La Région va redonner vie à l’AEgidium de Saint-Gilles

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La Région va redonner vie à l’AEgidium de Saint-Gilles

communiqué de presse

20 decembre 2018

Autrefois appelé « Diamant-Palace », en référence aux plus de 5.000 ampoules mises dans toutes les pièces, qui donnaient un effet spectaculaire, comme d’éblouissement et inauguré en 1906, ce bâtiment ne laisse personne indifférent. Après certaines modifications et constructions supplémentaires, c’est en 1929 qu’il devient l’AEgidium. Tantôt salle des fêtes et de spectacles, tantôt Banque de Bruxelles ou encore bibliothèque, mutuelle, syndicat, consultation de nourrissons, … ce bâtiment classé en 2006 n’a cessé de vivre au gré des années jusqu’à ce qu’il soit délaissé.
 
La Région bruxelloise a dès lors décidé de réhabiliter ce complexe resté longtemps dans un état de quasi abandon (mis à part une partie au rez-de-chaussée mise à disposition du centre de loisirs pour le troisième âge). Le bâtiment a beaucoup souffert du manque d’entretien.
 
D’une ampleur impressionnante (4500m²), l’AEgidium occupe la quasi-totalité d’un intérieur d’îlot, une bonne partie se développe sur deux étages et il comporte deux grandes salles de spectacles. On peut le comparer, de par son ampleur, au complexe du Pathé Palace qui existait à la même époque au centre-ville et est également classé.
 
Le Ministre-Président Rudi Vervoort explique : « L’AEgidium a une importance considérable dans l’histoire de la commune de Saint-Gilles et est associé à différents spectacles de théâtre qui ont compté dans le vie culturelle de Bruxelles ; d’un point de vue patrimonial, il comporte un décor unique et rare, mêlant différents styles, comme cela se faisait à l’époque ; sa salle de spectacle principale offre un décor mauresque tout à fait exceptionnel en Belgique. L’objectif était, à une époque où on voyageait difficilement, d’offrir de l’exotisme et de l’évasion au public. »
 
La subvention de la Région portera principalement sur des travaux liés à la façade du Parvis, les toitures, le couloir d’entrée, le jardin d’hiver, la cage d’escalier, la salle Louis XV et la salle mauresque.
 
Les investisseurs désireux de financer la réhabilitation de pareils endroits sont rares, surtout pour des projets culturels. Ainsi, l’aide de la Région (près de 4 millions d’€) sera une opportunité unique pour ce bâtiment.
 
« Ce complexe, une fois restauré, sera évidemment ouvert au public à l’occasion de nombreuses activités culturelles et récréatives. Il faut encore rappeler ici la grande attente du public vis-à-vis de l’AEgidium. En atteste, lors des Journées du Patrimoine, le grand succès rencontré avec plus de 2.000 visiteurs » conclut Rudi Vervoort.
 
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Le bâtiment CBR inscrit définitivement sur liste de sauvegarde

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Le bâtiment CBR inscrit définitivement sur liste de sauvegarde

communiqué de presse

28 novembre 2018

Sur proposition du Ministre-Président Rudi Vervoort, le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale a inscrit sur liste de sauvegarde la totalité de l’immeuble de l’ancien siège social des Cimenteries Belges Réunies (CBR) sis chaussée de la Hulpe 185 à Watermael-Boitsfort ainsi qu’une partie de ses abords.
 
Conçu comme une œuvre totale, cet immeuble de bureaux fut construit entre 1968 et 1970 selon les plans des architectes Constantin Brodski et Marcel Lambrichs. L’aménagement de ses abords fut confié à l’architecte paysagiste René Pechère.
 
Le bâtiment CBR constitue l’une des réalisations de style fonctionnaliste les plus esthétiques et les plus connues en Région bruxelloise. Le recours à la préfabrication et l’utilisation du béton architectonique constituaient une carte de visite parfaite pour le grand cimentier belge qui les produisait. Le bâtiment fut dès sa construction très remarqué pour la pureté de son concept.
 
En optant pour une procédure d’inscription sur la liste de sauvegarde, le Gouvernement a choisi pour ce bâtiment fonctionnel contemporain une procédure qui doit permettre une gestion plus souple du bien. Les aménagements techniques et fonctionnels, sans caractère particulièrement remarquable, et dictés par l’usage d’un certain type d’occupation, doivent en effet pouvoir être aisément modifiés.
 
Afin d’en assurer une gestion globale, l’immeuble est protégé en totalité avec son mobilier d’origine de grande valeur, partie intégrante de la conception de l’immeuble (meubles Florence Knoll, Jules Wabbes et adaptations par Constantin Brodski lui-même).
 
L’immeuble CBR est destiné à rester un immeuble de bureaux, partagé entre divers occupants. Certains travaux ont déjà été réalisés ou sont en cours. L’immeuble est déjà en partie occupé.
 
La Direction des Monuments et Sites avait émis beaucoup d’exigences sur la restauration de ce bâtiment emblématique, il est à souligner que cela a été respecté par les nouveaux propriétaires dans un dialogue constructif.
 
Et le Ministre-Président Rudi Vervoort, en charge des Monuments et Sites, de conclure : « Il faut assurer la pérennité de ce patrimoine contemporain, moderniste qu’on ne peut pas figer. Il faut lui assurer un avenir. Le bâtiment doit pouvoir être modifié intérieurement en fonction des besoins des nouveaux occupants pour survivre, tout en préservant ses caractéristiques patrimoniales majeures. Le mobilier identifié d’origine est également protégé, de même que les éléments essentiels de l’aménagement et de la décoration d’origine. »
 
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Lidia GERVASI Porte-parole (FR)
Jo DE WITTE Porte-parole (NL)

Procédure de sauvegarde pour le site de la Mémé à WSL

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Procédure de sauvegarde pour le site de la Mémé à WSL

communiqué de presse

16 novembre 2018

Le Conseil des Ministres de la Région bruxelloise de ce jeudi 15 novembre a entamé, à l’initiative du Ministre-Président Rudi Vervoort, la procédure d’inscription sur la liste de sauvegarde comme site de l’ensemble formé par les immeubles composant le site connu sous le nom de « La Mémé », construit et aménagé par l’Atelier Simone et Lucien Kroll à Woluwe Saint Lambert.
 
Ce périmètre comprend l’immeuble de la Mémé, la Mairie, l’école Chapelle-aux-Champs, le restaurant universitaire, le bâtiment œcuménique, la station de métro et la promenade de l’Alma, le patio et le petit restaurant, ainsi que les espaces publics du Campus de l’Université Catholique de Louvain (UCL).
 
Construit et aménagé de 1969 à 1976, le site de la Mémé est l’une des réalisations architecturales belges les plus publiées dans la presse spécialisée internationale depuis les années 1970. Il est salué comme un manifeste de l’architecture participative issue de la révolte étudiante de mai 1968 et un exemple particulièrement réussi de la démarche de Lucien Kroll, engagé dans la voie d’une production architecturale fondée sur un échange dynamique avec les utilisateurs plutôt que sur l’industrie de la construction.
 
Devenant la première station de métro protégée à Bruxelles, la station Alma, ouvrage d’art unique à Bruxelles décoré par Simone Kroll, est une construction organique en hommage à l’architecte catalan Antonio Gaudi.
 
Rudi Vervoort explique : « En entamant la procédure d’inscription sur la liste de sauvegarde du site de La Mémé, le Gouvernement bruxellois montre aujourd’hui encore que protéger ne rime pas forcément avec figer. Cette mesure autorisera en effet le redéploiement des Cliniques Saint-Luc à l’horizon 2025 qui prévoit notamment la construction des Instituts Roi Albert II (Centre de Cancer IRA II) et de Psychiatrie Intégrée. »
 
La Région souligne la nécessité de pouvoir gérer le site d’une manière évolutive, pour des raisons pratiques liées aux besoins d’usage, mais aussi pour rester fidèle à l’esprit du concepteur qui tenait à ce que le complexe soit flexible, dynamique et vivant.
 
Et le Ministre-Président de conclure : « Je tiens à remercier les autorités de l’UCL et des Cliniques Universitaires Saint-Luc, conscientes de la valeur architecturale exceptionnelle du site. En dialogue étroit avec les autorités régionales, la Direction des Monuments et Sites et la Direction de l’Urbanisme, elles ont été particulièrement engagées à faire aboutir une mesure de protection qui permettra une gestion souple du site.»
 
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Lidia GERVASI Porte-parole (FR)
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Feu vert pour la rénovation de la Bourse de Bruxelles

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Feu vert pour la rénovation de la Bourse de Bruxelles

communiqué de presse

15 novembre 2018

La Bourse matérialise et symbolise le centre de Bruxelles. Tous les Bruxellois connaissent naturellement ce bâtiment pour être passé devant ses façades monumentales, œuvre de Léon-Pierre Suys. Mais bien peu se sont en réalité aventurés à l’intérieur.
 
La Ville de Bruxelles, propriétaire des lieux, a proposé de restaurer les façades, les toitures et les ornements intérieurs du bâtiment de la Bourse ainsi que la rénovation du site archéologique Bruxellae 1238 attenant. L’idée est de redonner une vocation publique tout en veillant au respect du patrimoine de ce bâtiment remarquable.
Un partenariat public-privé réussi entre la Ville et la fédération des brasseurs belges, avec le soutien de la Région de Bruxelles-Capitale via le Fonds FEDER.
 
La Ville de Bruxelles a fait le choix de donner une seconde vie et une nouvelle orientation à ce bâtiment emblématique de Bruxelles. Un bâtiment ouvert à tous les bruxellois via la création d’une galerie traversante prestigieuse qui donnera accès à des espaces d’exposition ainsi qu’au site archéologique Bruxellae 1238. Le public profitera également d’un restaurant et d’une brasserie avec une terrasse sur la toiture ainsi qu’une expérience autour de la bière : le Belgian Beer World, qui occupera les anciens bureaux des 2e et 3e étages.
 
Rudi Vervoort, Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale et Philippe Close, Bourgmestre de la Ville de Bruxelles, se réjouissent de la récente délivrance du permis unique pour le projet de pôle culturel, commercial et touristique dans ce bâtiment iconique.
 
Pour Philippe Close : « L’objectif est que les Bruxellois réinvestissent ce lieu mythique. Le projet de réaffectation de la Bourse de Bruxelles vise à créer une nouvelle galerie au cœur de la ville. Celle-ci reliera la Grand-Place au quartier Dansaert. L’édifice ouvrira sa nef monumentale au grand public établissant ainsi une continuité urbaine. Je me réjouis également de la bonne collaboration avec les architectes : Robbrecht en Daem – Baneton Garrino – Popoff et la Direction de Monuments et Sites ainsi que l’Urbanisme régional », ajoute le Bourgmestre.
 
« Cette nouvelle initiative fait partie de celles qui vont réellement créer de la valeur ajoutée à notre Région. Au-delà des emplois directs qui seront naturellement créés au profit des Bruxellois, ce projet, au cœur de la ville, cette nouvelle affectation très originale du bâtiment de la Bourse, avec son attrait patrimonial et touristique exceptionnel, fera rayonner l’ensemble de notre capitale et sera un attrait non négligeable pour le tourisme, j’en suis convaincu » conclut Rudi Vervoort, Ministre-Président.
 
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Informatisation des pouvoirs locaux bientôt sur les rails

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Informatisation des pouvoirs locaux bientôt sur les rails

communiqué de presse

9 novembre 2018

En juin 2017, le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, sur initiative de Rudi Vervoort et Bianca Debaets, a affirmé la nécessité de développer une stratégie informatique régionale en faveur des communes et CPAS, afin de faciliter leur travail et d’améliorer le service aux citoyens.
 
Soucieux d’apporter aux communes le soutien nécessaire, le Ministre-Président en charge des Pouvoirs Locaux, Rudi Vervoort et la Secrétaire d’état chargée de l’informatique, Bianca Debaets, ont décidé de poursuivre le travail d’analyse du cadre informatique des Pouvoirs Locaux.
 
Ce travail porte sur une étude définissant avec précision les pistes matérielles et budgétaires en vue d’un renouveau de l’outil informatique des communes et CPAS. La modernisation informatique des administrations communales et des CPAS de la Région de Bruxelles-Capitale est une opération essentielle pour l’avenir de la Région.
Selon un agenda que s’est fixé le Gouvernement cette étude se terminera fin 2019, début 2020.
 
En 2020, les communes et le CIRB lanceront un appel d’offre collectif afin de bénéficier d’une économie d’échelle indispensable dans ce type de marché de service.
 
« Via notamment une économie d’échelle non négligeable, notre ambition est avant tout d’œuvrer pour avoir un service informatique le plus performant possible au bénéfice de l’ensemble des Bruxellois. Je me réjouis d’ores et déjà de l’engagement enthousiaste des Pouvoirs Locaux à nos côtés“, précise Bianca Debaets, Secrétaire d’État bruxelloise à la Transition numérique.
 
Et au Ministre-Président Rudi Vervoort d’ajouter : « Sans la participation du plus grand nombre de communes, le projet ne pourra aboutir. Un courrier à l’attention des Bourgmestres, Présidents des CPAS et Echevins en charge de l’informatique a été envoyé, je souhaite qu’une majorité s’inscrive dans cette dynamique qui ne pourra qu’apporter modernité et évolution bénéfiques aux Bruxellois. »
 
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Lidia GERVASI Porte-parole (FR)
Jo DE WITTE Porte-parole (NL)

Modernisation des funérailles et sépultures en Région bruxelloise

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Modernisation des funérailles et sépultures en Région bruxelloise

communiqué de presse

9 novembre 2018

Ce vendredi 9 novembre 2018, à l’initiative du Ministre-Président Rudi Vervoort, le Parlement bruxellois a voté un projet d’ordonnance visant à moderniser la matière relative aux funérailles et sépultures.
 
« Cette ordonnance, qui fait l’objet d’un très large consensus au sein de l’assemblée, innove sur plusieurs points, en vue de répondre aux attentes légitimes de la population bruxelloise qui, de plus en plus, délaisse l’inhumation au profit de la crémation, s’intéresse à de nouveaux modes de funérailles, et porte un intérêt grandissant aux types de sépulture situés dans des endroits plus proches de la nature que les cimetières traditionnels » explique Rudi Vervoort.
 
Ainsi, les avancées suivantes sont acquises :
 
1. Tous les cimetières devront être dotés d’une parcelle multiconfessionnelle permettant le respect des rites funéraires des convictions religieuses et philosophiques reconnues.
 
La généralisation de telles parcelles est rendue nécessaire au vu du fait que les enfants des immigrés de 1ère génération souhaitent, davantage que leurs parents, pouvoir être enterrés dans le pays où ils ont vu le jour et dont ils sont des citoyens à part entière.
Ces parcelles devront être intégrées dans le cimetière sans qu’une séparation physique puisse exister entre celles-ci et le reste du cimetière.
 
2. La création de salles dédiées à la tenue de cérémonies funéraires neutres est favorisée.
 
3. Le Gouvernement pourra autoriser de nouveaux modes de sépulture. On pense ici à l’ « humusation » et l’ « aquamation ».
 
– L’humusation est un processus contrôlé de transformation des corps par les micro-organismes dans un compost végétal, qui transforme les dépouilles mortelles en humus.
 
– L’aquamation est un processus (déjà permis au Canada) de « crémation par l’eau », par lequel le processus de décomposition des dépouilles mortelles est accéléré en plaçant celles-ci dans de l’eau chauffée à 96 °C à laquelle du sodium et du potassium sont ajoutés.
 
Ces nouveaux modes de sépultures, plus écologiques et économiques, doivent encore faire l’objet d’études techniques, mais l’ordonnance ouvre la porte à leur mise en œuvre.
 
Le Ministre-Président Rudi Vervoort précise : « J’ai personnellement écrit à ce sujet aux Ministres flamands et wallons compétents afin de proposer des collaborations inter-régionales sur toutes les questions techniques et juridiques entourant ces nouveaux procédés. »
 
4. L’inhumation des dépouilles mortelles dans une autre enveloppe d’ensevelissement que les traditionnels cercueils en bois est permise. On pense ici au linceul ou aux cercueils en carton.
 
Il s’agit de permettre des funérailles plus respectueuses des souhaits profonds de la population, plus économiques et plus écologiques.
 
5. Les communes pourront délimiter des zones, autres que le cimetière, où les cendres des corps incinérés peuvent être dispersées, et ce dans un souci de proximité avec la nature.
 
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Lidia GERVASI Porte-parole (FR)
Jo DE WITTE Porte-parole (NL)

Un accord-cadre pour le secteur de la construction a été conclu en Région bruxelloise

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Un accord-cadre pour le secteur de la construction a été conclu en Région bruxelloise

communiqué de presse

2 octobre 2018

La marque de fabrique du Gouvernement bruxellois est désormais connue : c’est la concertation entre les pouvoirs publics et les différents secteurs professionnels actifs à Bruxelles.
 
Ce type d’accords n’existaient pas spécifiquement entre les secteurs et la Région : de multiples chantiers de négociation ont donc été lancés avec les secteurs stratégiques pour l’économie et l’emploi bruxellois.
 
Dans cette dynamique nouvelle, le Gouvernement et le secteur de la construction ont donc conclu ce mardi 2 octobre 2018 le second accord sectoriel dans l’histoire de la Région.
 
Ce secteur, parmi les plus importants, compte quelques 12 700 entreprises en Région bruxelloise employant un peu plus de 8300 ouvriers souvent faiblement ou peu qualifiés. Ce secteur doit faire face à de nombreux défis comme le vieillissement de sa main d’œuvre et l’enjeu de son renouvellement (peu de jeunes suivent cette voie) ou encore les transformations très rapides des procédés et des différentes règlementations en matière de construction ou de rénovation des bâtiments.
 
Cet accord entend organiser et pérenniser la concertation entre les pouvoirs publics, les entreprises du secteur et les travailleurs. Ce dialogue social doit permettre de dégager des conditions et des solutions adéquates pour la création d’emploi de qualité à Bruxelles et d’anticiper les évolutions des besoins de notre Région, encourageant ainsi l’activité des entreprises présentes sur notre territoire.
 
« Le secteur de la construction est un secteur important pour le développement de notre Région tant en termes de développement urbanistique qu’en ce qui concerne sa contribution à la croissance économique de notre Région. Cet accord est un accord gagnant-gagnant : la Région, à travers ses instruments publics, peut soutenir le secteur dans ses efforts de formation, de recherche d’innovations ou encore dans ses efforts de lutte contre toute forme de discrimination. Le secteur peut contribuer à l’essor de la Région en partageant son expertise professionnelle » explique le Ministre-Président Rudi Vervoort.
 
« Nous pouvons être fiers des efforts consentis par les pouvoirs publics dans le secteur de la construction. Le Gouvernement francophone bruxellois que je préside, par exemple, dédie des moyens importants à la formation et à la remise à l’emploi dans ce domaine. C’est en effet un partenaire de qualité pour l’insertion notamment des jeunes et qui offre des perspectives de carrière, par exemple au travers des spécialisations qu’offrent les développements technologiques », commente pour sa part Fadila Laanan, Ministre-Présidente du Gouvernement francophone bruxellois.
 
« Cet accord, c’est du concret ! Il permettra notamment de garantir aux chercheurs d’emploi bruxellois qualifiés dans un métier de la construction de trouver un emploi de qualité dans le secteur. En effet, nous allons améliorer l’efficacité de la formation professionnelle dans le secteur, augmenter le nombre de stages en entreprise et d’épreuves de validation des compétences, augmenter le nombre d’offres d’emploi gérées et pourvues par Actiris. Les opportunités d’emploi existent, et on constate même certaines pénuries : le secteur et les services publics auront désormais un cadre et des outils renforcés pour améliorer l’embauche des Bruxellois-es », affirme le Ministre bruxellois de l’Economie, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Didier Gosuin.
 
« Le Plan Formation Emploi (PFE) Construction vise à renforcer la force d’action d’acteurs clés du secteur dont notamment le CDR-Construction qui est l’un de mes partenaires privilégiés pour la formation à l’éco-construction et l’économie circulaire en construction » explique la Ministre bruxelloise de l’Environnement, Céline Fremault
Et le Président du Conseil Economique et Social, Jan De Brabanter de conclure : « Ensemble, nous nous engageons pour une collaboration active afin de participer à l’amplification des politiques régionales, en développant les synergies entre les acteurs de l’emploi, de la formation, de l’enseignement et des entreprises. L’Accord-Cadre Construction nous mobilise pour le renforcement de l’emploi des Bruxellois et le maintien et la création d’emplois de qualité dans ce secteur important à Bruxelles, tout comme il nous engage à rendre plus performantes les politiques en matière d’emploi, de formation et d’enseignement. C’est tout l’enjeu du futur « Pôle Formation Emploi » dédié au secteur de la construction, prévu par l’Accord-Cadre. »
 
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Lidia GERVASI Porte-parole (FR)
Jo DE WITTE Porte-parole (NL)

Sommet Social – 25 septembre 2018

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Sommet Social – 25 septembre 2018

communiqué de presse

25 septembre 2018

Ce 25 septembre, Rudi Vervoort, Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale et Didier Gosuin, Ministre Bruxellois de l’Économie, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, ont réuni l’ensemble des membres du Gouvernement et du Conseil économique et social de la Région de Bruxelles-Capitale à l’occasion du Sommet Social de l’année 2018.
 
Le Sommet Social est un moment typiquement bruxellois qui sert à mener une véritable concertation entre politiques et partenaires sociaux sur les grands enjeux de la capitale. Cette pratique de la concertation est la marque de fabrique du Gouvernement bruxellois et constitue l’un des facteurs de réussite des politiques menées et héritées de la méthode « Stratégie 2025 ».
 
Les chiffres le prouvent. Le taux de chômage, qui s’élevait à 16,3% en août dernier, ne cesse de baisser depuis 46 mois. Pour retrouver un taux aussi bas, il faut remonter jusqu’en 1992. Quant au taux d’emploi, il atteint actuellement 56,2%, ce qui correspond au taux le plus haut depuis la création de la Région bruxelloise. De même, notre Région comptait 104.705 entreprises en août dernier. C’est 3.577 entreprises de plus qu’en 2016.
 
Le Sommet Social est surtout l’occasion pour l’ensemble des partenaires de faire le bilan des projets portés depuis un an et de discuter des priorités à mener d’ici la fin de la législature afin d’assurer l’autonomie de Bruxelles à l’horizon 2025.
 
Pour cette dernière année de législature, les échanges ont été concentrés sur le « top 10 » des sujets les plus emblématiques. Même s’il ne reste que quelques mois, le Gouvernement bruxellois reste mobilisé et a pris des engagements importants : l’évaluation du plan PME, l’adoption d’un plan industriel, la poursuite des 10 grands pôles de développement urbain, le renforcement de la formation, la mise en place des pôles Formation-Emploi ou encore l’amélioration de la mobilité.
 
Cependant, cette stratégie pâtit d’une faiblesse de taille : elle est encore trop peu connue des Bruxellois, pourtant au cœur de l’ensemble des chantiers menés. C’est pourquoi, avec l’ensemble des partenaires, une vaste campagne de communication est lancée. Elle s’adresse directement à ceux pour qui les changements sont attendus : les Bruxellois. Tram, journal Métro, vélos ou encore nouveau site web nous permettront de communiquer dorénavant sous le nom de « Go4Brussels » (Go for Brussels).
 
Pour le Ministre-Président, « Ce Sommet Social marque une fois de plus la dynamique de concertation très positive que nous sommes parvenus à déployer à Bruxelles, comme nulle part ailleurs. Cette écoute et ce dialogue enrichissent nos décisions politiques et inspirent nos perspectives pour la capitale. Aujourd’hui, nous avons fixé le cadre de travail d’ici à la fin de la législature mais l’ambition de la Stratégie 2025 pour la création d’emplois durables et de qualité, pour le déploiement économique de Bruxelles et son attractivité doit maintenant porter au-delà du terme politique et conduire tous les Bruxellois jusqu’en 2025.»
 
Didier Gosuin : « Le taux d’emploi en Région bruxelloise n’a jamais été aussi haut, 56,3%. C’est un record depuis la création de la Région en 1989. Tandis que l’on comptabilise une croissance nette de 3.577 entreprises en 2017. Ces avancées en matière d’emploi et économie sont aussi le fruit d’un dialogue efficace et d’une concertation de qualité avec les partenaires sociaux. Gageons maintenant que ce dernier sommet social de la législature sera source d’inspiration pour les suivants. »
 
Jan de Brabanter, Président du Conseil économique et social : « Les interlocuteurs sociaux soulignent l’évolution positive du dialogue économique et social au sein de la Région de Bruxelles-Capitale. Ce constat s’appuie principalement sur le concept des « priorités partagées », initialement proposé par le Conseil économique et social et qui vise un certain nombre de grands chantiers de la Stratégie 2025. Les exemples positifs de recours à ce nouveau mode d’élaboration des normes, fondé sur l’écoute, le respect et l’exigence mutuels, sont de plus en plus nombreux. Ils nous incitent à réfléchir à son développement, ainsi qu’à sa pérennisation au-delà de l’actuelle législature. A huit mois du terme de cette législature, le travail qui reste encore à accomplir est conséquent.
 
Toutefois, les interlocuteurs sociaux entendent mettre tout en œuvre pour contribuer à la réalisation des priorités identifiées aujourd’hui.»
 
Contacts presse :
Cabinet R. Vervoort : Lidia Gervasi 0483 591 831 – Jo De Witte 0478 452 286
Cabinet D. Gosuin : Pauline Lorbat 0485 894 745
CES : Siham CHAOUCH 02 205 68 65

Bruxelles ambitionne de devenir la première ville 5G en Belgique à l’horizon 2020 !

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Bruxelles ambitionne de devenir la première ville 5G en Belgique à l’horizon 2020 !

communiqué de presse

20 juillet 2018

Ce jeudi 19 juillet 2018, le Gouvernement bruxellois et les opérateurs de téléphonie mobile ont conclu un protocole d’accord afin de permettre le développement de la 5G en Région bruxelloise, avec comme ambition de faire de Bruxelles la première ville 5G du pays.
 
Ce protocole, signé par l’ensemble des parties prenantes à l’accord, pose les jalons qui permettront de rencontrer cette ambition, basé sur un dialogue permanent et une confiance mutuelle entre la Région et les opérateurs de téléphonie mobile.
 
Ce document ambitieux se décline en trois volets, abordant respectivement les questions liées à l’environnement et la santé, l’économie et l’emploi, la smart city et les investissements futurs. Ensemble, ils dressent la portée générale que le Gouvernement et les opérateurs de téléphonie mobile souhaitent donner à l’arrivée de la nouvelle technologie.
 
L’axe environnemental prévoit l’adoption d’une charte de bonne pratique dans laquelle les opérateurs s’engagent notamment à utiliser les meilleures méthodes et techniques (BAT – Best Available Technology) permettant une sobriété à l’exposition aux champs électromagnétiques pour une couverture maximum, ou encore à participer à la démocratie participative locale à travers des séances d’informations dans les communes qui le souhaitent.
 
L’arrivée de la nouvelle technologie porte également de belles perspectives en terme d’emplois. Des collaborations spécifiques entre les opérateurs de téléphonie mobile, Actiris et Bruxelles Formation seront développées pour augmenter l’emploi des Bruxellois et répondre dans le même temps aux besoins en recrutement des opérateurs.
 
Des projets pourront également être développés pour déployer le potentiel de Bruxelles comme capitale digitale et innovante. Un premier projet « proof of concept » sera mis sur pied par les opérateurs pour réaliser les premières observations de ce que pourra offrir la 5G à Bruxelles.
 
La signature de ce protocole d’accord lance un processus commun, qui aboutira à une vision commune qui sera soumis à une large concertation, y compris des citoyens, avant l’arrivée de la technologie à l’horizon 2020.
 
Contacts opérateurs :

Le Plan régional de Développement durable (PRDD) est adopté.

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Le Plan régional de Développement durable (PRDD) est adopté.

communiqué de presse

13 juillet 2018

Ce jeudi 12 juillet, le Gouvernement bruxellois a définitivement approuvé le Plan régional de Développement durable (PRDD).
 
Ce plan trace la vision territoriale à l’horizon 2040. Le territoire doit être vu comme le lieu où s’expriment les différents défis sociétaux que notre ville-région doit affronter : le défi de la mixité sociale, de l’essor démographique, du redéploiement de l’économie et de l’emploi au bénéfice des Bruxellois, de l’accessibilité du logement, de la congestion autoroutière et des questions environnementales, …
 
Le PRDD cherche à rencontrer ces défis spécifiques. L’aménagement du territoire et les projets de ville doivent soutenir et mettre en œuvre ces visions urbaines autour des 4 grands axes :
  1. Mobiliser le territoire pour construire l’armature du développement territorial et développer de nouveaux quartiers
  2. Mobiliser le territoire pour développer un cadre de vie agréable, durable et attractif
  3. Mobiliser le territoire pour développer l’économie urbaine
  4. Mobiliser le territoire pour favoriser le déplacement multimodal
L’enquête publique a rencontré un succès inégalé, avec près de 6.000 avis récoltés. Avec l’appui de la Commission régionale de Développement (CRD), le PRDD a été retravaillé et enrichi pour prendre en compte l’ensemble des remarques et avis des citoyens et associations qui se sont manifestés.
 
« Le PRDD se veut le document fondateur qui servira à orienter l’action publique régionale dans les années à venir. Il s’agit ici de mobiliser le territoire pour répondre aux défis d’équité entre les différentes zones de la Région et en promouvant un développement durable de Bruxelles, qui allie aussi bien les dimensions sociales, économiques et environnementales » a précisé Rudi Vervoort.
 
Le Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale et la Commission Régionale de Développement présenteront, en commission Développement Territorial du Parlement Bruxellois, ce mercredi 18 juillet les grandes lignes de ce texte fondateur. Vous y êtes tous conviés.
 
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