La Région bruxelloise adapte son cadre pour faciliter les collaborations entre hôpitaux

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La Région bruxelloise adapte son cadre pour faciliter les collaborations entre hôpitaux

communiqué de presse

22 février 2019

Le Gouvernement bruxellois s’est accordé, lors du Conseil des Ministres d’hier, sur un avant-projet d’ordonnance modifiant la loi sur les CPAS pour permettre de nouvelles collaborations entre hôpitaux des secteurs public et privé. 

Avec l’adoption de la réforme fédérale des réseaux hospitaliers, l’objectif de cet avant-projet est de garantir une vision stratégique à l’offre publique de soins afin de garantir un accès universel aux soins délivrés dans nos hôpitaux. 

Ce texte permettra demain des collaborations renforcées entre hôpitaux afin d’améliorer la qualité des soins délivrés en Région bruxelloise. 

La ministre Céline Fremault se félicite de cette avancée : « Cette réforme répond à une évolution de notre société et des besoins pour les soins de santé des Bruxellois et des Bruxelloises. L’allongement de la vie , le nombre de malades chroniques qui ne cesse  d’augmenter et les inégalités sociales de santé accroissent la demande en soins de santé. Une meilleure collaboration entre tous les hôpitaux, publics et associatifs va garantir l’expertise du personnel médical et optimiser les soins pour les patients. »

A l’heure actuelle, il est difficile d’organiser des collaborations entre hôpitaux publics et privés. Mais, offrir tous les services de soins possibles dans chaque hôpital avec ce que cela implique comme coût n’est plus la bonne voie. En décloisonnant et en augmentant l’échelle, grâce à la constitution de réseaux d’hôpitaux, et en divisant clairement les tâches de chacun, nous garantissons des soins de qualité et abordables à tous les Bruxellois ” ajoute Pascal Smet, Ministre

Enfin pour le Ministre-Président Rudi Vervoort, il s’agit d’une réforme nécessaire « Je me réjouis que nous inscrivions ces collaborations dans un cadre légal clair, qui affirme notre stratégie de santé publique, et avec un objectif simple : garantir l’accessibilité aux meilleurs médecins à l’ensemble des Bruxellois, quelle que soit leur condition sociale. La santé n’est pas un luxe. » 

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Ouverture des guichets FAMIRIS en Région bruxelloise

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Ouverture des guichets FAMIRIS en Région bruxelloise

communiqué de presse

20 février 2019

Le 1er janvier 2020 la Région bruxelloise disposera de son propre régime d’allocations familiales. 170.000 familles bruxelloises en bénéficieront.

« Mon gouvernement a choisi un système social qui tient compte des situations spécifiques des familles bruxelloise. Le système d’allocation familiales bruxellois est un instrument important dans la lutte contre la pauvreté et il augmentera le pouvoir d’achat des familles défavorisées », explique Rudi Vervoort, Ministre-Président.

Un rôle social important est donc confié à la caisse d’allocations familiales publiques. En tant que service public il appartient de veiller à ce que chaque citoyen puisse faire valoir ses droits. L’article 23 de la constitution Belge indique clairement que  « Chacun a le droit de mener une vie conforme à la dignité humaine ». La dignité humaine renvoi au droit aux allocations familiales.

« Dans une société où nous sommes confrontés à une numérisation croissante de la vie professionnelle et privée, il y a toujours des personnes qui ont besoin de contact personnel. Jusqu’à 700 familles viennent chaque jour se présenter aux guichets. Il est important d’investir dans le contact personnalisé des publics qui n’ont pas accès à cette révolution numérique » ajoute Rudi Vervoort, Président du Collège Réuni.

Grâce à cet accueil de nombreuses personnes pourront trouver de l’aide, de l’information et être encadrées dans leurs démarches par les collaborateurs présents.

« Pour le nouveau modèle bruxellois d’allocations familiales, l’on a consciemment opté pour un système mixte de caisses privées et d’une caisse publique. Compte tenu de la démographie de la population bruxelloise, l’accessibilité pour les groupes les plus fragiles doit être garantie. Les personnes doivent pouvoir trouver leur chemin dans le nouveau système. Un point de contact central sous la forme d’une caisse publique doit jouer ici un rôle crucial » ajoute Guy Vanhengel, Ministre.

« Après le lancement d’Iriscare il y a quelques mois , Famiris est une autre manifestation concrète de l’efficacité bruxelloise dans la  reprise des compétences issues de  la 6ème Réforme de l’Etat. Je félicite les équipes qui ont rendu possible ce service à la population bruxelloise» se réjouit Didier Gosuin, Ministre.

Ces familles ont besoin d’un contact personnel, d’une oreille attentive, de quelqu’un qui les aide à démêler les labyrinthes administratifs et qui veille à ce que, malgré leur situation souvent complexe, elles reçoivent les allocations familiales auxquelles elles ont droit.

« Nous n’avons pas céder à la précipitation. Après un accord sur le modèle, ce gouvernement prépare discrètement mais efficacement la gestion, par la région, des allocations familiales. Famiris sera un outil important de ce dispositif. Avec ce point de contact, on évite en effet la fracture numérique et on offre un contact humain essentiel dans la gestion de cette matière qui préoccupe les familles » a déclaré Pascal Smet, Ministre.

La Ministre, Céline Fremault précise « L’objectif majeur que nous avons voulu pour les allocations familiales vise au soutien à la parentalité. Ce nouveau modèle se devait d’être en phase avec les paysages familiaux du 21ème siècle en tenant compte de la précarité dans laquelle vivent de nombreuses familles bruxelloises quand on sait qu’un ménage sur trois vit sous le seuil de pauvreté, du nombre croissant de familles recomposées, d’une proportion de grandes familles plus importante que dans les autres régions mais aussi de l’explosion du nombre d’enfants élevés dans une famille monoparentales. Parce qu’il est plus important que jamais de soutenir toutes les familles et de les aider à disposer de moyens financiers pour vivre harmonieusement »

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7.350.000 euros octroyés par la Région à la lutte contre le décrochage scolaire entre 2019 et 2021

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7.350.000 euros octroyés par la Région à la lutte contre le décrochage scolaire entre 2019 et 2021

communiqué de presse

13 février 2019

Le décrochage scolaire touche de nombreux jeunes et leurs familles. Près de 15% des jeunes bruxellois quittent l’école sans le diplôme de l’enseignement secondaire. Et, 28% des élèves bruxellois ont au moins deux ans de retard scolaire.

« Face à ces enjeux, la Région bruxelloise a mis en place des mécanismes de financement permettant de soutenir les écoles, les communes et le secteur associatif afin de prévenir le décrochage scolaire, d’intervenir lorsqu’un élève décroche ou de mettre tout en œuvre pour remobiliser le jeune dont le parcours scolaire est interrompu » explique Rudi Vervoort, Ministre-Président. Ces dispositifs sont gérés par le Service Ecole de perspective.brussels.

Via le Dispositif d’accrochage scolaire (DAS), le Gouvernement régional bruxellois va octroyer entre 2019 et 2021, une subvention de5.852.609 euros aux écoles situés sur l’ensemble des communes bruxelloises afin qu’elles mènent, des activités de prévention du décrochage scolaire. Au total, ce ne sont pas moins de 384 projets qui seront ainsi menés. Il s’agit d’ateliers d’aide aux devoirs, de théâtre, de musique, de sensibilisation à la réduction de la violence. Les activités se déroulent obligatoirement dans l’école, en dehors du temps scolaire.

Via le Dispositif de soutien et d’accompagnement aux activités d’accompagnement à la scolarité et à la citoyenneté des enfants et des jeunes (DASC), le Gouvernement régional bruxellois soutient directement le secteur associatif via l’octroi de subvention à concurrence de 1.500.000 euros sur la période 2019-2021. Ce n’est pas moins de 58 associations qui bénéficieront de moyens régionaux pour mener des projets de soutien scolaire, d’épanouissement personnel du jeune, … Une attention particulière a été portée par la Région aux publics les plus défavorisés et à la participation des parents.

« Outre une intégration difficile sur le marché du travail, le décrochage scolaire et l’abandon scolaire précoce peuvent à terme induire des problèmes sociaux. Si la Région n’a pas de compétences spécifiques en matière d’enseignement, il est cependant de notre devoir d’amener ces enfants vers la réussite et j’en fais mon cheval de bataille » assure Rudi Vervoort.

L’ensemble des projets financés par la Région bruxelloise via ces dispositifs sont consultables sur le site www.accrochagescolaire.brussels. Ce site régional a pour ambition de devenir un véritable centre d’expertise en matière d’accrochage scolaire. On y retrouve les définitions, les indicateurs du décrochage scolaire mais aussi une base de données de législations, des études en la matière. Ce site reprend également un annuaire géolocalisé des acteurs du décrochage et des projets soutenus par la Région. Ce nouvel outil régional se veut évolutif. L’objectif est poursuivre son développement avec les 19 communes, partenaires privilégiés de la Région dans la lutte contre le décrochage scolaire. Les Communautés sont également associées au travail.

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Accords de coopération relatifs au financement des infrastructures ferroviaires stratégiques

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Accords de coopération relatifs au financement des infrastructures ferroviaires stratégiques

communiqué de presse

21 décembre 2018

Suite à une réunion bilatérale tenue ce matin en présence des cabinets du Ministre-Président bruxellois Rudi Vervoort, du Ministre bruxellois de la Mobilité Pascal Smet et du Ministre fédéral de la Mobilité François Bellot, la Région bruxelloise a confirmé la signature des accords de coopération permettant de finaliser les travaux d’infrastructures du RER ainsi que différentes priorités régionales sur le territoire des trois régions.
 
En complément des 19 millions d’euros prévus par l’accord de coopération, la Région bruxelloise et l’Etat fédéral se sont accordés pour définir ensemble l’affectation d’une enveloppe complémentaire de 10 millions d’euros prévus dans l’avenant 13 de Beliris. Une première réunion bilatérale se tiendra dès le mois de janvier. Ces 29 millions seront donc investis en priorité dans les différentes haltes ferroviaires bruxelloises avec une attention donnée aux équipements d’accueil des voyageurs.
 
Par ailleurs, les discussions sur l’intégration tarifaire se poursuivent de manière constructive et seront abordées le 14 janvier en Comité Exécutif des Ministres de la Mobilité.
 
Les Ministres Vervoort, Smet et Bellot se réjouissent que le dialogue ait pu être rétabli et que la mise en œuvre de ces accords de coopération permette à l’avenir d’améliorer la qualité du service rendu aux usagers du réseau S en Région bruxelloise.
 
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La Région va redonner vie à l’AEgidium de Saint-Gilles

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La Région va redonner vie à l’AEgidium de Saint-Gilles

communiqué de presse

20 decembre 2018

Autrefois appelé « Diamant-Palace », en référence aux plus de 5.000 ampoules mises dans toutes les pièces, qui donnaient un effet spectaculaire, comme d’éblouissement et inauguré en 1906, ce bâtiment ne laisse personne indifférent. Après certaines modifications et constructions supplémentaires, c’est en 1929 qu’il devient l’AEgidium. Tantôt salle des fêtes et de spectacles, tantôt Banque de Bruxelles ou encore bibliothèque, mutuelle, syndicat, consultation de nourrissons, … ce bâtiment classé en 2006 n’a cessé de vivre au gré des années jusqu’à ce qu’il soit délaissé.
 
La Région bruxelloise a dès lors décidé de réhabiliter ce complexe resté longtemps dans un état de quasi abandon (mis à part une partie au rez-de-chaussée mise à disposition du centre de loisirs pour le troisième âge). Le bâtiment a beaucoup souffert du manque d’entretien.
 
D’une ampleur impressionnante (4500m²), l’AEgidium occupe la quasi-totalité d’un intérieur d’îlot, une bonne partie se développe sur deux étages et il comporte deux grandes salles de spectacles. On peut le comparer, de par son ampleur, au complexe du Pathé Palace qui existait à la même époque au centre-ville et est également classé.
 
Le Ministre-Président Rudi Vervoort explique : « L’AEgidium a une importance considérable dans l’histoire de la commune de Saint-Gilles et est associé à différents spectacles de théâtre qui ont compté dans le vie culturelle de Bruxelles ; d’un point de vue patrimonial, il comporte un décor unique et rare, mêlant différents styles, comme cela se faisait à l’époque ; sa salle de spectacle principale offre un décor mauresque tout à fait exceptionnel en Belgique. L’objectif était, à une époque où on voyageait difficilement, d’offrir de l’exotisme et de l’évasion au public. »
 
La subvention de la Région portera principalement sur des travaux liés à la façade du Parvis, les toitures, le couloir d’entrée, le jardin d’hiver, la cage d’escalier, la salle Louis XV et la salle mauresque.
 
Les investisseurs désireux de financer la réhabilitation de pareils endroits sont rares, surtout pour des projets culturels. Ainsi, l’aide de la Région (près de 4 millions d’€) sera une opportunité unique pour ce bâtiment.
 
« Ce complexe, une fois restauré, sera évidemment ouvert au public à l’occasion de nombreuses activités culturelles et récréatives. Il faut encore rappeler ici la grande attente du public vis-à-vis de l’AEgidium. En atteste, lors des Journées du Patrimoine, le grand succès rencontré avec plus de 2.000 visiteurs » conclut Rudi Vervoort.
 
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Le bâtiment CBR inscrit définitivement sur liste de sauvegarde

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Le bâtiment CBR inscrit définitivement sur liste de sauvegarde

communiqué de presse

28 novembre 2018

Sur proposition du Ministre-Président Rudi Vervoort, le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale a inscrit sur liste de sauvegarde la totalité de l’immeuble de l’ancien siège social des Cimenteries Belges Réunies (CBR) sis chaussée de la Hulpe 185 à Watermael-Boitsfort ainsi qu’une partie de ses abords.
 
Conçu comme une œuvre totale, cet immeuble de bureaux fut construit entre 1968 et 1970 selon les plans des architectes Constantin Brodski et Marcel Lambrichs. L’aménagement de ses abords fut confié à l’architecte paysagiste René Pechère.
 
Le bâtiment CBR constitue l’une des réalisations de style fonctionnaliste les plus esthétiques et les plus connues en Région bruxelloise. Le recours à la préfabrication et l’utilisation du béton architectonique constituaient une carte de visite parfaite pour le grand cimentier belge qui les produisait. Le bâtiment fut dès sa construction très remarqué pour la pureté de son concept.
 
En optant pour une procédure d’inscription sur la liste de sauvegarde, le Gouvernement a choisi pour ce bâtiment fonctionnel contemporain une procédure qui doit permettre une gestion plus souple du bien. Les aménagements techniques et fonctionnels, sans caractère particulièrement remarquable, et dictés par l’usage d’un certain type d’occupation, doivent en effet pouvoir être aisément modifiés.
 
Afin d’en assurer une gestion globale, l’immeuble est protégé en totalité avec son mobilier d’origine de grande valeur, partie intégrante de la conception de l’immeuble (meubles Florence Knoll, Jules Wabbes et adaptations par Constantin Brodski lui-même).
 
L’immeuble CBR est destiné à rester un immeuble de bureaux, partagé entre divers occupants. Certains travaux ont déjà été réalisés ou sont en cours. L’immeuble est déjà en partie occupé.
 
La Direction des Monuments et Sites avait émis beaucoup d’exigences sur la restauration de ce bâtiment emblématique, il est à souligner que cela a été respecté par les nouveaux propriétaires dans un dialogue constructif.
 
Et le Ministre-Président Rudi Vervoort, en charge des Monuments et Sites, de conclure : « Il faut assurer la pérennité de ce patrimoine contemporain, moderniste qu’on ne peut pas figer. Il faut lui assurer un avenir. Le bâtiment doit pouvoir être modifié intérieurement en fonction des besoins des nouveaux occupants pour survivre, tout en préservant ses caractéristiques patrimoniales majeures. Le mobilier identifié d’origine est également protégé, de même que les éléments essentiels de l’aménagement et de la décoration d’origine. »
 
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Procédure de sauvegarde pour le site de la Mémé à WSL

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Procédure de sauvegarde pour le site de la Mémé à WSL

communiqué de presse

16 novembre 2018

Le Conseil des Ministres de la Région bruxelloise de ce jeudi 15 novembre a entamé, à l’initiative du Ministre-Président Rudi Vervoort, la procédure d’inscription sur la liste de sauvegarde comme site de l’ensemble formé par les immeubles composant le site connu sous le nom de « La Mémé », construit et aménagé par l’Atelier Simone et Lucien Kroll à Woluwe Saint Lambert.
 
Ce périmètre comprend l’immeuble de la Mémé, la Mairie, l’école Chapelle-aux-Champs, le restaurant universitaire, le bâtiment œcuménique, la station de métro et la promenade de l’Alma, le patio et le petit restaurant, ainsi que les espaces publics du Campus de l’Université Catholique de Louvain (UCL).
 
Construit et aménagé de 1969 à 1976, le site de la Mémé est l’une des réalisations architecturales belges les plus publiées dans la presse spécialisée internationale depuis les années 1970. Il est salué comme un manifeste de l’architecture participative issue de la révolte étudiante de mai 1968 et un exemple particulièrement réussi de la démarche de Lucien Kroll, engagé dans la voie d’une production architecturale fondée sur un échange dynamique avec les utilisateurs plutôt que sur l’industrie de la construction.
 
Devenant la première station de métro protégée à Bruxelles, la station Alma, ouvrage d’art unique à Bruxelles décoré par Simone Kroll, est une construction organique en hommage à l’architecte catalan Antonio Gaudi.
 
Rudi Vervoort explique : « En entamant la procédure d’inscription sur la liste de sauvegarde du site de La Mémé, le Gouvernement bruxellois montre aujourd’hui encore que protéger ne rime pas forcément avec figer. Cette mesure autorisera en effet le redéploiement des Cliniques Saint-Luc à l’horizon 2025 qui prévoit notamment la construction des Instituts Roi Albert II (Centre de Cancer IRA II) et de Psychiatrie Intégrée. »
 
La Région souligne la nécessité de pouvoir gérer le site d’une manière évolutive, pour des raisons pratiques liées aux besoins d’usage, mais aussi pour rester fidèle à l’esprit du concepteur qui tenait à ce que le complexe soit flexible, dynamique et vivant.
 
Et le Ministre-Président de conclure : « Je tiens à remercier les autorités de l’UCL et des Cliniques Universitaires Saint-Luc, conscientes de la valeur architecturale exceptionnelle du site. En dialogue étroit avec les autorités régionales, la Direction des Monuments et Sites et la Direction de l’Urbanisme, elles ont été particulièrement engagées à faire aboutir une mesure de protection qui permettra une gestion souple du site.»
 
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Feu vert pour la rénovation de la Bourse de Bruxelles

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Feu vert pour la rénovation de la Bourse de Bruxelles

communiqué de presse

15 novembre 2018

La Bourse matérialise et symbolise le centre de Bruxelles. Tous les Bruxellois connaissent naturellement ce bâtiment pour être passé devant ses façades monumentales, œuvre de Léon-Pierre Suys. Mais bien peu se sont en réalité aventurés à l’intérieur.
 
La Ville de Bruxelles, propriétaire des lieux, a proposé de restaurer les façades, les toitures et les ornements intérieurs du bâtiment de la Bourse ainsi que la rénovation du site archéologique Bruxellae 1238 attenant. L’idée est de redonner une vocation publique tout en veillant au respect du patrimoine de ce bâtiment remarquable.
Un partenariat public-privé réussi entre la Ville et la fédération des brasseurs belges, avec le soutien de la Région de Bruxelles-Capitale via le Fonds FEDER.
 
La Ville de Bruxelles a fait le choix de donner une seconde vie et une nouvelle orientation à ce bâtiment emblématique de Bruxelles. Un bâtiment ouvert à tous les bruxellois via la création d’une galerie traversante prestigieuse qui donnera accès à des espaces d’exposition ainsi qu’au site archéologique Bruxellae 1238. Le public profitera également d’un restaurant et d’une brasserie avec une terrasse sur la toiture ainsi qu’une expérience autour de la bière : le Belgian Beer World, qui occupera les anciens bureaux des 2e et 3e étages.
 
Rudi Vervoort, Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale et Philippe Close, Bourgmestre de la Ville de Bruxelles, se réjouissent de la récente délivrance du permis unique pour le projet de pôle culturel, commercial et touristique dans ce bâtiment iconique.
 
Pour Philippe Close : « L’objectif est que les Bruxellois réinvestissent ce lieu mythique. Le projet de réaffectation de la Bourse de Bruxelles vise à créer une nouvelle galerie au cœur de la ville. Celle-ci reliera la Grand-Place au quartier Dansaert. L’édifice ouvrira sa nef monumentale au grand public établissant ainsi une continuité urbaine. Je me réjouis également de la bonne collaboration avec les architectes : Robbrecht en Daem – Baneton Garrino – Popoff et la Direction de Monuments et Sites ainsi que l’Urbanisme régional », ajoute le Bourgmestre.
 
« Cette nouvelle initiative fait partie de celles qui vont réellement créer de la valeur ajoutée à notre Région. Au-delà des emplois directs qui seront naturellement créés au profit des Bruxellois, ce projet, au cœur de la ville, cette nouvelle affectation très originale du bâtiment de la Bourse, avec son attrait patrimonial et touristique exceptionnel, fera rayonner l’ensemble de notre capitale et sera un attrait non négligeable pour le tourisme, j’en suis convaincu » conclut Rudi Vervoort, Ministre-Président.
 
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Informatisation des pouvoirs locaux bientôt sur les rails

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Informatisation des pouvoirs locaux bientôt sur les rails

communiqué de presse

9 novembre 2018

En juin 2017, le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, sur initiative de Rudi Vervoort et Bianca Debaets, a affirmé la nécessité de développer une stratégie informatique régionale en faveur des communes et CPAS, afin de faciliter leur travail et d’améliorer le service aux citoyens.
 
Soucieux d’apporter aux communes le soutien nécessaire, le Ministre-Président en charge des Pouvoirs Locaux, Rudi Vervoort et la Secrétaire d’état chargée de l’informatique, Bianca Debaets, ont décidé de poursuivre le travail d’analyse du cadre informatique des Pouvoirs Locaux.
 
Ce travail porte sur une étude définissant avec précision les pistes matérielles et budgétaires en vue d’un renouveau de l’outil informatique des communes et CPAS. La modernisation informatique des administrations communales et des CPAS de la Région de Bruxelles-Capitale est une opération essentielle pour l’avenir de la Région.
Selon un agenda que s’est fixé le Gouvernement cette étude se terminera fin 2019, début 2020.
 
En 2020, les communes et le CIRB lanceront un appel d’offre collectif afin de bénéficier d’une économie d’échelle indispensable dans ce type de marché de service.
 
« Via notamment une économie d’échelle non négligeable, notre ambition est avant tout d’œuvrer pour avoir un service informatique le plus performant possible au bénéfice de l’ensemble des Bruxellois. Je me réjouis d’ores et déjà de l’engagement enthousiaste des Pouvoirs Locaux à nos côtés“, précise Bianca Debaets, Secrétaire d’État bruxelloise à la Transition numérique.
 
Et au Ministre-Président Rudi Vervoort d’ajouter : « Sans la participation du plus grand nombre de communes, le projet ne pourra aboutir. Un courrier à l’attention des Bourgmestres, Présidents des CPAS et Echevins en charge de l’informatique a été envoyé, je souhaite qu’une majorité s’inscrive dans cette dynamique qui ne pourra qu’apporter modernité et évolution bénéfiques aux Bruxellois. »
 
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Modernisation des funérailles et sépultures en Région bruxelloise

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Modernisation des funérailles et sépultures en Région bruxelloise

communiqué de presse

9 novembre 2018

Ce vendredi 9 novembre 2018, à l’initiative du Ministre-Président Rudi Vervoort, le Parlement bruxellois a voté un projet d’ordonnance visant à moderniser la matière relative aux funérailles et sépultures.
 
« Cette ordonnance, qui fait l’objet d’un très large consensus au sein de l’assemblée, innove sur plusieurs points, en vue de répondre aux attentes légitimes de la population bruxelloise qui, de plus en plus, délaisse l’inhumation au profit de la crémation, s’intéresse à de nouveaux modes de funérailles, et porte un intérêt grandissant aux types de sépulture situés dans des endroits plus proches de la nature que les cimetières traditionnels » explique Rudi Vervoort.
 
Ainsi, les avancées suivantes sont acquises :
 
1. Tous les cimetières devront être dotés d’une parcelle multiconfessionnelle permettant le respect des rites funéraires des convictions religieuses et philosophiques reconnues.
 
La généralisation de telles parcelles est rendue nécessaire au vu du fait que les enfants des immigrés de 1ère génération souhaitent, davantage que leurs parents, pouvoir être enterrés dans le pays où ils ont vu le jour et dont ils sont des citoyens à part entière.
Ces parcelles devront être intégrées dans le cimetière sans qu’une séparation physique puisse exister entre celles-ci et le reste du cimetière.
 
2. La création de salles dédiées à la tenue de cérémonies funéraires neutres est favorisée.
 
3. Le Gouvernement pourra autoriser de nouveaux modes de sépulture. On pense ici à l’ « humusation » et l’ « aquamation ».
 
– L’humusation est un processus contrôlé de transformation des corps par les micro-organismes dans un compost végétal, qui transforme les dépouilles mortelles en humus.
 
– L’aquamation est un processus (déjà permis au Canada) de « crémation par l’eau », par lequel le processus de décomposition des dépouilles mortelles est accéléré en plaçant celles-ci dans de l’eau chauffée à 96 °C à laquelle du sodium et du potassium sont ajoutés.
 
Ces nouveaux modes de sépultures, plus écologiques et économiques, doivent encore faire l’objet d’études techniques, mais l’ordonnance ouvre la porte à leur mise en œuvre.
 
Le Ministre-Président Rudi Vervoort précise : « J’ai personnellement écrit à ce sujet aux Ministres flamands et wallons compétents afin de proposer des collaborations inter-régionales sur toutes les questions techniques et juridiques entourant ces nouveaux procédés. »
 
4. L’inhumation des dépouilles mortelles dans une autre enveloppe d’ensevelissement que les traditionnels cercueils en bois est permise. On pense ici au linceul ou aux cercueils en carton.
 
Il s’agit de permettre des funérailles plus respectueuses des souhaits profonds de la population, plus économiques et plus écologiques.
 
5. Les communes pourront délimiter des zones, autres que le cimetière, où les cendres des corps incinérés peuvent être dispersées, et ce dans un souci de proximité avec la nature.
 
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