Annulation de la modification du PRAS portant sur la Zone d’Intérêt Régional 15 Heysel

CP Heysel

Annulation de la modification du PRAS portant sur la Zone d'Intérêt Régional 15 Heysel

communiqué de presse

6 mars 2020

Le Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale, Rudi Vervoort, a appris que le Conseil d’État vient de rendre l’arrêt n°247.242 du 6 mars 2020 annulant la modification du Plan Régional d’Affectation du Sol (PRAS) du 15 septembre 2017 et portant plus spécifiquement sur la Zone d’Intérêt Régional 15 Heysel.

Le cabinet du Ministre-Président analysera la teneur de l’arrêt dans les jours qui viennent.

Par ailleurs, comme déjà annoncé précédemment, la réflexion stratégique et règlementaire associant la Ville de Bruxelles et les différents partenaires et visant à établir un nouveau cadre est en cours. Elle intègre une solution globale en matière de mobilité.

Cette réflexion permettra d’asseoir la vision régionale pour le plateau du Heysel conformément au Plan Région de Développement Durable.

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Avec Good Move, Bruxelles devient pionnière dans la mobilité

CP Good Move 2020

Avec Good Move, Bruxelles devient pionnière dans la mobilité

communiqué de presse

5 mars 2020

Le Conseil des ministres a approuvé aujourd’hui, en deuxième lecture, la version finale du plan régional de mobilité Good Move. Avec Good Move, Bruxelles opte résolument pour une ville agréable et sûre, constituée de quartiers apaisés reliés par des axes structurants intermodaux, centrée sur des transports en commun efficaces et une circulation plus fluide. Avec ce plan, le gouvernement bruxellois veut réduire l’utilisation générale de la voiture personnelle de 24% d’ici 2030, diminuer de 34% le trafic de transit, quadrupler l’utilisation du vélo, rendre aux Bruxellois un espace public de qualité en réduisant l’emprise de la voiture et mettre en place une cinquantaine de quartiers apaisés. Le gouvernement présente aujourd’hui la version finale de Good Move lors d’une conférence de presse.

Le Ministre-Président Rudi Vervoort déclare : « Good Move est le projet de tous les Bruxellois, à travers deux législatures. En tant que Ministre-Président du gouvernement précédent et actuel, je suis particulièrement fier du processus et des résultats. Avec Good Move, la mobilité devient la solution plutôt que la source des problèmes : une solution pour une bonne qualité de l’air, pour un développement économique harmonieux ainsi que pour la convivialité et la fluidité de la Région. De plus, les mesures d’accompagnement à mettre en place permettront une transition juste et solidaire, sans impact social négatif pour les ménages. En ce sens, si Good Move actionne clairement les compétences bruxelloises, il n’en reste pas moins que l’amélioration de la mobilité bruxelloise reste métropolitaine. »

La Ministre de la Mobilité, Elke Van den Brandt, est très satisfaite du large soutien que le plan a recueilli : « L’enquête publique a montré un soutien massif des Bruxellois pour une ville apaisé, fluide et conviviale. Avec ce plan, Bruxelles va prendre un tournant : mettre en place 50 quartiers apaisés, plus de transports en commun, augmenter par quatre le nombre de cyclistes, et nous allons rendre de l’espace public aux Bruxellois. La version définitive du plan, a affiné et rendu encore plus concret ces objectifs. L’accent est mis sur plus de sécurité routière, une ambition claire de zéro mort et blessé grave sur la route d’ici 2030, et une mise en place du plan dans un timing plus rapide : la Vision Zéro comme principe directeur de la mobilité et la Ville 30 comme mesure principale. Le Mobility As a Service va s’y déployer et la coopération entre les communes et la Région est rendue encore plus efficace. Je suis fière du travail accompli par tous, car, aujourd’hui, Bruxelles devient pionnière, dans notre pays, pour la mobilité»

Pascal Smet, Secrétaire d’État en charge de l’Urbanisme, réagit avec fierté : « Good Move, c’est l’aboutissement d’un énorme travail de co-construction. Je suis fier de ce résultat et de la manière dont nous y sommes parvenus. Pendant la législature précédente, j’ai initié et accompagné le processus. Désormais, je veillerai à ce que le plan Good Move soit mis en œuvre comme il se doit. Je vais ainsi évaluer chaque plan de réaménagement de l’espace public à l’aune de nos objectifs de qualité architecturale et des principes du plan Good Move et sur l’ensemble du territoire de la Région. Tant pour les projets communaux que régionaux.  J’assumerai donc, en tant que secrétaire d’état en charge de l’urbanisme, le rôle de “Quality Controller” dans le déploiement du plan. »

Le Plan Good Move succède au plan régional Iris 2 et définit les grandes orientations politiques dans le domaine de la mobilité. Le processus a débuté en octobre 2016. Contrairement aux plans de mobilité plus antérieurs, qui étaient plus abstraits, l’objectif du gouvernement bruxellois était très clair dès le départ : créer un outil de travail concret pour améliorer la qualité de vie des Bruxellois et son tissu urbain. Good Move est le résultat d’un processus de co-construction auquel ont participé la plupart des acteurs bruxellois et belges du secteur public et privé. Ce processus a abouti à un plan détaillé qui a été approuvé pour la première fois le 4 avril 2019 par le précédent gouvernement bruxellois. Le plan a ensuite été présenté à la population lors de l’enquête publique qui s’est déroulée du 17 juin au 17 octobre 2019.

Ensuite, en plus de la consultation officielle de 19 communes, 8 000 personnes ont participé à l’enquête en ligne lors de l’enquête publique de l’automne 2019. Par ailleurs, des centaines d’organisations et d’associations ont également transmis leurs commentaires. Les principes de Good Move ont été soutenus par une écrasante majorité des participants et les remarques et recommandations ont été bien écoutées. Sur cette base, le gouvernement bruxellois et Bruxelles Mobilité ont travaillé sur une version définitive du plan de mobilité, qui a été approuvée par le gouvernement ce matin.

Les principes originaux du plan ont été conservés et même renforcés. Fluidité et qualité de vie des Bruxellois sont et restent les deux objectifs centraux du plan. Avec la division de la Région en une cinquantaine de mailles, l’objectif de quartiers apaisés devient très concret.De cette façon, la Région, en collaboration avec les communes, va offrir plus d’espace de rencontre, moins de nuisances dans les quartiers et plus d’espaces verts dans la ville.Plus d’oxygène, plus d’espaces publics, de terrasses, de petits parcs, de places conviviales ou de plaines de jeux.

Good Move consacre aussi le principe STOP, qui donne la priorité aux piétons, puis aux cyclistes puis aux transports publics et ensuite aux voitures individuelles et le traduit concrètement dans des investissements dans les réseaux piétons, les infrastructures cyclables et les transports publics.

La Secrétaire d’État du Logement et de l’Egalite des Chances Nawal Ben Hamou: « Avec Good Move, le gouvernement marque sa volonté de rendre l’espace public plus accueillant et plus accessible à tous et je salue cette dynamique. L’accessibilité universelle doit en effet être garantie aux Bruxelloises et aux Bruxellois – valides ou moins valides – pour tout projet d’aménagement d’espace public ou de mobilité mené en région bruxelloise. Une accessibilité physique mais aussi numérique via des applications de mobilité. La prise en compte de la dimension du genre dans les actions prévues par Good Move est aussi un pas dans la bonne direction, l’objectif étant que chacun.e puisse se déplacer sereinement dans Bruxelles. Cette volonté politique fait aujourd’hui partie intégrante de Good Move, il faut à présent la concrétiser. »

L’enquête publique a révélé une forte demande des Bruxellois pour le renforcement des objectifs de sécurité routière. Dans sa deuxième version, le plan intègre la Vision Zéro, avec l’objectif d’atteindre zéro mort et blessé grave sur les routes d’ici 2030, ainsi qu’une stratégie pour une Ville 30 dans toute la Région qui est définie plus en détail, conformément à l’accord de coalition.

Un agenda de lutte contre les points noirs de la sécurité routière y est également déterminé mais également de nombreuses mesures de fluidités.  De gros efforts y sont déployés pour proposer des alternatives, afin que les navetteurs puissent réduire leur utilisation de la voiture.

« Good Move veut faire de Bruxelles une ville vivante et active pour l’avenir. Dans les années à venir, nous continuerons d’investir dans un réseau de transports publics hyper attractif pour les Bruxellois et les navetteurs. C’est ainsi que nous allons agrandir le métro. Parce que c’est l’une des alternatives les plus efficaces à la voiture. Nous n’interdirons pas les voitures dans Bruxelles, mais nous devons diminuer leurs émissions. Tout le monde le sait. Les Bruxellois eux-mêmes l’ont indiqué en masse lors de l’enquête publique. C’est pourquoi nous utiliserons nos leviers fiscaux pour nous assurer que les voitures qui circulent encore à Bruxelles soient principalement vertes et propres. Garantir la qualité de vie des Bruxellois et faire tourner l’économie bruxelloise à plein régime, tel est l’engagement de Good Move. » confirme Sven Gatz, Ministre des Finances et du Budget. 

 

Par ailleurs, un certain nombre d’entrées de la ville, actuellement peu efficaces et conviviales seront transformées en boulevards urbains multimodaux simultanément à l’implémentation des mailles bruxelloises.

« La mobilité est un enjeu majeur pour les entreprises bruxelloises. A cet égard, je me réjouis que Good Move prenne des mesures fortes qui doivent décongestionner Bruxelles. Une attention particulière sera également portée à la logistique urbaine. Ainsi, l’ambition est de disposer des espaces nécessaires pour organiser plus efficacement et plus proprement la circulation des biens et des services liés aux activités économiques. Il s’agit également d’optimiser les livraisons à l’échelle des quartiers, en ce compris celles engendrées par l’e-commerce. Pour cela, Good Move visera à accompagner le développement des modes de livraison plus propres, plus rapides et plus efficaces pour la logistique de proximité grâce à l’utilisation de véhicules électriques, de vélo-cargos et de consignes locales », explique Barbara Trachte, Secrétaire d’État à la Transition économique.

Avec Good Move, le gouvernement bruxellois mise également sur l’innovation, avec l’introduction d’une mobilité intégrée dans le cadre de Mobility as a Service (MaaS). Cela permettra aux usagers d’utiliser plus facilement le service le plus adapté à son déplacement et être un jour utilisateur des transports publics et le lendemain d’un service de mobilité partagée.

« Le Plan Good Move fait aussi la part belle aux nouvelles technologies qui ont largement investi le secteur de la mobilité. En mettant ces technologies au service de la mobilité, on améliore la qualité de vie des Bruxelloises et des Bruxellois. C’est cela une Smart City. D’ailleurs, l’outil numérique est l’élément qui permettra de faire de la multimodalité une réalité et de replacer l’usager au centre des politiques de mobilité. Et l’open data est sans doute l’une des clés de notre future mobilité. En développant une politique d’open data qui oblige l’ensemble des opérateurs, publics et privés, à rendre disponible les données de mobilité, nous pourrons alimenter des études prospectives, évaluer les impacts et solutionner certains problèmes de mobilité », ambitionne Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de la Transition numérique.

« Pour permettre aux Bruxellois de respirer un air pur et lutter contre le réchauffement climatique, Bruxelles doit rapidement mettre en œuvre des mesures ambitieuses dans le domaine du transport. A travers cette étape importante du plan Good Move, Bruxelles affiche clairement son ambition de faire partie des villes les plus en pointe en matière de mobilité durable. Réalisé grâce à un processus exceptionnel de co-construction, ce plan garantit au Bruxelles de demain un avenir plus vert, plus respirable et plus agréable pour toutes et tous. » a déclaré Alain Maron, Ministre de l’Environnement.

En effet, Good Move soutient également les objectifs climatiques, en réduisant l’impact sur l’environnement. Nos émissions de gaz à effet de serre doivent diminuer de 35% d’ici 2030.

Apaiser les quartiers, mettre l’accent sur les modes actifs, offrir des alternatives à la voiture personnelle et diminuer la pression automobile, aura à la fois un impact, sur l’environnement, la santé, grâce à la diminution de la pollution de l’air et des nuisances sonores, sur la fluidité de notre ville et sur la qualité de vie des Bruxellois. 

Enfin, la Commission européenne est également enthousiaste à propos du Plan Régional de Mobilité. Good Move a été nommé pour le prix européen de la planification de la mobilité urbaine durable. Le processus participatif avec lequel Good Move a vu le jour et la vision globale de la ville dans son ensemble a séduit le jury. Ce dernier se prononcera fin mars sur le lauréat de ce prix prestigieux.

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Coronavirus (Covid-19) : le Gouvernement bruxellois attentif à l’impact économique du virus

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Coronavirus (Covid-19) : le Gouvernement bruxellois attentif à l’impact économique du virus

communiqué de presse

4 mars 2020

A l’initiative du Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale, Rudi Vervoort et de la Secrétaire d’Etat à la Transition économique, Barbara Trachte, une réunion extraordinaire du Conseil stratégique Economie élargi a été convoquée aujourd’hui pour faire le point sur les conséquences économiques du Coronavirus à Bruxelles. Cette réunion s’est poursuivie par une entrevue avec le Conseil d’Administration du Conseil économique et social bruxellois, afin de répondre aux inquiétudes légitimes concernant les impacts probables de cette crise sur l’économie et l’emploi bruxellois.

Le Conseil stratégique de l’Économie rassemble les principales administrations et organismes d’intérêt publics en charge des questions économiques à Bruxelles : Bruxelles Économie & Emploi, hub.brussels, CityDev, Finance&invest.brussels. Ce Conseil extraordinaire a été élargi à Visit.brussels en raison de l’impact du Covid-19 sur le secteur touristique, et en particulier hôtelier, qui est actuellement le secteur le plus touché.

Ces réunions avaient pour objectif d’évaluer les conséquences socio-économiques du COVID-19, de mettre en place un monitoring régulier de l’évolution de cet impact et de déterminer les leviers pour aider et accompagner les acteurs économiques bruxellois.

L’accent a d’abord été mis sur l’importance de la concertation avec le niveau fédéral et les autres entités fédérées afin d’éviter d’agir en ordre dispersé. A ce titre, Rudi Vervoort et Barbara Trachte saluent la tenue des réunions de concertations impliquant les ministres en charge de l’Économie et de l’Emploi. Ces derniers ont également rappelé aux différents acteurs présents des mesures de soutien socio-économique déjà mises en place au niveau fédéral, à savoir le chômage temporaire pour cause de cas de force majeure, le chômage temporaire pour raisons économiques et les mesures de soutien aux indépendants. Ces mesures permettront déjà de répondre en partie aux demandes exprimées par les acteurs économiques ces derniers jours. Nous invitons donc les entreprises bruxelloises à y faire appel si cela s’avérait nécessaire.

En ce qui concerne plus spécifiquement la Région de Bruxelles-Capitale :

  • Le 1819 centralise et diffuse toutes les informations officielles susceptibles d’aider les entreprises et entrepreneurs bruxellois à propos des conséquences du Covid-19. Ces informations sont accessibles sur www.1819.be ou, directement par téléphone, en composant le 1819 ;
  • Un monitoring régulier de l’impact du Covid-19 sur l’économie bruxelloise et en particulier sur les secteurs à risque sera établi par hub.brussels, en étroite collaboration avec les acteurs privés ;
  • La création d’une task force réunissant les membres du Conseil stratégique Économie élargi à visit.brussels. Celle-ci pourra faire appel à l’expertise des différents secteurs économiques pour s’informer des réalités du terrain.
  • La mise en place par visit.brussels sur son site internet d’une page d’information redirigeant vers les différents sites web sources du niveau fédéral, européen et international. L’agence bruxelloise du tourisme reste en contact permanent avec tous ses partenaires et les organisateurs d’événements pour répondre à leurs questions et les accompagner au mieux.

D’autres mesures éventuelles de soutien ont été abordées :

  • La Région fournira un accompagnement ciblé pour trouver des solutions financières, juridiques, administratives aux entreprises en difficulté temporaire;
  • La Région s’engage à une souplesse à l’égard des entreprises impliquées dans des démarches administratives et financières vis-à-vis des autorités publiques ;
  • La Région a confié au Conseil stratégique Économie élargi la mission d’examiner un dispositif de soutien financier en réponse aux problèmes de trésorerie causés par le Covid-19 auprès des entreprises les plus touchées ;
  • La Région s’engage à soutenir les secteurs liés au tourisme et à l’événementiel à travers les mesures les plus adaptées.

« Le secteur économique bruxellois est évidemment touché par la propagation du Coronavirus. Le Gouvernement bruxellois et les Administrations régionales dont la mission consiste à soutenir et à accompagner les entreprises seront présents aux côtés des secteurs en difficulté. Un arsenal de mesures est envisagé afin d’aider les PME et les indépendants à franchir le cap. Tout cela se fera en étroite concertation avec les autres entités du pays. Face à une épidémie, rien de tel que l’union. C’est valable tant sur le plan de la santé que dans le domaine du soutien à l’économie », indique Rudi Vervoort, le Ministre-Président bruxellois.

« Outre la gestion sanitaire et de santé, il est essentiel de pouvoir répondre rapidement aux préoccupations économiques des entreprises et entrepreneurs bruxellois impactés par le Covid-19. C’est pourquoi des mesures régionales ont d’ores et déjà été prises en termes de centralisation de l’information, d’accompagnement et de monitoring pour atténuer les conséquences économiques dans notre Région », explique Barbara Trachte, la Secrétaire d’Etat à la Transition économique.

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Nancy NGOMA Porte-parole (FR)
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Sommet politique entre le Gouvernement bruxellois et les institutions européennes

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Sommet politique entre le Gouvernement bruxellois et les institutions européennes

communiqué de presse

3 mars 2020

Aujourd’hui s’est tenue la 7ème rencontre entre les ministres de la Région bruxelloise et les représentants des institutions européennes basées à Bruxelles. Ce sommet annuel est l’occasion d’aborder la présence de l’international à Bruxelles, son impact sur le territoire et comment l’organiser. Cette année, les différentes politiques menées par le nouveau gouvernement bruxellois et qui ont un lien avec cette présence ont été également présentées.

La 7ème édition du Sommet politique entre le Gouvernement bruxellois (GRBC) et les plus hauts représentants des institutions européennes (UE), organisé une fois par an par le Commissariat à l’Europe et aux Organisations Internationales (CEOI) a eu lieu aujourd’hui à Bruxelles.

Ce Sommet GRBC-UE présidé par le Ministre-Président bruxellois Rudi Vervoort et le Commissaire à l’Europe Alain Hutchinson, a réuni les Ministres régionaux de la Mobilité, Elke Van den Brandt, de l’Environnement Alain Maron, et le Secrétaire d’État des Relations Européennes et Internationales Pascal Smet ainsi que les représentants des six institutions européennes: Parlement européen, Conseil de l’Union européenne, Commission européenne, Comité des Régions, Comité Économique et Social européen, Service européen pour l’action extérieure.

Ces réunions annuelles sont l’occasion de faire le point sur les différents projets que les institutions européennes planifient sur le territoire bruxellois, mais aussi les grands travaux de réaménagement que la RBC s’est engagée à réaliser, notamment dans le quartier européen.

Les décisions prises et les orientations définies lors de ces sommets constituent notamment la base du travail quotidien du CEOI : la mise en place de groupes de travail, les nouvelles collaborations entre institutions UE et administrations régionales et locales, les contacts et les échanges d’information pour essayer de résoudre certains défis liés à l’aménagement de l’espace public. 

«Cette rencontre est un moment d’échange et de véritable collaboration entre la Région Bruxelloise et les institutions européennes qui y siègent, toujours plus convaincues du dialogue fructueux que nous entretenons avec elles et de leur implication dans la vie bruxelloise. Après avoir établi une confiance réciproque tout au long des 5 ans d’activités du Commissariat à l’Europe, nous pouvons maintenant aborder avec succès des dossiers complexes tels que la convivialité dans le quartier européen ou le réaménagement de certains espaces publics autour des institutions. Notre dialogue avec les institutions européennes est d’autant plus important que celles-ci, ne l’oublions pas, représentent un facteur croissant d’attractivité pour notre Région en termes économiques et culturels, et contribuent à sa diversité. » précise Alain Hutchinson, Commissaire à l’Europe.

« Le sommet organisé aujourd’hui était particulièrement important puisqu’il a réuni pour la première fois depuis la nouvelle législature, mon gouvernement avec les hauts représentants des institutions européennes. C’était également l’occasion de rencontrer le Commissaire européen Johannes Hahn nouvellement en charge de la politique immobilière de la Commission européenne, et d’aborder les projets de développement urbain dans le quartier européen. Des échanges constructifs ont également eu lieu sur les politiques que nous entendons mener en matière de sécurité, de mobilité et d’environnement. » déclare Rudi Vervoort, le Ministre-Président bruxellois. 

« Le Quartier européen a un immense potentiel en termes de mobilité et de qualité de vie. Nous voulons y investir, en bonne intelligence avec les institutions européennes; dans des rues et des quartiers apaisés, plus conviviaux en plus fluides. Lors de la réunion, nous avons écouté et entendu les demandes des institutions européennes. Nous leur avons aussi présenté les différents projets qui vont les concerner et améliorer le quotidien et la mobilité de nombreux employés des institutions UE et habitants du Quartier européen, tels que le réaménagement complet de la Place Schuman, et les développements prévus de transports publics et de pistes cyclables. » précise Elke Van den Brandt, la Ministre de la Mobilité.

« A l’heure du Green deal, il est essentiel que la présence des institutions européennes constitue un atout et  un levier pour faire de Bruxelles un laboratoire des bonnes pratiques à développer pour répondre aux objectifs de transition de l’Union européenne. Au vu des défis à relever au cours de ces nouvelles législatures bruxelloise et européenne, l’exemplarité des pouvoirs publics devra servir l’ambition climatique partagée par tous les participants au sommet de ce jour. En ce sens, l’organisation de ces moments d’échange direct autour de dossiers concrets ont permis de poser les jalons d’une collaboration positive et efficace que nous ne cesserons d’alimenter de manière constructive. » ajoute Alain Maron, le Ministre de l’Environnement.

« Les liens entre la Région de Bruxelles-Capitale et les institutions européennes sont renforcés à chaque fois qu’un sommet se tient. Aujourd’hui, les deux parties ont fait une première et agréable connaissance depuis la mise en place du nouveau gouvernement de Bruxelles et de la nouvelle législature européenne. Outre les autres réunions entre la région et les institutions européennes, c’est le moment idéal pour écouter les préoccupations de chacun. Nous accordons une attention particulière aux questions qui sont importantes pour les deux parties, telles que l’espace public et l’urbanisme. Le réaménagement de la place Schuman est un exemple de priorité commune. » confirme Pascal Smet, le Secrétaire d’État aux relations européennes et internationales.

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Situation Coronavirus (Covid19) – Région de Bruxelles-Capitale

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Situation Coronavirus (Covid19) – Région de Bruxelles-Capitale

communiqué de presse

2 mars 2020

Bruxelles, lundi 2 mars 2020

En ce lundi de retour de vacances de Carnaval, il est compréhensible que les citoyens se posent des questions quant à la situation actuelle.

La Belgique est aujourd’hui en phase 2.  Ce qui signifie, à ce stade, la présence de quelques cas de personnes présentant des symptômes à l’échelle du pays. Cette phase n’entraine pas d’obligation de changer le cadre de liberté de mouvements. Mais elle nécessite de rester vigilant en cas d’apparition de symptômes.

Les précautions de prise en charge par les structures médicales visent:

  • Les personnes ayant été en zone à risque et présentant des symptômes;
  • Ou ayant été en contact avec un cas confirmé.

Suite à la Conférence interministérielle Santé organisée hier et au Comité de Concertation convoqué par la Première Ministre ce matin, un Conseil Régional de Sécurité (Cores) extraordinaire a été convoqué ce jour pour faire le point sur la situation. Ce conseil réunit les bourgmestres des 19 communes bruxelloises et les chefs de corps de police à l’initiative du Ministre-Président et de la Haut fonctionnaire. Compte-tenu de l’ordre du jour, le Ministre-Président y a également convié le Ministre de la Santé Cocom et le Secrétaire d’Etat en charge du Siamu.

Etant donné les réalités de la Région bruxelloise et la mobilité des personnes dans les 19 communes et au-delà, ce Cores était nécessaire afin de veiller à une cohérence des mesures qui pourraient être prises en accompagnement du secteur médical et en appui aux autorités fédérales de la santé. L’objectif est également d’assurer une communication concertée entre l’ensemble des autorités compétentes et vers les concitoyens.

Toutes les autorités publiques présentes se veulent attentives à la préservation de la santé des citoyens et plus particulièrement des personnes les plus exposées aux symptômes sévères (les personnes âgées et souffrant de maladies chroniques).

A cette occasion, il a également été convenu de :

  • cartographier les événements et le nombre de personnes concernées par ces événements (via les responsables de la planification d’urgence au niveau local et les zones de police) ;
  • revoir les plans de continuité d’activités (PCA) sur le territoire ;
  • organiser une concertation préalable, en fonction de l’évolution de la situation, avant la prise de mesures au niveau local/régional en étroite collaboration avec les autorités fédérales ;
  • organiser autant de réunions du CORES que la situation le nécessite.

Les services médicaux restent mobilisés, prêts à prendre en charge tout cas suspect, dont le CHU Saint-Pierre à Bruxelles, l’un des deux hôpitaux de référence en Belgique.

La communication par les autorités de santé est actualisée en fonction de l’évolution de la situation. Pour plus d’informations, veuillez consulter le site du SPF Santé Publique www.info-coronavirus.be et prendre contact via le numéro de téléphone gratuit 0800/14 689. Le compte twitter du SPF Santé publique est également une bonne source d’information.

Enfin, le Ministre-Président Rudi Vervoort adresse tous ses vœux de rétablissement aux personnes atteintes du Coronavirus.

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Un accord cadre avec le secteur ICT a été conclu en Région bruxelloise

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Un accord cadre avec le secteur ICT a été conclu en Région bruxelloise

communiqué de presse

18 février 2020

BRUXELLES, Belgique – 18 février 2020 : Ce mardi, les Ministres du Gouvernement bruxellois, de la Commission communautaire française et les représentants du secteur ICT (Information & Communication Technologies) ont officialisé la conclusion de l’Accord-Cadre ICT au travers d’une signature dans les bâtiments du Conseil économique et social de la Région de Bruxelles-Capitale. Cet accord porte à 8 le nombre d’Accords-Cadres conclus entre le Gouvernement et les secteurs actifs à Bruxelles via le Service de Facilitation sectorielle du Conseil.

La concertation au service de l’activité économique bruxelloise

Le Gouvernement bruxellois a fait de la concertation entre les pouvoirs publics et les différents secteurs professionnels actifs à Bruxelles une de ses marques de fabrique. Cette concertation avec les secteurs économiques bruxellois est concrétisée par la conclusion d’Accords-Cadres. Ces derniers ont pour objectif d’organiser et de pérenniser la concertation entre les pouvoirs publics, les entreprises et les travailleurs d’un secteur donné afin de dégager des conditions et des solutions adéquates pour une meilleure formation des travailleurs et des demandeurs d’emploi ainsi que pour la création d’un emploi de qualité à Bruxelles. En outre, ces accords visent à anticiper les évolutions des besoins de notre Région afin de pouvoir soutenir l’activité des entreprises présentes sur notre territoire.

Sous la législature précédente, le Gouvernement bruxellois avait déjà conclu 7 Accords-Cadres avec des secteurs très diversifiés (Transport & Logistique, Construction, Électrotechnique, Industrie métallique et technologique, Horeca et Intérim).

Le Gouvernement est ravi d’annoncer aujourd’hui la conclusion d’un 8ème Accord, avec le secteur des « Information & Communication Technologies » (ICT).

L’ICT, un secteur-clé à Bruxelles

Il s’agit d’un secteur-clé pour l’avenir des Bruxellois et des Bruxelloises. La révolution technologique touche l’ensemble des métiers de la société. C’est la raison pour laquelle les métiers de l’ICT deviennent transversaux et requièrent de plus en plus de compétences qui sortent du cadre strict de la technique.  Il est donc primordial de pouvoir former les Bruxellois et les Bruxelloises aux métiers de demain.

« Au-delà des perspectives d’emploi non-négligeables offertes par ce domaine d’activite du numérique, je souhaite surtout souligner la nécessité d’anticiper les évolutions de ce secteur afin qu’elles se conjuguent avec celles de notre Région » précise le Ministre-Président Rudi Vervoort.

« Bruxelles est le premier bassin d’emploi du pays. Pour permettre à plus de Bruxellois d’accéder à l’emploi, nous devons sans cesse améliorer leurs qualifications. Afin qu’ils occupent les emplois actuels mais aussi ceux de demain. Et on sait que le numérique va amener de nombreux changements sur le marché de l’emploi. Grâce à cet Accord, pouvoirs publics et secteur vont définir la juste stratégie pour augmenter le taux d’emploi en Région bruxelloise. Ensemble, nous allons développer les formations adaptées aux besoins des entreprises et sans cesse évaluer si celles-ci sont toujours pertinentes. Ce sera notamment le rôle du Pôle Formation Emploi entièrement dédié au numérique, DigitalCity », observe Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi et de la Formation professionnelle.

« Je me réjouis que cet accord-cadre pose les jalons de la transition numérique en Région de Bruxelles-Capitale. Notre objectif est que celle-ci se mettre au service de la transition économique pour déployer et donner du sens aux nouvelles technologies. Il s’agit aussi de les inscrire dans un projet de société au service des Bruxellois.es et de la résilience de notre Région. Ensemble, nous devons à présent faire en sorte que cette transition soutienne les entreprises et leur permette de s’inscrire dans l’économie du 21e siècle », explique Barbara Trachte, secrétaire d’Etat à la Transition économique.

Un Pôle Formation Emploi en préparation

En outre, un Pôle Formation Emploi dédié aux métiers du numérique verra bientôt le jour : « DigitalCity ». Ce Pôle permettra de coordonner les différents acteurs publics et privés afin d’améliorer la mise à l’emploi, l’adaptation des formations aux évolutions du marché et la formation professionnelle. Il a pour vocation de s’adresser à tous les publics-cibles : demandeurs d’emploi, travailleurs, élèves, …

 « Je me réjouis de la conclusion de cet accord-cadre ainsi que de la création du Pôle Formation Emploi DigitalCity. L’accord-cadre et le Pôle représentent des instruments indispensables pour améliorer la formation des Bruxellois et pour s’adapter en permanence aux évolutions de la société » conclut Monsieur Jan De Brabanter, Président du Conseil économique et social de la Région de Bruxelles-Capitale.

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Un nouveau classement « étoiles » pour les hôtels bruxellois

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Un nouveau classement « étoiles » pour les hôtels bruxellois

communiqué de presse

6 février 2020

Depuis le 15 janvier 2020, les hôtels bruxellois ont la possibilité de s’inscrire dans un nouveau système de classement par niveaux de confort. Cette mesure fait suite à l’adoption de la nouvelle réglementation proposée par le Ministre-Président Rudi Vervoort.

La sixième Réforme de l’Etat a rendu la Région de Bruxelles-Capitale compétente en matière de tourisme. Le classement par niveau de confort des hébergements touristiques, qui dépendait auparavant des Communautés, ne bénéficiait pas encore de cadre légal régional. C’est désormais chose faite.

Dans le cadre de la mise en place de ce classement confort, priorité est donnée aux établissements de la catégorie « hôtel ». Cette mesure leur permettra de s’aligner à la catégorisation « hotelstars » valable dans les autres Régions et Communautés mais aussi au-delà de nos frontières. Ces nouveaux critères, fruit de négociations au sein d’un consortium de plusieurs pays européens dont la Belgique, ont été élaborés en collaboration avec les destinataires internationaux des services hôteliers.  Une harmonisation nécessaire et profitable pour tous.

« Les étoiles des hôtels bruxellois retrouveront leurs lettres de noblesse. Ceci profitera aussi bien au touriste qui pourra identifier rapidement le niveau de services offerts qu’à l’exploitant hôtelier qui pourra mieux se positionner sur le marché », précise le Ministre-Président Rudi Vervoort.

C’est sur base volontaire que les hôteliers pourront s’inscrire dans cette démarche. Ceci leur permettra de favoriser le développement de leur infrastructure et de leur activité tout en évitant de les étouffer par des obligations d’investissements pour satisfaire à ces critères.

« La classification par étoiles reste un élément important dans le positionnement et la différenciation des hôtels.   C’est aussi une façon de valoriser la qualité et la diversité des services offerts par le secteur. L’outil d’audit en ligne permettra de tester la future classification avec des catégories intermédiaires allant jusqu’à 5 étoiles “supérieur” » ajoute Rodolphe Van Weyenbergh, Secrétaire Général de la Brussels Hotels Association.

L’administration régionale Bruxelles Économie et Emploi sera chargée de réceptionner les demandes, de les analyser, d’effectuer les audits et d’octroyer les étoiles dans le cadre d’une procédure associant l’exploitant désireux de s’inscrire dans le nouveau système de classement. Elle aura également une mission de contrôle pour garantir le maintien de la qualité des établissements classés.

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Le contrat école prévoit une place nouvelle et sûre pour Klavertje 4

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Le contrat école prévoit une place nouvelle et sûre pour Klavertje 4

communiqué de presse

28 janvier 2020

En 2018, la Région bruxelloise octroyait les premiers contrats école. La Ville de Bruxelles se réjouit que son école maternelle et primaire néerlandophone Klavertje 4 ait été incluse dans ce projet pilote. Ensemble, avec les riverains, les parents et les organisations locales, l’école réfléchit aux moyens qui lui permettront de devenir un lieu plus ouvert et qui renforceront son rôle rassembleur dans le Quartier Nord. Dans ce contrat école, l’accent est mis notamment sur l’aménagement d’un parvis vert et sûr en terme sécurité routière, qui relie l’école aux blocs de logements sociaux. 

« L’école se situe à l’avenue de l’Héliport. Chaque jour, c’est un va-et-vient de 350 enfants. Ils sont presque tous originaires du quartier, beaucoup d’élèves vivent dans les tours résidentielles d’en face. Cependant, les parents ne laissent pas leurs enfants traverser ici l’esprit tranquille : trop de barrières, trop de circulation, ce n’est pas un endroit où l’on a envie d’être. Par ce projet, nous comptons bien changer la situation » explique Ans Persoons, Échevine de l’Urbanisme et des Espaces publics, des Affaires et de l’Enseignement néerlandophones.

« Les contrats école constituent un nouvel instrument de la politique régionale dont je suis très fier. Nous assurons une meilleure intégration urbaine par le biais de la rénovation urbaine. Nous investissons dans des écoles situées dans des quartiers vulnérables. Le plus souvent, ces écoles souffrent d’un déficit d’image. Nous voulons précisément inverser cela en investissant dans les infrastructures. Cela peut se faire, par exemple, en renouvelant la cour de récréation ou la piste cyclable jusqu’à rénover la salle de sport. De cette façon, les riverains ont un accès à des espaces verts ou publics, et ceci également en dehors des heures d’école. Cet investissement permet non seulement de revaloriser le quartier, mais aussi de créer plus de cohésion sociale entre un quartier et ses habitants”, déclare Rudi Vervoort, Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale.

Pourquoi Klavertje 4 a-t-elle obtenu un contrat école ?

Klavertje 4 est situé dans le Quartier Nord, une zone avec plusieurs immeubles-tours, une circulation dense et des espaces verts fragmentés. Le quartier compte de nombreuses familles défavorisées qui ont un accès limité aux activités de loisirs après l’école. Un coordinateur « École élargie » était déjà actif à l’école, et par le biais de ce contrat école, nous voulons mieux utiliser l’infrastructure scolaire pour en faire un espace ouvert où les enfants du quartier peuvent aller pour de nombreuses activités après les heures d’école.

Pourquoi aménager un parvis vert ?

L’entrée principale de l’école se situe à l’avenue de l’Héliport. L’espace public est sombre  et est aménagé entièrement en fonction de la circulation automobile. Sous la supervision du Maître architecte bruxellois, la Ville de Bruxelles a organisé un concours avec pour but principal de verduriser cette zone et de l’aménager à l’échelle des piétons et des cyclistes. Le jury a retenu le projet suivant de l’équipe Act, Wauw et Tractebel :

  • La voie publique sera réaménagée de façade en façade sur toute la longueur de l’école (= 2000m²) avec des pavés recyclés à joints ouverts.
  • Des accents en terre rouge cuite et des bancs supplémentaires ajouteront une touche ludique. Le trottoir sera élargi, la chaussée sera rétrécie et tout sera ramené à un seul niveau. Ces interventions ralentiront le trafic.
  • Dans le futur, il sera possible de traverser en toute sécurité à un des trois passages pour piétons.
  • Il y aura un atelier de réparation pour vélos et une partie de la voie sera aménagée en parcours vélo ludique, ce qui permettra aux enfants du quartier d’apprendre en toute tranquillité à rouler en vélo.
  • La liaison avec le plateau surélevé du Foyer Laekenois sera également réaménagée. Un nouvel escalier permettra d’accéder facilement au domicile d’un grand nombre d’élèves et sera un véritable lieu de rencontre pour le quartier.
  • Il s’agit également d’obliger les automobilistes à modérer leur vitesse en plantant de nouveaux arbres jusqu’au niveau de la voie de circulation.

En 2020, le projet sera élaboré plus en détail, la demande de permis sera introduite et l’entrepreneur sera désigné. Les travaux devraient débuter en 2021, leur coût étant estimé à 700.000 euros (dont 470.000 euros proviennent de la Région bruxelloise et 230.000 euros de la Ville). 

« Après les travaux, la cour de récréation de l’école et la voie publique fusionneront. L’école deviendra plus accessible et tout l’environnement invitera à la rencontre. L’ensemble des interventions vise à obliger la circulation automobile à ralentir physiquement et à verduriser la zone. Ce réaménagement constitue également une préparation à la fermeture éventuelle de la rue dans un stade ultérieur – en prévision du plan de mobilité de mon collègue Bart Dhondt », résume Ans Persoons.

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Thi-Tiên Trân Cabinet Ans Persoons

Stratégie GO4Brussels 2030 – Engager Bruxelles sur la voie de la transition économique, sociale et environnementale

go4Brussels 2020 copie

Stratégie GO4Brussels 2030 - Engager Bruxelles sur la voie de la transition économique, sociale et environnementale

communiqué de presse

16 janvier 2020

Bruxelles, 16 janvier 2020 : Emploi, développement économique, environnement et gestion des ressources, pauvreté, mobilité, etc. Les défis à relever ne manquent pas à Bruxelles. La Région est l’une des plus riches d’Europe – du moins selon les statistiques officielles d’Eurostat. Mais cette « richesse » ne bénéficie pas toujours directement aux habitantes et habitants de la Région, aux entreprises ou à la qualité de vie en Région de Bruxelles-Capitale.

Le Gouvernement bruxellois lance officiellement aujourd’hui sa Stratégie « Go4Brussels 2030 », prolongation officielle de la dynamique lancée en étroite collaboration avec les Collègues communautaires et les interlocuteurs sociaux bruxellois.

« Conformément à notre accord de majorité, mon Gouvernement lance aujourd’hui sa Stratégie 2030. Dans la continuité de travaux menés sous la législature précédente dans le cadre de GO4Brussels, la Région s’attaque aujourd’hui à 17 objectifs majeurs. Transition économique, sociale et climatique, les défis ne manquent pas à Bruxelles et ce Gouvernement entend bien les relever de manière collective » explique Rudi Vervoort, Ministre-Président.

« La Formation qu’elle soit professionnelle, en alternance ou en entreprise doit être le chantier numéro UN de cette législature. C’est le levier le plus important à actionner pour à la fois permettre à plus de Bruxelloises et de Bruxellois d’accéder à l’emploi et répondre à la pénurie de main d’œuvre. C’est pourquoi, avec les partenaires sociaux nous allons élaborer une Stratégie Qualification – Emploi. Celle-ci doit permettre d’améliorer le niveau de qualification des chercheurs d’emploi mais aussi de réorienter l’offre de formation pour qu’elle réponde au mieux aux besoins des entreprises », explique Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi et de la Formation Professionnelle.

Pour Barbara Trachte, secrétaire d’État à la Transition économique et à la Recherche scientifique, : « Inscrire cette Stratégie 2030 dans une dynamique de transition économique sociale et environnementale est un choix fort. Ce choix traduit la volonté du Gouvernement et des interlocuteurs sociaux d’être ensemble, au cœur du changement, pour aligner l’économie bruxelloise sur les objectifs climatiques aux horizons 2030 et 2050. Cette transition économique doit être une opportunité pour créer de l’emploi de qualité, porteur de sens et peu délocalisable ».

La Stratégie « Go4Brussels 2030 »

Le Gouvernement l’avait annoncé dès juillet. Il souhaite relancer la dynamique mise en place avec la Stratégie 2025, baptisée GO4Brussels, à l’horizon 2030. Rudi Vervoort et son équipe veulent développer une stratégie de transition de l’économie bruxelloise et augmenter la qualité de vie des Bruxelloises et des Bruxellois. Ceci passe nécessairement par des actions en matière d’emploi et de formation. Même si le chômage bruxellois a baissé de plus de 20% ces 5 dernières années, le chantier reste vaste pour le Gouvernement.

Pour cela, la Région veut compter sur la collaboration de la Communauté Flamande et de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Bruxelles s’inscrit résolument dans une logique de fédéralisme de coopération. Rudi Vervoort a déjà pris contact avec ses homologues Jan Jambon et Pierre-Yves Jeholet pour travailler de concert sur les chantiers communs en matière d’emploi et formation ainsi que d’enseignement et d’accueil de la petite enfance. Les premiers échos sont positifs.

La concertation sociale comme socle de la Stratégie 2030

Le Gouvernement bruxellois, les Collègues communautaires et les interlocuteurs sociaux bruxellois (patrons et syndicats) s’engagent donc à travailler de concert autour d’un dénominateur commun et un principe de base : la concertation sociale. La méthode des « priorités partagées », ces politiques négociées entre le Gouvernement et les interlocuteurs sociaux, avait déjà fait ses preuves lors de la législature précédente (diminution du taux de chômage chez les jeunes, mesures en faveur des PME et TPE, accords-cadres, etc.).

« Les interlocuteurs sociaux soulignent l’évolution positive du dialogue économique et social au sein de la Région de Bruxelles-Capitale. À travers les priorités partagées, les interlocuteurs sociaux prennent part à nombre d’objectifs et de chantiers promus par le Gouvernement dans la Stratégie 2030. » explique Jan De Brabanter, Président du Conseil économique et social de la Région de Bruxelles-Capitale.

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Lidia GERVASI Porte-parole (FR)
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La lutte contre le décrochage scolaire, une priorité pour le Gouvernement bruxellois

décrochage scolaire

La lutte contre le décrochage scolaire, une priorité pour le Gouvernement bruxellois

communiqué de presse

10 décembre 2019

Le décrochage scolaire touche de nombreux jeunes et leurs familles. Près de 15% des jeunes bruxellois quittent l’école sans le diplôme de l’enseignement secondaire. Par ailleurs, 28% des élèves bruxellois ont au moins deux ans de retard scolaire.

Face à ces enjeux, la Région bruxelloise a, de longue date, dégagé des moyens importants pour soutenir les écoles, les communes et le secteur associatif, afin de prévenir le décrochage scolaire, d’intervenir lorsqu’un élève décroche ou de mettre tout en œuvre pour remobiliser le jeune dont le parcours scolaire est interrompu.

Sur proposition du Ministre-Président, le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale a octroyé une subvention aux 19 communes bruxelloises pour leurs actions de lutte contre le décrochage scolaire au sein des Plans locaux de prévention et de proximité (PLPP) en 2020 pour un montant global de 5.400.826,56 €.

Ces moyens viennent s’ajouter aux 2.450.000 € accordés annuellement par la Région pour le Dispositif d’accrochage scolaire (DAS) et le Dispositif de soutien aux activités d’accompagnement à la scolarité et à la citoyenneté (DASC).

En 2020, la Région bruxelloise consacre donc plus de 7.850.000€ aux actionsde prévention du décrochage scolaire au sein des écoles, dans les associations (ateliers d’aide aux devoirs, soutien scolaire, théâtre, musique, sensibilisation à la réduction de la violence, …). Au total, ce sont près de 580 projets et 100 agents de prévention sur le terrain qui agissent tous les jours.

Pour les années futures, le Service École élaborera, en concertation avec les services scolaires communaux de prévention et les acteurs bruxellois de lutte contre le décrochage scolaire, de nouvelles priorités en matière d’accrochage scolaire, afin de préciser et de renforcer le rôle des différents acteurs locaux de référence en la matière.

Pour toute information complémentaire : http://accrochagescolaire.brussels/

Ce site régional a pour ambition de devenir un véritable centre d’expertise en matière d’accrochage scolaire, avec les définitions, les indicateurs du décrochage scolaire, mais aussi une base de données de législations, des études, un annuaire géolocalisé des acteurs du décrochage et des projets soutenus par la Région.

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http://accrochagescolaire.brussels/
Lidia GERVASI Porte-parole (FR)
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