La Région lance son premier Plan bruxellois de lutte contre les violences faites aux femmes

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La Région lance son premier Plan bruxellois de lutte contre les violences faites aux femmes

communiqué de presse

16 juillet 2020

La Région bruxelloise adopte son premier Plan régional de lutte contre les violences faites aux femmes. Cinquante-six actions concrètes destinées à améliorer l’accueil, l’information, l’accompagnement et la protection des victimes mais aussi la formation et la sensibilisation des acteurs de la prévention, de la santé, de la sécurité, de l’urbanisme ou de la mobilité. Un plan concerté, évolutif et transparent qui active, de manière inédite, tous les leviers régionaux pour répondre de manière coordonnée et transversale à cette problématique.

Les violences faites aux femmes, une réalité bruxelloise

La Région bruxelloise n’est pas épargnée par le phénomène des violences faites aux femmes : une étude réalisée par equal.brussels en 2016-2017 a en effet démontré que plus de la moitié des femmes bruxelloises subissent au moins une forme de violence de la part de leur partenaire au cours de leur vie. Ce taux atteint 86 % pour le harcèlement sexuel et 17 % pour le harcèlement obsessionnel (stalking). L’impact de ces violences sur le bien-être des femmes qui en sont victimes est tout aussi important : 30 % d’entre elles en supportent encore les conséquences aujourd’hui, même si les faits se sont souvent produits des années auparavant.

Face à ce constat, le gouvernement bruxellois a pris ses responsabilités. Dans sa déclaration de politique régionale de juillet 2019, il s’était engagé à mettre en œuvre « Un Plan global de lutte contre la violence faite aux femmes […] de façon coordonnée entre les différents départements et en concertation avec les autres entités fédérées. » C’est aujourd’hui chose faite, moins d’un an après l’entrée en fonction de la secrétaire d’Etat à l’Egalité des chances, Nawal Ben Hamou.

Un plan largement concerté

Ce premier Plan 2020-2024 se décline en  56 mesures concrètes, largement inspirées des recommandations des acteurs du secteur associatif. Ceux-ci  ont été consultés par la secrétaire d’Etat à l’Egalité des chances, Nawal Ben Hamou, de septembre à décembre 2019 :  « consulter les associations actives sur le terrain était pour moi un prérequis indispensable. Ce sont les premiers experts de la lutte contre les violences faites aux femmes. Le secteur associatif a donc, non seulement contribué au contenu de ce Plan, mais sera également étroitement impliqué dans le cadre de sa mise en œuvre et de son évaluation. »

Ce premier Plan a aussi a été élaboré en étroite collaboration avec les ministres et secrétaires d’État bruxellois. Concrètement, cela se traduit par la prise de mesures s’appliquant à toutes les compétences concernées de la Région bruxelloise : la prévention et la sécurité, le logement, l’emploi et la fonction publique, la mobilité et les travaux publics, la formation, la statistique, l’urbanisme, l’aménagement du territoire et, bien sûr, l’égalité des chances. « J’ai pu compter sur la coopération pleine et entière de mes collègues de gouvernement qui ont chacun, dans leur domaine de compétence, proposé des actions très concrètes. La lutte contre les violences à l’égard des femmes a suscité la mobilisation de l’ensemble du gouvernement bruxellois. Cette approche coordonnée nous permet donc d’appréhender la problématique, pour la première fois à Bruxelles, sous toutes ses formes » précise encore Nawal Ben Hamou.

Un plan évolutif et transparent

Par souci de transparence, chaque mesure du Plan est planifiée, budgétée et prévoit des indicateurs de suivi.

Le Plan dans son ensemble fera également l’objet d’une évaluation à mi-parcours, associant le Conseil bruxellois à l’Egalité entre les femmes et les hommes et chaque ministre exposera son bilan intermédiaire à la Commission Egalité des chances et droits des femmes du Parlement bruxellois. « C’est pour moi un gage essentiel d’efficacité » souligne la secrétaire d’Etat Nawal Ben Hamou, « l’objectif est aussi que ce Plan soit évolutif : cette évaluation à mi-parcours permettra d’affiner certaines mesures ou d’en adopter de nouvelles, si le besoin s’en fait sentir. »

« En quantifiant et en objectivant la violence intrafamiliale, nous sortons cette violence de la sphère privée et en faisons une affaire publique, une affaire de toutes et tous.  L’Observatoire de Bruxelles Prévention et Sécurité a publié une étude importante qui a aussi été évoquée aujourd’hui. Il s’agit d’un outil très précieux pour définir notre future politique. Aujourd’hui, nous nous sommes engagés à travailler ensemble à tous les niveaux pour mobiliser les ressources en faveur d’une société plus juste et plus équitable. » précise le Ministre-Président Rudi Vervoort.

« Redessiner la ville et la rendre accessible à tous les usagers et utilisatrices est un défi important. Nous nous concentrons à la fois sur l’espace public en général et sur les transports publics. Nous voulons accroître à la fois la sécurité et le sentiment de sécurité. Par le biais d’une enquête approfondie sur le problème du harcèlement sexuel dans les transports publics. En faisant du harcèlement sexuel une catégorie distincte d’incident de sécurité, afin que les victimes soient entendues, que les faits soient rapportés plus clairement et qu’il y ait un suivi adéquat. Et en augmentant également le sentiment de sécurité, avec un meilleur éclairage de l’espace public, avec des détecteurs de mouvement et en privilégiant des espaces de métros ouverts plutôt que fermés. »précise Elke Van den Brandt, de la Mobilité, des Travaux publics et de la Sécurité routière.

Pour Sven Gatz , Ministre en charge des Finances, du Budget et de la Fonction publique : « La Fonction publique régionale bruxelloise contribue activement à la prévention des violences faites aux femmes. Talent.brussels propose notamment des mesures concrètes qui font du thème de la prévention des violences faites aux femmes un point important d’attention dans les formations que Talent organise pour les agents dans les administrations et organismes d’intérêt public régionaux. »

« Il est difficile de concilier vie privée et vie professionnelle. Inévitablement, la sphère professionnelle impacte celle du privée, et inversement. Cette réalité vaut aussi malheureusement pour les violences conjugales. C’est pourquoi, je souhaite lutter, en amont, contre les discriminations à l’emploi dont les femmes sont les premières victimes. J’ai développé et renforcé Actiris Inclusive. Ce service accompagne les employeurs bruxellois dans l’élaboration des plans d’actions tendant à intégrer et améliorer structurellement la diversité en entreprise. Ces plans participent à créer une culture durable de la parité. Nous soutenons financièrement la mise en œuvre de ces actions prévues, à hauteur de 50% pour un montant maximum de 10.000€. Développer la diversité en entreprise et systématiser une prise en compte des besoins des femmes, c’est le choix intelligent de ceux qui veulent valoriser tous les talents à la hauteur de leur potentiel », affirme Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi.

« C’est en étant attentif à la réalité des femmes dans l’espace public dès l’ébauche des projets de réaménagement que nous pourrons améliorer la situation. Nous nous sommes ainsi engagés à mieux prendre en compte les aspects de prévention, de harcèlement et des violences dans l’ensemble des procédures menant à la demande et à la délivrance d’un permis d’urbanisme » conclut le Secrétaire d’Etat en charge de l’Urbanisme Pascal Smet.

La Région bruxelloise soutient Europalia Trains

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La Région bruxelloise soutient Europalia Trains

communiqué de presse

10 juillet 2020

Sur proposition du ministre-président Rudi Vervoort et du ministre Sven Gatz, tous deux en charge de la promotion de la Région de Bruxelles-Capitale, le Gouvernement bruxellois a décidé d’octroyer un subside à Europalia pour l’organisation d’une biennale sur les trains. Il s’agit de la première fois qu’Europalia met un thème à l’honneur et non un pays.  Pour Bruxelles il s’agit d’une occasion unique de mettre à l’honneur son passé ferroviaire européen.

Europalia a opté de mettre les trains à l’honneur durant sa biennale 2021-2022, suite au 100ème anniversaire de l’International Union of Railways (UIC), dont l’ensemble des états membres de l’Union européenne sont membres.

La Région bruxelloise a décidé de soutenir cet événement par le biais d’un subside de 350.000 euros.

« Au cours du siècle dernier, les trains ont eu une influence majeure sur l’ouverture des frontières européennes pour les Européens, sur notre façon de voyager, de communiquer et de vivre en Europe », déclare le ministre Sven Gatz. « Aujourd’hui encore, ils sont source d’inspiration pour les artistes, les aventuriers et les doux rêveurs. La capitale européenne a joué ici un rôle central en tant que carrefour des voies ferroviaires. Avec l’exceptionnel musée du train, Train World, situé à Schaerbeek, la région détient sur son territoire un musée thématique unique qui occupera une place centrale dans cette édition d’Europalia. Cet événement s’intègre donc parfaitement dans la promotion de l’image nationale et internationale de la Région de Bruxelles-Capitale ».

Ministre-Président bruxellois Rudi Vervoort: « Après 2019, consacrée à la Roumanie, la biennale culturelle Europalia organise en 2021 une biennale entièrement consacrée aux chemins de fer dans l’art. Je me réjouis de ce choix particulier qui marquera le 175e anniversaire de la liaison Paris-Bruxelles, le 25e anniversaire du service Thalys et le 100e anniversaire de l’Union internationale des Chemins de fer (UIC). Avec ce thème, le public pourra découvrir plusieurs  événements et expositions dans notre Région-Capitale bien sûr mais aussi en Belgique et dans ses pays voisins. Une édition importante pour l’image nationale et internationale de Bruxelles. »

Koen Clement, Directeur Europalia : « La Région bruxelloise  a joué un rôle primordial dans le développement du réseau ferroviaire en Belgique. C’est dès lors avec un réel plaisir que nous anticipons cette collaboration avec la Région de Bruxelles-Capitale qui verra une multitude d’événements artistiques de très haute qualité dans le cadre de Europalia Festival Trains & Tracks sur son territoire. »

Jan Grauls, Commissaire-général Europalia Trains & Tracks: « En 2021, Bruxelles célébrera le train, un ami familier et très bienvenu. »

Depuis les premières années de son existence,  la Belgique a toujours été dans le berceau du trafic ferroviaire. La première ligne européenne de chemin de fer a été inaugurée le 5 mai 1835 entre Bruxelles et Malines.  Le train fut tiré par trois locomotives à vapeur de fabrication anglaise, suivi par des wagons accueillant 900 invités à bord. Il s’agissait du premier train sur le continent européen.

En 2021, cela fera également 175 ans que la première ligne ferroviaire entre deux capitales, Bruxelles et Paris a été inaugurée sur le continent européen. Et en 2021, nous célèbrerons le dixième anniversaire du livre blanc de la Commission européen pour un espace européen unique des transports.

Aujourd’hui, des millions de personnes à travers l’Europe utilisent quotidiennement le train pour se rendre au travail ou pour voyager dans d’autres pays. Bien avant que la libre circulation des personnes et des biens en Europe dispose d’un cadre politique grâce à l’Union européenne, le train était déjà un moyen par excellence pour apporter cet idéal dans la pratique. Aujourd’hui, la mobilité ethnique occupe une place centrale dans le débat public. Et dans la discussion concernant le  meilleur mode de déplacement du futur, le train compte encore d’excellents atouts.

Le Gouvernement bruxellois adopte le PAD « Usquare » – anciennes casernes d’Ixelles en deuxième lecture

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Le Gouvernement bruxellois adopte le PAD « Usquare » – anciennes casernes d’Ixelles en deuxième lecture

communiqué de presse

9 juillet 2020

A l’initiative du Ministre-Président Rudi Vervoort, le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale a adopté, en deuxième lecture, le Plan d’Aménagement directeur « Usquare » (le site des anciennes casernes d’Ixelles). À l’issue de l’enquête publique organisée en 2018, plusieurs avis ont été recueillis. Les institutions et les communes impliquées ont eu l’occasion de transmettre leurs propositions concernant l’utilisation du site. Des ajustements ont été apportés et le plan est à présent soumis à l’avis de la section de législation du Conseil d’État.

Suite au déménagement programmé de la police fédérale, les Casernes d’Ixelles se sont progressivement libérées. Le site, d’une surface d’environ 44.000 m², a été acquis par la Région de Bruxelles-Capitale en 2018. Proche des campus universitaires de l’Université libre de Bruxelles (ULB) et de la Vrije Universiteit Brussel (VUB), au carrefour de lignes importantes de transports en commun, Usquare possède un fort potentiel de reconversion permettant notamment l’aménagement d’un futur quartier ouvert, mixte, universitaire et international.

Par ailleurs, le site prévoira environ 600 kots étudiants à des loyers socialement abordables ainsi que 20.000 m² de logements familiaux à 100% publics. Pas moins de 70% des logements seront des logements sociaux, alors que 30% seront des logements moyens. Ainsi, la Région poursuit son ambition de créer des logements sociaux sur les terrains dont elle est propriétaire.

« Le projet des casernes bénéficiera à l’ensemble de la Région de Bruxelles-Capitale. Une des ambitions de Usquare est de devenir un hub international destiné à accueillir tant des étudiants que des chercheurs internationaux. Ce projet permettra de créer un réseau international de contacts universitaires et professionnels, visant à mettre en avant la vocation de Bruxelles comme ville étudiante. De plus, on y créera de nombreux logements pour les étudiants et les familles, » précise le Ministre-Président Rudi Vervoort.

Durant la phase préparatoire, le site est utilisé pour le développement de projets à caractère temporaire. C’est un lieu où des jeunes et des organisations partagent des initiatives et où il est possible d’expérimenter. En plus, le Kinograph, premier pop-up cinéma de Bruxelles, s’est installé dans les anciennes casernes d’Ixelles. L’occupation temporaire de la caserne doit à la fois animer le site Usquare.brussels et l’ouvrir sur l’extérieur.

Jusqu’à 1.500 € pour chaque intermittent du secteur de la culture en Région bruxelloise

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Jusqu’à 1.500 € pour chaque intermittent du secteur de la culture en Région bruxelloise

communiqué de presse

9 juillet 2020

Le secteur culturel et ses travailleurs ont subi et subissent encore les effets de la crise. Afin de soutenir les travailleurs intermittents du secteur, le gouvernement bruxellois a dégagé une enveloppe de 5 millions d’euros pour permettre l’octroi d’une prime exceptionnelle à chaque intermittent du secteur de la culture.

Alors que le fédéral devrait voter aujourd’hui une proposition de loi pour soutenir les travailleurs du secteur culturel, la Région bruxelloise avance plus rapidement sur ce dossier. Le gouvernement bruxellois vient d’adopter en première lecture un arrêté prévoyant l’octroi d’une aide exceptionnelle unique et individuelle pour les travailleurs intermittents de la culture.

Les Ministres bruxellois avaient déjà acté la décision d’octroyer cette aide aux professionnels du secteur de la culture en mai dernier. Il ne restait plus qu’à en concrétiser ses modalités d’octroi en concertation avec les interlocuteurs sociaux.

Car, en raison du confinement, de nombreux travailleurs intermittents du secteur de la culture risquent de sombrer dans la pauvreté. En effet, les activités culturelles et récréatives ayant été interdites, ces travailleurs n’ont pu exercer aucune prestation.

«  La prime s’annonce comme une bouffée d’air pour des milliers de travailleurs du secteur qui n’ont pu bénéficier d’aucune aide ces derniers mois. Car le secteur culturel est un vecteur d’emplois important en Région bruxelloise, on y compte pas moins de 45.000 emplois directs et indirects. Ces milliers d’intermittents ne doivent pas être les oubliés de la crise. Si le fédéral trainasse, Bruxelles avance et débloque un montant important, 5 millions d’euros », explique Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi

En pratique, chaque intermittent bruxellois du secteur de la culture pourra bénéficier d’une aide exceptionnelle de maximum :

–             1.500 € pour le travailleur qui a perçu entre le 13 mars 2020 et le 31 mai 2020 des revenus s’élevant à moins de 775 euros ;

–             1.000 euros pour le travailleur qui a perçu durant cette même période des revenus s’élevant à moins de 1.550 euros ;

–             500 euros pour le travailleur qui aurait perçu durant cette même période des revenus s’élevant à moins de 3.100 euros ;

La demande devra se faire en ligne sur le site d’actiris, www.actiris.brussels, à la fin du mois juillet et jusqu’au 16 août.

« Bruxelles est une région dynamique et foisonnante en terme culturel et créatif. Le secteur de la Culture est un vecteur d’emploi qui nourrit aussi notre économie. Sans oublier ce qu’il représente en terme d’attractivité nationale et internationale. Pourtant, artistes, techniciens, auteurs, plasticiens ont soufferts durement de cette crise. A l’heure où le Fédéral traine à trouver une réponse pour les travailleurs intermittents de la Culture, la Région de Bruxelles-Capitale, n’hésite pas. Le gouvernement prend ses responsabilités avec l’octroi de cette aide exceptionnelle », déclare Rudi Vervoort, le Ministre-Président bruxellois.

« Avec cette prime unique, nous répondons au  besoin de nombreux acteurs culturels bruxellois qui jusqu’à présent ont été oublié des mesures de soutien pour alléger les conséquences de la crise sanitaire liée au coronavirus. Il s’agit des artistes freelances et individuels occasionnels, des musiciens, des chanteurs mais également des remplaçants dans le secteur culturel qui ne sont pas liés à une organisation ou institution et qui ont subi au cours des derniers mois d’importantes pertes de revenus, confirmés comme tels par les comités paritaires des acteurs culturels. Ils représentent une partie essentielle de notre délicieuse mayonnaise culturelle bruxelloise », détaille Sven Gatz, Ministre bruxellois du Budget. 

« Après une crise profonde, le secteur de la culture peut faire appel à une mesure qui est là pour tout le monde, aussi bien les travailleurs temporaires que les salariés et les indépendants. À cause de la bureaucratie ou des statuts, tout le monde n’a pas pu utiliser les primes précédentes. C’est pourquoi nous voulons maintenant aider un large public, en mettant l’accent sur la créativité, quels que soient le statut ou la langue. Cette prime aux organisations ne constitue qu’une partie de l’ensemble des mesures de soutien que nous offrons, la priorité étant accordée aux organisations et aux travailleurs culturels qui se trouvent dans les situations les plus précaires. Ils peuvent également compter sur notre soutien à long terme. Nous voulons faire en sorte que le secteur de la culture puisse se remettre au travail et s’épanouir comme jamais auparavant », confirme Pascal Smet, secrétaire d’État aux relations européennes et internationales et Membre du Collège de la VGC chargé de la Culture.

Le Gouvernement bruxellois présente son plan de relance et de redéploiement pour faire face à la crise Covid-19

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Le Gouvernement bruxellois présente son plan de relance et de redéploiement pour faire face à la crise Covid-19

communiqué de presse

7 juillet 2020

Le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale a présenté aujourd’hui son plan de relance et de redéploiement pour faire face à la pandémie du Covid-19 qui a profondément bouleversé la société et la vie des Bruxellois-es, le système socio-sanitaire et l’économie.

Coordonné par le cabinet du Ministre-Président Rudi Vervoort, un comité de pilotage réunissant l’ensemble des cabinets ministériels y travaille depuis plusieurs semaines. Ce plan devrait permettre la mise en œuvre d’un redémarrage progressif et sûr de toutes les activités à, court, moyen et long terme. Il est basé sur un diagnostic socio-économique, territorial et écologique complet de la situation en Région bruxelloise pendant et après la crise du Covid-19 et il a pour but de  répondre aux questions suivantes :

  • Comment la Région de Bruxelles-Capitale peut-elle poursuivre ses engagements en termes de transition économique, sociale et écologique ?
  • Comment et selon quel modèle peut-on garantir le fonctionnement optimal du système social et de santé ?
  • Comment reconfigurer l’aménagement du territoire de la région urbaine en tenant compte des différentes fonctions de la ville telles que la mobilité, le logement, les équipements, les activités économiques, les espaces verts et les loisirs ?

Afin de répondre aux défis mentionnés ci-dessus, le Gouvernement bruxellois a pris des mesures en quatre phases dont la première est déjà en cours. Près de 500 millions d’euros ont en effet été alloués à des mesures d’aide urgentes en soutien direct aux personnes et entreprises durement touchées par la crise.

La deuxième phase vient d’être approuvée par le Gouvernement et concerne des mesures à court terme ayant un impact direct sur les personnes et les entreprises qui ont besoin d’un soutien des pouvoirs publics, ainsi que des mesures urgentes pour améliorer le cadre de vie des Bruxellois-es pendant l’été.

Enfin, les deux dernières phases, encore à l’étude, comprendront des mesures pertinentes soutenant le pouvoir d’achat et l’activité des secteurs publics et privés en visant la préservation de l’emploi des Bruxellois-es mais aussi des mesures de redéploiement visant à repenser les modèles de développement urbain, de production, de consommation et de solidarité pour les rendre plus résilients. Ces mesures de relance et de redéploiement seront encore affinées suite à la concertation avec – entre autres – les partenaires sociaux. Elles feront partie, le cas échéant avec d’autres mesures, du plan qui sera présenté début octobre en même temps que l’ajustement budgétaire.

A travers ce plan, le Gouvernement bruxellois entend conforter l’ambition forte d’une stratégie de résilience urbaine et de transition économique qu’il porte déjà dans sa Déclaration de Politique Générale 2019-2024.  Par ailleurs, afin d’assurer la cohérence de l’action gouvernementale, le plan a été intégré dans les outils planologiques stratégiques existants, en particulier la Stratégie GO4Brussels 2030, le Plan Régional de Développement Durable (PRDD), le plan Good Move et le plan Air-Climat-Énergie. 

Enfin, l’Union européenne ayant également pris une série de mesures en réponse à la pandémie de Covid-19, un plan de relance et une nouvelle proposition de cadre financier de l’UE sont attendus. Le Gouvernement bruxellois veillera à ce que son plan s’inscrive dans les initiatives européennes (dont Next Generation EU, le Green Deal…) visant à soutenir les Etats membres. Il veillera également à une complémentarité maximale entre les niveaux fédéral, régional et local.

Avec ce plan, nous préparons une première réponse aux nombreux défis qui attendent Bruxelles et ses habitants. L’impératif majeur est évidemment social, ce sont les ménages aux plus bas revenus qui sont les principales victimes de la crise. Mais nous allons plus loin en soutenant les secteurs économiques les plus touchés comme le tourisme. Les mesures devront aussi préparer la Région à d’éventuelles nouvelles crises et nous permettre de nous adapter aux changements de comportements et donc renforcer notre résilience. Le travail n’est pas terminé. Nous restons attentifs à l’évolution sanitaire, sociale et économique et nous entamons également aujourd’hui une phase de concertation pour nourrir nos réflexions.” déclare Rudi Vervoort, le Ministre-Président bruxellois.

« Cette crise nous a fait ressentir, une fois de plus, l’importance d’un espace public de qualité. Nous avons donné plus de place aux Bruxellois et ils ont pu expérimenter à quel point Bruxelles peut être encore davantage une ville à taille humaine. Les gens ont découvert ou redécouvert le vélo, et on pu ressentir comme il peut être sûr et agréable de se déplacer en ville. Cet été, nous voulons leur permettre de profiter encore un peu plus de l’espace public avec les projets « Bruxelles en Vacances ». Le plan de relance veut rendre pérenne cette philosophie de la circulation active et intègre des mesures qui stimulent la marche et le vélo : de meilleurs infrastructures piétonnes et cyclistes, un soutien d’initiatives urbaines pour et par les Bruxellois et un investissement dans le stationnement et le leasing vélo. » ajoute la Ministre de la mobilité, des travaux publics et de la sécurité routière Elke Van Den Brandt.

Pour Alain Maron, Ministre de la Transition climatique, de l’Environnement, de l’Energie: « La crise du coronavirus a démontré à quel point il était urgent de mieux préparer la ville afin qu’elle puisse protéger l’ensemble de sa population. Protéger, mais également permettre à chacune et chacun d’y trouver sa place. En plaçant la transition écologique au cœur de son plan de relance et de redéploiement, le Gouvernement opte résolument pour une région dont le développement répond aux enjeux climatiques, de santé et de qualité de vie, quel que soit le quartier où chacun habite.  Et en faisant de la solidarité, notamment envers les personnes âgées et les personnes les plus précarisées, la première condition de la relance, il réaffirme que sans transition solidaire, il n’y a pas de transition tout court ».

« Je suis ravi que nous soyons parvenus à gérer les moyens de manière intelligente via un plan de relance équilibré. Sur le plan économique, nous avons pris les mesures adéquates, par exemple en soutenant de manière efficace le secteur hôtelier et touristique en souffrance et relancer ainsi ce moteur pour l’ensemble de la région. Les personnes les plus précarisées peuvent également compter sur un coup de pouce. Une allocation supplémentaire sera octroyée dans les allocations familiales pour les plus faibles revenus » selon Sven Gatz, Ministre du Budget et des Finances.

« La crise économique qui s’annonce devrait mettre un terme à des années de baisse successive du chômage bruxellois. En fonction des scénarii, jusqu’à 30.000 nouveaux chercheurs d’emploi pourraient s’inscrire chez Actiris. L’enjeu qui s’annonce est de taille et il faudra le plus rapidement possible remettre ces personnes à l’emploi. Comment ? En augmentant la qualité de l’accompagnement dispensé par Actiris. En leur dédiant des mesures d’aide à l’emploi spécifiques. Mais aussi en renforçant l’offre de formation, principalement dans les secteurs porteurs d’emplois durables et de qualité. Car ces nouveaux chercheurs d’emploi sont, par définition, proches de l’emploi. Suivre une formation sera la possibilité d’ajouter une corde supplémentaire à leur arc pour retrouver le chemin du travail. Plus que jamais, l’enjeu sera d’augmenter le taux d’emploi des Bruxellois.» déclare Bernard Clerfayt, Ministre de l’Emploi, de la Formation professionnelle et de la Transition numérique.

Pour la Secrétaire d’État au Logement et à l’Égalité des chances Nawal Ben Hamou : «Depuis le début de la crise, ma priorité a été de protéger les Bruxellois les plus vulnérables. Aujourd’hui, ce sont encore les premiers à subir le plus durement, c’est certain, les effets négatifs de la pandémie du Covid-19. Les politiques de relance et de redéploiement qui seront menées en matière de Logement, Egalité des chances ou de Cohésion sociale se concentrent donc en priorité sur ces personnes les plus durement touchées par la crise : les familles en attente d’un logement social, les familles monoparentales et les jeunes en difficulté scolaire.»

« Ce plan de relance vient consolider et renforcer l’ensemble des mesures économiques et sociales d’urgence que le Gouvernement a prises au cours de ces derniers mois pour soutenir l’économie bruxelloise. C’est notamment le sens de la mesure qui vise à créer des liquidités pour les entreprises locataires en agissant sur les loyers commerciaux. Mais, surtout, ce plan ancre la Région dans la transition économique en pariant sur des mesures environnementales et solidaires. Relocalisation de la production, mobilisation de l’épargne citoyenne, rénovation du bâti, développement d’espaces verts… c’est le pari d’une économie au service de l’humain et de la qualité de vie », a commenté Barbara Trachte, Secrétaire d’Etat à la Transition économique.

Pour Pascal Smet, Secrétaire d’État en charge de l’Urbanisme et du Patrimoine, du Commerce extérieur: « Relancer l’économie, c’est aussi améliorer les procédures urbanistiques. Notre priorité est d’accélérer la digitalisation pour les demandes de permis d’urbanisme. Une première version du portail sera mise en ligne, avec comme objectif de digitaliser les demandes traitées par Urban.brussels. Une plateforme digitale pour les renseignements urbanistique sera créée afin d’en accélérer la délivrance par les communes. Végétaliser l’espace public, créer des espaces de respiration, c’est une priorité pour ce Gouvernement. En se dotant des moyens pour faire une offre de rachat du site Wiels et en acquérant un espace vert Quai des Matériaux, nous le démontrons, par des actes concrets. La relance passera aussi par la capacité de nos entreprises à exporter. Nous allons vendre Bruxelles, et aider les Bruxellois à vendre. Car la consommation intérieure ne suffira pas pour relancer l’économie bruxelloise. Nous allons donc renforcer les accompagnements individuels, tant des entreprises bruxelloises que des investisseurs étrangers par hub.brussels. Un focus particulier sera mis en place envers les “néo exportateurs”. Mais nous devons aussi continuer à attirer des investisseurs étrangers.  Nous leur fournirons un accompagnement sur mesure, de la préconception à l’installation de leur projet à Bruxelles.

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Le Gouvernement francophone bruxellois crée un fonds d’aide d’urgence pour le secteur culturel de la COCOF

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Le Gouvernement francophone bruxellois crée un fonds d’aide d’urgence pour le secteur culturel de la COCOF

communiqué de presse

3 juillet 2020

La crise sanitaire, engendrée par la propagation du COVID-19, a touché de plein fouet tous les secteurs d’activité de la Région de Bruxelles-Capitale dont celui de la Culture qui a payé un lourd tribu économique et social. Annulations ou reports d’événements, activités à l’arrêt, etc.  Les mois de confinement ont été long pour les structures et les personnes qui travaillent dans ce secteur. Les perspectives de déconfinement sont quant à elles encore complexes au vu des mesures de sécurité toujours en vigueur et de la crainte des publics de revenir dans les lieux culturels. 

Le gouvernement bruxellois francophone a pris diverses mesures permettant de soutenir ce secteur d’activité indispensable au bassin d’emploi, à l’attractivité sociale, économique et touristique de la Région.

Parmi celles-ci, un fonds spécial d’1,2 millions d’euros pour les opérateurs culturels dépendant de la Commission communautaire française (COCOF) à été créé. Ce fonds permettra de leur octroyer un subside exceptionnel sous conditions. Ce subside sera de maximum 4000 € et permettra de prendre en charge jusqu’à 2000 € de frais divers habituellement pris en charge par des recettes non perçues à cause de la crise. Ce subside pourra aussi couvrir jusqu’à 2000 € de frais relatifs à la reprise des activités ou au maintien d’activités pendant la période de confinement. C’est un soutien qui permettra d’intervenir dans les frais liés à la protection sanitaire des travailleurs et participants.

« Ce subside exceptionnel pourra aussi et surtout couvrir des prestations artistiques. Beaucoup d’artistes s’étant retrouvé sans travail et ayant des perspectives d’emploi faibles pour les mois à venir, c’est l’occasion de soutenir le secteur culturel associatif afin de payer des prestations artistiques qui ont dû être annulées à cause du confinement ou d’engager des artistes pour des prestations dans le cadre du déconfinement », précise Rudi Vervoort, Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale et en charge de la Culture à la COCOF. 

Les opérateurs auront deux semaines pour rentrer leurs demandes auprès de la COCOF, services des affaires culturelles et socioculturelles, via un formulaire simplifié disponible sur le site https://ccf.brussels/fonds-special-durgence-pour-les-operateurs-culturels-relevant-de-la-cocof/. Le subside exceptionnel sera liquidé pendant l’été.

Cette décision va de pair avec une autre mesure, celle du maintien des subsides accordés aux associations que leurs projets soient annulés ou reportés. Pour Rudi Vervoort, « cette souplesse nécessaire permettra aux organisations de repenser leur manière de faire de la culture dans cette période particulière sans faire perdre de moyens aux prestataires artistiques et sans mettre en danger les emplois dans le secteur. » Cette décision a été prolongée par la COCOF jusqu’au 31 décembre 2020.

Pour rappel, la Région de Bruxelles-Capitale a également prévu une aide exceptionnelle de 2000 € pour les asbl des secteurs culturels et créatifs bruxellois n’ayant pas reçu de moyens dans le cadre des fonds spéciaux de la Fédération Wallonie Bruxelles ou de la Flandre. Les demandes sont à introduire jusqu’au 15 juillet sur le sitewww.primecovid.brussels.  

Enfin, le Gouvernement régional a également décidé de créer un fonds de 5 millions pour les travailleurs intermittents de la Culture. Ce fonds est en voie d’opérationnalisation et les demandes pourront bientôt être introduites en ligne également.

Rudi Vervoort rappelle la position du Gouvernement francophone bruxellois concernant le port de signes convictionnels dans l’enseignement supérieur et de promotion sociale

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Rudi Vervoort rappelle la position du Gouvernement francophone bruxellois concernant le port de signes convictionnels dans l’enseignement supérieur et de promotion sociale

communiqué de presse

25 juin 2020

Début juin, la Cour constitutionnelle a répondu à une question préjudicielle relative à la neutralité de l’enseignement en Fédération Wallonie-Bruxelles. Suite à l’arrêt rendu, validant la possibilité d’interdire le port de signes convictionnels dans l’enseignement, de nouvelles questions ont été soulevées. 

Dans ce cadre, le Ministre-Président bruxellois, chargé de la Politique de l’Enseignement de la Commission Communautaire Française (COCOF), réitère sa position sur le port de signes religieux dans l’enseignement supérieur et rappelle ce qui a été convenu dans l’accord de majorité: “L’éducation inclusive est essentielle. Un environnement éducatif où la conviction de chacun est respectée et peut s’exprimer librement est primordial. Cela garantit non seulement le bien-être mais également l’égalité en termes d’accessibilité, de chances de réussite et d’émancipation des étudiants. A cet effet, le Gouvernement s‘est prononcé, dans son accord de majorité, pour une levée de l’interdiction du port de signes convictionnels pour les étudiants de l’enseignement supérieur et de la promotion sociale. Je tiens à rappeler cette ambition. La décision de la Cour constitutionnelle ne porte pas préjudice aux dispositions figurant dans notre accord de majorité.” déclare le Ministre-Président Rudi Vervoort.

Le Gouvernement défend une vision inclusive de la neutralité, qui fait prévaloir le droit à la liberté d’expression et garantit l’accès à l’éducation. Pour la rentrée scolaire 2020, le port de signes convictionnels sera donc règlementairement autorisé dans toutes les écoles de promotion sociale de la COCOF, et à l’ESAC (École Supérieur des Arts du Cirque). Concernant la Haute École Lucia de Brouckère, la COCOF adresse le même message que celui déjà exprimé lors de la rentrée de septembre 2019 et recommande la tolérance bienveillante garantissant à toutes et tous l’accès et la poursuite des études dans la sérénité.

Covid-19 : Le secteur culturel et créatif pourra demander la prime régionale de 2.000€ dès ce 25 juin

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Covid-19 : Le secteur culturel et créatif pourra demander la prime régionale de 2.000€ dès ce 25 juin

communiqué de presse

24 juin 2020

Bruxelles, le 24 juin 2020 – Décidée au mois de juin par le gouvernement bruxellois, l’allocation de 2.000€ au secteur culturel et créatif bruxellois est accessible dès ce 25 juin sur le site www.primecovid.brussels. Cette prime avait été décidée pour aider un pan entier de l’économie bruxelloise aux abois depuis le début de la crise sanitaire.

La culture est importante pour le dynamisme d’une ville. En Région bruxelloise, elle y est d’ailleurs abondante. Et y apporte de nombreux avantages, aussi sur le plan social et économique. Elle contribue également à la renommée internationale de Bruxelles et à améliorer notre qualité de vie. Actuellement, le secteur culturel et créatif reste l’un des secteurs les plus touchés par la crise sanitaire du Covid-19.

Afin de soutenir ce secteur d’activité, le gouvernement bruxellois a validé l’octroi d’une prime de 2 .000€ et ses conditions d’accès.

Ainsi, la prime sera accessible aux structures du secteur culturel et créatif bruxellois organisées sous la forme d’une entreprise à but non lucratif. Elles devront disposer d’au moins un siège d’exploitation sur le territoire bruxellois, employer au maximum 5 équivalents temps plein et avoir subi des pertes de recette.

Par ailleurs, les organisations ne pourront pas avoir débuté une procédure de mise en faillite ou liquidation avant mars 2020. Et la prime ne pourra pas être cumulée avec une autre aide instaurée par tout autre niveau de pouvoir.

En Région bruxelloise, on estime que 952 organisations auraient droit à la prime pour un montant de 1,9 millions d’euros.

Pour demander la prime, les structures du secteur culturel et créatif doivent se rendre sur www.primecovid.brussels. Elles devront se munir d’une attestation bancaire relative au compte de l’entreprise, d’une photo de la carte bancaire liée au compte à vue de l’entreprise, d’une photo recto-verso de la carte d’identité du signataire de la demande et d’une déclaration sur l’honneur attestant respecter les conditions d’octroi.

« Les acteurs du secteur culturel au sens large ne doivent pas être les oubliés des mesures de soutien. La Région se mobilise, aux coté du fédéral et des Communautés, pour aider les structures qui ont échappé à toute forme de soutien.  Cette prime de 2.000 est donc un ballon d’air pour le secteur culturel et créatif bruxellois. Nous aiderons également les professionnels du secteur qui n’ont perçu aucune aide », détaille Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi.

«Le Gouvernement bruxellois s’est engagé à soutenir les structures du secteur culturel et créatif, nous le faisons. Ce secteur participe indéniablement au bien-être humain des Bruxellois, et plus que jamais, nous avons besoin de culture pour surmonter cette crise. Si nous voulons être la capitale européenne de la culture à un horizon de 10 ans et continuer à exister sur la scène nationale et internationale, on se doit de soutenir le terreau culturel et créatif bruxellois. Permettre aux organisations de s’en sortir financièrement est un garant de la diversité et du dynamisme culturel de notre Région. Opposons à la distanciation physique nécessaire durant cette période, une toile de rapprochement social, humain et créatif », explique Rudi Vervoort, Ministre-Président.

« Les règles liées au coronavirus étant aujourd’hui à nouveau assouplies, nous aidons, par la biais de cette prime culturelle, à donner un nouveau départ à l’un de nos secteurs les plus touchés à Bruxelles. La vie culturelle fait partie intégrante de la vie de nos citoyens, avec des effets positifs sur d’autres secteurs tels que le tourisme ou l’horeca »,explique Sven Gatz, Ministre bruxellois de l’Image de Bruxelles.

« Cette aide vient s’ajouter aux primes déjà versées par la Région bruxelloise et qui visaient notamment les entreprises actives dans le secteur culturel et récréatif. Elle est importante car elle cible cette fois spécifiquement les organisations non-marchandes du monde culturel qui en ont bien besoin », explique Barbara Trachte, Secrétaire d’Etat à la Transition économique.

« Le secteur culturel donne à notre ville une image qui leur fait envie à l’étranger. Nous devons continuer à honorer cela. Cette crise frappe le secteur de manière impitoyable. Cette prime aux organisations ne constitue donc qu’une partie de l’ensemble des mesures de soutien que nous fournissons, la priorité étant accordée aux organisations et aux travailleurs culturels qui se trouvent dans les situations les plus précaires. Ils peuvent également compter sur notre soutien à long terme. Nous voulons faire en sorte que le secteur de la culture puisse se remettre au travail et s’épanouir comme jamais auparavant, » explique Pascal Smet, Secrétaire d’Etat en charge du Patrimoine.

Aujourd’hui, on ne peut plus parler de Bruxelles sans penser « international » !

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Aujourd’hui, on ne peut plus parler de Bruxelles sans penser « international » !

communiqué de presse

23 juin 2020

Parution d’une nouvelle étude d’impact de la dimension internationale de Bruxelles: faits et chiffres 

La présence internationale génère jusqu’à 20% de l’économie bruxelloise et jusqu’à 23% de l’emploi régional, soit plus de 162.000 emplois. La publication « Bruxelles, Capitale Internationale – les chiffres 2020 », qui parait ce mardi 23 juin 2020 à l’initiative du Commissariat à l’Europe et aux Organisations Internationales, dévoile de façon approfondie les chiffres clés sur la présence internationale à Bruxelles. 

Cette publication vise à donner un aperçu de la dimension internationale de la Région de Bruxelles-Capitale, avec une attention particulière sur les impacts économiques induits par la présence des institutions européennes et internationales sur son territoire. Ce document « objective » l’importance que revêt cette fonction de « capitale internationale » pour notre Région. 

Les bienfaits de ce statut « hors norme » ont interpellé les sceptiques du début, étonné les observateurs les plus attentifs et enthousiasmé les jeunes générations. Il semblait néanmoins important d’objectiver tout cela, et c’est ce qui nous a poussé à publier la brochure « Bruxelles-Europe en chiffres 2016 ». Soucieux de suivre l’évolution de nos observations et de les approfondir via l’utilisation de nouveaux outils et méthodes, la deuxième publication « Bruxelles, Capitale Internationale – les chiffres 2020 » voit le jour. 

Vous y trouverez les chiffres les plus pertinents pour illustrer la fonction internationale de notre Région. Elle repose sur une étude menée par la Vrije Universiteit Brussel (VUB – département R&D) et sur des données statistiques récoltées par l’Institut bruxellois de Statistique et d’Analyse (IBSA). 

À l’exception des données statistiques qui ont été fournies par l’Institut Bruxellois de Statistique et d’Analyse (IBSA), la plupart des données se rapportent à la période 2018-2020. Les estimations d’impact se réfèrent aux années 2016-2017, en y incluant le lobbying, mais pas les activités des entreprises étrangères et multinationales implantées à Bruxelles. 

Pour un compte rendu détaillé de la méthode de quantification de l’impact, nous renvoyons au rapport « Estimations of the Economic Impacts of International and European Institutions on the Brussels-Capital Region using a Local Multiplier Approach »réalisé par Nicola Francesco Dotti, André Spithoven, Walter Ysebaert (VUB, 2020, en révision). 

« Entre-temps les évènements récents, liés à la pandémie du Covid-19 ont bouleversé notre monde… A la triste lumière de la crise sanitaire qui nous frappe, cette présence internationale dans notre Région apparait encore plus importante, nous mettant plus à l’abri que d’autres villes et régions qui n’ont pas cette opportunité. Il nous faudra donc, plus que jamais, investir dans ce secteur majeur de notre économie donc de nos emplois donc de la relance de l’attrait de Bruxelles et du retour des très nombreux visiteurs que la fonction internationale de notre Région entraine » – Alain Hutchinson, Commissaire à l’Europe. 

« Depuis les années 50, Bruxelles a évolué pour devenir une véritable métropole internationale et un pôle politique et diplomatique mondial de premier ordre. Cette nouvelle publication du Commissariat à l’Europe, organisme créé par la Région bruxelloise pour assurer l’accueil de ces institutions et de leurs collaborateurs, confirme l’importance de cette présence. Que ce soit pour la population bruxelloise dans toute sa diversité que pour l’emploi et l’activité économique de la Région. On peut en effet estimer que cette présence génère jusqu’à un cinquième de l’activité économique de la Région de Bruxelles-Capitale et représente plus de 20% des emplois régionaux avec une importance évidente pour des secteurs tels que le tourisme d’affaires ou de loisirs, l’hôtellerie ou encore l’organisation d’événements. Voilà qui justifie plus que jamais la prise en compte de ce statut à travers nos politiques régionales. » Rudi Vervoort, Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale.

« Cette étude nous rappelle une fois de plus le rôle de Bruxelles en tant que capitale internationale et européenne à laquelle elle doit une grande partie de sa prospérité. Derrière ces chiffres, il y a aussi une réalité incontournable : Bruxelles n’est pas seulement la capitale de notre pays, mais aussi et surtout une métropole dont le caractère international et cosmopolite est fortement marqué dans son identité actuelle. Ceux qui pensent que cette crise mettra fin à cette vocation internationale se trompent. Dans les années à venir, notre premier défi sera de nous repositionner comme une ville résiliente et renouvelée, avec la même conviction internationale intacte. Ce n’est pas seulement notre obligation internationale, c’est aussi incontestablement l’élément vital de notre prospérité et de notre bien-être. » – Pascal Smet, Secrétaire d’État chargé des Relations européennes et internationales. 

Télécharger la brochure : http://www.commissioner.brussels/i-am-an-organisation/news/item/742-publication-bruxelles-capitale-internationale

La Région bruxelloise a son plan de relance « tourisme »

visitbrUSsels

La Région bruxelloise a son plan de relance « tourisme »

communiqué de presse

5 juin 2020

La crise sanitaire liée au coronavirus a entraîné un arrêt complet des activités touristiques, événementielles et culturelles en Belgique et en Europe à la suite des mesures d’urgence prises pour endiguer la pandémie. Ces secteurs, qui contribuent largement au développement de la Région de Bruxelles-Capitale au niveau social et économique ainsi qu’à son positionnement international, ont été sérieusement impactés. Dans ce cadre, et pour soutenir la reprise des activités touristiques, visit.brussels a élaboré un plan de relance en collaboration avec les partenaires et acteurs du secteur. Le Gouvernement bruxellois en a approuvé aujourd’hui la première phase avec une série de mesures pour un budget de 7 millions d’euros.

Les secteurs touristiques, événementiels et culturels occupent une place de plus en plus importante à Bruxelles. Ces dix dernières années, le nombre de nuitées passées par les touristes dans la Région-capitale (près de 9,5 millions) a progressé en moyenne de 5,88% par an, soit plus du double du rythme de croissance de l’ensemble du PIB régional sur la même période, et ce, malgré les attentats de 2016. Par ailleurs, nos musées et attractions ont accueilli plus de 5 millions de visiteurs en 2019.

Cette fréquentation touristique a un impact non-négligeable sur l’économie régionale. En effet, les visiteurs de la Région bruxelloise y ont dépensé 2 milliards d’euro en 2018.  Également à l’origine de nombreux emplois directs et indirects, ce secteur souffre de l’arrêt des activités. Un grand nombre de personnes se retrouvent aujourd’hui en chômage économique. Sans le retour, au moins partiel, de visiteurs ou sans la réouverture de l’activité touristique par l’employeur qui ne pourrait garantir la sécurité, leur activité professionnelle est menacée.

Dans ce cadre, le Gouvernement bruxellois a chargé visit.brussels de consulter l’ensemble des acteurs de ce cluster touristique, événementiel et culturel et de réaliser un plan de soutien pour la relance des activités, conformément aux besoins prioritaires de ces derniers. Cette action coordonnée a été menée grâce à la collaboration de plus de 360 partenaires (hébergements, restaurateurs, musées, guides, créateurs artistiques, associations internationales, organisateurs d’évènements, salles de congrès, etc.) et aux équipes de visit.brussels.

«  Le secteur touristique, événementiel et culturel est d’une importance capitale pour notre Région. Alors qu’ils sont à l’origine de nombreux emplois directs et indirects et contribuent indéniablement à l’image et au rayonnement international de Bruxelles, les opérateurs touristiques, événementiels et culturels vivent une crise sans précédent. L’urgence économique dans laquelle ils se retrouvent nécessitait un plan de relance ambitieux pour soutenir et informer au mieux les acteurs impactés, pour rassurer et attirer à nouveau les visiteurs bruxellois, belges puis étrangers et pour permettre aux acteurs d’accueillir ces derniers en garantissant au maximum leur sécurité et celle des travailleurs. Grâce au travail exemplaire de visit.brussels et de tous ces acteurs, ce plan permet d’apporter une première réponse à la crise touristique que nous traversons. La redynamisation de notre Région est en marche. Visit us, visit BrUSsels ! » déclare le Ministre-Président Rudi Vervoort.

« Avec le plan de relance d’envergure de visit.brussels, mis sur pied après une concertation élargie avec l’ensemble des associations culturelles impliquées et des secteurs apparentés, nous voulons aider le tourisme dans toutes ses facettes allant de l’hôtellerie, aux musées en passant par le secteur de l’événementiel, les centres de congrès ou encore les guides touristiques à reprendre aussi vite que possible, y compris durant les restrictions liées au coronavirus encore en vigueur. Notre vaste secteur touristique et culturel bruxellois, qui est passé ces dernières années à près de 60.000 employés et 7.000 indépendants, mérite d’être soutenu. » ajoute Sven Gatz, le Ministre du Budget, des Finances et de l’Image de Bruxelles.

« Le secteur Horeca est sans conteste l’un des secteurs qui a le plus souffert de la crise.  Il faut maintenant tout faire pour encourager les Bruxellois, les Belges et les touristes étrangers à faire revivre Bruxelles en retournant dans nos cafés, nos restaurants, nos hôtels, nos institutions culturelles… Ce plan de relance du tourisme permettra aussi de donner une bouffée d’oxygène aux petits commerces locaux qui, eux aussi, en ont bien besoin », explique Barbara Trachte, Secrétaire d’Etat à la Transition économique.

 

«Pendant ce staycation, nous voulons faire en sorte que les Bruxellois puissent à nouveau être des touristes dans leur propre ville. Nous investissons dans de nombreuses activités pour que tout le monde, y compris les touristes étrangers puissent (re)découvrir la ville. Notre capitale est une ville pleine de vie et même après le corona, ce sera le cas, » réagit Pascal Smet, Secrétaire d’Etat de l’Urbanisme et Patrimoine, Relations européennes et internationales et Commerce extérieur.