L’avenir du Magasin 4 est assuré !

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L’avenir du Magasin 4 est assuré !

communiqué de presse

3 juillet 2018

Le Magasin 4 est un haut lieu de la culture punk-rock reconnu de Bruxelles et même en Belgique. Ce lieu culte et mythique ne pouvait disparaitre du spectre bruxellois sans raison.
 
Dans le cadre du Contrat de Rénovation Rrbaine n° 1 Citroën – Vergote, la Région bruxelloise a prévu un bâtiment, adjacent au futur parc Beco, pour héberger définitivement les activités existantes de Magasin 4. Celui-ci y trouvera un lieu d’accueil permanent à partir de 2023.
 
« Pour les autorités bruxelloises, il s’agit ici d’une nouvelle qui donne du sens à la culture. Compte tenu du succès du Magasin 4 et de l’importance pour la Région bruxelloise de telles initiatives en matière de musiques alternatives, il était important de prévoir un emplacement permanent et, en attendant le projet final, de trouver un hébergement temporaire qui puisse satisfaire toutes les parties » se réjouit le Ministre-Président Rudi Vervoort.
 
En attendant les travaux, une solution temporaire a donc été trouvée entre la Région de Bruxelles-Capitale, la Ville de Bruxelles, le Port de Bruxelles et la Société d’Aménagement Urbain (SAU) : Magasin 4 sera installé dans des locaux provisoires. Ils seront hébergés dans certains espaces du TIR (bâtiment logistique du Port de Bruxelles), rue de l’Entrepôt.
 
« Les parcs bruxellois ont une vocation multifonctionnelle dont la culture est une des fonctions. Dans le cadre de l’aménagement du parc récréatif du Quai des Matériaux – qui est un projet inscrit dans l’accord de majorité du début de législature – une solution a pu être trouvée pour la relocalisation du Magasin 4 grâce à un dialogue constructif entre la Région et la Ville » ajouteCéline Fremault, Ministre de l’Environnement.
 
Pour le Bourgmestre de la Ville de Bruxelles, Philippe Close : « La Ville et la Région, main dans la main ont travaillé pour maintenir ce lieu de culture alternative qu’est le Magasin 4. Une ville, c’est aussi oser des endroits outsider qui ne font pas la part belle qu’à la culture de masse. Chapeau aux équipes du Magasin 4 de faire bouger Bruxelles !
»
 
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Lidia GERVASI Porte-parole (FR)
Jo DE WITTE Porte-parole (NL)

Nouvel espace vert pour les Bruxellois

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Nouvel espace vert pour les Bruxellois

communiqué de presse

19 juin 2018

Ce mardi 19 juin 2018, la Région de Bruxelles-Capitale a officiellement fait l’acquisition d’un terrain avenue Van Volxem, situé entre le musée du Wiels et le centre culturel du BRASS. Cet espace non bâti se transformera en un nouveau parc à la demande des habitants et de la commune de Forest.
 
Grâce au Contrat de Rénovation Urbaine (CRU) « avenue du Roi », approuvé le 7 juin dernier par le Gouvernement, et l’accord de coopération Beliris, la Région aménagera un parc urbain mêlant détente et culture. Ce terrain se situe entre deux bâtiments dédiés justement à la culture et à l’art. Deux bâtiments des anciennes Brasseries Wielemans, par ailleurs classés, qui ont fait l’objet d’une restauration et d’une rénovation importante.
 
« Vu l’augmentation de population que connait notre Région en général et ce quartier en particulier, il paraissait essentiel de maintenir cet espace comme un espace vert dédié à la détente », explique le Ministre-Président, Rudi Vervoort. « Cet achat permettra d’aménager un parc de minimum 3000 m² pour les habitants du quartier. L’objectif étant à terme de pouvoir réaliser un parc linéaire parallèle à l’avenue Van Volxem, le long du chemin de fer. »
 
Il s’agit de la deuxième acquisition réalisée dans le cadre de ce Contrat de Rénovation Urbaine. La première étant l’achat d’un bâtiment également avenue Van Volxem pour y faire un pôle petite enfance pour les 0-12 ans.
 
Au Bourgmestre de Forest, Marc-Jean Ghyssels, enthousiaste, d’ajouter : « Je voudrais me réjouir de ce projet qui alliera un espace vert et un jardin collectif. Cela permettra des liaisons directes entre le quartier Mérode et le Pont de Luttre tout en améliorant la sécurité des déplacements et la mobilité dans son ensemble. Je suis très heureux de l’attention que la Région a porté à la demande de ma commune et du bien-être de ses habitants. »
 
Ce nouveau projet régional se fera en étroite collaboration avec le service de la rénovation urbaine de la commune de Forest puisqu’elle aura la Maitrise d’ouvrage sur l’étude et les travaux. Ceux-ci devraient débuter en 2021. Un processus participatif est prévu afin d’établir le projet d’aménagement du parc. La gestion du futur parc sera quant à elle confiée à Bruxelles -Environnement.
 
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Lidia GERVASI Porte-parole (FR)
Jo DE WITTE Porte-parole (NL)

Plus de clarté et de cadre légal pour les communes bruxelloises

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Plus de clarté et de cadre légal pour les communes bruxelloises

communiqué de presse

8 juin 2018

Le Parlement bruxellois a voté, aujourd’hui, l’ordonnance du Gouvernement bruxellois portée par le Ministre Président Rudi Vervoort visant à réformer, mettre à jour et mieux contrôler les différentes structures publiques créées par les communes.
 
Il s’agit là de l’aboutissement d’un travail important qui a été esquissé dès 2014 dans l’accord de majorité et qui a été initié dès 2016.
 
« Le niveau communal constitue le maillon essentiel de notre démocratie. L’objet de ce texte est de répondre aux défis nouveaux des communes, de leur donner les moyens de leurs actions et de veiller, en même temps, à harmoniser les règles qui leurs sont applicables » explique le Ministre-Président Rudi Vervoort.
 
Il était donc essentiel d’offrir un cadre légal adapté aux communes et aux structures qui en dépendent.
 
Les modes de gestion visés sont :
 
– les régies communales ordinaires et les régies communales autonomes. Le conseil communal devra désormais se prononcer quant à l’opportunité de créer une régie communale autonome et il en définira précisément les modalités de son fonctionnement. Ce projet met également en place un mécanisme clair de tutelle administrative. Un contrat de gestion viendra, enfin, clarifier le rôle de la régie et les moyens de contrôle de la commune à son égard.
 
L’asbl communale sera désormais définie sur la base de sa représentation ou de son financement public. Elle, aussi, sera soumise à des règles strictes de tutelle et à un contrat de gestion déterminant ses obligations.
 
– L’organisation de la coopération intercommunale. Grâce à ce texte, la prise de participation directe dans des sociétés, associations ou institutions de droit public ou de droit privé sera légalement encadrée alors que la législation applicable actuellement est muette à ce sujet.
 
Et à Rudi Vervoort, Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale de conclure : « Ce texte offre une réforme ambitieuse du cadre législatif applicable aux structures publiques bruxelloises : obligation de contrats de gestion, instauration de mécanismes de tutelle forts et redéfinition des missions. L’ensemble de ces avancées nous offre des perspectives nouvelles et ambitieuses pour la gouvernance bruxelloise, des exigences légitimes en terme d’éthique sur lesquelles je base mon travail sans concessions. »
 
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Lidia GERVASI Porte-parole (FR)
Jo DE WITTE Porte-parole (NL)

“Start spreading the news”…When Brussels meets New York & Washington

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“Start spreading the news”…When Brussels meets New York & Washington

communiqué de presse

18 mai 2018

Une importante délégation bruxelloise participera aux Brussels Days organisés à Washington DC et New-York du dimanche 20 au jeudi 24 mai 2018. Emmenée par le Ministre-Président Rudi Vervoort et la Secrétaire d’Etat au Commerce extérieur Cécile Jodogne, cette délégation compte une quarantaine d’ opérateurs touristiques et d’entreprises.
 
Organisées chaque année depuis 2006 dans une ville différente, les Brussels Days visent à renforcer le positionnement de la Région sur la scène internationale, à valoriser son économie et à mettre en avant ses talents, ses richesses culturelles et son art de vivre. Cette année, c’est à Washington DC et à New York City que la Région de Bruxelles-Capitale pose ses valises.
 
La Région s’attache à renforcer les liens qui l’unissent à ces deux villes américaines de premier plan, tant au niveau économique que touristique, grâce à l’action des opérateurs régionaux Visit.brussels, Brussels International et hub.brussels (Bruxelles Invest & Export).
 
Les Etats-Unis sont, et de loin, le premier partenaires commercial non-européen de la Région en termes d’exportations de biens, et le 7e au total, n’étant devancé que par nos pays voisins. De surcroît, New-York est une place influente pour les services de conseil et d’ingénierie, qui sont parmi les moteurs des exportations bruxelloises, ou encore pour les produits de bouche et les industries créatives.
 
La mission de cette année fera dès lors la part belle au tourisme, à l’éco-construction, à la scène hiphop bruxelloise, à la gastronomie, aux nouvelles technologies et aux industries créatives (mode & design). Les opérateurs régionaux ont concocté un riche programme. Ces journées, mettant Bruxelles à l’honneur, offrent l’opportunité aux différents professionnels bruxellois et américains de discuter, de partager et de collaborer.
 
Des rencontres officielles tant avec des agences fédérales qu’avec les autorités new-yorkaises sont également à l’ordre du jour. Elles devront permettre un dialogue city to city pour le développement de projets communs dans des thèmes tels que la sécurité (rencontre avec la FBI) et le développement durable (NY Mayor’s Office) entre autres.
 
Enfin, des réunions Business-to-business et divers événements artistiques mettront en valeur les atouts de notre Région. L’objectif est d’entretenir un climat propice à la prise de contact entre interlocuteurs locaux et Bruxellois et de renforcer l’image de Bruxelles.
Rudi Vervoort, Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale explique : « Ce déplacement en dehors de nos frontières a pour moi un objectif principal : celui de renforcer des liens de collaboration entre Bruxelles, New York et Washington.
 
Les Etats-Unis représentent en effet le 6ème marché en termes de nuitées (plus de 400.000 nuitées en 2017) pour notre Région. Il est donc indispensable de montrer nos atouts sur le plan touristique, mais également sur le plan économique et culturel. Ensemble, avec nos opérateurs Visit Brussels, Brussels International et Brussels Invest and Export, des entrepreneurs, des créateurs et des artistes, les Brussels Days sont une véritable vitrine de notre savoir-faire dans bien des domaines à l’étranger. Je me réjouis de mettre tous ces Bruxellois à l’honneur ! »
 
« Les échanges économiques avec les États-Unis revêtent depuis toujours un caractère stratégique pour la Région bruxelloise. Au sein de cette dynamique, les relations qu’entretiennent Bruxelles et New York, jouent un rôle important dans leur développement respectif. Il est selon moi primordial de pérenniser la notoriété que nous développons pour nos entreprises et la Région à travers les rencontres officielles et économiques lors de ces Brussels Days. Les événements que nous organisons constituent sans conteste une nouvelle étape dans le renforcement des relations économiques entre Bruxelles et New York. Grâce à nos actions, nos entreprises pourront trouver des partenaires potentiels fiables. » a conclut la Secrétaire d’Etat au Commerce extérieur,Cécile Jodogne.
 
Jo de Witte Cabinet du Ministre-Président Rudi Vervoort Porte-parole +32(0) 478 45 22 86
 
Jérôme De Mot Porte-parole Cabinet de la secrétaire d’Etat Cécile Jodogne +32(0) 475 76 47 93

Migrants et sans abrisme à Bruxelles

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Migrants et sans abrisme à Bruxelles

communiqué de presse

3 mai 2018

Ce jeudi 3 mai, le Gouvernement bruxellois a fait le point avec les opérateurs publics et associatifs sur la situation des dispositifs d’accueil pour sans-abri suite à la fin de la période hivernale.
 
Lors du Conseil des Ministres de ce matin, le Gouvernement bruxellois a tout d’abord décidé d’interpeller le Gouvernement fédéral, en adressant un courrier au Premier Ministre et au Secrétaire d’Etat à l’Asile et à la Migration. Ce courrier a pour objectif de rappeler l’Etat fédéral à ses responsabilités en matière d’accueil des personnes dépourvues de titre de séjour et en transit sur notre territoire. A cet effet, la Région souhaite la mise en place sans délai d’un monitoring associant l’Etat fédéral et les opérateurs du secteur afin de prendre connaissance de l’évolution de la situation au cours des prochaines semaines.
 
En effet, le risque est réel de voir de nombreuses personnes demeurer sans solution d’accueil, les poussant à trouver refuge dans l’espace public au cours des prochains mois. Une situation inacceptable pour le Gouvernement bruxellois qui exige de la dignité pour tous. Ce monitoring doit permettre de mettre en évidence les responsabilités incombant à chaque niveau de pouvoir dans l’accueil des personnes sans-abri.
 
« L’accueil des migrants et leur mise à l’abri est de la compétence du fédéral. Celui-ci doit assumer sa responsabilité. Avec la fermeture du dispositif hivernal et alors que le fédéral ferme des centres d’accueil, il est pour nous moralement impossible d’envisager que plusieurs centaines de personnes trouvent refuge dans l’espace public, nos gares, nos parcs » a déclaré Pascal Smet, Ministre Bruxellois de l’aide aux personnes.
 
En attendant une réaction du Gouvernement fédéral, et vu l’urgence, le Gouvernement bruxellois a réuni cet après-midi les différents opérateurs publics et associatifs afin de prendre attitude. Lors de cette réunion, il a été confirmé que la Région augmenterait la capacité d’accueil en 24h/24 permanent sur le site géré aujourd’hui par le Samusocial et situé sur le Boulevard Poincaré. Ce dispositif d’accueil concerne les publics vulnérables, principalement composés de familles, de femmes et d’enfants.
 
« Il était impensable de laisser 200 personnes fragilisées dans la rue après la fin du dispositif hivernal. Les constats chiffrés ne laissaient planer aucun doute, le public vulnérable en cette fin de plan hiver est davantage constitué cette année par des femmes et des enfants. Parce que l’accueil et l’accompagnement des sans-abri ne peut pas se limiter à l’hiver, j’ai donc décidé, en âme et conscience et avec mes collègues du Gouvernement bruxellois de prévoir dorénavant un doublement de nos places structurelles » précise Céline Fremault, Ministre en charge de l’Aide aux personnes.
 
Par ailleurs, dans l’intervalle de la mise en place du monitoring, le Gouvernement bruxellois a également souhaité permettre le maintien du dispositif d’accueil « La Porte d’Ulysse » situé à Haren, en collaboration avec les opérateurs publics et associatifs, et ce au nom et pour compte du Gouvernement fédéral, compétent en la matière.
 
« La Région prend ses responsabilités face à une situation qui interpelle notre humanité. Les personnes migrantes doivent pouvoir être encadrées et hébergées, et nous avons à disposition des opérateurs de qualité, l’équation est simple pour tout le monde » a tenu à conclure Rudi Vervoort, Ministre-Président bruxellois.

Mon discours au congrès du 1er Mai de la Fédération bruxelloise du PS

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Mon discours au congrès du 1er Mai de la Fédération bruxelloise du PS

communiqué de presse

2 mai 2018

Mes chers camarades, Chers amis,
 
Ce 1er mai, nous sommes à l’aube d’une double séquence électorale, et après avoir passé des mois à faire de l’entre-soi sur la gouvernance, je lis dans la presse que ces élections seront marquées par la question « identitaire ». Mais quel est donc ce mot qui fait irruption dans le vocabulaire des commentateurs et des journalistes ?
 
Lorsqu’il s’agit de se choisir un nom, une appellation, un sigle, le marketing politique recommande aujourd’hui de privilégier les désignations positives.
 
Les extrémistes ont compris le message. C’est ainsi que les anti-avortement se sont baptisés pro-vie. Dans le même esprit, des groupuscules de l’extrême droite française décidaient voici 15 ans de s’appeler « identitaires ». Vous les avez sans doute vus, il y a quelques jours, Section d’Assaut de luxe dans leurs petits anoraks bleus, jouer à la milice dans le massif alpin pour bloquer une migration imaginaire.
 
Bref « identitaires », c’est l’appellation marketing pour dire xénophobes, c’est le nom qu’ont choisi les racistes pour se présenter devant l’opinion.
 
Chers camarades, la lutte des idées commence sur le terrain du vocabulaire. Les mots passent et les concepts suivent. Sur ce plan là, soyons conscients que la cause du progrès, de l’humanisme, des Lumières commence à reculer.
 
Les réfugiés sont devenus des migrants, la xénophobie devient identitaire, les démocrates demain seront définitivement des droitdelhommistes. Il n’y a guère que les jeunes qui restent des arabes même quand ils sont nés belges selon notre Secrétaire d’Etat à l’asile et aux célébrations des anciens collaborateurs.
 
La ficelle est pourtant usée tant elle est connue : c’est une vieille routine de la droite et des conservateurs que de couvrir leurs politiques antisociales en excitant les tensions contraires et en stigmatisant les différences.
 
Si le 1er mai est devenu un symbole, c’est parce qu’il consacre la primauté du combat social ! Ce sont les travailleurs qui se réunissent sur la ligne de front pour célébrer les avancées, déplorer les reculs, se fixer de nouveaux objectifs !
 
Le combat social ne se livre pas que sur le champ économique, sur le terrain de l’entreprise. C’est le combat pour le droit des gens, pour plus d’égalité, pour que la liberté ne soit pas un privilège.
 
De ce point de vue, la stratégie « identitaire » de la droite n’est pas qu’une diversion. Elle frappe les digues de la dignité et porte directement atteinte à la cause du progrès et des libertés.
 
Plus aucune avancée sur le plan éthique depuis mai 2014 et le droit à l’euthanasie des mineurs ou la filiation directe pour les couples de femmes. Au contraire, c’est à la dignité des plus démunis et de ceux qui travaillent avec eux que l’on s’en prend par le biais du secret professionnel.
 
Et que dire de cette loi sur les visites domiciliaires qui fait de la solidarité un délit.
Aujourd’hui, certaines tendances politiques, certaines forces économiques, répandant l’idée que le socialisme est derrière nous, qu’il est une idée passéiste et conservatrice.
Le socialisme serait, en fait, devenu, une illusion voire même un mensonge ! Parce que l’on ne tiendrait que l’austérité et la compétition pour vérités.
 
Ceux qui veulent faire du socialisme une voie criarde d’opposition, anti-constructive, sont tous ceux qui préféreraient ne pas voir ce qu’il y a d’injuste, d’inéquitable et d’indigne dans ce monde.
 
Il faut de la force pour lutter contre les injustices et chercher partout l’équité : celle des chercheurs d’emploi et des familles précaires, que l’on tient pour responsables de leur situation, que l’on accuse de complaisance et de profit.
 
Cette injustice qui fait reposer la charge de l’ensemble de nos systèmes économiques de marchés et de capitaux, sur les seuls qui en sont exclus.
 
Nous, Socialistes, nous savons qu’il n’en est rien, que nous avons le devoir d’ouvrir des droits, de leur donner une réalité concrète.
 
A Bruxelles, la Garantie pour la Jeunesse met en œuvre le droit de chaque demandeur à un accompagnement, à un emploi, une formation ou un stage.
 
Et cela fonctionne : notre Région connaît une baisse continue du chômage et du chômage des jeunes en particulier, avec une diminution consécutive de bientôt 59 mois, en deçà du niveau d’Anvers ! Le travail à accomplir reste immense mais notre détermination est intacte.
 
A Bruxelles, la réforme des allocations familiales permettra à 3 familles sur quatre, celles qui en ont le plus besoin, de voir leur montant d’allocations augmenter dès 2020 ! Nous voilà sorti de la vieille logique nationaliste du soutien à la natalité au profit d’un principe généreux de solidarité sociale.
 
Alors, aux sceptiques, aux hargneux, aux ambitieux, aux envieux, nous disons calmement : sur ces questions, comme sur d’autres, l’on voit bien la responsabilité, morale, qu’il y a à ne pas abandonner notre idéal au banc du relativisme des opinions et en quoi, à nouveau, le socialisme fait la différence. En quoi, finalement, nous pouvons être fiers.
 
Mes chers camarades, Chers amis,
 
La primauté du combat social ne nous rend pas aveugles pour autant.
 
La dérive populiste de la droite soulève sous tous les horizons de bien sombres nuées. Le vent mauvais que l’on fait souffler sur les braises de la peur et la désespérance attise jusqu’à l’incandescence le rejet et la haine de tout ce qui est différent.
 
Je le dis haut et fort, il y a une augmentation de l’antisémitisme, dans les actes et dans les paroles, à Bruxelles comme partout en Europe. Je ne veux pas oublier que des gens sont morts récemment dans ma ville pour le seul fait d’être juifs.
 
Il y a aussi, une augmentation de l’islamophobie, dans les actes et dans les paroles, à Bruxelles, comme partout en Europe. Il y a encore une croissance des manifestations racistes à l’égard des africains et des roms. Il y a des agressions à caractère homophobe. Il y a des discriminations permanentes dans l’accès au logement, dans l’accès à l’emploi.
 
C’est notre devoir à nous socialistes, internationalistes, filles et fils des Lumières, de dénoncer et de combattre toutes les formes de racismes et de discrimination. Ce combat ne se segmente pas.
 
Il n’y a pas d’un côté le racisme qu’il faut pourfendre et d’autres dont on pourrait s’accommoder. Ce combat est un et indivisible. Il ne peut y avoir de priorités dans nos indignations. Il ne peut y avoir de complaisance en nous, pour ce dont nous souffrons par d’autres.
 
Nous, Bruxellois, notre véritable identité, c’est d’en avoir plusieurs. C’est bien pour cela que les nationalistes et les xénophobes nous détestent tant. Eux ne veulent voir dans un individu, qu’une seule langue, une seule religion, une seule culture, une seule couleur de peau. Ils veulent réduire l’être humain à une communauté nécessairement homogène.
 
Me reviennent en tête les mots d’Amin Maalouf dans les Identités meurtrières qu’évoquait voici quelques jours Christiane Taubira, à l’Université libre de Bruxelles – mon Alma mater :
 
« C’est notre regard qui enferme souvent les autres dans leurs plus étroites appartenances, et c’est notre regard aussi qui peut les libérer ».
 
Notre véritable identité, camarades, c’est d’en avoir plusieurs. Et si l’une est agressée, bafouée, humiliée, c’est tous ensemble que nous devrions en souffrir. Bruxelles sans les juifs n’est pas Bruxelles. Bruxelles sans les athées n’est pas Bruxelles. Sans les chrétiens, les musulmans, les bouddhistes. Sans les Wallons, sans les Flamands, les Italiens, les Marocains, les Congolais, les Espagnols, les Polonais, les Portugais, et j’en oublie et j’en oublie…
 
L’universalisme de nos combats est un gage de la cohérence de notre action. Personne ne gagne à élever une cause au-dessus des autres, ou à alimenter les fractures du quotidien.
 
Et Amin Maalouf, encore, de m’aider à conclure : « Pour aller résolument vers l’autre, il faut avoir les bras ouverts et la tête haute, et l’on ne peut avoir les bras ouverts que si l’on a la tête haute. »
 
Alors, camarades, allons la tête haute, résolument vers l’autre, pour ouvrir de nouveaux droits et convaincre toujours plus de la pertinence de la gauche !
 
Bon 1er mai à tous.

Premier contrat de gestion signé entre la Région de Bruxelles-Capitale et visit.brussels

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Premier contrat de gestion signé entre la Région de Bruxelles-Capitale et visit.brussels

communiqué de presse

19 avril 2018

Le premier contrat de gestion a été officiellement signé hier, entre la Région de Bruxelles-Capitale et Visit.Brussels. Celui-ci fixera les missions et les moyens qui seront alloués à cet organisme d’intérêt public.

L’occasion pour le Ministre-Président en charge du Tourisme, Rudi Vervoort, de faire le point avec le nouveau Président de Visit.Brussels Ahmed Medhoune, sur cette structure régionale forte, au service de la promotion et de l’image de notre Région.

« Visit.Brussels est assez jeune, mais a évolué à la vitesse d’un TGV en faisant face à de nombreux défis. Elle est le fruit d’un apport de 3 asbl (Visit.Brussels, BIP, Bureau de Liaison Bruxelles Europe) en 2015 tout en maintenant le personnel initial en place. L’an dernier elle a accueilli le personnel de WBT, Visit.brussels a donc repris les activités gérées auparavant par elle. Visit.Brussels a désormais atteint son rythme de croisière, c’est un structure qui fonctionne » se réjouit Ahmed Medhoune.

Les chiffres du tourisme parlent d’eux-mêmes, avec 6,65 millions de nuitées en 2017 (+21% par rapport à 2016) on peut dire que les touristes sont de retour à Bruxelles. C’est surtout le secteur loisir qui a fortement augmenté (+31%) même si le tourisme d’affaire reste en tête. Les nuitées des BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) sont aussi en augmentation surtout l’Inde +17% et la Russie +11%.

Les priorités en tourisme pour les années à venir seront :

–      d’atteindre le cap des 10 millions de nuitées par an, le contrat de gestion contient tous les éléments pour y arriver.

–      renforcer l’image de marque de la Région via des campagnes telles que « Where will Brussels take you ? » « MIXITY.Brussels 2017 » …

–      promouvoir l’offre touristique et culturelle des 19 communes en encourageant la dispersion des visiteurs sur tout le territoire de la Région et désengorger ainsi l’hypercentre.

–      consolider la présence de nos bureaux de représentation à l’étranger afin d’être plus proche des acheteurs potentiels pour le tourisme d’affaire et de loisirs.

Sans oublier l’offre culturelle qui constitue un fondement majeur de l’offre touristique, en particulier à Bruxelles. « La Région abrite une centaine de musées et accueille, chaque année, quelques 23 000 événements culturels repris dans la base de données d’agenda.brussels. La culture est donc un élément clé de l’image de notre Région. Elle façonne un imaginaire bruxellois qui doit être clairement identifiable par les visiteurs, les touristes, les professionnels et les Bruxellois eux-mêmes. Cet imaginaire n’a jamais été aussi fort qu’aujourd’hui et je m’en réjouis » conclut Rudi Vervoort.

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Bruxelles Prévention & Sécurité lance son enquête « Votre regard sur la sécurité »

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Bruxelles Prévention & Sécurité lance son enquête « Votre regard sur la sécurité »

communiqué de presse

28 mars 2018

Bruxelles Prévention & Sécurité (BPS), organisme d’intérêt public en charge de la coordination des politiques de prévention et de sécurité en Région de Bruxelles-Capitale, lance la première enquête destinée à évaluer le sentiment d’insécurité et les atteintes à la sécurité (incivilités, délits et crimes) sur le territoire bruxellois.

Entre mars et juin 2018, la Région et BPS inviteront les Bruxellois, les navetteurs et les touristes à partager leur expérience, leur ressenti et à indiquer s’ils se sentent en sécurité à Bruxelles.

L’enquête « Votre regard sur la sécurité » a pour objectif d’identifier les facteurs du sentiment d’insécurité en Région de Bruxelles-Capitale, de compléter les données enregistrées (statistiques policières, pénales et administratives) pour la compréhension des phénomènes d’insécurité et constituera un outil permettant d’esquisser les contours du « chiffre noir », autrement dit du nombre de faits (incivilités, délits, crimes) non-enregistrés

Les données permettront à l’Observatoire bruxellois pour la Prévention et la Sécurité de poser un diagnostic et de définir des actions concrètes devant améliorer la sécurité en Région de Bruxelles-Capitale.

Rudi Vervoort, Ministre-Président déclare : « En participant activement à cette enquête, chaque personne devient acteur de sa propre sécurité. Cette initiative est une opportunité unique de guider la Région dans sa mission au service de la sécurité de tous les Bruxellois. J’invite donc tout un chacun à répondre positivement aux sollicitations des enquêteurs qui sillonneront la Région ».

Concrètement, l’enquête s’effectuera en deux temps.

A partir du 26 mars 2018, 1.800 résidents seront sondés parmi les Bruxellois de plus 15 ans habitant dans les 118 quartiers résidentiels de la Région de Bruxelles-Capitale. Les enquêteurs du bureau d’études SONECOM iront à la rencontre des habitants en effectuant du porte-à-porte de mars à juin 2018.

L’enquête se poursuivra, dans une seconde phase, dès le 16 avril 2018, avec les navetteurs et les touristes.

Les navetteurs se rendant dans la Région pour leur travail seront invités à s’exprimer dans des lieux tels que les gares, les jonctions multimodales ou encore les parkings de dissuasion. Les touristes auront la possibilité de répondre à l’enquête via des formulaires papiers disposés dans les services de tourisme, hôtels, auberges ou via des tablettes, accessibles dans ces mêmes lieux. Le questionnaire sera également disponible en ligne.

Les résultats de l’enquête seront communiqués à l’automne 2018.

Pour plus d’informations www.votreregardsurlasecurite.brussels.

Contact : Valérie Andoulsi : 02/507.99.74 – 0485/91.00.29 et valerie.andoulsi@bps.brussels

Rencontre entre le secteur taxi et le Ministre-Président Rudi Vervoort

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Rencontre entre le secteur taxi et le Ministre-Président Rudi Vervoort

communiqué de presse

27 mars 2018

Le Ministre-Président Rudi Vervoort a reçu ce midi une délégation de la Fédération belge des taxis. Cette rencontre fait suite au mouvement de grève qui se déroule en ce moment dans notre capitale. 

S’appuyant sur l’avis du Conseil économique et social, le Ministre-Président a rappelé la méthode arrêtée par le Gouvernement et la nécessité que l’avant-projet de réforme soit revu en concertation étroite avec le secteur et les partenaires sociaux.

Par ailleurs, au vu de la situation vécue par le secteur taxi bruxellois et la multiplication de services irréguliers, Rudi Vervoort insiste sur le fait que la capacité de la Région à faire respecter la législation actuelle est un préalable à l’aboutissement d’une réforme nécessaire et au climat de confiance qui doit accompagner son adoption.

« J’ai écouté avec attention les préoccupations et la colère exprimée aujourd’hui et j’y suis sensible. Nous devons rétablir un climat de confiance qui respecte les règles actuelles et qui permette d’aboutir à une réforme nécessaire pour la pérennité de l’emploi de ce secteur à Bruxelles. » a conclut Rudi Vervoort.

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Un nouveau Plan de gestion pour préserver la Forêt de Soignes

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Un nouveau Plan de gestion pour préserver la Forêt de Soignes

communiqué de presse

22 mars 2018

A l’initiative du Ministre-Président Rudi Vervoort et de la Ministre de l’Environnement Céline Fremault, le Gouvernement bruxellois a adopté ce mercredi 21 mars 2018 en première lecture le projet de Plan de gestion de la Forêt de Soignes. L’objectif de ce Plan est de préserver durablement ce massif forestier dans le cadre des changements climatiques, en combinant de manière nuancée la préservation de la hêtraie cathédrale, la protection de ses caractéristiques écologiques ainsi que la préservation de ses fonctions paysagères, culturelles, patrimoniales et socio-récréatives.

« La Forêt de Soignes est un joyau de nature situé à un jet de pierre du centre de Bruxelles. Reconnue internationalement pour ses paysages de hêtraie cathédrale, cette forêt représente pour beaucoup de Bruxellois un espace de respiration, de sérénité et d’inspiration. Site Natura 2000 qui occupe 10% de la superficie régionale, elle représente à elle seule 60% des espaces verts de Bruxelles. Cette forêt revêt ainsi une importance sociétale majeure. Elle se doit de disposer d’outils de gestion performants pour gérer le présent et préparer l’avenir », explique d’emblée la Ministre de l’Environnement Céline Fremault.

Le premier Plan de gestion de la Forêt de Soignes a été adopté par le Gouvernement bruxellois en 2003. Toujours d’application, celui-ci nécessitait d’être adapté et complété, notamment sur base du Schéma de structure interrégional approuvé en novembre 2008, de ladésignation comme site Natura 2000 et des mesures d’adaptation aux données plus récentes en matière de conservation du patrimoine, de préservation de la biodiversité et de changement climatique.

Depuis décembre 2009, Bruxelles Environnement a mis en place un groupe de travail composé de représentants de la Direction des Monuments et des Sites, de la Commission Royale des Monuments et des Sites, de la Direction de l’Urbanisme et des associations concernées. Un ensemble d’études très poussées ont été réalisées pour permettre de se faire une idée assez précise de la situation actuelle du massif forestier, de sa composante paysagère et du contexte historique qui en est la source. Ces études ont ensuite été complétées par une démarche exploratoire visant à estimer la manière dont pourraient évoluer les conditions climatiques de notre Région.

Nouveau plan de gestion de la Forêt de Soignes 2018-2042

Le nouveau projet de Plan de gestion de la Forêt de Soignes détermine les objectifs et les mesures de gestion de ce site sur une période de 24 ans. Cela correspond à 3 cycles de rotation sylvicole. Un comité d’accompagnement se réunira annuellement pour faire le point sur leur application. Un examen des mesures appliquées et de leurs premiers effets sera organisé à mi-parcours, soit dans douze ans, afin de tenter d’affiner la gestion, notamment en lien avec l’impact climatique.

Le plan de gestion se présente sous la forme de trois « Livres » complémentaires et indissociables :

Le « Livre I » fait état des connaissances actuelles sur la Forêt de Soignes bruxelloise. Il reprend notamment son histoire, présente le milieu forestier et ses paysages, analyse sa fréquentation, fournit des données relatives à sa gestion, identifie les nuisances qu’elle subit et inventorie les diverses législations y liées.

Le « Livre II » identifie les objectifs poursuivis par les gestionnaires et les mesures de gestion visant à les atteindre.

Le Livre « III » reprend les plans de gestion des deux réserves archéologiques présentes en Forêt de Soignes et les plans de gestion des cinq réserves naturelles et des deux réserves forestières présentes.

L’ensemble de ces trois Livres sera soumis prochainement à l’enquête publique. Elle débutera courant du mois de mai et durera 60 jours. Sur base des remarques émises, le projet de Plan de gestion sera modifié pour être ensuite soumis à l’adoption définitive du Gouvernement.

« La Forêt de Soignes doit aujourd’hui faire face aux enjeux de son époque, changement climatique, pression démographique, urbanisation, pollution… Classée depuis 1959, Patrimoine mondial de l’Unesco, la Forêt de Soignes est notre bien commun, un repère, une ressource, le « poumon » de notre Région. L’outil adopté aujourd’hui par le Gouvernement bruxellois, vise à préserver ce patrimoine culturel et naturel majeur, à l’étudier, à le préparer pour l’avenir et à le transmettre aux générations futures », a déclaré le Ministre-Président en charge du Patrimoine, Rudi Vervoort.

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