Le Gouvernement francophone bruxellois crée un fonds d’aide d’urgence pour le secteur culturel de la COCOF

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Le Gouvernement francophone bruxellois crée un fonds d’aide d’urgence pour le secteur culturel de la COCOF

communiqué de presse

3 juillet 2020

La crise sanitaire, engendrée par la propagation du COVID-19, a touché de plein fouet tous les secteurs d’activité de la Région de Bruxelles-Capitale dont celui de la Culture qui a payé un lourd tribu économique et social. Annulations ou reports d’événements, activités à l’arrêt, etc.  Les mois de confinement ont été long pour les structures et les personnes qui travaillent dans ce secteur. Les perspectives de déconfinement sont quant à elles encore complexes au vu des mesures de sécurité toujours en vigueur et de la crainte des publics de revenir dans les lieux culturels. 

Le gouvernement bruxellois francophone a pris diverses mesures permettant de soutenir ce secteur d’activité indispensable au bassin d’emploi, à l’attractivité sociale, économique et touristique de la Région.

Parmi celles-ci, un fonds spécial d’1,2 millions d’euros pour les opérateurs culturels dépendant de la Commission communautaire française (COCOF) à été créé. Ce fonds permettra de leur octroyer un subside exceptionnel sous conditions. Ce subside sera de maximum 4000 € et permettra de prendre en charge jusqu’à 2000 € de frais divers habituellement pris en charge par des recettes non perçues à cause de la crise. Ce subside pourra aussi couvrir jusqu’à 2000 € de frais relatifs à la reprise des activités ou au maintien d’activités pendant la période de confinement. C’est un soutien qui permettra d’intervenir dans les frais liés à la protection sanitaire des travailleurs et participants.

« Ce subside exceptionnel pourra aussi et surtout couvrir des prestations artistiques. Beaucoup d’artistes s’étant retrouvé sans travail et ayant des perspectives d’emploi faibles pour les mois à venir, c’est l’occasion de soutenir le secteur culturel associatif afin de payer des prestations artistiques qui ont dû être annulées à cause du confinement ou d’engager des artistes pour des prestations dans le cadre du déconfinement », précise Rudi Vervoort, Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale et en charge de la Culture à la COCOF. 

Les opérateurs auront deux semaines pour rentrer leurs demandes auprès de la COCOF, services des affaires culturelles et socioculturelles, via un formulaire simplifié disponible sur le site https://ccf.brussels/fonds-special-durgence-pour-les-operateurs-culturels-relevant-de-la-cocof/. Le subside exceptionnel sera liquidé pendant l’été.

Cette décision va de pair avec une autre mesure, celle du maintien des subsides accordés aux associations que leurs projets soient annulés ou reportés. Pour Rudi Vervoort, « cette souplesse nécessaire permettra aux organisations de repenser leur manière de faire de la culture dans cette période particulière sans faire perdre de moyens aux prestataires artistiques et sans mettre en danger les emplois dans le secteur. » Cette décision a été prolongée par la COCOF jusqu’au 31 décembre 2020.

Pour rappel, la Région de Bruxelles-Capitale a également prévu une aide exceptionnelle de 2000 € pour les asbl des secteurs culturels et créatifs bruxellois n’ayant pas reçu de moyens dans le cadre des fonds spéciaux de la Fédération Wallonie Bruxelles ou de la Flandre. Les demandes sont à introduire jusqu’au 15 juillet sur le sitewww.primecovid.brussels.  

Enfin, le Gouvernement régional a également décidé de créer un fonds de 5 millions pour les travailleurs intermittents de la Culture. Ce fonds est en voie d’opérationnalisation et les demandes pourront bientôt être introduites en ligne également.

Rudi Vervoort rappelle la position du Gouvernement francophone bruxellois concernant le port de signes convictionnels dans l’enseignement supérieur et de promotion sociale

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Rudi Vervoort rappelle la position du Gouvernement francophone bruxellois concernant le port de signes convictionnels dans l’enseignement supérieur et de promotion sociale

communiqué de presse

25 juin 2020

Début juin, la Cour constitutionnelle a répondu à une question préjudicielle relative à la neutralité de l’enseignement en Fédération Wallonie-Bruxelles. Suite à l’arrêt rendu, validant la possibilité d’interdire le port de signes convictionnels dans l’enseignement, de nouvelles questions ont été soulevées. 

Dans ce cadre, le Ministre-Président bruxellois, chargé de la Politique de l’Enseignement de la Commission Communautaire Française (COCOF), réitère sa position sur le port de signes religieux dans l’enseignement supérieur et rappelle ce qui a été convenu dans l’accord de majorité: “L’éducation inclusive est essentielle. Un environnement éducatif où la conviction de chacun est respectée et peut s’exprimer librement est primordial. Cela garantit non seulement le bien-être mais également l’égalité en termes d’accessibilité, de chances de réussite et d’émancipation des étudiants. A cet effet, le Gouvernement s‘est prononcé, dans son accord de majorité, pour une levée de l’interdiction du port de signes convictionnels pour les étudiants de l’enseignement supérieur et de la promotion sociale. Je tiens à rappeler cette ambition. La décision de la Cour constitutionnelle ne porte pas préjudice aux dispositions figurant dans notre accord de majorité.” déclare le Ministre-Président Rudi Vervoort.

Le Gouvernement défend une vision inclusive de la neutralité, qui fait prévaloir le droit à la liberté d’expression et garantit l’accès à l’éducation. Pour la rentrée scolaire 2020, le port de signes convictionnels sera donc règlementairement autorisé dans toutes les écoles de promotion sociale de la COCOF, et à l’ESAC (École Supérieur des Arts du Cirque). Concernant la Haute École Lucia de Brouckère, la COCOF adresse le même message que celui déjà exprimé lors de la rentrée de septembre 2019 et recommande la tolérance bienveillante garantissant à toutes et tous l’accès et la poursuite des études dans la sérénité.

Covid-19 : Le secteur culturel et créatif pourra demander la prime régionale de 2.000€ dès ce 25 juin

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Covid-19 : Le secteur culturel et créatif pourra demander la prime régionale de 2.000€ dès ce 25 juin

communiqué de presse

24 juin 2020

Bruxelles, le 24 juin 2020 – Décidée au mois de juin par le gouvernement bruxellois, l’allocation de 2.000€ au secteur culturel et créatif bruxellois est accessible dès ce 25 juin sur le site www.primecovid.brussels. Cette prime avait été décidée pour aider un pan entier de l’économie bruxelloise aux abois depuis le début de la crise sanitaire.

La culture est importante pour le dynamisme d’une ville. En Région bruxelloise, elle y est d’ailleurs abondante. Et y apporte de nombreux avantages, aussi sur le plan social et économique. Elle contribue également à la renommée internationale de Bruxelles et à améliorer notre qualité de vie. Actuellement, le secteur culturel et créatif reste l’un des secteurs les plus touchés par la crise sanitaire du Covid-19.

Afin de soutenir ce secteur d’activité, le gouvernement bruxellois a validé l’octroi d’une prime de 2 .000€ et ses conditions d’accès.

Ainsi, la prime sera accessible aux structures du secteur culturel et créatif bruxellois organisées sous la forme d’une entreprise à but non lucratif. Elles devront disposer d’au moins un siège d’exploitation sur le territoire bruxellois, employer au maximum 5 équivalents temps plein et avoir subi des pertes de recette.

Par ailleurs, les organisations ne pourront pas avoir débuté une procédure de mise en faillite ou liquidation avant mars 2020. Et la prime ne pourra pas être cumulée avec une autre aide instaurée par tout autre niveau de pouvoir.

En Région bruxelloise, on estime que 952 organisations auraient droit à la prime pour un montant de 1,9 millions d’euros.

Pour demander la prime, les structures du secteur culturel et créatif doivent se rendre sur www.primecovid.brussels. Elles devront se munir d’une attestation bancaire relative au compte de l’entreprise, d’une photo de la carte bancaire liée au compte à vue de l’entreprise, d’une photo recto-verso de la carte d’identité du signataire de la demande et d’une déclaration sur l’honneur attestant respecter les conditions d’octroi.

« Les acteurs du secteur culturel au sens large ne doivent pas être les oubliés des mesures de soutien. La Région se mobilise, aux coté du fédéral et des Communautés, pour aider les structures qui ont échappé à toute forme de soutien.  Cette prime de 2.000 est donc un ballon d’air pour le secteur culturel et créatif bruxellois. Nous aiderons également les professionnels du secteur qui n’ont perçu aucune aide », détaille Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi.

«Le Gouvernement bruxellois s’est engagé à soutenir les structures du secteur culturel et créatif, nous le faisons. Ce secteur participe indéniablement au bien-être humain des Bruxellois, et plus que jamais, nous avons besoin de culture pour surmonter cette crise. Si nous voulons être la capitale européenne de la culture à un horizon de 10 ans et continuer à exister sur la scène nationale et internationale, on se doit de soutenir le terreau culturel et créatif bruxellois. Permettre aux organisations de s’en sortir financièrement est un garant de la diversité et du dynamisme culturel de notre Région. Opposons à la distanciation physique nécessaire durant cette période, une toile de rapprochement social, humain et créatif », explique Rudi Vervoort, Ministre-Président.

« Les règles liées au coronavirus étant aujourd’hui à nouveau assouplies, nous aidons, par la biais de cette prime culturelle, à donner un nouveau départ à l’un de nos secteurs les plus touchés à Bruxelles. La vie culturelle fait partie intégrante de la vie de nos citoyens, avec des effets positifs sur d’autres secteurs tels que le tourisme ou l’horeca »,explique Sven Gatz, Ministre bruxellois de l’Image de Bruxelles.

« Cette aide vient s’ajouter aux primes déjà versées par la Région bruxelloise et qui visaient notamment les entreprises actives dans le secteur culturel et récréatif. Elle est importante car elle cible cette fois spécifiquement les organisations non-marchandes du monde culturel qui en ont bien besoin », explique Barbara Trachte, Secrétaire d’Etat à la Transition économique.

« Le secteur culturel donne à notre ville une image qui leur fait envie à l’étranger. Nous devons continuer à honorer cela. Cette crise frappe le secteur de manière impitoyable. Cette prime aux organisations ne constitue donc qu’une partie de l’ensemble des mesures de soutien que nous fournissons, la priorité étant accordée aux organisations et aux travailleurs culturels qui se trouvent dans les situations les plus précaires. Ils peuvent également compter sur notre soutien à long terme. Nous voulons faire en sorte que le secteur de la culture puisse se remettre au travail et s’épanouir comme jamais auparavant, » explique Pascal Smet, Secrétaire d’Etat en charge du Patrimoine.

Aujourd’hui, on ne peut plus parler de Bruxelles sans penser « international » !

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Aujourd’hui, on ne peut plus parler de Bruxelles sans penser « international » !

communiqué de presse

23 juin 2020

Parution d’une nouvelle étude d’impact de la dimension internationale de Bruxelles: faits et chiffres 

La présence internationale génère jusqu’à 20% de l’économie bruxelloise et jusqu’à 23% de l’emploi régional, soit plus de 162.000 emplois. La publication « Bruxelles, Capitale Internationale – les chiffres 2020 », qui parait ce mardi 23 juin 2020 à l’initiative du Commissariat à l’Europe et aux Organisations Internationales, dévoile de façon approfondie les chiffres clés sur la présence internationale à Bruxelles. 

Cette publication vise à donner un aperçu de la dimension internationale de la Région de Bruxelles-Capitale, avec une attention particulière sur les impacts économiques induits par la présence des institutions européennes et internationales sur son territoire. Ce document « objective » l’importance que revêt cette fonction de « capitale internationale » pour notre Région. 

Les bienfaits de ce statut « hors norme » ont interpellé les sceptiques du début, étonné les observateurs les plus attentifs et enthousiasmé les jeunes générations. Il semblait néanmoins important d’objectiver tout cela, et c’est ce qui nous a poussé à publier la brochure « Bruxelles-Europe en chiffres 2016 ». Soucieux de suivre l’évolution de nos observations et de les approfondir via l’utilisation de nouveaux outils et méthodes, la deuxième publication « Bruxelles, Capitale Internationale – les chiffres 2020 » voit le jour. 

Vous y trouverez les chiffres les plus pertinents pour illustrer la fonction internationale de notre Région. Elle repose sur une étude menée par la Vrije Universiteit Brussel (VUB – département R&D) et sur des données statistiques récoltées par l’Institut bruxellois de Statistique et d’Analyse (IBSA). 

À l’exception des données statistiques qui ont été fournies par l’Institut Bruxellois de Statistique et d’Analyse (IBSA), la plupart des données se rapportent à la période 2018-2020. Les estimations d’impact se réfèrent aux années 2016-2017, en y incluant le lobbying, mais pas les activités des entreprises étrangères et multinationales implantées à Bruxelles. 

Pour un compte rendu détaillé de la méthode de quantification de l’impact, nous renvoyons au rapport « Estimations of the Economic Impacts of International and European Institutions on the Brussels-Capital Region using a Local Multiplier Approach »réalisé par Nicola Francesco Dotti, André Spithoven, Walter Ysebaert (VUB, 2020, en révision). 

« Entre-temps les évènements récents, liés à la pandémie du Covid-19 ont bouleversé notre monde… A la triste lumière de la crise sanitaire qui nous frappe, cette présence internationale dans notre Région apparait encore plus importante, nous mettant plus à l’abri que d’autres villes et régions qui n’ont pas cette opportunité. Il nous faudra donc, plus que jamais, investir dans ce secteur majeur de notre économie donc de nos emplois donc de la relance de l’attrait de Bruxelles et du retour des très nombreux visiteurs que la fonction internationale de notre Région entraine » – Alain Hutchinson, Commissaire à l’Europe. 

« Depuis les années 50, Bruxelles a évolué pour devenir une véritable métropole internationale et un pôle politique et diplomatique mondial de premier ordre. Cette nouvelle publication du Commissariat à l’Europe, organisme créé par la Région bruxelloise pour assurer l’accueil de ces institutions et de leurs collaborateurs, confirme l’importance de cette présence. Que ce soit pour la population bruxelloise dans toute sa diversité que pour l’emploi et l’activité économique de la Région. On peut en effet estimer que cette présence génère jusqu’à un cinquième de l’activité économique de la Région de Bruxelles-Capitale et représente plus de 20% des emplois régionaux avec une importance évidente pour des secteurs tels que le tourisme d’affaires ou de loisirs, l’hôtellerie ou encore l’organisation d’événements. Voilà qui justifie plus que jamais la prise en compte de ce statut à travers nos politiques régionales. » Rudi Vervoort, Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale.

« Cette étude nous rappelle une fois de plus le rôle de Bruxelles en tant que capitale internationale et européenne à laquelle elle doit une grande partie de sa prospérité. Derrière ces chiffres, il y a aussi une réalité incontournable : Bruxelles n’est pas seulement la capitale de notre pays, mais aussi et surtout une métropole dont le caractère international et cosmopolite est fortement marqué dans son identité actuelle. Ceux qui pensent que cette crise mettra fin à cette vocation internationale se trompent. Dans les années à venir, notre premier défi sera de nous repositionner comme une ville résiliente et renouvelée, avec la même conviction internationale intacte. Ce n’est pas seulement notre obligation internationale, c’est aussi incontestablement l’élément vital de notre prospérité et de notre bien-être. » – Pascal Smet, Secrétaire d’État chargé des Relations européennes et internationales. 

Télécharger la brochure : http://www.commissioner.brussels/i-am-an-organisation/news/item/742-publication-bruxelles-capitale-internationale

La Région bruxelloise a son plan de relance « tourisme »

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La Région bruxelloise a son plan de relance « tourisme »

communiqué de presse

5 juin 2020

La crise sanitaire liée au coronavirus a entraîné un arrêt complet des activités touristiques, événementielles et culturelles en Belgique et en Europe à la suite des mesures d’urgence prises pour endiguer la pandémie. Ces secteurs, qui contribuent largement au développement de la Région de Bruxelles-Capitale au niveau social et économique ainsi qu’à son positionnement international, ont été sérieusement impactés. Dans ce cadre, et pour soutenir la reprise des activités touristiques, visit.brussels a élaboré un plan de relance en collaboration avec les partenaires et acteurs du secteur. Le Gouvernement bruxellois en a approuvé aujourd’hui la première phase avec une série de mesures pour un budget de 7 millions d’euros.

Les secteurs touristiques, événementiels et culturels occupent une place de plus en plus importante à Bruxelles. Ces dix dernières années, le nombre de nuitées passées par les touristes dans la Région-capitale (près de 9,5 millions) a progressé en moyenne de 5,88% par an, soit plus du double du rythme de croissance de l’ensemble du PIB régional sur la même période, et ce, malgré les attentats de 2016. Par ailleurs, nos musées et attractions ont accueilli plus de 5 millions de visiteurs en 2019.

Cette fréquentation touristique a un impact non-négligeable sur l’économie régionale. En effet, les visiteurs de la Région bruxelloise y ont dépensé 2 milliards d’euro en 2018.  Également à l’origine de nombreux emplois directs et indirects, ce secteur souffre de l’arrêt des activités. Un grand nombre de personnes se retrouvent aujourd’hui en chômage économique. Sans le retour, au moins partiel, de visiteurs ou sans la réouverture de l’activité touristique par l’employeur qui ne pourrait garantir la sécurité, leur activité professionnelle est menacée.

Dans ce cadre, le Gouvernement bruxellois a chargé visit.brussels de consulter l’ensemble des acteurs de ce cluster touristique, événementiel et culturel et de réaliser un plan de soutien pour la relance des activités, conformément aux besoins prioritaires de ces derniers. Cette action coordonnée a été menée grâce à la collaboration de plus de 360 partenaires (hébergements, restaurateurs, musées, guides, créateurs artistiques, associations internationales, organisateurs d’évènements, salles de congrès, etc.) et aux équipes de visit.brussels.

«  Le secteur touristique, événementiel et culturel est d’une importance capitale pour notre Région. Alors qu’ils sont à l’origine de nombreux emplois directs et indirects et contribuent indéniablement à l’image et au rayonnement international de Bruxelles, les opérateurs touristiques, événementiels et culturels vivent une crise sans précédent. L’urgence économique dans laquelle ils se retrouvent nécessitait un plan de relance ambitieux pour soutenir et informer au mieux les acteurs impactés, pour rassurer et attirer à nouveau les visiteurs bruxellois, belges puis étrangers et pour permettre aux acteurs d’accueillir ces derniers en garantissant au maximum leur sécurité et celle des travailleurs. Grâce au travail exemplaire de visit.brussels et de tous ces acteurs, ce plan permet d’apporter une première réponse à la crise touristique que nous traversons. La redynamisation de notre Région est en marche. Visit us, visit BrUSsels ! » déclare le Ministre-Président Rudi Vervoort.

« Avec le plan de relance d’envergure de visit.brussels, mis sur pied après une concertation élargie avec l’ensemble des associations culturelles impliquées et des secteurs apparentés, nous voulons aider le tourisme dans toutes ses facettes allant de l’hôtellerie, aux musées en passant par le secteur de l’événementiel, les centres de congrès ou encore les guides touristiques à reprendre aussi vite que possible, y compris durant les restrictions liées au coronavirus encore en vigueur. Notre vaste secteur touristique et culturel bruxellois, qui est passé ces dernières années à près de 60.000 employés et 7.000 indépendants, mérite d’être soutenu. » ajoute Sven Gatz, le Ministre du Budget, des Finances et de l’Image de Bruxelles.

« Le secteur Horeca est sans conteste l’un des secteurs qui a le plus souffert de la crise.  Il faut maintenant tout faire pour encourager les Bruxellois, les Belges et les touristes étrangers à faire revivre Bruxelles en retournant dans nos cafés, nos restaurants, nos hôtels, nos institutions culturelles… Ce plan de relance du tourisme permettra aussi de donner une bouffée d’oxygène aux petits commerces locaux qui, eux aussi, en ont bien besoin », explique Barbara Trachte, Secrétaire d’Etat à la Transition économique.

 

«Pendant ce staycation, nous voulons faire en sorte que les Bruxellois puissent à nouveau être des touristes dans leur propre ville. Nous investissons dans de nombreuses activités pour que tout le monde, y compris les touristes étrangers puissent (re)découvrir la ville. Notre capitale est une ville pleine de vie et même après le corona, ce sera le cas, » réagit Pascal Smet, Secrétaire d’Etat de l’Urbanisme et Patrimoine, Relations européennes et internationales et Commerce extérieur.

« Bruxelles en vacances » : une coordination régionale des initiatives d’aménagements temporaires de l’espace public cet été

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« Bruxelles en vacances » : une coordination régionale des initiatives d’aménagements temporaires de l’espace public cet été

communiqué de presse

4 juin 2020

Le Gouvernement bruxellois a décidé aujourd’hui de mettre en place un groupe de travail intra-régional « Bruxelles en vacances », en vue de coordonner et de soutenir les différentes initiatives d’adaptation et d’aménagement de l’espace public dans le contexte du déconfinement.

La crise sanitaire actuelle met en lumière la nécessité de mieux partager l’espace public et d’en réserver une partie conséquente aux modes actifs afin de garantir la sécurité et une distanciation physique suffisante. Avec l’arrivée prochaine des vacances d’été, le Gouvernement bruxellois a décidé de soutenir les initiatives qui permettront, dans tous les quartiers, et de façon décentralisée, la tenue d’activités de divertissement de petite taille et l’utilisation temporaire de l’espace public qui s’y prête, afin d’élargir l’offre récréative, culturelle, événementielle, commerciale, horeca et sportive pour tous les Bruxellois.

Ce soutien régional aux initiatives consistera en :

  • une inventorisation et information sur l’offre potentielle en région bruxelloise des espaces mobilisables pour accueillir des activités temporaires. Perspective.brussels communiquera cet inventaire à Visit.brussels qui le relaiera à toute entité ou tout opérateur en recherche d’un lieu disponible dans l’espace public ;
  • une coordination de la communication des événements et activités culturelles et touristiques organisés pendant l’été sur le territoire régional par Visit.brussels.

Pour accompagner cette transformation temporaire de l’espace public, le groupe de travail intra-régional « Bruxelles en vacances », sera mise en place afin d’assurer une cohérence et une efficacité d’exécution. Ce groupe de travail sera pilotée par le cabinet du Ministre-Président et rassemblera les cabinets, administrations et communes concernés.

« L’espace public bruxellois regorge d’opportunités et de lieux, que la situation que nous vivons nous invite plus que jamais à mobiliser. Ce groupe de travail intra-régional permettra de coordonner l’ensemble des initiatives récréatives sur le territoire de la Région, pour permettre à nos citoyens bruxellois et aux visiteurs de profiter pleinement d’une ville ouverte, dynamique et accueillante, aux couleurs de l’été et des vacances. » déclare le Ministre-Président Rudi Vervoort.

« Cette année, encore plus que d’habitude, de nombreux Belges et Bruxellois ne pourront pas partir en vacances. Il faut donc faire de Bruxelles, une ville où l’on peut être vacances. C’est à dire, une ville où l’on peut flâner, s’assoir sur un banc pour manger une glace, boire un verre en terrasse, apprendre à rouler à vélo à ses petits dans une rue calme, etc. Pour permettre cela, nous allons, en partenariat avec nos collègues du Gouvernement et les communes, rendre une partie de notre espace public aux habitants sous forme de terrasses, d’espaces verts supplémentaires, de zones de rencontre ou d’aires de jeux. Cet été, les Bruxellois et les visiteurs de Bruxelles auront un avant-goût des quartiers apaisés que nous allons mettre en place dans notre région avec Good Move, durant les années à venir. ” ajoute Elke Van den Brandt, Ministre de la Mobilité.

Pour le Ministre de l’Environnement Alain Maron, «Pendant la crise, les équipes de Bruxelles Environnement ont tout mis en œuvre pour maintenir ouverts les espaces verts dans un contexte de sécurité renforcée. Ces bols d’air ont permis aux Bruxelloises et Bruxellois d’amortir au mieux les effets négatifs du confinement. Cet été, nous allons redoubler nos efforts pour offrir à toutes les Bruxelloises et tous les Bruxellois des espaces en extérieur en quantité et qualité».

« Durant cette crise du coronavirus, de nombreux Bruxellois ont compris l’importance de l’espace public », explique Pascal Smet, le Secrétaire d’État à l’Urbanisme. « Nous réalisons maintenant collectivement que l’espace public dans la ville est bien plus qu’un endroit où l’on se déplace. La ville, c’est aussi un endroit qui doit être agréable pour se détendre. Un lieu où l’on peut se rencontrer, jouer et faire du sport. Voilà pourquoi nous devons saisir le moment pour accélérer le redéploiement de notre politique urbanistique. Nous saisissons également ce moment pour préparer la ville à d’autres défis qui se présentent à nous, comme les défis climatiques par exemple. C’est pourquoi nous nous concentrons sur la verdurisation de l’espace public, afin de permettre une meilleure pénétration de l’eau dans le sol ou de faciliter et multiplier la plantation d’arbres et d’arbustes. »

« Pour permettre à l’Horeca et aux commerces de vivre au mieux un redémarrage progressif de leurs activités, il est essentiel de pouvoir disposer d’espaces extérieurs. Des terrasses plus grandes et des zones d’attentes pour les espaces commerciaux peuvent y contribuer. Cette réappropriation de l’espace public, quand il est possible, est aussi une manière de rendre la vie des Bruxelloises et des Bruxellois plus agréable cet été », complète Barbara Trachte, Secrétaire d’Etat à la Transition économique.

De l’inspiration pour les pouvoirs locaux: organisation de fêtes philosophiques et religieuses pendant les mesures de lutte contre la propagation du coronavirus

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De l’inspiration pour les pouvoirs locaux: organisation de fêtes philosophiques et religieuses pendant les mesures de lutte contre la propagation du coronavirus

communiqué de presse

27 avril 2020

Le Gouvernement bruxellois entend soutenir les pouvoirs locaux dans la prise d’initiatives et la mise en place d’actions à l’égard de leurs communautés et associations philosophiques et religieuses locales. Les pouvoirs locaux sont en effet chargées de veiller à ce que les fêtes philosophiques et religieuses se déroulent dans le respect des mesures « corona ». 

 

Une brochure d’information

Une brochure d’information donne un aperçu des conseils et des bonnes pratiques concernant les différents aspects des fêtes philosophiques et religieuses ainsi que l’application des mesures décidées.

 

Des fiches pratiques

Des fiches pratiques rappellent les mesures à respecter, et donnent des conseils dans différentes situations. Vous pouvez télécharger les fiches en version PDF, en plusieurs langues.

Campagne d’affichage

Affiches ramadanamharique – AM – አማርኛ | arabe – AR –  العربية | français – FR | néerlandais – NL – Nederlands | turque – TR – Türkçe | urdu –  UR – اردو 

La Région bruxelloise lance une campagne de sensibilisation à destination des jeunes bruxellois

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La Région bruxelloise lance une campagne de sensibilisation à destination des jeunes bruxellois

communiqué de presse

20 mai 2020

Depuis le début de la crise sanitaire, plusieurs mesures ont été mises en place afin de ralentir la propagation du coronavirus. L’ensemble des citoyens les a scrupuleusement suivies avec comme effet une diminution du nombre de cas et de décès en Belgique. Dans ce cadre, l’information à la population a joué un rôle non négligeable et l’ensemble des autorités du pays, tant au niveau fédéral que régional et communautaire, y ont collaboré activement.

Les mesures de prévention contribuent à la protection de chacun mais aussi à organiser les phases de déconfinement en y intégrant les gestes barrières comme nouveaux modes de vie en communauté et dans nos rapports aux autres. Ce n’est que de cette manière que nous pourrons mettre fin à durablement à cette pandémie. Apprendre à vivre avec ces comportements, c’est faire preuve de résilience face au risque de recrudescence de la propagation du virus en cette période de déconfinement progressif et de retour des beaux jours.

A cet effet, il importait au Ministre-Président bruxellois de s’adresser aux citoyens et plus particulièrement aux jeunes bruxellois et de leur rappeler de continuer à observer les gestes essentiels pour lutter ensemble contre le Covid-19.

C’est ainsi que Rudi Vervoort a mandaté Bruxelles Prévention et Sécurité (BPS) pour le lancement d’un marché et la réalisation d’une campagne de communication lancée officiellement aujourd’hui. Cette dernière a pour objectif de continuer la sensibilisation des différents publics jeunes (de 14 à 25 ans) au respect des mesures et de garder leur adhésion sur le moyen et long terme en fonction de l’évolution de la situation. Elle a aussi pour but de les informer sur les comportements à adopter ou à éviter en faisant appel à des ambassadeurs dont des influenceurs et des relais sur le terrain (communes, associations, éducateurs, formateurs, écoles). Cette campagne cross média, est également diffusée en radio, sur les réseaux sociaux et en affichage sur le territoire de la Région bruxelloise.

«Il est compréhensible qu’une certaine lassitude puisse s’installer dans le chef des citoyens. Avec le retour de l’été et bientôt des vacances, l’envie est grande de sortir à nouveau et de revoir ses amis. Toutefois, il reste primordial de continuer à respecter les mesures définies par le Conseil National de Sécurité et à observer les gestes barrière et les mesures d’hygiène pour préserver la santé de tous. Avec cette campagne de communication évolutive, réalisée en collaboration étroite avec BPS et l’agence Bonjour Internet, nous souhaitons toucher les jeunes bruxellois et les encourager à garder ce comportement exemplaire et la résilience dont ils ont fait preuve jusqu’aujourd’hui » déclare le Ministre-Président Rudi Vervoort.

Les messages de la campagne s’articulent autour du respect de la mesure de distanciation physique d’1m50 et du port du masque (obligatoire dans les transports en commun) entre autres. Elle fait aussi référence à la reprise des activités mais dans un contexte différent via les phrases « La vie reprend mais pas comme avant » et «J’existe autrement».

Plus d’infos sur https://jexisteautrement.brussels, https://ikleefanders.brussels, et https://mylifedifferently.brussels.

Première distribution massive de 800.000 masques en Région de Bruxelles-Capitale : un masque pour chaque Bruxellois

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Première distribution massive de 800.000 masques en Région de Bruxelles-Capitale : un masque pour chaque Bruxellois

communiqué de presse

20 mai 2020

La Région de Bruxelles-Capitale souhaite offrir un masque à chaque citoyen bruxellois. Une commande de 3,5 millions de masques a été effectuée conjointement par Bruxelles Prévention et Sécurité (BPS) et Iriscare, avec l’aide de hub.brussels pour l’établissement du cahier des charges et l’identification de producteurs à Bruxelles et en périphérie. Une première vague de distribution d’un lot de 800.000 masques est organisée ce mercredi 20 mai aux autorités communales, agents régionaux et communautaires bruxellois (administrations et organismes de la Région de Bruxelles-Capitale et des Commissions communautaires), les administrations communales et CPAS et les membres du personnel des associations non marchand social-santé au sens large. Ces masques sont certifiés, en tissu lavable et réutilisables, bicouche avec la possibilité d’accueillir des filtres.

En accord avec la décision du Conseil National de Sécurité du 24 avril 2020 recommandant le port de masque par la population dans le cadre de la stratégie de déconfinement, le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale a souhaité que chaque citoyen ainsi que les agents régionaux et communaux bruxellois disposent d’au moins un masque réutilisable en tissu.

Cette distribution de grande ampleur commence dès aujourd’hui et se poursuivra dans les prochaines semaines par vagues successives. A terme, chaque citoyen bruxellois de plus de trois ans devrait être doté d’un masque régional d’ici la fin du mois de mai et de deux dans le courant du mois de juin.

Cette première vague de distribution est organisée en étroite collaboration avec Iriscare, Citydev ainsi que les autorités communales auxquels il appartient de définir les modalités de distribution des masques à leurs administrés mais aussi aux structures suivantes :

  • le personnel des institutions bruxelloises de la Région bruxelloise et des Commissions communautaires (COCOF, COCOM, COCON)
  • les communautés locales et CPAS ;
  • les maisons d’hébergement pour adultes ;
  • les services d’aide aux familles ;
  • les centres de réadaptation fonctionnelle (revalidation) ;
  • les services d’accueil et d’hébergement dans le secteur du handicap ;
  • les maisons de soins psychiatriques ;
  • les collectivités sociales (maisons d’accueil et d’hébergement, abris de nuit, relais sociaux, etc.) ;
  • les entreprises d’économie sociale ;
  • les initiatives formation – emploi organisées en asbl
  • les associations sportives, culturels, etc. reconnus par la Région bruxelloise et les Commissions communautaires.

Le port du masque en tissu – ou de confort – joue un rôle clé dans la phase de déconfinement dans les transports en commun et quand la distance physique ne peut être garantie. Il constitue un geste barrière additionnel aux autres mesures sanitaires. « La vertu du masque n’est pas de se protéger à titre individuel contre le virus mais bien de protéger les autres contre les projections salivaires notamment dans les transports en commun où les distances ne peuvent pas toujours être respectées », insiste le Ministre-Président Vervoort. « Dans ce cadre, nous avons à cœur d’offrir une égalité de traitement à tous les Bruxellois, ces masques s’adressant à l’ensemble de la population bruxelloise, en ce compris les enfants de plus de trois ans, les personnes sans abri et les personnes en situation irrégulière. »

Cette mesure de prévention et de solidarité est destinée à contribuer à la protection de chacun mais aussi à organiser les phases de déconfinement en y intégrant les gestes barrières comme nouveaux modes de vie en communauté et dans nos rapports aux autres. Ce n’est que de cette manière que nous pourrons mettre fin durablement à la crise sanitaire.

La Région accompagne cette distribution de masques d’une campagne de communication visant le public jeune et s’articulant autour du respect de la mesure de distanciation physique d’1m50 et du port du masque (obligatoire dans les transports en commun) entre autres. La campagne fait référence à la reprise des activités dans un contexte différent via les phrases « La vie reprend mais pas comme avant » et « j’existe autrement ».

Plus d’infos sur https://jexisteautrement.brussels, https://ikleefanders.brussels, et https://mylifedifferently.brussels.

Retrouvez également tous les conseils d’utilisation de ces masques sur www.bps-bpv.brussels.

Le Collège de la COCOF voit sa dotation régionale augmenter de 6,4 millions supplémentaires pour soutenir ses secteurs face à la crise du COVID-19

cocof

Le Collège de la COCOF voit sa dotation régionale augmenter de 6,4 millions supplémentaires pour soutenir ses secteurs face à la crise du COVID-19

communiqué de presse

15 mai 2020

Le Collège de la Commission communautaire française a obtenu une nouvelle augmentation de la dotation régionale à hauteur de 6,4 millions d’euros en vue de couvrir différentes mesures de soutien aux divers secteurs de la COCOF en lien avec la crise du COVID-19. Ces mesures sont complémentaires aux mesures exceptionnelles du 26 mars et du 24 avril 2020.

Cette augmentation de la dotation se répartit de la manière suivante :

En Social-Santé :

Renforcement des équipes des services de médiation de dettes COCOF/COCOM afin d’absorber l’augmentation des demandes d’aide due à la crise, qui accentue la précarité des publics vulnérables ou qui font face à la perte de leur revenu (350.000 euros) ; 

Renforcement des équipes des Centres d’Action sociale globale pour permettre d’absorber l’émergence probable post-confinement des demandes d’accompagnement social relatives à des problématiques multiples et complexes pour lesquelles plusieurs approches sont nécessaires (640.000 euros) ;

Renforcement des dispositifs psychologiques et des équipes spécialisées en Santé mentale pour une aide psychologique adaptée à destination des publics fragilisés – personnel soignant, jeunes adultes, minorités, étudiants, femmes -, et passant notamment par la création d’espaces virtuels au sein des structures existantes. (800.000 euros) ;

Pour le secteur du Handicap :

Couverture des frais supplémentaires des centres d’hébergement ayant adapté leur organisation (via une indemnisation complémentaire du personnel) et qui connaissent une augmentation de leurs charges (1.960.000 euros) ;

Renforcement des centres d’hébergement de répit/d’urgence Intermaide afin de leur permettre d’augmenter leur capacité d’accueil pendant les prochains mois ainsi que les frais de personnel (2 ETP) nécessaire (62.000 euros) ;

Renforcement des services d’accompagnement via une augmentation des effectifs (10 ETP) sur les 6 mois afin de pouvoir octroyer des soins et des services d’accompagnement à domicile (300.000 euros) ;

Pour l’Enseignement :

Renforcement des équipes chargées du suivi des élèves afin d’éviter le décrochage scolaire des élèves en difficulté dans les écoles de la Cocof et la mise en place d’une opération spéciale « Retour à l’école » (100.000 euros) ;

Mise en place d’ateliers d’été pour éviter une rupture de scolarité trop importante et donner la possibilité d’apprendre autrement en partenariat avec des associations actives dans l’extrascolaire   (74.000 euros) ; 

Pour la Culture :

Élargissement du fonds de compensation pour le secteur culturel permettant une augmentation des aides exceptionnelles prévues début mars pour pallier aux pertes de recettes dans le secteur culturel et favoriser la survie des opérateurs bruxellois francophones, afin qu’ils puissent continuer à animer le dynamisme culturel, la diversité du paysage et l’accès de tou.te.s à la Culture (1.000.000 euros).

Emission spéciale pour les seniors qui souffrent de l’isolement par l’intermédiaire du média régional BX1, via l’aide au développement et à la production de l’émission « La guinguette », pour offrir un contenu culturel destiné aux seniors et lutter contre les situations d’isolement, spécialement dans les maisons de repos bruxelloises (97.000 euros).

En Formation

Intervention dans l’adaptation des formations sachant que le déconfinement entrainera la possibilité de reprise des activités de formations dispensées par les opérateurs spécialisés. Cette intervention doit permettre les aménagements nécessaires à la reprise des cours pour les stagiaires (175.000 euros).

Pour la Cohésion sociale :

Renforcement de l’offre des services en cohésion sociale via les communes pour permettre aux acteurs de la Cohésion sociale d’accueillir de nouveaux publics et d’élargir ou d’adapter leur offre en cas de besoin et/ou en développant des thématiques spécifiques :

  • dans les 13 communes aujourd’hui reconnues dans le cadre du dispositif de cohésion sociale, chaque coordination locale recevra 40.000 € (520.000 euros) ;
  • dans les 6 communes qui ne disposent pas de coordination locale, un projet spécifique pourra être soutenu pour un montant de 13.300 € par commune (80.000 euros).

Pour lutter contre la fracture numérique :

Financement du reconditionnement et de la distribution d’ordinateurs portables ou de tablettes, ainsi que l’accompagnement à leur utilisation afin de rencontrer l’urgence d’équipement informatique pour les publics les plus fragilisés, par l’intermédiaire des associations de soutien scolaire.

Barbara Trachte, Ministre-présidente de la COCOF : « Avec l’ensemble de ces mesures, le Collège de la COCOF entend continuer à diminuer l’impact social et économique de la crise pour le secteur non-marchand, souvent en première ligne, qui œuvre au quotidien à répondre aux besoins essentiels des citoyen.ne.s. Il s’agit aussi de permettre aux opérateurs des secteurs de faire face à la sollicitation très importante dans les mois à venir, en raison de l’aggravation de multiples problèmes socio-sanitaire auprès des Bruxelloises et des Bruxelloises ».

« L’égalité des chances en matière d’éducation pour tous les enfants est essentielle. C’était le cas avant la pandémie de coronavirus, et cela doit continuer à être garanti pendant et après cette crise sanitaire. C’est pourquoi, nous soutenons les élèves des écoles de la COCOF qui se trouvent dans des situations précaires afin d’éviter qu’ils ne prennent du retard à l’école. Il était également essentiel de s’attaquer à la fracture numérique en veillant à ce que tous les jeunes vulnérables soient équipés d’un ordinateur portable. Sans oublier, le secteur culturel pour lequel 1,2 millions d’euros ont été réservés afin de venir en soutien aux structures et prendre en charge les pertes de recettes qui empêcherait d’honorer les prestations non annulables ou d’éviter les pertes cumulées qui mettraient les structures dans l’instabilité. » déclare le Ministre-Président de la Région bruxelloise et Ministre COCOF en charge de la Politique de l’Enseignement, des Crèches, de la Culture, des Personnes handicapées, du Tourisme et du Transport scolaire, Rudi Vervoort.

« Les conséquences de la crise du COVID ne sont pas que d’ordre sanitaire. Elles peuvent aussi être d’ordre financier ou psychosocial. En renforçant certains services essentiels comme celui de la médiation de dette, des centres d’action sociale ou de la santé mentale, nous portons une attention toute particulière à des publics fragilisés qui ont vu leurs souffrances amplifiées par la crise du COVID », explique Alain Maron, Ministre de la Santé et du Social

« En débloquant de nouveaux moyens pour le non-marchand, nous réitérons notre soutien au secteur et à ses travailleurs, largement impactés par la crise Corona. En ce qui concerne la formation professionnelle, celle-ci doit reprendre au plus vite pour permettre aux chercheurs d’emploi de se former et de participer à la reprise de l’activité économique tout en respectant les mesures de sécurité sanitaire. Les moyens dégagés permettront aux acteurs de se fournir en masques et en gel hydroalcoolique mais également de se procurer tout le matériel nécessaire à la reprise de leurs activités », explique Bernard Clerfayt, Ministre de la Formation professionnelle.

« La pandémie de Covid-19 a clairement mis en évidence l’urgence d’assurer un accompagnement social renforcé des Bruxellois les plus vulnérables. Les personnes âgées, les personnes issues des nouvelles migrations ou encore certains jeunes en manque de repères sont particulièrement impactés par la crise et les mesures de distanciation sociale qui en découlent. Je souhaite que tous puissent bénéficier d’un accompagnement spécifique dans cette période difficile », précise la Ministre de la Cohésion sociale Nawal Ben Hamou.