Covid-19 – Le respect des mesures existantes reste crucial pour la Région bruxelloise

Woman in medical protective mask applying an antibacterial antiseptic gel for hands disinfection and health protection during during flu virus outbreak. Coronavirus quarantine and novel covid ncov

Covid-19 - Le respect des mesures existantes reste crucial pour la Région bruxelloise

communiqué de presse

17 septembre 2020

Ce jeudi 17 septembre, le comité scientifique régional s’est réuni pour évaluer la situation épidémiologique en Région bruxelloise. La raison de cette consultation est la récente hausse du nombre de cas de personnes positives au COVID-19 en Région bruxelloise.

Le nombre de contaminations au coronavirus est passé à 168,8 infections pour 100.000 habitants. Quant au nombre d’hospitalisations, il continue lui aussi à augmenter. À l’heure actuelle, la plupart des contaminations surviennent dans la population plus jeune et plus spécifiquement dans la tranche d’âge des 20-49 ans.

Les personnes âgées et plus fragiles sont actuellement épargnées par cette augmentation des contaminations. Nous notons que seulement 5% des contaminations actuelles surviennent chez des personnes de plus de 70 ans. Les centres de soins résidentiels sont également exempts des situations inquiétantes que nous avons connues au printemps. Les admissions à l’hôpital (en chiffres absolus) restent elles aussi bien inférieures aux chiffres du mois de mars.

Le comité scientifique régional a aussi examiné la situation dans les écoles de la Région bruxelloise. Il en ressort que cette situation n’est pas alarmante et conforme à ce qui est constaté ailleurs dans le pays.

Pas de nouvelles mesures

Pour les raisons évoquées ci-dessus, le comité scientifique régional ne voit actuellement que peu de raisons de modifier le dispositif actuel. Sa recommandation est de maintenir les mesures actuelles et de veiller à ce qu’elles soient correctement respectées grâce à une communication claire et une sensibilisation accrue. Les jeunes en particulier doivent, aujourd’hui plus que jamais, être encouragés à continuer à se protéger eux-mêmes et à protéger leurs proches.

Le choix de ne pas imposer de nouvelles mesures est également motivé par le fait que le Conseil national de sécurité se réunira la semaine prochaine pour évaluer la situation épidémiologique dans le pays. En attendant cette réunion, il apparaît inutile de prendre d’autres mesures pour la Région bruxelloise.

Toutefois, la cellule de crise rassemblant les 19 bourgmestres des communes de la Région bruxelloise et élargie aux cabinets compétents pour l’enseignement, l’enseignement supérieur et les crèches, sera réunie ce lundi sous l’égide de la Haute Fonctionnaire.

Handycab, une nouvelle application du secteur taxi pour les personnes à mobilité réduite

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Handycab, une nouvelle application du secteur taxi pour les personnes à mobilité réduite

communiqué de presse

16 septembre 2020

La semaine de la Mobilité qui commence aujourd’hui est l’occasion de mettre en avant différentes initiatives. Dans le cadre de la mobilité pour tous, le Ministre-Président bruxellois Rudi Vervoort se réjouit du lancement d’un nouveau service par le secteur du taxi, qui s’adressera prioritairement aux personnes à mobilité réduite (PMR).

Handycab, c’est le nom de la nouvelle plateforme de réservation qui a pour ambition de centraliser l’offre de taxis adaptés aux personnes à mobilité réduite. Cette application a été développée par le secteur taxi après concertations avec des personnes et des associations actives sur les questions d’accessibilité des PMR, et avec des professionnels du secteur du taxi.

 

« Le principe est de rassembler sur une même plateforme la plupart, et à terme, la totalité des taxis adaptés en circulation dans la Région de Bruxelles-Capitale. Un atelier de transformation et d’adaptation fournissant un support technique à la flotte de taxis mis à la disposition de notre public-cible assure la continuité du service» précise l’équipe, à l’origine de l’application.

Pour atteindre ce but rassembleur, aucune contrainte d’exclusivité et un coût marginal devraient convaincre la majorité des taxis PMR de se connecter à la plateforme. Les seules conditions d’accès étant le suivi d’une formation, l’adhésion à la charte de qualité et la possession d’un kit de séparation garantissant les mesures barrières à bord. Concrètement, les taxis pourront continuer, s’ils le souhaitent, à travailler avec les autres plateformes, dites traditionnelles, tout en se connectant sur l’application Handycab, sans que cela constitue une charge supplémentaire.

« Je suis très heureux de la mise en place de cette nouvelle initiative par le secteur taxi pour nos concitoyens. Outre la qualité du service et le professionnalisme des collaborateurs, Handycab s’engage à servir la clientèle PMR en priorité. L’utilisation de cette application représentera un gain de temps car l’essentiel de l’offre sera joignable et disponible sans avoir à contacter plusieurs centraux pour trouver un véhicule adapté dans les meilleurs délais. Un véritable plus quand on connait les difficultés de mobilité que peut rencontrer ce public d’usagers » déclare le Ministre-Président Rudi Vervoort. 

Tous les moyens de paiement seront acceptés, que ce soit depuis l’application ou à bord du taxi. Un récapitulatif du trajet sera systématiquement envoyé par mail aux usagers du service. Par ailleurs, un help desk sera joignable 24H/24 et 7 jours/7.

« Nous sommes très enthousiastes à l’idée de relever ce nouveau défi et sommes convaincus qu’avec l’aide de tous, usagers, associations et entreprises, nous ferons de ce projet un outil abouti, et très utile pour la mobilité des PMR » ajoute l’équipe Handycab.

« Pouvoir se déplacer en ville est un droit fondamental pour chacun. C’est pourquoi nous travaillons avec le gouvernement bruxellois sur toutes sortes d’alternatives, afin que chacun puisse utiliser le moyen de transport qui lui convient le mieux. Grâce à Handycab, il y aura une alternative supplémentaire et durable pour les personnes à mobilité réduite. » conclut Elke Van den Brandt, la Ministre bruxelloise de la mobilité.

Par ailleurs dans la même volonté d’amélioration du quotidien des PMR, le Gouvernement bruxellois a approuvé jeudi dernier un projet d’arrêté destiné à améliorer le bien-être des usagers PMR. En effet, grâce à une réadaptation des critères techniques des taxis PMR (hauteur, largeur, espace destiné à la chaise roulante, rampe, etc.), les nouveaux véhicules devront à l’avenir être mieux équipés afin de répondre de manière optimale aux exigences d’un public qui mérite une offre adaptée. 

Plus d’infos : www.handycab.be et info@handycab.be

Plus de 300 jeunes issus de quartiers défavorisés suivent volontairement et gratuitement des cours de remédiation en ligne. Une façon de participer à l’équité scolaire en pleine crise sanitaire

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Plus de 300 jeunes issus de quartiers défavorisés suivent volontairement et gratuitement des cours de remédiation en ligne. Une façon de participer à l'équité scolaire en pleine crise sanitaire

communiqué de presse

11 août 2020

Ces derniers mois, le retard scolaire s’est accumulé. Certains profitent de l’été pour se mettre à niveau. C’est le cas de plus de 300 jeunes à Bruxelles et à Anvers. Chaque jour depuis une semaine, ils se connectent aux 54 futurs enseignants formés par Teach for Belgium et participent à des cours en ligne. Bien qu’une grande partie d’entre eux n’aient pas le matériel nécessaire à la maison, des solutions sont trouvées pour les accompagner. L’asbl Teach for Belgium et ses partenaires la COCOF et la Ville d’Anvers proposent ainsi une solution afin de lutter contre le taux de décrochage et le retard scolaire causés par la crise sanitaire. 

L’Académie d’été en quelques mots 

Durant 2 semaines, des adolescents issus de quartiers défavorisés bénéficient tous les matins de cours de remédiation. Le but est de leur permettre de suivre des cours en fonction de leurs besoins spécifiques (en math, sciences, néerlandais et/ou français). Les cours se donnent en petits groupes de 10 élèves. De plus, en début et fin d’après-midi, chaque jeune est accompagné́ par un coach qui s’assurera que le jeune arrive à suivre les cours. 

Transformer en quelques jours une école d’été en « e-académie » 

À la base, tous auraient dû se rendre sur place à Anderlecht ou à Anvers. Crise sanitaire et seconde vague obligent, toute l’organisation a été revue et en quelques jours il a été décidé que les cours se donneraient en ligne, en format « hybride ». Cette adaptation impressionnante a dû faire face à de nombreuses difficultés. En effet, la plupart des élèves sont issus de quartiers défavorisés et 35% de ces jeunes n’ont pas d’ordinateur à la maison. Il a donc fallu trouver des solutions. Certains ont demandé un ordinateur à prêter à des amis ou à des voisins tandis que d’autres se sont rendus dans les labos informatiques du Ceria à Anderlecht et du Stedelijke Lyceum à Anvers. Malheureusement, les labos informatiques des écoles n’ont souvent ni caméra, ni micro ce qui rend les cours en ligne compliqués. Imaginez un enseignant parlant à une dizaine d’écrans noirs et ayant pour seule interaction des messages par chat… De plus, la situation est telle que certains élèves n’avaient encore jamais touché de souris de leur vie… à 16 ans … ! Heureusement, grâce à des dons, des prêts, de la détermination et de la créativité, des solutions ont rapidement été trouvées pour ces adolescents motivés. 

« Outre les conséquences importantes sur de nombreux secteurs, la crise sanitaire a également eu un impact non-négligeable sur l’apprentissage des élèves, et particulièrement ceux issus de quartiers défavorisés. Il n’est pas acceptable qu’à cause d’un manque d’équipements, des étudiants n’aient plus accès à l’éducation, un élément aussi fondamental pour leur développement. Il était donc primordial de trouver des solutions pour le bon déroulement de ces ateliers d’été sous format digital. Grâce à la collaboration de diverses associations dont Teach For Belgium mais aussi à celle de la COCOF qui a subsidié 150 portables avec Digital for youth, ces élèves peuvent participer aux activités de soutien scolaire en ligne et poursuivre leurs apprentissages. Des locaux sont également mis à disposition sur le site du CERIA pour les élèves ne bénéficiant pas des conditions satisfaisantes pour suivre les cours à domicile », déclare Rudi Vervoort, le Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale et Membre du Collège de la COCOF chargé de l’Enseignement.

À propos de Teach for Belgium 

Teach for Belgium est persuadé que des enseignants bien accompagnés et motivés peuvent être la source d’un changement positif dans le système éducatif. Aujourd’hui en Belgique, en plus du manque d’attractivité́ du métier, près d’un enseignant sur trois abandonne endéans les deux premières années. C’est pour cette raison que nous attirons, formons et accompagnons des personnes motivées qui veulent contribuer à une éducation de qualité pour tous les jeunes. www.teachforbelgium.org Vous souhaitez rencontrer certains de ces enseignants débutants ou de ces élèves pour mieux comprendre leur motivation et leurs défis ? Contactez-nous ! 

Nada Al-Kadi, responsable communication : 0474/41.55.21 nada.alkadi@teachforbelgium.be
Caroline de Cartier, directrice : 0477/68.55.81 caroline.decartier@teachforbelgium.be

Covid-19 : La Région de Bruxelles Capitale imposera le port du masque sur tout son territoire

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Covid-19 : La Région de Bruxelles Capitale imposera le port du masque sur tout son territoire

communiqué de presse

6 août 2020

Le Ministre-Président Rudi Vervoort l’a annoncé à l’issue d’une réunion de la cellule de crise élargie aux Bourgmestres et auexperts de la COCOM de ce jeudi 6 août : le port du masque sera obligatoire sur l’espace public et dans les espaces privés accessibles au public si le seuil de 50 contaminations par 100.000 habitants est atteint (calculé sur une moyenne de 7 jours*) pour l’ensemble de la Région de Bruxelles-Capitale.

Cette mesure forte et contraignante est justifiée par la situation épidémiologique et la recrudescence du nombre de cas observée. Cette décision intervient après que le Conseil National de sécurité a reporté le lancement de la phase 5 du déconfinement en réduisant la bulle de contacts par foyer à 5 personnes pour les quatre semaines du mois d’août, en limitant le passage en magasin à une personne pendant 30 minutes, ou encore en étendant les mesures imposant aux citoyens de laisser leurs coordonnées pour permettre le tracing à d’autres secteurs que l’Horeca comme entre autres les salles de fitness, de jeux, les centres de bien-être ou les piscines. Rappelons enfin que le Conseil de sécurité a donné aux Bourgmestres un cadre dans lequel ils peuvent prendre des mesures plus contraignantes, adaptées aux particularités locales. Le CNS avait déjà imposé le port du masque dans les lieux publics densément fréquentés et les rues commerçantes, à charge pour les autorités communales d’identifier ces lieux, ce que les Bourgmestres bruxellois ont fait.

«Nous prenons la décision d’imposer le port du masque dans toute la Région parce que c’est une mesure préconisée par de très nombreux experts mais aussi parce que nous avons entendu la difficulté, sur un territoire dense comme la Région bruxelloise, de passer d’une règle à l’autre en passant d’une rue à l’autre”, a déclaré Rudi Vervoort, le Ministre-Président bruxellois.

Le Ministre-Président a également ajouté la nécessité absolue de se donner tous les moyens d’enrayer cette croissance de contamination, pour sauver des vies, tenter de préserver au maximum les chances d’une rentrée scolaire au moins partiellement en présentiel, mais également pour éviter de causer plus de préjudice à la vie économique.

Dans ce but, Rudi Vervoort a annoncé avoir convenu avec les Bourgmestres de renforcer le contrôle du respect des mesures actuelles arrêtées par le Conseil National de Sécurité du 27 juillet dernier, et plus particulièrement dans nos parcs le soir mais aussi sur les terrasses de l’HORECA. Le non-respect des mesures en vigueur sera sanctionné et pourra entrainer des poursuites pénales.

En vue de faire respecter la quarantaine, le Ministre-Président a également annoncé avoir décidé en accord avec les Bourgmestres que les inspecteurs d’hygiène pourront être appuyés par les services de police afin de constater la non-réponse de certains citoyens.

La capacité de dépistage a été renforcée ces derniers jours afin de répondre à l’augmentation de la demande due notamment aux retours de l’étranger en cette période estivale. Un dispositif mobile sera mis en place prochainement afin d’aller à la rencontre des citoyens pour faciliter l’accès aux tests.

La majorité des cas identifiés touchent la tranche 20-49 ans, avec une médiane en dessous de 30 ans, ce qui revient à dire que le plus grand nombre de cas concerne des moins de 30 ans.

La Région a lancé la deuxième phase de sa campagne de communication ciblée vers le public 14-25 ans. Visible sur https://bps-bpv.brussels/fr/campagne-jexisteautrement

En outre, la COCOM a mis à disposition des communes tous les outils de communication de la campagne fédérale, traduits en 33 langues, pour leur permettre de s’adresser au plus grand nombre.

“Il est évident que le virus ne disparaîtra pas à court terme. Nous devons apprendre à vivre avec. La meilleure des défenses sociétales constitue les gestes barrières quotidiens que nous pouvons tous poser. Cela nous permettra d’éviter des mesures bien plus contraignantes pour tous, plus limitatives de nos libertés, plus néfastes pour notre vie sociale et pour l’économie. Ne relâchons pas nos efforts quotidiens et prenons soin de nous et des autres et restons solidaires” a conclu le Ministre-Président Rudi Vervoort.

 

*ce jeudi 6 août, le taux de contamination est de 38 cas par 100.000 habitants

Lancement du 12ième appel à projets des Contrats de Quartiers Durables en Région bruxelloise

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Lancement du 12ième appel à projets des Contrats de Quartiers Durables en Région bruxelloise

communiqué de presse

27 juillet 2020

Depuis 1993, la Région de Bruxelles-Capitale dispose des contrats de quartier, un outil performant de revitalisation urbaine devenu durable en 2010. Chaque année, à l’initiative de son Ministre-Président Rudi Vervoort, la Région lance un appel à candidatures auprès des communes bruxelloises afin de définir les nouveaux périmètres éligibles à l’élaboration d’un programme de contrat de quartier durable. La 12ième série (2021-2026/2029) de ces nouveaux quartiers qui bénéficieront de subventions régionales vient d’être lancée.

La politique des contrats de quartier durables œuvre à renforcer les zones urbaines les plus précarisées de la Région bruxelloise afin de répondre à des besoins cruciaux en matière de création ou rénovation de logements, de réhabilitation d’espaces publics, de création d’infrastructures de proximité, d’amélioration de l’environnement et de la cohésion sociale au sein des quartiers. Ces contrats de quartier soutiennent en outre certaines activités économiques ou commerciales et intègrent une dimension environnementale.

Le Ministre-Président Rudi Vervoort : « Ce 12ième appel à projets a pour objectif de proposer aux communes bruxelloises reprises dans la Zone de Revitalisation Urbaine (ZRU) 2020 un canevas commun pour la remise d’une candidature. Il permettra également d’offrir à mon Gouvernement une base d’informations comparables lui permettant d’opérer des choix quant aux périmètres bénéficiaires des programmes de revitalisation urbaine pour l’année à venir. A noter que pour la première fois, et ce, suite à un contexte très difficile vécu durant la crise sanitaire du Covid-19, cet appel à candidature sera thématisé sur les territoires à prédominance de logements sociaux. »

Cette nouvelle série se concentrera donc

  • Soit sur des périmètres ciblés « grands ensembles » : portion de territoire avec beaucoup de tours de logements sociaux et/ ou cité (jardins) et/ou concentration de logements publics sociaux ou assimilés ;

  • Soit sur des périmètres comportant plus de 50% de logements sociaux ou assimilés au niveau du périmètre proposé par la commune

Par ailleurs, différentes orientations liées aux logements, à l’environnement, à la mobilité et aux activités économiques et productives entre autres seront à prendre en compte. Ces dernières ont été définies en adéquation avec les objectifs inscrits dans le cadre du Plan de relance et de redéploiement de la Région bruxelloise et répondent aux enjeux urbains de la « ville de proximité ».

Un guide pour l’élaboration du dossier de candidature a été développé afin d’aider les communes dans leur travail. Elles auront jusque mi-novembre 2020 pour introduire leur candidature. Plusieurs étapes d’analyses des périmètres et actions proposées par les communes seront nécessaires avant l’attribution de la nouvelle série prévue durant le premier semestre 2021.

Covid-19 : Les intermittents de la Culture pourront demander leur prime dès le 27 juillet

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Covid-19 : Les intermittents de la Culture pourront demander leur prime dès le 27 juillet

communiqué de presse

23 juillet 2020

le Gouvernement bruxellois a validé les modalités d’octroi d’une aide exceptionnelle destinée aux intermittents de la Culture. Ceux-ci pourront dès le 27 juillet et jusqu’au 16 août introduire leur demande sur le site d’actiris, www.actiris.be
Les travailleurs intermittents de la culture auraient pu être les grands oubliés de la crise du coronavirus. Pas en Région bruxelloise, où dès le 14 mai dernier, le Gouvernement bruxellois s’est accordé sur l’octroi d’une aide unique individuelle pour les travailleurs intermittents de la culture qui ne  bénéficient d’aucune aide, ni du chômage temporaire, ni du droit passerelle.
Face aux annulations ou au report de leurs prestations en raison du Covid-19, ils sont nombreux à n’avoir touché aucun revenu durant plusieurs mois. Les risques de sombrer dans la pauvreté sont donc réels. C’est pourquoi, l’octroi d’une aide exceptionnelle de maximum 1.500 € s’avère indispensable pour couvrir une partie de leurs besoins élémentaires et protéger l’emploi bruxellois.
En pratique, chaque intermittent bruxellois du secteur de la culture pourra bénéficier d’une aide exceptionnelle de maximum :
–             1.500 € pour le travailleur qui a perçu entre le 13 mars 2020 et le 31 mai 2020 des revenus s’élevant à moins de 775 euros ;
–             1.000 euros pour le travailleur qui a perçu durant cette même période des revenus s’élevant à moins de 1.550 euros ;
–             500 euros pour le travailleur qui aurait perçu durant cette même période des revenus s’élevant à moins de 3.100 euros ;
« La crise du Coronavirus a fragilisé le monde de la culture comme jamais. Cela faisait plusieurs mois que les intermittents attendaient. En Région bruxelloise, ils ne seront pas les grands oubliés de la crise. Au total, nous avons dégagé 5 millions d’euros pour leur fournir une aide unique leur permettant de couvrir certains besoins essentiels. Aussi, nous mettons tout en œuvre pour préserver l’emploi bruxellois et assurer une reprise la plus rapide possible », explique Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi.
« Le secteur culturel et créatif joue un rôle essentiel pour notre société. Il fait partie de l’âme de Bruxelles. C’est un secteur qui contribue largement à notre bien-être, humain tout d’abord mais aussi économique. Sans oublier son apport indiscutable à l’attractivité de notre Région. La Culture, c’est aussi un grand nombre de personnes qui travaillent avec des revenus très faibles. Et la crise les touche de plein fouet. Dès lors, il est fondamental de soutenir les travailleurs afin que Bruxelles reste une ville de Culture. » affirme Rudi Vervoort, Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale.
« Cette prime unique représente une aide bienvenue aux besoins de nombreux intermittents bruxellois de la culture qui jusqu’à présent ont été oublié des mesures de soutien pour atténuer les conséquences de la crise sanitaire liée au coronavirus. Il s’agit des artistes freelances et  d’artistes individuels occasionnels, des musiciens, des chanteurs mais également des intermittents dans le secteur culturel qui ne sont pas liés à une organisation ou  à une institution et qui ont subi au cours des derniers mois d’importantes pertes de revenus, confirmé comme tels par les comités paritaires des travailleurs culturels. « Ils sont indispensables pour étayer la culture bruxelloise » déclare Sven Gatz, ministre bruxellois du Budget.
« Les travailleurs intermittents culturels bruxellois sont divers par leur statut et leur type de travail. En tant que membre de la VGC, il est de mon devoir de défendre également leurs intérêts au sein du gouvernement Bruxellois. Avec cette prime, nous montrons clairement qu’il est possible de relier Bruxelles à une capitale au service de tous les Bruxellois.es. Pour la première fois, nous pouvons garantir qu’une prime pour le secteur culturel soit également accessible aux travailleurs culturels de toute la région bruxelloise, quels que soient leur langue, leur statut ou les ministres compétent.es. Nous voulons garantir ainsi que chacun.e  compte », déclare Pascal Smet, secrétaire d’État aux relations européennes et internationales et Membre du Collège de la VGC chargé de la Culture
Afin d’assurer un traitement des demandes le plus rapidement possible et d’aider au plus vite les travailleurs du secteur, la procédure a été digitalisée. Des formulaires papier seront toutefois disponibles en français, néerlandais et anglais.
La demande d’aide pourra se faire dès ce 27 juillet sur le site d’actiris, www.actiris.be. Les travailleurs intermittents auront jusqu’au 16 août pour compléter le formulaire. Au plus tard, le 14 septembre les décisions d’octroi seront envoyées et le paiement aux bénéficiaires aura lieu dans la foulée.

Le Gouvernement francophone bruxellois octroie plus de 600.000 € pour la culture dans les écoles

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Le Gouvernement francophone bruxellois octroie plus de 600.000 € pour la culture dans les écoles

communiqué de presse

17 juillet 2020

Le programme « la Culture a de la classe » fête cette année ses 20 ans d’existence. Ce programme, subventionné par la Commission communautaire française, permet de porter des projets artistiques et culturels dans les écoles bruxelloises. Sélectionnés par un jury de professionnels suite à un appel, ces projets sont très divers, allant de la création d’œuvres avec les élèves à la participation critique à des prestations artistiques. Lancé juste avant le début de la période de confinement, l’appel à projets 2020 a connu un regain d’intérêt en cette année particulière.

Plus de 30 % de projets de qualité de plus que les années précédentes. C’est le résultat très positif de l’appel à projets « la Culture a de la classe » 2020. Parmi ceux-ci, on retrouve des reports de projets qui n’ont pu se tenir à cause du confinement mais également des projets nouveaux, guidés par le soucis d’inclure plus d’art et de culture dans les parcours scolaires des enfants et des adolescents bruxellois. C’est dans ce cadre que le Gouvernement, sur proposition de Rudi Vervoort, Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale et Ministre en charge de la Culture à la COCOF, a décidé d’octroyer exceptionnellement une enveloppe de 606.000 € pour ces projets, le montant prévu initialement étant de 450.000€.

«Je suis particulièrement heureux qu’on ait pu s’accorder sur une augmentation exceptionnelle du budget pour les projets “Culture a de la classe” tant parce que ce programme mérite un éclairage particulier pour ses 20 ans que parce que nos enfants ont besoin de trouver des activités culturelles sur leur trajet scolaire. L’année 2020 a été particulièrement éprouvante pour les élèves et les enseignants. S’embarquer dans des projets artistiques et créatifs en classe permet de faire de l’école cet espace d’émancipation pluridisciplinaire qu’elle doit être à mes yeux » se réjouit Rudi Vervoort. « Ce genre de projet renforce les apprentissages de base et assure l’accrochage scolaire par leur aspect créatif, participatif, inclusif et novateur. Ce programme est le précurseur de ce que la Fédération Wallonie-Bruxelles compte mettre en place en terme de parcours d’éducation culturelle et artistique. A Bruxelles, nous démontrons que nous sommes à la pointe en la matière mais aussi combien il est primordial d’aller plus loin et de continuer à investir dans ce type d’activités qui augmentent la qualité de notre enseignement. »

Cette année, le montant horaire alloué à chaque projet a été également revalorisé afin de prévoir une meilleure et plus juste rémunération des artistes qui interviennent. « Durant cette période difficile pour les artistes, ces prestations revalorisées dans les écoles leur permettront de continuer leur pratique artistique en donnant goût à la culture dès le plus jeune âge, c’est donc un projet aux multiples effets bénéfiques » rappelle le Ministre-Président bruxellois.

«Parmi les projets sélectionnés, certains sont également réalisés dans l’enseignement spécialisé afin que les enfants porteurs de handicap ne soient pas les oubliés des politiques culturelles. » déclare Rudi Vervoort, aussi en charge de la politique en faveur des personnes handicapées et du décloisonnement de la culture en faveur des publics les plus exclus de la culture.  

Dans le courant de l’année académique 2020-2021, un grand événement permettra de fêter comme il se doit les 20 années de ce programme qui a permis la mise en place de nombreux projets de qualité et qui a offert à plusieurs générations d’enfants bruxellois, un volet artistique et créatif dans le cadre de leur cursus scolaire. L’événement était prévu en octobre 2020 mais a dû être reporté à cause de la crise sanitaire. La nouvelle date sera annoncée en automne.

Sélection des points approuvés par le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale – séance du 16 juillet 2020

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Sélection des points approuvés par le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale - séance du 16 juillet 2020

communiqué de presse

16 juillet 2020

1. Adoption des subsides dans le cadre du Plan bruxellois de prévention et de proximité

Le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale a décidé de renouveler le Plan bruxellois de Prévention et de Proximité pour 2020. Il s’agit d’un plan qui règle l’octroi de subventions aux 19 communes bruxelloises pour leurs projets en matière de prévention et de sécurité dans le cadre du Plan Global de Sécurité et de Prévention (PGSP) et qui vise :

la prévention de la polarisation ainsi que la lutte contre la radicalisation ;

la présence visible et rassurante dans les espaces publics, en ce compris dans les transports en commun;

la médiation des conflits dans les espaces publics ;

la prévention et la lutte contre les assuétudes.

2. Octroi de subventions à l’ASBL Transit

L’ASBL Transit pilote un groupe de travail composé d’experts en matière de lutte contre les assuétudes et des politiques dans ce domaine. L’association travaille en étroite collaboration avec Bruxelles Prévention & Sécurité (BPS) afin, notamment :

D’offrir aux toxicomanes un espace d’accueil et de réduction des risques ;

D’accompagner les consommateurs de drogue vers une vie et un logement autonomes ;

D’aider les consommateurs de drogue à se réinsérer pendant et après leur détention ;

D’effectuer du travail de rue ;

De soutenir les communes dans la réalisation des projets qu’elles ont inscrits dans leur plan de prévention et de proximité local (cf. supra).

3. Poursuite des projets susceptibles de contribuer à la mise en oeuvre du Plan Global de Sécurité et de Prévention

Dans le cadre du Plan Global de Sécurité et de Prévention (PGSP), il a également été décidé de soutenir les ASBL qui pourront contribuer à l’élaboration de certaines mesures du plan.

Dès 2019, Bruxelles Prévention et Sécurité (BPS) a géré un portefeuille de 35 subventions liées à 32 associations. Afin d’assurer leur pérennité, une procédure de renouvellement des projets lauréats de 2019 a été engagée.

4. Aide aux hôtels et aux appart-hôtels suite aux mesures prises dans le cadre de la pandémie Covid-19

Les mesures nécessaires prises dans le cadre de la crise Covid-19 en Belgique mais aussi dans le monde, ont provoqué un arrêt quasi complet de l’industrie touristique. Ce choc concerne particulièrement le tourisme de séjour qui génère annuellement 1,2 milliard € en Région bruxelloise. Un peu moins de la moitié de cette somme (48%) revient aux hébergements. Or, l’estimation du taux d’occupation des hôtels pour les mois d’été (juillet et août) se situe actuellement aux alentours de 8%.

En Région de Bruxelles-Capitale, l’hébergement appartient souvent à des investisseurs ou des fonds financiers internationaux. Les sociétés d’exploitation sont en revanche le plus souvent locales et particulièrement fragiles, puisqu’elles ne possèdent pas d’actif.

Sans revenu depuis le début du mois de mars, de nombreux exploitants risquent donc rapidement de tomber en faillite. Cette situation doit être absolument évitée pour plusieurs raisons: la nécessité de garder une offre complète pour pouvoir accueillir les événements professionnels, la protection des nombreux employés de ces hébergements, le souci d’éviter de créer des chancres urbains et l’image de la capitale européenne.

Dans ce cadre, le Gouvernement bruxellois a décidé de soutenir les exploitants des hôtels et appart-hôtels en leur octroyant une aide exceptionnelle. Celle-ci permettra d’assurer leur survie en vue d’une réouverture dès que les conditions sanitaires le permettront. Elle consiste en une prime forfaitaire de 200€ par chambre, par mois (de mi-mars à fin août) afin de couvrir une partie des frais fixes (gardiennage, maintenance technique, frais de personnel RH, assurances, frais énergétiques, etc.). Cette prime sera octroyée aux hôtels et appart-hôtels selon des conditions précises d’éligibilité.

Par ailleurs, un montant de 600.000€ sera octroyé au Centre de formation Horeca Be Pro afin d’augmenter l’offre de formation pour le personnel Horeca. Ceci permettra d’accroître leurs compétences, d’accompagner les travailleurs ou les chercheurs d’emploi du secteur et de les soutenir dans leur reconversion professionnelle.

5. Approbation de la note d’orientation 5G

La 5G est un sujet important d’un point de vue technologique, mais également socioéconomique, sanitaire et environnemental. C’est la raison pour laquelle le Gouvernement bruxellois veut pouvoir entendre sa population et se déclare dès lors favorable à une initiative du Parlement bruxellois visant à organiser un débat public sur la thématique de la 5G et de ses enjeux. Le Gouvernement s’engage à se saisir des conclusions et/ou recommandations auxquelles ce débat démocratique aura abouti dans le courant du deuxième trimestre 2021, en vue de la mise en oeuvre de ces conclusions et/ou recommandations et du dépôt des éventuels textes législatifs qui y sont liés pour le 30 juin 2021 au plus tard. Parallèlement à cela, le Gouvernement a approuvé la création d’une plateforme de coordination bruxelloise composée de l’ensemble des membres du Gouvernement ainsi que des administrations dont les compétences sont liées aux conditions de déploiement de la 5G (Bruxelles Environnement, Urban, Bruxelles Pouvoirs locaux, Bruxelles Fiscalité, CIRB, etc.). Cette plateforme sera coordonnée par le Ministre-Président Rudi Vervoort.

Quant aux licences temporaires d’exploitation accordées par l’IBPT, le Gouvernement bruxellois rappelle que l’éventuelle exploitation sur base de ces licences temporaires, notamment pour le développement de zones test, devra se faire dans le cadre normatif actuel qui intègre le respect du principe de précaution.

6. Nouveaux logements: acquisition du projet clé sur porte “Biebuyck”

Sur proposition de la Secrétaire d’Etat au Logement, Nawal Ben Hamou, le Gouvernement bruxellois a marqué son accord sur l’acquisition du projet clé sur porte « Biebuyck » situé rue du Général Biebuyck n°36-38 à Neder-over-Heembeek.

Le projet « Biebuyck » prévoit 42 logements et dispose déjà d’un permis d’urbanisme. Le budget prévu par la SLRB pour cette acquisition est de plus de 10,6 millions d’euros. Cette acquisition réalisée pour le compte de la société immobilière de service public Le Logement Bruxellois s’inscrit dans le cadre de l’Alliance Habitat. Les logements seront disponibles à l’automne 2020.

La Région lance son premier Plan bruxellois de lutte contre les violences faites aux femmes

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La Région lance son premier Plan bruxellois de lutte contre les violences faites aux femmes

communiqué de presse

16 juillet 2020

La Région bruxelloise adopte son premier Plan régional de lutte contre les violences faites aux femmes. Cinquante-six actions concrètes destinées à améliorer l’accueil, l’information, l’accompagnement et la protection des victimes mais aussi la formation et la sensibilisation des acteurs de la prévention, de la santé, de la sécurité, de l’urbanisme ou de la mobilité. Un plan concerté, évolutif et transparent qui active, de manière inédite, tous les leviers régionaux pour répondre de manière coordonnée et transversale à cette problématique.

Les violences faites aux femmes, une réalité bruxelloise

La Région bruxelloise n’est pas épargnée par le phénomène des violences faites aux femmes : une étude réalisée par equal.brussels en 2016-2017 a en effet démontré que plus de la moitié des femmes bruxelloises subissent au moins une forme de violence de la part de leur partenaire au cours de leur vie. Ce taux atteint 86 % pour le harcèlement sexuel et 17 % pour le harcèlement obsessionnel (stalking). L’impact de ces violences sur le bien-être des femmes qui en sont victimes est tout aussi important : 30 % d’entre elles en supportent encore les conséquences aujourd’hui, même si les faits se sont souvent produits des années auparavant.

Face à ce constat, le gouvernement bruxellois a pris ses responsabilités. Dans sa déclaration de politique régionale de juillet 2019, il s’était engagé à mettre en œuvre « Un Plan global de lutte contre la violence faite aux femmes […] de façon coordonnée entre les différents départements et en concertation avec les autres entités fédérées. » C’est aujourd’hui chose faite, moins d’un an après l’entrée en fonction de la secrétaire d’Etat à l’Egalité des chances, Nawal Ben Hamou.

Un plan largement concerté

Ce premier Plan 2020-2024 se décline en  56 mesures concrètes, largement inspirées des recommandations des acteurs du secteur associatif. Ceux-ci  ont été consultés par la secrétaire d’Etat à l’Egalité des chances, Nawal Ben Hamou, de septembre à décembre 2019 :  « consulter les associations actives sur le terrain était pour moi un prérequis indispensable. Ce sont les premiers experts de la lutte contre les violences faites aux femmes. Le secteur associatif a donc, non seulement contribué au contenu de ce Plan, mais sera également étroitement impliqué dans le cadre de sa mise en œuvre et de son évaluation. »

Ce premier Plan a aussi a été élaboré en étroite collaboration avec les ministres et secrétaires d’État bruxellois. Concrètement, cela se traduit par la prise de mesures s’appliquant à toutes les compétences concernées de la Région bruxelloise : la prévention et la sécurité, le logement, l’emploi et la fonction publique, la mobilité et les travaux publics, la formation, la statistique, l’urbanisme, l’aménagement du territoire et, bien sûr, l’égalité des chances. « J’ai pu compter sur la coopération pleine et entière de mes collègues de gouvernement qui ont chacun, dans leur domaine de compétence, proposé des actions très concrètes. La lutte contre les violences à l’égard des femmes a suscité la mobilisation de l’ensemble du gouvernement bruxellois. Cette approche coordonnée nous permet donc d’appréhender la problématique, pour la première fois à Bruxelles, sous toutes ses formes » précise encore Nawal Ben Hamou.

Un plan évolutif et transparent

Par souci de transparence, chaque mesure du Plan est planifiée, budgétée et prévoit des indicateurs de suivi.

Le Plan dans son ensemble fera également l’objet d’une évaluation à mi-parcours, associant le Conseil bruxellois à l’Egalité entre les femmes et les hommes et chaque ministre exposera son bilan intermédiaire à la Commission Egalité des chances et droits des femmes du Parlement bruxellois. « C’est pour moi un gage essentiel d’efficacité » souligne la secrétaire d’Etat Nawal Ben Hamou, « l’objectif est aussi que ce Plan soit évolutif : cette évaluation à mi-parcours permettra d’affiner certaines mesures ou d’en adopter de nouvelles, si le besoin s’en fait sentir. »

« En quantifiant et en objectivant la violence intrafamiliale, nous sortons cette violence de la sphère privée et en faisons une affaire publique, une affaire de toutes et tous.  L’Observatoire de Bruxelles Prévention et Sécurité a publié une étude importante qui a aussi été évoquée aujourd’hui. Il s’agit d’un outil très précieux pour définir notre future politique. Aujourd’hui, nous nous sommes engagés à travailler ensemble à tous les niveaux pour mobiliser les ressources en faveur d’une société plus juste et plus équitable. » précise le Ministre-Président Rudi Vervoort.

« Redessiner la ville et la rendre accessible à tous les usagers et utilisatrices est un défi important. Nous nous concentrons à la fois sur l’espace public en général et sur les transports publics. Nous voulons accroître à la fois la sécurité et le sentiment de sécurité. Par le biais d’une enquête approfondie sur le problème du harcèlement sexuel dans les transports publics. En faisant du harcèlement sexuel une catégorie distincte d’incident de sécurité, afin que les victimes soient entendues, que les faits soient rapportés plus clairement et qu’il y ait un suivi adéquat. Et en augmentant également le sentiment de sécurité, avec un meilleur éclairage de l’espace public, avec des détecteurs de mouvement et en privilégiant des espaces de métros ouverts plutôt que fermés. »précise Elke Van den Brandt, de la Mobilité, des Travaux publics et de la Sécurité routière.

Pour Sven Gatz , Ministre en charge des Finances, du Budget et de la Fonction publique : « La Fonction publique régionale bruxelloise contribue activement à la prévention des violences faites aux femmes. Talent.brussels propose notamment des mesures concrètes qui font du thème de la prévention des violences faites aux femmes un point important d’attention dans les formations que Talent organise pour les agents dans les administrations et organismes d’intérêt public régionaux. »

« Il est difficile de concilier vie privée et vie professionnelle. Inévitablement, la sphère professionnelle impacte celle du privée, et inversement. Cette réalité vaut aussi malheureusement pour les violences conjugales. C’est pourquoi, je souhaite lutter, en amont, contre les discriminations à l’emploi dont les femmes sont les premières victimes. J’ai développé et renforcé Actiris Inclusive. Ce service accompagne les employeurs bruxellois dans l’élaboration des plans d’actions tendant à intégrer et améliorer structurellement la diversité en entreprise. Ces plans participent à créer une culture durable de la parité. Nous soutenons financièrement la mise en œuvre de ces actions prévues, à hauteur de 50% pour un montant maximum de 10.000€. Développer la diversité en entreprise et systématiser une prise en compte des besoins des femmes, c’est le choix intelligent de ceux qui veulent valoriser tous les talents à la hauteur de leur potentiel », affirme Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi.

« C’est en étant attentif à la réalité des femmes dans l’espace public dès l’ébauche des projets de réaménagement que nous pourrons améliorer la situation. Nous nous sommes ainsi engagés à mieux prendre en compte les aspects de prévention, de harcèlement et des violences dans l’ensemble des procédures menant à la demande et à la délivrance d’un permis d’urbanisme » conclut le Secrétaire d’Etat en charge de l’Urbanisme Pascal Smet.

La Région bruxelloise soutient Europalia Trains

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La Région bruxelloise soutient Europalia Trains

communiqué de presse

10 juillet 2020

Sur proposition du ministre-président Rudi Vervoort et du ministre Sven Gatz, tous deux en charge de la promotion de la Région de Bruxelles-Capitale, le Gouvernement bruxellois a décidé d’octroyer un subside à Europalia pour l’organisation d’une biennale sur les trains. Il s’agit de la première fois qu’Europalia met un thème à l’honneur et non un pays.  Pour Bruxelles il s’agit d’une occasion unique de mettre à l’honneur son passé ferroviaire européen.

Europalia a opté de mettre les trains à l’honneur durant sa biennale 2021-2022, suite au 100ème anniversaire de l’International Union of Railways (UIC), dont l’ensemble des états membres de l’Union européenne sont membres.

La Région bruxelloise a décidé de soutenir cet événement par le biais d’un subside de 350.000 euros.

« Au cours du siècle dernier, les trains ont eu une influence majeure sur l’ouverture des frontières européennes pour les Européens, sur notre façon de voyager, de communiquer et de vivre en Europe », déclare le ministre Sven Gatz. « Aujourd’hui encore, ils sont source d’inspiration pour les artistes, les aventuriers et les doux rêveurs. La capitale européenne a joué ici un rôle central en tant que carrefour des voies ferroviaires. Avec l’exceptionnel musée du train, Train World, situé à Schaerbeek, la région détient sur son territoire un musée thématique unique qui occupera une place centrale dans cette édition d’Europalia. Cet événement s’intègre donc parfaitement dans la promotion de l’image nationale et internationale de la Région de Bruxelles-Capitale ».

Ministre-Président bruxellois Rudi Vervoort: « Après 2019, consacrée à la Roumanie, la biennale culturelle Europalia organise en 2021 une biennale entièrement consacrée aux chemins de fer dans l’art. Je me réjouis de ce choix particulier qui marquera le 175e anniversaire de la liaison Paris-Bruxelles, le 25e anniversaire du service Thalys et le 100e anniversaire de l’Union internationale des Chemins de fer (UIC). Avec ce thème, le public pourra découvrir plusieurs  événements et expositions dans notre Région-Capitale bien sûr mais aussi en Belgique et dans ses pays voisins. Une édition importante pour l’image nationale et internationale de Bruxelles. »

Koen Clement, Directeur Europalia : « La Région bruxelloise  a joué un rôle primordial dans le développement du réseau ferroviaire en Belgique. C’est dès lors avec un réel plaisir que nous anticipons cette collaboration avec la Région de Bruxelles-Capitale qui verra une multitude d’événements artistiques de très haute qualité dans le cadre de Europalia Festival Trains & Tracks sur son territoire. »

Jan Grauls, Commissaire-général Europalia Trains & Tracks: « En 2021, Bruxelles célébrera le train, un ami familier et très bienvenu. »

Depuis les premières années de son existence,  la Belgique a toujours été dans le berceau du trafic ferroviaire. La première ligne européenne de chemin de fer a été inaugurée le 5 mai 1835 entre Bruxelles et Malines.  Le train fut tiré par trois locomotives à vapeur de fabrication anglaise, suivi par des wagons accueillant 900 invités à bord. Il s’agissait du premier train sur le continent européen.

En 2021, cela fera également 175 ans que la première ligne ferroviaire entre deux capitales, Bruxelles et Paris a été inaugurée sur le continent européen. Et en 2021, nous célèbrerons le dixième anniversaire du livre blanc de la Commission européen pour un espace européen unique des transports.

Aujourd’hui, des millions de personnes à travers l’Europe utilisent quotidiennement le train pour se rendre au travail ou pour voyager dans d’autres pays. Bien avant que la libre circulation des personnes et des biens en Europe dispose d’un cadre politique grâce à l’Union européenne, le train était déjà un moyen par excellence pour apporter cet idéal dans la pratique. Aujourd’hui, la mobilité ethnique occupe une place centrale dans le débat public. Et dans la discussion concernant le  meilleur mode de déplacement du futur, le train compte encore d’excellents atouts.