Déclaration de politique générale prononcée par le Ministre-Président – vendredi 18 octobre 2019

DPG-2019

Déclaration de politique générale prononcée par le Ministre-Président - vendredi 18 octobre 2019

communiqué de presse

18 octobre 2019

Monsieur le Président,

Cher(e)s collègues,

Mesdames et Messieurs les Députés,

Nous vivons la 30ème année de la Région bruxelloise.

30 ans qu’ensemble, élus, membres du gouvernement, personnel de nos services publics, forces socio-économiques et associatives de notre Région, nous construisons Bruxelles, un meilleur Bruxelles.

Il y a 30 ans, lors des premières élections des conseillers bruxellois, un quotidien – Le Soir – écrivait :

« Demain, les Bruxellois seront maîtres chez eux (…). Ils seront seuls à gérer. Et ils n’auront plus d’excuse. (…). Demain, les Bruxellois seront responsables.

Ils seront d’abord responsables devant leur ville. Ils devront la gérer efficacement. Et veiller particulièrement à la bonne harmonisation qui devra exister entre toutes ses fonctions. Il faudra des entreprises, des bureaux, des institutions internationales, mais il faudra aussi des habitants. D’autant plus que le budget de la région dépendra de l’impôt sur les personnes physiques, donc sur les habitants. C’est toute une politique de maintien et d’accueil de la population qu’il faudra mener, avec tout ce que cela signifie dans les domaines de la qualité de la vie, de l’emploi, de la circulation… ».

Cette annonce des défis à venir, cet avertissement quant aux responsabilités à prendre, font toujours, pour l’essentiel, actualité.

Nombre d’entre ces défis subsistent, bien sûr, et d’autres ont pris une ampleur nouvelle.

Les défis de l’harmonisation des fonctions de la ville, de la lutte contre la dualisation socio-spatiale, du chômage, de l’engorgement automobile sont toujours d’actualité, comme dans la plupart des grandes zones urbaines.

Mais le défi environnemental, la lutte contre le changement climatique, la préservation de la biodiversité et les questions de santé publique liées à la pollution sont venus s’y ajouter.

C’est pour répondre à ces derniers enjeux que nous nous engageons résolument sur la voie d’une gouvernance climatique. Nous assurerons la contribution de chaque Ministre, chaque compétence aux objectifs communs. La question environnementale est devenue trop importante pour être portée par un seul Ministre. Au sein de notre Gouvernement, c’est désormais un enjeu collégial.

La pauvreté aussi est de ces défis auquel nous ne pouvons faire face que collectivement. Phénomène multifactoriel, la pauvreté ne reculera que sous l’effet de mesures volontaristes convergentes, dans de nombreux domaines. La très récente étude publiée par la Fondation Roi Baudoin nous rappelle l’urgence d’agir en rappelant combien à Bruxelles, aujourd’hui, la pauvreté touche durement les enfants.

A l’ensemble de ces défis, Mesdames, Messieurs, le Gouvernement entend apporter des réponses cohérentes à travers des politiques intégrées, qui portent des ambitions fortes pour les 30 prochaines années.

Ces politiques nous devons les développer dans un cadre contraint à plusieurs égards.

Le cadre institutionnel et spatial d’abord : le cadre d’une Région aux limites administratives plus étroites que le bassin socio-économique de la ville.

Le cadre juridico-institutionnel ensuite, incontestablement plus compliqué à Bruxelles que dans les autres régions, et qui demande un travail de coordination intense pour que toutes les énergies puissent être dirigées vers des objectifs communs.

Le cadre budgétaire ensuite, cadre contraint à la fois par la limitation de la perception de l’impôt, et par les transferts insuffisants.

Le budget de la Région bruxelloise s’élevait, il y a 30 ans, à 30 milliards de francs belges. Il est donc aujourd’hui près de sept fois plus important. Les réformes de l’Etat successives ont vu les Régions recevoir de nouvelles compétences, et une part des budgets y afférents. Bruxelles a aussi reçu une part, mais une part seulement, des coûts qu’elle supporte au profit de toute la Belgique.

Ces coûts sont ceux d’une capitale politique et administrative nationale et européenne, d’une métropole économique qui accueille sur son territoire des centaines de milliers de travailleurs venus des autres régions, et assume donc les infrastructures nécessaires à leur venue, en termes de mobilité, bien sûr, mais aussi en termes de sécurité, notamment.

Ces coûts, le Gouvernement y a fait face pendant la législature précédente de manière ambitieuse, en investissant dans la mobilité comme jamais précédemment. Et ces investissements se poursuivront intensivement les prochaines années, dans le métro, les lignes de tram et le plan bus. 

Se sont ajoutés à ces investissements planifiés les investissements urgents nécessités par l’état de certaines infrastructures, les tunnels particulièrement.

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Adhésion de la Région de Bruxelles-Capitale au projet « Blue Community »

Blue Community

Adhésion de la Région de Bruxelles-Capitale au projet « Blue Community »

communiqué de presse

10 octobre 2019

Ce jeudi 10 octobre le Gouvernement bruxellois a approuvé l’adhésion de la Région bruxelloise au réseau « Blue Community ».

Le projet Blue Community repose sur 3 piliers fondamentaux, qui constituent autant d’engagements de la part de ses membres :

  1. La reconnaissance de l’eau comme étant un droit de la personne ;
  2. La promotion de services d’approvisionnement en eau et de traitement des eaux usées financés et exploités par le secteur public, et lui appartenant ;
  3. L’interdiction de la vente d’eau embouteillée dans les établissements publics et lors d’événements municipaux.

Nous considérons souvent un approvisionnement fiable en eau potable comme normal. Nous ouvrons le robinet et de l’eau potable jaillit. Nous l’utilisons et l’eau «sale» s’évacue dans la canalisation. Pour une grande majorité d’Européens, l’eau que nous utilisons à la maison est potable et disponible 24 h/24. Le bref moment entre le robinet et la canalisation ne représente qu’une infime partie de son long voyage. « Gérer l’eau dans une ville va au-delà des simples réseaux publics de distribution d’eau. Le changement climatique, l’expansion urbaine et les altérations des bassins hydrographiques sont autant de facteurs qui doivent nous alerter, inciter les autorités publiques à agir », déclare le Ministre de l’Environnement Alain Maron.

Dans la déclaration de politique régionale 2019-2024 le Gouvernement s’engage à rejoindre, comme d’autres villes, la « Blue Community ». Il garantit le caractère public du gestionnaire de la production, de la distribution et de l’évacuation des eaux, et à terme de l’épuration. Il reconnaît et défend le principe de l’accès à l’eau potable comme droit humain fondamental.

« Je suis évidemment très sensible à ces deux principes. La garantie d’une gestion publique du cycle de l’eau est par ailleurs souvent un prérequis pour que le droit à l’accès à l’eau potable soit effectif. De plus, je vise, avec mon équipe, d’ici à la fin de la législature, l’abandon du recours à l’eau en bouteille au profit de l’eau de distribution dans les bâtiments dépendant des pouvoirs publics régionaux et communaux, tout comme lors d’événements sponsorisés par les pouvoirs publics. En effet, l’eau du robinet, qui est qualitativement irréprochable, est bien moins coûteuse, tant économiquement qu’environnementalement » explique le Ministre-Président Rudi Vervoort

Par ailleurs, le projet Blue Community prévoit prochainement l’organisation d’un colloque international à Bruxelles.

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Lidia GERVASI Porte-parole (FR)
Jo DE WITTE Porte-parole (NL)

Déclaration de politique générale prononcée par le Ministre-Président – jeudi 18 juillet 2019

DPG-2019

Déclaration de politique générale prononcée par le Ministre-Président - jeudi 18 juillet 2019

communiqué de presse

19 juillet 2019

Monsieur le Président,
Cher(e)s collègues,
Mesdames et Messieurs les Députés,

Ceux qui me connaissent le savent, je suis l’homme d’une méthode.

Cette méthode qui associe, qui cherche le compromis, qui veut la synthèse. Une méthode qui alimente les convergences sans jamais diluer l’essentiel et qui convoque le sens de l’intérêt commun.

Cette méthode, éprouvée et partagée par mes partenaires, je suis heureux de pouvoir vous en présenter, aujourd’hui, les fruits. Ceux d’un travail important, sérieux, rigoureux et emprunt d’optimisme pour notre Région, qui fête cette année ses 30 ans d’existence.

Aujourd’hui, la Région bruxelloise, malgré la complexité de nos institutions, est citée comme exemple en termes de stabilité et de continuité de nos institutions publiques.

Il y a trente ans, la loi spéciale du 12 janvier 1989 portait l’avènement de Bruxelles comme Région à part entière. Au fil des années, la stabilité des institutions bruxelloises a permis de penser les politiques menées de façon transversale et cohérente, dans l’intérêt des Bruxellois.

Ces constats ne suffisent malheureusement plus. Bruxelles fait face à un triple enjeu : une urgence sociale, une urgence climatique et l’autonomie budgétaire à l’horizon 2025. Il nous appartient désormais de mobiliser notre intelligence collective pour identifier les leviers d’action qui nous permettront de répondre, dans le concret du quotidien, aux aspirations d’une majorité des citoyens bruxellois.

Gouvernance climatique

Les défis imposés par l’urgence climatique, les enjeux environnementaux et de santé publique exigent des autorités politiques des réponses concrètes et collectives s’inscrivant dans une réflexion transversale et à long terme.

De ce point de vue, les politiques environnementales, si elles sont nécessaires, ne sont plus, à elles seules, suffisantes.

Le Gouvernement entend répondre de façon ambitieuse aux objectifs européens et aux engagements pris lors de l’Accord de Paris, en portant une politique climatique juste et proactive.

La Région se dotera, quant aux enjeux climatiques et de biodiversité, d’une stratégie à long terme basée sur des objectifs contraignants afin que Bruxelles s’engage comme une Région « bas carbone » et respectant l’objectif européen de neutralité carbone à l’horizon 2050.

Un tel enjeu ne peut trouver de solution que s’il repose sur une vision partagée par les Bruxellois. A cet effet, le Gouvernement initiera un débat public, associant les citoyens bruxellois, les acteurs économiques, sociaux et institutionnels, les initiatives de transition et les pouvoirs locaux autour d’une vision « bas carbone » pour Bruxelles à l’horizon 2050. Le Gouvernement appuiera également son action sur l’expertise scientifique. Un comité d’évaluation interdisciplinaire et indépendant sera institué au sein du Conseil de l’environnement et sera chargé de remettre annuellement un rapport au Parlement sur l’état des politiques publiques en matière de stratégie climatique et de biodiversité régionale.

Enfin, en poursuivant les politiques visant à l’apaisement et à l’amélioration du cadre de vie des quartiers, la Région se dotera d’une stratégie d’adaptation urbaine anticipant les conséquences des dérèglements climatiques et des risques environnementaux, économiques et sociaux qui en découlent.

Gouvernance socio-économique et budgétaire

Cette législature sera également une période cruciale pour l’ensemble des régions du pays, appelées à réaliser leur autonomie budgétaire avec la fin du mécanisme de solidarité nationale prévue en 2025.

Il est donc primordial que le Gouvernement renforce l’économie régionale, augmente le taux d’emploi, poursuive ses investissements stratégiques et renforce la gouvernance publique.

Il nous faut une économie régionale créative, innovante et forte qui soutient la création d’emplois au bénéfice des Bruxellois, renforce l’attractivité de la ville et constitue un atout pour maintenir les forces vives sur son territoire et attirer les talents de demain.

Par un soutien renforcé aux entrepreneurs, de petites et moyennes activités, et par le développement d’une économie plus circulaire, orientée vers les technologies nouvelles, nous contribuerons à augmenter l’emploi des Bruxellois tout en ciblant les dispositifs de formation professionnelle et d’enseignement en général. Premiers vecteurs de cohésion et d’émancipation sociales.

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« Vous souffrez d’autosolisme ? Parlez-en à vos collègues ! »

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« Vous souffrez d’autosolisme ? Parlez-en à vos collègues ! »

communiqué de presse

21 mai 2019

Le Gouvernement bruxellois lance une campagne de sensibilisation à l’autosolisme dans le cadre de la Journée Mondiale de l’environnement, ce 5 juin. Le but : inviter chacun à penser autrement sa mobilité dans et aux abords de Bruxelles.
 
Pour rappel, cette proposition du Ministre-Président Rudi Vervoort est issue d’un dialogue constructif entre les autorités bruxelloises et BECI, et a également reçu le soutien du Comité Economique et Social bruxellois.
 
Concrètement, le Gouvernement a prévu d’une part une campagne de communication autour du phénomène de l’autosolisme, soit l’utilisation massive de la voiture individuelle entraînant une congestion routière, qui pénalise autant les automobilistes que l’économie bruxelloise et la qualité de vie à Bruxelles. Campagne d’affichage, spots radios et présence sur les réseaux sociaux mais également un vaste mailing seront déployés afin de sensibiliser tous les acteurs publics et privés à leur usage de l’automobile.
 
Dans un deuxième temps, en partenariat avec BECI et à partir du 5 juin, il s’agira d’inviter les entreprises à tester les différentes alternatives à la voiture individuelle de manière ludique, avec le « Mobilty Passport », développé par MaestroMobile. Cet outil sera mis à disposition des entreprises pour une durée de 3 semaines avec pour objectif de permettre à chacun de tester un maximum de modes de transport et de solutions de mobilité différentes. Les participants bénéficient d’une toolbox reprenant toute l’offre existante de même que des tutoriels et des quizz pour se préparer. Ils bénéficient également de codes de réduction auprès des différents services de mobilité pour les tester sans frais.
 
Cette démarche du gouvernement bruxellois, également portée par le Ministre de l’emploi et de l’économie Didier Gosuin, et par le Ministre de la Mobilité Pascal Smet, est appelée à s’inscrire dans le temps et à amplifier la dynamique de concertation mise en place avec les partenaires sociaux à travers Go4Brussels (Stratégie 2025).
 
Pour le Ministre-Président Rudi Vervoort, « l’originalité de la démarche tient dans une action conjointe avec les partenaires sociaux sur le thème de la mobilité. J’espère que ce type de projet permettra de fédérer les ressources publiques et privées pour une mobilité plus apaisé au bénéfice des Bruxellois et des entreprises bruxelloises. » 

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Lidia GERVASI Porte-parole (FR)
Jo DE WITTE Porte-parole (NL)

Première étape pour le futur nouveau pôle nautique bruxellois !

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Première étape pour le futur nouveau pôle nautique bruxellois !

communiqué de presse

16 mai 2019

Sur proposition du Ministre-Président Rudi Vervoort, le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale a approuvé le scénario préférentiel de développement d’un nouveau pôle nautique autour du site du Bruxelles Royal Yacht Club (BRYC), sur des terrains de la Donation royale et du Port de Bruxelles en aval du Pont Van Praet.

« Ce projet mixte ambitieux préconise la reconfiguration du site actuel du port de plaisance et du club-house du BRYC ainsi que de la zone située en surplomb, entre le canal et l’avenue Van Praet, pour y aménager un espace public de qualité, un parc, des équipements liés à l’activité nautique et portuaire, des équipements sportifs et des surfaces pour des activités productives. De quoi en faire un nouveau lieu réellement emblématique pour Bruxelles du fait de sa situation géographique et de sa singularité dans le domaine du Port de Bruxelles »,souligne Rudi Vervoort.

Le gouvernement régional a chargé la Société d’Aménagement Urbain (SAU), dans son son rôle d’assemblier régional, d’examiner les moyens nécessaires pour mettre en œuvre cette vision dans le cadre du Plan Canal. Une vision qui résulte des conclusions d’une étude pilotée par la SAU, en concertation avec tous les partenaires concernés(1). Présentée en primeur ce 15 mai aux membres du BRYC par la SAU et le Port, cette étude a retenu comme scénario final, validé par le gouvernement régional, celui de ce « nouveau pôle nautique bruxellois avec un parc en balcon ».

Un projet partagé par plusieurs acteurs publics et privés

En 2017, en collaboration notamment avec perspective.brussels et l’équipe du Maître architecte dans le cadre du Plan Canal, la SAU avait initié une « Étude de définition urbaine et d’opérationnalisation pour le site de la Donation Royale et du Port de Bruxelles en aval du Pont Van Praet à Bruxelles » (réalisée par Multiple architecture & urbanism). Un site emblématique, du fait de sa situation géographique, de la présence du port de plaisance et du club-house du BRYC ainsi que de la possibilité d’y développer un programme conforme aux ambitions du Plan Canal : conserver l’activité économique et renforcer son intégration urbaine ; créer des espaces publics conviviaux et fédérateurs ; favoriser la mixité des fonctions…

Gilles Delforge, le directeur de la SAU, explique que « cette étude et le travail de coordination des acteurs publics et privés que la SAU a assuré ont permis d’identifier les besoins des divers acteurs concernés, d’organiser un consensus entre eux sur un scénario de développement conforme aux ambitions de la Région, de démontrer la faisabilité du projet et de créer les conditions operationnelles de sa mise en œuvre. Celle-ci implique notamment : la relocalisation des activités de Bruxelles-Propreté situées à cet endroit (ce pour quoi la SAU et perspective.brussels objectivent les pistes possibles) ; le réaménagement des voiries Van Praet, Croix de Feu et Vilvorde par Bruxelles-Mobilité et la STIB ; des moyens publics pour la réalisation des diverses facettes du projet. Je me félicite de l’excellente collaboration qui a prévalu jusqu’ici avec toutes les parties, dont le BRYC et la Donation Royale, et du consensus sur ce scénario ambitieux. »

La SAU doit, à présent, affiner l’épure budgétaire du scénario retenu, dont le coût est actuellement estimé à 16 millions d’euros (hors réaménagement des voiries et relocalisation de Bruxelles-Propreté) sur une période de 10 ans. Ce travail sera mené en collaboration avec le Port et en concertation avec toutes les autres parties par la SAU, qui soumettra une note opérationnelle au prochain gouvernement. Celui-ci prendra alors, sur cette base, les décisions, notamment budgétaires, nécessaires pour entrer dans la phase de concrétisation.

Une composante majeure de la diversification des usages de la voie d’eau

Philippe Matthis, directeur général adjoint du Port de Bruxelles, indique que « Le Port de Bruxelles est particulièrement fier du plan de redéveloppement du pôle nautique et du travail accompli par l’ensemble des partenaires qui a permis d’arriver à ce résultat magnifique. Cette dynamique commune doit être poursuivie et le Port entend garder un rôle moteur pour la mise en œuvre de ce plan. Le nautisme, et le BRYC en particulier, constitue en effet une composante majeure de la diversification des usages de la voie d’eau, chère au Port de Bruxelles depuis de nombreuses années. Grâce à ce plan, le nautisme pourra, encore mieux qu’aujourd’hui, cohabiter étroitement et en parfaite harmonie avec l’activité économique du Port, primordiale pour le Région de Bruxelles-Capitale. »

(1) Gouvernement régional, sau-msi.brussels, perspective.brussels, urban.brussels, bma.brussels, port.brussels, BRYC, Donation Royale, Bruxelles Mobilité, Agence Bruxelles Propreté, Ville de Bruxelles.

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Lidia GERVASI Porte-parole (FR)
Jo DE WITTE Porte-parole (NL)

Les fouilles archéologiques sous le Parking 58 se poursuivront

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Les fouilles archéologiques sous le Parking 58 se poursuivront

communiqué de presse

2 mai 2019

Sur proposition du Ministre-Président en charge de l’Aménagement du Territoire et des Monuments et Sites, Rudi Vervoort, le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale a décidé de permettre la prolongation des fouilles commencées sur le chantier de construction du nouveau centre administratif de la Ville de Bruxelles, BruCity, pour cause d’utilité publique, à savoir la sauvegarde de la mémoire des origines de la ville.

En effet, ce terrain situé rue de la Vierge noire 1-21 / Rue de l’Evêque de 1 à 13 / Rue des Halles de 4 à 24 / et Rue du Marché aux Poulets, est le théâtre d’une fouille archéologique qui a livré des données de la plus haute importance pour l’histoire de Bruxelles.

« C’est la Direction du patrimoine culturel de Bruxelles Urbanisme et Patrimoine qui a assuré, en bonne intelligence avec le maître d’ouvrage et l’entrepreneur général, le suivi archéologique des démolitions et terrassements à 7,5 mètres de profondeur. C’est dans la zone centrale du terrain, après l’enlèvement du plateau du Parking 58, que les résultats ont été spectaculaires », explique le Ministre-Président Rudi Vervoort.

Les premières découvertes obtenues à ce jour sont :

  • La présence d’alluvions de la Senne sur toute la surface du terrain visée par les terrassements et qui datent du 16e siècle au 10e siècle ;
  • La présence d’aménagements des berges de la Senne datant du Moyen Âge, dont un quai en pierre datant du 14e siècle et de plusieurs structures en bois plus anciennes ;
  • La conservation des stratigraphies de multiples couches renfermant des objets archéologiques relevant d’une multitude d’artisanats et de matériaux différents dont la datation remonte au-delà du 10e siècle, probablement jusqu’au 7e siècle ;
  • Le potentiel de données microscopiques contenues dans chaque couche, dont l’échantillonnage et l’analyse, permettent la reconstitution de la vie quotidienne et de l’environnement urbain au Moyen Âge ;
  • La présence d’un affluent de la Senne, connu jusqu’à ce jour uniquement par les sources d’archives ;
  • La topographie locale autour de la Senne au Moyen-Âge.

Les conditions de préservation exceptionnelles, liées à la nature du sous-sol, permettent la mise au jour d’objets rares comme des nasses de pêche et une multitude d’objets en cuir et en bois (chaussures, peignes,….) témoignant de la vie quotidienne au Moyen Âge.

« Cette fouille offre la possibilité d’écrire un pan de l’histoire économique et sociale (activités portuaires, artisanat, maîtrise des eaux….) de Bruxelles pour une époque pour laquelle les opportunités de recherche archéologique ont porté principalement sur des sites religieux (cathédrale) ou castraux (palais du Coudenberg) liés à l’élite dominante de la ville », ajoute Rudi Vervoort.

A ce jour, il reste encore une zone à fouiller sur une profondeur variant de 1 à 2 mètres avant d’arriver au sol naturel. Cette zone renferme une multitude de données qui contribueront à la reconstitution de l’histoire de la ville, ce qui justifie, en bon entendement avec le maître d’ouvrage, la prolongation des fouilles entreprises.

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Lidia GERVASI Porte-parole (FR)
Jo DE WITTE Porte-parole (NL)

La Région donne son go pour un nouveau pôle créatif à Molenbeek

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La Région donne son go pour un nouveau pôle créatif à Molenbeek

communiqué de presse

26 avril 2019

Sur proposition du Ministre-Président Rudi Vervoort, le gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale a approuvé hier le redéveloppement des sites Manchester à Molenbeek, en un nouveau pôle productif de type culturel, artistique et créatif.

Ce site est mitoyen de l’implantation bruxelloise de Charleroi Danse (Raffinerie-Plan K) et se trouve à proximité immédiate de Cinémamaximillien. « Mon ambition, en concertation avec la commune de Molenbeek, est de favoriser l’émergence dans ce quartier d’un pôle dédié à la créativité (halle culturelle, ateliers, entreprises…) regroupant une série d’acteurs des secteurs culturels et artistiques » explique Rudi Vervoort.

Une partie des locaux sont actuellement occupés par Recyclart et Vaartkapoen, dans le cadre d’une préfiguration de la programmation future du site. Et la Région a accepté la proposition du Kustenfestivaldesarts d’y installer le centre névralgique de son édition 2019, à partir du 10 mai prochain.

Un site stratégique préempté par la Région

 Anciennement occupé par diverses activités économiques, dont la Raffinerie Graeffe, ces bâtiments organisés autour de deux cours intérieures sont situés dans le périmètre opérationnel du Plan canal (site pilote Heyvaert), dans le périmètre de préemption Petite-Senne et dans le périmètre du Contrat de Rénovation Urbaine n°5 (CRU Heyvaert-Poincarré).

Ils sont devenus propriétés de la Région de Bruxelles-Capitale par activation de son droit de préemption : en 2017 pour le site Manchester 17-19 et en 2018 pour le site Manchester 13-15.

La SAU (Société d’Aménagement Urbain) a été mandatée fin 2017 pour piloter un projet dans le cadre du CRU. A cette fin, la SAU a lancé début 2018 un marché public relatif à une mission d’analyse des potentialités spatiales et  programmatiques des deux sites ainsi que de leur faisabilité économique.

Une centaine d’emplois à terme

L’étude commanditée propose le maintien du hangar situé dans le site Manchester 13-15 en raison de la diversité des programmes qu’il peut accueillir ; le maintien du bâtiment arrière en L situé dans le site Manchester 17-19 en raison de son intérêt patrimonial ; la démolition de certains bâtiments dont ceux à front de rue du Manchester 17-19 ; la volonté de créer du lien entre les deux sites et d’ouvrir les cours intérieures vers le quartier.

« Sur base de divers scénarios possibles pour le redéveloppement de ces sites nous avons retenu celui de ce nouveau pôle productif de type culturel, artistique et créatif qui offrirait par ailleurs des surfaces de travail à près de 100 personnes. Outre le fait qu’il correspond aux objectifs du Plan Canal, du Plan Industriel pour la Région et du CRU, ce scénario a également reçu le soutien des différents acteurs consultés, dont le secteur culturel qui a confirmé le besoin d’espaces de production de ce type à Bruxelles, je me réjouis à travers ce projet de pouvoir accéder à leur requête » a conclut le Ministre-Président.

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Lidia GERVASI Porte-parole (FR)
Jo DE WITTE Porte-parole (NL)

La réforme du COBAT prendra ses pleins effets le 1er septembre 2019

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La réforme du COBAT prendra ses pleins effets le 1er septembre 2019

communiqué de presse

12 mars 2019

Le Gouvernement bruxellois a adopté ces dernières semaines les arrêtés d’exécution nécessaires à l’entrée en vigueur de la réforme du Code bruxellois d’aménagement du territoire (CoBAT). Ce processus d’adoption des arrêtés d’exécution sera donc achevé sous cette législature. 

Le Ministre-Président Rudi Vervoort confirme : «  Je suis satisfait que nous ayons pu aboutir ce long processus de réforme et que celle-ci puisse produire ses effets cette année. C’est là un des plus importants chantiers de cette législature qui est sur le point d’aboutir. » 

Le Gouvernement bruxellois a fixé la date de l’entrée en vigueur de cette réforme au 1erseptembre 2019 afin de permettre aux administrations régionales et communales de préparer sa mise en œuvre dans un délai raisonnable, tant concernant l’adaptation de leurs procédures, que l’ intégration informatique de cette réforme importante. Les communes bruxelloises et les administrations concernées ont été averties ce jour, par courrier, de cette décision.

Pour rappel, la réforme du CoBAT vise un triple objectif de simplification, de rationalisation et d’harmonisation des règles et des procédures urbanistiques en Région bruxelloise.

Elle constitue l’un des principaux engagements de l’accord du Gouvernement bruxellois pour la législature 2014-2019 et s’inscrit pleinement dans la stratégie mise en place par le Gouvernement régional afin d’œuvrer au développement socio-économique de la Région bruxelloise.

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Lidia GERVASI Porte-parole (FR)
Jo DE WITTE Porte-parole (NL)

Le 5 juin : Bruxelles, destination partagée

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Le 5 juin : Bruxelles, destination partagée

communiqué de presse

28 février 2019

Sur proposition de Rudi Vervoort, Ministre-Président bruxellois, en concertation avec les interlocuteurs sociaux bruxellois, le Gouvernement  proposera différentes actions de sensibilisation visant à améliorer la qualité de l’air en ville et la fluidité du trafic, en réduisant la pression automobile entrante à Bruxelles.

Pour le Ministre-Président, au-delà des investissements importants consentis sous cette législature pour renforcer le réseau de transport public, l’objectif est d’apporter une réponse collective au bénéfice des Bruxellois et des entreprises bruxelloises.

Concrètement, le Gouvernement bruxellois proposera que le 5 juin prochain, par ailleurs journée de mondiale de l’Environnement, Bruxelles soit une « destination partagée » en fixant l’objectif de réduire de 15% le nombre de voitures entrant et circulant dans la capitale.  Cet objectif, partagé par les partenaires sociaux, devra être poursuivi sans pénaliser ou stigmatiser le comportement individuel des navetteurs, mais bien en valorisant positivement l’ensemble des alternatives de mobilité partagée (co-voiturage, télétravail, transports publics, parkings de transit, etc.)

Il sera ainsi proposé  d’associer l’ensemble des partenaires institutionnels et socio-économiques dans une  campagne de sensibilisation commune pour promouvoir une manière partagée de se déplacer de/vers Bruxelles. Une campagne qui pourra également être répétée lors de la prochaine semaine de la Mobilité en septembre 2019.

« A l’image d’autres campagnes de communication et de sensibilisation (je pense par exemple Sprout to be Brussels – lancé par Beci), nous devons mettre en avant les solutions existantes : valorisons la mobilité partagée, des transports en commun au covoiturage, le temps d’une journée ou d’une semaine où les navetteurs autosolistes sont invités à se déplacer autrement » explique le Ministre-Président bruxellois.

« Avec l’appui du Conseil économique et social je demanderai le soutien des organisations patronales et syndicales interprofessionnelles, tant régionales que fédérales, ainsi que le soutien de l’ensemble des pouvoirs publics. Nous devons faire de cette journée, un moment de mobilisation et de valorisation du secteur public des transports, mais aussi de la capacité du monde économique à impulser des changements de paradigme sur le long terme» conclut Rudi Vervoort.

«En réduisant l’autosolisme, nous réduirons les embouteillages et augmenteront la qualité de vie en ville. La journée du 5 juin est un premier pas dans la bonne direction. Mais plus est en nous. Le partenariat avec le monde de l’entreprise prouve que les mentalités ont changé. Ce mental shift couplé au développement des nouvelles technologies doit nous permettre de voir l’avenir avec plus d’ambition. L’avenir est au partage. Nous préparons ensemble l’avenir» a déclaré Pascal Smet, Ministre bruxellois de la Mobilité.

« On le sait, le coût économique des embouteillages est très important pour Bruxelles. Une meilleure mobilité ne peut s’obtenir que si tous les acteurs publics et privés prennent leur responsabilité et travaillent ensemble à une amélioration sensible de la situation. Cette initiative partagée avec les partenaires sociaux est une mesure positive pour montrer qu’une autre offre de mobilité que la voiture existe.  10% de navetteurs entrants en moins c’est 40% d’embouteillages en moins. C’est surtout une meilleure qualité de l’air et de vie à Bruxelles », ajoute Didier Gosuin, Ministre bruxellois de l’Économie, de l’Emploi et de la Formation professionnelle.

« Diminuer la pression automobile, c’est améliorer la qualité de l’air et la qualité de vie dans la capitale! La journée du 5 juin permettra à chacun,  les navetteurs et les Bruxellois d’y contribuer ensemble et ils pourront constater le résultat de leurs efforts en live. J’en appelle aussi au fédéral pour qu’il s’implique aussi, concrètement en améliorant l’offre des trains, en priorité dans Bruxelles, en collaboration avec la STIB, et en accélérant les chantiers du RER. » conclut Céline Fremault, Ministre de l’Environnement.

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Lidia GERVASI Porte-parole (FR)
Jo DE WITTE Porte-parole (NL)

Sommet Social – 28 février 2019

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Sommet Social – 28 février 2019

communiqué de presse

28 février 2019

Ce 28 février, Rudi Vervoort, Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale et Didier Gosuin, Ministre Bruxellois de l’Économie, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, ont réuni l’ensemble des membres du Gouvernement et du CES (Conseil économique et social de la Région de Bruxelles-Capitale) pour établir le bilan à mi-parcours de la Stratégie 2025 et discuter des perspectives qu’entendent lui donner les partenaires sociaux.

Depuis 2013, la dynamique de la concertation bruxelloise a pris un envol nouveau dont on peut voir aujourd’hui les bienfaits.

Forts des enseignements du New Deal bruxellois, en 2015 le gouvernement et les partenaires sociaux se sont entendus pour lancer la Stratégie 2025. En quatre ans, 6 Sommets Sociaux se seront tenus pour déterminer conjointement les priorités du gouvernement et établir les résultats de l’année écoulée.

Le Sommet Social est ainsi devenu le rendez-vous bruxellois qui rythme la vie de la capitale et offre de manière pérenne un temps pour le dialogue entre responsables politiques et représentants des forces sociales et économiques de Bruxelles.

A l’heure du bilan à mi-parcours, force est de constater que cette méthode fait ses preuves et engrange des résultats remarquables.

Le nombre de Bruxellois en emploi augmente deux fois plus vite que l’emploi intérieur bruxellois. Dans ces conditions, la part de l’emploi intérieur bruxellois occupée par des résidents bruxellois continuerait de progresser, passant de 53,5 % en 2018 à 54,4 % en 2023. Le poids des Bruxellois dans l’emploi des deux autres régions se renforcerait également dans les années à venir.

Le taux d’emploi en Région bruxelloise est enfin reparti à la hausse à partir de 2016 et cette tendance devrait se maintenir les années suivantes. Au cours de la période 2018-2023, il augmenterait de 58,1 % à 60,1 %.

En 2018, 90.203 demandeurs d’emplois inoccupés (DEI) étaient inscrits auprès d’Actiris. Ce nombre a diminué de 3,4 % par rapport à 2017 (-3.189 personnes), marquant ainsi la quatrième année de baisse consécutive du chômage bruxellois. En termes relatifs, c’est le chômage des jeunes qui enregistre la plus forte diminution en 2018 (-7,2 %), suivi de la classe des chômeurs âgés de 25 à 49 ans (-4,7 %). En revanche, le nombre de DEI de 50 ans et plus a légèrement augmenté (+1,5 %). Cette récente donnée devra retenir notre attention à l’avenir.

Si la croissance de l’activité économique reste modérée (à hauteur de 1,3 % entre 2018 et 2020), la croissance des investissements est très dynamique. Entre 2018 et 2023, les investissements devraient en moyenne augmenter de 2,6 % par an en Région de Bruxelles-Capitale.

Pour le Ministre-Président : « Loin des tours d’ivoire, c’est dans l’ouverture et la construction collective que le Gouvernement peut apporter les solutions crédibles et durables aux enjeux auxquels il doit répondre. J’ai toujours été un partisan farouche de cette dynamique et escompte bien la défendre au-delà du terme de cette législature pour porter l’ambition du déploiement économique et d’emplois de qualité des Bruxellois jusqu’en 2025. »

Selon Didier Gosuin, Ministre bruxellois de l’Economie, de l’Emploi et de la Formation professionnelle : « Je souhaite insister sur la spécificité bruxelloise qui a fait de la concertation sociale un pilier de sa gouvernance socio-économique : avec la Stratégie 2025, nous avons non seulement renforcé la concertation (et ses moyens) mais aussi innové en travaillant en co-construction entre Gouvernement et partenaires sociaux, à travers le concept de priorité partagée, maintenant bien éprouvé. »

Le programme GO4Brussels (Stratégie 2025) s’adresse à tous les Bruxellois et a des retombées dans des domaines tels que l’économie, l’enseignement, la formation, l’environnement, la mobilité, la fiscalité des particuliers et des entreprises, le tourisme, la santé ou encore le patrimoine et l’aménagement du territoire. Un document intitulé De l’ambition aux réalisations, Stratégie 2025 bilan à mi-parcours, a été publié à l’occasion de ce dernier sommet de la législature et peut être obtenu sur simple demande.

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Lidia GERVASI Porte-parole (FR)
Jo DE WITTE Porte-parole (NL)