Déclaration de politique générale prononcée par le Ministre-Président – vendredi 23 octobre 2020

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Déclaration de politique générale prononcée par le Ministre-Président - vendredi 23 octobre 2020

communiqué de presse

23 octobre 2020

Monsieur le Président,

Cher(e)s collègues,

Mesdames et Messieurs les Députés,

Jamais sans doute dans l’histoire de la Région, la Déclaration de Politique Générale n’a été prononcée en des temps si incertains. 

La pandémie de Covid-19 soumet nos sociétés, notre système démocratique et le lien social à une épreuve violente autant qu’inédite.  

L’épreuve est sanitaire, économique, sociale; elle affecte l’apprentissage des enfants et des étudiants, elle affecte la culture, le sport, elle restreint nos possibilités de déplacements, en Belgique comme dans le monde.  Elle menace notre capacité à créer du lien, nos relations sociales, la solidarité entre individus et entre générations.   Des vies sont perdues.  La santé, physique, mais aussi mentale des Bruxellois est affectée. Nombre d’entre eux perdent leur emploi, des centaines d’entreprises sont menacées de faillites.

Mais au-delà de ces maux, la pandémie soumet notre société à un stress supplémentaire : l’incertitude.  Personne ne peut dire avec assurance aujourd’hui quand et comment ces épreuves pourraient prendre fin.  

Et cette incertitude est un défi en soi.  Si l’acceptation de l’aléa de son destin individuel est une épreuve philosophique pour l’hommeet la femme, elle est un défi violent pour nos sociétés postmodernes.  Elle est une épreuve pour notre système politique, qui a vocation à organiser, et à prévoir.

L’exercice que nous menons rituellement en cette troisième semaine d’octobre est censé tracer les lignes de l’action du gouvernement pour l’année à venir.  Action soutenue par un budget, c’est-à-dire une prévision de recettes et de dépenses pour l’année à venir.

Nous mesurons la fragilité, pour ne pas dire la vanité de cette démarche dans la situation actuelle.  Pourtant, elle est nécessaire.  Parce que plus que jamais, il faut se fixer des objectifs et se donner les moyens de les réaliser. 

La majorité s’est donné ces objectifs. Et malgré les inconnues majeures qui pèsent sur la situation sanitaire, économique et sociale, nous avons été plus loin, en convenant d’une trajectoire budgétaire pluriannuelle à échéance de la législature, et des grandes lignes la déterminant.

Je vous avais annoncé, il y a un an, que ce travail serait mené pour aboutir au printemps 2020, sur base d’une analyse complète du budget de la Région.  Ce travail a été interrompu par la crise, et par le bouleversement du travail au sein des administrations.  Nous l’avons ensuite remis sur le métier, tant bien que mal, pour nous donner cette épure pluriannuelle.  Et nous poursuivrons encore ce travail pour rationaliser l’organisation administrative de la Région, et fournir le meilleur service au citoyen, en utilisant au mieux les ressources régionales.

L’ambition de la majorité, déclinée sur les quatre années à venir, s’inscrit bien entendu dans les priorités portées par la Déclaration de Politique Générale de la législature.  En effet, la crise à laquelle nous faisons face n’a pas remis en cause ces objectifs. 

Le rapport de diagnostic établis par Perspective comme base du Plan de Relance et de Redéploiement l’a démontré : les défis de la crise croisent les enjeux de la Déclaration de Politique Générale.  Les défis identifiés à savoir, soutenir les publics fragilisés, contrer les conséquences sociales et économiques de la crise  et assurer la capacité de résilience face aux crises futures, ces défis, doivent trouver réponse dans une action déterminée dans les quatre priorités régionales majeures : logement, climat, mobilité, économie-emploi.

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Situation Coronavirus (Covid19) – Interdiction de tout rassemblement public de plus de 1000 personnes dans un espace fermé en Région de Bruxelles-Capitale

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Situation Coronavirus (Covid19) – Interdiction de tout rassemblement public de plus de 1000 personnes dans un espace fermé en Région de Bruxelles-Capitale

communiqué de presse

10 mars 2020

Suite au Conseil National de Sécurité tenu ce jour à l’initiative des autorités fédérales compétentes, le Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale et la Haut fonctionnaire ont convoqué une réunion extraordinaire du Conseil Régional de Sécurité (CORES).

Ce conseil réunit les bourgmestres des 19 communes bruxelloises et les chefs de corps de police. Compte-tenu de l’ordre du jour, le Ministre-Président y a également convié le Ministre de la Santé Cocom et le Secrétaire d’Etat en charge du Siamu.

L’objectif de ce CORES était de faire le point sur l’évolution de la situation concernant le Coronavirus et de communiquer les différentes mesures de distanciation sociale. Parmi celles-ci, le Conseil National de Sécurité a recommandé d’interdire tout rassemblement public de plus de 1000 personnes dans un espace fermé. Cette mesure sera exécutée par le biais d’un arrêté pris par le Ministre-Président bruxellois dans le cadre de sa compétence de coordination des politiques de prévention et de sécurité. Cet arrêté sera d’application immédiate sur tout le territoire bruxellois dès sa signature et ce jusqu’au 31 mars. La mesure sera alors réévaluée en fonction de la situation.

Les autres mesures de distanciation sociale concernant les voyages scolaires et les visites dans les maisons de repos, recommandées par le Conseil National de Sécurité et également souhaitées par les bourgmestres, font l’objet d’une analyse juridique et seront communiquées ultérieurement.

Pour rappel, la Belgique est en phase 2 renforcée dont l’objectif est d’endiguer autant que possible l’impact du virus. Dans le cadre de cette phase, il revient aux autorités publiques d’adopter des mesures de protection urgentes et provisoires.

En CORES, les bourgmestres ont collégialement plaidé pour une communication concertée entre l’ensemble des autorités compétentes et vers les concitoyens.

Etant donné la densité de population urbaine et la mobilité publique importante en Région de Bruxelles-Capitale, l’arrêté pris par le Ministre-Président veille à la cohérence des mesures qui sont prises sur le territoire.

De manière générale, les mesures d’hygiène de base restent d’actualité, à savoir le fait de se laver les mains avec du savon, tousser et éternuer dans son coude et éviter les contacts rapprochés. Nous rappelons a fortiori l’application de ces principes de précaution élémentaires pour les personnes les plus fragilisées de notre société.

La communication par les autorités de santé est actualisée en fonction de l’évolution de la situation. Pour plus d’informations, veuillez consulter le site du SPF Santé publique www.info-coronavirus.be et prendre contact via le numéro de téléphone gratuit 0800/14 689. Le compte twitter du SPF Santé publique est également une bonne source d’information.

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Nancy NGOMA Porte-parole (FR)
Zeynep BALCI Porte-parole (NL)

Le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale a marqué son accord sur le nouveau Contrat de Rénovation urbaine (CRU n° 6) « autour de Simonis », dont la phase d’élaboration sera lancée au printemps 2020

(c) Google Maps

Le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale a marqué son accord sur le nouveau Contrat de Rénovation urbaine (CRU n° 6) "autour de Simonis", dont la phase d’élaboration sera lancée au printemps 2020

communiqué de presse

9 mars 2020

Pour la qualité de vie des habitants de Bruxelles, il est essentiel de revenir à une vision de Bruxelles partant des quartiers. Sur proposition du Ministre-Président Rudi Vervoort, le Gouvernement a approuvé la zone d’étude ‘autour de Simonis’ visant  l’élaboration d’un nouveau contrat de rénovation urbaine. La phase d’élaboration débutera au printemps 2020.

La zone d’étude “autour de Simonis” est située sur le territoire des communes de Koekelberg et de Molenbeek-Saint-Jean. Le quartier est situé dans une zone de revitalisation urbaine (ZRU). La delimitation des ZRU repose sur des secteurs statistiques qui répondent à trois indicateurs socio-économiques de base :

• les données statistiques relatives au revenu médian,
• la densité de population et le taux de chômage moyen
• et enfin, les grandes friches de la zone, qui font l’objet d’une attention particulière de la part du Gouvernement bruxellois.

La zone “autour de Simonis” a des points forts dans lesquels il convient d’investir. En effet, elle offre la possibilité :

• d’améliorer l’accès à la ville
• de poursuivre les opérations de revitalisation déjà prévues ou même entamées dans cette zone (liaison piétonnière et cycliste, maillage vert)
• de développer des services de proximité et d’emploi ainsi que des équipements métropolitains
• de contribuer à la transition écologique par le développement de certaines activités de production urbaine
• de constituer la liaison avec le CRU n° 3 “Gare de l’Ouest”.

«Le maillage urbain est une des priorités des contrats de rénovation urbaine. Avec la zone d’étude “autour de Simonis”, nous aurons l’occasion de réduire les fractures urbaines liées au chemin de fer et au Boulevard Léopold II et nous octroyons, pour la première fois, un programme de ce type à cette zone du nord-ouest de Bruxelles » a déclaré Rudi Vervoort.

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Nancy NGOMA Porte-parole (FR)
Zeynep BALCI Porte-parole (NL)

Un accord cadre avec le secteur ICT a été conclu en Région bruxelloise

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Un accord cadre avec le secteur ICT a été conclu en Région bruxelloise

communiqué de presse

18 février 2020

BRUXELLES, Belgique – 18 février 2020 : Ce mardi, les Ministres du Gouvernement bruxellois, de la Commission communautaire française et les représentants du secteur ICT (Information & Communication Technologies) ont officialisé la conclusion de l’Accord-Cadre ICT au travers d’une signature dans les bâtiments du Conseil économique et social de la Région de Bruxelles-Capitale. Cet accord porte à 8 le nombre d’Accords-Cadres conclus entre le Gouvernement et les secteurs actifs à Bruxelles via le Service de Facilitation sectorielle du Conseil.

La concertation au service de l’activité économique bruxelloise

Le Gouvernement bruxellois a fait de la concertation entre les pouvoirs publics et les différents secteurs professionnels actifs à Bruxelles une de ses marques de fabrique. Cette concertation avec les secteurs économiques bruxellois est concrétisée par la conclusion d’Accords-Cadres. Ces derniers ont pour objectif d’organiser et de pérenniser la concertation entre les pouvoirs publics, les entreprises et les travailleurs d’un secteur donné afin de dégager des conditions et des solutions adéquates pour une meilleure formation des travailleurs et des demandeurs d’emploi ainsi que pour la création d’un emploi de qualité à Bruxelles. En outre, ces accords visent à anticiper les évolutions des besoins de notre Région afin de pouvoir soutenir l’activité des entreprises présentes sur notre territoire.

Sous la législature précédente, le Gouvernement bruxellois avait déjà conclu 7 Accords-Cadres avec des secteurs très diversifiés (Transport & Logistique, Construction, Électrotechnique, Industrie métallique et technologique, Horeca et Intérim).

Le Gouvernement est ravi d’annoncer aujourd’hui la conclusion d’un 8ème Accord, avec le secteur des « Information & Communication Technologies » (ICT).

L’ICT, un secteur-clé à Bruxelles

Il s’agit d’un secteur-clé pour l’avenir des Bruxellois et des Bruxelloises. La révolution technologique touche l’ensemble des métiers de la société. C’est la raison pour laquelle les métiers de l’ICT deviennent transversaux et requièrent de plus en plus de compétences qui sortent du cadre strict de la technique.  Il est donc primordial de pouvoir former les Bruxellois et les Bruxelloises aux métiers de demain.

« Au-delà des perspectives d’emploi non-négligeables offertes par ce domaine d’activite du numérique, je souhaite surtout souligner la nécessité d’anticiper les évolutions de ce secteur afin qu’elles se conjuguent avec celles de notre Région » précise le Ministre-Président Rudi Vervoort.

« Bruxelles est le premier bassin d’emploi du pays. Pour permettre à plus de Bruxellois d’accéder à l’emploi, nous devons sans cesse améliorer leurs qualifications. Afin qu’ils occupent les emplois actuels mais aussi ceux de demain. Et on sait que le numérique va amener de nombreux changements sur le marché de l’emploi. Grâce à cet Accord, pouvoirs publics et secteur vont définir la juste stratégie pour augmenter le taux d’emploi en Région bruxelloise. Ensemble, nous allons développer les formations adaptées aux besoins des entreprises et sans cesse évaluer si celles-ci sont toujours pertinentes. Ce sera notamment le rôle du Pôle Formation Emploi entièrement dédié au numérique, DigitalCity », observe Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi et de la Formation professionnelle.

« Je me réjouis que cet accord-cadre pose les jalons de la transition numérique en Région de Bruxelles-Capitale. Notre objectif est que celle-ci se mettre au service de la transition économique pour déployer et donner du sens aux nouvelles technologies. Il s’agit aussi de les inscrire dans un projet de société au service des Bruxellois.es et de la résilience de notre Région. Ensemble, nous devons à présent faire en sorte que cette transition soutienne les entreprises et leur permette de s’inscrire dans l’économie du 21e siècle », explique Barbara Trachte, secrétaire d’Etat à la Transition économique.

Un Pôle Formation Emploi en préparation

En outre, un Pôle Formation Emploi dédié aux métiers du numérique verra bientôt le jour : « DigitalCity ». Ce Pôle permettra de coordonner les différents acteurs publics et privés afin d’améliorer la mise à l’emploi, l’adaptation des formations aux évolutions du marché et la formation professionnelle. Il a pour vocation de s’adresser à tous les publics-cibles : demandeurs d’emploi, travailleurs, élèves, …

 « Je me réjouis de la conclusion de cet accord-cadre ainsi que de la création du Pôle Formation Emploi DigitalCity. L’accord-cadre et le Pôle représentent des instruments indispensables pour améliorer la formation des Bruxellois et pour s’adapter en permanence aux évolutions de la société » conclut Monsieur Jan De Brabanter, Président du Conseil économique et social de la Région de Bruxelles-Capitale.

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Nancy NGOMA Porte-parole (FR)
Zeynep BALCI Porte-parole (NL)

Un nouveau classement « étoiles » pour les hôtels bruxellois

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Un nouveau classement « étoiles » pour les hôtels bruxellois

communiqué de presse

6 février 2020

Depuis le 15 janvier 2020, les hôtels bruxellois ont la possibilité de s’inscrire dans un nouveau système de classement par niveaux de confort. Cette mesure fait suite à l’adoption de la nouvelle réglementation proposée par le Ministre-Président Rudi Vervoort.

La sixième Réforme de l’Etat a rendu la Région de Bruxelles-Capitale compétente en matière de tourisme. Le classement par niveau de confort des hébergements touristiques, qui dépendait auparavant des Communautés, ne bénéficiait pas encore de cadre légal régional. C’est désormais chose faite.

Dans le cadre de la mise en place de ce classement confort, priorité est donnée aux établissements de la catégorie « hôtel ». Cette mesure leur permettra de s’aligner à la catégorisation « hotelstars » valable dans les autres Régions et Communautés mais aussi au-delà de nos frontières. Ces nouveaux critères, fruit de négociations au sein d’un consortium de plusieurs pays européens dont la Belgique, ont été élaborés en collaboration avec les destinataires internationaux des services hôteliers.  Une harmonisation nécessaire et profitable pour tous.

« Les étoiles des hôtels bruxellois retrouveront leurs lettres de noblesse. Ceci profitera aussi bien au touriste qui pourra identifier rapidement le niveau de services offerts qu’à l’exploitant hôtelier qui pourra mieux se positionner sur le marché », précise le Ministre-Président Rudi Vervoort.

C’est sur base volontaire que les hôteliers pourront s’inscrire dans cette démarche. Ceci leur permettra de favoriser le développement de leur infrastructure et de leur activité tout en évitant de les étouffer par des obligations d’investissements pour satisfaire à ces critères.

« La classification par étoiles reste un élément important dans le positionnement et la différenciation des hôtels.   C’est aussi une façon de valoriser la qualité et la diversité des services offerts par le secteur. L’outil d’audit en ligne permettra de tester la future classification avec des catégories intermédiaires allant jusqu’à 5 étoiles “supérieur” » ajoute Rodolphe Van Weyenbergh, Secrétaire Général de la Brussels Hotels Association.

L’administration régionale Bruxelles Économie et Emploi sera chargée de réceptionner les demandes, de les analyser, d’effectuer les audits et d’octroyer les étoiles dans le cadre d’une procédure associant l’exploitant désireux de s’inscrire dans le nouveau système de classement. Elle aura également une mission de contrôle pour garantir le maintien de la qualité des établissements classés.

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Nancy NGOMA Porte-parole (FR)
Zeynep BALCI Porte-parole (NL)

Déclaration de politique générale prononcée par le Ministre-Président – vendredi 18 octobre 2019

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Déclaration de politique générale prononcée par le Ministre-Président - vendredi 18 octobre 2019

communiqué de presse

18 octobre 2019

Monsieur le Président,

Cher(e)s collègues,

Mesdames et Messieurs les Députés,

Nous vivons la 30ème année de la Région bruxelloise.

30 ans qu’ensemble, élus, membres du gouvernement, personnel de nos services publics, forces socio-économiques et associatives de notre Région, nous construisons Bruxelles, un meilleur Bruxelles.

Il y a 30 ans, lors des premières élections des conseillers bruxellois, un quotidien – Le Soir – écrivait :

« Demain, les Bruxellois seront maîtres chez eux (…). Ils seront seuls à gérer. Et ils n’auront plus d’excuse. (…). Demain, les Bruxellois seront responsables.

Ils seront d’abord responsables devant leur ville. Ils devront la gérer efficacement. Et veiller particulièrement à la bonne harmonisation qui devra exister entre toutes ses fonctions. Il faudra des entreprises, des bureaux, des institutions internationales, mais il faudra aussi des habitants. D’autant plus que le budget de la région dépendra de l’impôt sur les personnes physiques, donc sur les habitants. C’est toute une politique de maintien et d’accueil de la population qu’il faudra mener, avec tout ce que cela signifie dans les domaines de la qualité de la vie, de l’emploi, de la circulation… ».

Cette annonce des défis à venir, cet avertissement quant aux responsabilités à prendre, font toujours, pour l’essentiel, actualité.

Nombre d’entre ces défis subsistent, bien sûr, et d’autres ont pris une ampleur nouvelle.

Les défis de l’harmonisation des fonctions de la ville, de la lutte contre la dualisation socio-spatiale, du chômage, de l’engorgement automobile sont toujours d’actualité, comme dans la plupart des grandes zones urbaines.

Mais le défi environnemental, la lutte contre le changement climatique, la préservation de la biodiversité et les questions de santé publique liées à la pollution sont venus s’y ajouter.

C’est pour répondre à ces derniers enjeux que nous nous engageons résolument sur la voie d’une gouvernance climatique. Nous assurerons la contribution de chaque Ministre, chaque compétence aux objectifs communs. La question environnementale est devenue trop importante pour être portée par un seul Ministre. Au sein de notre Gouvernement, c’est désormais un enjeu collégial.

La pauvreté aussi est de ces défis auquel nous ne pouvons faire face que collectivement. Phénomène multifactoriel, la pauvreté ne reculera que sous l’effet de mesures volontaristes convergentes, dans de nombreux domaines. La très récente étude publiée par la Fondation Roi Baudoin nous rappelle l’urgence d’agir en rappelant combien à Bruxelles, aujourd’hui, la pauvreté touche durement les enfants.

A l’ensemble de ces défis, Mesdames, Messieurs, le Gouvernement entend apporter des réponses cohérentes à travers des politiques intégrées, qui portent des ambitions fortes pour les 30 prochaines années.

Ces politiques nous devons les développer dans un cadre contraint à plusieurs égards.

Le cadre institutionnel et spatial d’abord : le cadre d’une Région aux limites administratives plus étroites que le bassin socio-économique de la ville.

Le cadre juridico-institutionnel ensuite, incontestablement plus compliqué à Bruxelles que dans les autres régions, et qui demande un travail de coordination intense pour que toutes les énergies puissent être dirigées vers des objectifs communs.

Le cadre budgétaire ensuite, cadre contraint à la fois par la limitation de la perception de l’impôt, et par les transferts insuffisants.

Le budget de la Région bruxelloise s’élevait, il y a 30 ans, à 30 milliards de francs belges. Il est donc aujourd’hui près de sept fois plus important. Les réformes de l’Etat successives ont vu les Régions recevoir de nouvelles compétences, et une part des budgets y afférents. Bruxelles a aussi reçu une part, mais une part seulement, des coûts qu’elle supporte au profit de toute la Belgique.

Ces coûts sont ceux d’une capitale politique et administrative nationale et européenne, d’une métropole économique qui accueille sur son territoire des centaines de milliers de travailleurs venus des autres régions, et assume donc les infrastructures nécessaires à leur venue, en termes de mobilité, bien sûr, mais aussi en termes de sécurité, notamment.

Ces coûts, le Gouvernement y a fait face pendant la législature précédente de manière ambitieuse, en investissant dans la mobilité comme jamais précédemment. Et ces investissements se poursuivront intensivement les prochaines années, dans le métro, les lignes de tram et le plan bus. 

Se sont ajoutés à ces investissements planifiés les investissements urgents nécessités par l’état de certaines infrastructures, les tunnels particulièrement.

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Déclaration de politique générale prononcée par le Ministre-Président – jeudi 18 juillet 2019

DPG-2019

Déclaration de politique générale prononcée par le Ministre-Président - jeudi 18 juillet 2019

communiqué de presse

19 juillet 2019

Monsieur le Président,
Cher(e)s collègues,
Mesdames et Messieurs les Députés,

Ceux qui me connaissent le savent, je suis l’homme d’une méthode.

Cette méthode qui associe, qui cherche le compromis, qui veut la synthèse. Une méthode qui alimente les convergences sans jamais diluer l’essentiel et qui convoque le sens de l’intérêt commun.

Cette méthode, éprouvée et partagée par mes partenaires, je suis heureux de pouvoir vous en présenter, aujourd’hui, les fruits. Ceux d’un travail important, sérieux, rigoureux et emprunt d’optimisme pour notre Région, qui fête cette année ses 30 ans d’existence.

Aujourd’hui, la Région bruxelloise, malgré la complexité de nos institutions, est citée comme exemple en termes de stabilité et de continuité de nos institutions publiques.

Il y a trente ans, la loi spéciale du 12 janvier 1989 portait l’avènement de Bruxelles comme Région à part entière. Au fil des années, la stabilité des institutions bruxelloises a permis de penser les politiques menées de façon transversale et cohérente, dans l’intérêt des Bruxellois.

Ces constats ne suffisent malheureusement plus. Bruxelles fait face à un triple enjeu : une urgence sociale, une urgence climatique et l’autonomie budgétaire à l’horizon 2025. Il nous appartient désormais de mobiliser notre intelligence collective pour identifier les leviers d’action qui nous permettront de répondre, dans le concret du quotidien, aux aspirations d’une majorité des citoyens bruxellois.

Gouvernance climatique

Les défis imposés par l’urgence climatique, les enjeux environnementaux et de santé publique exigent des autorités politiques des réponses concrètes et collectives s’inscrivant dans une réflexion transversale et à long terme.

De ce point de vue, les politiques environnementales, si elles sont nécessaires, ne sont plus, à elles seules, suffisantes.

Le Gouvernement entend répondre de façon ambitieuse aux objectifs européens et aux engagements pris lors de l’Accord de Paris, en portant une politique climatique juste et proactive.

La Région se dotera, quant aux enjeux climatiques et de biodiversité, d’une stratégie à long terme basée sur des objectifs contraignants afin que Bruxelles s’engage comme une Région « bas carbone » et respectant l’objectif européen de neutralité carbone à l’horizon 2050.

Un tel enjeu ne peut trouver de solution que s’il repose sur une vision partagée par les Bruxellois. A cet effet, le Gouvernement initiera un débat public, associant les citoyens bruxellois, les acteurs économiques, sociaux et institutionnels, les initiatives de transition et les pouvoirs locaux autour d’une vision « bas carbone » pour Bruxelles à l’horizon 2050. Le Gouvernement appuiera également son action sur l’expertise scientifique. Un comité d’évaluation interdisciplinaire et indépendant sera institué au sein du Conseil de l’environnement et sera chargé de remettre annuellement un rapport au Parlement sur l’état des politiques publiques en matière de stratégie climatique et de biodiversité régionale.

Enfin, en poursuivant les politiques visant à l’apaisement et à l’amélioration du cadre de vie des quartiers, la Région se dotera d’une stratégie d’adaptation urbaine anticipant les conséquences des dérèglements climatiques et des risques environnementaux, économiques et sociaux qui en découlent.

Gouvernance socio-économique et budgétaire

Cette législature sera également une période cruciale pour l’ensemble des régions du pays, appelées à réaliser leur autonomie budgétaire avec la fin du mécanisme de solidarité nationale prévue en 2025.

Il est donc primordial que le Gouvernement renforce l’économie régionale, augmente le taux d’emploi, poursuive ses investissements stratégiques et renforce la gouvernance publique.

Il nous faut une économie régionale créative, innovante et forte qui soutient la création d’emplois au bénéfice des Bruxellois, renforce l’attractivité de la ville et constitue un atout pour maintenir les forces vives sur son territoire et attirer les talents de demain.

Par un soutien renforcé aux entrepreneurs, de petites et moyennes activités, et par le développement d’une économie plus circulaire, orientée vers les technologies nouvelles, nous contribuerons à augmenter l’emploi des Bruxellois tout en ciblant les dispositifs de formation professionnelle et d’enseignement en général. Premiers vecteurs de cohésion et d’émancipation sociales.

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Sommet Social – 28 février 2019

sommet social 19

Sommet Social – 28 février 2019

communiqué de presse

28 février 2019

Ce 28 février, Rudi Vervoort, Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale et Didier Gosuin, Ministre Bruxellois de l’Économie, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, ont réuni l’ensemble des membres du Gouvernement et du CES (Conseil économique et social de la Région de Bruxelles-Capitale) pour établir le bilan à mi-parcours de la Stratégie 2025 et discuter des perspectives qu’entendent lui donner les partenaires sociaux.

Depuis 2013, la dynamique de la concertation bruxelloise a pris un envol nouveau dont on peut voir aujourd’hui les bienfaits.

Forts des enseignements du New Deal bruxellois, en 2015 le gouvernement et les partenaires sociaux se sont entendus pour lancer la Stratégie 2025. En quatre ans, 6 Sommets Sociaux se seront tenus pour déterminer conjointement les priorités du gouvernement et établir les résultats de l’année écoulée.

Le Sommet Social est ainsi devenu le rendez-vous bruxellois qui rythme la vie de la capitale et offre de manière pérenne un temps pour le dialogue entre responsables politiques et représentants des forces sociales et économiques de Bruxelles.

A l’heure du bilan à mi-parcours, force est de constater que cette méthode fait ses preuves et engrange des résultats remarquables.

Le nombre de Bruxellois en emploi augmente deux fois plus vite que l’emploi intérieur bruxellois. Dans ces conditions, la part de l’emploi intérieur bruxellois occupée par des résidents bruxellois continuerait de progresser, passant de 53,5 % en 2018 à 54,4 % en 2023. Le poids des Bruxellois dans l’emploi des deux autres régions se renforcerait également dans les années à venir.

Le taux d’emploi en Région bruxelloise est enfin reparti à la hausse à partir de 2016 et cette tendance devrait se maintenir les années suivantes. Au cours de la période 2018-2023, il augmenterait de 58,1 % à 60,1 %.

En 2018, 90.203 demandeurs d’emplois inoccupés (DEI) étaient inscrits auprès d’Actiris. Ce nombre a diminué de 3,4 % par rapport à 2017 (-3.189 personnes), marquant ainsi la quatrième année de baisse consécutive du chômage bruxellois. En termes relatifs, c’est le chômage des jeunes qui enregistre la plus forte diminution en 2018 (-7,2 %), suivi de la classe des chômeurs âgés de 25 à 49 ans (-4,7 %). En revanche, le nombre de DEI de 50 ans et plus a légèrement augmenté (+1,5 %). Cette récente donnée devra retenir notre attention à l’avenir.

Si la croissance de l’activité économique reste modérée (à hauteur de 1,3 % entre 2018 et 2020), la croissance des investissements est très dynamique. Entre 2018 et 2023, les investissements devraient en moyenne augmenter de 2,6 % par an en Région de Bruxelles-Capitale.

Pour le Ministre-Président : « Loin des tours d’ivoire, c’est dans l’ouverture et la construction collective que le Gouvernement peut apporter les solutions crédibles et durables aux enjeux auxquels il doit répondre. J’ai toujours été un partisan farouche de cette dynamique et escompte bien la défendre au-delà du terme de cette législature pour porter l’ambition du déploiement économique et d’emplois de qualité des Bruxellois jusqu’en 2025. »

Selon Didier Gosuin, Ministre bruxellois de l’Economie, de l’Emploi et de la Formation professionnelle : « Je souhaite insister sur la spécificité bruxelloise qui a fait de la concertation sociale un pilier de sa gouvernance socio-économique : avec la Stratégie 2025, nous avons non seulement renforcé la concertation (et ses moyens) mais aussi innové en travaillant en co-construction entre Gouvernement et partenaires sociaux, à travers le concept de priorité partagée, maintenant bien éprouvé. »

Le programme GO4Brussels (Stratégie 2025) s’adresse à tous les Bruxellois et a des retombées dans des domaines tels que l’économie, l’enseignement, la formation, l’environnement, la mobilité, la fiscalité des particuliers et des entreprises, le tourisme, la santé ou encore le patrimoine et l’aménagement du territoire. Un document intitulé De l’ambition aux réalisations, Stratégie 2025 bilan à mi-parcours, a été publié à l’occasion de ce dernier sommet de la législature et peut être obtenu sur simple demande.

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Lidia GERVASI Porte-parole (FR)
Jo DE WITTE Porte-parole (NL)

Premier contrat de gestion signé entre la Région de Bruxelles-Capitale et visit.brussels

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Premier contrat de gestion signé entre la Région de Bruxelles-Capitale et visit.brussels

communiqué de presse

19 avril 2018

Le premier contrat de gestion a été officiellement signé hier, entre la Région de Bruxelles-Capitale et Visit.Brussels. Celui-ci fixera les missions et les moyens qui seront alloués à cet organisme d’intérêt public.

L’occasion pour le Ministre-Président en charge du Tourisme, Rudi Vervoort, de faire le point avec le nouveau Président de Visit.Brussels Ahmed Medhoune, sur cette structure régionale forte, au service de la promotion et de l’image de notre Région.

« Visit.Brussels est assez jeune, mais a évolué à la vitesse d’un TGV en faisant face à de nombreux défis. Elle est le fruit d’un apport de 3 asbl (Visit.Brussels, BIP, Bureau de Liaison Bruxelles Europe) en 2015 tout en maintenant le personnel initial en place. L’an dernier elle a accueilli le personnel de WBT, Visit.brussels a donc repris les activités gérées auparavant par elle. Visit.Brussels a désormais atteint son rythme de croisière, c’est un structure qui fonctionne » se réjouit Ahmed Medhoune.

Les chiffres du tourisme parlent d’eux-mêmes, avec 6,65 millions de nuitées en 2017 (+21% par rapport à 2016) on peut dire que les touristes sont de retour à Bruxelles. C’est surtout le secteur loisir qui a fortement augmenté (+31%) même si le tourisme d’affaire reste en tête. Les nuitées des BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) sont aussi en augmentation surtout l’Inde +17% et la Russie +11%.

Les priorités en tourisme pour les années à venir seront :

–      d’atteindre le cap des 10 millions de nuitées par an, le contrat de gestion contient tous les éléments pour y arriver.

–      renforcer l’image de marque de la Région via des campagnes telles que « Where will Brussels take you ? » « MIXITY.Brussels 2017 » …

–      promouvoir l’offre touristique et culturelle des 19 communes en encourageant la dispersion des visiteurs sur tout le territoire de la Région et désengorger ainsi l’hypercentre.

–      consolider la présence de nos bureaux de représentation à l’étranger afin d’être plus proche des acheteurs potentiels pour le tourisme d’affaire et de loisirs.

Sans oublier l’offre culturelle qui constitue un fondement majeur de l’offre touristique, en particulier à Bruxelles. « La Région abrite une centaine de musées et accueille, chaque année, quelques 23 000 événements culturels repris dans la base de données d’agenda.brussels. La culture est donc un élément clé de l’image de notre Région. Elle façonne un imaginaire bruxellois qui doit être clairement identifiable par les visiteurs, les touristes, les professionnels et les Bruxellois eux-mêmes. Cet imaginaire n’a jamais été aussi fort qu’aujourd’hui et je m’en réjouis » conclut Rudi Vervoort.

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Un accord historique à Bruxelles a été conclu

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Un accord historique à Bruxelles a été conclu

communiqué de presse

28 février 2018

C’est ce mercredi 28 février 2018 qu’a été signé le premier accord-cadre sectoriel en Région bruxelloise. Il a été noué entre le Gouvernement bruxellois et le secteur du Transport et de la Logistique.

« Il était primordial pour moi de rassembler tous les acteurs publics impliqués, de près ou de loin, dans les enjeux économiques, d’emploi et de formation, les entreprises et les représentants des travailleurs autour d’une table. En proposant une méthode simple pour se concerter, il est possible de modifier nos rapports et notre capacité à construire un projet commun, favorable aux Bruxellois. Désormais la concertation sociale est le maître mot des politiques menées dans ces matières par le Gouvernement», explique le Ministre-Président Rudi Vervoort.

Cet accord entend organiser et développer la concertation entre les pouvoirs publics, les entreprises du secteur et les travailleurs. Ce dialogue social vise la création d’emploi de qualité à Bruxelles, la qualification des Bruxellois et le développement de l’activité des entreprises présentes sur notre territoire.

Le Ministre bruxellois de l’Economie, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Didier Gosuin précise : « Cet accord, c’est du concret ! Et la première concrétisation sera la mise sur pied du Pôle Formation -Emploi dédié au secteur du transport et de la logistique. Ce pôle intégrera le Centre de Référence actuel, le Centre de Bruxelles Formation ainsi que les offres de services d’Actiris et du VDAB Brussel. Il permettra, grâce à une meilleure coordination des ces acteurs, d’accélérer la mise à l’emploi des chercheurs d’emploi mais également d’adapter les formations aux évolutions du secteur. Il doit permettre d’améliorer l’orientation et la formation professionnelles, de doubler le nombre de stages en entreprise et d’épreuves de validation des compétences, d’augmenter le nombre d’offres d’emploi captées par Actiris et in fine, de développer les compétences des travailleurs du secteur et d’augmenter les chances des chercheurs d’emploi de trouver un emploi. »

« Je me réjouis de la signature de cet accord qui souligne l’importance de poursuivre les collaborations entre le secteur public et les secteurs professionnels », expose pour sa part Fadila Laanan. « En tant que Ministre-Présidente du Gouvernement francophone bruxellois chargée du Budget, j’ai à cœur de soutenir l’augmentation des moyens pour la formation professionnelle à Bruxelles. Cela se traduit très concrètement, par exemple dans le nouveau Décret du service public francophone de la formation professionnelle à Bruxelles qui a été revu pour faire la part belle aux partenariats avec des intervenants publics ou privés par la mise en commun de ressources dans le cadre d’objectifs partagés. ».

Cette démarche concertée est totalement inédite et sera, à l’avenir, mise au service d’autres domaines d’activités.

« Le fonctionnement et la gestion du futur pôle, doit garantir entre autre que les financements publics et privés soient utilisés pour des actions concrètes menant à plus d’emplois et / ou à une formation plus adaptée et qualifiante. Je souhaite ardemment que chaque partenaire participant à la mise en place du Pôle Formation Emploi, garde en mémoire durant les futures négociations que nous œuvrons tous pour le bien de la collectivité et pour l’avenir de la région bruxelloise en matière d’emploi d’enseignement et de formation, dans le domaine du Transport et de la Logistique et que celui-ci ne trouvera le chemin de la réussite que grâce à un PFE fort, autonome et solidaire » ajoute Jean-Claude Delen, Président du Fonds Social Transport et Logistique.

Et à Jan De Brabanter, Président du Conseil économique et social de la Région de Bruxelles-Capitale de conclure et ajoutant : « La signature de ce premier accord-cadre sectoriel bruxellois me réjouit. Je suis en outre persuadé que nous pourrons mettre à profit l’expérience acquise au cours des négociations de cet accord-cadre dans nos discussions avec d’autres secteurs d’activité. »

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