Le PAD Défense : Un nouveau quartier durable et un parc paysager sur l’ancien site de l’OTAN

Defence otan

Le PAD Défense : Un nouveau quartier durable et un parc paysager sur l’ancien site de l’OTAN

communiqué de presse

14 septembre 2023

A l’initiative du Ministre-Président Rudi Vervoort, le Gouvernement bruxellois a approuvé ce jeudi, en première lecture, le projet de Plan d’Aménagement Directeur (PAD) Défense. Celui-ci détermine les grands principes urbains qui façonneront la reconversion du site de la Défense et de ses environs.

Le vaste site de la Défense s’étend sur environ 90 hectares le long de l’avenue Léopold III, partiellement sur le territoire de la Région bruxelloise (communes d’Evere et Ville de Bruxelles) et sur le territoire flamand (commune de Zaventem). La libération du site, par le déménagement des activités de l’OTAN en mai 2017 et le projet annoncé pour le nouveau QG de la Défense le long de l’avenue Léopold III, crée l’opportunité de développer la zone et ses environs afin de requalifier cette entrée de ville. Le site accueillera le nouveau quartier général de la Défense, un parc paysager métropolitain de plus de 45 hectares, des activités économiques, des logements et des équipements publics. Citydev est un acteur important du développement de la zone dont l’activité productive doit être renforcée.

Aujourd’hui, les terrains appartiennent à la Défense et abritent une école européenne provisoire ainsi que le procès des attentats. La réalisation du plan est prévue à moyen et long terme et se fera progressivement, au gré des différents projets.

Un cadre commun ambitieux pour le développement du site entre les Régions bruxelloise et flamande

Conformément à un accord entre la Région bruxelloise et la Région flamande, une collaboration innovante et exemplaire a été mise en place entre les deux administrations régionales, perspective.brussels et Departement Omgeving, pour élaborer un cadre commun pour le développement du site et ses environs.

Ceci a résulté en l’élaboration d’un projet de PAD, côté bruxellois, et d’un projet de GRUP (Gewestelijk Ruimtelijk Uitvoeringsplan), côté Flandre. Le GRUP a été approuvé le 14 juillet dernier en 1ère lecture par le Gouvernement flamand.

Cette approche coordonnée concerne plus de 200 hectares d’espaces ouverts contigus dans les régions et crée un poumon vert unique au nord-est de la capitale. Ce futur espace boisé sera développé de manière écologique et sera accessible aux riverains, aux promeneurs et aux cyclistes.

Dans le cadre de cette mission, perspective.brussels est accompagné d’une équipe pluridisciplinaire composée du bureau d’architectes XDGA, des architectes paysagistes Michel Desvigne Paysagistes, de Tractebel et d’E-biom.

Quatre objectifs principaux sont poursuivis par l’aménagement de ce site :

  • Valoriser et relier les espaces ouverts de la zone avec le développement d’un parc paysager métropolitain de plus de 45 hectares (dont 15 hectares sur le territoire bruxellois) ;
  • Déployer un réseau métropolitain de mobilité active, avec de nouvelles liaisons entre la Promenade Verte et des itinéraires pour le RER vélo ;
  • Créer un nouveau quartier durable et mixte le long du boulevard Léopold III en s’appuyant sur un environnement vert de haute qualité ;
  • Consolider et renforcer les dynamiques économiques de cette zone très attractive vu sa localisation sur le corridor aéroportuaire, avec 150 000 m2 d’activité économique (mêlant tertiaire et productif) et 50.000 m2 d’équipements, services, commerces, horeca.

Le projet se propose aussi d’étudier la pertinence d’encourager, dans un environnement d’espaces ouverts verdurisés et agréables, la création d’immeubles de bureaux proposant une typologie recherchée par des firmes internationales intéressées par cet axe stratégiqued’entrée de ville entre le Quartier européen et l’aéroport en passant par le siège de l’OTAN.

Le projet de PAD sera soumis à l’enquête publique en concordance avec le GRUP, dès cet automne. Les documents seront consultables sur le site web de perspective.brussels et en version papier et dans les administrations communales.

Rudi Vervoort, Ministre-Président bruxellois, en charge du Développement Territorial : « L’approbation  en première lecture du projet de PAD et de GRUP témoignent de la qualité du partenariat interrégional qui s’annonce prometteur pour la suite. Le projet de PAD réussit à trouver l’harmonie parfaite entre la renaturisation du territoire et la requalification de cette entrée de ville via le développement d’un nouveau quartier urbain durable. L’ouverture au public du site de la Défense permet la création d’espaces aux paysages variés et aux usages diversifiés. Le futur quartier sera exemplaire en matière d’intégration écologique, de mobilité durable, d’économie circulaire et de conception énergétique et acoustique des bâtiments. Ceci permettra à notre région de développer une véritable vitrine emblématique le long de cette entrée de ville importante ! »

Antoine de Borman, CEO de perspective.brussels : « Le projet permet de mobiliser cette entrée de Bruxelles pour le transformer en nouveau quartier mixte et durable, entouré par un grand espace vert récréatif qui fait le lien entre la Région bruxelloise et la Région flamande. »

Gare du Midi : Le Gouvernement bruxellois pleinement engagé pour la sécurité et la cohésion sociale, appelle le fédéral à accueillir tous les demandeurs d’asile conformément à la loi

gare du midi

Gare du Midi : Le Gouvernement bruxellois pleinement engagé pour la sécurité et la cohésion sociale, appelle le fédéral à accueillir tous les demandeurs d’asile conformément à la loi

communiqué de presse

31 août 2023

Le Gouvernement bruxellois, réuni ce jeudi, s’engage pleinement, dans un cadre de coopération loyale avec le Gouvernement fédéral, à assurer la sécurité et la cohésion sociale sur son territoire.  Il demande que les solutions concrètes et de coopération entre niveau de pouvoir développées dans le cadre du plan pour la Gare du Midi puissent être transposées à la Gare du Nord et aux stations de métro et leurs abords touchés par des situations similaires. Le gouvernement bruxellois appelle le Gouvernement fédéral à assurer l’accueil de tous les demandeurs d’asile conformément à la loi.

Le Gouvernement bruxellois s’est réuni pour faire le point sur la coordination des actions visant à rétablir la sécurité et la tranquillité à la Gare du Midi, et sur la situation de certaines gares et stations de métro en Région de Bruxelles-Capitale.

Première métropole de Belgique et capitale, Bruxelles connait une situation socio-économique caractéristique, dont la dualité d’une ville grande productrice de richesse mais qui héberge des populations précarisées, concentrées dans certains quartiers, notamment autour des gares.  La Région bruxelloise et les communes assument leurs compétences pour faire face à cette réalité sociale.  Ainsi, le volet bruxellois du plan d’action actuellement en élaboration en ce qui concerne la situation de la Gare du Midi, est constitué également d’actions déjà en cours. Mais d’autres compétences institutionnelles doivent être mobilisées pour répondre aux problématiques de sans-abrisme et d’insécurité, à savoir celles du Gouvernement fédéral.

Le Gouvernement bruxellois s’inscrit donc pleinement dans le travail de coordination de toutes les compétences, entamé depuis peu.

Mais il s’inquiète particulièrement qu’au moment même où ce travail est mené, l’annonce soit faite de la fin de l’accueil des hommes seuls demandeurs d’asile par Fedasil. Cette décision, si elle était suivie d’effet, entraînerait immanquablement des conséquences lourdes pour Bruxelles.  La très grande majorité de ces personnes se concentre en effet à Bruxelles, du fait de la localisation unique des institutions d’enregistrement des demandes d’asile.

En effet, le Gouvernement bruxellois doit constater que depuis plusieurs années, la situation socio-sanitaire et la sécurité de plusieurs quartiers se dégradent du fait de facteurs sur lesquels n’a que peu de prise et compétence institutionnelle, notamment le trafic de drogue et la criminalité qui l’accompagne, ainsi que la présence de très nombreuses personnes sans abri, demandeuses d’asile ou sans titre de séjour. 

Le Gouvernement bruxellois n’a eu de cesse d’attirer l’attention des autorités fédérales sur cette question. Il rappelle notamment son courrier d’octobre 2021, consacré aux « difficultés que pose l’absence de prise en compte de la situation des personnes sans titre de séjour sur le territoire de la Région bruxelloise », adressé au Premier Ministre, à la Ministre de l’Intérieur, et au Secrétaire d’Etat à l’accueil des demandeurs d’asile.

Ce courrier se concluait ainsi :

Pour l’ensemble de ces raisons, le Gouvernement de la Région bruxelloise prie instamment le Gouvernement fédéral :

–          D’assurer l’accueil des arrivants, en les orientant vers des procédures de régularisation juridique de leur situation de séjour, en ce compris des itinéraires légaux pour l’accès au travail ; et notamment au sein d’un centre d’accueil et d’orientation à créer en Région bruxelloise ;

–          D’assurer une réponse plus rapide, et cohérente, aux demandes d’asile ;

–          De renforcer le personnel de la police fédérale dans et autour des gares qui accueillent un grand nombre des personnes sans-abris au sens large (sans abris, sans papier, migrants « en transit »), et ;

–          D’assurer la prise en charge financière des dépenses liées à l’hébergement et aux repas déjà consenties par la Région bruxelloise depuis 2019.

Le Gouvernement bruxellois est prêt, comme il l’a toujours été, à collaborer avec le Gouvernement fédéral dans cette approche.

Le Gouvernement Bruxellois constate que deux ans plus tard, les constats posés par ce courrier se sont aggravés et que les demandes d’action n’ont été suivies d’aucun effet, hormis la convention entre Fedasil et la Région bruxelloise pour la couverture de 1500 places d’accueil que Bruxelles avait, de fait, déjà assuré préalablement.

L’aggravation de la situation affecte gravement les habitants de Bruxelles, les navetteurs qui rejoignent Bruxelles pour travailler, et les visiteurs de Bruxelles.

Bruxelles est la capitale nationale, de la Région flamande et de la Fédération Wallonie-Bruxelles, et donc l’image du pays tout entier ; aucun pouvoir public belge ne devrait tolérer la dégradation des conditions de vie et de sécurité dans la capitale et particulièrement autour des portes d’entrée que sont les grandes gares. Le Gouvernement bruxellois consacre toutes ses ressources à l’amélioration de la qualité de vie sur son territoire. Il souhaite pouvoir collaborer pleinement avec le gouvernement fédéral et toutes les entités fédérées pour faire face ensemble aux enjeux de sécurité et de cohésion sociale sur son territoire, qui rejaillissent sur toute la Belgique.

Le Gouvernement Régional de Bruxelles-Capitale s’inscrit avec volontarisme et loyauté dans la conception du plan de coordination pour la sécurité et la viabilité de la Gare du Midi et demande au Gouvernement fédéral :

  • De transposer à la Gare du Nord et aux stations de métro et leurs abords touchés par des situations similaires les solutions et coopération développées ;
  • En particulier, que soit trouvée une solution assurant une réelle présence policière dans les stations de métro, que les effectifs insuffisants de la Police des Chemins de fer (SPC) ne permet pas d’assurer ;
  • De renforcer les moyens de la police judiciaire et du parquet pour lutter contre le trafic de drogue et la grande criminalité qui y est liée ;
  • De ne pas appliquer l’annonce de la décision du non-accueil des hommes seuls demandeurs d’asile et que tout soit mis en œuvre pour que tout demandeur d’asile reçoive l’aide matérielle, conformément aux obligations internationales de la Belgique et au droit belge et européen, et ce en recourant à la solidarité nationale par la mise en œuvre d’un plan de répartition nationale.

Un nouveau Contrat de gestion pour la Fondation KANAL et CIVA

Kanal chantier 2021

Un nouveau Contrat de gestion pour la Fondation KANAL et CIVA

communiqué de presse

20 juillet 2023

Le Gouvernement bruxellois s’est accordé ce jeudi sur le futur Contrat de gestion de la Fondation Kanal. La Région avait pris la décision ambitieuse de créer au cœur de son territoire un musée d’art moderne et contemporain. En effet, Bruxelles ne compte pas d’institution qui permette de valoriser le foisonnement de l’art moderne belge et bruxellois ainsi que le dynamisme des créatrices et créateurs d’art contemporain qui vivent et travaillent à Bruxelles ou en Belgique. En achetant l’ancien garage Citroën sur les berges du canal, la Région avait fait un pas vers l’implantation d’un musée de 40.000 m² entre Molenbeek, le quartier Nord et le centre historique de Bruxelles. Ce projet appelé Kanal s’est concrétisé via un partenariat avec le Centre d’Art Pompidou permettant l’accès à la première collection publique d’art moderne et contemporain d’Europe, la deuxième mondiale. En 2019, la Région a conclu un premier contrat de gestion avec la Fondation Kanal permettant à l’institution de commencer à travailler pour se créer une collection, définir une ligne artistique, mettre en route sa démarche muséale et gérer le chantier de transformation du garage en musée au cœur de la ville.

En avalisant le nouveau Contrat de gestion pour les 5 années à venir, le Gouvernement bruxellois :

met en place les moyens pour programmer l’ouverture du musée prévue au dernier trimestre 2025 ainsi que les premières années de fonctionnement de ce nouvel acteur culturel ;

détermine les objectifs à atteindre en termes d’expositions et d’activités culturelles à organiser, de valorisation des artistes contemporains bruxellois dans une dimension dégenrée, décoloniale, inclusive et participative.

demande à Kanal un programme ambitieux pour créer un musée ouvert avec des actions permettant de renforcer les droits culturels et l’accessibilité à la culture surtout de celles et ceux qui en sont exclus notamment via des partenaires dans les quartiers avoisinants, les écoles, le monde associatif bruxellois, et grâce à des actions de proximité auprès des citoyens.

Le Contrat de gestion de la Fondation Kanal permet une maîtrise des coûts pour la Région bruxelloise. Il prévoit des moyens pour ouvrir le musée avec une dotation annuelle de fonctionnement moyenne de 20 millions d’euros. Il permet également d’envisager sereinement la fin du chantier et de couvrir la maintenance et la gestion du futur bâtiment rénové. Le Contrat de gestion approuvé par le Gouvernement fixe des exigences de recettes propres pour la Fondation Kanal à hauteur de 60% de sa dotation publique de fonctionnement.

En 2025, le Centre Pompidou de Paris fermera ses portes pour travaux. La collaboration avec cette institution de renommée mondiale permettra également de positionner Kanal  comme un centre d’excellence et d’amener à Bruxelles des œuvres majeures de l’histoire récente de l’art.

Le Contrat de gestion fixe également les termes de l’intégration du CIVA dans le pôle muséal Kanal et donne les moyens au CIVA de proposer dès l’ouverture de Kanal une programmation muséale axée sur l’architecture, l’urbanisme, le paysage, les jardins et les écosystèmes urbains. 

« En 2025, Bruxelles aura enfin un musée majeur pour valoriser les artistes contemporains belges et bruxellois. Avec ce nouveau Contrat de gestion, nous prévoyons un musée ouvert, inclusif et dynamique. Kanal sera un nouveau phare culturel qui mettra en lumière la zone du canal, tant au sein de notre région qu’à l’international en faisant rayonner le dynamisme artistique bruxellois tout en contribuant au renforcement de l’attractivité culturelle de la Capitale. » se réjouit Rudi Vervoort, Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale et instigateur du projet Kanal.

Accueil de la petite enfance : 22 projets sélectionnés pour la création de 575 nouvelles places à Bruxelles !

accueil petite enfance

Accueil de la petite enfance : 22 projets sélectionnés pour la création de 575 nouvelles places à Bruxelles !

communiqué de presse

20 juillet 2023

A l’initiative du Ministre-Président Rudi Vervoort, en charge de la petite enfance à la COCOF, le Gouvernement francophone bruxellois a approuvé, pour un budget de plus de 23 millions d’euros, la sélection des 22 premiers projets dans le cadre du dernier volet du Plan Cigogne lancé par la ministre de l’Enfance en Fédération Wallonie-Bruxelles, Bénédicte Linard. Cela représente la création de 575 nouvelles places pour la petite enfance en Région bruxelloise !

Afin de soutenir la petite enfance, la Fédération Wallonie-Bruxelles, la Région bruxelloise et la COCOF ont conjointement lancé, en 2022, un appel à projets visant à subventionner 2100 nouvelles places en crèches sur le territoire bruxellois à l’horizon 2026. Le premier volet du Plan permettra la création de 773 places d’accueil. Certaines structures reprises dans ce volet 1 sont déjà prêtes à ouvrir leurs portes.

Le second volet permet quant à lui, de sélectionner, sur la base d’un appel à projets commun, des projets portant sur la création de 1.224 nouvelles places d’accueil. Aujourd’hui, après examen des différents projets, les premiers bénéficiaires ont enfin été sélectionnés ! Les 22 projets désignés se situent dans des quartiers dont le taux de couverture en places subventionnés est plus faible que la moyenne régionale. Tous les projets appliquent un tarif proportionnel aux revenus des parents et la grande majorité des projets sont portés par des structures publiques.

Les porteurs de projets recevront rapidement les subsides leur permettant d’entamer les travaux pour, in fine, ouvrir de nouvelles places en crèche sur le territoire bruxellois.

Pour le secteur public, voici les 19 projets sélectionnés pour un montant global de 22.221.300 euros financés par la COCOF :

  • Commune de Ganshoren – Crèche Les Mésanges (9 nouvelles places) ;
  • Commune d’Auderghem – Crèche Le Petit Pavillon (9 nouvelles places) ;
  • Commune de Berchem-Sainte-Agathe- Crèche 70 CQD (22 nouvelles places) ;
  • Commune de Berchem-Sainte-Agathe – Crèche Elbers (56 nouvelles places) ;
  • Hôpitaux Iris Sud – Crèche hôpital Molière Longchamp (42 nouvelles places) ;
  • Hôpitaux Iris Sud – Crèche hôpital Joseph Bracops (42 nouvelles places) ;
  • Commune de Woluwe-Saint-Pierre – Crèche François Gay (28 nouvelles places) ;
  • Commune de Woluwe-Saint-Pierre – Crèche Dames blanches (49 nouvelles places) ;
  • Ville de Bruxelles – Crèche Zir4 (56 nouvelles places) ;
  • Ville de Bruxelles – Crèche Sainte-Catherine (4 nouvelles places);
  • Commune de Molenbeek-Saint-Jean – Crèche Reine Fabiola (12 nouvelles places) ;
  • Commune de Molenbeek-Saint-Jean – Crèche Les petits poucets (4 nouvelles places) ;
  • Commune de Molenbeek-Saint-Jean – Crèche Condor (21 nouvelles places) ;
  • Commune de Woluwe-Saint-Lambert – Crèche Prince Baudoin (21 nouvelles places) ;
  • CHU Brugmann – Crèche les Jardins de Brien (42 nouvelles places) ;
  • Commune d’Uccle – Crèche des Grands du Homborch (3 nouvelles places) ;
  • Commune de Woluwe-Saint-Lambert – Crèche Sarah Goldberg (19 nouvelles places) ;
  • Commune de Saint-Gilles – Crèche Renault (21 nouvelles places) ;
  • Commune de Jette – Crèche CDQ Magritte (28 nouvelles places).

Pour le secteur privé, voici les 3 projets sélectionnés pour un montant global de 1.071.400 d’euros financés par la COCOF :

–           Institut Marie Immaculée-Montjoie – Uccle (28 nouvelles places) ;

–           Crèche Petite Espérance – Woluwe-Saint-Lambert (10 nouvelles places) ;

–           ASBL Institut El Hikma La Sagesse – Forest (49 nouvelles places).

A la suite de cette première sélection, 575 nouvelles places seront ainsi créées. Précisons qu’une deuxième sélection de projets pourrait encore arriver cette année, après réception de l’avis de l’ONE.

Les budgets régionaux sont également confirmés puisqu’un montant additionnel de 2 millions d’euros a été prévu par le Gouvernement bruxellois dans la trajectoire budgétaire pluriannuelle. Cette dynamique porte le montant global régional à plus de 16 millions d’euros en 2023 pour financer des postes de puériculteurs(trices) via le dispositif ACS qui permettront l’encadrement et l’accueil des enfants. Cette première sélection de projets va permettre de créer 75 postes de puériculteurs(trices).

Rudi Vervoort, Ministre-Président bruxellois, en charge de la petite enfance à la COCOF : « Nous poursuivons nos efforts pour soutenir l’accueil de la petite enfance en Région bruxelloise. Aujourd’hui, le manque de places constitue encore un frein pour l’organisation des familles et surtout pour les familles monoparentales qui représentent environ un tiers des familles bruxelloises. Je me réjouis donc de cette collaboration fructueuse entre mon gouvernement et celui de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Augmenter le nombre de places, garantir un accueil de qualité et égal dans toutes les communes bruxelloises est essentiel ».

Bénédicte Linard, Ministre de l’Enfance et Vice-présidente du Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles : « Permettre à plus d’enfants d’accéder à des places d’accueil, c’est fondamental pour leur développement et leur bien-être. Créer davantage de places en crèche, c’est aussi faciliter la vie des familles qui ont besoin de solutions. C’est pour cela que nous avons lancé ce grand chantier de création de places à Bruxelles, mais aussi en Wallonie, en priorité dans les zones où le nombre de places n’était pas suffisant. Le travail devra se poursuivre dans les années à venir pour que chaque enfant puisse être accueilli dans de bonnes conditions, mais aussi pour soutenir le travail des accueillantes et des puéricultrices, dont les missions sont essentielles. » 

FEDER 2021-2027 : les 15 premiers projets sélectionnés pour améliorer le cadre de vie des Bruxellois !

CRU 5 Heyvaert Poincaré

FEDER 2021-2027 : les 15 premiers projets sélectionnés pour améliorer le cadre de vie des Bruxellois !

communiqué de presse

29 juin 2023

A l’initiative du Ministre-Président Rudi Vervoort, le Gouvernement bruxellois a approuvé – pour un budget de 25 millions d’euros – la sélection des 15 premiers projets de la nouvelle programmation bruxelloise du FEDER 2021-2027 suite aux deux appels à projets concernant le financement d’équipements collectifs des contrats de quartier durable ou des contrats de rénovation urbaine.

Pour rappel, le programme bruxellois FEDER a été adopté par le Gouvernement en juillet 2022. Il a ensuite été soumis en septembre 2022 à la Commission européenne qui l’a adopté en mars 2023. Soutenu par l’Union européenne à hauteur de 121,3 millions d’euros, l’enveloppe totale du programme s’élève à plus de 300 millions d’euros, ce qui fixe une ligne de route solide pour soutenir et développer des projets et des investissements d’intérêt régional, à réaliser en Région bruxelloise d’ici fin 2029.

Comme le précédent programme FEDER, l’innovation et le soutien des PME continueront d’être des axes majeurs de la nouvelle programmation. En outre – s’inscrivant dans les priorités définies par l’UE – le Gouvernement régional bruxellois a également choisi d’investir dans les économies d’énergie, notamment par la rénovation énergétique des logements et des bâtiments publics, dans la numérisation des services publics et enfin dans les équipements collectifs notamment ceux de nos quartiers en difficulté et en pénurie d’infrastructures collectives.

En ce qui concerne les investissements dans les quartiers, deux appels à projets avec une enveloppe de plus de 25 millions ont ainsi été lancés en octobre 2022 pour compléter les politiques régionales des contrats de quartiers durables et des contrats de rénovation urbaine en permettant aux dynamiques locales de déterminer elles-mêmes les équipements collectifs prioritaires pour la population.

Suite à l’appel à projets concernant les équipements supralocaux dans les Contrats de rénovation urbaine et sur base des phases de sélection de la direction FEDER, 5 projets ont été retenus par le Gouvernement bruxellois avec un montant global de 12,5 millions d’euros au bénéfice de ces projets  :

Noms des projets

Bénéficiaires

Communes

Montants Feder+ RBC

CRU 1

CRU 1 – « Hall de sport Vergote »

Urban.brussels

Bruxelles

€ 4.000.000

CRU 2

CRU 2 – d’Hoogvorst

Commune de Schaerbeek

Schaerbeek

€ 2.000.000

CRU 3

CRU 3 – Hall de sport Mons 409

SIAMU

Anderlecht

€ 2.140.000

CRU 4

CRU4 – Avenue du Roi  / 164 Theodore Verhaegen

Commune de Saint-Gilles

Saint-Gilles

€ 2.243.903,28

CRU 5

CRU 5 – Heyvaert – Poincaré – Manchester

Urban.brussels

Molenbeek-Saint-Jean

€ 2.140.000

Suite à l’appel à projets concernant les équipements de proximité dans les Contrats de quartier durable et sur base des phases de sélection de la Direction FEDER, le Gouvernement bruxellois a décidé de sélectionner les 10 projets suivants avec un montant global de plus de 12,5 millions d’euros  :

Bénéficiaires

Noms  des projets

Montants Feder+ RBC

Saint-Gilles

Contrat de quartier durable Midi « Crèche + jardin didactique »

 €                                    1.300.000

Bruxelles

Contrat de quartier durable Versailles, « Grand équipement »

 €                                    1.300.000

Koekelberg

Contrat de quartier durable ‘Jacquet’ « salle de spectacle »

 €                                    1.300.000

Berchem-Sainte-Agathe

Contrat de Quartier Durable « 100 ans plus tard, réenchantons la Cité Moderne » « salle de sport »

 €                                       993.645,55

Ville de Bruxelles

Contrat de Quartier Durable Héliport-Anvers – Ville de Bruxelles – série 11 (2021-2029) « Crèche »

 €                                    1.300.000

Forest

CQD 2 Cités « La Fermette du Bempt »

 €                                    1.300.000

Schaerbeek

CQD Petite Colline – « Dupont »

 €                                       537.131,66

Schaerbeek

CQD Petite Colline – « crèche rue Brichaut »

 €                                       699.480,53

Molenbeek

CQD étangs Noirs – « Pôle polyvalent de la maison des cultures et de la cohésion sociale »

 €                                    1.300.000

Anderlecht

CQD Bizet – Agroresedas

 €                                       993.645,55

Par ailleurs, le projet phasé « Aby » du Contrat de quartier durable Abbaye à Forest, a été ajouté également à la sélection pour un montant de 1.500.000 €.

Les 15 projets sélectionnés devront être mis en œuvre au plus tard pour le 31 décembre 2029 et être opérationnels pour début 2031.

Le Ministre-Président bruxellois Rudi Vervoort, en charge du Développement territorial et du FEDER est ravi de cette première sélection : « la programmation FEDER est une opportunité tant pour la Région bruxelloise que pour les porteurs de projets. Grâce à cette sélection, nous allons pouvoir améliorer les équipements de nos quartiers en difficulté et en pénurie d’infrastructures collectives. Et ce n’est qu’un début puisqu’une vingtaine d’autres appels à projets ont été lancés au 1er semestre 2023 pour un investissement global de plus de 300 millions d’euros. »

Les résultats de la deuxième vague de sélection des projets – notamment pour les objectifs stratégiques du Feder 2021-2027 « hébergement publics fragilisés », « développement d’infrastructures de recherche et d’innovation permettant un saut qualitatif » ou encore « rénovation énergétique des équipements collectifs des pouvoirs publics et des logements sociaux existants » – seront présentés au Gouvernement bruxellois à l’automne 2023.

 

CRU 5 Heyvaert Poincaré – pôle productif culturel et créatif Manchester – Bodega
© BC + CIVIC

 

CQD Petite Colline – avant-projet de la crèche brichaut
© Wissel studio et ZAmpone architectuur

Suite à l’annonce de la démission du Secrétaire d’Etat Pascal Smet

parlement ma version

Suite à l’annonce de la démission du Secrétaire d’Etat Pascal Smet

communiqué de presse

18 juin 2023

Le Ministre-Président Rudi Vervoort a pris acte ce dimanche de la démission de Pascal Smet, Secrétaire d’Etat bruxellois en charge de l’Urbanisme, du Patrimoine, du Commerce extérieur, des relations européennes et internationales.

Par cette démission, le Secrétaire d’Etat a dit vouloir prendre ses responsabilités suite à ce qu’il a qualifié d’erreur de l’un de ses collaborateurs dans la prise en charge de l’hébergement des délégations iranienne et russe à Bruxelles dans le cadre du Brussels Urban Summit organisé du 12 au 15 juin.

De par cette démission, le Gouvernement bruxellois perd un Secrétaire d’Etat très impliqué pour sa Région. Son énergie, sa créativité, mais aussi son désir de faire bouger la Région bruxelloise et de la rendre plus agréable pour tous les habitants, sont reconnus de tous.

Le Ministre-Président respecte la décision digne du Secrétaire d’Etat Smet et tient à le remercier pour tout le travail accompli pendant de très nombreuses années au service des Bruxelloises et des Bruxellois.

Rappelons que Pascal Smet a été membre de plusieurs gouvernements bruxellois ces 20 dernières années (de 2003 à 2009, de 2014 à 2019 et de 2019 à 2023). Lors de ses deux premières législatures, Pascal Smet a mis en oeuvre plusieurs projets pour une meilleure mobilité ;  lors de son dernier mandat il s’est beaucoup engagé pour renforcer la qualité de l’architecture bruxelloise et de nos espaces publics, il a développé et renforcé le commerce extérieur et a réaffirmé notamment Bruxelles comme capitale de l’Art Nouveau.

“C’est aussi un camarade de route et d’action que je perds et que je regrette. Je remercie Pascal Smet pour ses années d’engagement. Je lui souhaite beaucoup de courage.  Je sais qu’il consacrera encore son énergie au service de nos concitoyens” conclut le Ministre-Président Rudi Vervoort. 

Une mixité renforcée et un grand parc métropolitain pour relier le quartier Maximilien-Vergote !

pad max

Une mixité renforcée et un grand parc métropolitain pour relier le quartier Maximilien-Vergote !

communiqué de presse

12 juin 2023

A l’initiative du Ministre-Président Rudi Vervoort, le Gouvernement bruxellois a approuvé jeudi dernier en 1ère lecture, le Plan d’Aménagement Directeur (PAD) Maximilien-Vergote qui vise à renforcer les liens entre les morceaux de villes et les habitants qui composent le périmètre, grâce à un grand parc métropolitain ainsi que du logement et des services adaptés aux besoins du quartier. Ce plan a été élaboré par perspective.brussels.

Le périmètre du PAD Maximilien-Vergote est situé au cœur de la Région bruxelloise, sur le territoire de la Ville de Bruxelles, en rive droite du canal à hauteur des bassins Béco et Vergote, juste au nord du pentagone. De nombreux projets sont déjà en cours au sein de ce périmètre, qui traduisent l’ambition d’en assurer sa transformation. Il s’agit désormais de poursuivre cette dynamique et de l’inscrire dans une transformation plus profonde, permettant une meilleure articulation et mixité entre les différentes fonctions de la ville. D’où la nécessité, identifiée par le Gouvernement bruxellois, de se doter d’une nouvelle vision d’avenir pour ce quartier, conformément aux objectifs environnementaux et urbains, et de la traduire dans un Plan d’Aménagement Directeur (PAD).

Les principaux objectifs du PAD Maximilien-Vergote sont :

  • Créer un nouveau parc métropolitain permettant de lier différents espaces ouverts et formes bâties pour reconnecter le territoire actuellement morcelé. Ce parc métropolitain reliant comprend des espaces déjà existants (comme le parc Maximilien) et des espaces à créer (dont un nouveau parc public de 2.000 m² sur l’ilot de l’actuel Hôtel Président). Il sera multifonctionnel, et facilitera la récréation, l’éducation, le sport, les rencontres ainsi que le développement de la biodiversité. 
  • Renforcer la mixité urbaine déjà présente et la maintenir en améliorant le cadre de cohabitation des différentes fonctions. Avec des projets existants et futurs comme pivots de la programmation : le futur Musée Kanal-Pompidou comme ancrage culturel, les tours Engie comme charnière avec le quartier Manhattan, lui-même amené à évoluer vers plus de mixité, le futur équipement sportif Vergote comme articulation entre les fonctions résidentielles et récréatives et les fonctions portuaires.
  • Développer du logement abordable et inclusif répondant aux besoins de la population locale. Le PAD assure des minima de logements abordables en rendant obligatoire pour tous les projets de plus de 2.000 m² de superficie de plancher de logements au moins 25% de logements publics.
  • Développer l’économie urbaine  par le maintien de la connexion port-ville et la pérennisation des activités économiques et productives, tout en améliorant leur intégration au contexte urbain. L’objectif est que les activités s’inscrivent de plus en plus dans une logique de transition économique. Le PAD participe aussi à la valorisation du patrimoine, en soutenant le développement de nouveaux usages sur les sites de la Ferme des Boues, de l’Etat-Major et de l’Ecole de Police.

Enquête publique

Le projet sera bientôt soumis à l’enquête publique et les documents seront consultables sur le site web de perspective.brussels et en version papier dans les administrations communales de la Ville de Bruxelles, de Molenbeek-Saint-Jean, de Schaerbeek et de Saint-Josse-ten-Noode.

Afin de donner l’occasion aux habitants et toutes les personnes intéressées par le projet, un moment de consultation et d’échange sera organisé.

Une stratégie d’avenir cohérente

Le PAD Maximilien-Vergote s’inscrit ainsi dans la continuité des travaux de planification développés dans le Plan Canal, le Beeldkwaliteitsplan (BKP, plan de qualité paysagère), le Masterplan 2040 du Port de Bruxelles, le Contrat de rénovation urbaine n°1 « Citroën-Vergote » (CRU 1), le Contrat de quartier durable (CQD) « Héliport-Anvers », le Contrat école Klavertje Vier, la vision partagée « Territoire Nord », le Think / Innovate / Develop (TID) « Maximilien-Vergote » ainsi que d’autres études indépendantes concernant la reconversion de sites et la mobilité. Le PAD reprend ces ambitions et projets qu’il complète et articule dans une vision globale et cohérente, inscrite dans le moyen-long terme.

Rudi Vervoort, Ministre-Président bruxellois, en charge du Développement Territorial : « Situé au cœur de la Région, de nombreux projets sont déjà en cours dans le quartier Nord qui traduisent l’ambition de mon Gouvernement d’en assurer sa transformation. Avec l’adoption du PAD Maximilien, il s’agit désormais de poursuivre cette dynamique et de l’inscrire dans une transformation plus profonde. Avec ce PAD,  nous illustrons parfaitement notre vision régionale pour l’épanouissement des Bruxelloises et des Bruxellois par la création d’un parc métropolitain et par une programmation mixte et équilibrée alliant logement, commerces et équipements ! »

Alain Maron, Ministre de la Transition climatique et de l’Environnement: « Le parc Max-sur-Senne est la véritable colonne vertébrale du réaménagement de la rive droite du Canal. En reliant plusieurs espaces verts, on crée dans ce quartier dense un véritable couloir écologique qui permettra à la biodiversité de s’épanouir et on offre aux habitant·es l’accès à un parc où ils pourront se promener et se détendre, au plus grand bénéfice de leur santé et de leur qualité de vie. »

« L’adoption du PAD Maximilien marque une nouvelle étape importante dans notre stratégie régionale de transformation complète du quartier Nord » déclare Pascal Smet, Secrétaire d’Etat bruxellois à l’Urbanisme et au Patrimoine. « Cette zone localisée sur la Ville de Bruxelles entre le site de Tour & Taxis et le Quartier Nord est en effet le chainon manquant et le trait d’union entre ces 2 deux quartiers emblématiques qui connaissent depuis plusieurs années de grandes mutations urbaines. Réaménagement des espaces verts, remise à ciel ouvert de la Senne, créations en nombre de logements publics et privés, équipements publics, transformation de la caserne principale des pompiers, développement du pôle culturel Kanal et de la tour sportive, aménagement de la ligne de tram T&T sont plusieurs des grands projets de ce PAD qui viendront demain façonner le nouveau visage et reconnecter ce quartier au centre-ville. »

Nouvel appel à candidatures pour les prochains Contrats École !

contrats ecole copie

Nouvel appel à candidatures pour les prochains Contrats École !

communiqué de presse

9 juin 2023

Ce jeudi, à l’initiative du Ministre-Président Rudi Vervoort, le service Service École de perspective.brussels lance un nouvel appel à candidatures pour sélectionner les établissements scolaires qui bénéficieront d’un programme de Contrat École dans le cadre de la série 5 (2024-2028) et de la série 6 (2025-2029).

Pour rappel, le Contrat École, un dispositif régional de rénovation urbaine, débuté en 2016, poursuit un triple objectif :

–     renforcer l’attractivité et améliorer l’intégration urbaine des établissements scolaires dans leur environnement, via des investissements dans les écoles en déficit d’image ;

–   accroître l’offre d’équipements collectifs aux habitants du quartier via une ouverture des établissements scolaires en dehors du temps scolaire : accès aux infrastructures sportives et culturelles, au réfectoire, ouverture des cours d’école, etc. ;

–  favoriser l’ouverture de l’école vers le quartier via des actions socio-économiques et des opérations de requalification de l’espace public.

L’appel à candidatures s’adresse aux pouvoirs organisateurs des établissements qui répondent à l’obligation scolaire et qui se situent au sein de la Zone de Revitalisation Urbaine (ZRU). De plus, cet appel vise prioritairement les écoles qui accueillent un public scolaire fragilisé.

Les candidatures devront rencontrer les objectifs du Contrat École, notamment en termes d’ouverture au quartier et d’amélioration de l’attractivité de l’établissement scolaire. Des éléments liés à la situation socio-économique de la population scolaire et au contexte du quartier seront également pris en compte.

Suite à l’analyse des candidatures reçues, le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale sélectionnera en décembre, les établissements scolaires bénéficiaires des programmes de Contrat École pour la période 2024-2028 (série 5) et 2025-2029 (série 6). Le soutien financier régional sera de maximum 2.500.000 euros par Contrat École.

Une réunion d’information aura lieu le 20 juin. L’inscription peut se faire via ce lien. L’introduction d’une candidature est possible jusqu’au 14 juillet 2023.

Le Contrat École vise à favoriser une véritable intégration des établissements scolaires dans leur environnement et engendre sans aucun doute des effets bénéfiques pour les différents quartiers concernés. Tant les habitants que les jeunes pourront en profiter et je m’en réjouis. Je serai également ravi de voir de nouvelles communes participer à l’appel à candidatures.» déclare Rudi Vervoort, Ministre-Président bruxellois.

Métro 3 : La seule option possible est la poursuite du chantier par l’intérieur du Palais du Midi

metro

Métro 3 : La seule option possible est la poursuite du chantier par l’intérieur du Palais du Midi

communiqué de presse

8 juin 2023

Suite aux difficultés techniques rencontrées sur le chantier du Métro 3, lors de la construction du tunnel sous le Palais du midi, plusieurs options de solution avaient été listées par la STIB. Le Gouvernement bruxellois et la Ville de Bruxelles ont pris acte que seul le scénario démantèlement de l’intérieur du Palais du Midi était envisageable pour poursuivre le chantier et ce pour des raisons techniques, financières et de délais de chantier. Une procédure urbanistique va donc démarrer et un plan d’accompagnement sera mis en place pour le quartier et tous les occupants du Palais du Midi.

La jonction Nord-Sud étant saturée, la STIB et Beliris réalisent actuellement une nouvelle ligne de Métro (le M3) qui a pour objectif de relier la Station Albert (Forest) à la Gare du Nord, et ensuite la Gare du Nord à la station Bordet (Evere). Pour relier la future station Toots Thielemans sous l’avenue de Stalingrad, à l’infrastructure existante du pré-métro, des tunnels de liaison de 900 mètres sont en construction. La dalle de toiture de la station est actuellement terminée et l’excavation du tunnel a débuté. Mais la réalisation de la portion de tunnel (120 mètres) qui doit passer sous le palais du Midi est à l’arrêt en raison de problèmes techniques. En effet, les premiers éléments de fondation, réalisés en injectant du ciment dans le sous-sol, ne répondaient pas aux normes de stabilité établies. La structure du sous-sol de l’ancien lit de la Senne constitue un défi technique important pour réaliser une reprise en sous-oeuvre du Palais du Midi.

Dès lors, différentes alternatives ont été étudiées, et présentées par la STIB au Gouvernement et à la Ville de Bruxelles pour permettre la reprise des travaux et assurer des fondations solides sous le Palais du Midi.

La solution consistant à démanteler l’intérieur du Palais du Midi en préservant les façades pour pouvoir creuser le tunnel de l’intérieur s’avère être l’option la moins coûteuse, la plus rapide et la plus sûre techniquement. Passer par l’intérieur du bâtiment permettra de recourir à des techniques connues et maîtrisées, utilisées en d’autres endroits du chantier Toots Thielemans. Le scénario retenu présente donc la seule solution envisageable en termes techniques, financiers et de délais de chantier.

Des mesures de soutien pour les commerçants,  utilisateurs et riverains

Le démantèlement de l’intérieur du Palais du Midi ne débutera pas avant janvier 2025, mise à part des travaux préparatoires. Ce chantier sera préparé minutieusement et une procédure urbanistique sera lancée très prochainement, au cours de laquelle les occupants du Palais du Midi ainsi que le public auront l’occasion d’être à nouveau entendus. Dans l’intervalle, la Région, la Ville de Bruxelles et la STIB mettront tout en œuvre pour soutenir les personnes impactées, avec l’appui notamment de hub.brussels. Des mesures seront élaborées notamment à l’aide d’un nouveau pacte. Les écoles et clubs de sports qui utilisent aujourd’hui les infrastructures du Palais du Midi seront relogés, sans interruption des activités. Les commerces qui devront également déménager bénéficieront de mesures d’accompagnement et d’indemnisation spécifiques et adaptées à chaque commerce. Les commerçants seront invités prochainement par la Ville et la Région afin d’examiner avec eux chaque situation de manière individuelle et personnalisée. Par ailleurs, l’ensemble des commerces du quartier impactés par l’arrêt des activités dans le Palais du Midi recevront eux aussi un soutien spécifique. Enfin,  la Région soutient la volonté de la Ville de solliciter en priorité les commerçants actuellement occupants pour occuper à nouveau des cellules commerciales adéquates dans le futur projet de redéveloppement du Palais du Midi. 

Une procédure urbanistique accélérée

Le gouvernement a décidé d’élaborer un cadre réglementaire d’urbanisme spécifique qui devra déterminer la modification du permis d’urbanisme pour la construction d’un tunnel sous le Palais du Midi. Ce projet d’ordonnance a été approuvé aujourd’hui en première lecture par le gouvernement. L’ordonnance prévoit un raccourcissement significatif de la procédure de permis d’urbanisme, dans l’intérêt d’une réalisation accélérée du tracé Nord-Albert et notamment de minimiser les retards et nuisances pour les riverains causées par ces travaux, sans porter atteinte au droit démocratique de participer ou des possibilités d’introduire un recours. La durée classique de cette procédure d’urbanisme est ainsi ramenée de 450 jours (+ 6 mois de prolongation possible) à 170 jours indicatifs. 

Une opportunité pour rénover le Palais du Midi

Le bâtiment du Palais du Midi est un bâtiment emblématique du paysage urbanistique Bruxellois. Les mesures nécessaires seront prises pour protéger l’édifice tout en lui offrant une revalorisation majeure. Les façades qui datent en grande partie de la fin du 19ème siècle, seront préservées. L’intérieur du bâtiment, qui est le résultat de plusieurs transformations intervenues au cours du 20ème siècle et qui présente un état de vétusté sera, à terme, entièrement rénové.

be running : une stratégie pour encourager la pratique de la course à pied à Bruxelles !

berunning

be running : une stratégie pour encourager la pratique de la course à pied à Bruxelles !

communiqué de presse

7 juin 2023

À l’initiative du Ministre-Président Rudi Vervoort, et en collaboration avec les ministres Elke Van Den Brandt et Bernard Clerfayt, perspective.brussels a identifié différents parcours à développer en Région bruxelloise et a publié un guide pour que les aménagements soient adaptés au running, et ce, au bénéfice de tous les Bruxellois !

Selon une étude de visit.brussels, plus d’un sportif sur cinq pratique la course à pied à Bruxelles. À la suite de la crise sanitaire, le running est devenu encore plus un vecteur de bien-être et de santé praticable et accessible par tous dans l’espace public. Entre 2010 et 2022 la part des piétons est devenue de plus en plus importante à Bruxelles (de 32% à 36%). Cependant, dans un environnement urbain dense, faire coexister les différents usagers de l’espace public est un défi.

be running est une stratégie alliant aménagement du territoire, mobilité et sport. L’ambition est de favoriser un aménagement permettant la cohabitation des runners avec les différents modes de déplacement en Région bruxelloise. 

Grâce à l’identification de parcours propices au running, les amateurs pourront à terme se rendre d’espaces verts en espaces verts grâce à des aménagements spécifiques devant favoriser leur déplacement. Ces aménagements prendront en compte la pratique de la course à pied dans une logique de cohabitation entre piétons lents et rapides, mais aussi avec tous les autres usagers de l’espace public.

Des parcours mieux aménagés

Concrètement be running propose :

  1. Une carte, qui propose une série de parcours connectant les parcs bruxellois et ceci d’Ouest en Est et du Nord au Sud de Bruxelles.
  1. Un guide, réalisé avec le bureau d’études CityTools et destiné aux institutions régionales en charge de l’aménagement et de l’animation de l’espace public (Bruxelles Mobilité, Bruxelles Environnement, urban.brussels, visit.brussels, BELIRIS, les communes…), leur permettant ainsi d’identifier les meilleures manières d’assurer une bonne cohabitation entre les usagers. L’originalité du guide est qu’il est issu d’expériences concrètes : la pratique d’une série de courses a permis de prendre en compte les réalités du terrain pour trouver les meilleures solutions d’aménagement sur une partie des parcours. Les éléments de ce guide sont également en cohérence avec d’autres guides régionaux, qui seront intégrés dans le futur « manuel pour les projets d’espaces publics » coordonné par urban.brussels.

Un processus participatif

La stratégie be running a été pilotée par perspective.brussels en collaboration avec de nombreux autres acteurs : Bruxelles Mobilité, Bruxelles Environnement, les communes, mais également des acteurs privés (organisateurs de courses à pied, équipes de running, équipementiers running, gestionnaires d’applications pour les data…).

Le processus d’élaboration a commencé en 2018, consistant en plusieurs étapes, notamment :

  1. Une étude big data (confrontée aux cartes de l’application sportive STRAVA) ;
  2. Une enquête en ligne (près de 1.500 répondants) qui a permis d’identifier les endroits les plus prisés pour courir en Région bruxelloise et principalement via les parcs, et plus spécifiquement les pratiques et besoins des runners. Parmi ceux-ci sont apparus en premier : l’environnement vert, la qualité de l’air, la sécurité routière, la continuité des parcours ou encore le sentiment de sécurité (particulièrement les femmes le soir).

 

La suite des opérations : à court terme, la possibilité de télécharger les parcours sur des applications sportives ainsi que sur la plateforme web sport.brussels, et l’intégration des recommandations du guide dans le futur « manuel pour les projets d’espaces publics d’urban.brussels.

Rudi Vervoort, Ministre-Président bruxellois en charge du Développement territorial :  « Les atouts de la course à pied sur le corps et la santé ne sont plus à démontrer. Grâce à Be Running, qui allie aménagement du territoire, mobilité et sport, nous allons renforcer et encourager  la  pratique de la course à pied en aménageant l’itinéraire des coureurs tout en permettant une meilleure cohabitation avec les autres modes de déplacement sur le territoire bruxellois ! »

Elke Van Den Brandt, Ministre de la Mobilité « Les Bruxellois(es) sont en train de changer leurs habitudes de transport et la marche est déjà le premier moyen de déplacement à Bruxelles. Grâce à Be Running, nous allons pouvoir encore mieux adapter notre infrastructure aux promeneurs, joggeurs et aux piétons. Nous allons pouvoir relier les voies vertes et donner encore plus d’enthousiasme aux Bruxellois(es) pour découvrir la ville à pied. Ensemble, nous rendons Bruxelles plus sûre, plus saine et plus verte que jamais. »

Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois des Pouvoirs Locaux indique que : « Courir en ville ne veut pas forcément dire parcourir des kilomètres à l’ombre des immeubles. Et les communes bruxelloises offrent toutes un cadre propice à la marche ou à la course à pied. Mais force est de constater que les parcours ne sont pas toujours indiqués ou que les itinéraires empruntés peuvent encore être mieux aménagés. Be running permet de répondre à ces besoins tout en améliorant la cohabitation de tous les usagers de l’espace public : piétons, cyclistes, automobilistes. »

Antoine de Borman précise : « La course à pied fait partie de ces sports très pratiquées en ville. La démarche be running est d’en faire un levier urbain, permettant de mieux aménager certains itinéraires empruntés par les coureurs et marcheurs, mais aussi, sur le long terme, de répondre aux objectifs en termes de mobilité active à Bruxelles. »