mediapark.brussels : la Région officiellement propriétaire des terrains RTBF-VRT de Reyers

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mediapark.brussels : la Région officiellement propriétaire des terrains RTBF-VRT de Reyers

communiqué de presse

28 septembre 2017

Le Ministre-Président bruxellois Rudi Vervoort, le Ministre régional des Finances et du Budget Guy Vanhengel et les administrateurs-délégués de la RTBF et de la VRT, Jean-Paul Philippot et Paul Lembrechts, ont signé ce jeudi après-midi l’acte notarial d’achat par la Région de Bruxelles-Capitale des terrains des deux télévisions publiques situés boulevard Reyers. Le compromis de vente avait été signé le 23 mai dernier.

La Région est donc désormais devenue officiellement propriétaire de ces terrains dont les 19 hectares lui seront transférés en 8 tranches, entre 2018 et 2025, au fur et à mesure du développement de mediapark.brussels.

Ce projet régional majeur prévoit la transformation, progressive et qualitative, du pôle Reyers en un nouveau quartier créatif, ouvert, mixte et animé. Il est notamment rendu possible par la décision de la RTBF et de la VRT de quitter leur bâtiment commun actuel pour deux immeubles distincts, à l’arrière de leur présent emplacement. RTBF et VRT ont introduit leurs demandes de permis respectives pour ces immeubles, dont le début de la construction est prévu fin 2018 ou début 2019. Leur déménagement, de quelques dizaines de mètres seulement, est lui programmé en 2022-2023. Il libérera leur site actuel, pour reconnecter ce périmètre avec les quartiers voisins et accueillir les nouveaux développements de mediapark.brussels.

mediapark.brussels, nouveau pôle de développement

Aujourd’hui, le quartier Reyers compte déjà quelque 5.000 travailleurs des secteurs des médias de l’audiovisuels. Outre la RTBF et la VRT, il regroupe en effet des marques-phares de ces secteurs telles que RTL, Be TV, Studio L’équipe, D-side Group… Fortes de cette réalité, la Région de Bruxelles-Capitale, la Commune de Schaerbeek, la RTBF et la VRT avaient décidé, il y a 3 ans, de travailler main dans la main sur un ambitieux projet de renforcement de ce pôle médias.

L’ambition de mediapark.brussels est d’aménager, autour des futurs nouveaux sièges de la RTBF et de la VRT : un parc urbain de 8 hectares ; environ 2.500 logements de divers types ; des équipements et services de proximité (crèche, école, commerces…) ; des locaux pour des entreprises des industries créatives, innovantes et créatrices d’emplois ; des écoles supérieures liés au secteur des médias. Le tout dans le respect de la topographie du site et de son héritage patrimonial (Enclos des Fusillés, sur le site historique de l’ancien Tir National) ; en favorisant la mobilité douce et les transports publics ; ainsi qu’en lien avec la reconfiguration, d’une part, du boulevard et des tunnels Reyers et, d’autre part, du début de l’autoroute E40.

La mise en œuvre de mediapark.brussels est concrètement coordonnée conjointement par perspective.brussels, pour ce qui concerne la planification, et par la Société d’Aménagement Urbain (sau-msi.brussels), pour ce qui concerne la mise en œuvre opérationnelle.

Future « Maison des médias »

La Société d’Aménagement Urbain pilote ainsi actuellement le projet très concret de construction de la future « Maison des médias » sur un terrain qui lui appartenait déjà situé boulevard Reyers (à l’angle du terrain ex-RTBF-VRT du côté de la station de prémétro Diamant). Elle accueillera notamment le futur nouveau siège de la télévision régionale BX1, des bureaux pour screen.brussels, une plateforme d’innovation dédiée au secteur médias/audiovisuel (comprenant un espace co-working et un incubateur) ainsi que des locaux pour un institut de formation en lien avec ce secteur.

En juin dernier, la SAU a sélectionné 5 équipes pluridisciplinaires parmi les 51 candidatures reçues dans le cadre du concours d’architecture qu’elle a organisé pour la « Maison des médias ». A l’issue de cette seconde phase du concours, le lauréat sera désigné à la fin de cette année. Ce bâtiment, dont la construction doit démarrer début 2019, est financé par la Région bruxelloise et le Fonds européen de développement régional (FEDER). Il deviendra une vitrine de l’écosystème médias présent dans le quartier et du projet mediapark.brussels.

Selon le Ministre Vanhengel, la signature représente un événement important dans l’histoire médiatique de la VRT et de la RTBF. Il s’agit de la confirmation du lien de la VRT et de la RTBF avec la Région bruxelloise : « Le secteur des médias représente pour Bruxelles un pôle de croissance économique très important. Mais les médias doivent également pouvoir travailler dans un environnement optimal. Le nouvel environnement Reyers remplit parfaitement ces conditions avec un espace de vie ouvert et agréable. En outre, le développement du quartier est un exemple de coopération entre les acteurs publics et privés. Enfin, le site Reyers sera la nouvelle porte d’entrée dans Bruxelles et ne manquera pas de veiller à la revalorisation de tout le quartier ».

Rudi Vervoort souligne que « La signature de cet acte notarial pour les terrains RTBF-VRT et le succès rencontré par le concours d’architecture pour la « Maison des Médias » qui abritera BX1 constituent des jalons importants dans la concrétisation de mediapark.brussels. Ils attestent de la dynamique très positive qui s’est installée et se renforce au fur et à mesure entre la Région, ses institutions impliquées dans ce projet et plusieurs opérateurs audiovisuels bruxellois majeurs ».

Plus d’information : www.mediapark.brussels

Le Ministre-Président Rudi Vervoort prend un arrêté afin de stopper les campagnes publicitaires immorales à Bruxelles

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Le Ministre-Président Rudi Vervoort prend un arrêté afin de stopper les campagnes publicitaires immorales à Bruxelles

communiqué de presse

27 septembre 2017

Le Ministre-Président, Rudi Vervoort, à l’instar de ses collègues ministres, a pris connaissance de la campagne publicitaire ignoble destinée à promouvoir la débauche de jeunes publics et la prostitution étudiante sous prétexte de leur permettre « d’élever leur niveau de vie. »

« Une réaction s’impose ! » déclare Rudi Vervoort qui « ne souhaite pas laisser les Bourgmestres seuls face à de tels actes intolérables et donner une cohérence régionale à l’interdiction déjà prononcée par certains Bourgmestres. J’entends, en conséquence, prendre un arrêté afin d’interdire cette publicité sur l’ensemble du territoire régional. »

Le Ministre-Président s’inquiète de la banalisation, par le biais de la publicité, de ce phénomène et déclare que « si l’interdiction des camions publicitaires sur le territoire régional constitue une initiative nécessaire destinée à répondre à l’urgence de la situation, je ne perds pas de vue la nécessité de répondre à d’autres impératifs. Le premier est la lutte contre la précarité des publics ciblés par des publicitaires sans vergogne. Le second est de veiller à lutter contre de telles incitations via l’internet car même en l’absence de publicité mobile, l’existence de sites internet incitant à la débauche ou à la prostitution se doit d’être combattue. Tous les moyens légaux en notre possession seront utilisés pour faire cesser cette campagne que ce soit sur l’espace public ainsi que sur internet. »

La Région est en contact étroit et agit en concertation avec les services du Procureur du Roi de Bruxelles afin d’endiguer rapidement de tels comportements délictuels sur son territoire.

Par ailleurs, la Région agit également aux cotés des Bourgmestres et de la Conférence des Bourgmestres qui entend saisir le Parquet du Procureur du Roi de Bruxelles d’une demande d’avis afin d’adopter ensemble une attitude concertée et cohérente, sur chaque territoire, destinée à stopper de tels faits.

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Gouvernement bruxellois et partenaires sociaux s’accordent sur les 69 chantiers socio-économiques de l’année

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Gouvernement bruxellois et partenaires sociaux s’accordent sur les 69 chantiers socio-économiques de l’année

communiqué de presse

26 septembre 2017

Aujourd’hui, Rudi Vervoort, Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale, et Didier Gosuin, Ministre Bruxellois de l’Économie, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, ont réuni en Sommet Social l’ensemble des membres du Gouvernement et du Conseil Economique et Social Bruxellois afin de déterminer les chantiers prioritaires de la Stratégie 2025 pour Bruxelles à mettre en œuvre cette année.

En ce début d’année parlementaire, l’heure est non seulement au bilan des actions menées, mais également à la « priorisation » des nouveaux chantiers 2017-2018. Ce travail réalisé entre les différents Ministres régionaux et les partenaires sociaux bruxellois fait l’objet d’un tableau reprenant 69 nouvelles priorités que le Gouvernement s’engage à réaliser cette année, en collaboration et en concertation avec les acteurs socio-économiques.

Parmi les 69 priorités retenues lors de ce Sommet, nous retrouvons notamment :

  • L’adoption des premiers accords sectoriels 100% bruxellois avec les principaux secteurs porteurs d’emploi et de dynamismes économiques dans la Région-Capitale
  • L’adoption d’un Plan Industriel pour Bruxelles
  • La mise en œuvre des conclusions de l’audit Finance.brussels dont la rationalisation des filiales
  • La mise en œuvre d’un nouveau schéma de développement commercial qui détaillera la structure de l’offre commerciale et la définition des territoires commerciaux en ville
  • Le développement d’une technologie digitale au service des clients et des commerces « Smart Retail City »
  • La déclinaison de nouvelles mesures innovantes dans le cadre de la Garantie pour la Jeunesse avec de nouveaux partenariats avec les acteurs communaux et des quartiers
  • Un plan d’actions pour sensibiliser les plus jeunes aux sciences et à l’innovation
  • La mise en place d’un Fonds en Economie Circulaire
  • La mise en place de l’Observatoire bruxellois de l’emploi et de la Formation
  • La mise en place d’un label « Entreprise formatrice » visant à valoriser les entreprises qui s’engagent dans la formation de ses collaborateurs
  • L’adoption d’un plan de lutte contre le décrochage scolaire à Bruxelles
  • La mise en œuvre de « Contrats Ecoles » destinés à améliorer l’environnement et l’équipement d’écoles défavorisées
  • La poursuite d’une harmonisation et d’un allègement des fiscalités locales ayant un impact sur l’économie

Nouveauté cette année : la mobilité. La mobilité est le point noir du développement économique bruxellois. C’est pourquoi, il est proposé que tous les textes réglementaires concernant les politiques de mobilité reçoivent à l’avenir l’avis du Conseil économique et social et que des modalités de concertation concernant les chantiers majeurs soient désormais organisées avec les partenaires sociaux.

Ainsi, on retrouve dans ce nouvel objectif « Mobilité » des chantiers comme :

  • Le Plan pluriannuel d’investissement pour la rénovation des tunnels
  • La création de pistes cyclables
  • La création de parkings de transit
  • L’adoption d’un Plan Taxi

« Cette méthode, que j’ai voulue depuis 2013 et le premier Sommet Social Extraordinaire, je pense que nous y sommes tous très attachés. Aucune autre Région du pays ne connait une telle dynamique entre Gouvernement et forces vives syndicales et patronales !  C’est ça, la Stratégie 2025. Il nous incombe à tous d’assurer que cette dynamique se renforce structurellement pour les 8 prochaines années. Le pire serait de perdre les acquis immenses que permet cette concertation sociale. Certains autres niveaux de pouvoirs voient ça comme un frein : pas nous ! » explique le Ministre-Président, Rudi Vervoort.

« Deux ans après son lancement, la Stratégie 2025 montre la force du modèle de concertation et de co-travail avec les forces vives de la Région, représentées par les interlocuteurs sociaux. Les priorités adoptées montrent que l’on passe, pour une majorité des chantiers, à la phase d’atterrissage et de mise en œuvre : la Stratégie 2025 engrange des résultats pour l’économie et l’emploi bruxellois. On dénombre 17.600 chercheurs d’emploi de moins qu’en 2014 et une croissance de 2,5% du nombre d’entreprises. Ce Sommet social voit le modèle de la concertation encore monter en puissance par l’association des interlocuteurs sociaux aux décisions, en matière de mobilité, enjeu majeur pour les entreprises bruxelloises », explique le Ministre Didier Gosuin.

Philippe Van Muylder, Président du CES explique : « Après avoir identifié les dossiers prioritaires sur lesquels les interlocuteurs sociaux entendent travailler, avec le Gouvernement, d’ici au mois de juillet 2018,  j’ai proposé aux autorités régionales de vérifier si patrons et syndicats ne seraient pas en mesure d’apporter leur contribution au dossier, aujourd’hui bloqué,  de la réforme bruxelloise des allocations familiales. J’ai également attiré l’attention du Gouvernement sur le dossier du Quartier Poelaert, dont les interlocuteurs sociaux estiment qu’il faut tout faire pour empêcher sa transformation en un vaste chancre urbain. »

Selon Jan De Brabanter, vice-président du CESRBC : “La Stratégie 2025 s’avère être une excellente méthode de travail pour ce Gouvernement. Un sommet social constitue l’occasion de dresser un bilan intermédiaire et de baliser les priorités de demain, d’autant plus que les dossiers impliquant une participation totale des partenaires sociaux sont clairement identifiés. Pour les employeurs et les employés, ce ne sont évidemment pas les objectifs qui comptent, mais bien les résultats des politiques menées.”

Et le Ministre-Président Rudi Vervoort de conclure : « Nous allons, d’ici la fin de l’année, pouvoir donner à ces réalisations une communication et un rayonnement vers les entreprises, les travailleurs et les citoyens Bruxellois. Le Gouvernement travaille en effet à un plan de communication de la Stratégie 2025, destiné à faire connaître ce que nous savons faire à Bruxelles

 

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Le Gouvernement bruxellois adopte un arrêté limitant les jetons de présence

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Le Gouvernement bruxellois adopte un arrêté limitant les jetons de présence

communiqué de presse

7 septembre 2017

Le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale réuni ce matin mettra à exécution l’ordonnance relative à la limitation des rémunérations des mandataires Bruxellois. Un texte discuté depuis décembre 2016 et approuvé en première lecture le 15 juin dernier.

C’est en matinée que le Gouvernement bruxellois s’est réuni pour sa première réunion de rentrée. L’occasion pour poursuivre notamment ses actions en matière de bonne gouvernance.

Ainsi, le Ministre-Président, soucieux de limiter les rémunérations au sein des structures parastatales et régionales s’est accordé avec son équipe sur la grille suivante :

1) L’équivalent de 120 euros bruts par séance du Conseil d’administration à laquelle ils ont effectivement assisté pour les membres de ces organes de gestion et sans que ce nombre puisse excéder 20 réunions donnant lieu à rémunération ;

2) L’équivalent de 120 euros bruts par séance des organes restreints de gestion à laquelle ils ont effectivement assisté pour les membres de ces organes restreints de gestion et sans que ce nombre puisse excéder 10 réunions donnant lieu à rémunération ;

3) L’équivalent de 240 euros bruts par séance à laquelle ils ont effectivement assisté pour les commissaires du Gouvernement régional siégeant dans les organes de gestion sans que le nombre ne puisse excéder 40 réunions donnant lieu à rémunération.

4) 300 euros bruts pour le Président et le Vice-Président de ces organes de gestion par réunion de ces organes de gestion, des organes restreints de gestion ou par réunion préparatoire à ces séances avec les services administratifs de l’organisme et sans que ce nombre puisse excéder 40 réunions donnant lieu à rémunération

« Ce texte a pour avantage de clarifier le plafond et la manière dont seront rémunérés les mandataires. Ainsi par exemple, la rémunération sera évidemment liée à une présence effective des mandataires. Nous déterminerons aussi des plafonds qui actuellement sont inexistants. Enfin, ce texte limite drastiquement les rémunérations appliquées » ajoute le Ministre-Président Rudi Vervoort.

Désormais un administrateur sera limité à une rémunération maximale annuelle brute de 2400 euros. S’il est membre d’un organe de gestion, cette rémunération pourrait atteindre un maximum de 3600 euros bruts. Les présidents et vice-présidents seront limités à une rémunération maximale annuelle brute d’un montant de 12.000 euros.

« Mon Gouvernement a été activement associé aux travaux du Parlement bruxellois sur la transparence des rémunérations, c’est ainsi que l’ordonnance sera prochainement étendue aux structures publiques dépendant aussi de la COCOM (Commission Communautaire Commune) afin qu’elles connaissent un régime similaire aux structures sous tutelle régionale et je m’en réjouis » termine le Ministre-Président Rudi Vervoort.

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Refinancement de 30 millions pour les communes Bruxelloises via la réforme de la DGC

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Refinancement de 30 millions pour les communes Bruxelloises via la réforme de la DGC

communiqué de presse

20 juillet 2017

Refinancement de 30 millions pour les communes Bruxelloises via la réforme de la DGC votée au Parlement ce matin

Le Parlement a voté ce jeudi 20 juillet le cadre général de la réforme de la Dotation Générale aux Communes. Cette réforme est la première du genre depuis 1998. Un long chemin a été parcouru depuis lors, alors que depuis une dizaine d’années deux bouleversements majeurs sont survenus pour nos communes.

Selon Rudi Vervoort, Ministre Président de la Région de Bruxelles Capitale, « Les inégalités au sein de notre population se rappellent trop souvent à nous, et de manière parfois violente. Dans certaines communes de cette Région : un enfant sur deux naît sous le seuil de pauvreté. Une pauvreté à laquelle les administrations locales et les CPAS tentent de répondre au mieux, mais parfois, il faut le dire, sans grandes ressources. »

« Dans certaines communes de Bruxelles, ajoute-t-il, chaque année, la croissance de la population est trois ou quatre fois supérieure à celle des deux autres Régions, avec tout ce que cela suppose en termes d’infrastructures, d’équipements et de services à la population. »

Dès lors, et Rudi Vervoort l’avait annoncé dès l’entame de cette législature, la Dotation Générale aux Communes n’était plus adaptée à cette réalité et il était grand temps d’ouvrir ce chantier.

La Dotation générale actuelle se ventilera en fonction des nouveaux critères fixés par l’ordonnance, sur base d’une allocation budgétaire indexée annuellement de 2%.

L’enveloppe budgétaire consacrée à la Dotation Générale aux Communes et au Fonds Spécial de l’Aide sociale s’élèvera à 366.102.000 d’euros en 2017. Cette somme est constituée des dotations historiques, consolidées et majorée d’un refinancement de 30.000.000 €.

Ce nouveau montant global sera constitutif de deux enveloppes « Dotation Générale aux Communes » (DGC) d’une part et « Fonds Spécial de l’Aide Sociale » (FSAS) d’autre part,  réparties respectivement sur base d’une même et unique clé entre les communes et entre les CPAS.

Une période transitoire sera instaurée pour les années 2017-2018 avant que cette clé ne soit appliquée, à partir de 2019, de triennat en triennat.

Enfin, à travers ce nouveau mécanisme, toutes les communes se verront garantir une stabilité dans leur financement. Par un mécanisme spécifique, une enveloppe de solidarité est constituée. Elle assurera qu’aucune commune ne subisse jamais une diminution de sa dotation, et en outre, les CPAS bénéficieront grâce à cette enveloppe d’un « bonus » annuel. Ainsi le Fonds Spécial de l’Aide Sociale, perçu par les CPAS, progressera entre 2016 et 2018 de 21 millions à 28,5 millions d’euros.

Dès lors, indique Rudi Vervoort, « le mécanisme allie solidarité et stabilité. C’est inédit et traduit notre volonté de faire aboutir une réforme fondamentalement juste et responsable. »

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Le Gouvernement bruxellois investit 42 millions dans 13 communes

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Le Gouvernement bruxellois investit 42 millions dans 13 communes

communiqué de presse

12 juillet 2017

Le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale a approuvé les programmes « Politique de la Ville » des 13 communes bruxelloises bénéficiaires de cette politique liée au développement des quartiers.

42,4 millions y sont consacrés, pour une septantaine de projets qui seront mis en œuvre par les communes à partir de cet été et seront financés jusque fin 2020.

Héritée lors des transferts liés à la 6e réforme de l’Etat, la « Politique de la Ville » a été transformée en une compétence régionale, liée à l’aménagement du territoire et au développement des quartiers, en visant à rencontrer divers objectifs. Parmi ceux-ci figurent le développement de la qualité de vie dans les quartiers par des aménagements d’espaces publics comme vecteur de lien social et d’échanges culturels, la création et l’aménagement de logements publics destinés à des segments particuliers de la population – notamment les personnes âgées, les personnes souffrant d’un handicap, les personnes en situation d’urgence, les étudiants – le développement d’équipements publics sportifs et culturels, les actions favorisant l’animation des quartiers et le mieux-vivre ensemble, la lutte contre la pau­vreté, les actions d’insertion socio-professionnelle ou encore la lutte contre la dualisation sociétale et spatiale des quartiers.

« L’Etat fédéral avait délaissé cette politique, intitulée à l’époque « Politique des Grandes Villes », fin 2014 en supprimant les budgets fédéraux qui y étaient dévolus. La Région bruxelloise s’est réapproprié cette politique urbaine et a étendu son impact à 13 communes bruxelloises, choisies sur base de critères socio-économiques objectifs. Auparavant seules 7 communes pouvaient prétendre à ces subsides », explique le Ministre-Président Rudi Vervoort.

Le budget global de 42,4 millions a été réparti entre ces communes sur base de données statistiques liées au nombre d’habitants, au niveau de revenus et du taux de chômage et enfin au niveau de l’âge du bâti. Les 13 communes sont : Anderlecht, Bruxelles, Etterbeek, Evere, Forest, Ixelles, Jette, Koekelberg, Molenbeek, Saint-Gilles, Saint-Josse, Schaerbeek et Uccle.

Parmi la septantaine de projets, nous pouvons citer les exemples :

  • du « Lavoir social » d’Anderlecht qui consiste en la mise à l’emploi et la réinsertion socio-professionnelle de personnes fragilisées au travers de la création d’un lavoir social destiné à entretenir le linge et les vêtements de travail des divers organismes
  • d’une opération mixte à Ixelles, place Blyckaert, comprenant des logements assimilés à du logement social, des logements assimilés à du logement social étudiant, deux infrastructures de quartier permettant de renforcer la culture comme sphère de cohésion sociétale en lien avec le Musée communal d’Ixelles et la création d’un espace public verdurisé en intérieur d’îlot
  • d’un pôle culturel et de formation, centré sur les arts du cirque, dans les rues du Neep et Stepman à Koekelbeg, comprenant des studios de création et de diffusion de spectacle, des espaces dédiés à la transmission des savoirs, aux entraînements et aux créations
  • ou encore un projet de lutte contre la pauvreté intitulé « Invendus mais pas perdus » à Schaerbeek qui, en collaboration avec les acteurs schaerbeekois de l’aide alimentaire, permet de valoriser les invendus alimentaires en colis pour les plus démunis, mais aussi en l’organisation d’événements autour de la récupération et de la cuisine de ces aliments.

« Par l’approbation de ces programmes pluriannuels jusque fin 2020, mon Gouvernement démontre une fois de plus son ambition et son attachement quant aux politiques urbaines transversales. Aucun quartier ne doit rester à l’abandon et nous veillerons à ce que chaque Bruxellois s’y épanouisse dignement, c’est l’objectif de ces programmes » , conclut Rudi Vervoort.

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La Région bruxelloise a défini ses cinq Contrats de Rénovation Urbaine

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La Région bruxelloise a défini ses cinq Contrats de Rénovation Urbaine

communiqué de presse

10 juillet 2017

Le Gouvernement bruxellois a approuvé le CRU 5

Le dernier Contrat de Rénovation Urbaine du nom de « Quartier Heyvaert – Porte de Ninove » vient d’être approuvé par le Gouvernement bruxellois. Celui-ci couvre la zone du boulevard Poincaré, du canal et du quartier Heyvaert, à cheval sur les communes d’Anderlecht, de Molenbeek et de la Ville de Bruxelles.

« A travers ce Contrat de Rénovation Urbaine le premier enjeu sera de favoriser les connexions inter-quartier, en suturant les fractures formées par le canal et le boulevard Poincaré. Les quartiers pourront ainsi être reliés à travers l’aménagement de nouveaux espaces publics plus généreux » détaille le Ministre-Président Rudi Vervoort.

Le principal espace public dans lequel le CRU investira plus de 4,5 millions € c’est le parc de la Sennette, aménagé sur l’ancien lit de la petite Senne. Le CRU prévoit également plusieurs projets immobiliers visant à créer ou rénover du logement de type social ou conventionné (+/- 45 au total)  ainsi que des équipements (minimum 1400 m²), animant ainsi le futur parc. Le CRU prévoit, du reste, la construction d’environ 130 logements en partenariat avec différents porteurs de logements régionaux.

Un autre espace de liaison à renforcer: les portes d’Anderlecht que le CRU propose de repenser, en favorisant la réappropriation de cet espace par le public et en améliorant notamment l’accès au musée des égouts.

La place des activités de commerce de voitures dans le quartier Heyvaert est considérable, une partie sera amenée à libérer du foncier pour d’autres types de projets publics d’intérêt général.

Pour rappel, le budget total pour les 5 Contrats de Rénovation Urbaine est de 110 millions € soit 22 millions par CRU.

Les opérations physiques de ce CRU seront divisées en 5 axes d’interventions :

  1. Le Pôle Parc de la Sennette (Petite Senne)
  2. Le Pôle Porte de Ninove
  3. Le Pôle Poincaré
  4. Le Pôle Canal – Abattoirs
  5. Le Pôle Rives du Canal

« En termes de participation, pour chaque CRU une assemblée générale de quartier est prévue, afin de présenter le programme aux habitants durant l’enquête publique. Chaque opération bénéficiera d’un processus de participation original et adapté au type d’opération. Il sera obligatoirement mis en place par chaque opérateur et sera financé par la Région. Notre objectif à travers ces projets sera d’offrir aux Bruxellois une qualité de vie supérieure tant en matière de logements, que de loisirs et d’espaces verts ou de mobilité douce», ajoute le Ministre-Président Rudi Vervoort.

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Le Fédéral déplume les pensions des pouvoirs locaux bruxellois

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Le Fédéral déplume les pensions des pouvoirs locaux bruxellois

communiqué de presse

5 juillet 2017

Non, la réforme des pensions du Fédéral n’est en rien innovante et tournée vers l’avenir, comme le prétend son Ministre, mais plutôt un détricotage du régime statutaire et un désossage minutieux des communes notamment bruxelloises.

La réforme des pensions présentée par le Fédéral porte atteinte aux droits des travailleurs des pouvoirs locaux bruxellois et aux finances communales.

Une atteinte aux droits des travailleurs des pouvoirs locaux, tout d’abord, car la réforme se fait au détriment des travailleurs des pouvoirs locaux elle aura pour conséquence de pousser les administrations à ne plus nommer de fonctionnaires.

« Quel serait l’intérêt de nommer des fonctionnaires à l’avenir alors que les communes bénéficieront d’un incitant financier à mettre en place un second pilier de pension ne bénéficiant qu’aux seuls contractuels ? » demande le Ministre-Président Bruxellois, Rudi Vervoort

Par ailleurs, avec la volonté du Fédéral de mettre fin au système de pension mixte, des agents récemment nommés qui prendront leur pension se verront attribuer une pension inférieure à celle dont ils disposeraient dans le système actuel.

Une atteinte, aux finances locales bruxelloises, ensuite, car le mécanisme retenu par le gouvernement Fédéral, pour diminuer leurs cotisations de responsabilisation, exclu actuellement 2/3 des entités locales qui ne disposent pas d’un second pilier de pension. Pour Bruxelles, seule une commune en bénéficierait.

« Ce système est profondément injuste ! » s’insurge le Ministre-Président Rudi Vervoort. « Il accentue les écarts entre les communes riches et les communes pauvres et exclut, de facto, les communes sous plan qui ne peuvent se permettre de contracter un second pilier en faveur de leur personnel contractuel.

Par ailleurs, au regard des informations dont nous disposons, en 2018, 20 communes belges bénéficieraient à elles seules de 12 millions de réduction fiscale sur les 19 millions calculés ! Sur ces 12 millions, on peut s’étonner que 10 millions bénéficieraient aux seules communes flamandes ! Le solde de la réforme pour Bruxelles est bien évidemment négatif. Manifestement, personne ne s’est inquiété de l’impact pour les communes bruxelloises ! » conclut Rudi Vervoort.

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La Région bruxelloise prendra en charge les frais de déplacement des agents communaux

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La Région bruxelloise prendra en charge les frais de déplacement des agents communaux

communiqué de presse

3 juillet 2017

Via un Arrêté du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, les communes bruxelloises se partageront un subside de 5 500 000 EUR pour couvrir les frais de déplacement, entre le domicile et le lieu de travail, des agents communaux et ainsi favoriseront les transports en commun.

« A l’heure de la revalorisation du statut des agents de la fonction publique locale, d’une certaine harmonisation des statuts des agents locaux et régionaux, à l’heure de la promotion de la mobilité douce, il semble indispensable d’aider les communes dans les dépenses auxquelles elles seraient de facto confrontées », ajoute le Ministre-Président Rudi Vervoort.

Dans ce cadre, le Gouvernement bruxellois, a donc décidé d’octroyer une enveloppe de 5 500 000 € pour l’année 2017, pour les déplacements des agents communaux de leur domicile à leur lieu de travail et ce, autant pour les agents communaux que pour les agents des CPAS.

Cette mesure permettra à chacun des presque 30.000 agents communaux – la fonction publique locale compte aujourd’hui 29.593 agents dont 19.474 agents communaux et 10.119 agents CPAS – et de CPAS, d’avoir accès gratuitement aux transports en commun bruxellois, au travers d’un abonnement STIB, entièrement pris en charge par le biais d’un subside de la Région aux Communes.

Selon les communes, le prix des abonnements annuels s’élève au même prix que celui de l’abonnement d’un particulier, à savoir 499 euros. Avec ce qui a été voté  par le Gouvernement, le tarif d’application sera de 291,5 € car la STIB ne facturera pas de frais de gestion.

Par ailleurs, la STIB estime que cette mesure n’aura pas ou guère d’incidence budgétaire, vu que la hausse réalisée des ventes d’abonnements compenserait la diminution des recettes liée au tarif préférentiel.

« Je me réjouis de pouvoir faire bénéficier le personnel des 19 administrations communales ainsi que celui de ses CPAS d’un abonnement pour leur déplacement entre leur domicile et leur lieu de travail. Une lourde dépense que de nombreux ménages bruxellois ont bien du mal à affronter », a conclu Rudi Vervoort.

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Le Ministre-Président bruxellois Rudi Vervoort participe au congrès Metropolis à Montréal et multipliera les échanges avec les maires des grandes villes

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Le Ministre-Président bruxellois Rudi Vervoort participe au congrès Metropolis à Montréal et multipliera les échanges avec les maires des grandes villes

communiqué de presse

18 juin 2017

Rudi Vervoort participe du 19 au 22 juin au douzième congrès Metropolis à Montréal, qui rassemble les responsables politiques de près de 140 grandes villes et aires métropolitaines à travers la monde. Durant trois jours, le Ministre-Président bruxellois prendra part à de nombreux forums et rencontrera plusieurs maires de différentes villes du monde.

« Véritable plaque tournante d’échanges en matière de gouvernance, de sécurité, de développement territorial et de tourisme, Metropolis permet à ses participants d’échanger des informations et des idées venues des quatre coins du monde. Et en définitive, ce sont les Bruxellois qui en seront les bénéficiaires », a précisé d’emblée Rudi Vervoort.

Durant quatre jours, le Ministre-Président bruxellois prendra la parole lors de séminaires consacrés notamment au Vivre ensemble et aux solutions pour bâtir des villes inclusives, ainsi qu’aux questions primordiales de développement territorial dans des territoires en plein essor démographique.

Rudi Vervoort profitera de ces occasions pour détailler comment la capitale de l’Europe et deuxième ville la plus cosmopolite du monde se déploie pour offrir une place à chacun de ses résidents. Il présentera également le nouveau Plan Régional de Développement Durable (PRDD) devant un parterre de responsables politiques mondiaux.

Entre les sessions, le Ministre-Président a prévu de nombreux entretiens bilatéraux. Des discussions sur la sécurité et le monde en pleine mutation auront lieu entre lui et plusieurs maires, comme ceux de Berlin, Madrid, Kinshasa, Rabat, … Rudi Vervoort saisira cette occasion pour expliquer les réformes en cours à Bruxelles et la transformation de l’architecture de la Sécurité avec la mise en place de Bruxelles-Prévention & Sécurité. Il évoquera également la mise en place du nouveau centre de communication et de crise ainsi que le nouveau plan global de sécurité adopté par son Gouvernement au mois de février.

La Région bruxelloise et ses trésors seront également mis à l’honneur, avec la présentation du stand dédié à la campagne « Take me to Brussels », inauguré à Paris le 2 mai dernier par Rudi Vervoort.

Sitôt le congrès terminé, le Ministre-Président s’envolera vers Chicago, pour trois jours de visites et de rencontres, avec notamment Rahm Emanuel l’ancien chef de cabinet de Barack Obama, ou encore le Gouverneur de l’Illinois.

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