La Région Bruxelloise lance pour la 3e fois BE.EXEMPLARY !

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La Région Bruxelloise lance pour la 3e fois BE.EXEMPLARY !

communiqué de presse

15 mars 2018

Be.exemplary entend récompenser les projets exemplaires et innovants. Tous les lauréats se distinguent par les réponses qu’ils apportent aux attentes de la Région : il s’agit d’expérimenter, d’être ambitieux et d’innover.

Pour atteindre les objectifs environnementaux que le Gouvernement s’est fixé, la rénovation du bâti bruxellois est essentiel.

L’édition 2017 a sélectionné 7 lauréats, 74.155 m² pour une enveloppe globale de 2,2 millions d’euros. Les lauréats 2017 peuvent être consultés sur www.beexemplary.brussels.

« Pour l’édition 2018, un budget de 5,2 millions d’euros sera réservé pour récompenser les projets de construction et de rénovation exemplaires en termes de développement urbain durable. Projets qui apporteront une plus-value à l’espace urbain par la réponse qu’ils donnent aux enjeux régionaux », a précisé le Ministre-Président Rudi Vervoort.

« Les bâtiments sont responsables à Bruxelles de 62% des émissions gaz à effet de serre. Il faut encourager la construction et la rénovation dans une logique d’économie circulaire et au moyen de matériaux durables combiné avec de hautes performances énergétiques. Cela permet de répondre au défi climatique et environnemental en honorant l’engagement pris par la Région de Bruxelles Capitale lors de la COP21. Be Exemplary est aussi un réel levier à l’innovation pour beaucoup d’entreprises de construction dans leur transition vers une construction durable, les permettant d’acquérir de nouvelles compétences et de tester des techniques innovantes. Les acteurs économiques sont chaque jour plus nombreux à prendre conscience que l’environnement peut être également une opportunité économique», a déclaré la ministre du Logement, Céline Fremault.

L’ambition est de stimuler les projets apportant une réponse aux 4 défis :

  1. Promouvoir une architecture et un urbanisme de qualité
  2. Encourager des projets à portée sociale
  3. Relever les défis environnementaux,
  4. Inscrire le projet dans un cycle d’économie circulaire

Les subsides pour tous les projets ont été revus à la hausse : la Région octroiera 125€/m² avec un plafond de 500 000€ par projet.

Conscient que les projets de rénovation du patrimoine des propriétaires particuliers font partie intégrante du périmètre des ambitions de Be.exemplary, la Région a décidé de porter le subside pour la catégorie « petits projets » à 200€/m² et un minimum de 20 000€ par projet.

Bruxelles Urbanisme et Patrimoine est chargé de l’exécution de Be.Exemplary, en partenariat avec Bruxelles Environnement et le Maître architecte.

Un jury d’experts évaluera le caractère exemplaire et innovant des projets.

Quels projets sont éligibles?

Chaque projet architectural, quelle que soit sa taille et sa fonction, dispose d’une opportunité de participer à la valorisation du cadre de vie. Be.exemplary entend donc encourager la participation de tous les acteurs, public et privés, à ces ambitions régionales.

  • Toutes les affectations sont concernées (écoles, infrastructures sportives, logements, etc.),
  • Tous les maîtres d’ouvrage, publics ou privés, peuvent participer,
  • Aussi bien les nouvelles constructions que les opérations de rénovation,
  • Les projets situés sur le territoire de la Région de Bruxelles-Capitale dont le chantier n’a pas encore commencé.

Que reçoivent les lauréats de Be.Exemplary ?

  • 125 €/m² ou 200€/m²,
  • Dont 10€/m² pour l’architecte,
  • La promotion des projets lauréats.

Comment participer à Be.Exemplary 2018 ?

Toutes les questions relatives à l’appel à projet peuvent être adressées à info@beexemplary.brussels

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Un accord historique à Bruxelles a été conclu

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Un accord historique à Bruxelles a été conclu

communiqué de presse

28 février 2018

C’est ce mercredi 28 février 2018 qu’a été signé le premier accord-cadre sectoriel en Région bruxelloise. Il a été noué entre le Gouvernement bruxellois et le secteur du Transport et de la Logistique.

« Il était primordial pour moi de rassembler tous les acteurs publics impliqués, de près ou de loin, dans les enjeux économiques, d’emploi et de formation, les entreprises et les représentants des travailleurs autour d’une table. En proposant une méthode simple pour se concerter, il est possible de modifier nos rapports et notre capacité à construire un projet commun, favorable aux Bruxellois. Désormais la concertation sociale est le maître mot des politiques menées dans ces matières par le Gouvernement», explique le Ministre-Président Rudi Vervoort.

Cet accord entend organiser et développer la concertation entre les pouvoirs publics, les entreprises du secteur et les travailleurs. Ce dialogue social vise la création d’emploi de qualité à Bruxelles, la qualification des Bruxellois et le développement de l’activité des entreprises présentes sur notre territoire.

Le Ministre bruxellois de l’Economie, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Didier Gosuin précise : « Cet accord, c’est du concret ! Et la première concrétisation sera la mise sur pied du Pôle Formation -Emploi dédié au secteur du transport et de la logistique. Ce pôle intégrera le Centre de Référence actuel, le Centre de Bruxelles Formation ainsi que les offres de services d’Actiris et du VDAB Brussel. Il permettra, grâce à une meilleure coordination des ces acteurs, d’accélérer la mise à l’emploi des chercheurs d’emploi mais également d’adapter les formations aux évolutions du secteur. Il doit permettre d’améliorer l’orientation et la formation professionnelles, de doubler le nombre de stages en entreprise et d’épreuves de validation des compétences, d’augmenter le nombre d’offres d’emploi captées par Actiris et in fine, de développer les compétences des travailleurs du secteur et d’augmenter les chances des chercheurs d’emploi de trouver un emploi. »

« Je me réjouis de la signature de cet accord qui souligne l’importance de poursuivre les collaborations entre le secteur public et les secteurs professionnels », expose pour sa part Fadila Laanan. « En tant que Ministre-Présidente du Gouvernement francophone bruxellois chargée du Budget, j’ai à cœur de soutenir l’augmentation des moyens pour la formation professionnelle à Bruxelles. Cela se traduit très concrètement, par exemple dans le nouveau Décret du service public francophone de la formation professionnelle à Bruxelles qui a été revu pour faire la part belle aux partenariats avec des intervenants publics ou privés par la mise en commun de ressources dans le cadre d’objectifs partagés. ».

Cette démarche concertée est totalement inédite et sera, à l’avenir, mise au service d’autres domaines d’activités.

« Le fonctionnement et la gestion du futur pôle, doit garantir entre autre que les financements publics et privés soient utilisés pour des actions concrètes menant à plus d’emplois et / ou à une formation plus adaptée et qualifiante. Je souhaite ardemment que chaque partenaire participant à la mise en place du Pôle Formation Emploi, garde en mémoire durant les futures négociations que nous œuvrons tous pour le bien de la collectivité et pour l’avenir de la région bruxelloise en matière d’emploi d’enseignement et de formation, dans le domaine du Transport et de la Logistique et que celui-ci ne trouvera le chemin de la réussite que grâce à un PFE fort, autonome et solidaire » ajoute Jean-Claude Delen, Président du Fonds Social Transport et Logistique.

Et à Jan De Brabanter, Président du Conseil économique et social de la Région de Bruxelles-Capitale de conclure et ajoutant : « La signature de ce premier accord-cadre sectoriel bruxellois me réjouit. Je suis en outre persuadé que nous pourrons mettre à profit l’expérience acquise au cours des négociations de cet accord-cadre dans nos discussions avec d’autres secteurs d’activité. »

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Le Gouvernement bruxellois investit 15 millions dans les communes pour le sans-abrisme

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Le Gouvernement bruxellois investit 15 millions dans les communes pour le sans-abrisme

communiqué de presse

01 février 2018

Le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale a approuvé ce jeudi un budget de 15 millions d’euros pour des appels à projets destinés aux 19 communes. Ce montant sera consacré notamment à la création de logements d’accueil d’urgence et de logements de transit. Le dispositif sera financé par le Fonds Régional Bruxellois de Refinancement des Trésoreries Communales (FRBRTC).

La Région bruxelloise a mis en place depuis quelques années des politiques neuves et efficaces pour lutter contre le sans-abrisme, telles que l’accompagnement au logement et « Housing First ». Ce sont ces succès qui nous encouragent à trouver encore d’autres solutions innovantes et à envisager la poursuite de la diminution, voire la disparition, de la problématique du sans-abrisme.

A côté des pistes existantes, il est indispensable de réinvestir dans la rénovation d’habitats existants, d’avancer vers des solutions rapides et audacieuses comme la création d’habitats légers ou de logements de petite taille dans les bureaux, pour répondre aux problèmes du manque de foncier ou du coût de la construction.

« Je salue ici la complémentarité entre deux approches ou, en d’autres termes, une mise à l’abri et un accompagnement vers l’insertion et vers le logement. Au-delà des centres pour l’accueil d’urgence, il est essentiel de prévoir des logements pour lesquels un accompagnement social est prévu. Ceux-ci permettent réellement l’inclusion sociale et durable des personnes en situation de sans-abrisme », ajoute Céline Fremault, Ministre de l’Aide aux Personnes.

Grâce à ce budget le Gouvernement bruxellois souhaite aussi mettre l’accent sur une thématique trop souvent oubliée, celle des « gens du voyage », qui manquent cruellement d’emplacements. Il est donc également proposé aux communes, via cet appel à projets, d’aménager des terrains à cet effet.

« Avec cette action, nous invitons et finançons les communes à créer des solutions durables pour l’accueil de sans abri sur l’ensemble du territoire régional. Pour atteindre cet objectif, toute initiative est la bienvenue car elle renforce la solidarité. Je suis fier de faire partie de ce gouvernement qui met ce dispositif en place » a déclaré Pascal Smet, Ministre de l’Aide aux Personnes.

Les objectifs poursuivis par ces investissements seront :

  • La création de centres d’accueil d’urgence de 120 places minimum
  • La création de logements communaux d’accueil d’urgence et/ou de transit
  • La création de logements individualisés
  • La création d’aires d’accueil destinées aux gens du voyage
  • La réhabilitation de logements communaux d’accueil d’urgence et /ou de transit

« Je suis convaincu que la notion de Bruxellois intègre l’ensemble des personnes présentes sur notre territoire régional. Les pouvoirs publics ont un devoir important : mener des politiques innovantes au bénéfice des plus précarisés d’entre eux. Aujourd’hui, je suis orgueilleux que Région et Communes, puissent, main dans la main, œuvrer en ce sens.» , conclut Rudi Vervoort, Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale.

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La Région Bruxelloise renforce le dispositif hivernal : promesse tenue

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La Région Bruxelloise renforce le dispositif hivernal : promesse tenue

communiqué de presse

20 décembre 2017

Lors du Gouvernement bruxellois qui s’est tenu lundi dernier, le Ministre-Président Rudi Vervoort a confirmé sa volonté d’intervenir en renfort du dispositif hivernal compte tenu du manque de moyens aux structures d’accueil existantes. Pour rappel, celui-ci avait réservé un budget de 500 000€ pour ce faire, en attendant une éventuelle collaboration avec d’autres niveaux de pouvoir.

Le partenaire choisi pour opérationnaliser cette décision est la Fédération des CPAS Bruxellois. Cette dernière veillera par l’utilisation de cette subvention à assurer, avec les CPAS et les acteurs de son choix, que l’encadrement des personnes sans-abri en Région bruxelloise soit renforcé qualitativement et quantitativement (notamment en termes de nombre de lits, de durée journalière de l’encadrement, de prolongation du dispositif, ou du renforcement des services d’aide de jour (socio-sanitaires, juridiques, …).

« Il est indigne d’une Région comme la nôtre de laisser des personnes errer dans nos gares et dans nos parcs, offrant une triste image de notre métropole et créant ainsi une situation humainement inacceptable dans la capitale européenne. Eviter que quiconque ne dorme à la rue cet hiver était mon principal objectif, promesse tenue », s’est réjoui Rudi Vervoort.

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Logements, écoles, équipements, commerces au programme au bassin de Biestebroeck

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Logements, écoles, équipements, commerces au programme au bassin de Biestebroeck

communiqué de presse

11 décembre 2017

Le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale a approuvé ce jeudi 7 décembre le Plan Particulier d’Aménagement du Sol (PPAS) « Biestebroeck ».

Ce plan, qui organise l’urbanisation de la zone comprise entre le boulevard Industriel et le canal sur le territoire de la commune d’Anderlecht, s’inscrit dans la dynamique du Plan Canal initié par le Gouvernement bruxellois en vue de recréer une liaison urbaine autour du canal tout en préservant l’activité économique.

L’ambition du PPAS est de redynamiser et requalifier l’ensemble du périmètre pour créer un nouveau quartier mixte combinant activités productives et résidentielles, tout en reliant les deux rives et en transformant le canal en pôle d’activités économiques et logistiques offrant des espaces publics de qualité pour les habitants.

Un soin tout particulier a été apporté à la mixité des fonctions, en favorisant une meilleure intégration des activités portuaires et productives en milieu urbain.

« Concrètement, ce PPAS permettra l’aménagement de 370 000 m2 de logement, de 30 000 m2 d’équipement, de 30 à 40 000 m2 d’activités productives, de 15 à 30 000 m2 de commerce de détail ainsi que des espaces verts de qualité. Trois établissements scolaires sont prévus dans ce périmètre ainsi qu’environ 3700 logements afin de répondre à la croissance démographique que connaît notre Région. A terme on comptera approximativement 10 000 nouveaux habitants dans ce périmètre et je m’en réjouis.  », conclut le Ministre-Président Rudi Vervoort.

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Conseil Régional de Sécurité

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Conseil Régional de Sécurité

communiqué de presse

28 novembre 2017

Le Conseil Régional de Sécurité s’est tenu ce mardi 28 novembre, pour rappel celui-ci réunit le Ministre-Président Rudi Vervoort, les 19 bourgmestres, les 6 Chefs de Corps et les autorités judiciaires.

Le CORES a abordé :

  • Coordination des dispositifs relatifs au maintien de l’ordre
  • Présentation du « Regional Computer Crime Unit » et de l’outil de veille informatique (Open Source Intelligence – OSINT) en appui aux partenaires
  • Radicalisme – nouvelle circulaire FTF
  • Sécurité routière et sécurité dans les transports en commun
  • École Régionale des Métiers de la Sécurité – état des lieux et perspectives

Voici les points principaux qui résultent de cette rencontre :

1. Actions suite aux récents événements au centre de Bruxelles

Le CORES a fait le point sur les événements qui ont eu lieu le samedi 11 novembre dans le centre de Bruxelles (après la qualification de l’équipe nationale marocaine de football), le mercredi 15 novembre (place de la Monnaie) et le samedi 25 novembre (avenue Louise) à l’issue de la manifestation contre l’esclavage de migrants en Libye qui se tenait sur la place Poelaert toute proche.

Afin d’apporter une réponse à cette situation, il a été décidé de centraliser l’ensemble des dispositifs de veille sur internet au sein du « Regional Computer Crime Unit » (RCCU).

Cette centralisation de la collecte d’information des activités, notamment sur les réseaux sociaux, doit permettre de développer une capacité d’alerte préventive concernant de potentiels troubles à l’ordre public.

L’espace web doit en effet être considéré comme la continuité de l’espace public réel. Il apparait donc logique de dupliquer les mesures prises au niveau de l’espace réel dans cet espace virtuel tout en veillant au respect de la vie privée de tout un chacun.

Cette veille préventive numérique constitue une illustration du rôle qu’entend jouer la Région dans la coordination des services de sécurité suite à la 6e Réforme de l’Etat. Elle viendra compléter et appuyer le Centre de Crise et de Communication intégré, que la Région de Bruxelles-Capitale a décidé de mettre en place en 2018, dans une logique de transversalité et d’amélioration de la coordination des différents opérateurs de la chaîne de la sécurité.

2. Création d’une plateforme stratégique transports en commun et sécurité routière

  • Cette plateforme doit renforcer progressivement la coordination entre les différents opérateurs régionaux (BPS, Stib, Bruxelles mobilité,…), fédéraux (police fédérale et des chemins de fer) ainsi que les 6 zones de police locales.
  • Cette plateforme, au travers d’une définition commune des orientations stratégiques, permettra de consolider la coordination opérationnelle existante afin de donner plus d’ampleur et de résonance au déploiement et à l’affectation des capacités policières notamment en matière de transports en commun.
  • Un plan de sécurité transports en commun sera établi et suivi par le Conseil Régional de Sécurité (CORES).

3. Ecole des métiers de la sécurité et centre d’orientation

La Région a repris l’Ecole Régionale de Police et entend en faire une école intégrée des métiers de la sécurité avec un double objectif :

  • en termes d’emploi, la Région entend rapprocher les opérateurs de la formation et de l’emploi pour près de 9.000 emplois dans les métiers de la sécurité, du secours et de la prévention.
  • le renforcement des collaborations entre les différents acteurs de la chaîne de prévention et de sécurité.

A côté de l’école des métiers de la sécurité (ERMS), le Gouvernement régional s’est également engagé à mettre en place un centre de recrutement visant à orienter, préparer, sélectionner et former des Bruxellois aux différents métiers de la sécurité, en partenariat avec Actiris, le VDAB et Bruxelles Formation.

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La Région investira à Anderlecht, Molenbeek et Schaerbeek

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La Région investira à Anderlecht, Molenbeek et Schaerbeek

communiqué de presse

28 novembre 2017

Depuis 1993, la Région de Bruxelles-Capitale dispose d’un outil performant de revitalisation urbaine : les contrats de quartiers, devenus durables depuis 2010. Chaque année, la Région – à l’initiative de son Ministre-Président Rudi Vervoort – lance un nouvel appel à candidature auprès des communes bruxelloises afin de définir les nouveaux périmètres. Pour 2018, le Gouvernement a porté son choix sur les périmètres « Peterbos » à Anderlecht, « Parc Ouest » à Molenbeek-Saint-Jean et « Stephenson » à Schaerbeek.

Le nouvel appel à candidature concernant la 9e série des CQD a, à nouveau, connu un très beau succès avec 7 candidatures introduites par les communes d’Anderlecht, Bruxelles, Etterbeek, Koekelberg, Molenbeek, Schaerbeek et Uccle. Tout comme pour la 8e série – dont les programmes définitifs seront déposés au Gouvernement en mars prochain – le nombre de postulants et la qualité des dossiers introduits pour cette 9e série démontrent l’importance de cet outil régional pour le développement urbain et l’amélioration des conditions de vie des habitants de la ZRU (zone de revitalisation urbaine).

Les lauréats de la 9e série des « Contrats de Quartiers Durables 2018-2023/2025 » sont respectivement :

• Anderlecht « Peterbos » : le périmètre proposé est le parc du Peterbos qui se singularise, avec ses 18 barres de logements sociaux, par une structure urbaine de quartier typique de l’urbanisation des grands ensembles des années 60’-70’. « Nous sommes particulièrement enthousiastes du choix de ce périmètre » a souligné le Ministre-Président Rudi Vervoort, en charge du Développement territorial. « Il nous permet, pour la toute première fois depuis la création des contrats de quartiers, de travailler sur un périmètre aussi singulier qu’emblématique qui correspond à une problématique rencontrée dans divers endroits de même typologie à Bruxelles. Les orientations et le choix des projets définitifs s’en trouveront a fortiori renouvelés ». Ce périmètre n’a jamais fait l’objet d’un Contrat de Quartier. Les opérations et actions concrètes seront innovantes et permettront d’apporter des éléments de solution pour la problématique des espaces publics au pied des tours de logements sociaux en général et en termes d’équipement d’intérêt collectif mixte (sport, jeunesse, 3e âge, culture, …) en particulier, mais aussi de renforcer la cohésion sociale dans cet espace densément peuplé. « Ce sera aussi, sur le plan symbolique, un signal fort montrant la volonté des pouvoirs publics de réinvestir dans ces grands ensembles » confirme le Ministre-Président.

• Molenbeek-Saint-Jean « Parc de l’Ouest » : Molenbeek a proposé un périmètre autour de la Gare de l’Ouest. Si cette zone a déjà bénéficié précédemment de programmes de contrats de quartiers, le quartier reste en besoin de revitalisation urbaine, comme le témoignent la plupart des indicateurs de cette candidature. « Le travail sur la coupure topographique de la Gare de l’Ouest qui n’était pas éligible auparavant dans les contrats de quartiers est un atout pour ce périmètre » insiste Rudi Vervoort. « C’est une belle opportunité pour cette zone longeant le chemin de fer de la ligne L28 de travailler en parallèle sur différents leviers régionaux » souligne le Ministre-Président. Ce périmètre encore destructuré malgré les politiques successives de rénovation, bénéficie en parallèle d’un travail conséquent sur la ZIR Gare de l’Ouest retenue comme 1 des 10 pôles de développement territorial prioritaires de la législature en cours, mais aussi d’un programme de 22 millions d’euros dans le cadre du « contrat de rénovation urbaine Gare de l’Ouest » dont le Gouvernement approuvera le contenu définitif d’ici la fin de cette année. Ce nouveau contrat de quartier durable permettra de travailler tant sur les ruptures physiques que sur les ruptures sociales du quartier.

• Schaerbeek « Stephenson » : le périmètre proposé s’étend de part et d’autre de la place Stephenson limité par les voies de chemin de fer, la place Liedts, la place Pavillon et la Cage aux Ours. Traité il y 20 ans par le CQ Pavillon (1997-2001) puis partiellement par le CQD Reine-Progrès, ce périmètre enclavé nécessite une nouvelle attention. « Cet ancien quartier industriel, avec ses besoins en espaces verts d’importance, le travail potentiel sur les grandes parcelles et la connexion avec le site d’infrabel ont convaincu les membres de mon Gouvernement. Les indicateurs démontrent une population en difficulté, avec l’arrivée de plusieurs gros projets immobiliers au sein et autour du périmètre – dont plusieurs écoles et des nouveaux logements Citydev – cela le rendra particulièrement intéressant » conclut le Ministre-Président Rudi Vervoort.

Les communes d’Anderlecht, de Molenbeek-Saint-Jean et de Schaerbeek ont maintenant près d’une année pour élaborer et développer leur programme opérationnel en vue de le soumettre à approbation auprès du Gouvernement de la Région de Bruxelles Capitale pour le 30 novembre 2018 au plus tard. Ensuite elles disposeront de 50 mois pour accomplir leur programme et de 30 mois complémentaires pour terminer les chantiers. La Région financera les projets à hauteur de 42,375 millions d’euros répartis proportionnellement entre les 3 périmètres sélectionnés.

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La Tour japonaise et le Pavillon chinois bientôt protégés

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La Tour japonaise et le Pavillon chinois bientôt protégés

communiqué de presse

19 octobre 2017

Qui aurait imaginé que ces deux monuments emblématiques et si surprenants ne faisaient pas encore l’objet d’un classement ? Le Gouvernement de la Région bruxelloise a décidé d’y remédier ce jeudi en entamant les procédures de classement de la Tour japonaise et du Pavillon chinois. Un ensemble patrimonial d’une valeur exceptionnelle aujourd’hui menacé.

La Tour japonaise forme avec le Pavillon chinois et le Musée d’art japonais, les Musées d’Extrême-Orient des Musées royaux d’Art et d’Histoire de Belgique. L’ensemble, réalisé par l’architecte parisien Alexandre Marcel, associé à des artisans parisiens, belges et japonais, fut inspiré par le « Tour du Monde » de l’Exposition Universelle de Paris de 1900.

Spécimens remarquables de leur architecture respective, ces deux monuments, atypiques dans le paysage bruxellois, furent érigés au début du XXème siècle par le Roi Léopold II en hommage aux deux pays. S’inscrivant dans le cadre du développement de Laeken autour du domaine royal, ils illustrent alors les échanges d’influences entre l’Orient et l’Occident et traduisent depuis plus de 100 ans les relations entre la Belgique, le Japon et la Chine.

Manquant cependant d’entretien récurrent, les Musées d’Extrême-Orient sont fermés au public depuis octobre 2013, pour cause de travaux de sécurité d’urgence et de stabilité nécessaires au Pavillon chinois. Les collections (estampes précieuses, armures, porcelaines…) ont été transportées dans les réserves du Musée du Cinquantenaire. La situation perdure et confirme les inquiétudes quant à la conservation et à l’avenir de ces Musées. Pour le Ministre-Président Rudi Vervoort, en charge du Patrimoine, il devenait urgent de protéger ces monuments, propriétés de l’Etat fédéral, en raison de leur intérêt historique, artistique, patrimonial, scientifique, esthétique et technique.

Pour la Tour japonaise, œuvre d’art total d’une très haute qualité esthétique et d’une grande richesse, signal du domaine royal dans le panorama urbain bruxellois, la mesure concerne la totalité de la tour comme monument et son jardin comme site, par ailleurs seul jardin d’inspiration japonaise connu à ce jour à Bruxelles.

La procédure de classement du Pavillon chinois, implanté au sein d’un remarquable parc arboré déjà classé comme site depuis 1997, porte quant à elle sur la totalité du bien, ainsi que les éléments de décor intérieurs et le mobilier d’origine comme partie intégrante du bien, ainsi que son annexe et son temple.

Ces deux décisions interviennent la veille de la Première « Journée internationale du paysage » décrétée ce vendredi 20 octobre par le Conseil de l’Europe, qui vise à célébrer le paysage comme composante essentielle du cadre de vie des populations, diversité du patrimoine commun culturel et naturel et fondement de leur identité. « Gageons que cette coïncidence soit d’excellent augure pour la préservation de ce site exceptionnel et espérons que les visiteurs, Bruxellois et étrangers, pourront bientôt découvrir ou redécouvrir ces lieux tout à fait étonnants », a déclaré Rudi Vervoort.

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La Région saisit le Comité de Concertation

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La Région saisit le Comité de Concertation

communiqué de presse

19 octobre 2017

Depuis 2015 le Parc Maximilien et les gares du Nord et du Midi connaissent structurellement la présence de migrants dont certains veulent demander l’asile, d’autres pas. La situation a empiré au début de l’été 2017 et l’hiver est à nos portes.

« Ces personnes n’ont pour la plupart jamais envisagé rejoindre l’Europe et encore moins s’y trouver en situation illégale. Leur horizon a reculé au rythme des exclusions dont elles ont fait l’objet d’abord dans leur pays d’origine, puis en Europe. Il n’est donc pas possible pour ces personnes de prendre une décision rapidement et sans que notre Etat accompagne chaque situation dans le respect tant des Droits de l’Homme que du droit d’établissement sur notre territoire » explique le Ministre-Président Rudi Vervoort.

La Région bruxelloise n’a pas la prétention d’apporter une réponse globale, mais elle revendique d’être respectée dans le cadre des politiques migratoires.

« C’est précisément pour cela que, lors du Conseil des Ministres de ce jour, avec mon Gouvernement j’ai décidé de saisir le Comité de Concertation afin que le Gouvernement fédéral précise ses intentions quant à la gestion de l’afflux de personnes migrantes sur le territoire de la Région et de préciser les mesures concrètes qu’il compte mettre en place »  a conclut Rudi Vervoort.

Par ailleurs, en attendant qu’une solution pérenne puisse être trouvée, la Région a mis à disposition de la Ville de Bruxelles un bâtiment afin d’accueillir les migrants en transit dans notre capitale.

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Bruxelles emmène ses talents à Berlin!

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Bruxelles emmène ses talents à Berlin!

communiqué de presse

6 octobre 2017

Une importante délégation bruxelloise participera aux Brussels Days organisés à Berlin du dimanche 8 au mercredi 11 octobre 2017. Emmenée par le Ministre-Président Rudi Vervoort et la Secrétaire d’Etat au Commerce extérieur Cécile Jodogne, cette délégation compte 20 opérateurs touristiques et 16 entreprises.

Après Tokyo l’année dernière, c’est à Berlin que la Région de Bruxelles-Capitale pose ses valises. Le choix de la capitale allemande n’est pas anodin. Cette ville est un partenaire historique et stratégique de Bruxelles : il y a tout juste 25 ans, la Région de Bruxelles-Capitale signait son tout premier accord de collaboration internationale. Et cet accord était signé avec le nouveau Berlin !

La 12e édition des Brussels Days est donc l’occasion parfaite pour la Région bruxelloise de renforcer ses liens avec son plus vieil allié et de conforter ses échanges économiques. L’Allemagne reste en effet le premier partenaire économique de Bruxelles.

Le Ministre-Président Rudi Vervoort et la Secrétaire d’Etat Cécile Jodogne ne manqueront pas de valoriser le dynamisme économique de Bruxelles, de confirmer ses talents et son savoir-faire ainsi que de mettre en avant ses richesses culturelles et son art de vivre. La mission fera la part belle au tourisme, à la culture (art contemporain, musique, gastronomie), à l’urbanisme et aux industries créatives (mode – design – cinéma/audiovisuel).

Visit.brussels, Brussels International et Brussels Invest & Export, les forces vives de ces journées bruxelloises, ont concocté un programme diversifié et chargé. Durant ces 3 jours, les professionnels allemands et investisseurs potentiels auront l’opportunité de participer à différents séminaires sur les thèmes mis à l’honneur. Plusieurs visites et rencontres avec des partenaires allemands sont également prévues. Des rencontres officielles avec le Maire de Berlin, Monsieur Müller, permettront de lancer de nouveaux projets communs dont un dialogue City to City sur la thématique de l’urbanisme et du logement. Enfin, des réunions B2B et divers événements mettront en valeur les trésors de la Région.

L’objectif ultime est de créer un climat propice à la prise de contacts avec des interlocuteurs locaux et de renforcer l’image de Bruxelles.

« 2017 est une année symbolique pour nos deux capitales puisque nous célébrons nos 25 ans d’amitié. Nous emmenons avec nous plusieurs entreprises bruxelloises impatientes de rencontrer et d’échanger de bonnes pratiques avec leurs homologues berlinoises et initier des projets qui bénéficieront à nos deux villes. L’occasion également de montrer le dynamisme bruxellois en art contemporain avec une magnifique exposition bruxello-berlinoise qui met en lumière de jeunes artistes bruxellois », a déclaré le Ministre-Président Rudi Vervoort.

« Berlin est la capitale de la première économie de l’Union européenne. L’Allemagne est aussi le premier fournisseur et le second client de la Région bruxelloise. Il est selon moi primordial de pérenniser la notoriété que nous développons pour nos entreprises et la Région à travers les rencontres officielles et économiques lors de ces Brussels Days. Les événements que nous organisons constituent sans conteste une nouvelle étape dans le renforcement des relations économiques entre Bruxelles et Berlin. Grâce à nos actions, nos entreprises pourront trouver des partenaires potentiels fiables », a ajouté la Secrétaire d’Etat au Commerce extérieur Cécile Jodogne.

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