Une ambition renforcée pour l’espace public dans le territoire du Canal

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Une ambition renforcée pour l’espace public dans le territoire du Canal

communiqué de presse

27 mars 2024

A l’initiative du Ministre-Président Rudi Vervoort et de la Ministre des Travaux Publics Elke Van den Brandt, le Gouvernement bruxellois a approuvé l’actualisation du Plan de qualité paysagère et urbanistique (BKP) pour l’espace public du territoire du Canal. L’amélioration de l’espace public dans cette zone est un objectif important pour la Région. Le plan a été lancé par Perspective en 2019 et a fait récemment l’objet d’une mise à jour. La nouvelle version met l’accent notamment sur le rapport à l’eau et la végétalisation des quais.

Le canal de Bruxelles traverse la Région du nord au sud et est l’un des paysages les plus ouverts de la ville. Il est caractérisé par une séquence d’espaces publics généralement très différents les uns des autres, ce qui rend la lecture d’ensemble compliquée alors qu’il remplit la fonction d’axe traversant. Fort de ce constat, la Région a développé le Plan de qualité paysagère et urbanistique, qui a pour vocation de créer une nouvelle image cohérente axée autour des principes de verdurisation et de vivre-ensemble.

Le BKP existe depuis 2019 et découle directement du Plan Canal qui vise à revaloriser ce territoire grâce à un meilleur mélange des fonctions urbaines. Le document actualisé formule des recommandations concrètes pour chaque sous-zone identifiée. Parmi elles : le site de Schaerbeek-Formation, les bassins Béco et Vergote, le quartier des Abattoirs ou encore les zones industrielles au nord ou au sud de la Région.

Une approche inédite qui a permise de suivre déjà plus de 100 projets

Une centrale de services et un comité de suivi ont été mis en place afin de suivre, dès les premières phases de projet, un maximum de développements, Concrètement, cela signifie que les porteurs de projets peuvent faire appel à une aide ponctuelle sur des sujets spécifiques fournie par un consortium d’experts. Cette approche inédite a déjà permis d’augmenter la cohérence des nouveaux projets entre eux et de gagner significativement du temps dans le développement et l’analyse des esquisses.

Depuis 2019, c’est une centaine de projets qui ont été suivis et accompagnés par l’équipe du BKP. Pour en nommer quelques-uns, il s’agit du réaménagement de la chaussée de Vilvoorde, des aménagements pour les passages cyclopiétons au droit du monument du Travail ou de la place Sainctelette, de la promenade le long du quai de Biestebroeck et de différentes visions générales pour le site du Ceria, le quartier Jules Ruhl, le parc de la Petite Senne ou Van Praet West.

Un plan évolutif et actualisé

Pour perpétuer la dynamique positive enclenchée dans le territoire du canal depuis maintenant presque dix ans, il est important que le plan puisse réagir et s’adapter en fonction des derniers développements et pratiques durables. C’est pourquoi la présente actualisation inclut des passages spécifiques sur le rapport à l’eau et aux berges verdurisées. Les lieux où un abaissement des quais est réalisable ont par exemple été identifiés. Aussi, une étude élargie sur la mise à ciel ouvert de la Senne est intégrée (autant dans les quartiers denses et habités que dans les zones industrielles). Au-delà des aspects purement d’aménagement, le BKP se penche sur des thématiques plus techniques comme une analyse de l’éclairage nocturne tout le long du canal.

« Dix ans après l’initiation de la nouvelle dynamique via le Plan Canal, nous souhaitons maintenant poursuivre l’approche inédite et particulièrement réussie du BKP afin de continuer à initier des projets ambitieux et nécessaires pour les Bruxellois. Le plan cherche à apporter des réponses aux enjeux importants et transversaux dans ce territoire dense et hétéroclite, en invitant les opérateurs publics et privés à  développer des ambitions communes dans une cohérence paysagère et territoriale. » souligne Rudi Vervoort, Ministre-Président bruxellois en charge du Développement territorial.

« Le Plan Canal nous donne de la motivation supplémentaire pour continuer à déminéraliser et végétaliser toute la zone du canal ! Entre 2023 et 2026, 14 000 arbres et arbustes vont être plantés. La saison de plantation bat d’ailleurs actuellement son plein. Nous sommes par exemple occupés à végétaliser le boulevard du Neuvième de Ligne, le Quai de l’Industrie et ce sera également bientôt le tour de la Porte de Ninove. Plusieurs zones vont par ailleurs être complétement transformées afin de faire de la place pour la verdure et les modes actifs. Il s’agit des passerelles cyclables à Sainctelette et de Trooz, et du réaménagement de la place Sainctelette, du square Vandervelde et du pont Marchant. Nous continuons à changer Bruxelles!» souligne Elke Van den Brandt, Ministre de la Mobilité et des Travaux Publics.

« La revalorisation du territoire du canal se fait à travers de multiples projets. Le BKP a été et continue d’être le fil rouge pour l’aménagement des espaces publics sur cette zone. Avec l’actualisation du BKP, nous nous félicitons de pérenniser l’outil et de permettre à ce territoire du canal de poursuivre sa métamorphose.» indique Antoine de Borman, Directeur général de perspective.brussels.

 

Une première ! Le Gouvernement bruxellois a retenu les candidatures de 2 projets de rénovation groupée pour près de 100 logements !

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Une première ! Le Gouvernement bruxellois a retenu les candidatures de 2 projets de rénovation groupée pour près de 100 logements !

communiqué de presse

21 mars 2024

C’est une première ! A l’initiative du Ministre-Président Rudi Vervoort, le Gouvernement bruxellois a retenu les candidatures de 2 projets dans le cadre de la programmation bruxelloise du FEDER 2021-2027 suite à l’appel à projets concernant la rénovation énergétique de logements collectifs ou la rénovation groupée à l’échelle d’un quartier de logements privés.

Ces 2 projets présélectionnés, qui ont pour objectif de rénover près de 100 logements à Anderlecht et à Watermael-Boitsfort, viennent renforcer les politiques menées par le Gouvernement bruxellois en matière de transition énergétique et d’atténuation du changement climatique.

Cette action spécifique du FEDER 2021-2027 permet de favoriser les investissements permettant la réalisation d’économies d’énergie des logements bruxellois. Sont éligibles à cet appel à projet, les logements en copropriété (privés/publics) et dans le cadre d’une rénovation groupée à l’échelle d’un quartier les logements privés existants.

La Région bruxelloise et le FEDER 2021-2027 interviennent pour 100% des frais d’étude et entre 50 et 90% des frais de travaux éligibles (rénovation énergétique des bâtiments et investissements en lien avec la durabilité).

Les deux lauréats du premier appel à projets clôturé le 15 septembre dernier, pourront bénéficier d’un soutien total de 4,75 millions d’euros.

 

 

Nom du projet

Candidat

Nombre  de logements

1

Améliorations énergétiques logements privés quartier Logis-Floréal

Le Logis Floreal  Durable

36

2

Rénov- Roue-Rad FEDER

Le Collectif de La Roue-Het Collectief van’t Rad

62

 

C’est une première dans le cadre des programmes européens d’investissement FEDER que la Région bruxelloise intervienne directement sur des logements privés, soit à l’échelle des copropriétés, soit à l’échelle de quartiers.

Stimuler la rénovation énergétique par quartier deviendra un enjeu à l’avenir. Pour ce faire, il est nécessaire de développer et d’expérimenter des méthodes et approches nouvelles.

Un premier pas a été franchi notamment via la mise en place de Renolution, cependant il y a encore trop peu de particuliers qui osent se lancer seuls dans de tels projets de rénovation. Le projet pilote « rénovation groupée » du programme FEDER 2021-2027 permet de soutenir et initier les premières dynamiques collectives de rénovation.

Il vient s’intégrer également dans une stratégie globale autour de la durabilité des quartiers, véritable enjeu social et environnemental mais aussi économique.

 

Dans les prochaines semaines, un second appel « FEDER – Rénovation groupée » –doté également d’une enveloppe de 4,75 millions – sera lancé. La Région bruxelloise et le FEDER espèrent recevoir de nombreux dossiers, tant des copropriétés que de quartiers plus hétérogènes.

 

Rudi Vervoort, Ministre-Président bruxellois en charge du Feder et de la Rénovation urbaine se réjouit : « La Région bruxelloise propose déjà un système de primes (Renolution) pour soutenir les Bruxellois dans leurs travaux de rénovation et d’économie d’énergie de leur habitation. Grâce au FEDER, et toujours dans cet objectif de rénovation des logements bruxellois, nous testons cette fois, une nouvelle méthode de rénovation axée à l’échelle d’un quartier ! C’est une nouvelle approche intéressante qui pourrait se développer dans les années à venir ».

FEDER 2021-2027 : 4 projets sélectionnés pour la rénovation énergétique des infrastructures locales et régionales

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FEDER 2021-2027 : 4 projets sélectionnés pour la rénovation énergétique des infrastructures locales et régionales

communiqué de presse

14 mars 2024

A l’initiative du Ministre-Président Rudi Vervoort, le Gouvernement bruxellois a approuvé, pour un budget de 8 millions, la sélection de 4 projets dans le cadre de la programmation bruxelloise du FEDER 2021-2027 suite à l’appel à projets concernant la rénovation énergétique des infrastructures des pouvoirs locaux et régionaux.  Ces 4 projets viennent renforcer les politiques menées par le Gouvernement bruxellois en matière de transition énergétique et d’atténuation du changement climatique.

Cette action spécifique du FEDER 2021-2027 permet de favoriser les investissements de toute nature permettant la réalisation d’économies d’énergie dans des bâtiments publics appartenant aux pouvoirs publics régionaux et locaux. Les investissements en lien avec la durabilité environnementale (toiture verte, recyclage,…) sont aussi pris en considération. Les bâtiments concernés peuvent toucher l’ensemble des affectations (administrations, équipements collectifs, …). Les actions financées devront se traduire par une amélioration de la classe énergétique desdits bâtiments tertiaires. 

Cette sélection est le fruit d’une première vague d’appels à projets. Deux autres appels à candidatures sur le même thème – pour respectivement 8 millions et 10,1 millions d’euros –ont été lancés fin 2023 et début 2024 dont la sélection devrait aboutir entre juin et septembre 2024. Une partie des moyens financiers disponibles a été réservée particulièrement à l’amélioration de la performance énergétique des bâtiments qui peuvent être qualifiés de « passoires énergétiques », c’est-à-dire de bâtiments dont le certificat PEB renseigne à un niveau E, F ou G.

Pour rappel, le programme bruxellois FEDER, soutenu par l’Union européenne à hauteur de 121,3 millions d’euros,  s’élève à plus de 300 millions d’euros, ce qui fixe une ligne de route solide pour soutenir et développer des projets et des investissements d’intérêt régional, à réaliser en Région bruxelloise d’ici fin 2029.

Comme le précédent programme FEDER, l’innovation et le soutien des PME continueront d’être des axes majeurs de la nouvelle programmation. En outre – s’inscrivant dans les priorités définies par l’UE – le Gouvernement régional bruxellois a également choisi d’investir dans les économies d’énergie, notamment par la rénovation énergétique des logements et des bâtiments publics, dans la numérisation des services publics et enfin dans les équipements collectifs notamment ceux de nos quartiers en difficulté et en pénurie d’infrastructures collectives. Une attention a aussi été portée sur les hébergements des publics fragilisés.

L’appel à projets pour la rénovation énergétique des infrastructures des pouvoirs locaux et régionaux (première  vague) a été lancé en mars 2023.

Suite à  cet appel à projets et sur base des phases de sélection de la direction FEDER, 4 projets ont été retenus par le Gouvernement bruxellois avec un montant global de plus de 8 millions d’euros au bénéfice de ces projets  :

 

 

Bénéficiaires

Nom des projets

Montant Feder + RBC

1

Urban.brussels

Equipement « Pôle productif de type culturel, artistique et créatif » MANCHESTER-BODEGA

2.621.799,00 €

2

Commune d’Ixelles

Rénovation énergétique des bâtiments du site Rabelais.

2.178.201,00 €

 

3

Bruxelles – Propreté (Agence régionale pour la propreté)

Rénovation énergétique Berchem ARP-GAN

 

2.615.091,00 €

4

Bruxelles- Propreté (Agence régionale pour la propreté)

Rénovation énergétique Bempt ARP-GAN

584.909,00 €

Le Ministre-Président bruxellois Rudi Vervoort, en charge du FEDER se réjouit de cette sélection : « La programmation FEDER est une opportunité tant pour la Région bruxelloise que pour les porteurs de projets. Ces nouvelles sélections démontrent que notre programme FEDER 21-27 travaille concrètement et de manière transversale sur différents axes et vient renforcer nos politiques régionales dont le Plan Energie-Climat 2030 (PNEC-RBC). Les 4 projets sélectionnés promeuvent une diminution de la consommation annuelle d’énergie primaire (dont celle des bâtiments publics) mais aussi une diminution des émissions de gaz à effet de serre estimée pour l’ensemble des 4 projets sélectionnés à – 398,8 t CO2 par an ! »

Alain Maron,  Ministre de la transition climatique et de la propreté publique : «  Je me réjouis que deux projets de Bruxelles-Propreté aient été retenus dans cette 1ère vague de projets de rénovation énergétique. Ces projets permettront une diminution drastique de la consommation énergétique de ces bâtiments ainsi qu’une production d’énergie renouvelable via la pose de panneaux photovoltaïques. Ils s’inscrivent dans un programme plus général de redéploiement des infrastructures de l’Agence qui vise à améliorer à la fois la performance énergétique globale des activités de l’Agence, les conditions de travail des agents ainsi que l’efficacité du service public rendu. Les pouvoirs publics jouent un rôle d’exemplarité public dans l’atteinte de la neutralité climatique de la Région. J’ai ainsi mis en place le programme Renoclick visant à l’amélioration énergétique des bâtiments publics bruxellois.

Narco-trafic à Bruxelles : le Conseil régional de sécurité approuve la stratégie de lutte contre le trafic de stupéfiants et son impact sur la sécurité

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Narco-trafic à Bruxelles : le Conseil régional de sécurité approuve la stratégie de lutte contre le trafic de stupéfiants et son impact sur la sécurité

communiqué de presse

11 mars 2024

Le Ministre-Président bruxellois Rudi Vervoort a réuni ce lundi, le Conseil régional de sécurité (CORES*), en présence de Sophie Lavaux, Directrice Générale de Safe.brussels et Haut Fonctionnaire de l’agglomération bruxelloise. Les membres du CORES ont validé le déploiement d’une « Stratégie de lutte contre le trafic de stupéfiants et son impact sur la sécurité ».

Demandée par les acteurs de terrain, celle-ci a pour ambition de développer une approche régionale en cette matière s’appuyant sur une structure de gouvernance précise et partagée de tous. Ainsi pour chaque zone de déploiement prioritaires validée par le CORES, une Task-Force locale (TFL) s’attachera à développer et à suivre un plan d’actions locales afin de répondre rapidement aux problèmes et violences rencontrées sur le terrain. Une cellule de Sécurité Intégrale Régionale (CSIR) pilotée par safe.brussels veillera au bon échange d’informations entre Task-Forces locales afin de préserver la cohérence de l’approche régionale et d’éviter, tant que faire se peut, les phénomènes de déplacements observés antérieurement. Un rapportage des actions à destination du CORES sera également organisé.

Lors du Cores du 27 février dernier, Safe.brussels avait été chargé de poursuivre la coordination et d’élaborer une stratégie régionale. Pour cela, l’organisme régional de sécurité et de prévention, a ainsi travaillé à l’opérationnalisation de la stratégie commune, tant avec la police (Zones de Police et police fédérale) et le parquet, les Bourgmestres, les cabinets régionaux concernés et leurs administrations ainsi que le secteur associatif du social-santé (notamment sans-abrisme et prise en charge des assuétudes) et les administrations fédérales, notamment l’Office des Etrangers et Fedasil. 

La stratégie régionale se base sur les enseignements du plan « Gare du midi », et les actions déjà mises en œuvre sur les territoires particulièrement impactés par le trafic de drogue, au premier rang desquels le Peterbos.

La première action a été de déterminer des Zones prioritaires de déploiement (« hotspots »). Celles-ci seront approuvées par les Bourgmestres concernés. Elles seront au nombre de 10 à 15 zones.

Dans ces zones, seront menées des actions combinant les trois axes que sont la sécurité, la prévention et la vie de quartier.

Des arrêtés de police seront pris pour appuyer le travail policier, tant par le Ministre-Président en ce qui concerne les mesures transversales à tous les hotspots (interdiction temporaire de vente de certains produits -gaz hilarant, alcool) que par les Bourgmestres en ce qui concerne les règles particulières à un hotspot (comme des arrêtés d’interdiction de lieux, des contrôles systématiques d’identité…).

La stratégie visant à apporter une réponse urgente s’appuiera sur la structure de gouvernance suivante validée par le CORES :

la mise en place d’une Cellule de Sécurité Intégrale Régionale (« CSIR ») 

La CSIR sera coordonnée par la directrice générale de safe.brussels. Elle est chargée de veiller à l’exécution et au respect de la stratégie régionale par les différentes Task-Forces locales évoquées ci-après, ainsi que de faciliter les concertations avec les structures existantes.

et de Task-Forces Locales (« TFL ») :

Sur base de l’identification et de l’analyse des lieux sensibles et des phénomènes qui y sont liés, le Bourgmestre réunit une Task-Force locale par hotspot identifié.

Les TFL sont chargées d’élaborer un plan d’actions ciblé, en suivant la stratégie régionale définie. Le plan d’actions doit comporter trois axes complémentaires et indissociables : Sécurité, Prévention, et Vie de quartier. Chaque Task-Force Locale est composée d’autorités, services et partenaires impliqués au niveau communal et régional couvrant ces trois axes.

Rappelons que la mise en œuvre de la Stratégie régionale dépend de la participation de l’ensemble des parties qui sont amenées à y contribuer (autorités fédérales, régionales et locales) chacune d’entre elles restant responsable et indépendante dans le cadre de ses propres compétences. La Stratégie repose fondamentalement sur leur coopération et leur engagement individuel.

* Ce conseil présidé par le Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale est, pour rappel, composé du Procureur du Roi de Bruxelles, des Présidents des collèges de police, du Directeur coordonnateur administratif, du Directeur judiciaire, des Chefs de corps de chacune des six zones de police locale établies sur le territoire de la Région de Bruxelles-Capitale. Sa composition est élargie à l’ensemble des bourgmestres des 19 communes bruxelloises et à la Haut fonctionnaire.

Rénovation urbaine : le Gouvernement bruxellois approuve le lancement du marché public de travaux pour la première phase du projet de pôle culturel, artistique et créatif Manchester à Molenbeek-Saint-Jean

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Rénovation urbaine : le Gouvernement bruxellois approuve le lancement du marché public de travaux pour la première phase du projet de pôle culturel, artistique et créatif Manchester à Molenbeek-Saint-Jean

communiqué de presse

7 mars 2024

A l’initiative du Ministre-Président Rudi Vervoort, la Région bruxelloise approuvait fin 2017 le programme du Contrat de Rénovation urbaine « Heyvaert – Poincaré » (CRU 5) au sein duquel figurait le projet ambitieux de reconversion d’anciennes imprimeries en un nouveau pôle productif de type culturel, artistique et créatif sis rue de Manchester et rue de Birmingham à Molenbeek-Saint-Jean. En ce début d’année, deux grandes étapes viennent d’être franchies dans la mise en œuvre opérationnelle du projet : l’obtention du permis d’urbanisme et l’approbation, par le Gouvernement bruxellois,  des documents du marché public de travaux de la première phase de ce projet ambitieux d’ampleur régionale grâce aux moyens financiers de la revitalisation urbaine, de Beliris et du Feder.

Tout au long des années 2022 et 2023, les bureaux d’architectures BC architects et Civic Architects ont planché sur la reconversion de ces anciens sites industriels pour les transformer en divers lieux d’équipements dédiés à la production artistique et créative. Après 2 ans de développement et le dépôt d’une demande de permis d’urbanisme, le projet peut dorénavant passer à l’étape des marchés publics et d’ici l’été 2024, à une première phase de travaux.

Les bâtiments situés à proximité du canal font actuellement l’objet d’une occupation temporaire notamment par l’association Recyclart qui y a développé toute une série d’activités. A terme les bâtiments seront affectés à des équipements productifs de type culturel, artistique et créatif ainsi que des infrastructures et des équipements connexes (locaux administratifs, salle polyvalente, résidences d’artistes etc.) 

Rudi Vervoort, Ministre-Président bruxellois en charge du Développement territorial et de la Rénovation urbaine précise  : « Avec la délivrance du permis d’urbanisme, nous pouvons sereinement poursuivre la mise en œuvre de ce magnifique projet !  Mon Gouvernement a choisi l’option de travailler par phase, permettant le maintien de certaines occupations temporaires, notamment celle de Recyclart. Le premier chantier sera celui à front de rue, côté Manchester, avec la démolition du front bâti et la reconstruction d’un nouveau bâtiment à rue (dit « la Plinthe ») accueillant notamment le restaurant et les bureaux de Recyclart, ainsi que la salle ouverte sur le quartier. Les trois autres bâtiments (le « Hangar », la « Raffinerie » et la « Bodega ») feront l’objet de travaux de rénovation importants et sont programmés pour le deuxième semestre 2024 et début 2025. »

La mise en œuvre de ce nouveau pôle n’a été possible que grâce à l’intervention financière de différents acteurs. D’une part Beliris, qui grâce à l’avenant 15 des Accords de Coopération Beliris financera les travaux à hauteur de 8,43 millions d’euros. D’autres part, les fonds européens FEDER 2021-2027 qui investissent dans l’équipement via plusieurs objectifs stratégiques. Et enfin, via la Région bruxelloise dans le cadre de ses compétences en rénovation urbaine.

Karine Lalieux, Ministre en charge de Beliris : “Beliris est un partenaire de la première heure dans le redéploiement de la zone canal et je me réjouis de la concrétisation de cette initiative qui permettra une nouvelle dynamique dans le quartier. La participation financière du fonds fédéral beliris permet la réalisation de ce splendide projet. Entre le financement de l’acquisition de certains bâtiments et le financement des travaux, ce ne sont pas moins de 8,43 millions d’euros qui sont investi par le fonds Beliris. Ce projet d’envergure participera au rayonnement de la capitale de par sa mixité fonctionnelle originale et son architecture remarquable alliant modernité et respect du patrimoine industriel.”

« Je suis heureuse que, grâce à la délivrance de ce permis, nous puissions protéger et amplifier la dynamique créative de ce site. Pendant des années, les organisations comme Recyclart et Decoratelier ont bénéficié d’une « occupation temporaire », ont fait revivre l’ancienne imprimerie, ont ouvert les portes au quartier et créé un mouvement artistique et culturel unique au bord du canal. Ce site va désormais faire l’objet à 100% d’une occupation culturelle permanente, avec de nombreuses organisations, dans une infrastructure rénovée et améliorée » explique Ans Persoons, Secrétaire d’État bruxelloise à l’Urbanisme et au Patrimoine. 

Gilles Delforge, le directeur de la SAU, explique que « le développement d’un tel projet dans le quartier de la rue Manchester cadre parfaitement avec le dynamisme culturel et artistique qui y règne déjà. Le nouveau bâtiment de la Plinthe est destiné à devenir le véritable visage du futur pôle productif ouvert sur le quartier. La SAU se réjouit de jouer à nouveau ici son rôle d’assemblier du développement territorial bruxellois, en charge de la réalisation de grands projets d’aménagement urbain et d’équipements publics et collectifs d’envergure régionale. »

Le projet de l’équipe pluridisciplinaire A BORD, pilotée par BC Architects, est ambitieux à plus d’un titre.  D’une part, il se nourrit du déjà-là, comme l’écosystème créatif du quartier, le patrimoine industriel et la riche histoire qui y est associée, les structures et les matériaux existants des bâtiments du site, ou encore la présence et le dynamisme des occupants tels que Recyclart, Decoratelier ou l’asbl Impulsion.  D’autre part, le projet fait la part belle à la durabilité en favorisant la mise en œuvre de matériaux à faible émission de carbone (brique de réemploi, charpente en bois labelisé, béton chaux-chanvre,etc).  

Enfin, l’organisation et la logistique du chantier à venir ont été étudiées afin de permettre le maintien des activités de Recyclart dans les meilleures conditions possibles ; ce qui constitue aussi un beau challenge pour l’équipe de conception, le futur entrepreneur et les occupants. 

A terme, ce futur pôle productif de type culturel, artistique et créatif offrira des surfaces de travail à près de 100 personnes. Il s’agit d’un des projets emblématiques de la première vague des Contrats de Rénovation Urbaine initiés par la Région et concrétisés en collaboration avec les communesa afin de combler les déficits en matière d’infrastructures publiques et réduire les fractures urbaines entre quartiers. Projet d’envergure régionale, il contribuera à dynamiser le territoire du canal.

Sommet social 2024 : Un bilan et des perspectives pour l’avenir de la Région

Sommet social 2024

Sommet social 2024 : Un bilan et des perspectives pour l'avenir de la Région

communiqué de presse

5 mars 2024

Alors que la législature touche à sa fin, le Gouvernement bruxellois et les interlocuteurs sociaux (rassemblés au sein de Brupartners) se sont réunis pour un dernier Sommet social avant les élections du 9 juin. L’occasion d’esquisser un bilan de la législature et, surtout, de débattre de perspectives destinées à répondre aux défis socio-économiques auxquels la Région bruxelloise est confrontée.

Dans un contexte de crises successives, la résilience et l’adaptabilité de nos sociétés ont été mises à l’épreuve. Toutefois, les actions publiques, comme privées, ont permis d’en limiter les impacts socio-économiques. Cette réussite repose en grande partie sur une concertation économique et sociale efficace, soulignée unanimement par les interlocuteurs sociaux ainsi que les membres du Gouvernement bruxellois.

Fort de ce constat, Brupartners a adressé une série de points d’attention en vue de la prochaine législature. À commencer par la nécessité de maintenir et de continuer à développer le dialogue économique et social qui a prévalu tout au long de la législature, dont les priorités partagées, mode de concertation entre le Gouvernement et les interlocuteurs sociaux propre à la Région bruxelloise. Par ailleurs, Brupartners appelle à une réflexion approfondie sur l’organisation des nombreuses instances d’avis régionales, et sur leur articulation, sera nécessaire pour renforcer leur efficacité et leur pertinence. 

Malgré tous les efforts déployés ces 5 dernières années, les défis socio-économiques persistent et exigent des politiques audacieuses et innovantes, dépassant les limites temporaires d’une législature. Brupartners appelle à une vision à moyen et long termes pour répondre aux enjeux complexes auxquels la Région bruxelloise est confrontée.

Enfin, plusieurs dossiers clés pour l’avenir de la Région ont été abordés lors du Sommet social (économie, emploi, formation, mobilité, logement, aménagement du territoire, fonction publique…). Les interlocuteurs sociaux se sont engagés à poursuivre avec le prochain Gouvernement le dialogue constructif qui a prévalu jusqu’à présent, dans le but de garantir un avenir prospère et équitable au bénéfice des entreprises, des travailleurs et des citoyens bruxellois.

Le Président, Jan De Brabanter (BECI) : « Ce dernier Sommet social est l’occasion pour Brupartners de conclure une période de coopération intense et constructive, mais surtout de fixer le cap pour la prochaine législature. Notre trajectoire a été suffisamment validée et reconnue : pour toutes les options politiques et initiatives que le prochain Gouvernement souhaite prendre : la consultation de Brupartners est la meilleure garantie pour obtenir un large soutien socio-économique – mais aussi social. »

Le Ministre-Président de la Région bruxelloise, Rudi Vervoort : « L’approche partenariale est la marque de fabrique de la Stratégie Go4Brussels. Initiée il y a dix ans, elle a permis de renforcer et d’étendre la concertation sociale, notamment grâce aux objectifs poursuivis en priorités dites partagées. Cette méthode, qui a fait ses preuves et qui est aujourd’hui saluée de toutes parts, a permis de développer des réponses collectives et robustes aux défis socio-économiques auxquels nous sommes confrontés et visant à augmenter la qualité de vie des Bruxelloises et des Bruxellois.. C’est pourquoi nous appelons aujourd’hui, ensemble, à poursuivre cette dynamique collective au-delà de 2024. »

Téléchargez le bilan ici.

Narco-trafic à Bruxelles : le Conseil régional de sécurité s’est réuni

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Narco-trafic à Bruxelles : le Conseil régional de sécurité s’est réuni

communiqué de presse

27 février 2024

Le Ministre-Président bruxellois Rudi Vervoort a réuni le Conseil régional de sécurité (CORES*) ce mardi. Il y a présenté avec Sophie Lavaux, Directrice Générale de Safe.brussels et Haut Fonctionnaire de l’agglomération bruxelloise, des propositions d’actions coordonnées qui doivent permettre de répondre à la situation de violence actuelle, en combinaison avec l’investissement du fédéral de qui relève la lutte contre la grande criminalité.

Ces propositions d’actions se basent sur les enseignements du plan « Gare du midi », et les actions déjà mise en œuvre sur les territoires particulièrement impactés par le trafic, au premier rang desquels le Peterbos et le travail déjà en cours à Safe.brussels, comme l’instauration d’un coordinateur pour la Gare du Nord. 

Les grands enseignements de l’évaluation du Plan « Gare du Midi » :

 La présence policière très renforcée autour de la Gare du Midi a permis aux acteurs publics et associatifs de poursuivre l’exercice de leurs métiers en sécurité ;

Tous les acteurs doivent être présents, depuis les acteurs du socio-sanitaire et de la propreté jusqu’aux forces de police et du parquet, ainsi que l’Office des étrangers ;

– Cette mobilisation collective est efficace, mais ne peut être maintenue dans le temps qu’avec des moyens supplémentaires, pour tous les acteurs ;

– Une action forte sur un périmètre limité entraîne un déplacement des phénomènes criminels, notamment du trafic -vente et consommation- de drogues vers la porte de Hal, et d’autres lieux, qui étaient déjà touchés par ces phénomènes, mais qui l’ont vu augmenter sensiblement. 

En conséquence, face à l’aggravation des évènements et à l’extension des territoires concernés, le défi auquel la coordination lancée doit répondre est de construire une réponse à l’échelle de la Région bruxelloise, qui recouvre des hostpots déjà connus, comme par exemple, Porte de Hal ou Ribaucourt, les Gares du Midi et du Nord, les nombreuses stations de métro impactées, ainsi que les quartiers identifiés par les SISP, au premier rang desquels le Peterbos.

 

La première action sera de déterminer les lieux de déploiement de ces coordinations – ces « hotspots » existent déjà pour le travail policier ; ils vont être actualisés. Dans tous ces hotspots, seront menées des actions combinant les trois axes que sont la sécurité, la prévention et les aménagements de quartier.

Des actions ad hoc, adaptées aux spécificités de chaque hotspot devront bien sûr être menées en plus.

Quelques exemples d’actions communes sur les 3 axes :

  • Sécurité – Fonction de police

Elaborer des normes communes, soit par arrêté du Ministre Président, soit par un règlement de police commun.

Renforcer la coordination des zones de police pour l’opérationnalisation de la lutte contre le trafic.

  • Prévention

Renforcer l’action locale de prévention, pour accompagner les consommateurs, pour sécuriser un lieu.

Organiser régulièrement des actions combinées « police – travailleurs de rue – agents de nettoyage » pour marquer une présence visible et une occupation des lieux, dans un esprit d’accompagnement des personnes en souffrance et des habitants du quartier

  • Vie des quartiers

Réparer (systématiquement et rapidement), compléter ou réorienter tous les éclairages publics, réparer tous les dégâts à l’espace public (trottoirs, voiries, bancs, …) dans un hotspot.

Adopter une politique de « Security by design » pour agir sur les aspects physiques et environnementaux des hotspots de drogue, tels que les infrastructures et l’aménagement urbain, la gestion des espaces verts, la mobilité, l’éclairage et la propreté publique.

Safe est chargé de poursuivre la coordination afin de travailler à l’opérationnalisation de la stratégie, tant avec la police (Zones de Police et police fédérale) et le parquet, les Bourgmestres, les cabinets régionaux concernés et leurs administrations ainsi que le secteur associatif du social-santé (notamment sans-abrisme et prise en charge des assuétudes) et les administrations fédérales, notamment l’Office des Etrangers et Fedasil.  Un nouveau CORES sera convoqué pour valider la stratégie d’action commune.

* Ce conseil présidé par le Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale est, pour rappel, composé du Procureur du Roi de Bruxelles, des Présidents des collèges de police, du Directeur coordonnateur administratif, du Directeur judiciaire, des Chefs de corps de chacune des six zones de police locale établies sur le territoire de la Région de Bruxelles-Capitale. Sa composition est élargie à l’ensemble des bourgmestres des 19 communes bruxelloises et à la Haut fonctionnaire.

Le Gouvernement bruxellois sélectionne 5 nouveaux Contrats École

© Google Maps

Le Gouvernement bruxellois sélectionne 5 nouveaux Contrats École

communiqué de presse

26 janvier 2024

A l’initiative du Ministre-Président Rudi Vervoort, le Gouvernement bruxellois a sélectionné, ce jeudi, 5 établissements scolaires situés dans la Zone de Revitalisation Urbaine (ZRU) qui bénéficieront d’un programme de Contrat École dans le cadre de la série 5 (2024-2028) et de la série 6 (2025-2029) : l’Athénée Royal Rive Gauche à Bruxelles-Ville, l’Ecole fondamentale Saint-Antoine à Forest, l’Ecole communale n°7 Arc-en-ciel à Molenbeek, le Centre scolaire Sainte-Marie La Sagesse à Schaerbeek et l’école GBS Kameleon à Anderlecht.

Pour rappel, le Contrat École, en qualité de dispositif de rénovation urbaine, poursuit un triple objectif :

–      renforcer l’attractivité et améliorer l’intégration urbaine des établissements scolaires dans leur environnement, via des investissements dans les écoles en déficit d’image ;

–      accroître l’offre d’équipements collectifs aux habitants du quartier via une ouverture des établissements scolaires en dehors du temps scolaire : accès aux infrastructures sportives et culturelles, au réfectoire, ouverture des cours d’école, etc. ;

–      favoriser l’ouverture de l’école vers le quartier via des actions socio-économiques et des opérations de requalification de l’espace public.

Via le Contrat École, la Région bruxelloise subventionne des projets d’investissement et des actions afin d’améliorer l’environnement scolaire et participer à l’ouverture de l’école vers le quartier. Ces projets et actions sont portées par les établissements scolaires, la commune ou les associations de quartier. L’infrastructure scolaire devient ainsi un véritable partenaire dans la vie du quartier.

Un Contrat École se déroule en deux grandes étapes : une phase de diagnostic aboutissant à l’élaboration du programmes d’actions et d’investissements (1ère année) et une phase d’opérationnalisation (4 ans).

L’année 2024 sera consacrée à la phase de diagnostic et d’étude impliquant l’ensemble des acteurs locaux concernés (communes, pouvoirs organisateurs, équipes éducatives et élèves, associations et commerces de quartier), des deux Contrats École de la série 5 (2024-2028) : Athénée Royal de la Rive Gauche et Centre scolaire Sainte-Marie La Sagesse. Ceux-ci entreront dans leur phase opérationnelle pour une période de 4 ans en 2025, avec la mise en œuvre concrète des projets, avec l’appui du Service Ecole de perspective.brussels.

Un montant total de 5 millions d’euros, par série, sera mis à disposition des contrats école pour la période de mise en œuvre de 4 ans.

Début 2025, démarrera la phase de diagnostic et d’étude des Contrats Ecole de la série 6 (2025-2029), dont la mise en œuvre est, quant à elle, programmée début 2026.

En plus des 3 projets de la série 6 (2025-2029), à savoir Ecole Fondamentale Saint Antoine, Ecole Communale n° 7 – Arc-en-Ciel et GBS Kameleon, le Gouvernement bruxellois a approuvé la possibilité de sélectionner un 2ème projet néerlandophone pour la 6ème série (2025-2029).

« Je me réjouis de la sélection de ces nouveaux Contrats Ecole qui ont pour ambition de favoriser les liens et l’intégration des établissements scolaires dans leur environnement, par la requalification de l’espace public et la mutualisation des équipements collectifs, au profit des jeunes et des habitants des quartiers concernés », déclare Rudi Vervoort, Ministre-Président de la Région bruxelloise.

Le dispositif régional Contrat Ecole est désormais en vitesse de croisière !

Pour rappel, le Gouvernement bruxellois avait validé en décembre 2023 les Programmes d’actions et d’investissements des 3 Contrats Ecole de la série 4 (2023-2027), qui entrent dans leur phase opérationnelle en ce début 2024 :

  • Le Contrat École Edmond Peeters, doté d’un budget de 2.500.000€, permettra la création d’un espace polyvalent et le rafraîchissement de la cour de récréation, dans une perspective de mutualisation et d’ouverture au quartier, ainsi que l’amélioration des abords de l’école.
  • Le Contrat École La Rose des Vents, doté d’un budget de 1.250.000€, proposera une nouvelle entrée, tant pour l’école que pour le jardin arrière, l’aménagement du jardin en cœur d’ilot, et visibiliser de nombreuses associations du quartier.
  • Le Contrat École Atheneum Anderlecht, doté d’un budget de 1.250.000€, a pour objectifs la création d’espaces polyvalents à destination des élèves et des jeunes du quartier, l’aménagement d’un jardin collectif et l’amélioration de la visibilité de l’école via des entrées plus accueillantes.

Plus d’infos sur le dispositif Contrat École et sur les trois programmes d’actions et d’investissements : https://perspective.brussels/fr/projets/contrat-ecole

40 grandes villes européennes se réunissent et signent « la Déclaration de Bruxelles» pour le développement d’une politique urbaine européenne ambitieuse

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40 grandes villes européennes se réunissent et signent « la Déclaration de Bruxelles» pour le développement d’une politique urbaine européenne ambitieuse

communiqué de presse

24 janvier 2024

A l’initiative du  Ministre-Président de la Région bruxelloise Rudi Vervoort et de la Secrétaire d’Etat à l’Urbanisme et aux Relations Internationales Ans Persoons, la Région bruxelloise a réuni, ce mercredi au Palais d’Egmont, 40 maires et élus des villes et métropoles européennes, ainsi que la Commissaire Européenne Elisa Ferreira  en charge de la Cohésion et des Réformes, le Président du Comité des Régions, le Président de la commission du développement régional du Parlement européen, représentants des institutions européennes et internationales, 5 réseaux de villes et associations afin de discuter de l’avenir de la politique urbaine en Europe. Cet événement fait partie du programme officiel de la présidence belge de l’UE, dans son volet politique urbaine présidé et coordonné par la Région bruxelloise. Cette réunion de haut niveau a été marquée par la signature d’une déclaration commune des maires adressant aux institutions européennes des priorités et recommandations concrètes pour une politique urbaine de l’Union forte et ambitieuse lors de leur prochain mandat européen qui fera suite aux élections de juin prochain. 

Contexte :

Plus de la moitié de l’humanité habite désormais dans des aires urbaines et cette tendance à l’urbanisation ne cesse de s’accentuer. On estime que d’ici 2050, près de 83% de la population mondiale vivra en ville. De plus, un grand nombre de politiques européennes ont un impact direct sur les villes dans leur application. Il est donc impératif que la dimension urbaine soit plus intégrée à l’échelle européenne.

Durant l’ensemble de la présidence belge de l’UE, la Région bruxelloise défendra une politique dans laquelle les grandes villes jouent un rôle de partenaires et de moteurs dans la réalisation des objectifs qu’elles partagent avec l’UE.

« Déclaration de Bruxelles », une déclaration commune des villes pour le futur de l’UE :

La « Déclaration de Bruxelles » des maires européens signée ce mercredi est un élément fondamental du volet politique urbaine de la présidence belge de l’UE.

Rédigée suite à un processus de co-construction réunissant les principales villes européennes et tous les réseaux importants des villes, cette Déclaration est le résultat d’intenses discussions et d’échanges initiés en juin 2023 à l’occasion du Brussels Urban Summit organisé à Bruxelles. 

Conçue comme une synthèse des grands enjeux auxquels les villes européennes sont confrontées et des outils dont elles ont besoin pour agir en tant que moteurs de la construction et des politiques européennes, la Déclaration de Bruxelles expose les priorités politiques des villes et formule des priorités et recommandations à l’attention des institutions européennes pour leur futur mandat (2024-2029).

La déclaration compte à ce jour 40 grandes villes signataires issues de 19 Etats membres réparties dans toutes l’Europe. Plusieurs maires de villes ont fait le déplacement à l’occasion de la signature officielle qui se tenait dans le cadre prestigieux et symbolique du Palais d’Egmont, habituellement réservé aux réunions ministérielles lors de cette présidence belge.

On compte parmi eux la maire d’Helsinki, Juhana Vartiainen, de Budapest, Gergely Szilveszteer Karàcsony, de Prague, Bohuslav Svoboda, de Rotterdam, Ahmed Aboutaleb, de Strasbourg, Jeanne Barseghian, de Tallin, Mihhail Kõlvart, de Zaragoza, Natalia Chueca ou encore de Braga représentée par Ricardo Rio. Un grand nombre de maires d’autres villes à travers l’UE mais aussi d’associations de villes ont déjà exprimé la volonté de rejoindre la liste des signataires.

Ce que les villes demandent à l’UE :

Par cette déclaration, les maires et réseaux urbains européens appellent à une politique urbaine européenne ambitieuse et présentent 4 priorités fondamentales pour les villes et 6 recommandations aux institutions européennes pour le mandat de l’UE 2024-2029.

Les 4 priorités :

  1. Promouvoir le droit à un logement abordable, qualitatif et durable ;
  2. Combattre les inégalités sociales et de genre et promouvoir l’inclusion ;
  3. Lutter contre le changement climatique, garantir un environnement sain et restaurer la biodiversité ;
  4. Développer une mobilité sûre, inclusive et durable.

Les 6 recommandations :

  1. Un dialogue systématique et une meilleure implication des gouvernements locaux au niveau européen
  2. Une meilleure intégration et coordination des questions urbaines au niveau européen
  3. Des réglementations européennes plus favorables aux villes
  4. Des financements européens plus accessibles et plus favorables aux villes
  5. La promotion de la gouvernance métropolitaine
  6. Un changement de paradigme vers un nouveau modèle durable pour les villes

Cet évènement a ainsi permis de lancer un premier dialogue constructif avec les institutions européennes sur ces six recommandations. Ce dialogue devra se poursuivre durant toute la présidence belge de l’UE.

Et après ?

Il était important d’entamer la présidence en matière urbaine par cet évènement et la signature de cette Déclaration de Bruxelles. La Région bruxelloise dispose désormais d’une feuille de route commune à de nombreuses villes européennes, qu’elle va pouvoir promouvoir et défendre tout le long de la Présidence belge.

Concrètement, dans les semaines et mois à venir, Bruxelles poursuivra cet élan en incitant toujours plus de villes européennes à signer la Déclaration. Les priorités et recommandations seront par ailleurs portées lors d’autres événements organisés par les villes pendant la présidence, par exemple le Sommet des villes et régions organisé par le Comité des régions à Mons en mars prochain, ou encore à Bruxelles lors de la prochaine conférence du Forum européen pour la sécurité urbaine (EFUS).

Bruxelles veillera également à appuyer les priorités de la Déclaration lors des nombreuses autres réunions organisées dans le cadre de la présidence, à un niveau plus technique, telles que les réunions des agences de planification, le “laboratoire de l’agenda urbain”, etc. 

Enfin, la signature et le suivi de cette déclaration est aussi un signal clair pour les élections à venir : les villes et les réseaux suivront de près ce que la Commission et le Parlement feront des recommandations, en particulier, en ce qui concerne la priorité n°1 sur l’enjeu du logement abordable, qualitatif et durable, véritable défi pour les villes européennes.

Rudi Vervoort, le Ministre-Président de la Région bruxelloise déclare :  « La Région bruxelloise participe activement à cette 13ème présidence belge du Conseil de l’UE, notamment à travers cette réunion de haut niveau consacrée à l’avenir de la politique urbaine de l’Union. Cette présidence est pour nous l’opportunité de rappeler l’importance des villes et métropoles dans la construction européenne. Forte de cette déclaration, Bruxelles se fera le porte-parole des villes européennes auprès des institutions européennes durant les mois à venir. Je suis convaincu qu’un dialogue et un partenariat renforcés entre l’Union et ses villes nous aideront à répondre à nos défis et objectifs communs, en matière de cohésion économique, sociale et territoriale, de climat, d’innovation ou encore de logement. À l’occasion de cette présidence, les Bruxellois et les nombreux visiteurs de notre capitale pourront en outre profiter d’une offre très riche d’événements publics et culturels mettant l’Europe à l’honneur, au cœur de sa capitale.»

Ans Persoons, Secrétaire d’Etat bruxelloise à l’Urbanisme et aux relations européennes & Internationales souligne : « Les villes sont au cœur du projet européen. Avec près de 3 Européens sur 4 vivant dans des zones urbaines, les villes sont en première ligne lorsqu’il s’agit de relever les défis de l’avenir, tels que le changement climatique, les espaces publics résilients, les logements abordables de qualité, l’éducation et les infrastructures, la prospérité, la protection sociale et sanitaire et l’accès à la culture. Grâce au volet bruxellois de la Présidence belge de l’UE, la voix des villes est désormais entendue. Ensemble, avec les 40 maires signataires de cette Déclaration nous remettons l’avenir des villes au cœur du débat. Bruxelles sera ces 6 prochains mois la porte-parole des villes pour défendre leurs intérêts et priorités auprès des institutions européennes, en particulier sur le défi du logement abordable, qualitatif & durable. »

Elisa Ferreira, Commissaire Européenne à la cohésion et aux Réformes déclare : « Les villes européennes comptent ! Elles jouent un rôle majeur dans la concrétisation des politiques européennes sur le terrain, de la transition digitale à l’économie verte. C’est pourquoi la Politique de Cohésion européenne consacre un montant historiquement haut de 24 milliards d’euros aux stratégies de développement urbain soutenable, dans toute l’Union européenne, au cours de la période de programmation financière 2021-2027. Les responsables locaux ont un rôle essentiel à jouer dans la définition des politiques et nous devons faire en sorte que la voix des villes et des maires est entendue pour permettre aux villes de toutes les dimensions de développer pleinement leur potentiel ».

Plus d’informations sur la présidence belge de l’UE en politique urbaine : www.perspective.brussels

Pour un aperçu complet du programme officiel de la Région bruxelloise durant cette présidence belge, consultez https://international.brussels/presidence-belge-ue-2024.

La porte de Ninove continue sa transformation ! Le projet de PAD a été approuvé en deuxième lecture par le gouvernement bruxellois

porte de ninove

La porte de Ninove continue sa transformation ! Le projet de PAD a été approuvé en deuxième lecture par le gouvernement bruxellois

communiqué de presse

19 janvier 2024

Ce jeudi, à l’initiative du Ministre-Président Rudi Vervoort, le Gouvernement bruxellois a approuvé, en deuxième lecture, le projet de Plan d’Aménagement Directeur (PAD) pour le site de la Porte de Ninove. Une série de modifications a été apportée émanant de l’enquête publique et des avis d’instances et communes concernées. Au-delà d’inscrire règlementairement le parc Porte de Ninove comme espace vert pour les générations à venir, ce plan projette le développement d’un pôle sportif rénové et ouvert sur le parc, de logements publics, de commerces et d’équipements sur l’ensemble du périmètre. Le projet de PAD est piloté par perspective.brussels.

Le site de la Porte de Ninove se trouve à la jonction entre 3 communes (la Ville de Bruxelles, les communes d’Anderlecht et de Molenbeek-Saint-Jean), coincée entre deux axes structurants de la Région, le canal et la Petite Ceinture.

L’objectif du projet urbain est de transformer ce nœud pour en faire un lieu convivial et attractif. Pour y arriver, les espaces publics seront réaménagés et sécurisés pour tous les usagers. Au final, un nouveau paysage urbain sera créé.

Un retour sur l’enquête publique organisée au printemps 2023

Le projet de PAD a été soumis à enquête publique du 13 février au 30 mai 2023. Pendant cette période, un point d’information temporaire a été mis en place dans le quartier, les 22 et 23 mars 2023, au Kiosque dans le parc de la Porte de Ninove, afin de présenter les projets et de répondre aux questions des citoyens.

L’enquête publique a permis d’avoir un retour des habitants et de tous les acteurs concernés. Plusieurs modifications concrètes ont été apportées au projet suite à ces avis, dont notamment :

  1. L’amélioration de la mobilité active, en particulier sur les axes cyclables importants ;
  2. L’implémentation de mesures plus strictes pour protéger les arbres dans le Parc Pierron ;
  3. Le renforcement de la règlementation pour une connexion verte dédiée aux modes actifs au niveau du stade Vander Putten, entre le parc Porte de Ninove et le futur parc de la Sennette ;
  4. L’amélioration du rapport de superficie non bâtie et de l’aménagement des nouveaux équipements sur la parcelle triangulaire, afin d’éviter la fragmentation des activités, de permettre une activation de l’espace public et d’adapter ces équipements aux besoins du quartier.

Les grandes ambitions en détail

Pour rappel, les objectifs principaux du projet de PAD sont :

 

  1. Créer un grand espace ouvert régional, en intégrant les espaces publics actuels ou à venir, tels que le parc de la Porte de Ninove (déjà réalisé par Bruxelles Environnement), le parc de la Sennette (dont l’agrandissement est prévu dans le Contrat de Rénovation Urbaine Heyvaert-Poincaré et le PAD Heyvaert) et le parc Pierron (dédié aux équipements sportifs et espaces de jeux).
  2. Offrir de nouveaux équipements et commerces, en facilitant les occupations des rez-de-chaussée, en rénovant le bâti existant et en construisant un bâtiment emblématique au centre de la zone. Il s’agit notamment de rénover et d’agrandir l’infrastructure sportive Stade Vander Putten, de transformer les pavillons historiques d’entrée de ville en vue d’y accueillir des équipements ou de l’Horeca, de perpétuer le kiosque dans le parc de la Porte de Ninove et de permettre le développement d’équipement publics dans le parc Pierron.
  3. Créer de nouveaux logements abordables. Pour l’ensemble du périmètre, environ 300 logements seront créés dans le quartier, dont la moitié seront publics. Pour garantir une compatibilité avec le tissu urbain, la superficie et la hauteur des bâtiments autorisés sont limités sur la parcelle du stade Vander Putten et sur la parcelle au centre de la zone. Le parc de la Porte de Ninove assurera la jonction entre ces projets de logements.
  4. Favoriser les modes de transport actifs (piétons et cyclistes) et les transports publics. Afin d’apaiser les quartiers et de faciliter l’utilisation des espaces publics, Beliris a déjà réalisé une partie des objectifs du projet de PAD : la circulation locale et de transit a été réorganisée, l’aménagement des transports en commun a été repensé et de nouveaux cheminements piétons et cyclistes ont été réalisés. Le projet de PAD permet de poursuivre ces améliorations, notamment en renforçant encore les liaisons piétonnes et le report du stationnement vers des emplacements hors voirie.

« Nous venons de franchir une étape importante qui nous permettra de poursuivre, très concrètement, l’amélioration de la Porte de Ninove. L’enquête publique nous a permis d’affiner le projet de PAD afin d’aménager un espace apaisé et convivial. Le plan vient offrir un cadre à ce parc qui est un grand succès mais qui est aujourd’hui au cœur d’un grand carrefour. La volonté est maintenant de poursuivre la dynamique initiée et les investissements réalisés dans le quartier afin d’inclure dans ce plan les nombreux projets en cours dans la zone. Dix ans après le Plan Canal, nous traçons un nouvel horizon, façonnons un nouveau paysage, durable et inclusif. » souligne Rudi Vervoort, Ministre-Président de la Région bruxelloise en charge du Développement territorial.

« Le projet de PAD pour la Porte de Ninove vise à renforcer la dynamique de transformation en cours et fixe les ambitions pour un réaménagement qualitatif du quartier à plus long terme. Ces derniers mois nous avons travaillé à une amélioration du projet, grâce aux retours des habitants et des acteurs clés qui ont participé à l’enquête publique et nous sommes satisfaits que le gouvernement confirme la voie à suivre. » indique Antoine de Borman, Directeur général de perspective.brussels.

Le projet du PAD Porte de Ninove sera soumis pour avis au Conseil d’Etat. Il sera consultable sur le site de www.perspective.brussels.