Le gouvernement bruxellois s’accorde sur la sélection des projets prioritaires pour la relance de la Région bruxelloise

Bruxelles

Le gouvernement bruxellois s’accorde sur la sélection des projets prioritaires pour la relance de la Région bruxelloise

communiqué de presse

25 mars 2021

Le gouvernement bruxellois s’est accordé ce jeudi sur les projets prioritaires dans le cadre de la contribution bruxelloise au Plan pour la Reprise et la Résilience (PRR). Ceux-ci visent à rendre Bruxelles, son économie et ses habitants, plus résilients pour faire face aux défis sociaux, économiques et climatiques aggravés par la crise sanitaire, ainsi qu’à améliorer la qualité de vie et l’attractivité de la Région. 

S’inscrivant dans le processus proposé par la coordination interfédérale sous l’impulsion du Secrétaire d’État à la Relance, le Gouvernement bruxellois avait approuvé le 21 janvier dernier les projets prioritaires proposés dans le cadre du PRR pour un budget total de 527 millions EUR (soit environ 130% de l’enveloppe allouée à la Région bruxelloise). Ces documents comprenant fiches et budgets avaient été soumis à la concertation avec les interlocuteurs sociaux (Brupartners) dans le cadre du Sommet Social du 24 février. Des concertations spécifiques ont également été menées à l’initiative des Ministres et Secrétaires d’État porteurs. 

Toujours dans le cadre de ce processus qui s’inscrit dans les travaux interfédéraux d’élaboration du PRR, une enveloppe de 395 millions d’euros a été allouée à la Région de Bruxelles-Capitale. Sur base des résultats des concertations, le Gouvernement bruxellois a été chargé d’opérer une sélection définitive correspondant à cette enveloppe budgétaire effective. Cette sélection a été réalisée sur base de plusieurs critères :

  • ceux proposés par la coordination fédérale dont la contribution écologique et digitale, l’impact économique et social et la maturité et finalisation des projets pour août 2026 ;
  • mais aussi les échanges durant les groupes de travail interfédéraux et avec la Commission européenne, les contributions des interlocuteurs sociaux, les consultations organisées par les Ministres et Secrétaires d’État porteurs des projets et l’avis du Ministre du Budget.  

Les projets sélectionnés pour cette enveloppe européenne et qui seront transmis à la coordination fédérale sont :

  • Durabilité :
    • Amplification de la stratégie de rénovation du bâtiment avec les primes, et les projets Réno Click et Rénolab
    • Rénovation des logements sociaux
  • Digital :
    • Digitalisation des processus citoyens-entreprises
    • Plateforme d’échanges de données régionales
    • AI for the Common Good
  • Mobilité :
    • Vélo PLUS
    • Bus et dépôts électriques (STIB MIVB )
    • Accélération du déploiement des outils MaaS
    • SmartMobility
    • Soutien à la transition vers une mobilité zéro émission
  • Inclusion :
    • Stratégie de (re-)qualification et politique d’inclusion à l’emploi
    • Virage numérique des écoles bruxelloises
  • Productivité :
    • Efficience et optimisation des politiques d’activation et de formation

Par ailleurs, étant donné l’impact considérable de la crise Covid sur l’ensemble des secteurs et le soutien indispensable qu’il convient de leur apporter, l’exécutif bruxellois a décidé de prévoir également ces projets PRR dans les budgets pluriannuels bruxellois mais aussi de financer entièrement les projets suivants :

  • la recapitalisation (déjà actée) de finance&invest.brussels pour un montant de 87,4 millions d’euros. En triplant ses moyens, le gouvernement bruxellois permet à finance&invest.brussels d’accentuer son soutien aux entreprises bruxelloises exemplaires sur le plan social et environnemental.
  • l’augmentation de l’offre en santé mentale pour un montant de 15 millions d’euros : l’objectif principal est de renforcer l’infrastructure des Initiatives d’Hébergements Protégés (IHP) et des Maisons de Soins Psychiatriques (MSP) via la rénovation, l’acquisition, l’extension ou la construction de biens ;
  • la création de logements d’accueil pour publics vulnérables : l’objectif est d’acquérir des immeubles afin d’héberger temporairement des victimes de violences intrafamiliales et des personnes LGBTQI+ en situation d’exclusion ainsi que des logements familiaux de transit pour des ménages dont le logement est déclaré dangereux et gravement insalubre.  

La Région de Bruxelles-Capitale poursuivra l’investissement dans ses politiques d’emploi et de formation, au-delà des projets soutenus par l’Europe. Elle poursuivra également ses politiques de lutte contre la pauvreté et de soutien aux plus précaires pour amortir au maximum les conséquences de la crise.

L’ensemble de ces projets – quel que soit leur mode de financement – devront permettre de préparer l’avenir en redéployant l’économie bruxelloise pour poursuivre la transition. Ils sont par ailleurs intégrés dans la Stratégie GO4Brussels mise à jour en tenant compte à la fois des projets de relance validés par le Gouvernement bruxellois ainsi que de la contribution de la Région au PRR. GO4Brussels reste dont la coupole de l’action bruxelloise en faveur de la transition économique, sociale et environnementale. 

Après la gestion de crise sanitaire, place à un plan qui doit avoir un effet d’entraînement et de levier sur le reste de l’économie avec trois axes guidant ces mesures: redéployer l’activité, soutenir les citoyennes et citoyens, particulièrement les plus vulnérables et accélérer la transition et la digitalisation de notre économie.

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Séance conjointe des gouvernements de la Région de Bruxelles-Capitale, la Fédération Wallonie-Bruxelles et le Collège de la COCOF

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Séance conjointe des gouvernements de la Région de Bruxelles-Capitale, la Fédération Wallonie-Bruxelles et le Collège de la COCOF

communiqué de presse

11 mars 2021

Les Gouvernements de la Région de Bruxelles-Capitale et de la Communauté française ainsi que le Collège de la Commission communautaire française se sont réunis aujourd’hui pour une séance conjointe exceptionnelle. L’occasion pour le Ministre-Président Rudi Vervoort, le Ministre-Président Pierre-Yves Jeholet et la Ministre-Présidente Barbara Trachte de réunir leurs collègues autour de la table pour avancer sur certains dossiers communs.

Parmi ceux-ci, ils se sont accordés sur l’élaboration d’un accord de coopération en vue de renforcer les engagements communs pris par la Région et les Communautés pour répondre aux besoins spécifiques de l’enseignement et de la petite enfance à Bruxelles. La Région bruxelloise est le premier pôle d’enseignement du pays. Et si elle n’a pas de compétences spécifiques en la matière, garantir un enseignement de qualité accessible à toutes et tous est avant tout une responsabilité publique, dont l’urgence concerne aujourd’hui tous les niveaux de pouvoir. La Fédération Wallonie Bruxelles, la Région Bruxelloise et la Commission communautaire française ont donc décidé d’avancer vers la conclusion d’un accord de coopération dans le respect des compétences de chacun. Cinq priorités sont mises en avant comme autant de défis à relever pour garantir une école de qualité, gratuite et accessible à toutes et tous : répondre au défi démographique ; soutenir l’accrochage scolaire des jeunes en difficultés et lutter contre la ségrégation scolaire ; combattre la pauvreté et la déprivation des enfants ; révolutionner l’apprentissage des langues ; adopter une approche spécifique de la petite enfance.

Les Gouvernements de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de la Région de Bruxelles-Capitale et du Collège de la Commission Communautaire Française ont engagé un travail conjoint visant à soutenir la création de places d’accueil de la petite enfance pour la période 2021-2025. Cette stratégie, sous l’action combinée de Bénédicte Linard, Ministre de l’Enfance en Fédération Wallonie-Bruxelles, Rudi Vervoort, Ministre-Président bruxellois et Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’emploi, vise la création de 2.100 places d’ici à décembre 2025 en Région de Bruxelles-Capitale.  

Ces créations de places s’inscrivent par ailleurs dans une stratégie plus globale qui couvre l’ensemble du territoire de la Fédération Wallonie-Bruxelles et poursuit le travail entamé dans le cadre du plan Cigogne III adopté sous la précédente législature. Elle devra permettre de donner une priorité aux projets bénéficiant d’un soutien concret de la Région en matière d’infrastructures. Elle visera également à favoriser les créations de places dans les entités géographiques les moins bien desservies, et à sélectionner les projets répondant à des besoins sociaux plus particuliers, conformément aux orientations définies par la majorité dans la déclaration de politique communautaire. 

Autre point faisant l’objet d’un accord aujourd’hui, les compétences du Défenseur ou Défenseuse des Enfants (anciennement Délégué Général aux droits de l’enfant), seront dorénavant élargies aux matières relevant de la Région bruxelloise et de la COCOF, ont annoncé ce jeudi la Ministre de l’Enfance en Fédération Wallonie-Bruxelles, Bénédicte Linard, et la Ministre-Présidente de la COCOF, Barbara Trachte à l’issue du gouvernement conjoint. Fin 2020, ses compétences avaient été élargies à la Région Wallonne, c’est donc aujourd’hui une nouvelle étape importante qui est franchie pour renforcer le rôle de cet acteur incontournable des droits de l’enfant dans notre pays.

Sur proposition des ministres Valérie Glatigny (Fédération Wallonie-Bruxelles), BernardClerfayt (région de Bruxelles-Capitale) et Nawal Ben Hamou (COCOF), les gouvernements se sont aussi accordés pour lancer un processus visant à mettre en place un protocole de collaboration dans le domaine du sport entre les trois entités, à l’instar de ce qui a été précédemment convenu entre la Fédération Wallonie-Bruxelles et la région wallonne. Pour rappel, la Fédération Wallonie-Bruxelles est compétente en matière de politique sportive, tandis que les régions sont compétentes en matière d’infrastructures sportives. La COCOF exerce également des compétences en matière de soutien au sport amateur. Cette démarche permettra d’assurer davantage de cohérence entre les actions menées par les différentes entités. L’objectif est de nouer des collaborations spécifiques afin de renforcer le soutien au tissu associatif sportif bruxellois et, ainsi, de promouvoir davantage encore l’activité physique auprès de l’ensemble de la population.

Les différents exécutifs ont de plus acté leur volonté de travailler ensemble, mais aussi avec la Région Wallonne, à la définition et l’implémentation d’une stratégie commune pour susciter l’intérêt et les vocations dans les filières STEAM (sciences, technologies, engineering, arts, mathématiques) via la création d’un « Comité STEAM ».  

Ces filières possèdent un immense potentiel sociétal et économique. Mais elles ne recueillent actuellement qu’un trop faible intérêt. C’est particulièrement vrai dans le chef des jeunes, et encore plus chez les jeunes filles, qui ne choisissent que trop peu les filières d’études liées, alors même qu’elles présentent de prometteuses opportunités d’emploi. Alors que plus d’un étudiant sur deux est une étudiante, les filières scientifiques, par exemple, n’attirent que peu de filles. Selon le Comité femmes et sciences, les domaines des sciences de l’ingénieur et technologie comptent 79% d’hommes et 21% de femmes.

Une stratégie commune, impliquant l’ensemble des acteurs concernés (autorités publiques, acteurs de l’enseignement et de la formation, monde économique, société civile) via une plateforme dédiée, est nécessaire pour stimuler un engouement autour de ces domaines, en particulier des filles. 

Un état des lieux de la Stratégie Go4Brussels 2030 a également été abordé et particulièrement les engagements de la Région et des Communautés en la matière. Dans ce cadre, il a été acté que la concertation relative aux objectifs et chantiers visant les politiques croisées emploi-formation sera relancée au plus vite.

Prime « Tetra » : le Gouvernement bruxellois dégage 111 millions pour les secteurs les plus touchés par les conséquences de la crise sanitaire

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Prime « Tetra » : le Gouvernement bruxellois dégage 111 millions pour les secteurs les plus touchés par les conséquences de la crise sanitaire

communiqué de presse

11 mars 2021

Le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale a approuvé ce jeudi 11 mars, en première lecture, l’arrêté relatif à une aide aux entreprises des secteurs des hébergements touristiques, des discothèques, des restaurants et cafés et de certains de leurs fournisseurs, de l’événementiel, de la culture, du tourisme et du sport dans le cadre de la crise sanitaire de la Covid-19. Cette aide, appelée prime « Tetra », est destinée aux secteurs économiques les plus touchés par la crise et s’élève à 111 millions d’euros.

Les secteurs soutenus par la présente prime sont stratégiques dès lors qu’ils participent largement au rayonnement et à l’image de la Région de Bruxelles-Capitale en tant que capitale internationale. Pour ces secteurs, les activités n’ont pas encore pu reprendre ou sont encore fortement impactées par les mesures de lutte contre la propagation du virus et sont de facto quasi à l’arrêt.

Après de nombreuses rencontres et discussions avec les organisations représentatives des employeurs, des classes moyennes et des travailleurs de la Région de Bruxelles-Capitale, le Gouvernement a élargi le périmètre de la prime initialement prévue tant au niveau des secteurs concernés, en ajoutant les salles de sport, que du montant des primes. Ces derniers ont en effet été augmentés de 25% par rapport aux montants précédemment arrêtés et communiqués. Brupartners sera encore officiellement saisi des documents avant la validation de l’arrêté en seconde lecture par le Gouvernement bruxellois.

Concrètement, ce dispositif d’aide prendra la forme d’une prime variable dont le montant sera fixé en fonction du nombre d’équivalent temps plein (ETP) de l’entreprise et de la baisse du chiffre d’affaires constatée entre le chiffre d’affaire du dernier trimestre de 2019 et celui du dernier trimestre de 2020. Les entreprises auront accès à la prime à partir d’une perte de CA de 40% entre ces deux périodes. Celles qui ont perdu plus de 60% de CA bénéficieront d’un montant majoré.

En introduisant ces critères, le Gouvernement opte pour une approche d’aides plus ciblées qui a pour objectif d’aider les entreprises et indépendants dont les besoins et difficultés sont mieux identifiés.

Selon le secteur concerné, identifié par les Codes Nace TVA, les montants des indemnités se situeront dans les fourchettes suivantes :

  • Pour le secteur ReCa, ses fournisseurs, le secteur de l’événementiel, de la culture, du tourisme et du sport : de 6.250 à 45.000 euros ;
  • Pour le secteur de l’hébergement touristique : de 6.250 à 62.500 euros ;
  • Pour les discothèques : de 75.000 à 125.000 euros.

Autre nouveauté : ces primes seront disponibles par unité d’établissement, avec un maximum de 5 établissements par entreprise.

La gestion de ces primes sera mise en œuvre par Bruxelles Économie Emploi. Les modalités précises et les délais dans lesquelles ces aides seront mises à disposition, seront rapidement communiquées.

Pour plus d’information sur les secteurs concernés (Codes NACE), sur les conditions d’octroi et les montants de la prime: 1819 ou www.1819.brussels

Rudi Vervoort, le Ministre-Président bruxellois : « Cette prime était très attendue par les acteurs de notre économie durement touchée par une crise sanitaire qui perdure. Nous continuons à les soutenir et nous visons maintenant l’opérationnalisation rapide afin de pouvoir apporter un peu d’oxygène aux entrepreneurs de notre Région qui en ont bien besoin. »

Sven Gatz, le Ministre des Finances et du Budget : « Bien que la campagne de vaccination ait également débuté à Bruxelles et que nous nous sortions lentement mais sûrement de la pandémie liée au coronavirus, il était néanmoins absolument nécessaire de prendre de nouvelles mesures de soutien avec cette prime. Nous voulons notamment donner à nos secteurs essentiels, qui ont longtemps souffert des mesures liées au covid-19, la meilleure chance possible de redémarrer correctement après cette crise sans précédent ». 

Barbara Trachte, Secrétaire d’État à la Transition économique :  « Cette nouvelle prime démontre que le gouvernement bruxellois est aux côtés des entreprises et des indépendants les plus touchés pour les aider à traverser la crise. Au total, ce sont plus de 700 millions d’euros d’aides économiques qui ont été décidées depuis un an, soit un montant proportionnellement énorme au regard du budget de la Région bruxelloise. Nous serons également présents pour accompagner les hommes et les femmes qui portent ces entreprises lors de la reprise de leurs activités ».

Sommet social 2021 : la concertation sociale reste une priorité pour le Gouvernement bruxellois

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Sommet social 2021 : la concertation sociale reste une priorité pour le Gouvernement bruxellois

communiqué de presse

24 février 2021

Le Gouvernement bruxellois et les interlocuteurs sociaux (réunis au sein de Brupartners) se sont rassemblés ce jour pour un Sommet Social important, après une année de crise COVID-19. L’occasion de faire le point sur la situation grave que vivent de nombreux entrepreneurs et travailleurs, mais aussi et surtout de retrouver des mécanismes de concertation stables et de définir de nouvelles priorités pour 2021.

Il y a un an, le Gouvernement bruxellois et Brupartners lançaient la Stratégie GO4Brussels 2030, prolongation officielle de la dynamique lancée en étroite collaboration avec les Collèges communautaires et les interlocuteurs sociaux bruxellois. L’objectif était de relever de manière collective les défis de la transition économique, sociale et climatique. Malheureusement, la pandémie Covid-19 a touché de plein fouet notre pays et tous les secteurs ont été et sont sérieusement impactés depuis. Le Gouvernement bruxellois gère cette crise au quotidien et a pris de nombreuses mesures pour tenter d’endiguer des conséquences sociales et économiques sans précédent. Si à long terme, les priorités du Gouvernement bruxellois restent inchangées, à court et à moyen termes, la crise a bouleversé tant le contenu que la méthode de concertation habituelle.

À l’été 2020, un premier Plan de relance et de Redéploiement bruxellois était adopté, avec, comme objectif, la continuité du soutien aux secteurs les plus impactés d’une crise qui perdure. Fin janvier 2021, le Gouvernement bruxellois validait ses projets d’investissement pour le Plan national pour la Reprise et la Résilience. Des mesures à moyen et long terme qui ont par ailleurs été intégrées dans les objectifs et chantiers de la Stratégie GO4Brussels 2030. Cette dernière reste en effet l’outil programmatique et de concertation central du Gouvernement bruxellois.

Si l’action politique doit continuer à s’inscrire dans la gestion du risque sanitaire et de la crise économique et sociale pour protéger les citoyennes et citoyens, il devenait aussi impératif de retrouver des mécanismes de concertation stables et conformes tels que décidés en janvier 2020.

C’est pourquoi, le Gouvernement bruxellois et les interlocuteurs sociaux ont défini ensemble aujourd’hui, lors d’un nouveau Sommet social, les chantiers prioritaires pour l’année 2021 dont la Garantie Jeunesse et la lutte contre le décrochage scolaire mais aussi le Plan régional de soutien aux familles monoparentales. La stratégie qualification-emploi et le redéploiement économique de la Région autour de la stratégie de transition reste essentiel, la réforme du secteur des maisons de repos et le Plan social-santé intégré sont également des priorités. L’impact du télétravail et surtout les solutions pour garantir un équilibre entre vie privée et vie professionnelle seront aussi analysées.

Les interlocuteurs sociaux ont également présenté leur première contribution sur les projets bruxellois soumis au Fédéral et à la Commission européenne dans le cadre du Plan national pour la Reprise et la Résilience. Il ne s’agit, à ce stade, que d’une prise d’acte puisque, comme décidé par le Gouvernement et comme prévu par la Stratégie GO4Brussels 2030, il revient à chaque Ministre et Secrétaire d’État porteurs d’un ou plusieurs projets, d’organiser une procédure de concertation spécifique avec approbation finale des documents.

Le Gouvernement bruxellois, les Collèges communautaires et les interlocuteurs sociaux bruxellois s’engagent donc à travailler de concert autour d’un dénominateur commun et un principe de base : la concertation socialeLa méthode des « priorités partagées », ces politiques négociées entre le Gouvernement et les interlocuteurs sociaux, avait déjà fait ses preuves et sera également la pierre angulaire de la relance.

Le Ministre-Président Rudi Vervoort déclare : « Il est temps de retrouver des mécanismes de concertation stables pour, ensemble, transformer aussi efficacement que possible nos outils de gouvernance publique au service d’une relance durable pour toutes les Bruxelloises et tous les Bruxellois . Ainsi, les interlocuteurs sociaux seront à la manœuvre pour la mise en œuvre de certaines mesures de relance. Les élaborer avec eux est une condition nécessaire à leur réussite ».

Pour la Ministre de la Mobilité, Elke Van den Brandt, « Concertation et coopération vont être les ingrédients cruciaux pour notre reprise bruxelloise. En investissant massivement dans la mobilité, le gouvernement bruxellois investit à la fois massivement dans l’économie bruxelloise et dans la santé et la qualité de vie des Bruxellois. Avec les partenaires sociaux, nous aimerions voir comment nous pouvons utiliser de manière optimale ces investissements pour une reprise durable de la prospérité bruxelloise.»

Sven Gatz, Ministre des Finances, du Budget et de la Fonction publique : “Le Gouvernement bruxellois veut être et rester un employeur attractif. C’est pourquoi nous entamons des discussions avec les partenaires sociaux sur le télétravail généralisé pour la période post-covid19. Le télétravail était déjà établi dans notre région avant que le covid-19 ne change notre travail et notre vie. Mais nous sommes maintenant convaincus que le télétravail se poursuivra après la pandémie, au moins pour les catégories de personnel qui ne sont pas exclues par la nature de leur emploi. Avec les partenaires sociaux, nous devons veiller à ce que l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée de notre personnel soit bien équilibré. »

 « La crise du coronavirus doit être une opportunité pour redynamiser la concertation sociale au bénéfice des Bruxellois. Il faut dépasser les clivages et travailler ensemble, tournés vers demain, pour relancer durablement l’économie et recréer une dynamique positive d’emplois durables et de qualité.  Unissons nos forces pour réussir la Région bruxelloise de demain : quels secteurs soutenir ? Quels emplois développer ? Les partenaires sociaux ont cette force d’être présents à tous les niveaux du Royaume. L’apport collectif et partagé des syndicats et patronats doit venir questionner et enrichir les propositions du gouvernement bruxellois » ajoute le Ministre en charge de l’emploi et de la formation professionnelle, Bernard Clerfayt.

« Il m’importe que les citoyen.ne.s soient au cœur des préoccupations de tous nos chantiers prioritaires pour 2021, en particulier les plus vulnérables qui ont été durement frappés par la crise socio-sanitaire que nous traversons. Pour que ces chantiers aboutissent à des projets concrets, de qualité et  répondant aux besoins de la population,  leur gouvernance doit être exemplaire et largement concertée afin que tous les acteurs, publics et privés, puissent travailler ensemble à l’atteinte d’objectifs partagés. Je me réjouis dès lors du dialogue instauré avec les partenaires sociaux pour avancer de concert, déclare le Ministre de la Transition climatique et de l’Environnement Alain Maron.

Pour Barbara Trachte, Secrétaire d’État à la Transition économique, « Concilier aides économiques d’urgence et concertation sociale dans le cadre de cette crise a été un défi important pour le gouvernement bruxellois. Le chantier est à présent au redéploiement de notre Région. Celui-ci implique nécessairement de travailler collectivement au futur économique et social de Bruxelles. Le rôle des interlocuteurs sociaux dans ce processus est essentiel. »

« La crise sanitaire a durement touché les familles monoparentales qui courent déjà un risque quatre fois plus élevé de pauvreté que les membres d’une famille avec 2 parents. Cette précarité plus importante a de nombreuses répercussions sur leur vie quotidienne : l’accès à un logement décent, aux soins de santé, à une alimentation équilibrée, à une crèche ou à des activités… Tout ce qui contribue au bien-être des enfants et du parent qui en a la charge. Avec le Plan régional de soutien aux familles monoparentales, le gouvernement souhaite apporter une réponse concrète aux difficultés auxquelles elles sont confrontées » ajoute Nawal Ben Hamou, Secrétaire d’État chargée du Logement et de l’Egalité des Chances.

« Ce Sommet social est une étape dans un processus de concertation qui est encore en construction », déclare Paul Palsterman, Président de Brupartners. « Sur certains sujets, il nous appartient encore, interlocuteurs sociaux comme Gouvernement, de définir ce que nous attendons exactement les uns des autres et comment nous devons concrètement travailler. Les choses ont déjà beaucoup progressé, et j’ai pleine confiance que nous réussirons. »

Pour Jan De Brabanter, Vice-Président de Brupartners, «  Avec la pandémie, l’appel à plus d’efficacité et de transparence est plus fort aujourd’hui. Dans l’ère post-Covid, où l’économie doit être relancée et les dégâts réparés, l’inertie et l’engorgement sont tout simplement inacceptables. Une meilleure gouvernance devient plus importante que jamais ».

Une étude de Bruxelles Prévention et Sécurité met en évidence les difficultés des victimes de violences intrafamiliales durant la crise sanitaire

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Une étude de Bruxelles Prévention et Sécurité met en évidence les difficultés des victimes de violences intrafamiliales durant la crise sanitaire

communiqué de presse

19 février 2021

Bruxelles Prévention et Sécurité (BPS) publie ce jour les résultats de sa deuxième analyse dédiée aux violences intrafamiliales en Région bruxelloise pendant la période de crise sanitaire liée au coronavirus. Celle-ci met en évidence que plus les mesures sanitaires restreignent les contacts autorisés, les déplacements et les activités, plus les services d’écoute, de soutien et d’aide sont sollicités. Ces restrictions engendrent également une diminution des faits rapportés à la police.  Ces constats se sont plus nettement manifestés lors du premier confinement. 

L’analyse de l’Observatoire illustre l’impact considérable des mesures de restrictions des activités, des déplacements et des contacts sociaux de ces derniers mois sur les victimes de violences intrafamiliales. Isolées, privées de contacts sociaux – personnels ou professionnels, celles-ci ont, en effet, vécu des situations de stress et de tensions très élevées. 

Des situations plus aigües pour les victimes: entre stress, tensions et réelle « urgence »
Les lignes d’écoute ont été d’autant plus sollicitées – par les victimes, par leurs proches inquiets, ou par les professionnels – que les mesures sanitaires étaient plus strictes. Les appels reçus par les lignes Ecoute Violences Conjugales et le 1712 néerlandophone ont ainsi triplé en avril 2020 par rapport à la période pré-confinement. Les demandes d’hébergement enregistrées par le centre de prévention des violences conjugales et familiales (CPVCF) ont également fortement augmenté (+253% en avril 2020 par rapport à la moyenne des 4 mois précédent le confinement). Ces associations restent fortement sollicitées durant l’été (moins que pendant le confinement, mais plus que précédemment) et davantage encore en automne avec le nouveau durcissement des mesures. Toutes témoignent de situations de tensions et de stress importants et d’une réelle « urgence » dans de nombreux cas.

Le confinement complique le dépôt de plainte 
Si les commissariats sont restés ouverts et accessibles pendant toute la crise sanitaire, il était encore plus difficile pour les victimes de porter plainte pour des faits commis dans un contexte de confinement que d’ordinaire : les personnes victimes de ces violences, à domicile avec un conjoint violent, n’ont pas toujours la possibilité de se rendre au commissariat (ou pensent que celui-ci n’est pas accessible), ou craignent de se déplacer en raison du risque sanitaire. On observe ainsi, en avril 2020,  une diminution de 23% des PV enregistrés par la police bruxelloise pour violences intrafamiliales par rapport à la moyenne d’avril 2018 et 2019. Les faits enregistrés repartent à la hausse durant l’été avant de connaître une nouvelle diminution avec le deuxième confinement à l’automne (-14% en novembre 2020 par rapport à la moyenne pour novembre 2018 et 2019). L’accès à la police, en période de crise, est donc un enjeu crucial en matière de violences intrafamiliales.

Une conscientisation croissante du phénomène
La situation à l’automne 2020 n’est pas celle du mois d’avril de la même année. Bruxelles Prévention & Sécurité identifie certains éléments qui viennent en partie contrebalancer les difficultés rencontrées par les victimes en allégeant la pression et l’isolement qu’elles subissent. Il s’agit de l’ouverture des écoles – qui offre aux victimes une opportunité de sortir du domicile, du maintien des activités en présentiel pour une série de services de première ligne – permettant une meilleure prise en charge, du développement de dispositifs à bas-seuil d’accès (type chat) – faciles à utiliser dans un contexte de confinement pour éviter l’isolement total des victimes. On mentionnera aussi la conscientisation croissante quant à la problématique des violences intrafamiliales dans le chef des victimes, peut-être plus enclines à déposer plainte ou à chercher une aide adéquate, comme de la population générale et des professionnels. 

« En quantifiant et en objectivant la violence intrafamiliale, la première étude de Bruxelles Prévention et Sécurité, réalisée au mois de juillet, a permis une conscientisation collective du phénomène de violences intrafamiliales. Aujourd’hui, chacun s’accorde sur le fait qu’il convient de considérer cette problématique avec la plus grande attention, eu égard aux dommages physiques et psychologiques qui en découlent. Ce deuxième travail de fond s’inscrit dans la continuité et permet d’enfoncer un peu plus le clou encore ! Informer les acteurs concernés et sensibiliser le public permettent de mobiliser toutes les ressources en faveur des victimes afin de les sortir de l’enfermement de la violence. La Région en fait une affaire publique, une affaire de toutes et tous pour une société plus juste. », souligne le Ministre-Président Rudi Vervoort.

Communication, hébergement et dépôt de plainte relevés comme points d’attention
Les phénomènes de violences intrafamiliales sont complexes, tout comme les réponses à y apporter. D’une part, des solutions doivent être mises en place face à l’urgence de la crise sanitaire. D’autre part, il s’agit d’envisager des dispositifs structurels, afin d’apporter aux victimes une aide dans la durée dans un processus de sortie de la violence. L’analyse a mis en évidence plusieurs éléments auquel il convient de prêter attention dans la mise en place de ces projets et dispositifs. 

La communication autour des services disponibles pour les victimes de violences intrafamiliales, comme les lignes d’écoute, a entraîné une sollicitation supplémentaire de ceux-ci. Cela pose la question de la capacité de ces services à gérer cet afflux important de demandes. La communication autour des services existants à destination spécifique des auteurs reste, quant à elle, encore à développer. L’hébergement, non seulement d’urgence, mais aussi à plus  long terme, des victimes de violence conjugale, demeure un point d’attention majeur, de même que la prise en charge des victimes en situation de précarité ou de vulnérabilité. Enfin, les services de police, et en particulier le dépôt de plainte semblent difficilement accessibles aux victimes en période de crise sanitaire. Cela met en lumière l’importance cruciale du bas seuil d’accès pour l’ensemble des dispositifs mis en place pour la détection, l’aide et la prise en charge des victimes et des auteurs de violences intrafamiliales. 

Le commissariat coronavirus valide le plan de protection sous covid19 pour les secteurs du tourisme, des musées et attractions et de l’événementiel

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Le commissariat coronavirus valide le plan de protection sous covid19 pour les secteurs du tourisme, des musées et attractions et de l’événementiel

communiqué de presse

17 février 2021

Afin de permettre au secteur de reprendre ses activités dans les meilleures conditions, la Région de Bruxelles-Capitale a élaboré un plan de protection sous covid-19 pour les secteurs du tourisme, des musées et attractions et de l’événementiel. Aujourd’hui, ce dernier a été validé par le commissariat coronavirus pour le protocole sanitaire relatif au secteur tourisme de la Région bruxelloise.

Dans le cadre de son plan de relance, la Région de Bruxelles-Capitale, par l’entremise de son opérateur touristique visit.brussels, a lancé plusieurs initiatives et une série de fonds de soutien au secteur touristique.

Afin de rassurer le public, d’apporter un soutien supplémentaire au secteur touristique et de l’aider dans son processus de relance dans les mois à venir, la Région a créé un plan de protection sous covid-19. Ce dernier inclut un protocole comprenant les bonnes pratiques régulièrement admises en matière de lutte contre le Covid et la possibilité d’obtenir une certification : le Brussels Health & Safety Label.

Aujourd’hui, pas moins de 88 établissements et institutions ont obtenu ce label. Certains d’entre eux l’arborent déjà. Ils sont donc prêts pour une future réouverture dans les mois à venir.

Un protocole régulièrement mis à jour

Le contenu du protocole évoluera en fonction des directives du Comité de Concertation et est appelé à accompagner le secteur dans les mois à venir pour la relance.

Un label gratuit

Le Brussels Health & Safety Label est destiné aux acteurs du tourisme et de la culture, à savoir : les attractions et musées, les hébergements touristiques, les visites guidées, l’HoReCa, les venues, ainsi que les événements et foires. Son objectif est double. D’une part, il s’agit de faire respecter des règles générales obligatoires applicables à tous les secteurs ainsi que celles propres à chaque secteur et d’ainsi les aider dans leur processus de relance. D’autre part, le label permet d’informer et de rassurer le public sur les mesures prises par les lieux touristiques qu’ils envisagent de fréquenter.

Une formation pour les labellisés

Afin de garantir la sécurité des visiteurs par le respect au quotidien des mesures imposées par le label, visit.brussels, en collaboration avec Horeca Forma, a mis en place une formation. Le personnel des établissements labellisés est invité à y participer pour maîtriser au mieux tous les aspects nécessaires pour garantir la sécurité de leurs clients.

Le label en pratique

Le label est aujourd’hui accessible à tous les partenaires touristiques qui le souhaitent. Il est gratuit pour le demandeur. Il suffit de remplir un formulaire ad-hoc sur le site de visit.brussels. Une fois la demande acceptée, le partenaire reçoit un certificat et l’ensemble du matériel (visuels, affiche, etc.) afin de l’apposer sur sa façade ou sa vitrine. Outre cette visibilité in situ, le label sera promu via une campagne de communication orchestrée par visit.brussels.

Afin de s’assurer que le label soit bien appliqué, les établissements arborant le label seront soumis à des contrôles aléatoires mis en œuvre par le partenaire de certification de visit.brussels, la société SOCOTEC, active dans le monde de la sécurité depuis plus de 20 ans. Ces contrôles auront pour but d’assurer la bonne mise en pratique et le respect des règles nécessaires à son obtention. Les candidatures au label sont toujours ouvertes.

Plus d’infos sur le label : https://visit.brussels/fr/label

Plus d’infos sur les établissements labellisés :
https://visit.brussels/fr/article/lieuxtouristiques-brussels-health-safety-label

Le Gouvernement bruxellois prend des mesures supplémentaires pour les publics vulnérables sans logement

CP sans abris corona

Le Gouvernement bruxellois prend des mesures supplémentaires pour les publics vulnérables sans logement

communiqué de presse

12 février 2021

Sur proposition du Ministre-Président Rudi Vervoort, le Gouvernement bruxellois a approuvé la création de places d’hébergement supplémentaires comprenant des repas pour les personnes sans logement. 

Depuis l’annonce de l’arrivée de la vague de froid, le dispositif bruxellois d’accueil d’urgence des personnes sans abri a été élargi. Dans ce contexte de vague de froid, les publics vulnérables sont particulièrement touchés. Les personnes sans logement sont notamment très exposées. Il devenait impératif d’augmenter la capacité pour éviter un drame sanitaire et humanitaire.

Pour le Gouvernement bruxellois, il est crucial de garantir des conditions d’accueil décentes pour toutes et tous sur le territoire de la Région. Afin de permettre la mise à l’abri des personnes vivant dans le froid et d’assurer la mise en œuvre des mesures visant à lutter contre la propagation de la Covid-19, une capacité d’accueil supplémentaire a été créée. 60 places ont ainsi été libérées dès ce mardi 9 février dans un hôtel bruxellois (accueillant jusqu’ici 105 personnes), comprenant 3 repas par jour par personne, ainsi qu’un encadrement.

« Soucieuse de préserver la dignité humaine, la Région bruxelloise ouvre des places d’hébergement supplémentaires à caractère provisoire pour des raisons humanitaires. Nous mettons tout en œuvre pour lutter contre cette problématique et ce, à tous les niveaux. Dans ce cadre, je tiens à saluer également les différentes initiatives émanant des communes bruxelloises. Nous entreprenons cette action non seulement pour protéger la santé publique, mais aussi pour garantir le minimum vital à des personnes vivant dans une situation précaire : un logement et des repas en pleine vague de froid », déclare le Ministre-Président Rudi Vervoort.

Le Gouvernement bruxellois désigne les chargés de missions pour préparer la candidature de Bruxelles Capitale européenne de la Culture 2030

bxl2030

Le Gouvernement bruxellois désigne les chargés de missions pour préparer la candidature de Bruxelles Capitale européenne de la Culture 2030

communiqué de presse

11 février 2021

Suite à la décision du Parlement et du Conseil européen en 2014 de désigner une ville belge comme capitale européenne de la culture en 2030, le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale actait son souhait de porter la candidature de Bruxelles en octobre 2016. La Déclaration de politique générale rappelle par ailleurs cet engagement.

Pour donner toutes les chances de réussite à ce projet et réunir sereinement le secteur de l’art et de la culture mais aussi la société civile bruxelloise, le Gouvernement lançait en octobre 2020 un appel à projets pour désigner un chargé de mission en vue de préparer cette candidature. Ce jeudi 11 février 2021, suite au processus de sélection, le Gouvernement a désigné les personnes chargées de travailler et de défendre cette candidature auprès de la Belgique et de l’Europe.

Lors d’une conférence de presse en visio organisée ce jour en présence du Ministre-Président Rudi Vervoort, du Secrétaire d’État à l’Europe Pascal Smet et du Bourgmestre de la Ville de Bruxelles Philippe Close, le Gouvernement bruxellois a tenu à remercier tous les candidats qui ont apporté des projets de qualité et ont fait montre de leur engagement pour le développement culturel de la Région.

Rudi Vervoort a ensuite annoncé le choix du Gouvernement pour le projet porté par le duo formé de Madame Hadja Lahbib et Monsieur Jan Goossens. Leur mission, dans ce cadre, sera multiple :

  • tracer les contours de l’implication dans le projet de toutes les parties prenantes publiques, citoyennes, culturelles et privées ;
  • préparer le plan de financement et la gouvernance à mettre en place ;
  • créer l’implication de la communauté bruxelloise et une émulation autour de la candidature au sein de l’ensemble de la société civile.

In fine, l’objectif est de préparer l’acte de candidature de Bruxelles en tant que Capitale européenne de la Culture en 2030.

« Avoir l’implication de Hadja, Jan et leur équipe pour porter notre candidature est un atout indéniable pour notre Région. Il s’agira pour eux de construire notre projet au départ du terreau foisonnant qu’est le monde culturel et artistique bruxellois. Je suis heureux et fier de ce choix et persuadé qu’ils incarneront cette mission à merveille comme ils incarnent Bruxelles » précise Rudi Vervoort, Ministre-Président. « Avec des partenaires en Flandre et en Wallonie, notre projet se veut représentatif de ce que sera la Belgique culturelle de 2030 : un phare au cœur de l’Europe et au départ de sa Capitale !»

Derrière le visage connu du journal télévisée, Hadja Lahbib  pratique dans le monde artistique en tant que réalisatrice et productrice. Son documentaire « Patience, patience, t’iras au Paradis » a marqué l’opinion publique et lui a valu de nombreux prix dont celui de la Bruxelloise de l’année. Elle a également réalisé et présenté plusieurs émissions culturelles en tissant des liens entre les mondes culturels flamand et francophone.

Hadja Lahbib déclare : « C’est un immense honneur pour moi de défendre la candidature de la ville qui m’a vue grandir. La culture est ce qui nous permet de penser et de vivre ensemble, c’est ce qui construit notre imaginaire collectif, notre sentiment d’appartenance.  En 2021, nous avons plus que jamais besoin de nous fixer un horizon pour créer, imaginer, construire, faire société. Bruxelles et ses plus de 180 nationalités est un merveilleux laboratoire et nous avons l’ambition de le mettre en valeur, dans toute sa diversité d’ici 2030 

Ancien directeur du KVS, Jan Goossens est un directeur artistique investi dans la cité. Il a piloté la mutation d’une des plus grandes scènes bruxelloises pour la faire entrer dans le XXIe siècle en mettant la diversité au cœur de son action. Il est actuellement aux commandes du Festival de Marseille et de la Biennale « Dream City » à Tunis.

« Bruxelles est la ville de mon cœur où je veux construire, avec tout mon enthousiasme et le plus grand nombre possible de citoyens bruxellois, un avenir commun. Égalitaire, verte, soutenue par les artistes et les maisons de la culture, mais aussi par une société civile super-diversifiée : Bruxelles 2030 peut être un carrefour où de nombreux chemins nous mènent, vers une société différente au-delà de la pandémie. Au cours de la prochaine décennie, nous pouvons imaginer ensemble ce que nous sommes déjà en réalité : non seulement la capitale de la Belgique et de l’Europe, mais aussi un noyau culturel où le monde de demain s’invente chaque jour », précise Jan Goossens.

Autour d’Hadja Lahbib et Jan Goossens, une chambre de réflexion et un comité d’experts se rassembleront avec des personnalités diverses du monde culturel, artistique et citoyen tels que Lisette Lombe (autrice), Louma Salamé (Fondation Boghossian), Ibrahim Ouassari (MolenGeek), David Van Reybrouck (G1000), Anuna De Wever (activiste climatique), David Murgia (acteur), Sammy Baloji (artiste) ou Fatima Zibouh (sociologue).

Le Secrétaire d’État aux Relations européennes et internationales Pascal Smet ajoute: «Jan Goossens et Hadja Lahbib veilleront à ce que cette candidature soit celle de tous les Bruxellois.  Ils sont le reflet de notre ville.  Leur amour commun pour Bruxelles, une grande expérience journalistique pour elle, une expérience internationale à Tunis et Marseille pour lui, en font le duo idéal pour représenter ses habitants et faire rayonner Bruxelles. » 

« La Ville est très heureuse de lancer le processus de candidature de Capitale de la culture avec la Région bruxelloise et de tendre la main à une ville flamande et une ville wallonne dans cet élan. En 2030, nous fêterons également le bicentenaire de la Belgique,  cela sera l’occasion pour notre pays de faire rayonner nos cultures à travers l’Union européenne », conclut Philippe Close, le Bourgmestre de la Ville de Bruxelles. 

Le gouvernement bruxellois s’accorde sur les mesures de relance pour la Facilité pour la Reprise et la Résilience (RRF) et lance le processus de concertation avec Brupartners

Bruxelles

Le gouvernement bruxellois s’accorde sur les mesures de relance pour la Facilité pour la Reprise et la Résilience (RRF) et lance le processus de concertation avec Brupartners

communiqué de presse

5 février 2021

Le gouvernement bruxellois s’est accordé sur les mesures proposées dans le cadre du plan de relance européen. Celles-ci visent à rendre Bruxelles, son économie, ses habitants, plus résilients pour faire face à la crise dès aujourd’hui, et préparer les défis de l’avenir. Ces projets ont été communiqués au cabinet du Secrétaire d’Etat du Gouvernement fédéral et sont soumis aux partenaires sociaux.

Le contenu de ces mesures pourra évoluer en fonction des discussions avec la Commission européenne et de l’articulation avec les projets soumis par les autres entités belges. Dans le cadre de ce travail évolutif, les remarques émises par les partenaires sociaux pourront être prises en compte. Chaque membre du gouvernement bruxellois porteur d’un ou plusieurs projets contribuera à la procédure de concertation avec Brupartners.

Au total, 16 mesures ont été arrêtées par l’exécutif bruxellois. Celles-ci devront permettre de préparer l’avenir en recréant au plus vite de l’activité. Après la gestion de crise sanitaire, place à la relance.

Le plan de relance doit avoir un effet d’entraînement et de levier sur le reste de l’économie. Trois axes guident ces mesures de relance : relancer l’activité, soutenir les citoyens, y compris les plus vulnérables et accélérer la transformation, notamment digitale, de notre économie.

 

Liste des 16 mesures:

La COCOF poursuit son investissement dans l’équipement numérique des élèves fragilisés

circular portables

La COCOF poursuit son investissement dans l’équipement numérique des élèves fragilisés

communiqué de presse

5 février 2021

La COCOF a acheté, par le biais d’un appel d’offres public, cent ordinateurs portables renouvelés pour les élèves de ses établissements scolaires en situation de précarité. Ces ordinateurs portables doivent contribuer à ce que les jeunes qui en ont le plus besoin puissent suivre correctement l’enseignement à domicile.

“En ces temps de crise, les outils numériques sont devenus incontournables”, déclare Rudi Vervoort, Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale et Ministre de la COCOF, en charge de la Politique de l’Enseignement.“Mais de nombreuses familles en situation de précarité ne disposent pas d’un ordinateur. Les élèves, en particulier, sont confrontés à d’énormes difficultés s’ils ne disposent pas de l’équipement nécessaire pour se connecter en ligne. Cela peut causer ou augmenter le décrochage scolaire et les difficultés d’apprentissage.”

100 ordinateurs portables recyclés supplémentaires

La crise de la Covid-19 a mis en lumière les grandes disparités qui existent au sein du milieu scolaire en termes d’accès aux technologies numériques. La COCOF est consciente des efforts qui doivent être faits pour que tous les élèves et étudiants aient accès à l’enseignement à distance. Elle s’est donc engagée dans l’achat et la mise à disposition d’ordinateurs portables. 600 ordinateurs, neufs et reconditionnés ont ainsi été distribués en 2020 et la COCOF poursuit ses investissements en 2021. Une centaine d’ordinateurs supplémentaires viennent d’être distribués via un marché public attribué à l’organisation à but non lucratif circular.brussels. Cette organisation renouvelle les ordinateurs portables amortis des entreprises et les réutilise pour promouvoir la réduction de la fracture numérique.

“Pendant cette crise de la Covid-19, la pénurie aiguë d’équipements TIC adéquats est clairement visible. La détresse que nous constatons chez les étudiants, les parents et les enseignants en raison de l’absence d’ordinateurs à domicile est vraiment indescriptible.”, déclare Dennis Adriaenssens, président de circular.brussels. “En 2021, presque tous les jeunes ont un smartphone dans leur poche. Mais beaucoup d’entre eux n’ont toujours pas d’ordinateur portable avec lequel ils peuvent faire leurs travaux scolaires correctement”.

Adriaenssens: “Nous sommes très heureux de cette initiative de la COCOF. L’Asbl livre les ordinateurs portables reconditionnés et la Direction de l’éducation gère les demandes des professeurs, des étudiants et des familles. Même après la crise de la Covid-19, la COCOF et circular.brussels ont l’ambition de doter le plus grand nombre possible d’élèves d’un équipement en TIC. En réutilisant des électroniques/ordinateurs pour accroître l’accès à la technologie pour les étudiants moins fortunés, nous créons non seulement une différence pour de nombreuses familles, mais nous réduisons également l’impact environnemental polluant de la technologie actuelle.”