Covid Safe Ticket: Le Gouvernement bruxellois approuve la modification de l’accord de coopération entre le fédéral et les entités fédérées et prépare l’ordonnance d’application

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Covid Safe Ticket: Le Gouvernement bruxellois approuve la modification de l’accord de coopération entre le fédéral et les entités fédérées et prépare l’ordonnance d’application

communiqué de presse

9 septembre 2021

Le Gouvernement bruxellois a approuvé ce jour l’avant-projet d’accord de coopération visant à la modification de l’accord de coopération du 14 juillet 2021 entre l’État fédéral, la Communauté flamande, la Communauté française, la Communauté germanophone, la Commission communautaire commune, la Région wallonne et la Commission communautaire française concernant le traitement des données liées au certificat COVID numérique de l’UE et au COVID Safe Ticket, le PLF et le traitement des données à caractère personnel des travailleurs salariés et des travailleurs indépendants vivant ou résidant à l’étranger qui effectuent des activités en Belgique.

Le gouvernement a d’ores et déjà lancé les travaux de préparation de l’ordonnance qui complètera le cadre juridique nécessaire à la mise en œuvre du Covid Safe Ticket. Ce texte est pensé pour permettre l’utilisation des possibilités d’application prévues dans l’accord de coopération. Les modalités d’application, notamment de détermination de leur périmètre (secteurs, conditions particulières, durée) seront donc fixées lors de l’adoption de l’avant-projet d’ordonnance en première lecture, eu égard à la situation épidémiologique et vaccinologique en Région bruxelloise.  

Le Gouvernement bruxellois a également décidé de poursuivre la concertation avec les différents secteurs potentiellement concernés par cette modification de l’accord de coopération.

Le travail est donc en cours pour aboutir à l’adoption d’un cadre juridique au plus tôt. L’ordonnance, comme l’accord de coopération, devront bien entendu être soumis au Conseil d’État et à l’Autorité de Protection des Données, avant d’être adopté en deuxième lecture au gouvernement et soumis au Parlement.

Le Gouvernement bruxellois rappelle que le Covid Safe Ticket est un outil de gestion sanitaire qui a pour objectif de protéger la santé de la population dans différentes situations de proximité physique, tout en permettant de diminuer les contraintes des autres gestes barrières et en permettant notamment la présence d’un plus grand nombre de personnes dans un même lieu. Cette mesure doit permettre d’éviter l’aggravation des contaminations, et, ce faisant, la prise de mesures plus restrictives qui porteraient atteinte aux libertés des citoyens et serait néfaste pour l’économie. Une telle mesure, exceptionnelle, ne pourra être imposée que pour une durée limitée compte tenu de l’évolution de la situation sanitaire.

Utilisation du Covid Safe Ticket dans le secteur de l’événementiel en Région de Bruxelles-Capitale

CST FR copie

Utilisation du Covid Safe Ticket dans le secteur de l'événementiel en Région de Bruxelles-Capitale

communiqué de presse

1 septembre 2021

Le Comité de concertation (CODECO) du 20 août 2021 a décidé de la suppression de plusieurs mesures de lutte contre les contaminations du Coronavirus. Le CODECO a confirmé le maintien d’un certain nombre d’autres mesures, dont le port de masque à l’intérieur et à des endroits où il n’est pas possible de garder 1,5 m de distance, le cadre pour l’organisation d’évènements de 200 à 3000 personnes en intérieur et de 400 à 5000 en extérieur. L’arrêté ministériel fédéral (AM fédéral) concrétisant ces décisions a été publié jeudi dernier.

Vu la situation épidémiologique et vaccinale en Région de Bruxelles- capitale, le Gouvernement bruxellois a estimé, dès avant le CODECO, que certains assouplissements envisagés ne pourraient s’appliquer au territoire bruxellois. La Région est en effet particulièrement exposée face aux retours de voyages et à l’augmentation des contacts sociaux à la rentrée vu la prédominance presque absolue du très contagieux variant delta.

Face à cette situation le Ministre-Président bruxellois a pris un arrêté de police qui maintient, pour le territoire bruxellois, plusieurs mesures auparavant applicables à tout le pays. Cet arrêté a été publié ce jour au Moniteur belge.

En complément du communiqué de presse du 27 août 2021, les mesures suivantes sont applicables au Covid Safe Ticket (CST) : 

  1. Évènements jusqu’à 200 participants en intérieur et jusqu’à 400 participants en extérieur
    • Le CST ne peut être appliqué  (cfr décision fédérale)
    • Port obligatoire d’un masque buccal et maintien d’une distance sociale
    • Fin de l’événement est à 01:00
    • Autorisation de l’administration locale appliquant le CERM/CIRM
  1. Évènements avec plus de 200 participants à l’intérieur (avec une limite de 3000) et 400 participants à l’extérieur (avec une limite de 5000)

Deux possibilités :

  • Sans CST
    • Port de masque obligatoire et maintien d’une distanciation sociale
    • Fin de l’événement à 01:00
  • Autorisation de l’administration locale qui applique le Covid Event Risk Model (CERM)/ Covid Infrastructure Risk Model (CIRM)
  • Avec CST
    • Port de masque et distanciation sociale non obligatoire
    • Fin de l’événement à 01:00
    • Autorisation de l’autorité locale sans CERM/CIRM
  1. Événements avec plus de 3000 participants
  • Uniquement possible avec le CST
  • Fin de l’événement à 01:00
  • Autorisation de l’autorité locale sans CERM/CIRM

Ces règles restent applicables sur le territoire de la Région de Bruxelles-Capitale jusqu’à nouvel ordre. Retrouvez l’arrêté de police ici.

 

La vaccination est la voie pour le retour à la vie normale. Elle réduit considérablement les risques suite à une contamination au coranavirus : les risques d’hospitalisation sont dix fois moindres. Vaccinons-nous !

Le Gouvernement bruxellois dégage de nouveaux moyens pour la relance des entreprises les plus fortement touchées par la crise

Bruxelles

Le Gouvernement bruxellois dégage de nouveaux moyens pour la relance des entreprises les plus fortement touchées par la crise

communiqué de presse

31 août 2021

Sur proposition de Rudi Vervoort, Ministre-président, Sven Gatz, Ministre des Finances et du Budget et de Barbara Trachte, Secrétaire d’Etat à la Transition économique, le Gouvernement bruxellois a approuvé, en première lecture, deux projets d’arrêtés afin de soutenir les entreprises dans le cadre de la crise du Covid-19. Le premier arrêté concerne une aide de relance aux entreprises encore fortement impactées des secteurs des restaurants et cafés et de certains de leurs fournisseurs, des discothèques, de l’événementiel, de la culture, du tourisme et du sport. Le second concerne une aide aux entreprises du secteur des hébergements touristiques. Au total, ce sont 61 millions d’euros d’aides qui sont dégagés pour ces secteurs.

  1. Prime « Relance », pour un budget de 45 millions d’euros

Vu le contexte de reprise difficile, le Gouvernement bruxellois veut à nouveau soutenir les entrepreneurs actifs dans ces secteurs. En effet, la reprise reste limitée par des mesures légitimes de lutte contre la propagation du virus. Il est donc nécessaire d’aider ces entreprises  avant qu’une reprise complète et optimale de leurs activités ne puisse les ramener à un niveau d’activité similaire à celui de 2019.

Il s’agit, grâce à cette prime de :

  • Poursuivre le soutien des secteurs culturels et événementiels  ;
  • Soutenir la reprise des établissements RECA qui sont confrontés à des problèmes graves de trésorerie et à des niveaux d’activité encore trop faibles  et plus particulièrement les établissements situés dans des quartiers très largement impactés (les quartiers d’affaire, le quartier européen, les zones touristiques…).

Les conditions générales d’accès aux primes précédentes (« Tetra » et « Tetra+ ») demeurent. Des dispositions et montants différents s’appliquent cependant pour les différents secteurs, en fonction de leur réalité :

A. RECA et fournisseurs (codes NACE en annexe)

En plus des conditions générales, les entreprises devront disposer d’une « caisse blanche ».

Les montants sont fixés en fonction du pourcentage de la perte du chiffre d’affaires et du nombre d’ETP. La perte de chiffre d’affaires est calculée sur T2-T3-T4 2020 + T1 2021 comparé à T2-T3-T4 2019 + T1 2020. Elle doit être d’au moins 60%, pour cibler les établissements qui souffrent encore largement d’un déficit de fréquentation.

Nombre d’équivalents temps-plein

Perte de chiffre d’affaires de 60 % ou plus et de moins de 80 %

Perte de chiffre d’affaires de 80 % ou plus

Moins de 0,5

7.000 euros

12.000 euros

De 0,5 à moins de 10

9.000 euros

15.000 euros

De 10 à moins de 20

13.000 euros

20.000 euros

20 et plus

17.000 euros

26.000 euros


Un forfait de 2.000 EUR est également prévu pour les « starters ».

B. Discothèques (code NACE 56.302)

En plus des conditions générales, les entreprises devront disposer d’un permis d’environnement ou d’une déclaration environnementale correspondant à l’activité de discothèque.

Les montants sont fixés en fonction du pourcentage de la perte du chiffre d’affaires et du nombre d’ETP : la perte de CA est calculée sur T2-T3-T4 2020 + T1 2021 comparé à T2-T3-T4 2019 + T1 2020. Elle doit être d’au moins 40%.

Nombre d’équivalents temps-plein

Perte de chiffre d’affaires de 40 % ou plus et de moins de 60 %

Perte de chiffre d’affaires de 60 % ou plus et de moins de 80 %

Perte de chiffre d’affaires de 80 % ou plus

Moins de 0,5

7.000 euros

11.000 euros

13.000 euros

0,5 à moins de 10

9.000 euros

15.000 euros

17.000 euros

De 10 à moins de 20

11.000 euros

17.000 euros

20.000 euros

20 ou plus

13.000 euros

25.000 euros

27.000 euros

 

Un forfait de 3.000 EUR est prévu pour les « starters ».

C. Evénementiel, culture, tourisme et sport (codes NACE en annexe)

Les montants sont fixés en fonction du pourcentage de la perte du chiffre d’affaires et du nombre d’ETP. La perte de CA est calculée sur T2-T3-T4 2020 + T1 2021 comparé à T2-T3-T4 2019 + T1 2020. Elle doit être d’au moins 40%.

 

Nombre d’équivalents temps-plein

Perte de chiffre d’affaires de 40 % ou plus et de moins de 60 %

Perte de chiffre d’affaires de 60 % ou plus et de moins de 80 %

Perte de chiffre d’affaires de 80 % ou plus

Moins de 0,5

7.000 euros

11.000 euros

13.000 euros

0,5 à moins de 10

9.000 euros

15.000 euros

17.000 euros

De 10 à moins de 20

11.000 euros

17.000 euros

20.000 euros

20 ou plus

13.000 euros

25.000 euros

27.000 euros

 

Un forfait de 3.000 EUR est prévu pour les « starters ».

2. Prime « Hébergements touristiques », pour un budget de 16 millions d’euros

Cette aide reprend le mécanisme de l’arrêté du 26 octobre 2020 relatif à une aide aux hôtels et appart-hôtels dans le cadre de la crise sanitaire du Covid-19 mais sera ouverte à tout le secteur de l’hébergement touristique (à l’instar de la prime « Tetra »).

Pour les hôtels et appart-hôtels, l’aide consiste en une prime de 1.100 euros par chambre.

Pour les résidences de tourisme, les hébergements chez l’habitant et les terrains de camping, l’aide consiste en une prime forfaitaire de 12.500 euros par résidence de tourisme, hébergement chez l’habitant ou terrain de camping.

Pour les auberges de jeunesse, il est prévu d’octroyer un subside facultatif selon les montants prévus pour les hôtels et appart-hôtels à savoir 1.100 euros par unité de logement.

Ces deux mécanismes d’aide seront d’application aux alentours de la mi-octobre, après que les deux arrêtés aient été adoptés en seconde lecture par le Gouvernement en ayant tenu compte des avis du Conseil d’Etat et de Brupartners ainsi que du cadre temporaire des aides d’État fixé par la Commission européenne.

Rudi Vervoort, Ministre-Président : « Le monde de la nuit, l’HORECA et ses fournisseurs, l’événementiel, la culture, le tourisme, le sport ou encore le transport rémunéré de personnes sont encore touchés par cette crise sans précédent. Ils sont à l’origine de nombreux emplois directs et indirects et contribuent indéniablement à l’image et au rayonnement international de Bruxelles. L’urgence économique dans laquelle ils se retrouvent nécessitait un nouveau soutien financier direct. »

Sven Gatz, Ministres des Finances et du Budget : « Le Gouvernement bruxellois a décidé de soutenir le secteur de l’horeca, de la culture et de l’événementiel dans la région avec une nouvelle prime. Avec une nouvelle poussée de vaccinations, nous voulons stimuler un redémarrage bien nécessaire de l’économie. Nous espérons pouvoir bientôt retrouver la « nouvelle normalité ». L’objectif de la prime est de permettre aux Bruxellois et aux visiteurs de profiter à nouveau de notre ville à travers l’interaction d’événements, de restaurants, de cafés, de culture et de tourisme résidentiel pour lesquels Bruxelles est renommée. »

Barbara Trachte, Secrétaire d’État à la Transition économique : « Ces nouvelles primes se concentrent sur les secteurs les plus touchés par la crise et, parmi ces secteurs, sur les entreprises qui ne peuvent pas encore reprendre à pleine capacité ou pour qui l’incertitude est encore forte pour les semaines à venir. L’Horeca, la culture, l’événementiel, le sport… sont autant de secteurs qu’il est essentiel de relancer car ils sont un des moteurs de l’économie et de l’attractivité bruxelloises ! »

Maintien des mesures bruxelloises contre la propagation du Coronavirus

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Pandémie Coronavirus (Covid-19)- Maintien des mesures bruxelloises contre la propagation du Coronavirus

communiqué de presse

27 août 2021

Le Comité de concertation (CODECO) du 20 août 2021 a décidé de la suppression de plusieurs mesures de lutte contre les contaminations du Coronavirus. Le CODECO a maintenu un certain nombre d’autres mesures, dont le maintien général du port de masque à l’intérieur et à des endroits où il n’est pas possible de garder 1,5 m de distance, le cadre pour l’organisation d’évènements de 200 à 3000 personnes en intérieur et de 400 à 5000 en extérieur. L’arrêté ministériel fédéral (AM fédéral) concrétisant ces décisions a été publié ce jeudi.

Vu la situation épidémiologique et vaccinale en Région de Bruxelles-Capitale, le Gouvernement bruxellois a estimé, dès avant le CODECO, que certains assouplissements envisagés ne pourraient s’appliquer au territoire bruxellois. La Région est en effet particulièrement exposée face aux retours de voyages et à l’augmentation des contacts sociaux à la rentrée vu la prédominance presque absolue du très contagieux variant delta.

Bruxelles cumule plusieurs difficultés qui ralentissent la campagne de vaccination, et expliquent le plus grand nombre de contaminations :

  • une partie de sa population, proportionnellement plus importante que celles des autres Régions, ou grandes villes d’Europe, est socio-économiquement précarisée. Cette situation entraîne un lien plus faible au système de santé (pas de médecin généraliste ou de maison médicale attitré, pas de dossier médical global etc) ;
  • sa population, à forte dimension multiculturelle, comprend des groupes qui ont une moins bonne maîtrise des langues nationales et sont donc plus difficilement sensibilisables ;
  • une démographie plus jeune augmente le poids global des tranches d’âges actuellement moins vaccinées. A cela s’ajoute un groupe qui, malgré une bonne information, reste méfiant et refuse encore de participer à l’effort commun.

Par ailleurs, le trop faible taux de vaccination et la circulation intense du virus que cela entraine dans certaines communes de la Région de Bruxelles- Capitale engendrent déjà une charge accrue pour les hôpitaux bruxellois.

I.             Mesures maintenues à Bruxelles : 

Face à cette situation, en cohérence avec les décisions du CODECO, le Ministre-Président bruxellois a pris un arrêté de police maintenant, sur le territoire de la Région, plusieurs mesures auparavant applicables à tout le pays :

  1. Maintien de l’obligation du port du masque et de la distanciation sociale en intérieur (et lors de rassemblements extérieurs jusqu’à 400 personnes)

Cette obligation est maintenue dans les locaux accessibles au public d’entreprises, d’administrations publiques, d’associations, d’établissements relevant des secteurs culturel, festif, sportif, récréationnel et évènementiel ainsi que dans les réunions privées, sauf celles se déroulant à domicile (et lieux assimilés comme une seconde résidence par exemple.). Ces règles valent également pour des rassemblements jusqu’à 200 personnes en intérieur et 400 en extérieur. Au-delà de ces seuils, ce sont les règles fixées par l’AM fédéral qui s’appliquent.

2.   Horeca : maintien des mesures précédentes 

Dans les cafés et restaurants et pour les activités horeca professionnelles lors d’évènements jusqu’à 200 personnes (et 400 en extérieur), les mesures d’application jusqu’au 31 août dans tout le pays sont prolongées à Bruxelles jusqu’au 30 septembre étant entendu que la situation sera réévaluée.

Il s’agit de :

–       la distance entre tables de 1,5 mètres ;

–       places assises uniquement ;

–       maximum de 8 personnes par table ;

–       respect des prescriptions locales pour les terrasses ;

–       niveau sonore limité à 80db en intérieur.

Il est à noter que pour les activités horeca lors d’évènements de plus de 200 personnes (400 en extérieur), la plupart de ces mesures restent d’application en vertu de l’AM fédéral, sauf pour les évènements prévoyant un Covid Safe Ticket.

3.   Heure de fermeture à 1 heure

La fermeture des magasins de nuit, des évènements (hormis les réunions privées lorsqu’elles se déroulent à domicile) et de l’horeca à 1 heure du matin est maintenue.

4.   Maintien des restrictions pour les offices et cérémonies

Le maximum de personnes pouvant assister à des offices et cérémonies est maintenu à 200 personnes en intérieur et 400 personnes en extérieur, avec port du masque et distanciation sociale et sans préjudices des protocoles éventuellement applicables. Des exceptions au nombre de participants sont possibles après autorisation des autorités communales.

Ces mesures concernent donc:

–       les mariages civils;

–       l’exercice individuel et collectif du culte et de l’assistance morale non confessionnelle ;

–       la visite individuelle ou collective d’un bâtiment de culte ou destiné à l’exercice public de l’assistance morale non confessionnelle ;

–       les funérailles et crémation dans les bâtiments prévus à cet effet ;

–       la visite d’un cimetière.

5.   Maintien de l’autorisation locale pour les évènements de 200 à 3000 personnes en intérieur et 400 à 5000 en extérieur 

L’autorisation de l’autorité communale reste nécessaire pour ces évènements. Pour le surplus, les mesures prévues dans l’AM fédéral seront d’application sur le territoire de la Région bruxelloise.

II.          Encouragement et extension de l’utilisation du Covid Safe Ticket (CST)

Le Gouvernement bruxellois encourage le secteur événementiel à utiliser la possibilité prévue par les règles fédérales concernant l’utilisation du CST pour les événements à l’intérieur réunissant 200 spectateurs ou plus et les événements en plein air réunissant 400 spectateurs au moins.

Par ailleurs, le Gouvernement maintient sa demande d’adapter les normes juridiques afin de permettre une extension du CST.

III.      Recommandation de maintien du télétravail

Le Gouvernement bruxellois recommande fortement le maintien du télétravail de la même manière qu’il était appliqué au mois de juin dernier. Il appliquera également cette recommandation dans ses administrations.

IV.          Renforcement des contrôles du respect des mesures 

Le Gouvernement, en collaboration avec les Bourgmestres des 19 communes, va renforcer les contrôles concernant le port du masque et quant au respect des mesures suivant le retour de l’étranger (testing et quarantaine). Il a demandé au Gouvernement fédéral le renforcement des contrôles aux frontières (PLF).

V.            Amélioration de la couverture vaccinale

Le Gouvernement bruxellois lance plusieurs actions visant à améliorer la couverture vaccinale, en particulier auprès des publics plus jeunes et dans les quartiers qui présentent un taux de vaccination trop faible. Quatre nouvelles mesures fortes viennent, encore plus, rapprocher la vaccination du citoyen : l’utilisation de vacci-bus, d’actions pop-up et d’équipes de soins à domicile sur le territoire régional, la vaccination en entreprises, mais aussi dans les écoles et dans les grandes surfaces.

Où se faire vacciner ? 

Actuellement, tou.te.s les Bruxellois.es âgés.es de 12 ans ou plus peuvent se faire vacciner. Les jeunes âgés de 12 à 15 ans doivent être accompagnés par (un de) leurs parents ou par leur tuteur/tutrice lors de leur visite au centre de vaccination, et ceci pour chaque dose administrée.

Il existe de nombreux lieux de vaccination. Un aperçu de toutes les possibilités est disponible sur le site https://coronavirus.brussels/ou- se-faire-vacciner/. Il n’est pas nécessaire de prendre un rendez-vous au préalable. Il est possible de prendre rendez-vous dans l’un de nos centres de vaccination via Bru-Vax ou en appelant notre call-center au 02/214.19.19.La vaccination est la voie pour le retour à la vie normale. Elle réduit considérablement les risques suite à une contamination au coronavirus : les risques d’hospitalisation sont dix fois moindres. Vaccinons-nous !

Le Gouvernement bruxellois reconnaît comme calamité naturelle publique les pluies abondantes du 4 juin

pluies calamité

Le Gouvernement bruxellois reconnaît comme calamité naturelle publique les pluies abondantes du 4 juin

communiqué de presse

12 août 2021

A l’initiative du Ministre-Président Rudi VERVOORT, le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale reconnaît comme calamité naturelle publique les pluies abondantes du 4 juin 2021. Aujourd’hui, l’arrêté y afférent a été publié au Moniteur belge.

En date du 4 juin dernier, des pluies abondantes se sont abattues sur une grande partie de la Région de Bruxelles-Capitale. Plusieurs Bourgmestres bruxellois ont informé l’administration régionale des dommages causés en différents endroits de leur territoire par les pluies du 4 juin. Les dégâts visent essentiellement des biens appartenant à des particuliers et qui ont nécessité l’intervention des services communaux ou des pompiers. Il y avait également des dommages à une voirie communale. Par conséquent, les Bourgmestres ont demandé au Gouvernement de reconnaître les pluies abondantes comme calamité naturelle publique.

L’Institut Royal de Météorologie (IRM), interrogé par Bruxelles Pouvoirs Locaux, a remis un rapport en date du 21 juin concluant que la valeur seuil de 30 mm pour une quantité de précipitations horaire a clairement été dépassée.

Suite à ce rapport, le Gouvernement bruxellois a décidé de reconnaître les pluies abondantes du 4 juin comme calamité publique. Grâce à cette reconnaissance, les sinistrés de la calamité naturelle pourront bénéficier d’aides à la réparation accordées par la Région. En effet, depuis l’entrée en vigueur de la loi du 17 septembre 2005 modifiant, en ce qui concerne les catastrophes naturelles, la loi du 25 juin 1992, la couverture des dommages causés par les pluies abondantes (mais également par des débordements d’égouts, des inondations, des tremblements de terre ou des glissements de terrain) est prioritairement prise en charge par le secteur des assurances. La Région de Bruxelles-Capitale intervient en second plan pour une aide à la réparation en matière de calamité publique.

Selon le Ministre-Président Rudi Vervoort: « ce que nous avons vécu le 4 juin dernier nous a tous pris à la gorge. Il est maintenant important d’aider les victimes le plus vite possible. La reconnaissance des pluies abondantes comme calamité naturelle publique ne sert pas uniquement à reconnaître la souffrance des sinistrés, mais permettra également de leur accorder un soutien financier pour couvrir les dégâts qu’ils ont subi. C’est ce que nous comptons faire en publiant cet arrêté. »

Les sinistrés doivent introduire leur demande d’aide à la réparation au plus tard le dernier jour du troisième mois qui suit le mois au cours duquel l’arrêté du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale a été publié au Moniteur belge. Au terme de cette période, l’administration analysera les demandes avant de fixer le montant exact des aides.

La Région bruxelloise désigne 12 occupants temporaires pour une partie des bâtiments du 17-19 rue de Manchester à Molenbeek

Manchesterstraat

La Région bruxelloise désigne 12 occupants temporaires pour une partie des bâtiments du 17-19 rue de Manchester à Molenbeek

communiqué de presse

27 juillet 2021

Après avoir lancé un Appel à manifestation d’intérêt (AMI) en mars dernier, la Région bruxelloise, représentée par la SAU, maître d’ouvrage déléguée pour piloter ce projet, a choisi 12 dossiers parmi les 28 candidatures reçues. L’occupation temporaire totalisera près de 3.000 m2 et préfigurera le futur pôle artistique et créatif régional de la rue de Manchester à Molenbeek-Saint-Jean.

Les bâtiments des 13-15 et 17-19 rue de Manchester sont destinés à accueillir des équipements productifs de types culturel, artistique et créatif ainsi que des équipements connexes (locaux administratifs, salle polyvalente, résidences d’artistes…). Il s’agit d’un des dossiers prioritaires du Contrat de Rénovation urbaine « Heyvaert – Poincaré » (CRU 5) financé par la Région de Bruxelles-Capitale.

En avril 2020, le Gouvernement bruxellois avait déjà décidé de pérenniser l’occupation de l’asbl Recyclart sur le site 13-15 rue de Manchester, compte tenu des activités que celle-ci développe en lien avec le futur pôle créatif.

Une fois de plus, la Région, à l’initiative du Ministre-Président Rudi Vervoort, a décidé de mettre à profit la période qui précède les travaux d’aménagement définitifs du pôle artistique et créatif, prévus à partir de mi-2023, pour organiser l’occupation temporaire d’une partie des bâtiments situés au 17-19 rue de Manchester. Un Appel à manifestation d’intérêt (AMI) a donc été lancé pour une partie des étages de deux bâtiments situés en intérieur d’îlot, dans la cour du 17-19 rue de Manchester, pour un total de près de 3.000 m² répartis sur plusieurs plateaux. 

Le Ministre-Président Rudi Vervoort explique « Comme nous l’avons déjà réalisé avec succès pour d’autres projets de développement urbain à Bruxelles, nous voulons profiter de la phase préparatoire de cette reconversion pour développer des projets temporaires avant le début des travaux. Des espaces comme celui-ci, où les gens peuvent expérimenter librement et volontairement, sont primordiaux. Et avec la crise sanitaire qui a sérieusement impacté les secteurs culturels et événementiels, mais aussi la population, de tels projets locaux sont précieux. Ils permettent aux riverains, à tous les Bruxelloises et Bruxellois mais aussi aux visiteurs de notre Région-Capitale de s’approprier les lieux, de se rencontrer, de collaborer, d’échanger, etc. Cette phase de transition donnera à ce lieu une identité spécifique, qui perdurera au-delà de l’achèvement de l’utilisation temporaire. »

Une préfiguration du projet définitif

La Région ambitionne d’y développer un pôle productif de type culturel, artistique et créatif, préfiguré par une vitrine d’expérimentation développée par la SAU. Ceci via un projet temporaire cohérent, au sein duquel les différents occupants œuvrent en synergie et non de manière autonome, constitué, d’une part, d’ateliers productifs ciblant les métiers des industries culturelles et créatives et, d’autre part, de structures fortement ancrées dans le quartier et ouvertes sur celui-ci.

 

Un comité de sélection réunissant différentes parties prenantes dont le propriétaire des lieux (SPRB – Direction Facilities) et la commune de Molenbeek, a désigné les occupants temporaires suivants, qui commenceront à s’installer en septembre : 

  • ASBL Impulsion : projet artistique, socioculturel et pédagogique axé sur l’expression urbaine (dance, formation, production).
  • Entropie Production : collectif  de production accompagnant les artistes émergents dans les champs des arts de la scène, de la performance, des arts visuels et radiophoniques. 
  • Habemus Papam : structure offrant un accompagnement des artistes dans le développement de leurs projets afin d’en favoriser un rayonnement le plus durable possible.
  • Rainbow Nation Brussels : organisation visant à faire progresser l’expression artistique, culturelle et civique des personnes LGBTQIA+.
  • Black History Month : collectif d’artistes actifs dans la promotion de la culture africaine et afro-diasporique (art/littérature/scène).
  • Dis les Termes : projet de production de contenus audiovisuels et éducatifs en forte relation avec la jeunesse du quartier.
  • Podcasting from the margins : projet sur la démocratisation des voix à travers les réseaux sociaux, les blogs et les podcasts.
  • Cens Academy : projet éducatif et sportif favorisant l’essor social, physique et le bien-être des jeunes.
  • ATLAS : projet éducatif et artistique dans les domaines de la scénographie, de la chorégraphie et l’expression corporelle.
  • Imazi.Reine : projet éducatif et artistique, ayant des activités très larges (production artistique, création théâtrale, expositions, colloques, formation audiovisuelle, tables de discussion).
  • Damaged Goods : projet en support à de nombreuses structures artistiques naissantes dans les secteurs tel que l’audiovisuel, la scénographie, les arts plastiques…
  • Not only Voices : projet inclusif et participatif dans le secteur de l’audiovisuel et des médias.
  • Plusieurs artistes plasticiens.

Catherine Moureaux, la bourgmestre de Molenbeek-Saint-Jean souligne « je suis heureuse de voir que ce processus alliant pouvoirs publics et associations citoyennes aboutit aujourd’hui à un tel résultat. Nous souhaitions que ces espaces soient utilisés de façon optimales et que ces grands espaces vides se remplissent de projets culturels et sociaux vivants.  Ça sera le cas, avec les 12 projets que nous avons sélectionnés, nous aurons 12 acteurs dynamiques qui profiteront de lieux exceptionnels pour développer leurs projets de création.  Par ailleurs, et c’était capital pour moi, les activités qui se dérouleront dans les bâtiments s’ouvriront au quartier de la Duchesse et à ses habitants ». 

Gilles Delforge, le directeur de la SAU, se réjouit « de la qualité des dossiers de candidatures que la SAU a reçus. Les porteurs de projet sélectionnés vont permettre à la SAU de mener une nouvelle opération contribuant à mettre le patrimoine foncier régional à disposition des Bruxellois, comme elle le fait déjà à travers des occupations temporaires présentant chacune leurs spécificités : See U dans le cadre de Usquare.brussels, le projet de reconversion de l’ancienne caserne Fritz Toussaint depuis avril 2019 ; MolenWest à côté de la gare de l’Ouest depuis septembre 2020 ; « L’Été à Josaphat » sur le site de l’ancienne gare de triage Josaphat l’été dernier et cet été. Chaque fois, de manières différentes, les publics sont au rendez-vous. Ce qui a même valu à la SAU et à See U un Visit.brussels Award fin 2020 ».

Modalités pratiques

Les critères qui ont conduit le comité de sélection à choisir ces 12 porteurs de projet portaient sur des éléments tels que le  potentiel de préfiguration du futur pôle productif de type culturel, artistique et créatif ; la valeur ajoutée pour le quartier et ses habitants ; la capacité à intégrer la vision et les ambitions portées par la Région pour ce site ; la capacité à s’intégrer dans un projet à identité globale en synergie avec les autres occupants ; la capacité à s’investir pour la communauté dans la gestion du bâtiment ; la capacité à rayonner à plus large échelle ; le degré de compatibilité vis-à-vis du site (son histoire, ses espaces, ses contraintes spatiales, ses riverains…) et vis-à-vis des autres futurs occupants ; la faisabilité technique, financière et administrative ; la qualité de l’équipe.

Les espaces seront loués Casco, mais néanmoins pourvus du confort nécessaire pour y travailler (chauffage et sanitaires), aux porteurs de projet. Ceux-ci devront se conformer à une série de règles dont notamment : la signature d’une convention d’occupation précaire ; le paiement d’un loyer et la participation aux charges du site ; l’obligation de libérer le site à l’échéance prévue ; le financement propre des investissements nécessaires au projet et des charges qui y sont inhérentes ; le respect des réglementations en vigueur et l’obtention de toutes les autorisations nécessaires ; le fait d’être assuré ; etc.

Le Gouvernement bruxellois se prononce sur le dossier 5G: valeur de la norme d’émissions des radiations non-ionisantes et balises pour la suite des travaux

5G

Le Gouvernement bruxellois se prononce sur le dossier 5G: valeur de la norme d’émissions des radiations non-ionisantes et balises pour la suite des travaux

communiqué de presse

23 juillet 2021

En prenant acte du deuxième rapport rédigé par la plateforme de coordination 5G, et des recommandations émises par la commission délibérative organisée par le Parlement bruxellois sur la thématique de la 5G, le Gouvernement bruxellois a décidé de valider le principe d’une hausse limitée de la norme d’émissions actuelle en la portant à 14,5 V/m et en y intégrant les antennes radio et télévision. Il a également décidé de baliser la suite des travaux pour un déploiement d’un réseau 5G qui soit harmonieux, respectueux de la santé des habitants et de l’environnement, au bénéfice de toutes et tous. 

Préserver le développement économique et le statut international de la Région bruxelloise

En permettant le développement d’une 5G encadrée et maîtrisée, les réformes convenues permettront de développer tout un écosystème d’applications, de nouveaux modèles économiques, etc. De plus, en tant que Capitale de l’Europe, Bruxelles ne pouvait se permettre de rester en retrait, alors que des objectifs européens en matière de connectivité ont été définis dans une Stratégie Connectivité pour une société européenne du Gigabit.

Préserver la santé des Bruxelloises et des Bruxellois

La priorité reste la préservation de la santé des citoyens bruxellois. La future norme d’émissions restera donc la plus stricte du pays, et largement inférieure aux recommandations de l’ICNIRP ou de l’OMS. Elle reste surtout cumulative, de sorte qu’en tout point du territoire régional, sa valeur ne pourra pas être dépassée. Par ailleurs, cette décision s’accompagne également d’une prise en charge globale des diverses sources d’émissions, puisque les antennes radio et télévision seront reprises dans les calculs.

Préserver l’environnement

Dans la foulée des recommandations émises par la Commission délibérative 5G, le Gouvernement a également pris la décision d’intégrer, dans le texte législatif qui consacrera l’augmentation limitée de la norme, des obligations de sensibilisation et de comptage en matière de consommation énergétique et de gestion des déchets afin de limiter au maximum les impacts environnementaux collatéraux au déploiement de cette nouvelle technologie et de l’utilisation exponentielle de données numériques.

Par ailleurs, depuis le 1er juillet, la Région bruxelloise a terminé d’adapter sa législation pour mesurer et simuler les ondes des antennes 5G dynamiques. Ces antennes peuvent donc désormais être contrôlées et simulées tant à travers les permis d’environnement que par des mesures de contrôle sur le terrain. La Région bruxelloise reste à la pointe nationale et internationale du savoir-faire en terme de contrôle des ondes sur son territoire.

Préserver l’urbanisme

L’adoption d’un nouveau Règlement Régional d’Urbanisme, de même que les modifications en cours d’adoption de l’arrêté relatif aux dispenses de permis, comporteront des dispositions spécifiques aux infrastructures de téléphonie mobile, en vue d’assurer un déploiement harmonieux et esthétiquement discret d’un futur réseau 5G.

Avec la prise d’acte du deuxième rapport de la Plateforme de coordination 5G, le Gouvernement a également décidé de pouvoir se positionner avant la fin de l’année 2021 sur une proposition de modèle fiscal harmonisé de taxation des antennes, qui aurait reçu l’aval des parties concernées, à savoir les communes et les opérateurs. Ce modèle fiscal intègrera une dimension environnementale – c’est une volonté depuis le début de la réflexion sur ce thème, renforcée par les recommandations de la Commission délibérative sur la 5G.

Pour Rudi VERVOORTMinistre-Président du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale : « Avec cette décision de principe, c’est la fin d’une longue tergiversation dans un dossier stratégique pour l’avenir économique et technique de la Région bruxelloise, ainsi que pour son image internationale. Et cela, sans transiger sur la protection nécessaire de nos concitoyennes et concitoyens, ni sur celle de l’environnement. Par ailleurs, nous nous inscrivons pleinement dans les recommandations émises par la première Commission délibérative – processus participatif innovant – sur la 5G. Nous nous situons maintenant évidemment au début du processus législatif à venir, mais le chemin est clairement balisé, avec une échéance finale pour le dernier quadrimestre 2022. »

Alain MARONMinistre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, chargé de l’Environnement, déclare «j’ai soutenu que la 5G nécessitait un débat serein avec la population.  Je me réjouis que ce débat ait pu avoir lieu au sein de la commission délibérative, qui a réuni à la fois les citoyens et les politiques. Il ressort clairement de ces recommandations un souhait de pouvoir bénéficier de la 5G tout en gardant une norme protectrice et  un encadrement des conséquences environnementales en terme d’énergie et de déchets.  Le Gouvernement bruxellois s’est engagé à suivre ces recommandations.  C’est pourquoi je déposerai un texte législatif en septembre au gouvernement pour les concrétiser.  Dès à présent, j’ai adapté le cadre réglementaire pour le contrôle des émissions et Bruxelles Environnement disposera des outils pour vérifier le respect strict des normes d’émission intégrant la 5G. »  

Pour Sven GATZMinistre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, chargé du Budget: « Selon la dernière étude commandée par l’IBPT, l’arrivée de la 5G aura un impact économique positif pour notre pays de 4 à 6 milliards d’euros d’ici 2030. Pour la Commission européenne, le développement de la 5G est l’un des fers de lance de sa politique économique pour les années à venir. Bruxelles dispose déjà d’un réseau très dense de grandes, moyennes et petites entreprises, ainsi que d’universités, d’écoles supérieures et d’institutions gouvernementales (internationales). Ils pourront tous bénéficier de ce que la 5G a à offrir et en tirer parti. Nous pourrons ainsi continuer à faire de Bruxelles le principal bassin d’emploi de notre pays et une capitale internationale innovante. »

Bernard CLERFAYTMinistre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, chargé de la Transition numérique, de l’Emploi et des Pouvoirs locaux déclare : « L’intérêt de la 5G réside, d’une part, dans la révolution technologique qu’elle induit pour faire de Bruxelles une Ville Intelligente et, d’autre part, dans son impact socio-économique. En effet, elle va permettre de favoriser une meilleure gestion de la mobilité grâce aux feux intelligents ou aux voitures autonomes, de développer le secteur de la santé en permettant des opérations à distance,  d’améliorer la sécurité grâce aux caméras connectées, etc. Mais le développement de la 5G présente aussi des avantages économiques et sociaux importants. On estime d’ailleurs, qu’elle permettra la création de 36.300 emplois à court terme en Belgique. La 5G reste donc un enjeu stratégique fondamental pour le développement technologique et économique d’une capitale internationale comme Bruxelles »

Pascal SMET, Secrétaire d’État chargé du Commerce extérieur et de l’Urbanisme ajoute : « Pour concrétiser notre ambition internationale de hotspot technologique, il faut absolument disposer d’un cadre 5G clair. Il s’agit donc d’une super nouvelle pour nous positionner encore davantage à l’international en matière de numérisation, de technologie, d’innovation et de smart city. Je vais en outre superviser son implémentation urbanistique. »

Relance du secteur touristique, culturel et événementiel Le gouvernement bruxellois soutient plusieurs projets estivaux pour plus d’un demi-million d’euros

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Relance du secteur touristique, culturel et événementiel: le gouvernement bruxellois soutient plusieurs projets estivaux pour plus d’un demi-million d’euros

communiqué de presse

23 juillet 2021

Sur proposition du Ministre-Président Rudi Vervoort, en charge de la compétence de l’Image de Bruxelles, le gouvernement bruxellois a décidé de soutenir 6 projets culturels et récréatifs qui ont lieu tout l’été en Région bruxelloise. Après des mois très difficiles pour le secteur touristique, événementiel et culturel, ce soutien de plus d’un demi-million d’euros s’ajoute aux autres initiatives pour soutenir la relance.

Alors que le secteur touristique est particulièrement impacté par la crise sanitaire mondiale depuis 16 mois, le tourisme urbain est lui-même encore plus affecté que celui des zones rurales et côtières. À titre d’exemple, la Région bruxelloise a enregistré 1,87 millions de nuitées d’hôtels en 2020 contre 7,8 millions en 2019. Les secteurs culturels et événementiels ont eu aussi été durement touchés par les fermetures répétées, les restrictions des jauges de spectateurs et les mesures d’hygiène à déployer.

Actuellement, malgré l’augmentation des contaminations au Covid-19 due au variant Delta, on constate une reprise des activités de ces différents secteurs à Bruxelles. Preuve en est le taux de réservation qui se situe entre 25 et 30% en juillet et août mais aussi l’organisation d’un grand nombre d’événements estivaux.

Cette reprise est soutenue par, notamment, le plan de relance du Tourisme mis en place par visit.brussels en collaboration avec les acteurs du secteur. Un plan qui comprend entre autres une grande campagne de communication et de promotion de la destination, une distribution de vouchers de 40€ à destination prioritairement des régions frontalières des pays limitrophes, la création d’un hub vélos, le lancement d’un appel à projets pour un tourisme durable et inclusif, etc.

Mais cette relance est également largement soutenue par le gouvernement bruxellois qui met tout en œuvre pour rendre Bruxelles plus attractive dans différents domaines, et notamment en termes d’événements et d’infrastructures.

C’est donc dans ce cadre que le gouvernement a décidé de soutenir 6 projets estivaux en plein air pour un montant de 580.000€ :

  • le projet PhotoCity : la plus grande exposition photos en plein air d’Europe ;
  • les activités récréatives quotidiennes du projet See U sur le site de la caserne Fritz Toussaint ;
  • les activités estivales de Park Poetik dans le parc de Forest et les quartiers avoisinants;
  • les concerts en plein air de l’Arena 5 devant le Palais 5 du Heysel ;
  • les concerts clubbing « OpenAir » qui auront lieu les vendredis et samedis des mois d’août et septembre sur le site de la Cité administrative ;
  • et enfin la version « summer » du Listen fetsival ! avec des concerts tous les dimanches d’août et de septembre dans différents espaces publics de la capitale.

Le Ministre-Président bruxellois Rudi Vervoort déclare : « Notre objectif est d’offrir aux citoyens bruxellois mais aussi aux visiteurs de notre Région une large palette d’activités récréatives afin qu’ils puissent se divertir tout l’été. Je pense notamment à « Bruxelles en vacances » qui promeut des activités dans l’espace public et dans les espaces verts mais également « Staycation » qui finance des activités et des événements culturels complémentaires. Avec mon gouvernement, nous avons également décidé de financer de nombreux projets tels que la piscine en plein air Pool is Cool dans le quartier de Biestebroeck, les séances de cinéma en plein air sur les places de nos communes, mais aussi des concerts et activités estivales. Ces derniers viennent compléter l’abondante offre culturelle et événementielle dans les différentes infrastructures et les espaces verts que comptent la région, permettant ainsi de soutenir la relance des secteurs en crise et de renforcer l’attractivité de Bruxelles. »

Le Ministre Sven Gatz en charge de l’image de Bruxelles ajoute: « Avec le soutien de ces six projets, le Gouvernement bruxellois continue d’œuvrer à la relance du secteur culturel, qui souffre lourdement de la crise du Covid depuis plus d’un an. De cette manière, nous soutenons également l’économie bruxelloise, car le secteur culturel, qui renaît progressivement, stimule également les secteurs de la restauration et du tourisme. »

La Région de Bruxelles-Capitale a rendu un avis sur le projet du réaménagement du Ring Nord

Ring bxl nord

La Région de Bruxelles-Capitale a rendu un avis sur le projet du réaménagement du Ring Nord

communiqué de presse

22 juillet 2021

La Région de Bruxelles-Capitale a rendu un avis sur la deuxième version de la note de cadrage relative au réaménagement du Ring Nord. Dans ce cadre, Bruxelles rappelle qu’elle ne s’oppose pas, par principe, au projet de réaménagement du Ring Nord, mais demande à la Flandre une vraie co-construction ainsi qu’une vision plus ambitieuse concernant les hypothèses de réduction du trafic, plus en adéquation avec les objectifs communs des deux régions en termes de climat, d’amélioration de la qualité de l’air et de la qualité de vie, et de la sécurité routière.

Le 24 mai 2021, le Gouvernement flamand a demandé à la Région de Bruxelles-Capitale de remettre un avis sur la deuxième version de la note de cadrage “scopingnota” relative au réaménagement du Ring Nord. Cette sollicitation s’inscrit dans un « processus de planification intégré »  entamé officiellement par le Gouvernement flamand en 2018 et dont l’objectif consiste à définir un plan d’exécution pour le réaménagement spatial de la partie nord du Ring de Bruxelles. 

Ce projet de réaménagement du Ring Nord prend place dans un programme plus global des Travaux au Ring (Werken aan de Ring). Le Gouvernement bruxellois salue et soutient ces mesures adjacentes comme le développement de transports en commun et infrastructure cyclable, dans la mesure où l’accessibilité multimodale de la ville est primordiale pour la Région de Bruxelles-Capitale.

Dans son avis, le Gouvernement bruxellois rappelle qu’il ne s’oppose pas, par principe, au projet d’un réaménagement ou d’une rénovation du Ring Nord en tant que tel et réitère sa volonté de contribuer constructivement à celui-ci. Le Ring est une infrastructure capitale pour Bruxelles. Tout projet touchant substantiellement à sa forme nécessite d’être co-construite avec la Région de Bruxelles-Capitale. Le Gouvernement regrette dès lors que la Région bruxelloise n’ait pas été davantage impliquée en tant qu’acteur, au même niveau que la Région flamande, dans le projet global du réaménagement du Ring Nord

Par ailleurs, la Région de Bruxelles-Capitale s’inquiète de l’articulation entre certains objectifs partagés par les deux Régions (climat, qualité de vie et de la sécurité routière) et des différentes hypothèses pour le Ring encore à l’étude par la Région flamande (absence de variantes sans augmentation conséquente de la capacité de l’infrastructure routière et maintien projets avec gabarits maximaux, etc…). Toutes les alternatives encore à l’étude semblent négatives en termes de climat et de qualité de l’air. De même les autres impacts environnementaux comme celui des nuisances sonores n’y sont presque pas analysés.

L’avis souligne aussi les craintes et interrogations de la Région bruxelloise à propos du cadre arrêté pour étudier ces hypothèses : le caractère accessoire du scénario de développement de trafic intégrant les objectifs de report modal des deux Régions; la non-prise en compte presque totale de l’effet du trafic induit dans les calculs; l’absence de modélisation avec des horizons au-delà de 2030; et l’absence d’un scénario de développement de trafic intégrant une taxe kilométrique couvrant toute la zone métropolitaine.

Enfin, l’avis souligne également l’importance d’engager des études conjointes spécifiques pour ce qui concerne les accès au Ring et de mener sur cette base des concertations impliquant l’ensemble des parties prenantes.

Le Gouvernement bruxellois approuve le Plan d’Aménagement Directeur « Delta Herrmann-Debroux » en deuxième lecture

PAD Herrmann Debroux

Le Gouvernement bruxellois approuve le Plan d’Aménagement Directeur « Delta Hermann-Debroux » en deuxième lecture

communiqué de presse

22 juillet 2021

Sur proposition du Ministre-Président Rudi VERVOORT, le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale a approuvé ce jeudi, le Plan d’Aménagement Directeur « Delta-Herrmann-Debroux » en deuxième lecture (PAD Herrmann-Debroux), après lui avoir apporté une série de modifications émanant de l’enquête publique et des avis d’instances et communes concernées. Le Ministre-Président est à présent chargé de le soumettre à la section législation du Conseil d’État pour avis. 

 

Le projet de Plan d’Aménagement Directeur (PAD) s’inscrit dans les orientations du Plan Régional de Développement Durable et indique les grands principes d’aménagement ou de réaménagement du territoire qu’il vise.

Le site du projet de PAD Herrmann-Debroux est aujourd’hui un vaste ensemble métropolitain d’une superficie de 43,5 ha. Structuré autour de la deuxième voirie pénétrante majeure de la Région, ce territoire à un rôle primordial dans la création d’un nouveau visage pour Bruxelles. Le périmètre du projet de PAD s’étend sur les communes de Auderghem et de Watermael-Boitsfort et comprend l’ensemble de la voirie métropolitaine E411 et ses 3 viaducs mais aussi les boulevards et avenues qui longent l’autoroute et la prolongent. Composé de tissus urbains juxtaposés, le projet de PAD entend renouer les rives de l’E411 autour d’un boulevard urbain contemporain.  

Le Ministre- Président Rudi Vervoort déclare : « Ce PAD acte l’ambition du gouvernement bruxellois de mettre à terre ce vestige de l’urbanisme des années 70 qu’est le viaduc Herrmann-Debroux, pour projeter une entrée de ville digne de ce nom. Nous avons enclenché ce travail avec la E40 et le viaduc Reyers. Nous continuons sur notre lancée pour offrir aux habitants des quartiers plus apaisés, construire de nouveaux logements, aménager davantage d’espaces verts, et enfin ouvrir la voie à la mobilité de demain. »  

Grandes orientations du PAD Herrmann-Debroux

  • Repenser le rôle des infrastructures routières dans la ville de demain;
  • Assurer une fluidité entre les quartiers;
  • Affirmer l’identité métropolitaine par la mise en valeur des contrastes paysagers;
  • Créer les lieux d’une plus grande urbanité pour mieux faire société;
  • Anticiper et accompagner les changements de manière graduelle et évolutive.

Il s’agit donc de restructurer le tissu urbain, grâce à une ambition forte en matière de mobilité et d’espace public qui permet d’optimiser l’usage du sol.

Et pour les sites suivants, cela signifie:

    • Triomphe: le redéveloppement du site Triomphe aujourd’hui occupé par des bâtiments de bureaux. L’objectif est de développer un ensemble bâti mixte et d’accentuer l’articulation du boulevard du Triomphe et de la rue Jules Cockx en intégrant un repère paysager.
    • Delta: le redéveloppement du site Delta actuellement occupé par un parking P+R et le dépôt de la STIB. Un nouveau quartier mixte (logements, activités, équipements) sera développé là où se trouve actuellement le large parking à ciel ouvert.
    • Triangle: l’ambition pour ce site, actuellement en friche, est de l’intégrer aux dynamiques urbaines en aménageant des espaces publics et en favorisant le développement d’un quartier mixte (logements, équipements et espaces verts).
    • Beaulieu: ce site a pour vocation d’être une zone de transition entre une partie très urbaine (Delta et rue Jules Cockx) et une partie plus paysagère (vallée du Watermaelbeek). Aujourd’hui, on y retrouve une barrière de bureaux monofonctionnels. L’objectif à cet endroit est d’amener une meilleure intégration urbaine.
    • Demey: ce site est actuellement occupé par une zone commerciale ainsi que son parking à ciel ouvert. Le PAD a comme ambition de le restructurer en développant un nouveau quartier mixte (logements, commerces, équipements) tourné vers les modes actifs et les transports publics. La création d’un espace vert public est également prévue.
    • Adeps: l’ambition dans cette zone est de rénover l’infrastructure routière existante. Celle-ci doit être intégrée dans le paysage afin de créer une continuité paysagère. Son aménagement comprend de larges espaces dédiés aux modes actifs ainsi que des sites propres pour les transports publics. 

Ce projet a été approuvé par le gouvernement en première lecture le 16 mai 2019 et mis à l’enquête publique du 10 octobre au 9 décembre 2019. Sur base des avis émis, des adaptations y ont été apportées. Il est maintenant soumis pour avis au Conseil d’État.