Le Gouvernement bruxellois approuve le projet de programme de base du Contrat de rénovation urbaine « Autour de Simonis » (CRU6)

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Le Gouvernement bruxellois approuve le projet de programme de base du Contrat de rénovation urbaine « Autour de Simonis » (CRU6)

Communiqué de presse

28 octobre 2021

En mars 2020, le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale avait décidé de lancer la phase d’élaboration du Contrat de rénovation urbaine « Autour de Simonis » (CRU6). Après une année d’étude, il a approuvé, ce jour, le projet de programme comprenant le périmètre opérationnel, le diagnostic du quartier, les fiches descriptives de chacune des opérations et actions envisagées, le plan financier global et opérationnel ainsi qu’un rapport d’incidences environnementales. Ce projet de programme sera à présent soumis à enquête publique durant tout le mois de novembre 2021. Le programme sera définitivement approuvé début 2022.

Centré autour de la station de métro Simonis et situé sur les communes de Koekelberg et de Molenbeek-Saint-Jean, le projet de programme du CRU 6 :

  • s’articule d’une part autour de 3 grands axe : la ligne de chemin de fer L28, le Boulevard Léopold II et un parcours reliant différents espaces publics intitulé « le chemin vert des écoliers ;
  • Et d’autre part, intensifie ses actions autour de 4 pôles de rencontre : les zones Belgica et Simonis, les espaces compris entre la station de métro Osseghem et la parc Victoria et enfin, les centres historiques des deux communes concernées.

Pour ce périmètre, quatre grandes priorités sont ressorties de l’étude et de son diagnostic:

  1. mettre en œuvre la Ville climatique ;
  2. améliorer le maillage urbain pour les modes actifs ;
  3. renforcer l’attractivité métropolitaine et l’identité locale ;
  4. et enfin stimuler les environnements entrepreneuriaux et la création d’équipements de proximité.

Un programme ambitieux a été imaginé par le bureau d’étude engagé pour l’élaboration de ce programme et par perspective.brussels et urban.brussels, les deux administrations en charge des CRU. Un programme global qui est évalué à près de 150 millions d’euros et qui comprend une trentaine d’opérations. Le CRU le financera à hauteur de 22 millions d’euros. D’autres sources de financement ont par ailleurs déjà été mobilisées pour près de 78 millions d’euros, notamment via les accords de coopération Beliris ou encore des interventions des communes de Molenbeek-Saint-Jean et de Koekelberg.

Dans les opérations phares de ce projet, on retrouve des aménagements de mobilité douce entre Belgica et Simonis, notamment par la mise en œuvre d’une cyclostrade le long des talus de la L28, la création de passerelles au-dessus des rails de chemin de fer ou encore l’étude de la requalification des placettes Simonis. Le réaménagement complet de la place des Étangs noirs est aussi programmée ainsi que l’extension de la Maison des Cultures et de la Cohésion sociale de Molenbeek vers la rue Piers. Des logements et équipements de proximité seront créés sur des parcelles actuellement non construites rue de l’Armistice et place Simonis. Une attention particulière sera portée à l’îlot Neep – Stepman – Ganshoren dans une perspective de reconfiguration globale.

« Le CRU6 complète non seulement la mise en œuvre de la cyclostrade C28 avec des aménagements durables au niveau environnemental et des équipements qui répondent aux enjeux régionaux et locaux, mais il crée aussi un nouveau réseau vert accessible aux modes actifs avec le chemin vert des écoliers » déclare le Ministre-Président Rudi Vervoort. Il se réjouit aussi que des « initiatives de soutien, de formation et d’accompagnement à l’emploi seront mises en œuvre à travers plusieurs opérations et actions du programme visant à favoriser la revitalisation économique du périmètre ».

« Ce nouveau Contrat de rénovation urbaine est un plus indéniable pour ma commune. Cela permettra une rénovation complète de la place emblématique des Étangs noirs.  De plus, notre Maison des Cultures et de la Cohésion sociale bénéficiera d’une magnifique extension grâce à l’acquisition d’un grand bâtiment rue Piers.  Je tiens à remercier le Ministre-Président, Rudi Vervoort, de ce nouveau CRU qui viendra compléter le contrat de quartier des Étangs noirs.  Enfin, je suis très heureuse qu’on fasse aboutir 3 nouveaux projets de création d’emploi, qui permettront à nos jeunes, à nos moins qualifiés et à nos entrepreneurs d’être soutenus », souligne Catherine Moureaux, Bourgmestre de Molenbeek-Saint-Jean.

Le Bourgmestre de Koekelberg Ahmed Laaouej relève « c’est l’aboutissement d’une longue expertise de développement urbain afin de soutenir le redéploiement de la place Eugène Simonis par l’intermédiaire notamment d’un pôle socio-culturel et de promouvoir les mobilités actives vers le cœur du Nord-Ouest. Un souffle nouveau porté en étroites collaborations avec le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale. »  Le Bourgmestre se félicite aussi du fait que « ces investissements importants soutiendront également l’emploi avec l’initiative zéro chômage et la cohésion sociétale en complément du Contrat de quartier tout proche en verdissant les espaces publics et soutenant des projets d’occupation transitoire à vocation culturelle. »

3,5 millions d’euros pour les clubs sportifs bruxellois destinés aux jeunes

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3,5 millions d'euros pour les clubs sportifs bruxellois destinés aux jeunes

Communiqué de presse

27 octobre 2021

La Région de Bruxelles-Capitale a approuvé l’octroi d’un budget de 3,5 millions d’euros de subventions à quelque 200 clubs sportifs bruxellois destinés aux jeunes pour la saison 2021-2022. Les projets sélectionnés contribueront à l’image nationale et internationale de la Région et au renforcement d’une identité typiquement bruxelloise où la solidarité, l’émancipation, l’intégration et la diversité sont centrales.

L’idée de base de cette ligne de subvention est que le sport et les activités sportives sont non seulement importants et sains dans un environnement urbain, mais qu’ils contribuent également à renforcer la cohésion sociale et l’attractivité de la Région de Bruxelles-Capitale. Le sport favorise également l’intégration sociale des jeunes.

Ce soutien aux clubs sportifs pour les jeunes contribue à l’objectif régional de promotion de l’image de la Région de Bruxelles-Capitale et de développement de son identité.

“Cette année, l’appel à projets s’est à nouveau concentré sur la possibilité de construire une identité bruxelloise à travers les clubs et leurs activités et de contribuer à une image positive de la Région de Bruxelles-Capitale, même bien au-delà de ses frontières”, déclare le ministre bruxellois Sven Gatz, responsable de l’Image de Bruxelles. “La Région doit être explicitement mentionnée dans l’infrastructure du club, dans sa communication et dans l’équipement porté par ses joueurs. Le club doit donc se présenter comme un club bruxellois. Les projets qui remplissent cette condition de manière satisfaisante ont été prioritaires dans la distribution des subventions.”
Ministre-président Rudi Vervoort : « Je suis ravi cette année encore de financer un appel à projets qui porte sur les possibilités de construire une identité bruxelloise à travers les clubs et leurs activités et de contribuer à la diffusion d’une image positive de la Région au sein de celle-ci mais surtout en dehors de ses frontières. Je suis par la même occasion particulièrement fier d’aider à la formation des jeunes dans les clubs professionnels mais aussi dans de nombreux clubs amateurs, toutes disciplines confondues. »

Les clubs sélectionnés recevront un paquet promotionnel dynamic.brussels pour promouvoir le city marketing de la Région et mettre en valeur l’identité visuelle du programme. Les projets ont été divisés en plusieurs catégories : les initiatives des clubs de football, de basket-ball et de hockey qui sont actifs dans une ligue nationale (première, deuxième ou troisième division) et dans des compétitions européennes, ayant ainsi un impact national et international sur l’image de Bruxelles. Dans ce groupe, 20 projets ont été sélectionnés pour un budget total de 1 347 500 euros.

Sont également éligibles les projets de nature régionale ou supra-locale, dont la portée dépasse le niveau d’un club amateur et qui ont un impact sur une plus longue période. Dans ce groupe également, 20 initiatives ont été sélectionnées, pour un budget total de 800 000 euros.

Enfin, 161 projets impliquant des clubs amateurs bruxellois et des initiatives locales organisant des activités sportives pour les jeunes ont été sélectionnés, pour un budget total de 1,35 million d’euros.

Le Ministre-Président Rudi Vervoort et le Secrétaire d’État Pascal Smet en visite de travail à Istanbul et Ankara

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Le Ministre-Président Rudi Vervoort et le Secrétaire d’État Pascal Smet en visite de travail à Istanbul et Ankara

Communiqué de presse

24 octobre 2021

Rudi Vervoort, Ministre-Président bruxellois, et Pascal Smet, Secrétaire d’État bruxellois aux Relations internationales et au Commerce extérieur, se rendent en Turquie pour représenter les intérêts de Bruxelles dans le cadre d’une mission économique. Plusieurs rencontres politiques et économiques sont au programme.

L’agenda de cette visite de trois jours est bien rempli. Le Ministre-Président et le Secrétaire d’État rencontreront notamment les maires d’Istanbul et d’Ankara. 

Des rencontres avec le secteur économique sont également prévues, ainsi qu’avec la communauté LGBTQI+ et une organisation pour les réfugiés coordonnée par l’ONU. Les deux membres du gouvernement visiteront également un nouveau projet urbain dans le cadre duquel une vieille centrale à gaz a été convertie en pôle culturel. Ils se rendront aussi dans le centre historique pour y partager des bonnes pratiques en matière de revalorisation urbaine entre nos villes.

Le Ministre-Président et le Secrétaire d’État avait déjà signé numériquement un protocole d’accord avec le maire d’Istanbul en février de cette année. Le protocole d’accord avec Ankara sera quant à lui signé en présentiel avec le maire de la capitale turque ce mardi 26 octobre. 

Outre les membres du gouvernement, la délégation est composée d’une dizaine d’acteurs économiques bruxellois, dont le Management Center Europa (MCE). Le MCE est un acteur exemplaire du secteur de l’Apprentissage et du Développement installé depuis plus de 60 ans déjà en Région bruxelloise. Il signera demain un accord avec la Istanbul Technical University en vue d’une collaboration portant notamment sur l’accompagnement et la formation de leurs anciens étudiants.

Des représentants de hub.brussels accompagnent les entreprises bruxelloises sur place pour rencontrer des clients potentiels, les aider à développer leur réseau et explorer plus avant les opportunités du marché turc. 

Des rencontres auront également lieu avec trois organisations LGBTQI+ pour échanger sur les défis quotidiens auxquels ils font face, notamment la problématique d’isolement depuis la crise sanitaire de la Covid-19.

À Ankara, la délégation visitera enfin le Centre International de Formation Professionnelle pour réfugiés, ouvert en juillet 2018 par le Haut-Commissariat des Nations Unies. Ce centre propose une formation complète aux personnes ayant besoin d’une protection internationale ainsi qu’aux membres de la communauté d’accueil.

Le Ministre-Président Rudi Vervoort: « Cette mission bruxelloise marque une nouvelle étape dans nos relations avec Istanbul et Ankara. Le programme est riche : des réunions politiques, des visites de terrain, un forum d’affaires, des opportunités de networking et une cérémonie de signature d’accord de coopération. Dans le cadre de notre protocole d’accord, nous analyserons ensemble comment nous pouvons continuer à œuvrer pour une ville de demain, durable et inclusive. »

“En ces temps difficiles, avec diverses tensions sur la scène mondiale, il est très important de s’engager dans la diplomatie des villes. Nous devons collaborer avec d’autres villes du monde si nous voulons vraiment relever les défis métropolitains, p. ex. sur le plan du développement urbain, de l’égalité des chances, de la santé publique et du climat. Nous rencontrerons dans ce cadre les maires des villes progressistes d’Istanbul et d’Ankara ainsi que des représentants d’organisations de réfugiés et de la communauté LGBTQI+ dans les prochains jours. En outre, nous continuerons à exploiter les possibilités du marché turc pour nos sociétés en compagnie d’une dizaine d’entreprises bruxelloises. La Turquie n’est pas uniquement un grand marché de débouché, nous avons aussi des liens forts en raison de l’importante diaspora turque à Bruxelles”, déclare Pascal Smet, Secrétaire d’État bruxellois aux Relations internationales et au Commerce extérieur.

Déclaration de politique générale prononcée par le Ministre-Président – jeudi 21 octobre 2021

DPG2021

Déclaration de politique générale prononcée par le Ministre-Président - jeudi 21 octobre 2021

21 octobre 2021

Monsieur le Président,

Cher(e)s collègues,

Mesdames et Messieurs les Députés,

Il y a un an, prononçant devant vous la Déclaration de Politique Générale, je faisais le constat de l’incertitude fondamentale que la pandémie née au cours de l’année 2020 faisait peser sur nos sociétés. C’était la première fois, depuis la création de la Région, que nous avons débattu d’un projet politique en sachant tous que sa réalisation pouvait être contrainte par les évolutions d’un phénomène que nous ne maîtrisions pas.

Malgré les incertitudes, la majorité a affirmé pleinement sa volonté de porter un projet pour notre Région, de proposer une voie pour sortir de la crise, même si nous ne pouvions savoir si les sursauts de la pandémie nous permettraient la mise en œuvre des projets que nous portions. Il fallait de la détermination face à la crise autant que de l’humilité face à l’incertitude. C’est l’engagement que nous prenions alors devant vous.

Et nous avons fait face, ensemble, à cette crise. Au-delà du débat politique, nécessaire et légitime, sur les projets, nous faisons face. Les uns portant la responsabilité de la mise en œuvre d’une politique régionale, les autres celle, indispensable, de son contrôle. Et dans notre petit pays compliqué, dans notre Région aux 19 communes ou presque tous les partis participent, à un niveau ou à un autre, à la gestion exécutive, nous faisons encore face, ensemble, à cette pandémie.

Nous l’avons fait et nous le faisons, en ne cessant de débattre des politiques menées au sein de cette assemblée, démocratiquement et dans le respect. C’est remarquable. Maintenir la démocratie vivace dans ces moments d’incertitude sociétale est essentiel.  L’histoire nous a appris combien ces moments de tensions peuvent constituer des tentations pour des discours simplistes, anti-démocratiques. Nous avons d’ailleurs pu observer cette tentation à l’œuvre dans plusieurs Etats. 

Pas de cela en Région bruxelloise.  Malgré les circonstances extraordinaires que nous traversons et les mesures aussi peu ordinaires que ces circonstances appellent parfois à prendre, nous avons maintenu dans cette assemblée un débat de fond, respectueux, en évitant les simplismes. Je m’en réjouis et en rends hommage à Votre assemblée, majorité comme opposition confondues.

(…)

Pour lire la suite, téléchargez la Déclaration de Politique Générale

La Région bruxelloise choisit le projet de l’association Atelier Kempe Thill – Kaderstudio pour la première opération de logements publics de Usquare.brussels

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La Région bruxelloise choisit le projet de l’association Atelier Kempe Thill – Kaderstudio pour la première opération de logements publics de Usquare.brussels

communiqué de presse

21 octobre 2021

Le Ministre-Président de la Région bruxelloise, Rudi Vervoort, et la Secrétaire d’État chargée du Logement, Nawal Ben Hamou, ont annoncé que la Société du Logement de la Région de Bruxelles-Capitale (SLRB) a désigné l’association momentanée pilotée par les bureaux d’architecture Atelier Kempe Thill et Kaderstudio pour concevoir la première des opérations de logements publics prévues sur le site de Usquare.brussels.

Cette opération s’inscrit dans le cadre de la reconversion de l’ancienne caserne Fritz Toussaint, à Ixelles, qui est coordonnée par la Société d’Aménagement Urbain (SAU). Elle porte sur la rénovation lourde de trois bâtiments existants et d’un local annexe pour y créer 32 logements locatifs sociaux. Situé à l’angle de la rue Fritz Toussaint et de l’avenue de la Couronne, l’ensemble actuel est dénommé le « Clos des Mariés ». Initialement conçu pour le logement des gendarmes mariés, le site avait été partiellement désaffecté et occupé pour partie par des bureaux de la Police Maritime. Ce bâti d’intérêt patrimonial retrouvera donc sa vocation première d’habitation.

Le projet est réalisé pour la Société Immobilière de Service Public BinHôme, qui en a délégué la maîtrise d’ouvrage à la SLRB.

Le Clos des Mariés aujourd’hui. © sau-msi.brussels

Le Ministre-Président régional bruxellois Rudi Vervoort indique : « Je me réjouis de cette étape vers la concrétisation de la première opération de logements publics dans le cadre de Usquare.brussels. Le gouvernement régional a décidé que l’ensemble des logements pour familles qui seront créés dans le cadre de la reconversion de l’ancienne caserne Fritz Toussaint seront publics. Produire ici des logements sociaux, comme la SLRB le fait pour le compte de BinHôme, contribuera, d’une part, à répondre aux besoins des Bruxellois en la matière et, d’autre part, à assurer la mixité du futur quartier ouvert et dynamique, urbain et convivial, universitaire et international, durable et innovant que la SAU est chargée de développer. Cette opération de la SLRB rencontre par ailleurs les objectifs de la Région en termes de mise en valeur du patrimoine et de construction circulaire axée sur le réemploi, qui constituent deux axes essentiels du développement de Usquare.brussels. »

La Secrétaire d’État au Logement Nawal Ben Hamou souligne : « Intégrer du logement social au sein du projet Usquare.brussels revêt une importance cruciale lorsqu’on considère qu’Ixelles dispose aujourd’hui du plus faible taux de logements sociaux de la Région. Le projet de réhabilitation des anciens bâtiments du « Clos des Mariés » nous permettra à terme de proposer 32 nouveaux logements aux familles en attente d’un logement social. Ce projet nous conforte également dans la nécessité de saisir toutes les opportunités au sein des quartiers les plus densément bâtis de la Région pour réaffecter des bâtiments existants en logements publics afin d’assurer une offre suffisante de logements abordables à destination des ménages à faibles revenus. »

Yves Lemmens, le directeur général de la SLRB, précise que « Le projet lauréat de l’association Atelier Kempe Thill – Kaderstudio a su conjuguer les enjeux de futurs logements de qualité avec ceux de l’esprit du lieu, en sublimant l’environnement du clos en un triptyque de jardins verdoyants et intimes. Les architectes proposent une relecture du « Clos des Mariés » avec un principe fédérateur et une revalorisation patrimoniale, facilitant l’inscription du clos dans le contexte plus large des casernes. Le projet met l’accent notamment sur la mixité des logements, les possibilités de rencontre et de cohésion sociale, l’intégration de la biodiversité et de la mobilité douce, tout en croisant les enjeux de circularité des matériaux. Avec ce projet pilote, la SLRB est enthousiaste de s‘inscrire avec l’équipe lauréate au travers d’une dynamique de pratiques constructives circulaires et plus durables, et ce en collaboration avec Bruxelles Environnement et autres acteurs de la circularité.

Le « Clos des Mariés », ensemble de 4 bâtiments organisés autour de 2 cours, offre un cadre de vie exceptionnel pour ces 32 logements sociaux, dont la plupart seront attribués à de grandes familles. En effet, le projet répond à la demande du futur gestionnaire avec une offre en logements de 1 à 6 chambres. La SLRB prévoit de déposer la demande de permis d’urbanisme pour l’été 2022 et d’accueillir les premiers locataires en 2025. »

Gilles Delforge, le directeur de la SAU, souligne « Ce projet constitue une nouvelle « brique » du projet Usquare.brussels, qui renforce sa mixité fonctionnelle et son caractère inclusif. Il vient s’adjoindre aux équipements universitaires qui sont développés par l’ULB et la VUB avec l’appui du Fonds européen de développement régional (FEDER) ; aux futurs logements familiaux acquisitifs qui seront produits par citydev.brussels ; ainsi qu’aux futurs logements pour étudiants, aux équipements de proximité et aux espaces publics dont la SAU assure la réalisation. La collaboration avec la SLRB et BinHôme, dans le cadre de la mission de coordination menée par la SAU sur l’ensemble du site de Usquare.brussels, a permis le choix d’un projet répondant au mieux aux objectifs du projet urbain du site. Le projet architectural choisi allie respect du patrimoine et inscription dans les nouveaux modes d’habiter. Il permet notamment d’apporter à tous les logements des espaces extérieurs. Il s’inscrit dans une démarche engagée en termes de réemploi de matériaux. Il est soucieux d’intégration dans le contexte plus large d’Usquare.brussels tout en conservant les qualités propres du Clos. Comme « pilote » de Usquare.brussels, la SAU veille, dans son rôle d’aménageur des grands projets de développement urbain bruxellois, à la bonne collaboration entre tous les intervenants et à la bonne intégration de toutes les composantes de la reconversion de l’ancienne caserne. »

Les architectes de l’Atelier Kempe Thill et de Kaderstudio décrivent leur projet en insistant sur le fait : « La situation urbaine de l’îlot est très intéressante : elle présente une position stratégique au sein de la métropole sur un axe majeur, tout en offrant une implantation introvertie avec un écrin de verdure clôturé, tel un « hortus conclusus » évoquant les jardins des anciens monastères. Le projet est ainsi protégé voire isolé de l’animation de la ville, ce qui confère une ambiance plutôt rare à Bruxelles qui donne l’envie d’y vivre. Il devient alors pertinent de souligner cette ambiance domestique, ce cadre bucolique et inattendue afin de créer un lieu de vie unique. Nous avons proposé une forte verdurisation des espace ouverts communs et privatifs. Les plantes grimpantes et foisonnantes donnent une tout autre image à la caserne, d’apparence austère. Les balcons filants sur toute la longueur de façade rajoutent un véritable espace de vie pour les logements. Le projet se veut également exemplaire du point de vue de la durabilité, en travaillant à la fois minutieusement sur les qualités des bâtiments existants et en intégrant des techniques de construction circulaire. Enfin, le projet de « Clos des Mariés » sera relié au futur réseau de chaleur urbain développé sur tout le site de Usquare.brussels, afin qu’aucun combustible fossile ne soit plus utilisé. Le nouveau thème « végétal » du projet, qui harmonise l’image globale du Clos, et la méthodologie circulaire des concepteurs apportent une réponse claire aux besoins actuels et futurs du logement urbain, et aux questions environnementales. »

L’ancienne caserne Fritz Toussaint et, en bleu, les bâtiments qui vont être reconvertis en logements sociaux dans le
cadre de l’opération Usquare.brussels. © sau-msi.brussels (GlobalView)

La Région bruxelloise offre une nouvelle vie à la Maison du Prieur du Rouge-Cloître

Maison du Prieur - rouge cloitre

La Région bruxelloise offre une nouvelle vie à la Maison du Prieur du Rouge-Cloître

communiqué de presse

20 octobre 2021

Un vent nouveau souffle sur le site de Rouge-Cloître à Auderghem. Inoccupée depuis 20 ans, la Maison du Prieur s’apprête enfin à retrouver une seconde vie. Lancés à l’initiative de la Région bruxelloise en 2019 et menés par les bureaux d’architecture Origin et LD2, les travaux de restauration et de rénovation de ce lieu d’exception, joyau du patrimoine régional, sont aujourd’hui terminés. A termes, le lieu abritera un espace Horeca et accueillera, à l’étage, des événements de types socio-culturels.

La Maison du Prieur du Rouge-Cloître est l’un des plus anciens vestiges de l’ancien cloître, construit entre le 14ème et le 15ème siècle et ayant connu de grandes phases de transformation au cours des 17ème et 18ème siècles. 

Au moment de démarrer le chantier, le bâtiment présentait d’importantes dégradations ainsi que des problèmes de stabilité au niveau du plancher du premier étage. Par ailleurs, les contraintes attenantes au projet de rénovation étaient considérables. Patrimoniales d’abord, puisque le bâtiment et son site sont classés, environnementales ensuite puisque la Maison du Prieur est située en zone protégée (Natura 2000) et présente des enjeux importants en termes de biodiversité, liées notamment à la présence de chauves-souris dans ses combles.

Après 20 ans d’inoccupation, ce trésor du patrimoine bruxellois s’apprête à rouvrir ses portes au grand public.

Lancées par la Régie Foncière régionale (Direction facilities du SPRB), encadrées et financées par les experts d’Urban-Patrimoine et pilotées par les bureaux d’architecture Origin et LD2, la rénovation et la restauration ont permis de préserver et de reconstituer l’ensemble des vestiges patrimoniaux et architecturaux du bâtiment tels que les façades, l’intérieur et la toiture, le plancher et les cloisons à l’étage ou encore les baies ogivales, éléments remarquables de l’ancienne galerie du cloître.

Afin d’offrir une seconde vie à ce lieu d’exception, le rez-de-chaussée a été aménagé en vue d’abriter à terme un espace de petite restauration qui s’intégrera aux lieux afin d’en préserver toute son authenticité. Au-delà du bâtiment, les travaux ont également eu pour objectif de transformer les abords du bâtiment. A cette fin, une terrasse a notamment été réalisée à l’avant du Prieur.
 
Durant toute la durée du chantier, la fonction patrimoniale du site s’est entièrement mise au service de la rénovation et de la mise en conformité du bâtiment.  Les interventions contemporaines ont été réalisées afin que les visiteurs et visiteuses puissent se préfigurer l’aspect du lieu tel qu’il était dans sa période faste. Grâce à cette belle réalisation, Région et les architectes en charge du projet sont aujourd’hui heureux d’apporter une nouvelle dynamique à ce lieu chargé d’histoire et ont hâte de vous le faire découvrir.

Le Ministre-Président Rudi Vervoort déclare « Après deux années d’un chantier conséquent – mais au combien difficile au regard de la protection patrimoniale et environnementale qui entourent ce site remarquable – la restauration et la rénovation globale de la Maison du Prieur, inoccupée depuis 1992, sont désormais totalement achevées. Je tiens à remercier chaleureusement les architectes ainsi que les agents régionaux, tant de la Direction Facilities du SPRB que de la Direction du Patrimoine culturel d’Urban.brussels. Ils ont en effet réussi, grâce à leur travail, leur passion et leur compétence, à redonner une nouvelle vie à ce lieu exceptionnel. Au nom du Gouvernement bruxellois, je suis extrêmement heureux qu’il soit à nouveau rendu accessible aux Bruxellois.es ainsi qu’à tous les amoureux de patrimoine. »

« C’est un chantier emblématique qui se termine. Urban.Brussels (service patrimoine) a encadré ce chantier. Ces experts ont conseillé et accompagné les architectes pendant toute la durée des travaux. Il était essentiel de redonner vie à ce lieu tout en respectant son passé et son histoire. Les travaux de restauration ont ainsi été financé par Urban Brussels. Preuve une fois encore que la Région prend ses responsabilités pour continuer à faire vivre son patrimoine » explique Pascal Smet, Secrétaire d’État en charge de l’Urbanisme et du Patrimoine.

« 20 ans d’inoccupation, ça peut paraître court pour un bâtiment qui compte plus de 6 siècles d’histoire et qui est l’un des témoins les plus remarquables de notre patrimoine communal. Mais pour les Auderghemois, je peux vous assurer que ça a été long ! On ne cachera donc pas notre plaisir ! Et ceci d’autant plus qu’après une autre longue attente, nous venons de recevoir le permis d’urbanisme pour la rénovation des bâtiments que la commune occupe sur le site, à savoir le manège, la ferme et la grange. D’ici peu, Rouge-Cloître aura ainsi retrouvé tout son lustre d’antan et deviendra un pôle culturel, éducatif et récréatif majeur en Région bruxelloise. » conclut Didier Gosuin, Bourgmestre d’Auderghem.

Inauguration du Nouvel Aubier : Centre de jour et d’hébergement pour adultes porteurs d’un handicap sensoriel, moteur ou mental à Bruxelles

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Inauguration du Nouvel Aubier : Centre de jour et d’hébergement pour adultes porteurs d’un handicap sensoriel, moteur ou mental à Bruxelles

communiqué de presse

19 octobre 2021

En présence de Rudi Vervoort, Ministre-Président régional bruxellois en charge du Handicap, Barbara Trachte, Ministre-Présidente de laCommission Communautaire Française (COCOF) et Boris Dilliès, Bourgmestre d’Uccle, un nouvel espace de vie dédié aux personnes en situation de handicap adultes vient d’être inauguré sur le site de l’IRSA (Institut Royal pour Sourds et Aveugles) à Uccle. Porté par le Conseil d’Administration de l’IRSA et soutenu financièrement par les Sœurs de la Charité et les pouvoirs publics (la COCOF), le bâtiment moderne et visionnaire dans sa conception répond au manque de places d’accueil pour les adultes porteurs d’un handicap sensoriel, moteur ou mental à Bruxelles.

Un bâtiment en ligne avec le développement de l’IRSA 

Le projet (rêvé depuis 30 ans) a démarré concrètement en 2010.L’IRSA se trouvait confronté à des problèmes complexes en matière d’hébergement : les jeunes étaient « dispersés » dans cinq résidences différentes, et les adultes logés dans une maison rudimentaire qui ne répondait pas aux nouvelles normes de sécurité.  En outre, l’habitat était inadapté aux adultes en situation de handicap vieillissants. « La rénovation de l’Aubier(bâtiment existant) et la construction du Nouvel Aubier se sont inscrits dans la stratégie de développement du Centre de Services », explique Reginald Beyaert, Directeur Général de l’IRSA.

Le soutien indispensable des pouvoirs publics

L’essentiel des travaux a été financé par la Commission Communautaire Française (COCOF), c’est-à-dire 4,3 millions sur les 6,8 millions du coût du projet, qui a marqué approbation sur l’avant-projet des travaux en 2015. « Ce projet me tient particulièrement à cœur, se réjouit Céline Fremault, Présidente du Conseil d’Administration de l’IRSA depuis février 2021. Je suis très heureuse d’avoir pu y contribuer lorsque j’étais Ministre en charge de l’Aide aux Personnes handicapées à la COCOF. La concrétisation de ce projet symbolise aussi la volonté de l’IRSA de développer et moderniser ses infrastructures. Je souhaite aussi poursuivre le travail entamé par mon prédécesseur, Marcel Crochet dont je salue la ténacité dans le suivi du dossier ».

« Le bâtiment que nous inaugurons aujourd’hui est un très bel exemple et aussi l’aboutissement d’une bonne collaboration entre les pouvoirs publics et le secteur privé. Et au-delà de la rénovation de nos bâtiments, capitale, j’ai aussi eu à cœur, dès le début de cette législature, de consacrer une part importante de notre budget à la création de nouvelles places de jour et d’hébergement. Sachez que ce sont 107 places qui ont déjà pu être ouvertes depuis septembre 2019, et que nous continuerons à mobiliser nos efforts pour une offre de plus en plus étoffée et variée », conclut Rudi Vervoort, Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale. 

Barbara Trachte, Ministre-Présidente de la Cocof : « Augmenter le nombre de places de jour et d’hébergement à l’attention des personnes handicapées est l’une des priorités du Collège de la Cocof pour cette législature. Je me réjouis que la construction du Nouvel Aubier contribue à cette dynamique. Surtout, je tiens à remercier et à féliciter toutes celles et ceux qui ont cru à ce projet de longue haleine qui va contribuer au bien-être des résidents et de leurs familles »

Une nouvelle infrastructure qui enrichit la qualité architecturale et urbanistique du site

L’architecture contemporaine du projet s’intègre parfaitement sur le site de l’IRSA en termes de gabarits, de matériaux et de couleurs. Les deux bâtiments totalisent une superficie de 3.200 m². Chaque espace a été pensé, réalisé et ajusté pour les personnes les moins valides.  Un soin particulier a été apporté à la notion d’accessibilité autour du bâtiment : accessibilité de plain-pied aux sept points d’entrée, liaison directe au sous-sol entre les deux bâtiments, noyaux de communication pourvus de deux ascenseurs, larges couloirs, salles de bains adaptées de grande taille.

A propos de l’Aubier

Depuis plus de 180 ans, l’IRSA, sous l’impulsion de la Congrégation des Sœurs de la Charité, prend en charge l’éducation d’enfants handicapés sensoriels. Devenus adultes, certains d’entre eux sont incapables de s’insérer dans un circuit de travail ordinaire ou en atelier protégé (aujourd’hui Entreprise de Travail Adapté). Leurs difficultés principales sont liées à leur déficience sensorielle associée à un handicap mental, à des troubles relationnels, comportementaux ou moteurs légers. Afin de répondre aux besoins de ces personnes, l’IRSA a créé l’Aubier. Ce dernier se compose d’un centre de jour et d’un centre d’hébergement pour adultes qui accueillent respectivement 40 et 30 adultes. Le centre propose un panel d’activités dans différents domaines tels que la culture, la musique, le sport, les sorties, la créativité, les loisirs, le bien-être… Le travail est également axé sur la réalisation de projets spécifiques où l’attention est mise sur la participation sociale et l’inclusion des bénéficiaires en fonction de leurs compétences.

Adoption en 1ère lecture d’un avant-projet d’ordonnance visant à instaurer un périmètre de préemption généralisé dans le CoBAT

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Adoption en 1ère lecture d’un avant-projet d’ordonnance visant à instaurer un périmètre de préemption généralisé dans le CoBAT

communiqué de presse

14 octobre 2021

A l’initiative du Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale, Rudi Vervoort, le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale a approuvé le 7 octobre, en 1ère lecture, un avant-projet d’ordonnance visant à modifier les dispositions du CoBAT relatives au droit de préemptionet visant à instaurer, à terme, un droit de préemption généralisé à l’ensemble du territoire de la Région de Bruxelles-Capitale.

Conformément à la Déclaration de Politique Régionale (DPR) pour la législature 2019-2024 et à l’action 14 du Plan d’Urgence pour le Logement (PUL) porté par la Secrétaire d’État au Logement, Nawal Ben Hamou et approuvé par le Gouvernement bruxellois le 7 janvier 2021, ce droit de préemptionélargi coexistera avec le régime actuel mais ne portera que sur des biens d’une certaine superficie et ne pourra être exercé que par les acteurs bruxellois du logement public, et en priorité par la SLRB pour développer de nouveaux projets de logements sociaux.

Le droit de préemption tel qu’il existe aujourd’hui en Région bruxelloise est un outil de politique foncière public particulièrement intéressant puisqu’il offre à la Région bruxelloise (et aux divers pouvoirs publics préemptants listés dans le CoBAT) la possibilité d’acquérir prioritairement, au prix et aux conditions fixées entre les parties dans un compromis de vente, un bien immobilier mis en vente volontairement par son propriétaire privé. De fait, l’outil que constitue la préemption permet à la fois aux pouvoirs publics d’acquérir prioritairement, au prix du marché, des biens potentiellement stratégiques mais aussi de lutter, localement, contre la spéculation immobilière et ses effets négatifs qui frappent aujourd’hui certains quartiers de la capitale.

Suite à son adoption en 1ère lecture, l’avant-projet d’ordonnance sera prochainement transmis, pour avis, à une série d’instances régionales et communales concernées par la mise en œuvre de ce nouvel outil foncier ainsi qu’à la Fédération Royale du Notariat avec laquelle plusieurs réunions informelles ont déjà eu lieu. Ensuite, la section de législation du Conseil d’État sera bien entendu consultée sur le texte, préalablement à l’envoi du projet d’ordonnance au Parlement bruxellois.

Rudi Vervoort, Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale : « L’adoption de cet avant-projet d’ordonnance marque un tournant important dans la politique régionale du logement et dans la potentielle maitrise foncière publique puisqu’il permettra aux acteurs publics d’acquérir, prioritairement, des biens stratégiques mis en vente sur le marché privé. Ainsi, cet outil viendra appuyer la stratégie ambitieuse d’acquisition de biens immobiliers que mène d’ores et déjà la Région en vue de réaliser davantage de logements accessibles et de qualité. »

Le Gouvernement bruxellois conclut un accord budgétaire responsable qui conforte ses ambitions sociales, économiques et climatiques

budget

Le Gouvernement bruxellois conclut un accord budgétaire responsable qui conforte ses ambitions sociales, économiques et climatiques

communiqué de presse

13 octobre 2021

Le Gouvernement bruxellois a conclu un accord sur le budget pour 2022 de la Région. Face au contexte budgétaire difficile dû à la crise sanitaire de la Covid-19, le Gouvernement se dote d’un budget maîtrisé et poursuit ses investissements en faveur de l’amélioration de la qualité de vie des Bruxelloises et des Bruxellois, pour l’accès de tous au logement et à l’emploi, en faveur d’une mobilité apaisée, et pour répondre à ses engagements climatiques. Le Gouvernement débloque également des moyens pour la santé, pour faire face à la crise sanitaire, sociale et énergétique mais aussi pour la relance. L’équilibre budgétaire en 2024 est par ailleurs toujours en ligne de mire.

«Le Gouvernement bruxellois devait trouver une solution pour un manque à gagner d’environ 360 millions d’euros. Grâce à la relance économique, en lissant certains investissements prévus et en réalisant les économies nécessaires, nous pouvons combler cet écart. C’est ainsi que nous avons réussi à maintenir le budget dans la bonne direction, sans augmenter les impôts des Bruxelloises et des Bruxellois» explique le Ministre du Budget, Sven Gatz.

Les mesures de soutien à l’économie et aux secteurs social et culturel prises par le Gouvernement bruxellois au cours de ces 19 derniers mois pour faire face à la crise sanitaire ont eu un impact sur la situation financière de la région. Ces mesures étaient nécessaires pour permettre à l’économie de notre région, aux nombreux indépendants, salariés qui ont vu leurs revenus se tarir presque totalement et aux acteurs socio-culturels privés d’activité de traverser cette crise incroyablement difficile. En outre, le déploiement de la réforme de la taxe de circulation et donc l’introduction de SmartMove ont été retardés pour permettre les concertations intra-régionales.

Le Gouvernement a trouvé une solution au manque à gagner d’environ 360 millions d’euros, sans remettre en cause les engagements très volontaristes traduits dans le budget pluriannuel que le Gouvernement a élaboré en début de la législature.  

Certaines recettes de la Région bruxelloise sont nettement supérieures aux prévisions, s’élevant à 117 millions d’euros. C’est le cas, par exemple, pour des droits de succession, des droits d’enregistrement et des droits de donation. L’économie de la capitale se redresse également. En effet, elle repart à nouveau à la hausse.

En outre, le Gouvernement économisera 140,7 millions en constatant l’étalement ou en reportant un certain nombre d’investissements. Les études de projets, comme les chantiers, ont en effet connu des ralentissements dû à la situation sanitaire. Le Gouvernement bruxellois reste un très grand investisseur public avec 1,3 milliard d’euros investis par an.  

Enfin, le Gouvernement bruxellois a accepté de faire des économies à hauteur de 105 millions d’euros et démontre ainsi qu’il prend ses responsabilités.

L’objectif du Gouvernement bruxellois est toujours de boucler le budget en équilibre structurel d’ici la fin de la législature en 2024. 

L’accord intervenu confirme donc que le Gouvernement bruxellois reste un gouvernement d’investissement. Les ambitions tracées dans la Déclaration de Politique Régionale, traduites dans le budget pluriannuel pour les compétences du logement, de la mobilité, pour la transition climatique et pour augmenter le taux d’emploi des Bruxelloises et Bruxellois, restent entières. La mise en œuvre du Plan d’Urgence Logement est ainsi assurée. Les travaux d’infrastructures pour le métro se poursuivent ainsi que l’adaptation des voiries pour une mobilité apaisée. L’augmentation de l’offre de transport en commun, ainsi que l’accélération de la sortie du thermique de la flotte bus de la STIB sont garanties. Par ailleurs, les investissements dans les casernes des pompiers seront poursuivis en 2022.

Le Gouvernement poursuit aussi la trajectoire d’investissements massifs dans la transition climatique bruxelloise dont l’isolation du bâti et la transition économique via notamment l’implication des professionnels de la construction et des acteurs de l’économie circulaire dans le programme Renolution. Par ailleurs, des moyens importants sont également prévus pour une transition juste dans le cadre de la lutte contre la précarité énergétique et hydrique.

Le budget 2022 prévoit également des moyens supplémentaires pour les pouvoirs locaux. Très largement sollicités pendant la crise sanitaire, ils ont démontré leur efficacité au service des Bruxellois. Le Gouvernement a ainsi débloqué des moyens pour revaloriser les travailleurs de la fonction publique locale et augmenter l’offre d’infrastructures sportives.

Des moyens supplémentaires sont également prévus pour renforcer la politique d’égalité des chances.

L’accord porte également sur le budget de la Commission Communautaire commune. Le budget prévu permettra de faire face aux importants besoins dans le domaine social-santé, en ce compris les effets de la crise sanitaire. Le budget assure notamment le paiement des allocations familiales.

Par ailleurs, la santé est une priorité : le Gouvernement prévoit tous les moyens nécessaires pour poursuivre la lutte contre la Covid-19 : un montant provisionnel de 94 millions est ainsi inscrit au budget 2022 pour la poursuite de la vaccination, du testing, du tracing et des dispositifs locaux de sensibilisation et d’information.

Les moyens dégagés permettent aussi la mise en œuvre des accords non-marchands.

« C’est un bon accord qui réalise la délicate synthèse entre responsabilité budgétaire et maintien des objectifs fixés pour la législature » conclut le Ministre-Président Rudi Vervoort.

Le Ministre du Budget, Sven Gatz, soumettra, comme d’ordinaire, le budget au Parlement bruxellois à la fin du mois d’octobre. L’exposé des motifs et la discussion en commission suivront en novembre.

La Région bruxelloise dévoile le futur centre d’accueil intégré pour usagers de drogues

centre intégré

La Région bruxelloise dévoile le futur centre d’accueil intégré pour usagers de drogues

communiqué de presse

12 octobre 2021

La Région de Bruxelles-Capitale a dévoilé ce mardi 12 octobre, en compagnie des bourgmestres de la Ville de Bruxelles et de la commune de Molenbeek Saint-Jean, Philippe Close et Catherine Moureaux, le projet de futur Centre Intégré pour usagers de drogues en grande précarité. Construit aux abords du canal, en face de Tour et Taxis à l’horizon 2026, il sera financé à hauteur de 12,3 millions d’euros dans le cadre d’une subvention régionale pour le Centre intégré et pour les aménagements réservés au Port de Bruxelles.  Bruxelles Prévention et Sécurité (BPS) supervise la conception et la définition des missions opérationnelles du centre en s’appuyant sur l’expertise de l’opérateur régional en matière d’assuétudes, à savoir l’asbl Transit. Le groupement d’agences d’architecture Bogdan Van Broeck – BC Architects & Studies, associée à une équipe pluridisciplinaire (voir ci-dessous),  a remporté le marché public pour la conception du bâtiment organisé par la Société d’Aménagement Urbain (SAU), en charge de sa construction.

Ce nouveau bâtiment sera érigé au 55 Avenue du Port, à côté du siège du Port de Bruxelles, lequel bénéficiera également de locaux dans le futur bâtiment. Ce projet de construction neuve (après démolition de deux bâtiments vétustes : voir photos ci-dessus) porte sur environ 5.000 m² bruts, dont un peu plus de 4.000 m² pour le Centre Intégré et près de 1.000 m² pour le Port.

Un dispositif innovant de cohésion sociale, au bénéfice des publics fragilisés comme du quartier

La Région prévoit l’ouverture du Centre Intégré pour usagers de drogues en grande précarité en 2026. Cette étape est la première d’un long parcours jusqu’à l’inauguration du bâtiment. Son intégration à la vie du quartier constitue un point particulier d’attention de la part des autorités. L’aboutissement du projet sera donc précédé d’un processus d’information étendu auprès des riverains et des acteurs clefs du quartier (acteurs locaux, associations, …) qui offre la possibilité d’échanger sur le long terme, de façon régulière. Dans ce cadre, les partenaires du projet, les acteurs du champ sanitaire et du champ de la prévention et de la sécurité (gardiens de la paix, police, justice, gardiens de parc, médecins, psychologues, travailleurs de rue, etc.) travaillent en convergence pour organiser et soutenir ce processus.

Le Ministre-Président Rudi Vervoort, notamment en charge de la Sécurité, souligne que « ce Centre intégré pour usagers de drogues en grande précarité est un projet régional global qui répond aux défis contemporains liés aux évolutions de la société : santé, précarité et amélioration des espaces et de la tranquillité publique. Le projet, sur lequel travaille en coordination l’ensemble des acteurs de la chaîne de la prévention et de la sécurité (police, gardiens de la paix, police, justice, gardiens de parc, travailleurs de rue, …), se positionne comme un dispositif innovant de cohésion sociale dans le quartier. Il est source d’espoir pour un mieux-être des populations fragilisées et de perspectives pour le quartier puisqu’il participe à la concrétisation des ambitions et des objectifs de la Région de Bruxelles-Capitale, autant du point de vue architectural que de la cohésion sociale. »  

Rudi Vervoort rappelle que « ce projet se trouve explicitement dans l’Accord de Majorité 2019-2024, au chapitre « Garantir l’accès à la santé et lutte contre les inégalités », paragraphe 3 « L’accès universel aux soins de santé » : Enfin, le Gouvernement s’engage à mettre en place une véritable politique de réduction des risques vis-à-vis des consommateurs potentiels ou usagers de drogues (y compris l’alcool). A cette fin, le Gouvernement soutiendra la création de salles de consommation à moindre risque (SCMR) – via un nouveau centre intégré dont l’opérateur sera l’asbl Transit ».

Alain MARON, Ministre en charge de la Santé et de l’Action sociale, rappelle qu’« en juillet, une ordonnance relative à l’agrément et au subventionnement des services actifs en matière de réduction des risques liés aux usages de drogues a été adoptée. Ce texte est une étape importante pour accompagner les personnes atteintes d’assuétudes et les aider à guérir. Ainsi, en offrant une prise en charge psycho-médico-sociale à ses usagers, le centre leur permettra de retrouver une vie digne et de se réinsérer dans notre société ».

 

Concrétisation du Plan global de Sécurité et de Prévention

Yves Bastaerts, Directeur général adjoint de Bruxelles Prévention et Sécurité (BPS), explique que « ce projet s’inscrit pleinement dans le cadre des politiques de sécurité et de prévention définies au sein du Plan Global de Sécurité et de Prévention. Bruxelles Prévention et Sécurité consacre cet enjeu important pour la Région de Bruxelles-Capitale dans un volet spécifique du plan. L’usage des drogues et, de manière générale, le développement d’assuétudes constituent l’une des problématiques de santé publique au cœur de la sécurité urbaine, celle-ci pouvant être liée à des incivilités ou impacter la perception du cadre de vie des citoyens. En misant sur une prise en charge adaptée et cohérente des personnes concernées, le Centre intégré pour usagers de drogues en grande précarité est l’opportunité de créer du lien au sein de la Région de Bruxelles-Capitale en offrant aux résidents du quartier, mais plus globalement à tous les Bruxellois, un cadre de vie convivial et un espace public sécurisant. En tant que centre d’expertise et de référence en matière de prévention et de sécurité, Bruxelles Prévention et Sécurité ambitionne également, par le biais de ce projet, d’affiner la connaissance en matière d’assuétudes à Bruxelles. La mise en commun des pratiques dans le centre intégré pour usagers de drogues en grande précarité doit permettre une production de données et l’élaboration d’analyses permettant de construire une politique cohérente en matière de drogues et d’assuétudes adaptée aux besoins des plus vulnérables. »

Garantir la santé et la sécurité pour tous

Pour le Bourgmestre de la Ville de Bruxelles, Philippe Close, « Aux cotés de Gate, la salle de consommation à moindre risque, accessible dès la fin de l’année dans le centre de Bruxelles, le Centré intégré s’inscrit dans la complémentarité du trajet de soins avec pour but de proposer une politique innovante, digne et d’inclusion par rapport à la problématique de la dépendance. Notre mission visant à offrir un accès universel à la santé aux personnes les plus fragilisées s’accorde néanmoins avec notre souci de garantir la sécurité de tous les citoyens.  En effet, la consommation de drogues dans l’espace public génère des troubles et exacerbe le sentiment d’insécurité vécu par les habitants. Nous devons agir, par souci de cohésion sociale, pour le bien de tous. En créant le Centre intégré avec les autorités régionales, je suis convaincu que nous œuvrons en ce sens. Les investissements consentis dans ces nouveaux dispositifs vont contribuer à améliorer le cadre de vie de tous les bruxellois sans laisser personnes au bord de la route ». 

Pour la Bourgmestre de Molenbeek-Saint-Jean, Catherine Moureaux, « Les nombreuses problématiques liées à l’usage des stupéfiants sur l’ensemble du territoire régional bruxellois sont en constante évolution. Ces derniers mois, par exemple, suite notamment à la crise Covid, les professionnels tout comme les habitants ont noté de nouvelles mutations dans ce domaine. Comme acteur communal, je suis très attentive aux conséquences qu’elles induisent tant sur les victimes d’assuétudes que sur les habitants de nos quartiers. C’est la raison pour laquelle Molenbeek-Saint-Jean se réjouit de la prochaine mise en œuvre du projet de Centre intégré.

En effet, au niveau individuel, je suis persuadée que ce nouveau dispositif, ambitieux dans ses missions et innovant dans ses méthodes, notamment en termes de santé publique et d’insertion, permettra de mieux accompagner de manière globale et adaptée les personnes malheureusement touchées par les assuétudes.

Au niveau collectif, il ne fait aucun doute pour moi que ce Centre intégré et les recours positifs qu’il permettra pour les personnes en extrême fragilité en raison de leur dépendance auront un effet extrêmement positif sur la cohésion sociale et la convivialité au sein des quartiers touchés par les diverses problématiques liées à la consommation de stupéfiants.

Pour soutenir au maximum ce nouveau dispositif régional, au sein de ma commune, j’ai d’ores et déjà mis en place une nouvelle plateforme centrée sur les problématiques liées aux stupéfiants. Appelée à s’agrandir, elle regroupe actuellement divers acteurs préventifs et de la cohésion sociale, tant communaux qu’associatifs. Elle vise à renforcer le travail transversal local dans ce domaine. Cette nouvelle plateforme locale se réunira régulièrement et restera en contact permanent avec les responsables du futur Centre intégré. »

Un dispositif innovant d’accueil et de soins intégrés en matière d’assuétudes

Muriel Goessens, Directrice générale de l’asbl Transit, explique la raison sociale du futur dispositif : « Depuis 1995, l’asbl Transit assure un accueil inconditionnel unique en Région de Bruxelles-Capitale au travers d’un centre spécialisé, de crise et d’hébergement, accessible 7J/7 – 24h/24, destiné aux personnes dépendantes aux drogues licites et/ou illicites. L’asbl, désignée « opérateur » du Centre intégré, constate une croissance importante du nombre de bénéficiaires de ses services, une diversification des publics, de leurs besoins avec en filigrane des contraintes liées à un manque d’espace nécessaire pour répondre à l’ensemble des demandes.

Dans un tel contexte, l’initiative régionale de Centre intégré (CI) constitue une formidable opportunité pour compléter l’offre de soins existante, pour renforcer la capacité d’accueil, de logement, pour innover et pour répondre aux défis contemporains de l’usage de drogues mais aussi de la précarité.

En proposant des services adaptés à chaque besoin, à chaque situation, le nouveau dispositif visera à offrir un accès universel à la santé selon une logique graduelle, en partant du plus bas seuil. L’ensemble des services qui seront déployés au sein du Centre intégré suivra cette ambition pour correspondre aux besoins très hétérogènes des publics en situation de vulnérabilité et qui malheureusement aujourd’hui encore peuvent faire l’objet de discrimination quant à l’accès aux services de santé conventionnés, notamment parce qu’une part de ce public ne jouit pas d’une couverture sociale.

On dit du futur centre qu’il est intégré parce qu’il conçoit la santé dans sa globalité, en agissant sur l’ensemble de ses déterminants, pas seulement sur les symptômes de la maladie ou du mal être, mais également sur les facteurs qui les conditionnent. Ils peuvent être d’ordre socio-économique, culturels, environnementaux, contextuels, … En ce sens, il offrira une palette de soins pluridisciplinaires partagée entre trois partenaires spécialisés, le Projet Lama pour ce qui concerne l’induction et le suivi des traitements de substitution, Médecins du Monde pour ce qui concerne la médecine générale et Transit pour l’accompagnement psycho-social, la pair-aidance, le travail de rue, la réinsertion professionnelle, l’hébergement, l’approche genrée, les activités communautaires, … Outre œuvrer pour un accès universel à la santé, le Centre intégré devra aussi produire de la connaissance. Il se positionnera comme Centre de référence, comme une sorte de laboratoire de l’expertise, du savoir-faire et de l’innovation en matière d’assuétudes en parfaite symbiose avec les missions de Bruxelles Prévention Sécurité. »

Un site à usage mixte et une cohérence architecturale

Yassine Akki, Président du Port de Bruxelles, « salue la bonne collaboration entre l’ensemble des partenaires pour ce projet qui sera développé sur un terrain du Port de Bruxelles grâce à la conclusion d’un bail emphytéotique. Un projet qui accueillera non seulement les activités de l’asbl Transit, mais satisfera aussi aux besoins du Port, notamment en matière d’atelier et de besoins de notre service technique.

Un projet résolument ancré dans son contexte

Gilles DELFORGE, le directeur de la SAU, précise que « La SAU avait reçu 30 candidatures de qualité lors de la première phase de lancement du marché public européen, puis elle avait shortlisté 5 équipes pour remettre un projet. Le jury a estimé que le projet de Bogdan Van Broeck – BC Architects répondait le mieux aux différentes attentes du marché et ce choix a été validé par les différentes parties. L’architecture du projet se veut conviviale : le traitement des façades est chaleureux, des liens forts sont créés entre le rez-de-chaussée et l’espace extérieur. Le bâtiment véhicule une image positive des équipements publics créés et représente une plus-value au paysage urbain de la zone du canal. » Gilles DELFORGE se réjouit que « la SAU, qui pilote par ailleurs la mise en œuvre de grands projets d’aménagement urbain, puisse mettre une nouvelle fois au service de la Région sa polyvalence pour la réalisation d’équipements publics d’envergure régionale, de natures très différentes les uns des autres.  En plus de ce futur centre intégré pour usagers de drogues, la SAU concrétise aussi actuellement des projets d’équipements qui incluent des fonctions culturelles, médiatiques, de secours, sportives, académiques… Comme chaque fois, la SAU remplit ce rôle en coordonnant l’action des divers partenaires concernés, en étroite concertation avec eux ».

Une auberge sur les berges du canal

L’équipe d’architectes qui a conçu le futur Centre intégré explique qu’« Il était évident de concevoir une architecture chaude et accueillante, une architecture qui ne parle pas de soi mais qui donne du sens… Avec ce refuge pour l’un des groupes les plus faibles de la société, cette société montre sa qualité morale.”

Le Centre intégré est une auberge du 21e siècle: un lieu urbain comprenant des résidences temporaires, des espaces dédiés au bien-être des humains et à la rencontre de la communauté. Loin de l’institution au caractère anonyme, le projet est une juxtaposition de plusieurs « maisons ». Ces maisons sont autonomes mais en même temps bien connectées. Cette configuration affirme le caractère domestique du projet. Plutôt qu’une organisation sur de larges plateaux, le projet se base sur une émergence de volumes sur un socle commun. Ce socle, avec ces espaces accueillants, fonctionne comme un soubassement qui reçoit et qui guide les usagers. Il comprend un porche d’entrée, un jardin central et une loggia avec vue sur le canal. L’ensemble fait l’analogie avec l’auberge traditionnelle composée de divers bâtiments à plusieurs étages entourant une grande cour, reliés à la rue par un passage. 

Construire pour le futur 

Le projet met fin aux apports épuisants et aux évacuations polluantes de matériaux, d’énergie et d’eau, et transforme tout en un modèle circulaire local. Idem pour des matériaux de construction comme le bois, qui contiennent du CO2 non fossile et sont ainsi de véritables réservoirs de CO2: traditionnels et innovants, logiques et peu coûteux.

À côté des vecteurs classiques de la durabilité (émissions, biodiversité, flexibilité et longue vie d’un bâtiment) le projet focalise aussi sur la durabilité sociétale et socio-culturelle, alignée sur le concept européen de ‘Baukultur’. Un bâtiment que nous aimons tous — parce qu’il nous aime tous — dure plus longtemps car il est porté et apprécié par tous. Un point d’ancrage dans un monde dur devient un élément de la mémoire collective. Le Centre intégré offre un foyer confortable aux personnes fragiles, réalisé de manière durable, circulaire et à faible impact environnemental.

Vivre ensemble 

Ce projet montre qu’une fonction urbaine complexe — un centre de soins de première ligne dont la ville a grand besoin autour du canal — peut coexister avec la poursuite de l’activité́ portuaire. Il répond à des préoccupations majeures de notre temps : la solidarité́ et l’économie. 

Le Centre intégré est conçu comme un bâtiment qui nous relie, qui nous met en contact avec la ville et la nature, avec le parc et avec la multitude de cultures qui caractérisent Bruxelles. Il offre un espace polyvalent et ouvert au rez-de-chaussée avec un bon contrôle social actif 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Parallèlement, il est aussi un endroit où l’on peut être par soi-même sans se sentir seul. 

Le Centre intégré répond à la demande de la Région de Bruxelles-Capitale et de ses citoyens de prendre soin non seulement des plus vulnérables mais de nous tous. En offrant un nouveau port à ceux qui chavirent, on confère finalement un chez soi à tous mais en lien avec l’autre, un endroit où nous trouvons notre raison d’être. »

Le porche et l’accueil sur l’avenue du Port.
© Bogdan & Van Broeck – BC Architects & Studies

 

Le site qui accueillera le Centre intégré, entre le canal et l’avenue du Port. © sau-msi.brussels (Reporters)