Un accord-cadre pour le secteur de la construction a été conclu en Région bruxelloise

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Un accord-cadre pour le secteur de la construction a été conclu en Région bruxelloise

communiqué de presse

2 octobre 2018

La marque de fabrique du Gouvernement bruxellois est désormais connue : c’est la concertation entre les pouvoirs publics et les différents secteurs professionnels actifs à Bruxelles.
 
Ce type d’accords n’existaient pas spécifiquement entre les secteurs et la Région : de multiples chantiers de négociation ont donc été lancés avec les secteurs stratégiques pour l’économie et l’emploi bruxellois.
 
Dans cette dynamique nouvelle, le Gouvernement et le secteur de la construction ont donc conclu ce mardi 2 octobre 2018 le second accord sectoriel dans l’histoire de la Région.
 
Ce secteur, parmi les plus importants, compte quelques 12 700 entreprises en Région bruxelloise employant un peu plus de 8300 ouvriers souvent faiblement ou peu qualifiés. Ce secteur doit faire face à de nombreux défis comme le vieillissement de sa main d’œuvre et l’enjeu de son renouvellement (peu de jeunes suivent cette voie) ou encore les transformations très rapides des procédés et des différentes règlementations en matière de construction ou de rénovation des bâtiments.
 
Cet accord entend organiser et pérenniser la concertation entre les pouvoirs publics, les entreprises du secteur et les travailleurs. Ce dialogue social doit permettre de dégager des conditions et des solutions adéquates pour la création d’emploi de qualité à Bruxelles et d’anticiper les évolutions des besoins de notre Région, encourageant ainsi l’activité des entreprises présentes sur notre territoire.
 
« Le secteur de la construction est un secteur important pour le développement de notre Région tant en termes de développement urbanistique qu’en ce qui concerne sa contribution à la croissance économique de notre Région. Cet accord est un accord gagnant-gagnant : la Région, à travers ses instruments publics, peut soutenir le secteur dans ses efforts de formation, de recherche d’innovations ou encore dans ses efforts de lutte contre toute forme de discrimination. Le secteur peut contribuer à l’essor de la Région en partageant son expertise professionnelle » explique le Ministre-Président Rudi Vervoort.
 
« Nous pouvons être fiers des efforts consentis par les pouvoirs publics dans le secteur de la construction. Le Gouvernement francophone bruxellois que je préside, par exemple, dédie des moyens importants à la formation et à la remise à l’emploi dans ce domaine. C’est en effet un partenaire de qualité pour l’insertion notamment des jeunes et qui offre des perspectives de carrière, par exemple au travers des spécialisations qu’offrent les développements technologiques », commente pour sa part Fadila Laanan, Ministre-Présidente du Gouvernement francophone bruxellois.
 
« Cet accord, c’est du concret ! Il permettra notamment de garantir aux chercheurs d’emploi bruxellois qualifiés dans un métier de la construction de trouver un emploi de qualité dans le secteur. En effet, nous allons améliorer l’efficacité de la formation professionnelle dans le secteur, augmenter le nombre de stages en entreprise et d’épreuves de validation des compétences, augmenter le nombre d’offres d’emploi gérées et pourvues par Actiris. Les opportunités d’emploi existent, et on constate même certaines pénuries : le secteur et les services publics auront désormais un cadre et des outils renforcés pour améliorer l’embauche des Bruxellois-es », affirme le Ministre bruxellois de l’Economie, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Didier Gosuin.
 
« Le Plan Formation Emploi (PFE) Construction vise à renforcer la force d’action d’acteurs clés du secteur dont notamment le CDR-Construction qui est l’un de mes partenaires privilégiés pour la formation à l’éco-construction et l’économie circulaire en construction » explique la Ministre bruxelloise de l’Environnement, Céline Fremault
Et le Président du Conseil Economique et Social, Jan De Brabanter de conclure : « Ensemble, nous nous engageons pour une collaboration active afin de participer à l’amplification des politiques régionales, en développant les synergies entre les acteurs de l’emploi, de la formation, de l’enseignement et des entreprises. L’Accord-Cadre Construction nous mobilise pour le renforcement de l’emploi des Bruxellois et le maintien et la création d’emplois de qualité dans ce secteur important à Bruxelles, tout comme il nous engage à rendre plus performantes les politiques en matière d’emploi, de formation et d’enseignement. C’est tout l’enjeu du futur « Pôle Formation Emploi » dédié au secteur de la construction, prévu par l’Accord-Cadre. »
 
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Lidia GERVASI Porte-parole (FR)
Jo DE WITTE Porte-parole (NL)

Sommet Social – 25 septembre 2018

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Sommet Social – 25 septembre 2018

communiqué de presse

25 septembre 2018

Ce 25 septembre, Rudi Vervoort, Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale et Didier Gosuin, Ministre Bruxellois de l’Économie, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, ont réuni l’ensemble des membres du Gouvernement et du Conseil économique et social de la Région de Bruxelles-Capitale à l’occasion du Sommet Social de l’année 2018.
 
Le Sommet Social est un moment typiquement bruxellois qui sert à mener une véritable concertation entre politiques et partenaires sociaux sur les grands enjeux de la capitale. Cette pratique de la concertation est la marque de fabrique du Gouvernement bruxellois et constitue l’un des facteurs de réussite des politiques menées et héritées de la méthode « Stratégie 2025 ».
 
Les chiffres le prouvent. Le taux de chômage, qui s’élevait à 16,3% en août dernier, ne cesse de baisser depuis 46 mois. Pour retrouver un taux aussi bas, il faut remonter jusqu’en 1992. Quant au taux d’emploi, il atteint actuellement 56,2%, ce qui correspond au taux le plus haut depuis la création de la Région bruxelloise. De même, notre Région comptait 104.705 entreprises en août dernier. C’est 3.577 entreprises de plus qu’en 2016.
 
Le Sommet Social est surtout l’occasion pour l’ensemble des partenaires de faire le bilan des projets portés depuis un an et de discuter des priorités à mener d’ici la fin de la législature afin d’assurer l’autonomie de Bruxelles à l’horizon 2025.
 
Pour cette dernière année de législature, les échanges ont été concentrés sur le « top 10 » des sujets les plus emblématiques. Même s’il ne reste que quelques mois, le Gouvernement bruxellois reste mobilisé et a pris des engagements importants : l’évaluation du plan PME, l’adoption d’un plan industriel, la poursuite des 10 grands pôles de développement urbain, le renforcement de la formation, la mise en place des pôles Formation-Emploi ou encore l’amélioration de la mobilité.
 
Cependant, cette stratégie pâtit d’une faiblesse de taille : elle est encore trop peu connue des Bruxellois, pourtant au cœur de l’ensemble des chantiers menés. C’est pourquoi, avec l’ensemble des partenaires, une vaste campagne de communication est lancée. Elle s’adresse directement à ceux pour qui les changements sont attendus : les Bruxellois. Tram, journal Métro, vélos ou encore nouveau site web nous permettront de communiquer dorénavant sous le nom de « Go4Brussels » (Go for Brussels).
 
Pour le Ministre-Président, « Ce Sommet Social marque une fois de plus la dynamique de concertation très positive que nous sommes parvenus à déployer à Bruxelles, comme nulle part ailleurs. Cette écoute et ce dialogue enrichissent nos décisions politiques et inspirent nos perspectives pour la capitale. Aujourd’hui, nous avons fixé le cadre de travail d’ici à la fin de la législature mais l’ambition de la Stratégie 2025 pour la création d’emplois durables et de qualité, pour le déploiement économique de Bruxelles et son attractivité doit maintenant porter au-delà du terme politique et conduire tous les Bruxellois jusqu’en 2025.»
 
Didier Gosuin : « Le taux d’emploi en Région bruxelloise n’a jamais été aussi haut, 56,3%. C’est un record depuis la création de la Région en 1989. Tandis que l’on comptabilise une croissance nette de 3.577 entreprises en 2017. Ces avancées en matière d’emploi et économie sont aussi le fruit d’un dialogue efficace et d’une concertation de qualité avec les partenaires sociaux. Gageons maintenant que ce dernier sommet social de la législature sera source d’inspiration pour les suivants. »
 
Jan de Brabanter, Président du Conseil économique et social : « Les interlocuteurs sociaux soulignent l’évolution positive du dialogue économique et social au sein de la Région de Bruxelles-Capitale. Ce constat s’appuie principalement sur le concept des « priorités partagées », initialement proposé par le Conseil économique et social et qui vise un certain nombre de grands chantiers de la Stratégie 2025. Les exemples positifs de recours à ce nouveau mode d’élaboration des normes, fondé sur l’écoute, le respect et l’exigence mutuels, sont de plus en plus nombreux. Ils nous incitent à réfléchir à son développement, ainsi qu’à sa pérennisation au-delà de l’actuelle législature. A huit mois du terme de cette législature, le travail qui reste encore à accomplir est conséquent.
 
Toutefois, les interlocuteurs sociaux entendent mettre tout en œuvre pour contribuer à la réalisation des priorités identifiées aujourd’hui.»
 
Contacts presse :
Cabinet R. Vervoort : Lidia Gervasi 0483 591 831 – Jo De Witte 0478 452 286
Cabinet D. Gosuin : Pauline Lorbat 0485 894 745
CES : Siham CHAOUCH 02 205 68 65

Bruxelles ambitionne de devenir la première ville 5G en Belgique à l’horizon 2020 !

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Bruxelles ambitionne de devenir la première ville 5G en Belgique à l’horizon 2020 !

communiqué de presse

20 juillet 2018

Ce jeudi 19 juillet 2018, le Gouvernement bruxellois et les opérateurs de téléphonie mobile ont conclu un protocole d’accord afin de permettre le développement de la 5G en Région bruxelloise, avec comme ambition de faire de Bruxelles la première ville 5G du pays.
 
Ce protocole, signé par l’ensemble des parties prenantes à l’accord, pose les jalons qui permettront de rencontrer cette ambition, basé sur un dialogue permanent et une confiance mutuelle entre la Région et les opérateurs de téléphonie mobile.
 
Ce document ambitieux se décline en trois volets, abordant respectivement les questions liées à l’environnement et la santé, l’économie et l’emploi, la smart city et les investissements futurs. Ensemble, ils dressent la portée générale que le Gouvernement et les opérateurs de téléphonie mobile souhaitent donner à l’arrivée de la nouvelle technologie.
 
L’axe environnemental prévoit l’adoption d’une charte de bonne pratique dans laquelle les opérateurs s’engagent notamment à utiliser les meilleures méthodes et techniques (BAT – Best Available Technology) permettant une sobriété à l’exposition aux champs électromagnétiques pour une couverture maximum, ou encore à participer à la démocratie participative locale à travers des séances d’informations dans les communes qui le souhaitent.
 
L’arrivée de la nouvelle technologie porte également de belles perspectives en terme d’emplois. Des collaborations spécifiques entre les opérateurs de téléphonie mobile, Actiris et Bruxelles Formation seront développées pour augmenter l’emploi des Bruxellois et répondre dans le même temps aux besoins en recrutement des opérateurs.
 
Des projets pourront également être développés pour déployer le potentiel de Bruxelles comme capitale digitale et innovante. Un premier projet « proof of concept » sera mis sur pied par les opérateurs pour réaliser les premières observations de ce que pourra offrir la 5G à Bruxelles.
 
La signature de ce protocole d’accord lance un processus commun, qui aboutira à une vision commune qui sera soumis à une large concertation, y compris des citoyens, avant l’arrivée de la technologie à l’horizon 2020.
 
Contacts opérateurs :

Le Plan régional de Développement durable (PRDD) est adopté.

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Le Plan régional de Développement durable (PRDD) est adopté.

communiqué de presse

13 juillet 2018

Ce jeudi 12 juillet, le Gouvernement bruxellois a définitivement approuvé le Plan régional de Développement durable (PRDD).
 
Ce plan trace la vision territoriale à l’horizon 2040. Le territoire doit être vu comme le lieu où s’expriment les différents défis sociétaux que notre ville-région doit affronter : le défi de la mixité sociale, de l’essor démographique, du redéploiement de l’économie et de l’emploi au bénéfice des Bruxellois, de l’accessibilité du logement, de la congestion autoroutière et des questions environnementales, …
 
Le PRDD cherche à rencontrer ces défis spécifiques. L’aménagement du territoire et les projets de ville doivent soutenir et mettre en œuvre ces visions urbaines autour des 4 grands axes :
  1. Mobiliser le territoire pour construire l’armature du développement territorial et développer de nouveaux quartiers
  2. Mobiliser le territoire pour développer un cadre de vie agréable, durable et attractif
  3. Mobiliser le territoire pour développer l’économie urbaine
  4. Mobiliser le territoire pour favoriser le déplacement multimodal
L’enquête publique a rencontré un succès inégalé, avec près de 6.000 avis récoltés. Avec l’appui de la Commission régionale de Développement (CRD), le PRDD a été retravaillé et enrichi pour prendre en compte l’ensemble des remarques et avis des citoyens et associations qui se sont manifestés.
 
« Le PRDD se veut le document fondateur qui servira à orienter l’action publique régionale dans les années à venir. Il s’agit ici de mobiliser le territoire pour répondre aux défis d’équité entre les différentes zones de la Région et en promouvant un développement durable de Bruxelles, qui allie aussi bien les dimensions sociales, économiques et environnementales » a précisé Rudi Vervoort.
 
Le Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale et la Commission Régionale de Développement présenteront, en commission Développement Territorial du Parlement Bruxellois, ce mercredi 18 juillet les grandes lignes de ce texte fondateur. Vous y êtes tous conviés.
 
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Lidia GERVASI Porte-parole (FR)
Jo DE WITTE Porte-parole (NL)

L’avenir du Magasin 4 est assuré !

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L’avenir du Magasin 4 est assuré !

communiqué de presse

3 juillet 2018

Le Magasin 4 est un haut lieu de la culture punk-rock reconnu de Bruxelles et même en Belgique. Ce lieu culte et mythique ne pouvait disparaitre du spectre bruxellois sans raison.
 
Dans le cadre du Contrat de Rénovation Rrbaine n° 1 Citroën – Vergote, la Région bruxelloise a prévu un bâtiment, adjacent au futur parc Beco, pour héberger définitivement les activités existantes de Magasin 4. Celui-ci y trouvera un lieu d’accueil permanent à partir de 2023.
 
« Pour les autorités bruxelloises, il s’agit ici d’une nouvelle qui donne du sens à la culture. Compte tenu du succès du Magasin 4 et de l’importance pour la Région bruxelloise de telles initiatives en matière de musiques alternatives, il était important de prévoir un emplacement permanent et, en attendant le projet final, de trouver un hébergement temporaire qui puisse satisfaire toutes les parties » se réjouit le Ministre-Président Rudi Vervoort.
 
En attendant les travaux, une solution temporaire a donc été trouvée entre la Région de Bruxelles-Capitale, la Ville de Bruxelles, le Port de Bruxelles et la Société d’Aménagement Urbain (SAU) : Magasin 4 sera installé dans des locaux provisoires. Ils seront hébergés dans certains espaces du TIR (bâtiment logistique du Port de Bruxelles), rue de l’Entrepôt.
 
« Les parcs bruxellois ont une vocation multifonctionnelle dont la culture est une des fonctions. Dans le cadre de l’aménagement du parc récréatif du Quai des Matériaux – qui est un projet inscrit dans l’accord de majorité du début de législature – une solution a pu être trouvée pour la relocalisation du Magasin 4 grâce à un dialogue constructif entre la Région et la Ville » ajouteCéline Fremault, Ministre de l’Environnement.
 
Pour le Bourgmestre de la Ville de Bruxelles, Philippe Close : « La Ville et la Région, main dans la main ont travaillé pour maintenir ce lieu de culture alternative qu’est le Magasin 4. Une ville, c’est aussi oser des endroits outsider qui ne font pas la part belle qu’à la culture de masse. Chapeau aux équipes du Magasin 4 de faire bouger Bruxelles !
»
 
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Lidia GERVASI Porte-parole (FR)
Jo DE WITTE Porte-parole (NL)

Nouvel espace vert pour les Bruxellois

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Nouvel espace vert pour les Bruxellois

communiqué de presse

19 juin 2018

Ce mardi 19 juin 2018, la Région de Bruxelles-Capitale a officiellement fait l’acquisition d’un terrain avenue Van Volxem, situé entre le musée du Wiels et le centre culturel du BRASS. Cet espace non bâti se transformera en un nouveau parc à la demande des habitants et de la commune de Forest.
 
Grâce au Contrat de Rénovation Urbaine (CRU) « avenue du Roi », approuvé le 7 juin dernier par le Gouvernement, et l’accord de coopération Beliris, la Région aménagera un parc urbain mêlant détente et culture. Ce terrain se situe entre deux bâtiments dédiés justement à la culture et à l’art. Deux bâtiments des anciennes Brasseries Wielemans, par ailleurs classés, qui ont fait l’objet d’une restauration et d’une rénovation importante.
 
« Vu l’augmentation de population que connait notre Région en général et ce quartier en particulier, il paraissait essentiel de maintenir cet espace comme un espace vert dédié à la détente », explique le Ministre-Président, Rudi Vervoort. « Cet achat permettra d’aménager un parc de minimum 3000 m² pour les habitants du quartier. L’objectif étant à terme de pouvoir réaliser un parc linéaire parallèle à l’avenue Van Volxem, le long du chemin de fer. »
 
Il s’agit de la deuxième acquisition réalisée dans le cadre de ce Contrat de Rénovation Urbaine. La première étant l’achat d’un bâtiment également avenue Van Volxem pour y faire un pôle petite enfance pour les 0-12 ans.
 
Au Bourgmestre de Forest, Marc-Jean Ghyssels, enthousiaste, d’ajouter : « Je voudrais me réjouir de ce projet qui alliera un espace vert et un jardin collectif. Cela permettra des liaisons directes entre le quartier Mérode et le Pont de Luttre tout en améliorant la sécurité des déplacements et la mobilité dans son ensemble. Je suis très heureux de l’attention que la Région a porté à la demande de ma commune et du bien-être de ses habitants. »
 
Ce nouveau projet régional se fera en étroite collaboration avec le service de la rénovation urbaine de la commune de Forest puisqu’elle aura la Maitrise d’ouvrage sur l’étude et les travaux. Ceux-ci devraient débuter en 2021. Un processus participatif est prévu afin d’établir le projet d’aménagement du parc. La gestion du futur parc sera quant à elle confiée à Bruxelles -Environnement.
 
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Lidia GERVASI Porte-parole (FR)
Jo DE WITTE Porte-parole (NL)

Plus de clarté et de cadre légal pour les communes bruxelloises

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Plus de clarté et de cadre légal pour les communes bruxelloises

communiqué de presse

8 juin 2018

Le Parlement bruxellois a voté, aujourd’hui, l’ordonnance du Gouvernement bruxellois portée par le Ministre Président Rudi Vervoort visant à réformer, mettre à jour et mieux contrôler les différentes structures publiques créées par les communes.
 
Il s’agit là de l’aboutissement d’un travail important qui a été esquissé dès 2014 dans l’accord de majorité et qui a été initié dès 2016.
 
« Le niveau communal constitue le maillon essentiel de notre démocratie. L’objet de ce texte est de répondre aux défis nouveaux des communes, de leur donner les moyens de leurs actions et de veiller, en même temps, à harmoniser les règles qui leurs sont applicables » explique le Ministre-Président Rudi Vervoort.
 
Il était donc essentiel d’offrir un cadre légal adapté aux communes et aux structures qui en dépendent.
 
Les modes de gestion visés sont :
 
– les régies communales ordinaires et les régies communales autonomes. Le conseil communal devra désormais se prononcer quant à l’opportunité de créer une régie communale autonome et il en définira précisément les modalités de son fonctionnement. Ce projet met également en place un mécanisme clair de tutelle administrative. Un contrat de gestion viendra, enfin, clarifier le rôle de la régie et les moyens de contrôle de la commune à son égard.
 
L’asbl communale sera désormais définie sur la base de sa représentation ou de son financement public. Elle, aussi, sera soumise à des règles strictes de tutelle et à un contrat de gestion déterminant ses obligations.
 
– L’organisation de la coopération intercommunale. Grâce à ce texte, la prise de participation directe dans des sociétés, associations ou institutions de droit public ou de droit privé sera légalement encadrée alors que la législation applicable actuellement est muette à ce sujet.
 
Et à Rudi Vervoort, Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale de conclure : « Ce texte offre une réforme ambitieuse du cadre législatif applicable aux structures publiques bruxelloises : obligation de contrats de gestion, instauration de mécanismes de tutelle forts et redéfinition des missions. L’ensemble de ces avancées nous offre des perspectives nouvelles et ambitieuses pour la gouvernance bruxelloise, des exigences légitimes en terme d’éthique sur lesquelles je base mon travail sans concessions. »
 
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Lidia GERVASI Porte-parole (FR)
Jo DE WITTE Porte-parole (NL)

“Start spreading the news”…When Brussels meets New York & Washington

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“Start spreading the news”…When Brussels meets New York & Washington

communiqué de presse

18 mai 2018

Une importante délégation bruxelloise participera aux Brussels Days organisés à Washington DC et New-York du dimanche 20 au jeudi 24 mai 2018. Emmenée par le Ministre-Président Rudi Vervoort et la Secrétaire d’Etat au Commerce extérieur Cécile Jodogne, cette délégation compte une quarantaine d’ opérateurs touristiques et d’entreprises.
 
Organisées chaque année depuis 2006 dans une ville différente, les Brussels Days visent à renforcer le positionnement de la Région sur la scène internationale, à valoriser son économie et à mettre en avant ses talents, ses richesses culturelles et son art de vivre. Cette année, c’est à Washington DC et à New York City que la Région de Bruxelles-Capitale pose ses valises.
 
La Région s’attache à renforcer les liens qui l’unissent à ces deux villes américaines de premier plan, tant au niveau économique que touristique, grâce à l’action des opérateurs régionaux Visit.brussels, Brussels International et hub.brussels (Bruxelles Invest & Export).
 
Les Etats-Unis sont, et de loin, le premier partenaires commercial non-européen de la Région en termes d’exportations de biens, et le 7e au total, n’étant devancé que par nos pays voisins. De surcroît, New-York est une place influente pour les services de conseil et d’ingénierie, qui sont parmi les moteurs des exportations bruxelloises, ou encore pour les produits de bouche et les industries créatives.
 
La mission de cette année fera dès lors la part belle au tourisme, à l’éco-construction, à la scène hiphop bruxelloise, à la gastronomie, aux nouvelles technologies et aux industries créatives (mode & design). Les opérateurs régionaux ont concocté un riche programme. Ces journées, mettant Bruxelles à l’honneur, offrent l’opportunité aux différents professionnels bruxellois et américains de discuter, de partager et de collaborer.
 
Des rencontres officielles tant avec des agences fédérales qu’avec les autorités new-yorkaises sont également à l’ordre du jour. Elles devront permettre un dialogue city to city pour le développement de projets communs dans des thèmes tels que la sécurité (rencontre avec la FBI) et le développement durable (NY Mayor’s Office) entre autres.
 
Enfin, des réunions Business-to-business et divers événements artistiques mettront en valeur les atouts de notre Région. L’objectif est d’entretenir un climat propice à la prise de contact entre interlocuteurs locaux et Bruxellois et de renforcer l’image de Bruxelles.
Rudi Vervoort, Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale explique : « Ce déplacement en dehors de nos frontières a pour moi un objectif principal : celui de renforcer des liens de collaboration entre Bruxelles, New York et Washington.
 
Les Etats-Unis représentent en effet le 6ème marché en termes de nuitées (plus de 400.000 nuitées en 2017) pour notre Région. Il est donc indispensable de montrer nos atouts sur le plan touristique, mais également sur le plan économique et culturel. Ensemble, avec nos opérateurs Visit Brussels, Brussels International et Brussels Invest and Export, des entrepreneurs, des créateurs et des artistes, les Brussels Days sont une véritable vitrine de notre savoir-faire dans bien des domaines à l’étranger. Je me réjouis de mettre tous ces Bruxellois à l’honneur ! »
 
« Les échanges économiques avec les États-Unis revêtent depuis toujours un caractère stratégique pour la Région bruxelloise. Au sein de cette dynamique, les relations qu’entretiennent Bruxelles et New York, jouent un rôle important dans leur développement respectif. Il est selon moi primordial de pérenniser la notoriété que nous développons pour nos entreprises et la Région à travers les rencontres officielles et économiques lors de ces Brussels Days. Les événements que nous organisons constituent sans conteste une nouvelle étape dans le renforcement des relations économiques entre Bruxelles et New York. Grâce à nos actions, nos entreprises pourront trouver des partenaires potentiels fiables. » a conclut la Secrétaire d’Etat au Commerce extérieur,Cécile Jodogne.
 
Jo de Witte Cabinet du Ministre-Président Rudi Vervoort Porte-parole +32(0) 478 45 22 86
 
Jérôme De Mot Porte-parole Cabinet de la secrétaire d’Etat Cécile Jodogne +32(0) 475 76 47 93

Migrants et sans abrisme à Bruxelles

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Migrants et sans abrisme à Bruxelles

communiqué de presse

3 mai 2018

Ce jeudi 3 mai, le Gouvernement bruxellois a fait le point avec les opérateurs publics et associatifs sur la situation des dispositifs d’accueil pour sans-abri suite à la fin de la période hivernale.
 
Lors du Conseil des Ministres de ce matin, le Gouvernement bruxellois a tout d’abord décidé d’interpeller le Gouvernement fédéral, en adressant un courrier au Premier Ministre et au Secrétaire d’Etat à l’Asile et à la Migration. Ce courrier a pour objectif de rappeler l’Etat fédéral à ses responsabilités en matière d’accueil des personnes dépourvues de titre de séjour et en transit sur notre territoire. A cet effet, la Région souhaite la mise en place sans délai d’un monitoring associant l’Etat fédéral et les opérateurs du secteur afin de prendre connaissance de l’évolution de la situation au cours des prochaines semaines.
 
En effet, le risque est réel de voir de nombreuses personnes demeurer sans solution d’accueil, les poussant à trouver refuge dans l’espace public au cours des prochains mois. Une situation inacceptable pour le Gouvernement bruxellois qui exige de la dignité pour tous. Ce monitoring doit permettre de mettre en évidence les responsabilités incombant à chaque niveau de pouvoir dans l’accueil des personnes sans-abri.
 
« L’accueil des migrants et leur mise à l’abri est de la compétence du fédéral. Celui-ci doit assumer sa responsabilité. Avec la fermeture du dispositif hivernal et alors que le fédéral ferme des centres d’accueil, il est pour nous moralement impossible d’envisager que plusieurs centaines de personnes trouvent refuge dans l’espace public, nos gares, nos parcs » a déclaré Pascal Smet, Ministre Bruxellois de l’aide aux personnes.
 
En attendant une réaction du Gouvernement fédéral, et vu l’urgence, le Gouvernement bruxellois a réuni cet après-midi les différents opérateurs publics et associatifs afin de prendre attitude. Lors de cette réunion, il a été confirmé que la Région augmenterait la capacité d’accueil en 24h/24 permanent sur le site géré aujourd’hui par le Samusocial et situé sur le Boulevard Poincaré. Ce dispositif d’accueil concerne les publics vulnérables, principalement composés de familles, de femmes et d’enfants.
 
« Il était impensable de laisser 200 personnes fragilisées dans la rue après la fin du dispositif hivernal. Les constats chiffrés ne laissaient planer aucun doute, le public vulnérable en cette fin de plan hiver est davantage constitué cette année par des femmes et des enfants. Parce que l’accueil et l’accompagnement des sans-abri ne peut pas se limiter à l’hiver, j’ai donc décidé, en âme et conscience et avec mes collègues du Gouvernement bruxellois de prévoir dorénavant un doublement de nos places structurelles » précise Céline Fremault, Ministre en charge de l’Aide aux personnes.
 
Par ailleurs, dans l’intervalle de la mise en place du monitoring, le Gouvernement bruxellois a également souhaité permettre le maintien du dispositif d’accueil « La Porte d’Ulysse » situé à Haren, en collaboration avec les opérateurs publics et associatifs, et ce au nom et pour compte du Gouvernement fédéral, compétent en la matière.
 
« La Région prend ses responsabilités face à une situation qui interpelle notre humanité. Les personnes migrantes doivent pouvoir être encadrées et hébergées, et nous avons à disposition des opérateurs de qualité, l’équation est simple pour tout le monde » a tenu à conclure Rudi Vervoort, Ministre-Président bruxellois.

Mon discours au congrès du 1er Mai de la Fédération bruxelloise du PS

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Mon discours au congrès du 1er Mai de la Fédération bruxelloise du PS

communiqué de presse

2 mai 2018

Mes chers camarades, Chers amis,
 
Ce 1er mai, nous sommes à l’aube d’une double séquence électorale, et après avoir passé des mois à faire de l’entre-soi sur la gouvernance, je lis dans la presse que ces élections seront marquées par la question « identitaire ». Mais quel est donc ce mot qui fait irruption dans le vocabulaire des commentateurs et des journalistes ?
 
Lorsqu’il s’agit de se choisir un nom, une appellation, un sigle, le marketing politique recommande aujourd’hui de privilégier les désignations positives.
 
Les extrémistes ont compris le message. C’est ainsi que les anti-avortement se sont baptisés pro-vie. Dans le même esprit, des groupuscules de l’extrême droite française décidaient voici 15 ans de s’appeler « identitaires ». Vous les avez sans doute vus, il y a quelques jours, Section d’Assaut de luxe dans leurs petits anoraks bleus, jouer à la milice dans le massif alpin pour bloquer une migration imaginaire.
 
Bref « identitaires », c’est l’appellation marketing pour dire xénophobes, c’est le nom qu’ont choisi les racistes pour se présenter devant l’opinion.
 
Chers camarades, la lutte des idées commence sur le terrain du vocabulaire. Les mots passent et les concepts suivent. Sur ce plan là, soyons conscients que la cause du progrès, de l’humanisme, des Lumières commence à reculer.
 
Les réfugiés sont devenus des migrants, la xénophobie devient identitaire, les démocrates demain seront définitivement des droitdelhommistes. Il n’y a guère que les jeunes qui restent des arabes même quand ils sont nés belges selon notre Secrétaire d’Etat à l’asile et aux célébrations des anciens collaborateurs.
 
La ficelle est pourtant usée tant elle est connue : c’est une vieille routine de la droite et des conservateurs que de couvrir leurs politiques antisociales en excitant les tensions contraires et en stigmatisant les différences.
 
Si le 1er mai est devenu un symbole, c’est parce qu’il consacre la primauté du combat social ! Ce sont les travailleurs qui se réunissent sur la ligne de front pour célébrer les avancées, déplorer les reculs, se fixer de nouveaux objectifs !
 
Le combat social ne se livre pas que sur le champ économique, sur le terrain de l’entreprise. C’est le combat pour le droit des gens, pour plus d’égalité, pour que la liberté ne soit pas un privilège.
 
De ce point de vue, la stratégie « identitaire » de la droite n’est pas qu’une diversion. Elle frappe les digues de la dignité et porte directement atteinte à la cause du progrès et des libertés.
 
Plus aucune avancée sur le plan éthique depuis mai 2014 et le droit à l’euthanasie des mineurs ou la filiation directe pour les couples de femmes. Au contraire, c’est à la dignité des plus démunis et de ceux qui travaillent avec eux que l’on s’en prend par le biais du secret professionnel.
 
Et que dire de cette loi sur les visites domiciliaires qui fait de la solidarité un délit.
Aujourd’hui, certaines tendances politiques, certaines forces économiques, répandant l’idée que le socialisme est derrière nous, qu’il est une idée passéiste et conservatrice.
Le socialisme serait, en fait, devenu, une illusion voire même un mensonge ! Parce que l’on ne tiendrait que l’austérité et la compétition pour vérités.
 
Ceux qui veulent faire du socialisme une voie criarde d’opposition, anti-constructive, sont tous ceux qui préféreraient ne pas voir ce qu’il y a d’injuste, d’inéquitable et d’indigne dans ce monde.
 
Il faut de la force pour lutter contre les injustices et chercher partout l’équité : celle des chercheurs d’emploi et des familles précaires, que l’on tient pour responsables de leur situation, que l’on accuse de complaisance et de profit.
 
Cette injustice qui fait reposer la charge de l’ensemble de nos systèmes économiques de marchés et de capitaux, sur les seuls qui en sont exclus.
 
Nous, Socialistes, nous savons qu’il n’en est rien, que nous avons le devoir d’ouvrir des droits, de leur donner une réalité concrète.
 
A Bruxelles, la Garantie pour la Jeunesse met en œuvre le droit de chaque demandeur à un accompagnement, à un emploi, une formation ou un stage.
 
Et cela fonctionne : notre Région connaît une baisse continue du chômage et du chômage des jeunes en particulier, avec une diminution consécutive de bientôt 59 mois, en deçà du niveau d’Anvers ! Le travail à accomplir reste immense mais notre détermination est intacte.
 
A Bruxelles, la réforme des allocations familiales permettra à 3 familles sur quatre, celles qui en ont le plus besoin, de voir leur montant d’allocations augmenter dès 2020 ! Nous voilà sorti de la vieille logique nationaliste du soutien à la natalité au profit d’un principe généreux de solidarité sociale.
 
Alors, aux sceptiques, aux hargneux, aux ambitieux, aux envieux, nous disons calmement : sur ces questions, comme sur d’autres, l’on voit bien la responsabilité, morale, qu’il y a à ne pas abandonner notre idéal au banc du relativisme des opinions et en quoi, à nouveau, le socialisme fait la différence. En quoi, finalement, nous pouvons être fiers.
 
Mes chers camarades, Chers amis,
 
La primauté du combat social ne nous rend pas aveugles pour autant.
 
La dérive populiste de la droite soulève sous tous les horizons de bien sombres nuées. Le vent mauvais que l’on fait souffler sur les braises de la peur et la désespérance attise jusqu’à l’incandescence le rejet et la haine de tout ce qui est différent.
 
Je le dis haut et fort, il y a une augmentation de l’antisémitisme, dans les actes et dans les paroles, à Bruxelles comme partout en Europe. Je ne veux pas oublier que des gens sont morts récemment dans ma ville pour le seul fait d’être juifs.
 
Il y a aussi, une augmentation de l’islamophobie, dans les actes et dans les paroles, à Bruxelles, comme partout en Europe. Il y a encore une croissance des manifestations racistes à l’égard des africains et des roms. Il y a des agressions à caractère homophobe. Il y a des discriminations permanentes dans l’accès au logement, dans l’accès à l’emploi.
 
C’est notre devoir à nous socialistes, internationalistes, filles et fils des Lumières, de dénoncer et de combattre toutes les formes de racismes et de discrimination. Ce combat ne se segmente pas.
 
Il n’y a pas d’un côté le racisme qu’il faut pourfendre et d’autres dont on pourrait s’accommoder. Ce combat est un et indivisible. Il ne peut y avoir de priorités dans nos indignations. Il ne peut y avoir de complaisance en nous, pour ce dont nous souffrons par d’autres.
 
Nous, Bruxellois, notre véritable identité, c’est d’en avoir plusieurs. C’est bien pour cela que les nationalistes et les xénophobes nous détestent tant. Eux ne veulent voir dans un individu, qu’une seule langue, une seule religion, une seule culture, une seule couleur de peau. Ils veulent réduire l’être humain à une communauté nécessairement homogène.
 
Me reviennent en tête les mots d’Amin Maalouf dans les Identités meurtrières qu’évoquait voici quelques jours Christiane Taubira, à l’Université libre de Bruxelles – mon Alma mater :
 
« C’est notre regard qui enferme souvent les autres dans leurs plus étroites appartenances, et c’est notre regard aussi qui peut les libérer ».
 
Notre véritable identité, camarades, c’est d’en avoir plusieurs. Et si l’une est agressée, bafouée, humiliée, c’est tous ensemble que nous devrions en souffrir. Bruxelles sans les juifs n’est pas Bruxelles. Bruxelles sans les athées n’est pas Bruxelles. Sans les chrétiens, les musulmans, les bouddhistes. Sans les Wallons, sans les Flamands, les Italiens, les Marocains, les Congolais, les Espagnols, les Polonais, les Portugais, et j’en oublie et j’en oublie…
 
L’universalisme de nos combats est un gage de la cohérence de notre action. Personne ne gagne à élever une cause au-dessus des autres, ou à alimenter les fractures du quotidien.
 
Et Amin Maalouf, encore, de m’aider à conclure : « Pour aller résolument vers l’autre, il faut avoir les bras ouverts et la tête haute, et l’on ne peut avoir les bras ouverts que si l’on a la tête haute. »
 
Alors, camarades, allons la tête haute, résolument vers l’autre, pour ouvrir de nouveaux droits et convaincre toujours plus de la pertinence de la gauche !
 
Bon 1er mai à tous.