La Région se dote d’un OIP « Bruxelles Prévention & Sécurité »

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La Région se dote d’un OIP « Bruxelles Prévention & Sécurité »

communiqué de presse

12 février 2015

Le Gouvernement bruxellois valide en seconde lecture l’ordonnance créant «Bruxelles Prévention & Sécurité ».

Ce service, placé sous l’autorité directe du Ministre-Président, a vocation à devenir rapidement le point de référence pour la prévention et la sécurité pour la Région bruxelloise. Ce service jouera un rôle central en terme de coordination des services de prévention et des services de police.

Les missions de l’OIP sont notamment :

      la coordination de la rédaction du plan régional de sécurité

      l’octroi des subsides de prévention aux communes

      l’affectation des fonds sommets européens.

Un plan de personnel a été établi et sera rapidement mis en œuvre afin de permettre une montée en puissance dès juillet 2015 sur base des services existants, notamment de l’Observatoire pour la Prévention et la Sécurité.

Des moyens dévolus à cet organisme sont déjà prévus pour 2015 et seront adaptés aux besoins de fonctionnement dès 2016. Faisant mentir les reproches adressés par l’opposition au Gouvernement à l’occasion de l’échange entre le Parlement et le Gouvernement vendredi dernier, le Ministre-Président a présenté au gouvernement l’ambition conséquente en termes humains et budgétaires qui accompagne la réception de cette nouvelle compétence.

« Au-delà des moyens affectés à l’OIP qui regroupera des services existants et de nouvelles expertises, plus de 20 Millions d’euros par an sont consacrés, par la Région, au plan bruxellois de prévention et de proximité en soutien aux politiques communales. » a déclaré le Ministre-Président Rudi Vervoort à l’issue du Conseil des Ministres.

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La région protège deux maisons exceptionnelles de l’architecte bruxellois Antoine Pompe

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La région protège deux maisons exceptionnelles de l’architecte bruxellois Antoine Pompe

communiqué de presse

12 février 2015

Ce jeudi 12 février 2015, à l’initiative du Ministre-Président Rudi Vervoort, le Gouvernement bruxellois a décidé de classer la Maison Stevens située avenue des Princes  Brabançons à Watermael-Boitsfort et d’entamer la procédure de classement de la Maison Vandevelde située avenue Jacques Sermon à Ganshoren.

Architecte bruxellois à la longévité exceptionnelle, Antoine Pompe (1873-1980) débuta sa carrière comme dessinateur auprès de grands architectes tels Georges Hobé et Victor Horta.

En 1910, il réalise une première œuvre majeure pour l’architecture belge : la clinique du Docteur Van Neck à Saint-Gilles. Après quelques participations à des projets de constructions et reconstructions liées à la première guerre mondiale où il met en œuvre notamment des procédés de constructions avant-gardistes (à la cité La Roue),  il dessine en 1922 les plans de la maison Vandevelde à construire à Ganshoren, et en 1926 ceux de la maison Stevens à construire Watermael-Boitsfort.

La maison Vandevelde est située avenue Jacques Sermon 25 à Ganshoren, aux abords de la Basilique de Koekelberg. La maison Stevens avenue des Princes Brabançons 29 à Watermael-Boitsfort.

Ces maisons occupent une place importante dans l’œuvre de l’architecte. Tant au niveau du style qu’au niveau de la mise en œuvre et du plan, ces immeubles témoignent d’une grande originalité.

Dans l’œuvre de Pompe, les maisons Vandevelde et Stevens sont marquées par l’intérêt de l’architecte pour le style cottage anglais qui reste fidèle aux matériaux de tradition : la brique (peinte à Ganshoren) et la tuile.

Dans la maison Stevens, il s’inspire aussi du style Tudor comme rarement dans l’architecture privée.

Peu après sa construction, la maison Vandevelde est transformée par les architectes Adrien et Yvan Blomme qui s’intègrent parfaitement à l’oeuvre de Pompe.

Les maisons Stevens et Vandevelde  constituent les plus grandes et la plus intéressantes des habitations privées qu’a réalisées Antoine Pompe.

Jusqu’à présent, peu d’immeubles de cet architecte important avaient été protégés, mis à part la Clinique du Docteur Van Neck (partiellement) ou sa propre maison, fruit d’une transformation d’une habitation existante rue du Châtelain 47 à Ixelles,  et une ancienne clinique chirurgicale, rue Boduognat 12 – 14 à Bruxelles.

Une étude commandée par la Commission royale des Monuments et des Sites aux Archives d’Architecture Moderne a permis d’identifier les biens les plus remarquables de cet architecte peu connu du grand public qui méritaient d’être mis en valeur par une mesure de classement.

D’autres dossiers sont également en cours d’analyse et seront prochainement soumis à l’approbation du Gouvernement bruxellois.

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Territoire du canal Horizon + 10

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Territoire du canal Horizon + 10

communiqué de presse

5 février 2015

Le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale a pris ce jeudi 5 février 2015 des décisions importantes en vue de traduire en actions et projet concrets le Plan Canal tel qu’il a été conçu par Alexandre Chemetoff.

Ces mesures sont la preuve, si besoin en était, que le Gouvernement a fait du Plan-Canal la priorité de sa stratégie de développement territorial, convaincu que ce territoire est en mesure de fonder le redéploiement de Bruxelles d’ici 10 ans.

L’élaboration d’un plan pour le territoire du canal a démarré en novembre 2012 par l’attribution de cette mission à Alexandre Chemetoff associé à Idea Consult et Ecorem.

Il s’agissait de :

            de répondre au boom démographique et donc au besoin corrélatif de nouveaux logements, d’écoles, d’équipements et d’espaces publics ;

            de questionner la désindustrialisation de ce territoire et d’identifier les moyens de relancer une dynamique économique qui soit génératrice d’emplois pour les Bruxellois tout en s’inscrivant durablement dans un contexte urbain inclusif ;

            de faire en sorte que le territoire du canal soit un instrument de liaison des quartiers plutôt qu’une frontière.

Un des premiers acquis du Plan-Canal depuis son lancement est d’avoir cartographié ce territoire et mis en évidence un Domaine régional, c’est-à-dire un réseau de foncier public d’environ 313 ha, maîtrisé par les collectivités, et au sein duquel la Région doit mettre en œuvre des projets exemplaires qui puissent constituer des leviers pour le développement de la totalité du périmètre.

La réponse aux défis bruxellois impose en effet, dans le cadre du Plan-Canal, une utilisation optimale, responsable et efficace du foncier public par l’application systématique, en fonction des circonstances, des principes de densité, de mixité fonctionnelle et d’intégration urbaine.

Surtout, la phase de conception terminée aujourd’hui a permis de mesurer combien l’enjeu du Plan-Canal, le potentiel de ce territoire, l’énergie des habitants, des associations et des entreprises qui le vivent, peuvent être les ingrédients d’un projet d’envergure métropolitaine de nature à fédérer toutes les forces vives de la Région en vue de positionner Bruxelles parmi les villes européennes et mondiales qui compteront dans l’avenir.

Aujourd’hui, plus personne ne remet en cause cette stratégie qui, si elle est parfois source d’interrogations, suscite plus d’impatience que de craintes.

Je me réjouis de cette prise de conscience et de l’envie qu’a suscitée le Plan Canal auprès des acteurs de la ville.

Mais aujourd’hui, le Plan-Canal c’est quoi ?

Aujourd’hui, le Plan Canal, c’est un concept, un plan, une stratégie d’actions qui recouvre les éléments suivants :

               la mise en évidence d’un potentiel énorme de minimum 25.000 logements et 7500 emplois, illustré par Alexandre Chemetoff sur les sites témoins de Biestebroeck, Birmingham, Beco et Vergote ;

               un réseau de foncier public de plus de 300 ha, le Domaine régional, au sein duquel la Région et les collectivités ont le devoir de monter des projets exemplaires ;

               3 principes fondamentaux à la base de tout projet: densité, mixité fonctionnelle et sociale, intégration urbaine ;

               12 sites témoins sur lesquels appliquer cette stratégie ;

               le lieu d’une nouvelle dynamique économique inscrivant les entreprises dans le tissu urbain et posant les bases du développement d’une économie urbaine, moderne, durable et inclusive.

Le Plan-Canal aujourd’hui, c’est un matériau extraordinaire façonné au cours d’une phase de conception, d’élaboration et de conviction pour laquelle Alexandre Chemetoff doit être félicité.

Cette phase se termine aujourd’hui pour faire place au démarrage d’un processus opérationnel qui doit traduire le Plan-Canal en réalités concrètes.

Ce concept, ce plan, cette stratégie d’action, le Gouvernement s’est donné 10 ans pour la concrétiser sur base d’une méthodologie approuvée ce jeudi 5 février 2015.

Cette méthodologie repose d’abord sur la mobilisation d’un budget de 12 millions € dont l’ampleur est inédite à Bruxelles pour une stratégie de développement territorial et suffit à traduire l’ambition qui est la nôtre pour le territoire du canal.

Ce budget sera mobilisé sur dix ans de manière à constituer un investissement pour l’avenir.

En effet, pour accélérer la formation d’une culture du développement urbain préfigurant une nouvelle manière de faire la ville à Bruxelles, le Gouvernement a décidé de constituer une équipe interne chargée de la mise en œuvre du Plan Canal :

               au minimum 3 personnes seront engagées au sein de BDU pour être responsable de l’achèvement du travail de définition et de programmation des sites témoins ainsi que d’une mission de Research by design (consistant à tester rapidement des esquisses, des scénarios d’aménagement, des faisabilités, des potentialités d’un site, d’un bâtiment ou d’un espace soit comme proposition de base pour un projet soit comme contre-projet permettant de faire évoluer un projet initial) ;

               2 personnes viendront renforcer la Direction de l’Urbanisme pour accélérer l’instruction des permis d’urbanisme liés au Plan-Canal ;

               Enfin, 3 personnes sont prévues pour être les chefs de projets en charge du développement des sites témoins et donc :

                      o   de la coordination des projets publics et privés ;

                      o   du montage optimal des projets publics et/ou mixtes traduisant les principes de densité, de mixité fonctionnelle et d’intégration urbaine sur base de procédures garantissant la plus grande qualité et l’exemplarité des projet publics ;

                      o   De l’accompagnement des promoteurs privés en vue de faire systématiquement évoluer les projets vers le respect des objectifs du Plan Canal et le renforcement de leur qualité architecturale et urbanistique.

Cette équipe de Chefs de projet sera initialement constituée de 3 personnes.

C’est donc un dispositif de minimum 8 personnes qui est mis sur pied, budgété jusqu’à la fin de la législature, et qui sera placé sous l’impulsion du Bouwmeester récemment désigné, Kristiaan Borret.

Le Gouvernement a aussi décidé de délimiter un périmètre opérationnel qui constitue la  préfiguration d’un périmètre d’intérêt régional au sens du CoBAT.

Ce périmètre opérationnel de 700 ha sera un cadre de référence qui :

               Fondera l’action d’un fonctionnaire délégué désigné comme interlocuteur spécifique pour l’instruction des permis d’urbanisme liés à la réalisation du Plan-Canal ;

               Constitue un périmètre au sein duquel chaque projet d’envergure doit être la traduction des principes de développement du Plan-Canal que sont la densité, la mixité fonctionnelle et l’intégration urbaine.

Pour être tout à fait précis, le Gouvernement a aussi décidé de faire aboutir rapidement la constitution d’une structure spécifique dédiée à la mise en œuvre opérationnelle du Plan-Canal. L’expérience montre en effet que le développement urbain nécessite de concentrer dans une large mesure à la fois une certaine dose de maîtrise foncière et une certaine dose de maîtrise d’ouvrage.  Ce sera précisément l’objet de cette structure à créer et qui sera une émanation de la SAF, comme le prévoit l’accord de gouvernement.

Enfin, il a aussi été décidé qu’un budget conséquent d’environ 7 millions € allait dores et déjà être réservé pour financer un vaste projet d’espace public sur un site témoin et ainsi traduire en faits concrets l’engagement du Gouvernement de transformer le territoire du Canal en nouvelle centralité, en trait d’union entre les quartiers, alors qu’il est vécu aujourd’hui par beaucoup d’habitants comme une cicatrice ou une frontière.

Voilà, avant de céder la parole à Kristiaan Borret, j’aimerais conclure en vous disant combien le Plan-Canal  doit pour moi devenir une cause commune qui permettent à tous de s’engager, d’abord parce que tout le monde est concerné, mais aussi parce que, j’en suis convaincu, tout le monde doit pouvoir se retrouver dans notre capitale de demain, les habitants bien sûrs, les usagers de la ville, les entreprises et la culture.

Ce futur, c’est par exemple sur le site de Béco qu’il peut devenir concret rapidement … Sans que les images produites par Chemetoff ne doivent être prises pour l’évangile, elles illustrent un avenir possible qui permettrait la réalisation de 1700 logements, la création de 700 emplois et l’aménagement de 100.000 m² de parcs et jardins.

Mais au-delà des réponses que le Plan-Canal doit apporter aux besoins primaires et légitimes des bruxellois en termes de logements, d’équipements et d’emplois, il y a sur ce territoire un potentiel susceptible d’emmener Bruxelles et ses forces vives vers son destin de métropole européenne attractive et inclusive, apportant à tous les acteurs urbains de quoi s’épanouir.

Ces forces vives, et ce projet métropolitain, ils pourront s’incarner dans le projet de création d’un musée d’art moderne et contemporain que le Gouvernement a décidé d’installer dans les anciens bâtiments Citroën situés place de l’Yser. Parce que nous croyons à ce que nous faisons sur le territoire du canal, parce que nous sommes convaincus que ce territoire mérite tout notre respect et toute notre énergie. Et que, cette énergie, nous souhaitons l’investir pendant 10 ans sur chaque cm² de ce territoire dans le cadre de ce projet politique au sens premier du terme, puisqu’il s’agit de faire la ville de demain.

(Extrait du discours du Rudi Vervoort à la conférence de presse “Territoire du canal Horizon +10”)

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Rudi Vervoort lance son plan de prévention contre le radicalisme et pour le vivre ensemble

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Rudi Vervoort lance son plan de prévention contre le radicalisme et pour le vivre ensemble

communiqué de presse

23 janvier 2015

Après une série de consultations menées dans la plus grande discrétion, Le Ministre-Président décidait de réunir les Bourgmestres et les chefs de corps des communes les plus concernées par le phénomène, à savoir Bruxelles-Ville, Schaerbeek, Anderlecht et Molenbeek ce 21 janvier en fin d’après-midi.

Pour rappel, le Ministre-Président de la Région bruxelloise, compétent pour la sécurité depuis le 1er juillet 2014 via la 6e réforme de l’état, annonçait en octobre dernier qu’il préparait un plan global de prévention et de lutte contre le radicalisme.

Rudi Vervoort a exposé son plan de prévention, décliné en 8 actions concrètes.

  1. Philosophie

La Région bruxelloise propose à ses communes une approche globale de la problématique du radicalisme. L’objectif de ce dispositif est de répondre au plus près des besoins formulés par les communes et les habitants de notre région sans discrimination ou stigmatisation.

La diversité culturelle de notre région constitue une richesse.

Au-delà du dispositif abordé ici, il est évident que d’autres aspects de nos politiques seront concernés tels que l’instruction publique, l’aide à la jeunesse, la formation, l’accès à un emploi ou au logement ; et de la cohésion sociale de manière générale. Plus que le vivre-ensemble, nous souhaitons encourager le faire-ensemble ainsi que l’empathie entre nos concitoyens.

« Ce caractère intégré et transversal fera l’objet d’une attention particulière dans la mise en œuvre de nos propres politiques mais aussi lors de nos contacts avec les autres niveaux de pouvoir compétents pour certaines matières. » a déclaré Rudi Vervoort.

Le Ministre-Président considère, en effet, que la prévention de ce phénomène passe par une collaboration avec tous les services actifs au niveau local, régional, communautaire et fédéral.

La complémentarité est une condition de réussite essentielle pour prévenir les crispations ou frustrations pouvant mener à des attitudes de repli sur soi, voire de radicalisation.

Comme l’écrit Amin Maalouf dans son livre les identités meurtrières, « l’identité n’est pas donnée une fois pour toutes, elle se construit et se transforme tout au long de l’existence. C’est notre regard qui enferme souvent les autres dans leurs plus étroites appartenances, et c’est notre regard qui peut les libérer. »

Le dispositif spécifique proposé par Rudi Vervoort est conçu comme un projet positif et inclusif, basé sur des principes de solidarité, d’égalité et de non-discrimination entre nos concitoyens. Celui-ci est proposé à l’ensemble des communes bruxelloises, concernée ou non aujourd’hui, par la question des jeunes qui partent en Syrie.

Pour une effectivité à moyen et à long terme, la diffusion de ce dispositif sur l’ensemble du territoire régional, et au-delà, apparaît indispensable.

« Dans ce contexte, les mesures proposées seront intégrées dans le plan régional de prévention et seront concertées avec les autres niveaux de pouvoirs pour garantir une complémentarité des politiques mises en œuvre. » a ajouté le Ministre-Président.

  1. Les actions

ACTION 1 – Rôle de coordination de la Région 

  • mise en place d’un réseau structuré de personnes de contacts/de personnes relais aux différents niveaux de pouvoir.

La coordination sera assurée par le Cabinet et le suivi par l’Observatoire Bruxellois pour la Prévention et la Sécurité (OBPS).

 

ACTION 2 – Mise à disposition de manière structurée d’un réservoir de personnes ressources (experts de services locaux, fédéraux, ou universitaires) afin de mieux comprendre le phénomène et d’agir avec des outils appropriés ;

  • les intervenants sont identifiés mais cette tâche nécessite les retours des expériences communales.

  • A très court terme, un briefing sera donné aux 19 bourgmestres sur la situation à Bruxelles.

  • Une formation spécifique et sur mesure sera également donnée aux chargés de projets qui le souhaitent.

ACTION 3 – Initier, soutenir et développer des actions de sensibilisation ou de formation.

  • Cela se formalisera d’abord sous forme de projets/expériences pilotes, éventuellement en commun avec les autres niveaux de pouvoirs pour une action commune dans les écoles et milieux associatifs (AMO, maisons de quartiers et de jeunes).

ACTION 4 – Informer les différents partenaires des initiatives existantes au niveau de la Région, et au-delà avec comme objectif de diffuser les bonnes pratiques belges ou étrangères;

  • Ce travail se fera en collaboration avec le Forum Belge pour la Prévention et la Sécurité Urbaine (FBPSU) qui mène déjà un travail similaire.

ACTION 5 – Organiser un point d’information et d’assistance pour l’accompagnement des jeunes, de parents ou de tiers concernés ou inquiets.

  • Ceci répond à une véritable urgence sociale notamment à l’attention des parents qui ne savent pas vers qui se tourner pour signaler un comportement ou une attitude inquiétante. Depuis longtemps, cela est réclamé par les parents de jeunes concernés sans qu’une réponse ne soit jusqu’à présent donnée.

« C’est ensemble que nous devons unir nos forces et nos bonnes pratiques afin d’offrir des réponses concrètes aux parents, aux proches des jeunes qui menacent de partir pour la Syrie. Je veux que l’on puisse apporter un soutien neutre et efficace à ces familles, l’idée d’un numéro vert ou d’un site internet me semble indispensable. » a déclaré Rudi Vervoort

ACTION 6 – Servir de relais pour les demandes formulées par les communes auprès des autorités politiques et judiciaires (meilleure information des autorités administratives et amélioration du suivi pour les « returnees »).

  • Cela rejoint l’action 1 de manière générale mais correspond à une question spécifique relative au suivi des personnes reprises dans le listing de l’OCAM.

ACTION 7 – Mettre au point un réseau de partenaires externes pour assurer le suivi de situations individuelles

  • Assurer un accompagnement préventif (c’est-à-dire dès les éventuels signes précoces de radicalisation) OU « curatif » au retour de Syrie (ou d’ailleurs). Cela peut aller de la médiation sociale, en passant par de l’aide juridique ou vers du relais psycho-médical.

ACTION 8 – Rechercher le soutien au niveau fédéral, européen et international de sources d’expertise reconnues et de financement de projet

Ce travail est déjà en cours suite à la rencontre entre le Ministre-Président Rudi Vervoort avec le coordinateur européen pour la lutte contre le terrorisme qui a eu lieu courant décembre 2014.

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Rudi Vervoort : « le renouveau de la Porte de Ninove est en marche ! »

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Rudi Vervoort : « le renouveau de la Porte de Ninove est en marche ! »

communiqué de presse

23 janvier 2015

Le Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale Rudi Vervoort se réjouit du démarrage ce lundi 26 janvier des travaux de démolition et de dépollution de l’entrepôt régional localisé 13-15 rue du Rectangle à Molenbeek, sur le site de la Porte de Ninove.

La démolition de ce bâtiment régulièrement squatté et incendié récemment sera prise en charge par la Régie foncière régionale et financée in fine par l’Accord de coopération Beliris dans le cadre du projet de réaménagement des espaces publics de la Porte de Ninove. Ces travaux répondent à des impératifs de sécurité mais ils constituent surtout la première phase d’un réaménagement global des espaces publics de ce site tant attendu par les habitants.

Ce projet global a fait l’objet le 19 décembre dernier d’une demande de permis amendée permettant un agrandissement du parc initialement prévu grâce à la possibilité de faire cheminer le tram sur la chaussée plutôt que dans l’espace vert. D’après le timing communiqué par Beliris, et dans l’hypothèse d’une délivrance du permis précité en juin 2015, les travaux d’aménagement pourraient démarrer en janvier 2016 et s’achever en octobre 2018.

Dans l’intervalle, le Ministre-Président poursuivra les concertations utiles en vue d’organiser la gestion de l’espace libéré par la démolition de l’entrepôt régional.

Rudi Vervoort rappelle que la Porte de Ninove fera aussi l’objet d’un projet de logements pour lequel une étude de faisabilité a été réalisée par la Région et le propriétaire d’une des deux parcelles considérées, la société Besix. Le Gouvernement a pris acte de cette étude en mars 2014 et validé le scénario préconisé : la construction d’un total d’environ 30.000 m² soit un potentiel de 340 de logements.

L’entame de ces travaux de démolition et de dépollution est également l’occasion d’annoncer le lancement prochain du Règlement régional d’urbanisme permettant d’encadrer ce développement.

« La démolition de ce bâtiment annonce un projet global pour la Porte de Ninove. Il était temps que ce site connaisse des développements concrets au profit des habitants d’aujourd’hui et de demain. » a déclaré Rudi Vervoort.

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Lancement des travaux de la Task Force Emploi Formation Enseignement Entreprises : Une première en Région bruxelloise

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Lancement des travaux de la Task Force Emploi Formation Enseignement Entreprises : Une première en Région bruxelloise

communiqué de presse

21 janvier 2015

Dans son Accord de Majorité, le gouvernement bruxellois soulignait l’importance d’une Alliance Emploi, Formation, Enseignement, Entreprises afin d’insuffler un nouveau souffle à l’économie et à l’emploi des Bruxellois.

Les trois axes Emploi, Formation, Enseignement doivent être soutenus par le monde de l’entreprise et adaptés à leurs besoins, comme à ceux des habitants de la Région, afin d’enrayer durablement le problème du chômage à Bruxelles.

Le Comité bruxellois de concertation économique et sociale (CBCES), organe de concertation tripartite réunissant les partenaires sociaux bruxellois et les Ministres régionaux, s’élargit donc aux Ministres communautaires.

Ce CBCES élargi avait besoin, pour nourrir ses décisions, d’un lieu opérationnel de travail et de rencontre entre ces différents mondes, qui ne rencontrent pas forcément les mêmes objectifs. Ce lieu de concertation existe désormais et réunit les acteurs opérationnels tant régionaux que francophones et néerlandophones.

Ce 21 janvier 2015, la première rencontre d’une Task Force opérationnelle a donc pour but d’acter le début de la concertation sociale entre les pouvoirs communautaires, régionaux et locaux d’une part et représentants des travailleurs et des employeurs d’autre part.

Instance de concertation privilégiée entre la Région et les Communautés, cette première Task Force réunit Rudi Vervoort, Ministre-Président bruxellois, Didier Gosuin, Ministre bruxellois de l’Economie, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Joëlle Milquet, Ministre de l’Enseignement, Rudy Demotte, Ministre-Président de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Fadila Laanan, Ministre-Présidente de la Cocof et des représentants du Ministre-Président flamand Geert Bourgeois ainsi que des Ministres de l’Enseignement et de la Formation de la Communauté flamande, Hilde Crevits et Philippe Muyters.

Du côté des acteurs opérationnels, Actiris, le VDAB, Bruxelles Formation, Bruxelles Emploi Economie, Impulse, le SFPME, les CPAS bruxellois, le Bassin Enseignement Formation Emploi, l’Enseignement de promotion sociale… participeront également.

La mission première de la Task Force est de définir les objectifs opérationnels de l’Alliance Enseignement, Emploi, Formation, Entreprises, dont le cœur est constitué d’un plan d’actions commun et de suivi entre tous ces acteurs afin de développer l’emploi et la formation des Bruxellois.

Pour y arriver, le Gouvernement bruxellois demande à la Task Force de concrétiser notamment les engagements suivants :

      Réaliser un cadastre de l’offre d’enseignement et de formation

      Anticiper, avec l’aide des entreprises, les besoins de l’enseignement et de la formation, ainsi que les nouveaux métiers et nouvelles activités au regard de l’évolution du marché de l’emploi et du profil des publics

      Définir le plan d’action commun et de suivi, base l’Alliance Enseignement- Emploi-Formation

      Veiller à la déclinaison de ce plan auprès des niveaux de pouvoirs communautaires et régionaux

      Concevoir un outil de suivi et d’analyse harmonisé entre les différents services publics

      Evaluer les actions menées afin d’adapter en continu le plan commun d’action et de suivi

Ce mercredi, 6 premiers groupes de travail seront proposés aux différents acteurs réunis.

Véritable outil d’opérationnalisation au service de l’Alliance Enseignement – Emploi  – Formation, cette Task Force proposera également des partenariats en matière de stages et de premiers emplois, notamment via les formations en alternance.

Relever les défis bruxellois passe nécessairement par de nouvelles synergies entre les acteurs de l’enseignement, de la formation, de l’emploi et de l’entreprise prenant en considération les propositions, les apports, les besoins mais aussi les contraintes de chacun, si l’on entend mener une politique d’emploi efficace et durable en Région bruxelloise.

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LA PROSTITUTION, PARLONS-EN !

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LA PROSTITUTION, PARLONS-EN !

communiqué de presse

15 janvier 2015

Le Centre de Recherche de l’Observatoire bruxellois pour la Prévention et la Sécurité (OBPS) a réalisé une étude sociologique sur la prostitution en Région bruxelloise qui a mis en évidence les différentes formes de prostitution existantes et montré la variété des logiques professionnelles et des profils des praticiens et leurs gestionnaires ou trafiquants.

S’intéressant principalement à la prostitution publique et visible sur le territoire régional, les différents lieux sont identifiés, ainsi que l’importance du rôle des acteurs de régulation sociale que sont les services communaux concernés, les associations de santé et d’accompagnement des personnes prostituées, ainsi que les sections mœurs et traite des êtres humains de la Police. Les différentes situations identifiées appellent dès lors des mesures spécifiques et adaptées à chaque situation, d’une part, et à une coordination de la politique régionale, d’autre part.

L’étude distingue également l’échelle locale de l’échelle internationale, la première étant la face visible des effets d’une certaine mondialisation associée à une forme particulière de la criminalité organisée, le trafic et la traite des êtres humains. Au bout de la chaîne pénale, le système judiciaire se présente comme un acteur important du traitement de l’exploitation sexuelle et de ses victimes, aidé par le travail de terrain des services de police qui assurent un suivi et mènent des enquêtes qui s’étalent parfois sur plusieurs années.

Les communes bruxelloises concernées développent, tant bien que mal, des plans et règlements particuliers d’encadrement de l’activité prostitutionnelle afin de limiter les désagréments et le sentiment d’insécurité parfois ressenti par les riverains dans les quartiers concernés, mais également par les personnes qui se prostituent. Les communes mettent alors en place des actions concrètes influant directement sur les logiques professionnelles des acteurs concernés, sans toutefois se mettre en porte-à-faux avec le Législateur qui, précisément, ne donne actuellement pas la possibilité d’une prise en charge effective de l’activité par les pouvoirs publics. Le secteur associatif social-santé, quant à lui, entoure les personnes qui se prostituent et contribue à leur bien-être ainsi qu’à la connaissance de l’activité et de ses évolutions permanentes.

Ont collaboré à cette étude : des experts des services de prévention de Bruxelles-Ville, Ixelles, Saint-Gilles, Saint-Josse-ten-Noode et Schaerbeek, les asbl Entre 2, Pag-Asa, Alias et Espace P, ainsi que la brigade des mœurs de la zone de police Bruxelles/Ixelles et la section Traite des Etres Humains de la zone de police Schaerbeek/Evere/Saint-Josse-ten-Noode.

Les principales questions traitées dans l’étude sont :
–      les aspects historico-idéologiques, juridiques et stratégiques de la prostitution ;

–      les différentes formes de prostitution publique ;

–      les statistiques policières et judiciaires ;

–      les problèmes liés à la prostitution publique au sein des quartiers et les mesures prises pour les endiguer ;

–      le bien-être et la sécurité des personnes prostituées ;

–      la lutte contre la criminalité, la traite et l’exploitation sexuelle.

Les principales recommandations de l’étude sont :

–  – l’organisation d’une concertation régionale entre les autorités locales concernées par la prostitution publique, en vue de convenir d’une vision politique partagée du phénomène et d’harmoniser les actions mises en œuvre ;
–   – la reconnaissance des différents acteurs et de leurs rôles complémentaires pour favoriser le partage d’informations et de bonnes pratiques dans un souci de transversalité ;
-la prise en compte de l’avis des personnes prostituées et de leurs clients.

Rudi Vervoort, Ministre-Président du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, réunira les autorités locales concernées par la prostitution publique dans le courant du premier semestre 2015. Une journée thématique devrait suivre en vue de partager et de débattre, plus en avant, les résultats observés et les actions à définir ultérieurement.

Contact pour obtenir l’étude : +32 (0)2 563 49 11

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La COCOF finance le soutien scolaire de 136 façons

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La COCOF finance le soutien scolaire de 136 façons

communiqué de presse

18 décembre 2014

Depuis de nombreuses années, la Commission communautaire française mène une politique d’aide aux écoles de devoirs de la Région de Bruxelles-Capitale afin d’éviter aux jeunes le décrochage scolaire, l’exclusion sociale ou le repli sur soi. Dans cette optique, la Ministre-Présidente du Gouvernement francophone bruxellois, Fadila Laanan, a décidé d’octroyer un budget supplémentaire de 190.170 euros aux écoles de devoirs pour l’année 2014.

Les écoles de devoirs accomplissent un travail considérable de soutien scolaire et accompagnent les élèves vers l’autonomie dans les apprentissages tout en favorisant “le vivre ensemble”.

Le soutien scolaire est la priorité numéro Un des politiques de cohésion sociale. Le gouvernement francophone l’a d’ailleurs réitéré récemment avant de lancer l’appel à projet de la cohésion sociale pour les 5 années à venir. Ensemble, nous souhaitons soutenir les associations qui œuvrent dans nos quartiers pour donner un avenir meilleur à nos jeunes.” rappelle Rudi Vervoort, ministre en charge de la cohésion sociale.

Le travail en école de devoirs permet d’offrir dans un lieu d’accueil différent du cadre scolaire habituel, une prise en charge plus personnalisée des élèves comme la prise en compte de ses relations avec les parents ou l’application de pédagogies adaptées aux rythmes et aux niveaux des jeunes, qui se veut inclusive et mène de facto à une plus grande cohésion entre les individus.

Grâce aux moyens complémentaires, en 2014-2015, 71 projets d’écoles de devoirs ont été sélectionnés selon des objectifs précis comme l’âge du public ou l’objectif affichés pour l’autonomisation des élèves.

Fadila Laanan et Rudi Vervoort rappellent que la Commission communautaire française finance pas moins de 136 activités de soutien scolaire sur base pérenne. Ces projets représentent un peu plus de 40% de l’enveloppe globale “cohésion sociale” qui s’élève elle à 8,8 millions d’euros.

Ce supplément vient accorder un soutien complémentaire à un secteur dynamique et souvent animé par des bénévoles passionnés qui apportent aide et confiance à des élèves parfois proches du décrochage scolaire contre lequel nous luttons ardemment” ont conclu Rudi Vervoort et Fadila Laanan.

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Le Gouvernement bruxellois a choisi son nouveau Bouwmeester !

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Le Gouvernement bruxellois a choisi son nouveau Bouwmeester !

communiqué de presse

11 décembre 2014

Sur proposition du Ministre-Président, le Gouvernement bruxellois a approuvé ce 11 décembre 2014 la désignation pour 5 ans de Kristiaan Borret en tant que bouwmeester de la Région de Bruxelles-Capitale.

Cette décision est l’aboutissement d’une procédure entamée le 27 février dernier par la publication d’un avis de marché en vue de sélectionner le successeur d’Olivier Bastin. Six candidatures ont été introduites parmi lesquelles deux candidats avaient été retenus par le Gouvernement en date du 16 octobre dernier. Un comité d’avis présidé par Djamel Klouche et composé d’experts et de fonctionnaires régionaux a auditionné ces deux candidats le 5 décembre dernier. Ce Comité d’avis s’est prononcé à l’unanimité en faveur de la désignation de Kristiaan Borret.

Son expérience à la tête de la Ville d’Anvers, sa compréhension du contexte et de la stratégie d’aménagement bruxelloise ainsi que sa volonté clairement exprimée de passer à l’acte à Bruxelles ont convaincu les membres du Gouvernement bruxellois qu’il était l’homme de la situation.

Sous réserve de l’absence de recours contre sa désignation, (standstill de 15 jours), Kristiaan Borret a désormais 6 mois pour présenter au Gouvernement une note d’orientation arrêtant dans le détail sa stratégie et sa méthode pour remplir sa mission. A cet égard, le Ministre-Président rappelle que le Gouvernement a décidé d’augmenter significativement le budget alloué à la fonction de bouwmeester en passant de 590.000,00 € à 1.000.000,00 € pour 5 ans. Ce sont par ailleurs tous les membres du Gouvernement qui financent désormais cette mission.

Ces décisions sont significatives du volontarisme dont le Gouvernement veut faire preuve en matière de développement territorial, d’urbanisme et d’architecture de qualité.

Le Ministre-Président tient au nom du Gouvernement à saluer l’énergie déployée par Olivier Bastin dans le cadre de sa mission. Il lui aura fallu essuyer les plâtres d’un premier mandat et mettre en place auprès des opérateurs publics une nouvelle manière d’envisager le montage des projets publics. Pour Rudi Vervoortce travail porte déjà ses fruits notamment pour ce qui est de la façon de faire des collectivités et trouvera certainement une traduction positive dans les faits.

Rudi Vervoort souhaite bonne chance à Kristiaan Borret et insiste sur le rôle crucial qu’il aura à jouer : « Il n’est plus possible de transiger sur la qualité de l’architecture à Bruxelles et Monsieur Borret peut être assuré du soutien du Gouvernement dans toutes ses démarches qui viseront à atteindre cet objectif ».

« Un espace public bien conçu et une architecture de qualité sont déterminants pour la qualité de vie dans une ville. Ce gouvernement a de grandes ambitions dans ce domaine. Avec entre autres la décision de démolir le viaduc Reyers nous avons démontré que nous nous donnons les moyens de nos ambitions. Kristiaan Borret avec son expérience va, pendant les années à venir, contribuer à redessiner une meilleure Bruxelles », a ajouté le ministre Pascal Smet.

« En tant que Ministre du Logement, je me réjouis de la nomination de Kristiaan Borret en tant que nouveau Bouwmeester bruxellois. Intégrer le logement pour tous et les espaces verts dans le développement urbanistique de la Région garantira la qualité de vie des Bruxellois. Monsieur Borret a fait ses preuves par le passé ! », a précisé la Ministre Céline Fremault.

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Rudi Vervoort : « un premier bureau d’accueil opérationnel dès 2015 »

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Rudi Vervoort : « un premier bureau d’accueil opérationnel dès 2015 »

communiqué de presse

4 décembre 2014

« Notre volonté est d’avoir un dispositif qui soit inclusif, participatif, dynamique et citoyen. Il s’agit de donner au primo-arrivant toutes les clefs pour participer à la vie active à Bruxelles » a déclaré Rudi Vervoort.

Dans ce but, le gouvernement de la Commission communautaire française de la Région de Bruxelles-capitale  sur proposition du Ministre-Président Rudi Vervoort en charge de la Cohésion sociale, a adopté ce jour, en première lecture, l’arrêté de « Programmation » relatif à l’implantation des Bureaux d’accueil pour les primo-arrivants en Région bruxelloise.

Cela constitue une étape importante dans la mise en œuvre de ce nouveau dispositif destiné à aider les personnes d’origine étrangère nouvellement installées à Bruxelles dans leurs démarches d’intégration.

L’accueil structuré des primo-arrivants vise principalement l’apprentissage de la langue française,  la connaissance du pays d’accueil et selon le cas la recherche d’emploi.

Ce parcours d’accueil doit favoriser le « Vivre ensemble » et ainsi lutter contre tout repli communautaire.

Dans les prochaines semaines, après réception de l’avis du Conseil d’Etat,  un appel à candidatures sera adressé au secteur associatif afin de pouvoir désigner le premier Bureau d’accueil.

Au terme de la procédure de sélection ce Bureau sera opérationnel dans les premiers mois de l’année 2015.

Le gouvernement de la Commission communautaire française confirme ainsi sa volonté d’avancer, suivant sa feuille de route, dans la réalisation de ce véritable processus d’accueil des Primo-arrivants.

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