Déclaration de politique générale prononcée par le Ministre-Président – vendredi 23 octobre 2020

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Déclaration de politique générale prononcée par le Ministre-Président - vendredi 23 octobre 2020

communiqué de presse

23 octobre 2020

Monsieur le Président,

Cher(e)s collègues,

Mesdames et Messieurs les Députés,

Jamais sans doute dans l’histoire de la Région, la Déclaration de Politique Générale n’a été prononcée en des temps si incertains. 

La pandémie de Covid-19 soumet nos sociétés, notre système démocratique et le lien social à une épreuve violente autant qu’inédite.  

L’épreuve est sanitaire, économique, sociale; elle affecte l’apprentissage des enfants et des étudiants, elle affecte la culture, le sport, elle restreint nos possibilités de déplacements, en Belgique comme dans le monde.  Elle menace notre capacité à créer du lien, nos relations sociales, la solidarité entre individus et entre générations.   Des vies sont perdues.  La santé, physique, mais aussi mentale des Bruxellois est affectée. Nombre d’entre eux perdent leur emploi, des centaines d’entreprises sont menacées de faillites.

Mais au-delà de ces maux, la pandémie soumet notre société à un stress supplémentaire : l’incertitude.  Personne ne peut dire avec assurance aujourd’hui quand et comment ces épreuves pourraient prendre fin.  

Et cette incertitude est un défi en soi.  Si l’acceptation de l’aléa de son destin individuel est une épreuve philosophique pour l’hommeet la femme, elle est un défi violent pour nos sociétés postmodernes.  Elle est une épreuve pour notre système politique, qui a vocation à organiser, et à prévoir.

L’exercice que nous menons rituellement en cette troisième semaine d’octobre est censé tracer les lignes de l’action du gouvernement pour l’année à venir.  Action soutenue par un budget, c’est-à-dire une prévision de recettes et de dépenses pour l’année à venir.

Nous mesurons la fragilité, pour ne pas dire la vanité de cette démarche dans la situation actuelle.  Pourtant, elle est nécessaire.  Parce que plus que jamais, il faut se fixer des objectifs et se donner les moyens de les réaliser. 

La majorité s’est donné ces objectifs. Et malgré les inconnues majeures qui pèsent sur la situation sanitaire, économique et sociale, nous avons été plus loin, en convenant d’une trajectoire budgétaire pluriannuelle à échéance de la législature, et des grandes lignes la déterminant.

Je vous avais annoncé, il y a un an, que ce travail serait mené pour aboutir au printemps 2020, sur base d’une analyse complète du budget de la Région.  Ce travail a été interrompu par la crise, et par le bouleversement du travail au sein des administrations.  Nous l’avons ensuite remis sur le métier, tant bien que mal, pour nous donner cette épure pluriannuelle.  Et nous poursuivrons encore ce travail pour rationaliser l’organisation administrative de la Région, et fournir le meilleur service au citoyen, en utilisant au mieux les ressources régionales.

L’ambition de la majorité, déclinée sur les quatre années à venir, s’inscrit bien entendu dans les priorités portées par la Déclaration de Politique Générale de la législature.  En effet, la crise à laquelle nous faisons face n’a pas remis en cause ces objectifs. 

Le rapport de diagnostic établis par Perspective comme base du Plan de Relance et de Redéploiement l’a démontré : les défis de la crise croisent les enjeux de la Déclaration de Politique Générale.  Les défis identifiés à savoir, soutenir les publics fragilisés, contrer les conséquences sociales et économiques de la crise  et assurer la capacité de résilience face aux crises futures, ces défis, doivent trouver réponse dans une action déterminée dans les quatre priorités régionales majeures : logement, climat, mobilité, économie-emploi.

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Un nouveau classement « étoiles » pour les hôtels bruxellois

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Un nouveau classement « étoiles » pour les hôtels bruxellois

communiqué de presse

6 février 2020

Depuis le 15 janvier 2020, les hôtels bruxellois ont la possibilité de s’inscrire dans un nouveau système de classement par niveaux de confort. Cette mesure fait suite à l’adoption de la nouvelle réglementation proposée par le Ministre-Président Rudi Vervoort.

La sixième Réforme de l’Etat a rendu la Région de Bruxelles-Capitale compétente en matière de tourisme. Le classement par niveau de confort des hébergements touristiques, qui dépendait auparavant des Communautés, ne bénéficiait pas encore de cadre légal régional. C’est désormais chose faite.

Dans le cadre de la mise en place de ce classement confort, priorité est donnée aux établissements de la catégorie « hôtel ». Cette mesure leur permettra de s’aligner à la catégorisation « hotelstars » valable dans les autres Régions et Communautés mais aussi au-delà de nos frontières. Ces nouveaux critères, fruit de négociations au sein d’un consortium de plusieurs pays européens dont la Belgique, ont été élaborés en collaboration avec les destinataires internationaux des services hôteliers.  Une harmonisation nécessaire et profitable pour tous.

« Les étoiles des hôtels bruxellois retrouveront leurs lettres de noblesse. Ceci profitera aussi bien au touriste qui pourra identifier rapidement le niveau de services offerts qu’à l’exploitant hôtelier qui pourra mieux se positionner sur le marché », précise le Ministre-Président Rudi Vervoort.

C’est sur base volontaire que les hôteliers pourront s’inscrire dans cette démarche. Ceci leur permettra de favoriser le développement de leur infrastructure et de leur activité tout en évitant de les étouffer par des obligations d’investissements pour satisfaire à ces critères.

« La classification par étoiles reste un élément important dans le positionnement et la différenciation des hôtels.   C’est aussi une façon de valoriser la qualité et la diversité des services offerts par le secteur. L’outil d’audit en ligne permettra de tester la future classification avec des catégories intermédiaires allant jusqu’à 5 étoiles “supérieur” » ajoute Rodolphe Van Weyenbergh, Secrétaire Général de la Brussels Hotels Association.

L’administration régionale Bruxelles Économie et Emploi sera chargée de réceptionner les demandes, de les analyser, d’effectuer les audits et d’octroyer les étoiles dans le cadre d’une procédure associant l’exploitant désireux de s’inscrire dans le nouveau système de classement. Elle aura également une mission de contrôle pour garantir le maintien de la qualité des établissements classés.

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Nancy NGOMA Porte-parole (FR)
Zeynep BALCI Porte-parole (NL)

Déclaration de politique générale prononcée par le Ministre-Président – vendredi 18 octobre 2019

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Déclaration de politique générale prononcée par le Ministre-Président - vendredi 18 octobre 2019

communiqué de presse

18 octobre 2019

Monsieur le Président,

Cher(e)s collègues,

Mesdames et Messieurs les Députés,

Nous vivons la 30ème année de la Région bruxelloise.

30 ans qu’ensemble, élus, membres du gouvernement, personnel de nos services publics, forces socio-économiques et associatives de notre Région, nous construisons Bruxelles, un meilleur Bruxelles.

Il y a 30 ans, lors des premières élections des conseillers bruxellois, un quotidien – Le Soir – écrivait :

« Demain, les Bruxellois seront maîtres chez eux (…). Ils seront seuls à gérer. Et ils n’auront plus d’excuse. (…). Demain, les Bruxellois seront responsables.

Ils seront d’abord responsables devant leur ville. Ils devront la gérer efficacement. Et veiller particulièrement à la bonne harmonisation qui devra exister entre toutes ses fonctions. Il faudra des entreprises, des bureaux, des institutions internationales, mais il faudra aussi des habitants. D’autant plus que le budget de la région dépendra de l’impôt sur les personnes physiques, donc sur les habitants. C’est toute une politique de maintien et d’accueil de la population qu’il faudra mener, avec tout ce que cela signifie dans les domaines de la qualité de la vie, de l’emploi, de la circulation… ».

Cette annonce des défis à venir, cet avertissement quant aux responsabilités à prendre, font toujours, pour l’essentiel, actualité.

Nombre d’entre ces défis subsistent, bien sûr, et d’autres ont pris une ampleur nouvelle.

Les défis de l’harmonisation des fonctions de la ville, de la lutte contre la dualisation socio-spatiale, du chômage, de l’engorgement automobile sont toujours d’actualité, comme dans la plupart des grandes zones urbaines.

Mais le défi environnemental, la lutte contre le changement climatique, la préservation de la biodiversité et les questions de santé publique liées à la pollution sont venus s’y ajouter.

C’est pour répondre à ces derniers enjeux que nous nous engageons résolument sur la voie d’une gouvernance climatique. Nous assurerons la contribution de chaque Ministre, chaque compétence aux objectifs communs. La question environnementale est devenue trop importante pour être portée par un seul Ministre. Au sein de notre Gouvernement, c’est désormais un enjeu collégial.

La pauvreté aussi est de ces défis auquel nous ne pouvons faire face que collectivement. Phénomène multifactoriel, la pauvreté ne reculera que sous l’effet de mesures volontaristes convergentes, dans de nombreux domaines. La très récente étude publiée par la Fondation Roi Baudoin nous rappelle l’urgence d’agir en rappelant combien à Bruxelles, aujourd’hui, la pauvreté touche durement les enfants.

A l’ensemble de ces défis, Mesdames, Messieurs, le Gouvernement entend apporter des réponses cohérentes à travers des politiques intégrées, qui portent des ambitions fortes pour les 30 prochaines années.

Ces politiques nous devons les développer dans un cadre contraint à plusieurs égards.

Le cadre institutionnel et spatial d’abord : le cadre d’une Région aux limites administratives plus étroites que le bassin socio-économique de la ville.

Le cadre juridico-institutionnel ensuite, incontestablement plus compliqué à Bruxelles que dans les autres régions, et qui demande un travail de coordination intense pour que toutes les énergies puissent être dirigées vers des objectifs communs.

Le cadre budgétaire ensuite, cadre contraint à la fois par la limitation de la perception de l’impôt, et par les transferts insuffisants.

Le budget de la Région bruxelloise s’élevait, il y a 30 ans, à 30 milliards de francs belges. Il est donc aujourd’hui près de sept fois plus important. Les réformes de l’Etat successives ont vu les Régions recevoir de nouvelles compétences, et une part des budgets y afférents. Bruxelles a aussi reçu une part, mais une part seulement, des coûts qu’elle supporte au profit de toute la Belgique.

Ces coûts sont ceux d’une capitale politique et administrative nationale et européenne, d’une métropole économique qui accueille sur son territoire des centaines de milliers de travailleurs venus des autres régions, et assume donc les infrastructures nécessaires à leur venue, en termes de mobilité, bien sûr, mais aussi en termes de sécurité, notamment.

Ces coûts, le Gouvernement y a fait face pendant la législature précédente de manière ambitieuse, en investissant dans la mobilité comme jamais précédemment. Et ces investissements se poursuivront intensivement les prochaines années, dans le métro, les lignes de tram et le plan bus. 

Se sont ajoutés à ces investissements planifiés les investissements urgents nécessités par l’état de certaines infrastructures, les tunnels particulièrement.

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Déclaration de politique générale prononcée par le Ministre-Président – jeudi 18 juillet 2019

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Déclaration de politique générale prononcée par le Ministre-Président - jeudi 18 juillet 2019

communiqué de presse

19 juillet 2019

Monsieur le Président,
Cher(e)s collègues,
Mesdames et Messieurs les Députés,

Ceux qui me connaissent le savent, je suis l’homme d’une méthode.

Cette méthode qui associe, qui cherche le compromis, qui veut la synthèse. Une méthode qui alimente les convergences sans jamais diluer l’essentiel et qui convoque le sens de l’intérêt commun.

Cette méthode, éprouvée et partagée par mes partenaires, je suis heureux de pouvoir vous en présenter, aujourd’hui, les fruits. Ceux d’un travail important, sérieux, rigoureux et emprunt d’optimisme pour notre Région, qui fête cette année ses 30 ans d’existence.

Aujourd’hui, la Région bruxelloise, malgré la complexité de nos institutions, est citée comme exemple en termes de stabilité et de continuité de nos institutions publiques.

Il y a trente ans, la loi spéciale du 12 janvier 1989 portait l’avènement de Bruxelles comme Région à part entière. Au fil des années, la stabilité des institutions bruxelloises a permis de penser les politiques menées de façon transversale et cohérente, dans l’intérêt des Bruxellois.

Ces constats ne suffisent malheureusement plus. Bruxelles fait face à un triple enjeu : une urgence sociale, une urgence climatique et l’autonomie budgétaire à l’horizon 2025. Il nous appartient désormais de mobiliser notre intelligence collective pour identifier les leviers d’action qui nous permettront de répondre, dans le concret du quotidien, aux aspirations d’une majorité des citoyens bruxellois.

Gouvernance climatique

Les défis imposés par l’urgence climatique, les enjeux environnementaux et de santé publique exigent des autorités politiques des réponses concrètes et collectives s’inscrivant dans une réflexion transversale et à long terme.

De ce point de vue, les politiques environnementales, si elles sont nécessaires, ne sont plus, à elles seules, suffisantes.

Le Gouvernement entend répondre de façon ambitieuse aux objectifs européens et aux engagements pris lors de l’Accord de Paris, en portant une politique climatique juste et proactive.

La Région se dotera, quant aux enjeux climatiques et de biodiversité, d’une stratégie à long terme basée sur des objectifs contraignants afin que Bruxelles s’engage comme une Région « bas carbone » et respectant l’objectif européen de neutralité carbone à l’horizon 2050.

Un tel enjeu ne peut trouver de solution que s’il repose sur une vision partagée par les Bruxellois. A cet effet, le Gouvernement initiera un débat public, associant les citoyens bruxellois, les acteurs économiques, sociaux et institutionnels, les initiatives de transition et les pouvoirs locaux autour d’une vision « bas carbone » pour Bruxelles à l’horizon 2050. Le Gouvernement appuiera également son action sur l’expertise scientifique. Un comité d’évaluation interdisciplinaire et indépendant sera institué au sein du Conseil de l’environnement et sera chargé de remettre annuellement un rapport au Parlement sur l’état des politiques publiques en matière de stratégie climatique et de biodiversité régionale.

Enfin, en poursuivant les politiques visant à l’apaisement et à l’amélioration du cadre de vie des quartiers, la Région se dotera d’une stratégie d’adaptation urbaine anticipant les conséquences des dérèglements climatiques et des risques environnementaux, économiques et sociaux qui en découlent.

Gouvernance socio-économique et budgétaire

Cette législature sera également une période cruciale pour l’ensemble des régions du pays, appelées à réaliser leur autonomie budgétaire avec la fin du mécanisme de solidarité nationale prévue en 2025.

Il est donc primordial que le Gouvernement renforce l’économie régionale, augmente le taux d’emploi, poursuive ses investissements stratégiques et renforce la gouvernance publique.

Il nous faut une économie régionale créative, innovante et forte qui soutient la création d’emplois au bénéfice des Bruxellois, renforce l’attractivité de la ville et constitue un atout pour maintenir les forces vives sur son territoire et attirer les talents de demain.

Par un soutien renforcé aux entrepreneurs, de petites et moyennes activités, et par le développement d’une économie plus circulaire, orientée vers les technologies nouvelles, nous contribuerons à augmenter l’emploi des Bruxellois tout en ciblant les dispositifs de formation professionnelle et d’enseignement en général. Premiers vecteurs de cohésion et d’émancipation sociales.

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Sommet Social – 28 février 2019

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Sommet Social – 28 février 2019

communiqué de presse

28 février 2019

Ce 28 février, Rudi Vervoort, Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale et Didier Gosuin, Ministre Bruxellois de l’Économie, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, ont réuni l’ensemble des membres du Gouvernement et du CES (Conseil économique et social de la Région de Bruxelles-Capitale) pour établir le bilan à mi-parcours de la Stratégie 2025 et discuter des perspectives qu’entendent lui donner les partenaires sociaux.

Depuis 2013, la dynamique de la concertation bruxelloise a pris un envol nouveau dont on peut voir aujourd’hui les bienfaits.

Forts des enseignements du New Deal bruxellois, en 2015 le gouvernement et les partenaires sociaux se sont entendus pour lancer la Stratégie 2025. En quatre ans, 6 Sommets Sociaux se seront tenus pour déterminer conjointement les priorités du gouvernement et établir les résultats de l’année écoulée.

Le Sommet Social est ainsi devenu le rendez-vous bruxellois qui rythme la vie de la capitale et offre de manière pérenne un temps pour le dialogue entre responsables politiques et représentants des forces sociales et économiques de Bruxelles.

A l’heure du bilan à mi-parcours, force est de constater que cette méthode fait ses preuves et engrange des résultats remarquables.

Le nombre de Bruxellois en emploi augmente deux fois plus vite que l’emploi intérieur bruxellois. Dans ces conditions, la part de l’emploi intérieur bruxellois occupée par des résidents bruxellois continuerait de progresser, passant de 53,5 % en 2018 à 54,4 % en 2023. Le poids des Bruxellois dans l’emploi des deux autres régions se renforcerait également dans les années à venir.

Le taux d’emploi en Région bruxelloise est enfin reparti à la hausse à partir de 2016 et cette tendance devrait se maintenir les années suivantes. Au cours de la période 2018-2023, il augmenterait de 58,1 % à 60,1 %.

En 2018, 90.203 demandeurs d’emplois inoccupés (DEI) étaient inscrits auprès d’Actiris. Ce nombre a diminué de 3,4 % par rapport à 2017 (-3.189 personnes), marquant ainsi la quatrième année de baisse consécutive du chômage bruxellois. En termes relatifs, c’est le chômage des jeunes qui enregistre la plus forte diminution en 2018 (-7,2 %), suivi de la classe des chômeurs âgés de 25 à 49 ans (-4,7 %). En revanche, le nombre de DEI de 50 ans et plus a légèrement augmenté (+1,5 %). Cette récente donnée devra retenir notre attention à l’avenir.

Si la croissance de l’activité économique reste modérée (à hauteur de 1,3 % entre 2018 et 2020), la croissance des investissements est très dynamique. Entre 2018 et 2023, les investissements devraient en moyenne augmenter de 2,6 % par an en Région de Bruxelles-Capitale.

Pour le Ministre-Président : « Loin des tours d’ivoire, c’est dans l’ouverture et la construction collective que le Gouvernement peut apporter les solutions crédibles et durables aux enjeux auxquels il doit répondre. J’ai toujours été un partisan farouche de cette dynamique et escompte bien la défendre au-delà du terme de cette législature pour porter l’ambition du déploiement économique et d’emplois de qualité des Bruxellois jusqu’en 2025. »

Selon Didier Gosuin, Ministre bruxellois de l’Economie, de l’Emploi et de la Formation professionnelle : « Je souhaite insister sur la spécificité bruxelloise qui a fait de la concertation sociale un pilier de sa gouvernance socio-économique : avec la Stratégie 2025, nous avons non seulement renforcé la concertation (et ses moyens) mais aussi innové en travaillant en co-construction entre Gouvernement et partenaires sociaux, à travers le concept de priorité partagée, maintenant bien éprouvé. »

Le programme GO4Brussels (Stratégie 2025) s’adresse à tous les Bruxellois et a des retombées dans des domaines tels que l’économie, l’enseignement, la formation, l’environnement, la mobilité, la fiscalité des particuliers et des entreprises, le tourisme, la santé ou encore le patrimoine et l’aménagement du territoire. Un document intitulé De l’ambition aux réalisations, Stratégie 2025 bilan à mi-parcours, a été publié à l’occasion de ce dernier sommet de la législature et peut être obtenu sur simple demande.

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Lidia GERVASI Porte-parole (FR)
Jo DE WITTE Porte-parole (NL)

Premier contrat de gestion signé entre la Région de Bruxelles-Capitale et visit.brussels

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Premier contrat de gestion signé entre la Région de Bruxelles-Capitale et visit.brussels

communiqué de presse

19 avril 2018

Le premier contrat de gestion a été officiellement signé hier, entre la Région de Bruxelles-Capitale et Visit.Brussels. Celui-ci fixera les missions et les moyens qui seront alloués à cet organisme d’intérêt public.

L’occasion pour le Ministre-Président en charge du Tourisme, Rudi Vervoort, de faire le point avec le nouveau Président de Visit.Brussels Ahmed Medhoune, sur cette structure régionale forte, au service de la promotion et de l’image de notre Région.

« Visit.Brussels est assez jeune, mais a évolué à la vitesse d’un TGV en faisant face à de nombreux défis. Elle est le fruit d’un apport de 3 asbl (Visit.Brussels, BIP, Bureau de Liaison Bruxelles Europe) en 2015 tout en maintenant le personnel initial en place. L’an dernier elle a accueilli le personnel de WBT, Visit.brussels a donc repris les activités gérées auparavant par elle. Visit.Brussels a désormais atteint son rythme de croisière, c’est un structure qui fonctionne » se réjouit Ahmed Medhoune.

Les chiffres du tourisme parlent d’eux-mêmes, avec 6,65 millions de nuitées en 2017 (+21% par rapport à 2016) on peut dire que les touristes sont de retour à Bruxelles. C’est surtout le secteur loisir qui a fortement augmenté (+31%) même si le tourisme d’affaire reste en tête. Les nuitées des BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) sont aussi en augmentation surtout l’Inde +17% et la Russie +11%.

Les priorités en tourisme pour les années à venir seront :

–      d’atteindre le cap des 10 millions de nuitées par an, le contrat de gestion contient tous les éléments pour y arriver.

–      renforcer l’image de marque de la Région via des campagnes telles que « Where will Brussels take you ? » « MIXITY.Brussels 2017 » …

–      promouvoir l’offre touristique et culturelle des 19 communes en encourageant la dispersion des visiteurs sur tout le territoire de la Région et désengorger ainsi l’hypercentre.

–      consolider la présence de nos bureaux de représentation à l’étranger afin d’être plus proche des acheteurs potentiels pour le tourisme d’affaire et de loisirs.

Sans oublier l’offre culturelle qui constitue un fondement majeur de l’offre touristique, en particulier à Bruxelles. « La Région abrite une centaine de musées et accueille, chaque année, quelques 23 000 événements culturels repris dans la base de données d’agenda.brussels. La culture est donc un élément clé de l’image de notre Région. Elle façonne un imaginaire bruxellois qui doit être clairement identifiable par les visiteurs, les touristes, les professionnels et les Bruxellois eux-mêmes. Cet imaginaire n’a jamais été aussi fort qu’aujourd’hui et je m’en réjouis » conclut Rudi Vervoort.

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Bruxelles emmène ses talents à Berlin!

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Bruxelles emmène ses talents à Berlin!

communiqué de presse

6 octobre 2017

Une importante délégation bruxelloise participera aux Brussels Days organisés à Berlin du dimanche 8 au mercredi 11 octobre 2017. Emmenée par le Ministre-Président Rudi Vervoort et la Secrétaire d’Etat au Commerce extérieur Cécile Jodogne, cette délégation compte 20 opérateurs touristiques et 16 entreprises.

Après Tokyo l’année dernière, c’est à Berlin que la Région de Bruxelles-Capitale pose ses valises. Le choix de la capitale allemande n’est pas anodin. Cette ville est un partenaire historique et stratégique de Bruxelles : il y a tout juste 25 ans, la Région de Bruxelles-Capitale signait son tout premier accord de collaboration internationale. Et cet accord était signé avec le nouveau Berlin !

La 12e édition des Brussels Days est donc l’occasion parfaite pour la Région bruxelloise de renforcer ses liens avec son plus vieil allié et de conforter ses échanges économiques. L’Allemagne reste en effet le premier partenaire économique de Bruxelles.

Le Ministre-Président Rudi Vervoort et la Secrétaire d’Etat Cécile Jodogne ne manqueront pas de valoriser le dynamisme économique de Bruxelles, de confirmer ses talents et son savoir-faire ainsi que de mettre en avant ses richesses culturelles et son art de vivre. La mission fera la part belle au tourisme, à la culture (art contemporain, musique, gastronomie), à l’urbanisme et aux industries créatives (mode – design – cinéma/audiovisuel).

Visit.brussels, Brussels International et Brussels Invest & Export, les forces vives de ces journées bruxelloises, ont concocté un programme diversifié et chargé. Durant ces 3 jours, les professionnels allemands et investisseurs potentiels auront l’opportunité de participer à différents séminaires sur les thèmes mis à l’honneur. Plusieurs visites et rencontres avec des partenaires allemands sont également prévues. Des rencontres officielles avec le Maire de Berlin, Monsieur Müller, permettront de lancer de nouveaux projets communs dont un dialogue City to City sur la thématique de l’urbanisme et du logement. Enfin, des réunions B2B et divers événements mettront en valeur les trésors de la Région.

L’objectif ultime est de créer un climat propice à la prise de contacts avec des interlocuteurs locaux et de renforcer l’image de Bruxelles.

« 2017 est une année symbolique pour nos deux capitales puisque nous célébrons nos 25 ans d’amitié. Nous emmenons avec nous plusieurs entreprises bruxelloises impatientes de rencontrer et d’échanger de bonnes pratiques avec leurs homologues berlinoises et initier des projets qui bénéficieront à nos deux villes. L’occasion également de montrer le dynamisme bruxellois en art contemporain avec une magnifique exposition bruxello-berlinoise qui met en lumière de jeunes artistes bruxellois », a déclaré le Ministre-Président Rudi Vervoort.

« Berlin est la capitale de la première économie de l’Union européenne. L’Allemagne est aussi le premier fournisseur et le second client de la Région bruxelloise. Il est selon moi primordial de pérenniser la notoriété que nous développons pour nos entreprises et la Région à travers les rencontres officielles et économiques lors de ces Brussels Days. Les événements que nous organisons constituent sans conteste une nouvelle étape dans le renforcement des relations économiques entre Bruxelles et Berlin. Grâce à nos actions, nos entreprises pourront trouver des partenaires potentiels fiables », a ajouté la Secrétaire d’Etat au Commerce extérieur Cécile Jodogne.

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Le Gouvernement bruxellois investit 42 millions dans 13 communes

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Le Gouvernement bruxellois investit 42 millions dans 13 communes

communiqué de presse

12 juillet 2017

Le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale a approuvé les programmes « Politique de la Ville » des 13 communes bruxelloises bénéficiaires de cette politique liée au développement des quartiers.

42,4 millions y sont consacrés, pour une septantaine de projets qui seront mis en œuvre par les communes à partir de cet été et seront financés jusque fin 2020.

Héritée lors des transferts liés à la 6e réforme de l’Etat, la « Politique de la Ville » a été transformée en une compétence régionale, liée à l’aménagement du territoire et au développement des quartiers, en visant à rencontrer divers objectifs. Parmi ceux-ci figurent le développement de la qualité de vie dans les quartiers par des aménagements d’espaces publics comme vecteur de lien social et d’échanges culturels, la création et l’aménagement de logements publics destinés à des segments particuliers de la population – notamment les personnes âgées, les personnes souffrant d’un handicap, les personnes en situation d’urgence, les étudiants – le développement d’équipements publics sportifs et culturels, les actions favorisant l’animation des quartiers et le mieux-vivre ensemble, la lutte contre la pau­vreté, les actions d’insertion socio-professionnelle ou encore la lutte contre la dualisation sociétale et spatiale des quartiers.

« L’Etat fédéral avait délaissé cette politique, intitulée à l’époque « Politique des Grandes Villes », fin 2014 en supprimant les budgets fédéraux qui y étaient dévolus. La Région bruxelloise s’est réapproprié cette politique urbaine et a étendu son impact à 13 communes bruxelloises, choisies sur base de critères socio-économiques objectifs. Auparavant seules 7 communes pouvaient prétendre à ces subsides », explique le Ministre-Président Rudi Vervoort.

Le budget global de 42,4 millions a été réparti entre ces communes sur base de données statistiques liées au nombre d’habitants, au niveau de revenus et du taux de chômage et enfin au niveau de l’âge du bâti. Les 13 communes sont : Anderlecht, Bruxelles, Etterbeek, Evere, Forest, Ixelles, Jette, Koekelberg, Molenbeek, Saint-Gilles, Saint-Josse, Schaerbeek et Uccle.

Parmi la septantaine de projets, nous pouvons citer les exemples :

  • du « Lavoir social » d’Anderlecht qui consiste en la mise à l’emploi et la réinsertion socio-professionnelle de personnes fragilisées au travers de la création d’un lavoir social destiné à entretenir le linge et les vêtements de travail des divers organismes
  • d’une opération mixte à Ixelles, place Blyckaert, comprenant des logements assimilés à du logement social, des logements assimilés à du logement social étudiant, deux infrastructures de quartier permettant de renforcer la culture comme sphère de cohésion sociétale en lien avec le Musée communal d’Ixelles et la création d’un espace public verdurisé en intérieur d’îlot
  • d’un pôle culturel et de formation, centré sur les arts du cirque, dans les rues du Neep et Stepman à Koekelbeg, comprenant des studios de création et de diffusion de spectacle, des espaces dédiés à la transmission des savoirs, aux entraînements et aux créations
  • ou encore un projet de lutte contre la pauvreté intitulé « Invendus mais pas perdus » à Schaerbeek qui, en collaboration avec les acteurs schaerbeekois de l’aide alimentaire, permet de valoriser les invendus alimentaires en colis pour les plus démunis, mais aussi en l’organisation d’événements autour de la récupération et de la cuisine de ces aliments.

« Par l’approbation de ces programmes pluriannuels jusque fin 2020, mon Gouvernement démontre une fois de plus son ambition et son attachement quant aux politiques urbaines transversales. Aucun quartier ne doit rester à l’abandon et nous veillerons à ce que chaque Bruxellois s’y épanouisse dignement, c’est l’objectif de ces programmes » , conclut Rudi Vervoort.

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Bruxelles signe un accord de coopération avec la Préfecture japonaise d’Aichi

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Bruxelles signe un accord de coopération avec la Préfecture japonaise d'Aichi

communiqué de presse

15 mai 2017

Signature du mémorandum d’entente avec la Préfecture d’Aichi/Nagoya.
Je me réjouis de cette signature avec un partenaire aussi prestigieux et important qu’Aichi, une signature qui nous permettra de renforcer nos liens dans différents domaines et de promouvoir des échanges économiques primordiaux pour nos deux régions.

Lancement de la campagne internationale #takemetobrussels

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Lancement de la campagne internationale #takemetobrussels

communiqué de presse

2 mai 2017

Lancement de la campagne internationale de valorisation de la Région de Bruxelles-Capitale et en route vers Paris pour présenter les nombreux atouts de notre belle Région ! La richesse et la générosité de Bruxelles sera célébrée aux 4 coins de l’Europe grâce à Peyo durant les mois à venir ! #takemetobrussels #wherewillbrusselstakeyou

 

A Paris pour la campagne de valorisation de la Région de Bruxelles-Capitale. Nos Schtroumpfs ont envahi le Trocadéro et nous avons déjà nos premiers heureux gagnants qui auront l’opportunité de visiter notre Région. #takemetobrussels

 

Plus d’informations sur : www.takemeto.brussels