Réfugiés ukrainiens : la Région bruxelloise structure son modèle d’accueil

CP Ukraine

Réfugiés ukrainiens : la Région bruxelloise structure son modèle d’accueil

communiqué de presse

9 juin 2022

C’est à Bruxelles que sont accueillis et enregistrés les 45.000 bénéficiaires actuels de protection temporaire. Bruxelles et ses 19 communes en hébergent directement 7.000 d’entre eux, soit plus de 15% de l’accueil en Belgique. Au rythme régulier de mille réfugiés en plus par mois, la Région devrait accueillir quelques 12.000 Ukrainiens d’ici la fin de cette année. Fin 2022, un.e Bruxellois.e sur 100 sera ukrainien.ne. Le défi de l’intégration que Bruxelles relève est colossal.

« Cette situation place Bruxelles au rang de premier contributeur à la solidarité », constate le Ministre-Président Rudi Vervoort. « Force est de constater qu’aujourd’hui, la Région bruxelloise prend plus que sa part dans l’accueil des familles ukrainiennes qui fuient leur pays en guerre. Qu’on le veuille ou non, chaque crise migratoire se joue avec plus d’acuité à Bruxelles que dans les autres Régions. Nous allons mettre cet état de fait sur la table des discussions avec les niveaux fédéral et régional, pour qu’ils le reconnaissent et le soutiennent ». 

Au rythme des crises, Bruxelles s’est progressivement forgé une tradition forte d’hospitalité à l’égard des migrants. Les familles bruxelloises se sont mises à héberger, avec le soutien de la plateforme citoyenne d’abord, puis progressivement avec l’aide des autorités communales et de la Région. « Nous devons soutenir cette tradition, la structurer et ne pas laisser les hébergeurs seuls face aux enjeux de l’hospitalité » poursuit Rudi Vervoort.

Depuis l’activation de la phase provinciale de crise le 15 mars dernier, la Région a mobilisé toutes ses ressources pour assurer un accueil digne de ces familles. Ses administrations régionales, ses OIP, les administrations fédérales et communautaires, les communes, les CPAS et de nombreuses associations. La région a aussi pu compter sur l’engagement des Ukrainiens eux-mêmes qui sont associés à toutes les réflexions stratégiques et opérationnelles. 

La stratégie adoptée le 31 mars nous conduit aujourd’hui à passer de la phase fédérale de crise vers notre nouveau modèle d’hospitalité bruxelloise. Ce modèle repose sur 3 piliers: la mise à disposition de structures temporaires régionales d’accueil, l’hébergement individuel sécurisé, et le marché immobilier classique. 

  1. La mise en place de solutions d’hébergement collectives et modulaires 

Grâce aux efforts du secteur hôtelier réuni au sein de BHA, grâce à la participation des acteurs de l’immobilier bruxellois réunis au sein de l’UPSI, grâce aux outils immobiliers régionaux que sont CityDev, la SLRB, la SAU, Facilities et Perspective, la Région est aujourd’hui en ordre de bataille pour créer 3.500 places d’hébergement collectif. Ces solutions d’hébergement seront progressivement mises en place dès la fin de ce mois :

  • 10 immeubles de bureaux seront transformés en hébergements collectifs non meublés. Chaque hébergé participera aux frais à hauteur de 150 € par mois par adulte (50 € pour les mineurs). Quelques 1.500 places seront ainsi mises à disposition. 
  • 10 infrastructures de type hôtelier en reconversion (hôtels, internats, hôpitaux, maisons de repos etc…) pourront également accueillir les hébergés qui le souhaitent moyennant une intervention de 225 € par mois et par personne (75 € pour les mineurs). Les immeubles identifiés permettront d’héberger 1.500 personnes supplémentaires.
  • 6 sites font l’objet d’une étude d’installation de modules démontables de qualité. Quelques 500 personnes pourront être accueillies sur ces sites. 
  • En complément de ces trois solutions de moyen terme, BHA et ses membres garantiront aux CPAS et aux communes des chambres à un prix plancher pour héberger temporairement (pour 15 jours) des familles dans le besoin, le temps de trouver une solution plus pérenne. 

Ces différents modèles permettront ensemble de créer 500 places en juin, 1.500 fin juillet, 2.000 fin août, 3.000 en septembre et 3.600 fin octobre. 

L’encadrement de ces infrastructures sera assuré par un consortium regroupant la Plateforme citoyenne, le Samu social et la Communa soutenus par du personnel notamment issu de la communauté ukrainienne. Cet encadrement constitue un effort colossal pour ces organisations qui participent déjà aux efforts de la Région dans l’accueil des migrants et pour l’hébergement des personnes sans-abri. 

  1. Un hébergement individuel sécurisé

Les 3.500 places créées par la Région et ses partenaires viendront appuyer les efforts déjà importants des citoyens hébergeurs. Ceux-ci jouent un rôle majeur dans le modèle d’hospitalité bruxellois et le Gouvernement veut les soutenir en leur proposant de nouveaux  instruments : 

  • Une toute nouvelle plateforme numérique développée par le Centre d’Informatique pour la Région Bruxelloise (CIRB) est mise à la disposition des candidats hébergeurs via le site helpukraine.brussels. Les Bruxellois peuvent y déposer leur offre d’hébergement. Ils y disposent d’un accès personnalisé aux données d’hébergement les concernant. Ils ont l’assurance que leurs données ne sont utilisées que confidentiellement et uniquement par les autorités et les ASBL agréées. 
  • Les hébergeurs passent une convention d’hébergement temporaire avec l’hébergé. Un modèle de convention est mis à disposition de chaque hébergeur. L’hébergement sera limité dans le temps (au libre choix, mais la Région propose 3 mois renouvelables). 
  • L’hébergé paiera une indemnité d’hébergement (150 € par mois et par adulte, 50 € pour les mineurs). Cette indemnité ne couvrira que les charges. Si l’hébergeur propose d’autres services, l’hébergé y contribuera dûment.  Le CPAS pourra, à la demande de l’hébergé, verser cette indemnité directement sur le compte de l’hébergeur.
  • Une charte de cohabitation sera également mise à la disposition des hébergeurs  et des hébergés (en Ukrainien) pour accompagner la vie en commun dans le logement partagé, afin de favoriser la communication dès le début de la cohabitation et de définir ensemble ce qui est important pour chacun.e via des règles de cohabitation. 
  • Si l’hébergeur se pose des questions, il pourra appeler le numéro vert 0800/40.400 les mardis et jeudi matin. Bruxelles.Logement répondra à toutes ses questions sur l’hébergement. 
  • L’hébergeur sera informé qu’il ne doit pas assurer l’accompagnement social des personnes hébergées: 
  • la Commune délivre les documents d’identité et veille à la scolarisation des enfants, 
  • le CPAS assure l’octroi des aides sociales,  
  • Actiris soutient la recherche d’emploie
  • les Bureaux d’Accueil des Primo-Arrivants assurent l’information sur la citoyenneté)  
  • la promotion sociale et la cohésion sociale (pour les cours de français ou néerlandais)
  • le Brussels Health Orientation Center (BHOC)  , offre les premiers soins de santé et de santé mentale. 
  • De très nombreuses communes ont mis en place des mécanismes de soutien aux hébergeurs et des modalités d’accueil des Ukrainiens. La Région soutient fortement les communes et se félicite de l’excellent dialogue avec elles dans ce contexte exigeant. 
  • Les Bruxellois qui souhaiteraient mettre un hébergement à disposition alors que celui-ci a besoin de travaux peuvent s’adresser à une Agence Immobilière Sociale. Certaines d’entre elles acceptent de prendre l’hébergement en gestion temporaire et s’occupent de réaliser de petits travaux d’aménagement. La Région s’engage à soutenir les AIS pour leurs efforts. 
  1. Le marché locatif privé

Rappelons qu’à ce jour, la Région estime que +/- 2.000 des 7.000 Ukrainiens bruxellois se logent déjà dans le marché locatif privé. Les revenus du travail ou d’allocations sociales permettent d’accéder à des logements, certes difficilement mais la Région entend encourager les personnes bénéficiaires de protection temporaire à s’adresser aux bailleurs privés. 

La Région lance d’ailleurs un appel aux bailleurs pour qu’ils acceptent les baux de courte période demandés par les Ukrainiens. La Région invite à ce que les baux prennent fin le 31 avril 2023 avec clause de renouvellement tacite pour 6 mois. Cela leur permet de se calquer sur le statut de protection temporaire qui se termine le 4 mars 2023 et de donner à ces locataires un peu de temps pour se retourner.  

Un soutien renforcé du secteur associatif

La région dispose en outre d’un vivier associatif très actif spécialisé dans l’aide au logement et l’aide sociale au sens large. Ces associations verront leurs subsides élargis aux nouveaux publics qu’elles accompagnent. De nouveau, il ne s’agit pas de développer un double standard mais de soutenir l’augmentation de l’offre alors que la demande croit rapidement. 

Un renforcement du secteur sans-abrisme 

Afin de ne pas fragiliser le dispositif d’accueil des personnes en situation de grande vulnérabilité (sans-abri, migrants en transit, femmes victimes de violences, …), le gouvernement bruxellois a décidé de prolonger les financements qui devaient s’arrêter fin mai et de renforcer les dispositifs actuels. Il n’est pas question de faire deux poids deux mesures. 

Une campagne d’information et de sensibilisation 

Pour que les Bruxellois connaissent ce nouveau modèle et s’y impliquent en se sachant soutenus, la Région va lancer une campagne d’information et de sensibilisation : « Un conflit est à leurs portes, ouvrons les nôtres pour les accueillir ». 

“Avec ce nouveau modèle, l’hébergeur est soutenu. Il a des interlocuteurs stables. Il dispose d’un cadre auquel il peut se référer s’il le souhaite. La solidarité à l’égard d’une population en détresse reste le moteur, mais l’institution n’est pas loin et soutient cette solidarité. Nous espérons ainsi rassurer les hébergeurs actuels et stimuler de nouveaux citoyens à ouvrir leur cœur et leur logement” conclut le ministre-président. 

€ 840.000 pour renforcer les services d’accompagnement des personnes en situation de handicap

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€ 840.000 pour renforcer les services d’accompagnement des personnes en situation de handicap

communiqué de presse

7 juin 2022

Sur proposition de Rudi Vervoort, en charge de la politique d’aide aux personnes handicapées, le Collège de la Commission communautaire française (COCOF) a approuvé, ce jeudi, 11 arrêtés qui renforcent structurellement l’agrément d’autant de services d’accompagnement.

Un montant de 840.000€ permet de pérenniser les moyens mis à disposition des services d’accompagnement lors de la période de la pandémie Covid-19. Concrètement, il s’agit d’un équivalent temps plein supplémentaire d’accompagnement, ainsi qu’un montant de l’ordre de 10.000 € pour les frais de fonctionnement.

Les missions générales des services d’accompagnement visent à soutenir l’autonomie de la personne en situation de handicap dans les différentes étapes de sa vie. Dès le plus jeune âge, en assurant une aide précoce, éducative, psychologique et sociale à l’enfant et à sa famille ; pendant sa scolarité en renforçant les liens enfant – famille – école ; à l’âge adulte, enfin, en l’aidant à conserver ou à acquérir son autonomie par un soutien individualisé dans les actes de la vie quotidienne.  

Le services d’accompagnement assurent également des missions spécifiques comme le logement accompagné, les halte-garderie, l’organisation de loisirs pour enfants et adultes, l’aide à l’intégration scolaire, l’extra-sitting …  Une attention particulière est portée à l’accompagnement des personnes en situation de grande dépendance et des personnes atteintes d’un trouble du spectre autistique.

Ce faisant, la COCOF met en œuvre l’accord de Gouvernement, notamment concernant ses engagements à « poursuivre et amplifier la dynamique initiée par le décret relatif à l’inclusion des personnes handicapées. Celui-ci vise à rendre effectif le droit des personnes handicapées de vivre dans la société (convention ONU) »

Le Ministre-Président salue l’approbation du projet d’ordonnance relative aux services de taxi par le Parlement bruxellois

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Le Ministre-Président salue l’approbation du projet d’ordonnance relative aux services de taxi par le Parlement bruxellois

communiqué de presse

3 juin 2022

Le Parlement bruxellois a approuvé ce vendredi 3 juin 2022 la nouvelle ordonnance relative aux services de taxi, adoptée par le Gouvernement bruxellois le 28 avril 2022. Cela concrétise un engagement important de l’accord de majorité bruxellois.

Le Ministre-Président Rudi Vervoort est satisfait : « il était indispensable de remplacer l’ordonnance du 27 avril 1995 par un nouveau cadre réglementaire actualisé et adapté aux enjeux contemporains des services Taxi. Cette nouvelle ordonnance, issue d’une large concertation avec tous les acteurs du secteur, contient des avancées majeures qui permettront une nouvelle dynamique pour le secteur du transport de personne à Bruxelles, pour une meilleure mobilité ».

Pour ce faire, la nouvelle ordonnance prévoit de :

  1. Unifier les services de Taxi classiques et les services de location de voitures avec chauffeurs au sein d’un secteur Taxi. En effet, les exigences de base sont communes aux chauffeurs et aux exploitants.  Le nouveau cadre réglementaire permettra cependant une diversification des services Taxis pour répondre aux différents besoins des usagers.  Les services de taxis bruxellois seront répartis entre

– les « taxis de station », visuellement identifiables et accessibles en voirie sur des emplacements de stationnement réservés moyennant une tarification fixe ;

– les « taxis de rue », accessibles uniquement sur réservation préalable via un intermédiaire de réservation agréé qui pourra proposer une tarification dynamique encadrée par la Région ;

– et les  « taxis de cérémonie », qui complètent l’offre Taxi en répondant spécifiquement aux besoins de transport lié à des événements, comme par exemple des mariages ou des congrès. Un contrat écrit préalablement à la prise en charge constituera la base de la réservation du service.  Celui-ci proposera un tarif réglementaire pour une durée prédéterminée de minimum trois heures consécutives.

Le nombre de véhicules de Taxi autorisés à proposer leurs services en Région bruxellois reste, comme aujourd’hui, soumis à un numerus clausus pour éviter une saturation d’opérateurs, créant une concurrence trop forte au détriment de la qualité ou encore de la sécurité du service et de celle des usagers.

  1. Intégrer les plateformes de réservation : la reconnaissance des intermédiaires de réservation, qui étaient jusqu’à présent en dehors de la règlementation régionale, est l’une des grandes nouveautés de l’ordonnance. Ces derniers seront à présent soumis à des conditions morales, professionnelles et de solvabilité. Ainsi un agrément régional sera nécessaire pour pouvoir proposer ses services d’intermédiaire de réservation. Cet encadrement est central au vu de l’importance de certains acteurs dans la chaîne de services. La nouvelle ordonnance prévoit ainsi que tout intermédiaire de réservation (plateforme, centrale téléphonique, etc.) devra disposer d’un agrément régional, ne pourra attribuer des courses qu’à des exploitants et chauffeurs autorisés à travailler sur Bruxelles, et ne pourra imposer d’exclusivité aux chauffeurs ou aux exploitants. Enfin, les intermédiaires de réservation devront respecter la réglementation régionale en ce qui concerne la tarification et faire preuve de transparence et renseigner la Région d’une série d’informations et de données.
  2. Octroyer les nouvelles autorisations de Taxi uniquement aux personnes physiques tout en les rendant incessibles, afin de renforcer la place des exploitants-chauffeurs, qui constituent l’écrasante majorité des exploitants actuels, et de lutter contre la spéculation des autorisations. Les titulaires de ces nouvelles autorisations pourront néanmoins exercer leur activité via une personne morale (notamment pour l’achat de véhicules, le recrutement de chauffeurs, etc.)
  3. Assurer une transition optimale des acteurs existants vers le nouveau cadre réglementaire, en prévoyant une transition automatique des taxis actuels qui deviendront des taxis de station et une transition accompagnée pour les LVC bruxellois qui souhaitent devenir Taxi de rue. Pour ces derniers, une simple déclaration auprès de Bruxelles-Mobilité dans les trois mois à partir de l’entrée en vigueur de l’ordonnance permettra aux acteurs LVC bruxellois actuels de devenir des « candidats Taxi de rue ». Pendant ce délai, les candidats Taxi de rue pourront déjà opérer comme tel. Ensuite, les autorisations seront délivrées dans les 6 mois pour autant que les candidatures s’inscrivent dans le cadre de l’ordonnance et de ses arrêtés d’exécution. Pendant cette période de 6 mois, les candidats Taxi de rue pourront également continuer à exploiter leur service de Taxi de rue.
  4. Simplifier la gestion administrative, au bénéfice des acteurs Taxi ou de l’Administration régionale, notamment en délivrant des certificats de capacité à durée indéterminée pour les chauffeurs.

Le Gouvernement bruxellois travaille actuellement à l’élaboration des Arrêtés de Gouvernement et ouvrira à ce sujet une concertation avec toutes les parties prenantes dans les semaines à venir.

Pandémie Coronavirus (COVID-19) – Liens utiles

Woman in medical protective mask applying an antibacterial antiseptic gel for hands disinfection and health protection during during flu virus outbreak. Coronavirus quarantine and novel covid ncov

Pandémie Coronavirus (COVID-19) - Liens utiles

communiqué de presse

19 mars 2020

Liens utiles durant le crise sanitaire Coronavirus (Covid-19) :

📌 https://www.info-coronavirus.be : pour toutes les informations concernant le virus, toutes les mesures d’hygiènes à prendre, les questions fréquemment posées ainsi que les dispositions spécifiques prises par les autorités fédérales.

🅱️ https://coronavirus.brussels : pour toutes les informations sur les mesures prises par les autorités bruxelloises.
🧰https://visit.brussels : pour les questions touristiques.
🏢https://1819.brussels : Pour toute information sur les mesures économiques en faveur des indépendants et des entreprises.

🔸En ce qui concerne les primes de la Région de Bruxelles-Capitale, les conditions pratiques d’obtention de ces primes sont publiées sur cette page d’information. Veuillez d’abord consulter le site web 1819.brussels, puis contacter le service 1819 par téléphone (tous les jours de 9h à 17h) si vous avez des questions plus spécifiques.

🔹https://www.brulocalis.brussels : pour plus d’informations sur les mesures prises en matière des subsides.

☎️ Le numéro vert : 0800/35.243 pour répondre aux besoins liés à l’urgence sociale (entre 8h et 20h en semaine et de 10h à 18h le weekend). 

🔹 Pour retrouver les mesures de soutien au secteur de l’action sociale et de la santé, rendez-vous ici.

👩‍⚕️ Le numéro 1710 : pour les Bruxellois qui n’ont pas de médecin généraliste et qui en ont besoin.

👨‍👧‍👦 Epuisement parental? Appelez SOS Parents : 0471/41.43.33.

♿ Pour toute information, conseils et interventions financières aux personnes handicapées, appelez le service PHARE au 02/800.82.03​

🚫 Vous vivez une situation de violence conjugale (0800/300.30) où sexuelle (0800/98.100)?

🏳️ En cas d’idées suicidaires appelez le Centre de prévention de suicide : 0800/32.122

☎️ Numéro d’appel du Service public fédéral Santé : 0800/14.689
info-coronavirus@health.fgov.be

☎️ Numéro d’appel du Service public fédéral Economie : 0800/120.33

Le gouvernement régional réaffirme sa volonté de faire du quartier européen un quartier de vie, mixte et accueillant pour tous

Loi

Le gouvernement régional réaffirme sa volonté de faire du quartier européen un quartier de vie, mixte et accueillant pour tous

communiqué de presse

12 mai 2022

Les nombreuses réclamations exprimées durant l’enquête publique relative au plan d’aménagement directeur Loi, la crise du COVID – et les enseignements qui en ont découlé en termes d’aménagement urbain – et l’incertitude qui plane sur le marché du bureau ont conduit le Gouvernement régional à retravailler sa copie.

Perspective.brussels a développé une méthodologie fondée à la demande du Gouvernement bruxellois sur six ateliers thématiques (entre octobre 21 et janvier 22) auxquels étaient invités des représentants des administrations communales, régionales et européennes ainsi que des représentants de la société civile et du secteur privé. L’ensembles des participants étaient invités à débattre du diagnostic posé et des évolutions souhaitées autour de tables rondes. Il en est sorti une « Vision partagée » déclinée en 9 grands principes d’aménagement que le Gouvernement a fait sienne aujourd’hui !

Voici, en synthèse, les 9 principes retenus :

  • Mettre en valeur la valée du Maelbeek
  • Maintenir la densité actuelle du quartier, dédensifier les intérieurs d’îlots et activer les rez-de-chaussée en lien avec l’espace public et l’intérieur d’îlot.
  • Promouvoir une approche respectueuse du bâti existant pour drastiquement réduire le bilan carbone des opérations immobilières ainsi que les nuisances de chantier. En même temps prévoir une attention particulière au patrimoine après-guerre.
  • Réintroduire une offre de logement diversifiée
  • Renforcer l’offre de services de proximité
  • Faire davantage contribuer les immeubles de bureaux à l’animation et la convivialité du quartier par l’intégration de fonctions commerciales et de services en rez-de-chaussée et par une diversification des occupations temporaires dans les immeubles vacants.
  • Structurer et décloisonner le quartier afin de le connecter avec les quartiers avoisinants et stimuler les interactions entre les quartiers
  • Limiter les nuisances dues au trafic de transit et plus d’espace pour les modes actives  
  • Apaiser et verduriser les rues en espaces conviviales et plus vertes en renforçant leur identité  

Ces balises établies en réponse à un appel des bruxellois et au regard d’évolutions conjoncturelles s’inscrivent dans le cadre réglementaire existant tout en en précisant certains contours. Le gouvernement régional a dès lors décidé de mettre un terme à l’élaboration du Plan d’Aménagement Directeur Loi.

Pour donner du corps à cette décision et en assurer le respect sur le terrain le Gouvernement a par ailleurs mis en place une « Task Force pour Quartier Européen ».  Cette véritable équipe de projets sera chargée de garantir le respect de la « Vision partagée » par l’ensemble des acteurs concernés.

Le bon aménagement du quartier européen dispose désormais de balises synthétiques, relativement simples et claires qui orienteront l’appréciation des projets à venir. C’est une étape importante, après plusieurs années de discussions et débats animés !

La Ville de Bruxelles a déjà entrepris les premières démarches qui souscrivent pleinement à la vision régionale.  Le Collège des Bourgmestre et Echevins a récemment approuvé une série de Recommandations destinées à mieux guider les projets immobiliers dans le quartier européen. Ces lignes directrices fournissent un cadre clair et transparent pour l’octroi de permis dans le quartier européen, et plus particulièrement dans le quartier Léopold.

La Ville a également réalisé une étude technique approfondie sur le potentiel de verdurisation du quartier. Sur la base de cette étude, plusieurs axes prioritaires ont été sélectionnés et seront traduits en projets concrets de réaménagement de l’espace public.

Le ministre-président Rudi Vervoort déclare: « Nous aboutissons ici à une proposition co-construite qui réaffirme une série de principes partagés. Le pouvoir public est désormais, avec la Ville de Bruxelles, comme un seul homme, derrière ces objectifs : plus de logements, un espace public de qualité, des gabarits maitrisés, une densité inchangée. Nous comptons à présent sur le secteur de l’immobilier pour entendre cet appel clair, une bonne fois pour toute, car c’est ensemble que nous dessinerons ce quartier ! » 

Le Secrétaire d’État à l’Urbanisme Pascal Smet déclare: « Nous tournons la page pour la Quartier européen et créons dès demain un Quartier européen tourné vers l’avenir, avec Bruxelles-Ville et les communes. Au niveau du projet, avec une attention particulière pour le patrimoine historique et plus récent.  Fini de faire table rase tous les 30 ans : le Quartier européen mérite mieux que ça. Davantage de logements et d’équipements et des espaces publics plus verts contribueront à donner un nouveau visage au quartier dans les années qui viennent. »

L’Échevine de l’Urbanisme à la Ville de Bruxelles, Ans Persoons déclare : « La Ville de Bruxelles soutient pleinement l’ambition de la Région de faire à nouveau du quartier européen un quartier mixte, où les gens aiment vivre, travailler et séjourner de manière agréable. Avec les Recommandations récemment adoptées, nous donnons une orientation aux futurs projets immobiliers et espérons activer les façades et stimuler les projets résidentiels. Pour rendre la fonction résidentielle à nouveau attrayante, nous devons également nous attaquer à la qualité de l’espace public. Les gens ne veulent pas vivre dans un quartier gris et minéral. En raison de la surabondance de parkings souterrains, le potentiel de verdurisation et de réaménagement du quartier est énorme. Un potentiel que la Ville de Bruxelles exploitera pleinement dans les années à venir. »

L’entrée de la Région via Herrmann-Debroux va progressivement changer de visage ! Le Gouvernement bruxellois adopte définitivement le PAD Delta-Herrmann-Debroux

PAD Herrmann Debroux

Hermann-Debroux va progressivement changer de visage ! Le Gouvernement bruxellois adopte définitivement le PAD Delta-Herrmann-Debroux

communiqué de presse

29 avril 2022

Le Gouvernement bruxellois a approuvé définitivement, ce jeudi 28 avril 2022, le Plan d’Aménagement Directeur (PAD) pour la zone Delta-Herrmann-Debroux. L’ambition principale du projet urbain Delta-Herrmann-Debroux est de réaménager l’axe E411 en boulevard urbain, pour en finir avec les autoroutes dans le cœur de notre Région et reconnecter des quartiers qui, bien que voisins, sont très peu en relation.

Le périmètre du PAD s’étend sur les communes d’Auderghem et de Watermael-Boitsfort. Il comprend l’ensemble de la voirie métropolitaine E411 et ses 3 viaducs mais aussi les boulevards et avenues qui longent l’autoroute et la prolongent. Il englobe une grande variété d’espaces et d’activités : forêt inscrite au Patrimoine de l’Humanité, centre sportif de haut niveau, hypermarché, ancienne voie de chemin de fer reconvertie en promenade, pôle de bureaux, nœud de transports publics essentiel pour la Région, Université libre de Bruxelles, école japonaise, hôpital, etc.

Ces atouts n’empêchent pas le quartier de manquer de cohérence urbanistique et spatiale. Les activités n’entretiennent que peu de relations entre elles et les infrastructures routières constituent des barrières visuelles et physiques entre les différents quartiers. Face à ce constat et grâce à un processus participatif, le PAD propose une vision repensée pour cette entrée de ville à l’horizon d’une dizaine d’années et différents objectifs visant à améliorer la qualité de vie des Bruxellois :

  • Transformer le viaduc et l’axe E411 en un boulevard urbain ;
  • Renforcer le caractère multimodal de de l’entrée de ville (tram en site propre, plus d’espaces pour les modes actifs) ;
  • Renforcer la mixité urbaine entre les différentes fonctions (résidentielle, sociale, économique) ;
  • Développer des espaces publics et espaces verts qui relient les différents quartiers.
  • Offrir à la STIB et à l’Agence Bruxelles-Propreté l’infrastructure nécessaire au fonctionnement de leurs services et indispensable à la ville. 

Le PAD est également le résultat d’un processus participatif avec des représentants de la société civile (grâce aux comités de quartiers, associations de citoyens…). Cette consultation participative a permis d’identifier les besoins,  de comprendre les intérêts et préoccupations de tous les acteurs et de s’appuyer sur leurs connaissances du terrain.

Une enquête publique organisée en octobre et novembre 2019 a permis d’ajuster le projet de PAD en tenant compte des avis des instances consultées, des communes et des habitants.

L’approbation définitive du PAD marque donc l’adoption d’une vision partagée pour la transformation urbaine de cette entrée de ville. C’est une étape essentielle mais tout reste désormais à construire pour définir, ensemble et de manière concertée, un projet de qualité. Le PAD Herrmann-Debroux entrera en vigueur dans les 15 jours suivant sa publication au Moniteur Belge. Il est consultable sur le site web de perspective.brussels et auprès des administrations communales d’Auderghem et Watermael-Boitsfort.

« On dit souvent que c’est la 1ere impression qui compte… Avec ce PAD Hermann Debroux, nous soutenons une nouvelle expérience d’entrée de Bruxelles : accueillante, repensée et ancrée dans son époque ! Finis les viaducs, autoroute urbaine qui fracturent nos quartiers et qui renvoient à cet imaginaire du tout à la voiture. » déclare le Ministre-Président Rudi Vervoort.

« Tout le monde est gagnant quand la ville commence plus tôt ! Le PAD Herrmann-Debroux va permettre un gain très important d’espace public de qualité pour les riverains, l’émergence de beaucoup plus d’alternatives de mobilité et une circulation plus sûre pour tous et toutes. De plus, le PAD permettra la construction d’un dépôt nécessaire à l’électrification de notre flotte de bus et la flotte de camions de Bruxelles-Propreté, ce qui aura un impact sur la qualité de l’air de l’ensemble de notre région. » conclut Elke Van den Brandt, Ministre de la Mobilité, des travaux publics et de la sécurité routière.

Pour Antoine de Borman, Directeur-Général de perspective.brussels : « Le PAD Herrmann-Debroux incarne la ville de demain. Grâce au renforcement des espaces publics, des espaces verts et de la mobilité multimodale, il propose une série d’objectifs qui changeront le visage de cette entrée de ville dans le but de contribuer à une meilleure qualité de vie des bruxellois. Nous sommes donc très satisfaits avec l’approbation de ce projet stratégique par le Gouvernement bruxellois. Nous continuerons à suivre sa mise en œuvre en partenariat avec les différents acteurs de la ville. »

Sommet Social 2022 : les priorités pour 2024

sommet social extraordinaire 2022

Sommet Social 2022 : les priorités pour 2024

communiqué de presse

27 avril 2022

Le Gouvernement bruxellois et les partenaires sociaux (Brupartners) se sont réunis aujourd’hui pour un Sommet social extraordinaire. Après avoir organisé en février 2021 un Sommet social consacré aux initiatives de relance, le Gouvernement bruxellois et les partenaires sociaux ont fixé leurs priorités communes d’ici 2024.

La Stratégie Go4Brussels 2030 est une démarche partenariale avec une vision permettant d’intégrer les différentes initiatives gouvernementales. La Stratégie Go4Brussels a été signée par les membres du Comité bruxellois de concertation économique et sociale (CBCES) lors du Sommet Social du 16 janvier 2020.

En mars 2020, le Gouvernement bruxellois a dû faire face, comme tous les exécutifs du pays, à une pandémie mondiale d’ampleur inégalée depuis la Seconde Guerre mondiale. La gestion de cette crise a mobilisé ses efforts et ses ressources, impactant considérablement son travail. À cette crise sanitaire, aux conséquences sociales lourdes, s’ajoute aujourd’hui une crise géopolitique dont les répercussions n’épargneront pas les Bruxelloises et les Bruxellois et qui doit être intégrée à la réflexion. La complexité de ce contexte à la fois anxiogène et mobilisateur de changements, tant pour la population que pour les milieux socio-économiques des secteurs privés comme publics, a conduit le Gouvernement à organiser un séminaire gouvernemental qui doit mener, au cours de ce premier semestre, à la validation d’un programme de travail pour la deuxième moitié de la législature, programme prenant en compte les rapides évolutions dues aux crises qui se succèdent depuis mars 2020.

Parallèlement aux travaux menés au sein du séminaire gouvernemental, les partenaires sociaux ont été invités par le Gouvernement à communiquer les priorités qui leur semblent essentielles à la relance sociale, économique et environnementale de la Région.

Sur cette base, les chantiers prioritaires de la Stratégie Go4Brussels 2030 à l’horizon de la fin de la législature ont été identifiés :

  1. Créer les conditions d’une transition économique pour contribuer aux objectifs climatiques régionaux
  2. Développer les zones stratégiques et l’attractivité régionale pour soutenir la politique économique du Gouvernement bruxellois
  3. Apporter une réponse à la crise du logement
  4. Garantir l’accès à un emploi stable et durable pour tous et renforcer les initiatives politiques transversales sur le travail et la formation
  5. Une mobilité efficace dans le respect de la santé et de la qualité de vie
  6. Lutter contre les inégalités sociales et garantir l’accès aux soins de santé
  7. Finances et budget
  8. Approfondir la réforme fiscale
  9. Relations avec les communes
  10. Vivre ensemble et combattre le racisme

Aujourd’hui, le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale et les partenaires sociaux (également membres du Comité bruxellois de concertation économique et sociale) s’engagent à travailler de manière conjointe, selon la méthodologie de la Stratégie Go4Brussels 2030, à l’ensemble de ces chantiers à l’horizon 2024.

Le Ministre-Président Rudi Vervoort : « Ce Sommet social extraordinaire est l’occasion de réaffirmer ma volonté de travailler de manière conjointe avec les partenaires sociaux aux défis posés par les crises que notre Région traverse. Nous fixons maintenant nos priorités conjointes d’ici la fin de la législature ». 

Le Président Paul Palsterman et le Vice-Président Jan De Brabanter de Brupartners s’accordent pour dire : « Au cours de ce Sommet social, nous avons eu l’occasion d’exposer nos principales préoccupations pour les mois et les années à venir. Il s’agit notamment de l’avenir financier des institutions de Bruxelles et de la position de la Région dans le contexte d’éventuelles réformes de l’État. Il s’agit aussi des conséquences pour notre Région d’évolutions dans les pratiques de travail, notamment le télétravail et les téléconférences. Enfin, il y a les évolutions récentes, conséquences de la pandémie ou des troubles géopolitiques, dans l’évolution des prix de l’énergie, des loyers, etc. Nous devons encore affiner ensemble les procédures de consultation, dans l’esprit des priorités partagées ».

La Région a présenté le projet de « tour sportive », le futur équipement sportif Quai des Armateurs

tour sportive

La Région a présenté le projet de «tour sportive», le futur équipement sportif Quai des Armateurs

communiqué de presse

27 avril 2022

Le Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale Rudi Vervoort, le Bourgmestre de la Ville de Bruxelles Philippe Close et le directeur de la Société d’Aménagement Urbain Gilles Delforge ont présenté ce mercredi 27 avril le projet du groupement d’architecture BEL architecten – CRIT. architecten – Bureau d’études Weinand 1 pour le futur équipement sportif d’envergure régionale qui sera construit entre le quai des Armateurs et l’Allée Verte, en bordure du canal, sur un terrain mis à disposition par le Port de Bruxelles. Ce hub sportif, d’une surface d’environ 5.400 m² bruts à bâtir sur un terrain de quelque 2.600 m², prend place dans le cadre du Contrat de rénovation urbaine n°1 « Citroën- Vergote » (CRU1). Il comprendra une salle multisports, une salle de gymnastique, une salle d’escalade, des terrains de padel et une cafétéria.

Le Ministre-Président Rudi Vervoort rappelle que « ce projet emblématique de la première vague des Contrats de Rénovation Urbaine (CRU) vise, d’une part, à répondre à un déficit d’équipements sportifs pour les habitants de cette partie de Bruxelles et de manière plus large pour tous les Bruxellois ; et, d’autre part, à animer davantage cette zone située entre le canal et le quartier Nord en y attirant un public plus diversifié. Il viendra compléter d’autres projets en cours le long du canal, notamment la création du Parc Béco, la requalification et l’extension du Parc Maximilien, le réaménagement de l’esplanade du Monument au travail ou encore la création d’équipements culturels comme la future nouvelle salle de concert du Magasin 4 et le Musée Kanal Centre Pompidou. »

Le budget pour ce projet d’envergure régionale s’élève à quelque 17 millions d’euros, financés par la Région, notamment dans le cadre du CRU1. Le dépôt de la demande de permis est prévu au quatrième trimestre 2022. 

Le gouvernement régional a confié une maîtrise d’ouvrage déléguée à la Société d’Aménagement Urbain (SAU) pour concrétiser ce projet. Une fois construit, il sera géré par la Ville de Bruxelles.

Le Bourgmestre Philippe Close se félicite car : « pour nous, ce projet est essentiel car c’est un quartier qui est en vraie mutation depuis quelques années et nous nous réjouissons qu’en collaboration avec la Région nous continuons à développer notre projet de ville à 10 minutes le long du canal. L’idée est que les habitants puissent bénéficier d’équipements collectifs afin de pouvoir s’épanouir dans leur quartier. Du logement, une école, une crèche, du transport en commun et maintenant de l’équipement sportif feront de ce quartier une zone habitable et apaisée ».

Le groupement d’architecture BEL architecten – CRIT. architecten – Bureau d’études Weinand a remporté, parmi 58 candidatures, le marché public européen2 lancé en janvier 2021 par la SAU pour désigner l’équipe pluridisciplinaire chargée de concevoir et de suivre le chantier de construction de cet équipement sportif.

Gilles Delforge, le directeur de la SAU, souligne que « ce bâtiment sera emblématique de plusieurs évolutions de Bruxelles :    sa construction en bois concrétise les ambitions de la Région et de la SAU en termes de durabilité ; sa taille, avec 37 mètres de haut, et la répartition des espaces sur plusieurs étages en son sein en font une « tour sportive », qui représente bien la recherche de compacité pour  utiliser au mieux l’espace au sol disponible ; son aspect incarnera la dynamisation des quartiers riverains du canal. La quantité de candidatures de qualité que la SAU avait reçues dans le cadre de ce marché atteste de l’intérêt suscité par ce projet régional ambitieux pour revitaliser un site méconnu de la grande majorité des Bruxellois. C’est de très bon augure pour l’évolution du territoire du canal, dans lequel la SAU est impliquée sur d’autres projets d’équipements publics d’envergure : développement du site des abattoirs, casernes de pompiers, future salle de concert du Magasin 4, etc. ». 

Yassine Akki, le président du Port de Bruxelles, indique : « Je me réjouis de la concrétisation d’un projet emblématique le long de la voie d’eau et plus particulièrement sur le bassin Vergote, bien connu pour jouer un rôle déterminant pour l’approvisionnement de la ville de manière durable. Grâce à la réalisation de ce nouvel équipement sportif en lisière du domaine portuaire, rendu possible par la conclusion d’un bail emphytéotique entre le Port et la Région3, nous favorisons davantage la mixité des fonctions qui est l’un des objectifs phares du plan canal, dont le Port est l’un des acteurs importants. »

Les architectes expliquent que « ce projet d’architecture publique ambitionne de devenir un centre sportif idéal. Il a été conçu de manière cohérente sur la base d’un métrage précis et rationnel, avec une armature en bois et un enchaînement logique des disciplines sportives. La tour sportive est généreusement baignée par la lumière naturelle. Elle est compacte, reconnaissable et particulièrement orientée vers le public. Un catalyseur inclusif pour la Région, le territoire du canal et les quartiers urbains environnants.

Combiner efficacement le programme d’exigences demandé et opter délibérément pour une faible empreinte a permis d’aboutir à un volume courbe compact de 37 mètres de hauteur avec un développement minimal de la façade. Du côté du centre- ville et de la future place des Armateurs, le complexe sportif présente son pignon reconnaissable, qui est aussi l’entrée principale. Le grand œil-de-bœuf qui surplombe l’entrée montre clairement la structure et la circulation dynamique du complexe. À l’intérieur, un grand escalier public en bois relie le hall d’entrée au café public, à la salle d’escalade, à la salle de gymnastique et à la salle omnisports panoramique. Cette salle omnisports constitue un espace urbain unique, bénéficiant d’une lumière naturelle abondante, ce qui permet d’éviter autant que possible l’utilisation d’un éclairage artificiel gourmand en énergie.

Pour la structure portante en bois, des troncs d’arbres seront intégralement utilisés, sans aucune perte de matériau. Ainsi, la salle omnisports de 650 places assises sera dotée d’une charpente entièrement en bois, un espace sportif unique dans et pour Bruxelles.

La tour sportive est un projet urbain concentré. Le bâtiment entend être un « moment » urbain sain, alliant une architecture forte avec une excellence sociale, technique et écologique. Une architecture qui surprend de près comme de loin. Une architecture reconnaissable et emblématique dans un panorama bruxellois exigeant. »

1.300.000€ pour soutenir des initiatives d’occupation temporaire à finalité sociale en mobilisant des bâtiments vides

bruxelles en vacances

1.300.000€ pour soutenir des initiatives d’occupation temporaire à finalité sociale en mobilisant des bâtiments vides

communiqué de presse

5 avril 2022

Ce jeudi 31 mars, sur proposition du Ministre-Président de la Région Bruxelloise, Rudi Vervoort, du Ministre de la Santé et de l’Action sociale, Alain Maron, de Nawal Ben Hamou, Secrétaire d’Etat chargée du logement et Elke Van Den Brandt Présidente du Collège de la Commission communautaire flamande (VGC), le gouvernement bruxellois et le Collège Réuni de la COCOM ont décidé de dégager un budget de 1.300.000 € en 2022 pour soutenir des initiatives d’occupation temporaire à finalité sociale de bâtiments vides. C’est un budget en hausse de près de 35% par rapport à 2021 (965.000€). Ce sont 700 personnes qui bénéficieront de cette décision et qui pourront trouver un lieu de vie digne et sécurisé.

Les occupations temporaires de biens inoccupés se développent ces dernières années en Région bruxelloise, notamment en raison de la crise du logement abordable, de la crise migratoire et, ces derniers mois, de la crise sanitaire liée au COVID 19. Ces occupations s’inscrivent dans un contexte de pauvreté et de précarité, auquel viennent s’ajouter des problématiques sanitaires – voire sécuritaires – vu les conditions dans lesquelles ces occupations prennent place.  

Tout au long de la crise sanitaire, ces occupations ont connu une augmentation en raison des restrictions liées au confinement et à la perte de revenus rencontrés par de nombreuses personnes, en particulier les personnes sans titre de séjour.

Afin de limiter les risques socio-sanitaires et de garantir la sécurité des occupants, le gouvernement bruxellois a décidé de dégager un budget de 1.300.000 € en 2022 pour soutenir des initiatives d’occupation temporaire à finalité sociale de bâtiments vides. 

Cette décision commune fait écho à l’accord de majorité du gouvernement bruxellois qui prévoit de « favoriser les initiatives d’occupations temporaires à caractère social, tout en visant à assurer la pérennité du parc social de logements sur le long terme » et de « faciliter (réglementairement et pratiquement) les plans de gestion transitoire et les occupations temporaires, notamment par la création d’un guichet « occupation temporaire » visant à simplifier l’accès à l’information et à aiguiller tout porteur de projet d’occupation temporaire ».

L’objectif de cette décision est de soutenir des initiatives d’occupation temporaire. Celles-ci devront respecter certaines balises :

  1. Elles concernent des personnes vulnérables, au regard notamment de leur situation administrative, y compris les mineurs et familles avec enfants mineurs ;
  2. L’occupation doit faire l’objet d’un accord du propriétaire du bâtiment concerné et être couverte par une convention d’occupation temporaire (à titre gratuit) ;
  3. Les projets soutenus seront prioritairement des projets de taille raisonnable (de préférence jusqu’à 100 personnes) afin de faciliter la gestion interne de l’occupation par les associations qui les coordonnent et l’intégration harmonieuse des projets dans leur environnement.

L’intervention financière de la Région bruxelloise et de la COCOM couvre les frais d’énergie et d’assurance et, le cas échéant, les frais liés aux aménagements permettant de garantir la sécurité des occupants, conformément aux recommandations du SIAMU. De plus, il est également prévu de renforcer les CPAS des communes sur le territoire desquelles se déploient les projets afin de faciliter l’accès des personnes hébergées aux droits et aux aides.

La poursuite de cet objectif est complémentaire au renforcement de dispositifs d’accueil de personnes vulnérables (personnes sans-abri et personnes dites « migrantes en transit »). 

En parallèle de ce mécanisme, le gouvernement a décidé de mettre en place un guichet des occupations temporaires. Les projets soutenus ( 7 projets à ce jour) bénéficieront du soutien méthodologique et technique de Citydev, de la Fébul et des communes concernées.

Rudi Vervoort, Ministre-Président bruxellois: «La Région a pris sa part de responsabilités pour répondre à l’enjeu de l’hébergement d’urgence et s’inscrire dans la dynamique de mobilisation de bâtiments inoccupés à des fins sociales. Il s’agit de moyens ponctuels qui ne doivent bien évidemment pas faire oublier l’impérieuse nécessité de poursuivre la recherche de solutions structurelles et pérennes.»

Pour Alain Maron, Ministre de la santé et des Affaires sociales: «Cette décision vient renforcer l’ensemble des dispositifs mis en place en Région bruxelloise en vue de poursuivre l’accueil des publics fragilisés, en complément de l’objectif prioritaire de relogement durable d’un maximum de personnes sans abri. Avec Rudi Vervoort, Nawal Ben Hamou et Elke Van Den Brandt, nous avons un double objectif : offrir des possibilités d’hébergement dignes et lutter contre les bâtiments vides qui représentent plus de 6 millions de m² à Bruxelles[1]. Cette décision est la concrétisation du lien entre les politiques sociales et le logement.»

Pour la secrétaire d’État au Logement Nawal Ben Hamou «Il est essentiel, pour faire face à une demande grandissante, de faciliter les occupations temporaires de biens lorsque ceux-ci peuvent permettre aux plus démunis d’avoir un toit. Ces solutions à court ou moyen terme peuvent éviter aux personnes qui en bénéficient de se retrouver à la rue et c’est essentiel. Laisser des bâtiments vides n’est donc pas une option. Nous comptons sur toutes les volontés, privées et publiques, pour lutter contre cette précarité extrême et inacceptable dans la capitale de l’Europe. »

Accord sur un programme public pour le développement du site des Abattoirs d’Anderlecht

abattoir

Accord sur un programme public pour le développement du site des Abattoirs d’Anderlecht

communiqué de presse

29 mars 2022

Sur la proposition du Ministre-Président Rudi Vervoort et du Secrétaire d’État Pascal Smet, le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale a donné son accord de principe pour le développement d’un programme public sur une partie du site des Abattoirs d’Anderlecht.

Avec cet accord de principe, le Gouvernement fait clairement connaître ses ambitions pour le site des Abattoirs d’Anderlecht. Le site connaît une véritable métamorphose depuis plusieurs années, grâce notamment à des fonds FEDER et à l’action d’Abattoir s.a. Depuis, le Foodmet et la ferme urbaine qui y est liée ont ainsi pu intégrer ce paysage. Le projet Manufakture viendra bientôt s’y ajouter, avec l’objectif d’y aménager à terme une piscine à l’air libre sur le toit.

Du fait de son histoire, de sa localisation et de sa superficie, le site des Abattoirs revêt une grande importance pour la Région. Le site, d’une superficie de 8 ha, jouit par ailleurs d’une position stratégique, à proximité de deux stations de métro, du canal, et non loin de la Gare du Midi.

Abattoir s.a. reste propriétaire de la partie du site sur laquelle se situe notamment le Foodmet. La commune d’Anderlecht est encore propriétaire de l’autre partie du site, mais celle-ci sera bientôt transférée à l’échelon régional (Société d’Aménagement Urbain). Abattoir s.a. verra son bail emphytéotique prolongé jusque 2088 sur une partie de cette  propriété transférée. Par ailleurs, Abattoir s.a. cèdera l’ensemble de ses droits sur une parcelle longeant le canal, dont elle est propriétaire, qui deviendra la pleine propriété de la Région.

Il revient à la Société d’Aménagement Urbain (SAU) d’assurer le développement de l’ensemble des terrains qui passeront à l’échelon régional. L’objectif consiste à ouvrir le lieu et à le rendre plus accessible aux Bruxellois.es, à lui donner une utilisation plus urbaine en y construisant notamment des logements publics dans le cadre d’une programmation mixte intégrant les développements économiques passés et futurs d’Abattoir s.a.

Depuis l’approbation du contrat de rénovation urbaine n°3 pour la zone « des abords de la Gare de l’Ouest », les autorités travaillent à développer un guide pour la structuration du site et surtout des espaces publics qui s’y trouvent. Elles se sont basées pour cela sur le masterplan « Le ventre de Bruxelles », développé à l’initiative d’Abattoir s.a. Ces plans constituent la base des études que mène actuellement la SAU à la demande de la Région en vue de définir plus précisément le programme de développement du site.

La Région jouissant d’une meilleure maîtrise foncière sur ce lieu stratégique via la SAU, elle travaillera à concrétiser ses ambitions en matière de création de logements et d’équipements, de maintien des activités urbaines de production, de promotion de la rénovation urbaine, de garantie d’accessibilité pour les usagers faibles et d’objectifs environnementaux et climatiques. La Région bruxelloise va en outre apporter une contribution significative au projet de rénovation de la Halle centrale, élément exceptionnel du patrimoine industriel, dont Abattoir s.a. restera emphytéote.

« Je suis très heureux de cette décision du Gouvernement concernant ce site central. La Région se met ainsi en position de développer un programme public ambitieux qui aidera en outre à concrétiser les objectifs du Plan Canal et du Plan de qualité paysagère (Beeldkwaliteitsplan, ou BKP) tout en renforçant la dynamique socio-économique initiée par Abattoir s.a. », déclare le Ministre-Président Rudi Vervoort.

« Nous définissons aujourd’hui la ville de demain, et la qualité de vie de tous les Bruxellois est clairement au centre de cette démarche. Le site des Abattoirs devient un quartier urbain mixte et tourné vers l’avenir, où il fera bon habiter, travailler, apprendre et se détendre. C’est ce que nous voulons démontrer en misant sur des logements abordables et de qualité ainsi que sur des équipements ambitieux, comme cette piscine à l’air libre offrant une vue imprenable sur la ville », poursuit Pascal Smet, Secrétaire d’État bruxellois à l’Urbanisme.

Gilles Delforge, directeur de la Société d’Aménagement Urbain, se félicite que « la SAU, d’ailleurs à la tête des grands projets d’aménagement urbain, puisse une fois encore mettre sa polyvalence au service de la Région pour réaliser des équipements publics divers et ayant un rayonnement régional. En effet, la SAU travaille actuellement à des projets d’équipements couvrant des fonctions culturelles, médiatiques, sociales, sportives, universitaires et sanitaires. Plusieurs de ces projets prennent d’ailleurs place au bord du canal. »

« Avec la prolongation de l’emphytéose, les conditions fixées à Abattoir s.a. pour le lancement de la construction de Manufakture sont enfin remplies.  Les plans pour coupler les différentes activités économiques et les logements de la SA Abattoirs grâce un réseau de chaleur innovant sont d’ores et déjà prêts, ce qui permettra à terme d’évoluer vers un site sans émission de CO2 », Elke Tiebout, CEO d’Abattoir s.a.