Un soutien efficace pour le dynamique secteur de l’audiovisuel à Bruxelles

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Un soutien efficace pour le dynamique secteur de l’audiovisuel à Bruxelles

communiqué de presse

13 décembre 2022

Le dynamisme du secteur cinéma et audiovisuel bruxellois n’est plus à démontrer. Toute la chaîne de valeur, de l’écriture à la diffusion en passant par la production et la post-production y est représentée. De nombreuses sociétés et des travailleurs contribuent à faire vivre les projets de tout type : longs métrages, documentaires, séries et webséries, animation, réalité virtuelle, podcast etc. Depuis 2016, à l’initiative du Ministre-Président Rudi Vervoort, le Gouvernement bruxellois a décidé d’investir 3 millions d’euros par an dans le contenu des projets, et ainsi soutenir une industrie créative et culturelle et vectrice d’image pour Bruxelles.

« A l’heure du bilan de l’activité de screen.brussels, nous nous réjouissons de l’efficacité du dispositif mis en place, au bénéfice des talents bruxellois. Plus de 3 millions d’euros ont été investis cette année dans 32 projets devraient en effet générer au minimum plus de 34 millions d’euros de dépenses audiovisuelles directes. Depuis 2016, on compte au moins 160 entreprises du secteur créées ou relocalisées dans la Région, et les projets ont été réalisés à 60% par des Bruxellois et produits à 74% par des maisons de production installées à Bruxelles !  » déclare le Ministre-Président Rudi Vervoort.

Cette année encore, le mécanisme de soutien a encore porté ses fruits, avec un investissement dans 32 projets : 14 longs-métrages, 7 projets d’animation, 5 documentaires, 2 séries télés, 3 webséries et 1 collection de courts-métrages.

Quelques points d’attention :

Soutien des productions nationales (FR/NL), et collaboration avec les autres régions

72% des projets soutenus sont des productions majoritaires belges. Également, 12% de ces projets ont bénéficié du soutien financier d’un des 2 autres fonds régionaux belges – Wallimage et Screen Flanders. Dans 88% des projets, screen.brussels est donc le seul fonds régional belge à intervenir.  

La coproduction européenne n’est pas en reste

Le secteur cinéma et audiovisuel belge est traditionnellement porté vers les coproductions avec ses voisin européens. La filière bruxelloise travaille sans surprise le plus souvent avec la France – de loin le premier partenaire – suivi du Luxembourg, des Pays-Bas, de l’Allemagne, la Suisse… et même du Canada.

Une contribution à la situation ukrainienne

En participant à une initiative européenne Ukrainian Films Now, screen.brussels a consacré 20.000€ pour permettre au long-métrage Once We Were 15 de finaliser sa post-production…. à Bruxelles ! C’est notamment grâce au réseau européen des fonds régionaux CineRegio – dont fait partie screen.brussels – que plusieurs projets ukrainiens en latence ont pu trouver des partenaires pour leur dernière ligne droite.

Bruxelles, de plus en plus présente à l’image

Nous pouvons nous réjouir d’un des effets induits de l’action de screen.brussels, à savoir les retombées en terme d’image. De plus en plus de scénaristes et réalisateur.trice.s s’emparent de Bruxelles pour y situer leur histoire. Inspirante en tant que ville-monde, ville région multiculturelle, elle se retrouve au scénario de projets à succès comme Pandore , Entre la vie et la mort, Fils de, Hoodie, Grond, Roomies, Ritueel… En 2022, ce sont 21 projets soutenus (sur les 32) qui portent Bruxelles à l’image.  

La Brussels Animation Valley en plein essor

Le talent et l’expérience des studios d’animation situés essentiellement à proximité du canal gagne chaque année des galons en termes de projets de qualité et d’importance sur la scène européenne. En 2022, 28% du budget a été investi dans des projets d’animation.

Vous pouvez consulter l’ensemble des statistiques des investissements de screen.brussels en 2022 et en comparaison avec les années précédentes dans le dossier de presse sur ce lien https://screen.brussels/fr/fund/actualite/bilan-2022

Le Gouvernement bruxellois consacre près de 5.4 millions pour des projets de rénovation en Région bruxelloise !

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Le Gouvernement bruxellois consacre près de 5.4 millions pour des projets de rénovation en Région bruxelloise !

communiqué de presse

13 décembre 2022

Sur proposition du Ministre-Président Rudi Vervoort, le gouvernement bruxellois a décidé de  consacrer un budget de près de 5,4 millions d’euros dans le cadre de la politique des villes pour des projets de rénovation.

Depuis 2016, suite à la 6e réforme de l’État, la Région bruxelloise s’est dotée d’un nouvel outil de revitalisation urbaine : la Politique de la ville. La Politique des Grandes Villes est un moyen d’attribuer des subventions  régionales pour diverses opérations et actions de lutte contre le sentiment d’insécurité créé, par exemple, par des bâtiments vacants, insalubres et inadaptés et par des espaces publics négligés dans l’environnement urbain.

Ces subventions, destinées à encourager les programmes de revitalisation urbaine, peuvent être sollicitées par les 19 communes et les Centres publics d’action sociale (CPAS) concernent  :

  • l’acquisition d’immeubles à l’abandon ou inoccupés, même partiellement ;
  • la rénovation, la réhabilitation ou la démolition suivie de la reconstruction de biens immeubles insalubres ou inadaptés en vue de les affecter principalement à du logement assimilé au logement social ;
  • les mesures d’intervention rapide contre les dégradations de l’espace public.

Les biens récupérés après restauration, rénovation ou reconstruction sont, dans la mesure du possible, prédestinés à des logements assimilés à des logements sociaux.

En 2022, les subventions sont attribuées aux communes de Forest, Bruxelles-ville, Molenbeek-Saint-Jean et Evere. Au total, ce sont donc 2 acquisitions d’immeubles et 16 logements assimilés au social qui sont financés, les voici :

  • A Evere, une rénovation pour 8 logements ( rue de Paris) ;
  • A Forest, une acquisition d’immeuble ( rue du Canada) ;
  • A Molenbeek, une rénovation d’ un logement ( rue Janssen) ;
  • A Bruxelles-Ville, une acquisition d’immeuble ( rue Drootbeek/Moorslede) ;
  • A Bruxelles-Ville, une rénovation de 7 logements ( rue des Foulons) ;

« C’est encore un très bon bilan pour la rénovation urbaine cette année », déclare le Ministre-Président Rudi Vervoort. « Pour continuer notre lutte contre les immeubles insalubres et inoccupés, j’invite, d’ores et déjà, les communes bruxelloises et les CPAS à préparer leurs dossiers pour 2023 ! »

L’usage des feux d’artifices interdit dans l’espace public du 23 décembre au 9 janvier 2023 sur le territoire régional

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L’usage des feux d’artifices interdit dans l’espace public du 23 décembre au 9 janvier 2023 sur le territoire régional

communiqué de presse

9 décembre 2022

Suite à une demande des chefs de corps de la police locale de pouvoir garantir au maximum la sécurité des policiers de terrain et à leur suggestion de disposer d’une approche régionale, le Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale Rudi Vervoort a pris la décision d’interdire la possession et le transport de feux d’artifices de divertissement (y compris les canons sonores ou canons à carbure) par les particuliers et ce, exclusivement dans l’espace public.

Comme chaque année, les préparatifs liés à l’encadrement des festivités de fin d’année à Bruxelles vont bon train. Dans ce cadre, le chef de corps de la zone de police Bruxelles-Capitale-Ixelles assurera l’unité de commandement pour le maintien de l’ordre public. Les célébrations de fin d’année drainent beaucoup de monde en ville et doivent rester des moments festifs se déroulant dans un climat de sécurité et ce, tant pour les citoyens, nos commerçants que pour les forces de l’ordre. L’interdiction de possession et de transport de feux d’artifices de divertissement dans l’espace public est prise pour éviter que les forces de l’ordre ne soient victimes d’un détournement de l’usage normal de moyens pyrotechniques.

Cette interdiction sera effective du 23 décembre 2022 jusqu’au 9 janvier 2023 inclus.

Le Gouvernement bruxellois adopte les programmes d’actions et d’investissements de 3 nouveaux Contrats École

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Le Gouvernement bruxellois adopte les programmes d’actions et d’investissements de 3 nouveaux Contrats École

communiqué de presse

8 décembre 2022

Ce jeudi, à l’initiative du Ministre-Président Rudi Vervoort, le Gouvernement bruxellois a adopté les programmes d’actions et d’investissement des Contrats École de l’Institut De Mot Couvreur à Bruxelles-Ville, de l’Institut des Ursulines à Koekelberg et de l’école Scheutplaneet à Anderlecht. Le Contrat École est un programme régional de rénovation urbaine qui vise à revaloriser les abords des écoles à Bruxelles en renforçant les liens entre l’école et son quartier.

Pour rappel, le Contrat École, en qualité de dispositif de rénovation urbaine, poursuit un triple objectif :

–      renforcer l’attractivité et améliorer l’intégration urbaine des établissements scolaires dans leur environnement, via des investissements dans les écoles en déficit d’image ;

–      accroître l’offre d’équipements collectifs aux habitants du quartier via une ouverture des établissements scolaires en dehors du temps scolaire : accès aux infrastructures sportives et culturelles, au réfectoire, ouverture des cours d’école, etc. ;

–      favoriser l’ouverture de l’école vers le quartier via des actions socio-économiques et des opérations de requalification de l’espace public.

Après une année 2022 consacrée à la phase de diagnostic et d’étude impliquant l’ensemble des acteurs locaux concernés (communes, pouvoirs organisateurs, équipes éducatives et élèves, associations et commerces de quartier), les trois Contrats École entreront dans leur phase opérationnelle pour une période de 4 ans (2023-2026), avec la mise en œuvre concrète des projets, avec l’appui du Service Ecole de perspective.brussels.  Un montant total de 5 millions d’euros sera mis à disposition pour les Contrats École sur une période de mise en œuvre de 4 ans.

Concrètement :

  • Le Contrat École De Mot Couvreur, doté d’un budget de 2.250.000€, proposera un « rez-de-chaussée qui rayonne dans le quartier » grâce à la rénovation de la salle de spectacle et d’une petite salle de sports ensuite mutualisées avec le quartier ; un projet d’occupation et de préfiguration temporaire de la place du nouveau marché au grain dans l’attente de son  réaménagement complet (test d’aménagements et d’activités en réponse aux besoins et désirs des résidents, écoliers, visiteurs et commerçants) ; diverses activités sur le thème du quartier, de sa transformation et de son identité ; échanges de services entre l’école et les habitants du quartier.
  • Le Contrat École Institut des Ursulines, doté d’un budget de 2.000.000€, a pour objectifs de valoriser le potentiel du site et de développer des synergies et des connexions entre l’école et le quartier : création d’une salle de sport polyvalente ouverte au quartier dans un ancien hangar ; rénovation du réfectoire et de la cuisine dans une perspective de mutualisation avec des associations du quartier (salle polyvalente) ; ouverture d’accès supplémentaires et renouvellement de l’image de l’école.
  • Le Contrat École Scheutplaneet, doté d’un budget de 750.000 €, permettra l’aménagement participatif d’un espace vert qualitatif, sécurisé et participatif pour l’école et le quartier ; une nouvelle signalétique pour rendre les entrées plus accueillantes pour les trois institutions qui partagent le site ; la création d’espaces de rencontres entre parents, habitants du quartier et l’école, notamment par la mise en place d’initiatives culturelles, d’activités festives et récréatives. Le projet de réaménagement et de sécurisation des abords de l’école sur la chaussée de Ninove, porté par Bruxelles Mobilité, est associé au Contrat École.

« Je me réjouis de l’adoption de ces trois programmes qui participent à la volonté de la Région bruxelloise de favoriser une véritable intégration des établissements scolaires dans leur environnement, par la requalification de l’espace public et la mutualisation des équipements collectifs, au profit des jeunes et des habitants des quartiers concernés », déclare Rudi Vervoort, Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale.

Plus d’infos sur le dispositif Contrat École et sur les trois programmes d’actions et d’investissements : https://perspective.brussels/fr/projets/contrat-ecole

La Région bruxelloise et Berlin célèbrent leur 30 ans d’amitié !

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La Région bruxelloise et Berlin célèbrent leur 30 ans d’amitié !

communiqué de presse

24 novembre 2022

2022 est une année symbolique puisque les deux capitales européennes célèbrent  leur 30 ans d’alliance. C’est donc l’occasion parfaite pour la Région bruxelloise de renforcer ses liens avec son plus vieil allié. Une délégation bruxelloise se rend en mission à Berlin du jeudi 24 au samedi 26 novembre 2023 emmenée par le Ministre-Président Rudi Vervoort et le Secrétaire d’Etat chargé des Relations internationales et du Commerce extérieur Pascal Smet.

Berlin est un partenaire historique et stratégique de notre Région.  En 1992, la Région de Bruxelles-Capitale signait son tout premier accord de collaboration internationale. Et cet accord était signé avec le nouveau Berlin ! ​Pour la Région bruxelloise, fraîchement créée depuis trois ans à peine, le choix de Berlin, réunifié depuis trois ans lui aussi, s’imposait comme une évidence. Les collaborations avec Berlin ayant vu le jour depuis lors lui ont donné raison.

La présente mission à Berlin s’inscrit dans le cadre de ce trentième anniversaire de l’accord bilatéral et a pour objectif de célébrer ces fructueuses années de coopération autour d’un programme riche et varié, axé non seulement sur les échanges bilatéraux, mais aussi sur le développement du territoire, les relations économiques, le sport et l’image de Bruxelles. La délégation bruxelloise, menée par le Ministre-Président Rudi Vervoort et le Secrétaire d’Etat Pascal Smet, rencontrera plusieurs personnalités berlinoises de haut rang et visitera des projets inspirants. 

Brussels International a organisé un programme diversifié et chargé. Une soirée de networking, mise en place par hub.brussels, mettra en avant les relations commerciales florissantes entre la Région bruxelloise et Berlin, notamment sur les thématiques de l’éco-construction. La mission sera aussi consacrée à la thématique du développement du territoire, qui est au cœur de la collaboration avec Berlin ces dernières années. Des visites de terrain et rencontres avec des partenaires et associations bruxelloises et allemandes sont également prévues. Une rencontre officielle avec la Bourgmestre-Gouverneure de Berlin, Franziska Giffey, permettra de revenir sur les 30 ans de collaboration, et surtout d’insister sur la volonté commune de poursuivre les relations bilatérales.

Un concert en hommage au 100e anniversaire posthume de l’artiste Toots Thielemans, grand nom du patrimoine culturel bruxellois, qui a également marqué les esprits à Berlin, par son talent et son ouverture aux autres, est également au programme.

Enfin, le samedi l’esprit sera résolument sportif. La journée commencera par une compétition sportive adressée aux jeunes espoirs de l’athlétisme. Une belle revanche sur la crise sanitaire, qui avait jusqu’à présent empêché l’événement de voir le jour. Ce sera la chance pour de jeunes bruxellois, de milieux et d’origines variés, de se mesurer aux meilleurs sportifs de Berlin, Paris, Helsinki et Glasgow. Une expérience marquante pour ces jeunes, montrant sans nul doute que le sport ne connaît ni frontière ni barrière linguistique.

« Signé en 1992, le partenariat avec Berlin est le tout premier accord de la Région de Bruxelles-Capitale à l’international.  Depuis lors, ces trente dernières années ont été marquées par de nombreuses collaborations entre nos deux capitales, dans des domaines aussi variés que l’urbanisme, le patrimoine, la sécurité, la mobilité et l’environnement. Dans un contexte international où il est plus que jamais important de se montrer soudés, nous continuons à développer nos relations avec nos villes-partenaires étrangers », déclare le Ministre-Président Rudi Vervoort.

« Bruxelles et Berlin ont beaucoup à partager. Après 30 ans d’échanges intenses, nous poursuivons et diversifions nos contacts. Nos économies sont intimement liées. Ainsi, quand Bruxelles exporte ses connaissances dans la construction durable, elle s’inspire de l’expérience de Berlin dans l’accompagnement de la transformation de la ville. À l’heure de la guerre en Ukraine, inclure un volet consacré aux jeunes et aux réfugiés nous a paru essentiel”, explique Pascal Smet.

Lancement de « Join The FAM », une campagne de sensibilisation mobilisatrice

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Lancement de « Join The FAM », une campagne de sensibilisation mobilisatrice

communiqué de presse

21 novembre 2022

Ce lundi 21 novembre marque le lancement par le ministre-président Rudi Vervoort et la secrétaire d’État à l’Égalité des chances Nawal Ben Hamou de la campagne de sensibilisation contre le harcèlement sexiste et les violences sexuelles Join The FAM. Une campagne menée conjointement par equal.brussels et safe.brussels, du 22 novembre au 2 janvier sur le réseau de la STIB, les réseaux sociaux et dans les journaux communaux.

À Bruxelles, cela fait déjà de nombreuses années que le phénomène de harcèlement sexiste dans l’espace public a été identifié comme problématique. Mis tout d’abord sous le feu des projecteurs par le reportage de Sofie Peeters « femme de la rue » puis pénalisé par la loi contre le sexisme en 2014, ce phénomène reste pourtant un fléau qui peine à être réprimé et qui ne cesse d’augmenter.

Selon une étude menée par Plan International en 2019, 91% des filles et 28% des garçons interrogés ont témoigné avoir déjà été victimes de harcèlement sexiste. Les révélations d’actes d’agressions sexuelles qui ont eu lieu dans la foulée des mouvements #MeToo puis #BalanceTonBar ont également permis de lever le voile sur un phénomène important qui jusqu’alors restait malheureusement sous silence.

En janvier 2020, le gouvernement bruxellois lançait son premier Plan régional de lutte contre les violences faites aux femmes, largement inspiré des recommandations du secteur associatif. Plusieurs actions de ce Plan concernent spécifiquement la lutte contre le harcèlement et les violences sexistes dans l’espace public, dans les transports en commun et sur le lieu de travail. En décembre dernier, le gouvernement adoptait un plan d’actions pour lutter via 4 axes prioritaires – formation, information, soutien au secteur associatif et sensibilisation – contre le harcèlement et les agressions sexuelles dans le milieu de la nuit.

Le lancement de la campagne de sensibilisation Join The FAM s’inscrit pleinement dans la concrétisation de ces 2 plans. Co-financée par equal.brussels et safe.brussels, elle invite chaque Bruxelloise et chaque Bruxellois à rejoindre la FAM : une “famille” attentive et bienveillante de témoins prêts à réagir en cas de besoin.

Join The FAM se focalise donc sur le rôle essentiel des témoins et vise à faire connaître la méthode des 5D : Distraire, Déléguer, Documenter, Diriger et Dialoguer. La campagne ajoute un sixième D, le D de « doorbell » : en apposant un sticker réfléchissant Join the FAM sur sa sonnette ou sa porte, chaque Bruxellois.e pourra s’inscrire dans la lutte contre le harcèlement et soutenir les victimes de ces violences.

« Notre objectif est de lever les obstacles qui empêchent encore les témoins d’agir. Parce que ces témoins n’identifient pas toujours les comportements problématiques, ne savent pas toujours comment réagir à ces comportements ou n’osent tout simplement pas franchir le pas. La campagne doit donc informer, sensibiliser et au final, susciter l’adhésion et la réaction », précise Nawal Ben Hamou.

« Les statistiques nous démontrent que les victimes d’harcèlement dans l’espace public ont trois fois plus de chance d’obtenir un soutien des témoins dans les villes qui mettent en place des campagnes de sensibilisation sur le rôle essentiel des témoins et sur l’aide qu’ils peuvent apporter aux victimes ! Pour cette raison, je ne peux qu’être satisfait du lancement de cette campagne qui était indispensable dans cette lutte de longue haleine contre le harcèlement sexiste et les violences sexuelles, conclut le Ministre-Président Rudi Vervoort.

Cette campagne a fait l’objet d’un suivi rigoureux par un comité d’accompagnement assez large, composé de représentants du Parquet et de la Police de Bruxelles, de l’IEFH, du Conseil de la Nuit, de la Brussels by Night Federation, de la Fédération Horeca, du Forum des jeunes, de la Stib, de safe.brussels, d’equal.brussels et des cabinets du Ministre-Président et de la Secrétaire d’État à l’Égalité des chances.

Le clip vidéo et les visuels de la campagne seront diffusés du 22 novembre au 2 janvier sur les réseaux sociaux, sur le réseau d’affichage de la STIB (valves verticales et sur les flancs de bus et tram) et les stickers réfléchissants Join the FAM seront distribués via les magazines communaux. Le site jointhefam.brussels dédié à la campagne reprend toutes les informations nécessaires pour pouvoir intervenir lorsqu’on est témoin ainsi que les numéros d’aide et d’urgence.  

Déclaration de politique générale prononcée par le Ministre-Président – jeudi 20 octobre 2022

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Déclaration de politique générale prononcée par le Ministre-Président - jeudi 20 octobre 2022

communiqué de presse

20 octobre 2022

Monsieur le Président,

Cher(e)s collègues,

Mesdames et Messieurs les Députés,

C’est la quatrième fois, sous cette législature, que je me tiens devant vous pour vous présenter la Déclaration de Politique Générale conjointe du Gouvernement de la Région et du Collège réuni. Et une fois, encore, c’est dans des circonstances peu ordinaires que nous allons échanger. 

Après avoir connu les difficultés économiques et sociales consécutives à une crise sanitaire mondiale d’une ampleur inégalée depuis au moins un demi-siècle, nous sommes confrontés à une crise de l’énergie, conséquence de l’agression armée de l’Ukraine par la Russie.

Cet enchaînement d’évènements extraordinaires met à l’épreuve nos populations, notre appareil étatique et nos structures économiques et sociales.

Le choc est particulièrement fort en Europe.  La proximité du conflit, la dépendance de nombreux pays européens aux importations de gaz depuis la Russie, la liaison des prix de l’électricité à celui du gaz, qu’impose le principe du prix marginal de la production d’électricité, tout cela explique l’augmentation exponentielle des prix de l’énergie, du gaz, d’abord, de l’électricité ensuite, et de tous les combustibles par effet d’entraînement enfin.

Face à cette flambée des prix de l’énergie, chacun aperçoit que c’est l’échelon européen qui devait être mobilisé d’abord.  Ensuite l’échelon national. Et ensuite les Régions.  

Il n’a pas été facile d’obtenir des prises de position unanimes au niveau européen, nous l’avons tous observé.  En cette rentrée, l’Europe a pu prendre des décisions, même si certaines sont encore espérées.  Le fédéral a alors pu agir en connaissance de cause, comme nous avons pu le faire au niveau régional à notre tour.  Si l’on peut regretter cet ordre des choses, il eut été absurde pour la Région, qui ne dispose pas des leviers principaux pour agir dans la situation actuelle, de prendre des mesures sans connaître le cadre global dans lequel elle agissait.  Les finances régionales, déjà fragilisées par la réponse à la crise sanitaire, ne sont pas illimitées.  Il nous faut les utiliser avec le plus de rationalité et d’efficience possible. 

Aujourd’hui, nous avons pu faire des choix éclairés pour aider nos populations, nos entreprises et nos associations à surmonter la crise énergétiques.

(…)

Pour lire la suite, téléchargez la Déclaration de Politique Générale

Enseignement : plantation de la plus grande forêt urbaine de Belgique !

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Enseignement : plantation de la plus grande forêt urbaine de Belgique !

communiqué de presse

14 octobre 2022

Rudi Vervoort, le Ministre-Président bruxellois en charge de l’Enseignement à la COCOF et l’Institut Redouté-Peiffer ont lancé aujourd’hui un nouveau projet d’envergure sur le terrain du Bon Air à Anderlecht : la mise en place d’un espace écologique participatif sous la forme d’une forêt urbaine, la plus grande de Belgique !

Ce projet appelé « Unity Forest » est une initiative du département horticole de l’Institut Redouté -Peiffer et consiste à planter 8400 arbres sur une parcelle de près de 3 hectares au cœur de la commune anderlechtoise ! Cette nouvelle plantation participera à la restauration écologique de notre patrimoine naturel et améliorera efficacement la qualité de notre environnement.

La société Urban Forests, spécialisée dans ce type de chantier, apporte son expertise à l’Institut dans la création de cette micro-forêt. Il s’agit de réunir les conditions écologiques optimales pour garantir un retour beaucoup plus rapide de la forêt originelle sur une petite surface. La plantation se fera uniquement avec les espèces indigènes les mieux adaptées aux conditions locales. Le boisement apporte une plus-value paysagère et une meilleure qualité environnementale.

L’Institut Redouté-Peiffer, qui a mis à disposition et préparé le terrain, sera chargé de l’entretien de la forêt une fois plantée pendant deux ans (après cette période, elle devient autonome).

En quelques chiffres, le projet « Unity Forest » représente : 8400 arbres, 2800 m² de plantation, 26 essences différentes, une micro-forêt 30 fois plus dense qu’une forêt classique et 20 ans pour atteindre les conditions écologiques similaires d’une forêt spontanée de 200 ans.

Les élèves de primaire et du 1er degré du secondaire des écoles bruxelloises prennent part à la plantation ce vendredi, tandis que la plantation participative sera ouverte au grand public durant ce week-end Portes ouvertes (14 et 15 octobre).  

Outre la plantation des arbres, la vente de produits maraîchers, de plantes d’ornement et de montages floraux produits par l’Institut Redouté-Peiffer ainsi qu’une petite restauration seront proposés aux visiteurs lors de ces journées festives.

« Je me réjouis de cette initiative du département horticole de l’Institut Redouté-Peiffer de développer un espace écologique participatif. La création de cette micro forêt urbaine engendrera sans aucun doute des effets bénéfiques tant pour les élèves et membres du personnel des écoles avoisinantes que pour l’ensemble des habitants du quartier et au-delà », déclare Rudi Vervoort, Ministre-Président bruxellois en charge de l’Enseignement à la COCOF.

Patrick Reniers, Directeur de l’Institut Redouté-Peiffer : « Le projet né dans mon bureau est devenu le projet de toute une section de notre Institut.  Ce projet a franchi les frontières de nos terrains et accueillera pour sa réalisation d’autres élèves et citoyens de bruxellois.  Quel plaisir de voir l’engouement que ce projet suscite au sein de la population.  J’ai hâte de voir ces milliers d’arbres se développer .  Les citoyens bruxellois seront invités dans les années à venir à découvrir cette nouvelle forêt lors de nos journées portes ouvertes. 

Le gouvernement bruxellois ouvre la voie à un budget structurellement équilibré

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Le gouvernement bruxellois ouvre la voie à un budget structurellement équilibré

communiqué de presse

12 octobre 2022

Le Gouvernement bruxellois a conclu un accord sur le budget 2023 de la Région bruxelloise. Face au contexte budgétaire difficile, le gouvernement a trouvé un équilibre entre un retour progressif à l’équilibre structurel tel que prévu dans le budget pluriannuel, et des mesures de soutien pour les Bruxelloises et les Bruxellois vulnérables, les entreprises, le secteur non marchand et les pouvoirs locaux dans leurs dépenses énergétiques.

 

Retour progressif à l’équilibre structurel en 2024 tel que prévu dans le budget pluriannuel

 

Du côté des recettes, on note une croissance de plus de 200 millions d’euros due à une dotation fédérale en hausse et à de meilleures recettes provenant de l’impôt des personnes physiques et de diverses taxes régionales.

Cette année, le gouvernement bruxellois fait un effort d’économie supplémentaire d’environ 150 millions d’euros. Avec OPTiris, le gouvernement s’efforce de réorganiser son administration.

L’augmentation des coûts énergétiques pour les institutions régionales, principalement à la STIB, sera absorbée dans la marge de sous-utilisation à hauteur de 100 millions d’euros. Pour l’augmentation des coûts énergétiques des citoyens, des entreprises, des organisations, des communes et des CPAS, le gouvernement prévoit une provision de 200 millions d’euros. Une provision de 50 millions d’euros est également prévue pour la poursuite de l’accueil des réfugiés ukrainiens.

Réduction des indemnités ministérielles

En cette période de crise énergétique, le gouvernement bruxellois s’est mis d’accord également sur la réduction de leurs indemnités ministérielles qui seront réduites de 8% à partir du 1er janvier 2023.

Des transports publics abordables et de bonne qualité

Pour renforcer l’utilisation des transports publics et dans un contexte de flambée des prix de l’énergie, le gouvernement maintient l’accessibilité des transports publics en confirmation la non-indexation des tarifs de la STIB et en baissant les tarifs à 12 euros par an des abonnements STIB pour les + de 65 ans pour en augmenter l’accessibilité. 

Pour poursuivre l’accroissement de l’offre de la STIB en 2023 (augmentation des fréquences et améliorations de certaines lignes), le gouvernement maintient la trajectoire pour les investissements en matière de mobilité. Des solutions sont également trouvées pour couvrir les coûts supplémentaires des opérateurs régionaux suite à la crise des prix de l’énergie et des prix des matériaux.

Energie : protéger et accélérer la transition

Pour l’augmentation des coûts énergétiques des citoyens, des entreprises, des institutions, des communes et des CPAS, le gouvernement prévoit une provision de 200 millions d’euros. Le fédéral concentrant principalement ses aides financières aux ménages, via notamment le tarif social étendu (27 % des ménages bruxellois) et la réduction de la TVA, la Région met plus fortement l’accent sur les entreprises et le secteur non-marchand. Le gouvernement complète cependant le soutien aux ménages par un nouvel appui exceptionnel aux CPAS. En parallèle, une série de mesures sont prises afin d’accompagner l’ensemble des publics vers une transition énergétique, écologique et économique indispensable face aux défis actuels.

La crise énergétique met bon nombres d’indépendants et de PME en détresse face à leur situation économique. C’est pourquoi, un soutien direct aux entreprises a été décidé par le Gouvernement bruxellois : 120 millions d’euros additionnels ont été débloqués. Parallèlement à cela, de nouvelles primes, prêts et des mesures d’accompagnement permettant d’accélérer la transition des entreprises et de les rendre moins dépendantes aux fluctuations du prix de l’énergie sont en cours d’élaboration.

En 2023, le Gouvernement bruxellois provisionne un montant de plus de 26 millions d’euros afin de proposer un mécanisme de couverture d’une partie des surcoûts liés à l’augmentation des factures énergies pour les secteurs non marchands dépendant de la Région, de la COCOM, de la COCOF et de la VGC. La concertation se poursuivra sur le mode d’affectation de ces moyens.

Le Gouvernement bruxellois a débloqué un montant additionnel de 18 millions d’euros en 2023 afin de pouvoir absorber la dynamique actuelle et renforcer les outils de soutien proposés dans Renolution. Ces montants supplémentaires viennent renforcer les différents dispositifs d’accompagnement (Homegrade, Réseau Habitat, Facilitateur Bâtiment durable) et les aides financières  importantes (primes et prêt Ecoreno) qui sont à la disposition de l’ensemble des propriétaires et secteurs marchands et non-marchands Bruxellois. Au total, en 2023, ce seront plus de100 millions d’euros qui vont être consacrés à Renolution, la stratégie bruxelloise de rénovation du bâti. 

Rénover les quartiers qui en ont le plus besoin 

Le Gouvernement bruxellois a confirmé les moyens attribués à la rénovation  urbaine, ce sont 66 millions qui sont mis à contribution de la rénovation des quartiers via notamment les primes à la rénovation. Par ailleurs, ces moyens en 2023 serviront, via les contrats de quartiers à soutenir des initiatives collectives d’amélioration de la performance énergétique du bâti.

Protéger ceux qui en ont le plus besoin

Les CPAS bruxellois sont un maillon essentiel dans les dispositifs d’aide à tous les ménages mis en place par la Région. Dès 2022, les CPAS Bruxellois se sont vus allouer 10 millions d’euros supplémentaires dans le cadre du budget de la Cocom afin de leur permettre de faire face aux besoins sociaux exceptionnels découlant de l’accroissement des prix de l’énergie. Ce sont 20 millions € supplémentaires qui sont dégagés dans le cadre du budget 2023. Ce soutien est accessible à l’ensemble des ménages bruxellois en difficulté de paiement de leur facture d’énergie, sans critère de revenu. Ce montant permettra aussi le renforcement des équipes de travailleurs sociaux des CPAS, qui sont sous forte pression. 

Un maintien du volume d’emploi et une augmentation du nombre de Bruxellois à l’emploi

Afin de maintenir le volume d’emploi, le gouvernement bruxellois a augmenté ses moyens de 13 millions pour la politique des titres-services. Avec un budget total de 250 millions, les travailleurs du secteur, principalement des femmes, sont assurés de garder leur emploi. 5 millions d’euros supplémentaires sont aussi dégagés pour améliorer les conditions d’exercice de leur métier.

Parallèlement, le gouvernement a débloqué 12 millions d’euros pour un Plan Emploi pour soutenir le développement des compétences des chercheurs d’emploi bruxellois. Cela se concrétisera notamment par l’obligation d’un bilan de compétences et la nécessité de suivre une formation choisie par le chercheur d’emploi de longue durée.

En plus, 2 millions d’euros permettront de mettre en place un plan pour lutter contre la vacance d’emploi en Région bruxelloise.

Pour éviter des pertes d’emploi dans le secteur de l’économie sociale, partenaire privilégié pour la formation et l’emploi des personnes les plus éloignées du marché de l’emploi, 6,3 millions supplémentaires sont consacrés pour assurer leur encadrement, leur formation et leur insertion.

Toujours dans l’optique de maintenir et d’augmenter le volume d’emploi en Région bruxelloise, les postes ACS sont indexés intégralement, grâce à un budget supplémentaire de 15 millions d’euros. Cela concerne l’emploi de plus de 7.000 Bruxellois.

800.000 euros supplémentaires permettront de créer des formations sur-mesure, courtes et innovantes pour répondre aux besoins du marché de l’emploi et aux nouvelles attentes des compétences. Dans ce cadre, les formations en alternance seront privilégiées.

Enfin, 4 millions d’euros ont aussi été dégagés pour ouvrir 2 nouvelles Maisons d’enfants accueillant les enfants des chercheurs d’emploi en formation ou lors de leurs démarches de recherche d’un emploi.

Soutenir les Pouvoirs Locaux face à la crise énergétique

Les pouvoirs locaux, comme chacun d’entre nous, doivent faire face à une explosion des coûts de l’énergie. Afin de les soutenir, le Ministre bruxellois des Pouvoirs Locaux a obtenu un budget exceptionnel de 15 millions d’euros. Ce montant vient s’ajouter aux 8,1 millions liés à l’indexation de 2% de la Dotation Générale aux Communes. Au total, ce sont donc 23,1 millions supplémentaires qui sont octroyés aux 19 communes bruxelloises.

Soutenir les familles bruxelloises

C’est prouvé, la politique des Allocations Familiales est celle qui permet le mieux de lutter contre la pauvreté infantile. Le gouvernement bruxellois a donc maintenu l’indexation à 100% des montants des allocations familiales et a augmenté son budget de 14 millions d’euros pour permettre aux enfants ukrainiens réfugiés en Région bruxelloise d’en bénéficier également. 

Une indexation des loyers basée sur le PEB

Le gouvernement bruxellois s’est également accordé sur une révision du calcul de l’indexation des loyers en Région bruxelloise : le taux d’indexation des loyers variera désormais en fonction de la performance énergétique du bien concerné. 

L’indexation pourra être appliquée à 100% pour les logements disposant d’un certificat PEB A, B, C ou D. L’indexation pourra être appliquée à 50 % pour les logements disposant d’un certificat PEB E, soit plus de 60.000 logements. Et un blocage de l’indexation sera appliqué pour les logements disposant d’un certificat PEB F ou G, soit plus de 140.000 logements.

Cette mesure sera d’application pour 12 mois : le gouvernement pourra décider de son renouvellement en fonction du contexte socio-économique. Par ailleurs, plus aucun loyer ne pourra être indexé si le bail n’a pas été enregistré et si le bien mis en location de dispose pas d’un certificat PEB.

Des moyens supplémentaires pour la mise en œuvre du Plan d’Urgence Logement

Les moyens supplémentaires dédiés au Plan d’urgence pour le logement sont confirmés : 25 millions € s’ajoutent aux 35 millions déjà prévus pour l’allocation-loyer et l’allocation relogement, la socialisation des logements communaux et CPAS ainsi que l’accélération de la production de logements sociaux.

En ce qui concerne le développement de l’offre de logements abordables, le Fonds du logement lancera la construction des 466 logements du Projet Trèfles à Anderlecht qui lui permettra de proposer de nouveaux logements à la location moyennant un loyer modéré et à la vente à prix coûtant.

Accélération de la rénovation énergétique des logements sociaux

Pour répondre à la crise énergétique, une provision supplémentaire de 10 millions € viendra renforcer les moyens dédiés chaque année à la rénovation des logements sociaux (90 millions €).

Cette enveloppe additionnelle permettra à la SLRB d’accélérer la rénovation énergétique des logements sociaux, en installant notamment des châssis double vitrage sur les logements sociaux qui n’en disposent pas encore.

Développement de l’offre de crédit du Fonds du Logement 

Le Fonds du logement disposera de près de 18 millions € pour développer son offre de crédits Ecoreno à destination des particuliers (prêts consommation et hypothécaires) ainsi que pour la mise en place d’un crédit spécifique « personne morale » qui pourra notamment être proposé aux copropriétés. 

Un urbanisme efficient et de qualité

La Région bruxelloise poursuivra ses énormes efforts pour transformer rapidement Bruxelles en une ville à taille humaine en misant sur des règles et procédures d’urbanisme plus qualitatives et efficientes. Les règles d’urbanisme pour tous les bâtiments, toutes les rues  et les places sont entièrement repensées en mettant la qualité de vie des Bruxellois au cœur de la démarche et les procédures de permis sont numérisées. 

Une position internationale forte 

La Région bruxelloise mise aussi pleinement sur son image internationale. Une campagne internationale de city-marketing sera lancée en 2023 en vue de positionner Bruxelles sur la scène internationale. 2023 sera également l’Année de l’Art Nouveau, un événement qui va attirer des visiteurs du monde entier à Bruxelles. Enfin, le Brussels Urban Summit se tiendra au mois de mai de l’année prochaine. Cette grande conférence internationale réunira décideurs politiques, experts et représentants de la société civile de plus de 350 grandes villes.

Un corps de pompiers performant

La région bruxelloise investit aussi dans son service incendie. Le SIAMU bénéficiera ainsi de nouveaux véhicules et d’une rénovation intégrale des casernes d’Anderlecht et d’Ixelles. La construction d’une nouvelle caserne d’état-major est en préparation. En collaboration avec la police, nous renforçons également les actions visant à lutter contre les agressions de secouriste.

Cet accord est le fruit d’un équilibre délicat entre responsabilité budgétaire,  maintien des objectifs fixés pour la législature et mise en place de mesures de soutien pour les Bruxellois, les entreprises, le secteur non marchand et les pouvoirs locaux dans leurs dépenses énergétiques, conclut le Ministre-Président Rudi Vervoort.

Le Ministre bruxellois des Finances et du Budget, Sven Gatz est satisfait du travail accompli par l’ensemble du gouvernement : « Avec notre équipe gouvernementale, nous avons réussi à élaborer notre budget dans les délais impartis. Nous avons réussi à maîtriser les dépenses de telle manière qu’il sera possible de revenir à l’équilibre d’ici la fin de la législature. Dans le même temps, nous avons réussi à poursuivre le déploiement des investissements urbains convenus dans les domaines de la mobilité, du logement, du travail, de l’économie, de la politique climatique et du bien-être. »

Ce budget sera longuement débattu et soumis à l’approbation du Parlement de Bruxelles à la fin du mois de novembre.

Réfugiés ukrainiens : les projets d’hébergement temporaire continuent de se concrétiser en Région Bruxelloise !

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Réfugiés ukrainiens : les projets d’hébergement temporaire continuent de se concrétiser en Région Bruxelloise !

communiqué de presse

6 octobre 2022

Le Groupe de travail régional bruxellois, mobilisé sur la recherche et la création de solutions d’hébergement temporaire pour les réfugiés ukrainiens, voit les résultats se concrétiser : cinq centres d’hébergement collectif ont ouvert leurs portes à ce jour en Région bruxelloise, accueillant au total 318 personnes. Fin octobre, quatre nouveaux bâtiments ouvriront leur portes, augmentant la capacité totale d’hébergement de la Région à 556 lits. Après l’ensemble des travaux prévus en 2022, ce sont, au total, 1600 personnes qui pourront être hébergés temporairement d’ici fin décembre.

Début septembre, 8500 Ukrainiens bénéficiant du statut de protection temporaire étaient enregistrées à Bruxelles. De nouveaux arrivants sont attendus d’ici la fin de l’année et la Région s’appuie sur le CELEVAL pour en évaluer le nombre exact. Après l’accueil d’urgence, l’intégration des personnes passe par l’accompagnement vers un hébergement le plus durable possible, par l’accès à la santé, à l’emploi, comme à l’éducation. Les groupes de travail régionaux bruxellois ont établi et mis en place des actions structurées dans l’ensemble de ces domaines et se reposent également sur de nombreux partenaires privés, associatifs et communautaires pour mener à bien leurs missions. Les réfugiés ukrainiens eux-mêmes ont été impliqués tout au long du développement et de la mise en œuvre de la stratégie.

Si l’offre de logements sur le marché peut progressivement rencontrer les besoins d’une partie des arrivants, la solidarité dont ont fait preuve les nombreux Bruxellois qui ont accueilli et accueillent toujours chez eux des réfugiés Ukrainiens a été essentielle, alors que les institutions régionales analysaient toutes les formules de création d’hébergement possibles (hôtels, bureaux, équipements collectifs,…) et que les Communes, soutenues par la Région bruxelloise et en particulier par les services de Bruss’help, tâchaient d’accompagner hébergeurs citoyens et personnes hébergées.

Dans ce cadre, la Plateforme régionale « BeMyGuest » a été créée par la Région, permettant aux citoyens d’encoder leur offre d’hébergement et aux communes de faire correspondre ces offres avec une demande d’hébergement. D’autre part, pour soutenir cette solidarité, la Région a structuré des outils légaux (convention d’hébergement temporaire standardisée, charte de cohabitation, numéro vert…) et donné un cadre pour les contributions financières des hébergés.

Désormais, après quelques mois de labeur, le groupe de travail régional mobilisé sur la recherche et la création de solutions d’hébergement temporaire, voit les résultats se concrétiser progressivement : en termes d’hébergement collectif, cinq centres d’hébergement collectif ont ouvert leurs portes à ce jour en Région bruxelloise, accueillant 318 personnes. Il s’agit de quatre hôtels et d’un immeuble de bureaux converti, dont la capacité est en cours d’être augmentée.

D’ici fin octobre, quatre nouveaux bâtiments ouvriront leur portes, augmentant la capacité totale d’hébergement de la Région à 556 lits. Avant fin décembre 2022, les travaux actuellement en cours doivent permettre au total l’hébergement de 1600 personnes, dont une partie prendra place dans l’un des 150 modules de logements temporaires prévus par le groupe de travail.

Les institutions bruxelloises publiques impliquées dans la création de logement, (SLRB, Citydev.brussels, la SAU, Urban, le SPRB et le BMA) ont été fortement sollicitées afin de parvenir à cette production de places d’hébergement et la réussite du projet table sur la poursuite des collaborations mises en place jusqu’ici, en particulier celle des institutions publiques avec le secteur privé.

Ce même groupe de travail a également permis à un projet un peu plus atypique d’ouvrir ses portes en ce début octobre, dans un bâtiment mis à disposition par le promoteur Alides. Il s’agit d’un centre communautaire temporaire ayant la particularité de compléter l’offre en hébergements collectifs en cours de création par des espaces communautaires gérés par les réfugiés eux-mêmes et qui  sont orientés vers : la dissémination de l’information utile pour les réfugiés, l’écoute ainsi que l’orientation vers les services spécialisés de la région, l’identification des besoins spécifiques et soutien dans la navigation des diverses administrations grâce à des équipes de réfugiés mobiles, l’apprentissage du français et du néerlandais, le mentorat pour les élèves ukrainiens en difficulté,  les conseils aux parents, aux mères cheffes de famille et femmes seules, et aux adolescents en difficulté. Ce centre offre aussi gratuitement des salles multiusages pour la tenue d’événements sociaux initiés par les  membres  de la communauté. Ce lieu est géré par le Comité des Réfugiés Ukrainian Voices.

Alides met également à disposition du groupe de travail régional un bâtiment qui pourra héberger une centaine de personnes d’ici décembre 2022.

Rudi Vervoort, Ministre-Président bruxellois : « Je me réjouis de la solidarité dont font preuve les Bruxellois dans ce contexte inédit et difficile pour l’accueil des ressortissants Ukrainiens. Je tiens à souligner que la mobilisation qui a été mise en place au niveau des occupations temporaires est cruciale dans la gestion de cette crise et exemplaire à bien des égards. Gageons que les partenariats fructueux qui ont été mise en place avec le secteur privé à cette fin augurent d’autre projets bénéfiques à la Région et à ses habitants pour l’avenir ».

Jonas Hatem, coordination Ukraine pour le gouvernement bruxellois : « L’approche de Brussels helps Ukraine est très innovante. L’utilisation de bâtiments et terrains vides ou en attente de redéveloppement, a plusieurs effets bénéfiques : elle évite la vacance immobilière et les nuisances qui peuvent s’en suivre en terme de gestion pour les autorités publiques comme pour les acteurs immobiliers impliqués. Mais elle permet aussi dans le cadre de la gestion de cette crise humanitaire d’offrir des solutions d’hébergement temporaire et d’encadrement pour les réfugiés ukrainiens, en vue de leur intégration dans le tissu bruxellois. »

Rikkert Leeman, CEO d’Alides : «  L’humain et son bien-être sont au coeur des valeurs d’Alides et ils ont une place de premier plan dans toutes nos initiatives. La Région bruxelloise fait face à des défis particuliers et en tant que promoteur immobilier c’est aussi, en partie, notre rôle de les comprendre et d’y répondre en développant des projets qui font sens, de manière durable, pour les futurs utilisateurs et les habitants. Le fait de mettre l’immeuble de l’Avenue Montoyer à disposition des services d’accueil des réfugiés Ukrainiens rentre parfaitement dans cette mission. »

Alphonse Munyaneza, Agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR) : « Pour le HCR , il est clair que le niveau de la participation – sans précédent – des réfugiés ukrainiens et de leur structures communautaires dans le dispositif opérationnel de réponse de la Région bruxelloise est un élément novateur et pionnier en Europe. Cette participation concrète et rapprochée a   indiscutablement  amélioré la qualité de la réponse et la qualité du dialogue autour de la planification , l’exécution et la réévaluation en temps réel de cette réponse. Le HCR félicite la Région bruxelloise pour les efforts déployés et encourage celle-ci à continuer cette approche qui accélère les mécanismes d’intégration et qui dès le départ, appelle les réfugiés à être le premier moteur de leur intégration. »