Les personnes dormant dans des tentes à Molenbeek sont évacuées

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Les personnes dormant dans des tentes à Molenbeek sont évacuées

communiqué de presse

7 mars 2023

Aujourd’hui, les personnes vivant sous des tentes sur les quais de Molenbeek- Saint- Jean ont été transférées vers différents lieux d’accueil. Sous coordination de la bourgmestre de Molenbeek Catherine Moureaux, la secrétaire d’État à l’Asile et la Migration Nicole de Moor et le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort ont élaboré un scénario ces derniers jours pour que cela se déroule le mieux possible. Ils veulent apporter une solution à la situation désolante dans laquelle se trouvaient ces personnes.

Dans un premier temps, 40 personnes ont été intégrées dans le réseau de Fedasil. Demain encore 40 personnes seront intégrées dans le réseau de Fedasil. Les autres recevront une solution via l’accueil en urgence de la commune et la région qui sera de très courte durée. Les personnes ayant droit à l’accueil sont intégrées dans le réseau de Fedasil. Celles qui n’ont pas droit à l’accueil sont orientées vers les structures d’accueil pour sans-abri via la Région bruxelloise. L’enregistrement des personnes est en cours.

Nicole de Moor : « Après la fermeture du squat de la Rue des Palais, nous travaillions depuis un certain temps sur une solution pour les personnes vivant sur les quais de Molenbeek. Bien que la situation reste difficile et que le réseau d’accueil soit complètement saturé, Fedasil crée continuellement des places supplémentaires. Je suis satisfaite que, grâce à une bonne collaboration, les gens ne doivent plus rester dans des tentes sur les quais. Cependant, ce n’est pas une solution à cette crise. Il est nécessaire de prendre des mesures structurelles. »

Rudi Vervoort« Depuis des mois les personnes sur le pont vivaient dans des conditions inhumaines. La situation était non seulement inacceptable, mais également difficile d’un point de vue sanitaire et sécuritaire pour les nombreux piétons et cyclistes qui passaient par le canal chaque jour. Grâce à une bonne collaboration avec la Secrétaire d’Etat et la bourgmestre de Molenbeek-Saint-Jean, nous pouvons accueillir ces personnes dans de meilleures conditions et leur permettre de passer dans le réseau d’accueil régulier de Fedasil. »

Une étape décisive dans l’instauration d’un périmètre de préemption couvrant l’intégralité du territoire bruxellois !

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Une étape décisive dans l’instauration d’un périmètre de préemption couvrant l’intégralité du territoire bruxellois !

communiqué de presse

16 février 2023

A l’initiative du Ministre-Président Rudi Vervoort, le Gouvernement bruxellois a approuvé ce jeudi, en deuxième lecture, un avant-projet d’ordonnance visant à instaurer un droit de préemption généralisé couvrant l’intégralité du territoire de la Région bruxelloise et limité à certains types de biens immeubles.

Inscrit dans l’accord de majorité bruxellois, ce nouveau dispositif, totalement inédit, participera, à son échelle, à renforcer la politique volontariste de création de nouveaux logements publics, et prioritairement au logement social. En effet, outre la Région bruxelloise, la SLRB, Citydev, la SAU et les Communes bruxelloises seront les seuls acteurs du marché immobilier à pouvoir bénéficier de ce nouvel outil foncier en vue de mener à bien des projets publics en matière de logement. Véritable instrument de veille foncière, l’outil pourrait également s’avérer précieux pour appuyer des projets publics de dé-densification dans certains îlots, conformément à la volonté du Gouvernement bruxellois.

Cet avant-projet d’ordonnance est le fruit d’un important travail de concertation mené ces derniers mois par Urban.brussels et le Cabinet du Ministre-Président auprès de différentes instances officielles (Commission régionale de développement, Brupartners, Conseil consultatif du logement) et en collaboration avec la Fédération royale du Notariat.

Sont visés par le dispositif de préemption généralisé, les terrains bâtis de plus de 500m2 ce qui permettra de continuer à construire la ville de demain sur la ville d’hier et d’aujourd’hui en rénovant notamment le bâti existant. Ce choix s’explique par la volonté de disposer d’un critère objectif permettant de déterminer, de façon incontestable, si un bien entre ou non dans le champ d’application du futur mécanisme. En effet, les données relatives à la superficie des parcelles cadastrales bruxelloises sont disponibles et consultables en libre accès sur le portail BruGIS.

Le projet de texte sera soumis dans les prochains jours à l’avis du Conseil d’Etat et de l’autorité de protection des données. Ensuite, le texte pourra être définitivement approuvé par le gouvernement bruxellois qui transmettra le dossier au Parlement en vue de son examen et de son adoption finale. En parallèle, Urban.brussels  continuera à travailler en 2023, en partenariat avec la Fédération royale du notariat, afin de mettre sur pied une plateforme numérique permettant de fluidifier les communications de vente entre les notaires et les pouvoirs publics préemptants. L’entrée en vigueur du dispositif est prévue pour le début 2024. 

Rudi Vervoort, Ministre-Président bruxellois : « Au fil des ans, la préemption s’impose de plus en plus comme un outil particulièrement stratégique pour les pouvoirs publiques en ce qu’elle leur permet d’acquérir, au prix et aux conditions du marché, des biens pouvant répondre à des besoins d’intérêt général, tel que la création de logements publics et surtout sociaux !  Grâce à la mise en œuvre du droit de préemption généralisé, l’autorité publique sera demain encore mieux informée et mobilisée sur les ventes immobilières les plus intéressantes. Je suis donc ravi qu’une nouvelle étape ait été franchie dans ce dossier qui est repris comme un engagement fort dans l’accord de majorité du gouvernement

Manufakture, une étape du développement du site des Abattoirs

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Manufakture, une étape du développement du site des Abattoirs

communiqué de presse

16 février 2023

Le Ministre-Président Rudi Vervoort et le Secrétaire d’État Pascal Smet ont assisté, ce jeudi, en compagnie du bourgmestre d’Anderlecht Fabrice Cumps, au début officiel des travaux de construction du bâtiment Manufakture par le concessionnaire privé qui exploite le site, la S.A. Abattoir. Ils en ont profité pour faire le point sur les ambitions de la Région bruxelloise pour l’avenir du site, avec le directeur de la Société d’Aménagement Urbain (SAU), qui en a racheté la majeure partie et qui coordonne son développement. 

En mars 2022, le Ministre-Président Rudi Vervoort et le Secrétaire d’État Pascal Smet annonçaient que le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale donnait son accord de principe pour le développement d’un programme public sur le site des Abattoirs d’Anderlecht. Dans la foulée, la majeure partie du site était rachetée par la Société d’Aménagement Urbain (SAU), qui est chargée de coordonner son développement pour concrétiser les ambitions de la Région.

Ce jeudi midi, Rudi Vervoort et Pascal Smet ont fait le point sur ces ambitions régionales, en compagnie du bourgmestre d’Anderlecht, Fabrice Cumps, du directeur de la SAU, Gilles Delforge, et d’Elke Tiebout, la CEO d’Abattoir S.A., le concessionnaire privé qui exploite le site. La commune reste en effet propriétaire de la grande halle historique et la S.A. Abattoir reste propriétaire d’une parcelle le long de la chaussée de Mons, où se trouve notamment le FoodMet. La S.A. Abattoir bénéficie par ailleurs d’un bail emphytéotique qui a été prolongé jusqu’en 2088, ce qui lui permettra de développer ses activités économiques sur le site.

Le Ministre-Président bruxellois Rudi Vervoort a souligné que « du fait de son histoire, de sa localisation et de sa superficie, le site des Abattoirs revêt une grande importance pour la Région. Le site, d’une superficie de 10 ha, jouit en effet d’une position stratégique, à proximité de deux stations de métro, du canal et non loin de la Gare du Midi. L’ambition de la Région consiste à ouvrir le lieu et à le rendre plus accessible aux Bruxellois.es, à lui donner une utilisation plus urbaine en y construisant notamment des logements publics dans le cadre d’une programmation mixte intégrant les développements économiques passés et futurs d’Abattoir S.A. La Région jouissant désormais d’une meilleure maîtrise foncière sur ce lieu stratégique via la SAU, elle travaillera à concrétiser ses ambitions en matière de création de logements  (environ 200 dans une première phase) et d’équipements publics (environ 5 à 6.000 m2), dont une piscine publique avec bassin extérieur ; de réalisation d’espaces publics et d’espaces verts (environ 2 ha) ; de maintien des activités urbaines de production ; de garantie d’accessibilité pour les usagers faibles ; et d’objectifs environnementaux et climatiques. La Région bruxelloise va en outre apporter une contribution significative au projet de rénovation de la Halle centrale, élément exceptionnel du patrimoine industriel, dont la commune reste propriétaire et dont Abattoir S.A. reste emphytéote. Il revient à la SAU de coordonner le développement de l’ensemble du site. »  Cette ambition de la Région avait déjà été exprimée dans le Plan Régional de Développement Durable, dans le Plan Canal et dans le Contrat de Rénovation Urbaine numéro 3 (CRU 3).

Le Secrétaire d’État Pascal Smet a précisé : « C’est une étape très importante sur la voie vers la première piscine à ciel ouvert de Bruxelles. Le projet a longtemps été écarté comme irréaliste, mais aujourd’hui nous en faisons une réalité. Chacun pourra aller y nager en profitant d’une vue imprenable sur Bruxelles. »

Le Bourgmestre d’Anderlecht, Fabrice Cumps, a également participé à la visite en compagnie des médias. Selon lui, « le début du projet Manufakture , c’est le point de départ – ô combien important – d’une nouvelle phase d’un processus de réhabilitation du périmètre stratégique des abattoirs. La Commune s’engage sans réserve dans cette dynamique mobilisant les services publics aux côtés d’acteurs économiques privés comme en particulier la S.A. Abattoir. Nous travaillons collectivement à rendre le site plus en phase avec les besoins contemporains de l’économie bruxelloise des métiers de bouche. Mais c’est aussi sur ce territoire que nous commençons à bâtir ni plus ni moins qu’un tout nouveau quartier, centré autour des halles historiques et très connecté au tissu urbain existant. Tout ceci participera à offrir un cadre de vie amélioré pour l’ensemble des populations de cette partie de Cureghem. C’est donc aujourd’hui un très grand moment pour Anderlecht. »

Ce jeudi midi, Elke Tiebout, CEO de la S.A. Abattoir, accueillait les autorités régionales et communales sur le site des abattoirs pour l’événement symbolique organisé à l’occasion du lancement officiel du chantier de construction du bâtiment Manufakture.

Un énorme travail de fondations a déjà été effectué depuis le mois de mai de l’année dernière. Mais aujourd’hui, il est possible de se rendre compte de ce que sera réellement le futur bâtiment. Abattoir souhaite faire un pas supplémentaire vers la réalisation de son plan directeur en construisant la Manufakture. Après le FoodMet (la halle alimentaire qui a été inaugurée en 2015), la Manufakture sera le deuxième projet urbain du site destiné aux entreprises du secteur agro-alimentaire. D’une part, la Manufakture sera destinée à l’une des principales activités historiques du site : le travail de découpe de la viande. Organiser la découpe de viande au centre d’une grande ville européenne est assez unique. La proximité de la clientèle, le caractère multiculturel de la clientèle et la diversité des découpeurs de viande font que la présence d’une activité productive de viande dans le centre de Bruxelles continue à avoir du sens. En outre, la Manufakture s’adresse également aux entreprises de production et de transformation de l’industrie alimentaire au sens large. Il s’agit d’un projet d’une superficie d’environ 6 000 m². Le coût total de la construction de la Manufakture est de 22,7 millions d’euros. 10,1 millions d’euros sont financés par le FEDER et par la Région bruxelloise pour la création d’infrastructures destinées aux PME dans la zone du canal. En outre, la Région, en collaboration avec la VGC (Commission communautaire flamande) investit 3,9 millions d’euros supplémentaires dans le renforcement du bâtiment pour accueillir une piscine publique sur le toit de la Manufakture. Dans le plan directeur d’Abattoir, l’idée a toujours été de valoriser les toitures des nouveaux bâtiments de la ville. « Abattoir se tourne vers l’avenir avec optimisme, a expliqué Elke Tiebout. Avec la construction de la Manufakture, nous souhaitons poursuivre notre engagement en faveur d’un développement économique diversifié, dans le secteur agroalimentaire, pour rester le « Ventre de Bruxelles ». Ensemble avec tant d’autres, la S.A. Abattoir veut continuer à écrire une histoire durable, et être un site ouvert. »  Un parking sera également aménagé dans le bâtiment de la Manufakture, avec un total de 350 places de stationnement réparties sur deux étages

Gilles Delforge, le directeur de la Société d’Aménagement Urbain (SAU), s’est réjoui que « la pérennisation d’une maîtrise foncière publique sur le site, au niveau régional, soit assurée. La SAU coordonnera bien entendu son développement en concertation avec la commune d’Anderlecht, propriétaire historique du site, et avec Abattoir S.A, son exploitant économique. La Région, la commune et l’exploitant partagent depuis une dizaine d’années des ambitions convergentes pour son développement. Mais il est apparu qu’une nouvelle approche foncière et une expertise supplémentaire étaient nécessaires pour coordonner la concrétisation de ces ambitions et pour piloter certaines d’entre elles. La SAU étant active depuis 2016 dans la zone du canal, elle a noué d’excellents contacts  tant avec les autorités communales qu’avec Abattoir S.A. Elle a par ailleurs l’expérience du développement de grands projets urbains et d’équipements d’envergure régionale de natures très diverses. La SAU a  donc proposé d’acheter la majeure partie du site et d’endosser un rôle de coordination de son développement, qui prévoit notamment la création de logements publics et d’une piscine, ainsi que l’amélioration et l’ouverture des espaces publics. Ce qui a très vite fait consensus entre les partenaires. Après les accords de principe engrangés au fil des mois entre les différentes parties, une étape concrète importante a été franchie le 24 mars 2022. Le conseil communal anderlechtois a en effet validé la vente à la SAU de la partie du site dont la commune était propriétaire, à l’exception de la grande halle historique des abattoirs, dont Anderlecht reste propriétaire. Par ailleurs, Abattoir S.A. a cédé à la SAU la propriété d’une parcelle, le long du canal, où sont prévus la construction des logements publics et d’autres programmes publics, ainsi que l’aménagement d’une esplanade entre la station de métro Delacroix et la Erasmus Hogeschool. Abattoir S.A. reste propriétaire d’une parcelle le long de la chaussée de Mons, où se trouve notamment le FoodMet. En outre, l’entreprise bénéficie d’une prolongation jusqu’en 2088 du bail emphytéotique qui lui permet de développer de façon qualitative ses activités économiques sur le site des abattoirs en renforçant le pôle industriel et commercial agro-alimentaire. La SAU travaille actuellement sur la coordination du développement des divers projets régionaux et a été chargée de la maîtrise d’ouvrage déléguée pour la réalisation de la piscine. »

Frédéric Loriaux,  Administrateur Directeur de CIT Blaton, l’entreprise générale qui construit Manufakture pour la S.A. Abattoir, a indiqué : « CIT Blaton est très fier de participer à la renaissance du site des Abattoirs d’Anderlecht. La construction de ce bâtiment aux multiples fonctions est à l’image de ce quartier multiculturel en pleine évolution. » 

Palais 48 : la Région bruxelloise, la commune de Schaerbeek et le Fédéral s’accordent sur un plan de sortie de crise pour les occupants

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Palais 48 : la Région bruxelloise, la commune de Schaerbeek et le Fédéral s’accordent sur un plan de sortie de crise pour les occupants

communiqué de presse

9 février 2023

Depuis trois mois, le bâtiment situé au 48 de la rue des Palais est investi par un nombre toujours plus important de personnes, en majorité des demandeurs d’asile. Les conditions d’occupation inhumaines ont engendré une situation extrêmement difficile, autant d’un point de vue sanitaire que sécuritaire. Les différentes autorités se sont cependant toujours refusées à une évacuation sans proposition de relogement pour les occupants

Des solutions sont mises en place par le Gouvernement fédéral, le Gouvernement régional et la Commune de Schaerbeek. Face à cette occupation d’une ampleur inédite et à sa dégradation, un plan de sortie de crise a été élaboré par les différents niveaux de pouvoir concernés et leurs administrations, en collaboration avec les partenaires associatifs, les forces de police et de secours et les autorités sanitaires, sous la coordination de Safe.brussels,  afin de reloger les occupants et vider le bâtiment.

Fedasil poursuit la prise en charge quotidienne de demandeurs d’asile présents au Palais 48, et aura relogé plus de 700 demandeurs d’asile d’ici le lundi 13 février, ce qui correspond  à la majorité du public.

Le mardi 14 février, toutes les personnes encore présentes dans le bâtiment et volontaires pour être relogées seront prises en charge via un dispositif d’accompagnement médical coordonné par les SCR (Services du Collège Réuni) de la COCOM. Elles se verront proposer une solution d’hébergement par les autorités bruxelloises – financé par la convention entre  le fédéral et la région –  via un dispositif social coordonné par Bruss’Help. Ces dispositifs regrouperont les associations d’aide aux sans-abri et aux publics migrants, dont le SamuSocial, BelRefugees, la Croix Rouge, ainsi que des associations d’aide au public souffrant d’assuétudes (Transit, Lama, CoVeR).

Le lendemain, mercredi 15 février,  le bâtiment sera totalement vidé avec l’appui des forces de police et fermé.

Une campagne d’information est organisée dans le bâtiment afin de communiquer aux occupants les modalités de l’évacuation.

La SLRB (Société du Logement de la  Région bruxelloise ) est devenue propriétaire du bâtiment le 31 janvier dernier, dans le but  de transformer ces bureaux en logements accessibles. Dans l’attente de la réalisation des plans, de l’obtention des permis etc.,   l’objectif de la Région bruxelloise a toujours été de transformer ce bâtiment en un centre d’accueil qui rencontre les standards en termes d’hygiène, d’infrastructures et de sécurité. L’occupation illégale avait interrompu les travaux d’aménagements à peine commencé. Après l’évacuation, le chantier pourra reprendre, pour y permettre l’accueil dans de bonnes conditions. 

Le Ministre-Président bruxellois Rudi Vervoort : « Tout a été mis tout en oeuvre pour que cette évacuation se déroule dans la sérénité. C’est grâce à un travail coordonné et concerté que nous avons réussi à trouver des solutions décentes d’hébergement pour les occupants du Palais. Je tiens à remercier toutes les autorités et administrations concernées et les partenaires associatifs pour l’important travail  mené ces dernières semaines par afin de mettre un terme à cette situation particulièrement difficile et inhumaine.» 

La Secrétaire d’Etat à l’Asile et la Migration Nicole De Moor : « Ces dernières semaines, nous avons fait tout notre possible pour transférer les demandeurs d’asile de l’immeuble squatté vers des centres d’accueil. Cela se fait progressivement, car nous continuons à fournir une capacité suffisante pour les familles et les mineurs non accompagnés qui arrivent chaque jour dans notre pays. Il est important que nous trouvions une solution pour les résidents et que nous mettions fin aux conditions déplorables dans l’immeuble, mais ce n’est pas la fin de la crise d’accueil. Au cours de la période à venir, nous continuerons à travailler tant sur des places d’accueil supplémentaires que sur des réformes structurelles de la politique migratoire. Je remercie tous les partenaires impliqués avec lesquels nous travaillons. » 

Cécile Jodogne, Bourgmestre de Schaerbeek : « Vus les risques sanitaires, une évacuation a toujours été impensable pour moi sans prise en charge et solutions d’hébergement. Aujourd’hui, grâce à la collaboration avec le gouvernement fédéral et la Région, des places d’hébergement sont garanties et permettent une évacuation organisée. Il était grand temps que cette situation inhumaine et dangereuse s’arrête, pour les occupants mais aussi pour les riverains du Quartier Nord ! »

Le Prix David Yansenne 2022 met à l’honneur des projets visant à améliorer la prise en charge des victimes de violence domestique et sexuelle mais aussi les relations entre jeunes et policiers

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Le Prix David Yansenne 2022 met à l'honneur des projets visant à améliorer la prise en charge des victimes de violence domestique et sexuelle mais aussi les relations entre jeunes et policiers

communiqué de presse

7 février 2023

Depuis 2015 , le Prix David Yansenne, du nom de feu l’ancien chef de corps David Yansenne, est remis par le Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale à un ou plusieurs projets visant à améliorer les services de prévention et de sécurité offerts aux citoyens. Le Prix David Yansenne récompense des initiatives dont les résultats concrets sont évalués par un jury composé d’experts et de professionnels du secteur de la sécurité et de la prévention (Cabinet du Ministre-Président, safe.brussels, Brusafe, des représentants du monde académique, la police fédérale, le parquet de Bruxelles, la STIB). Le jury évalue la pertinence des projets, la qualité de la collaboration, l’innovation et la méthodologie sur laquelle les projets reposent.  

Ce mardi, lors d’une cérémonie, le Ministre-Président Rudi Vervoort et Safe.brussels ont révélé les noms des trois lauréats du prix 2022.

Le premier prix est attribué au projet “Casa Assistance” de l’ASBL Casa Legal. 

“Casa assistance” est un projet de lutte contre la violence domestique de l’ASBL Casa Legal qui travaille en collaboration avec des avocats ainsi que la section AELE de la zone de police de Bruxelles-Capitale-Ixelles.

Le projet propose, grâce à la collaboration avec des avocats, une orientation sociojuridique et multidisciplinaire des victimes.  Cette   orientation sociojuridique permet de construire une relation de confiance avec les victimes afin de pouvoir leur offrir une défense juridique et / ou un accompagnement tout au long du processus de déposition de plainte.  Par la suite, un soutien est également offert par un travailleur psychosocial de Casa Legal. Par ailleurs, des ateliers pour les professionnels sont également organisés en collaboration avec la Section EVA de la police locale de Bruxelles-Capitale. Ce projet est mené en collaboration avec la section EVA de la zone de police Bruxelles-Capitale-Ixelles.

La section EVA, est, quant à elle, lauréate du deuxième prix de cette édition.

La section EVA (Emergency Victim Assistance ) est une unité d’interrogatoire spécialisée dans l’amélioration de la réponse policière aux victimes de crimes sexuels, de violence domestique et/ou de crimes de haine, dans le plein respect des personnes, de leurs besoins et de leurs attentes ainsi que de leur rythme. Sur la base de son expertise et de sa coopération avec ses nombreux partenaires, la section EVA a développé une gamme spécifique de services afin d’éviter la victimisation secondaire. 

Le troisième prix est décerné au projet Team School de la zone de police de Bruxelles-Nord. 

Team School s’engage à améliorer la relation entre les jeunes et la police. En effet, en plus de leur travail quotidien, les 127 policiers de la zone sont engagés dans de nombreux projets au sein de 163 écoles (maternelles, primaires et secondaires) et 93 crèches présentes sur son territoire. Grâce à Team School, les jeunes et la police ont la possibilité de se connecter davantage, de mieux se connaitre et de déconstruire les stéréotypes autour de la police.

« Je suis particulièrement heureux que deux des trois projets primés concernent la prise en charge des victimes de violence domestique et sexuelle. Bravo au projet Casa Assistance et à la section EVA pour leur travail ! En Belgique, une femme sur trois a été victime de violence physique ou sexuelle depuis l’âge de 15 ans. Chaque jour, neuf viols sont déclarés mais on estime que 90% des victimes ne portent pas plainte. Par ailleurs, 53% des victimes sont mineures d’âge. Ces chiffres démontrent l’importance de se consacrer à la lutte contre ce fléau. Je tiens aussi à féliciter la Team School de la zone Polbruno qui grâce à son travail de proximité, entretient au quotidien une relation de confiance avec les enfants et les jeunes bruxellois », déclare Rudi Vervoort, Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale.

Les trois projets vainqueurs seront respectivement récompensés par des sommes de 6000€, 4000€ et 2000€.

Réunion fructueuse avec le syndicat SLFP

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Réunion fructueuse avec le syndicat SLFP

communiqué de presse

27 janvier 2023

Suite à la manifestation des pompiers et des services de secours de ce vendredi, le Ministre-Président bruxellois Rudi Vervoort et le Secrétaire d’Etat Pascal Smet en charge des service d’Incendie et d’Aide Médicale Urgente, ont accueilli la délégation du syndicat SLFP. Les échanges ont été positifs et la réunion a été fructueuse.

Le Ministre-Président et le Secrétaire d’Etat ont entendu les différentes recommandations du syndicat SLFP et ont proposé plusieurs actions.

  • Concernant le recrutement : le recrutement sera bien maintenu et aucune économie ne sera faite sur le recrutement des pompiers.
  • Concernant les agressions : le gouvernement va travailler sur la mise en place d’une campagne de sensibilisation sur les métiers d’intervention et en particulier sur les métiers d’ambulanciers.
  • Concernant la rénovation des casernes : le gouvernement bruxellois va maintenir ses plans et poursuivre la politique d’investissement en termes d’infrastructures.
  • Concernant les pensions : il n’est pas question pour le gouvernement bruxellois de remettre en cause le congé préalable à la pension. Les autres recommandations concernant la pension sont du ressort du Fédéral, le gouvernement bruxellois ne manquera pas de sensibiliser le gouvernement fédéral sur ce sujet.

Brussels2030 : Fatima Zibouh rejoint Jan Goossens en tant que co-chargée de mission à Brussels2030, capitale européenne de la Culture

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Brussels2030 : Fatima Zibouh rejoint Jan Goossens en tant que co-chargée de mission à Brussels2030, capitale européenne de la Culture

communiqué de presse

26 janvier 2023

Brussels2030 est heureux d’annoncer le choix de Fatima Zibouh en tant que nouvelle co-chargée de mission aux côtés de Jan Goossens. Désignée à l’issue d’une procédure de sélection ouverte, Fatima Zibouh est experte sur les questions de diversité et d’inclusion. Elle est également investie sur les questions culturelles à Bruxelles. Elle a effectué une thèse de doctorat sur les expressions culturelles et artistiques des minorités à Bruxelles.   

Grâce à sa vaste expérience de recherche dans le domaine des études de l’ethnicité et des migrations, Fatima Zibouh apportera sans aucun doute une profondeur d’analyse et une expertise à l’équipe de Brussels2030, notamment dans les domaines de la gestion de la diversité culturelle dans un contexte urbain.

« Alors que nous préparons la candidature de Bruxelles comme Capitale européenne de la culture, nous sommes très fiers que Fatima rejoigne notre équipe. Nous voulons continuer à transformer notre ville avec l’impulsion des acteurs de la culture et de la société civile. Grâce à son expertise et à sa passion pour la diversité et l’inclusion, nous sommes convaincus que nous pouvons faire de cette vision une réalité et créer une expérience culturelle véritablement inclusive pour tous les résidents et visiteurs de Bruxelles. » Jan Goossens, co-chargé de mission de Brussels2030.

A côté de ses réalisations universitaires, Fatima Zibouh est également une entrepreneuse sociale engagée à Bruxelles depuis plus de vingt ans. Elle a entre autres cofondé W100, une plateforme de femmes, actrices de changement de toutes les origines culturelles et sociales, issues des quatre coins de la capitale avec pour objectif de créer des liens et amplifier les voix et les actions des Bruxelloises. Parmi ses multiples distinctions, elle a été nommée « Femme d’honneur » de l’Université de Liège en 2010, a reçu le prix Diwan Awards de la personnalité de l’année en 2014, le prix de l’Observatoire des politiques culturelles pour sa recherche doctorale en 2014. Plus récemment en 2021, elle a été sélectionnée parmi les 40 leaders des moins de 40 ans par le Belgium’s 40 under 40.

« Passionnée de Bruxelles, engagée au sein de la société civile depuis 20 ans et ayant effectué ma thèse de doctorat sur la culture à Bruxelles, je suis ravie de pouvoir contribuer au rayonnement de notre ville-monde à travers cette candidature pour devenir capitale européenne de la culture. »Fatima Zibouh, nouvellement nommée co-chargée de mission Brussels2030.

« Être la Capitale européenne de la Culture en 2030 est symbolique à plusieurs égards. Tout d’abord pour montrer le foisonnement culturel de notre capitale, , valoriser nos artistes et acteurs de culture mais aussi et surtout, profiter de l’année du bicentenaire de la Belgique pour tracer la voie de ce que sera la culture dans le futur ! Avec Fatima, nous enrichissons le travail d’une militante et activiste de Bruxelles pour et par ses habitants. J’ai pleine confiance en Fatima et Jan pour construire une candidature qui valorise ce qui se fait à Bruxelles en matière de Culture tout en mettant nos artistes au cœur de ce projet. », déclare Rudi Vervoort, Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale. 

Le Secrétaire d’État aux Relations européennes et internationales Pascal Smet ajoute : “Je me réjouis de la désignation de Fatima Zibouh, une vraie Bruxelloise, pour que l’équipe Brussels2030 soit à nouveau au complet. Son dévouement à la culture et à la diversité sera essentiel pour montrer au reste du monde notre paysage culturel métropolitain, unique et vivant. Jan et Fatima forment le duo idéal pour représenter Bruxelles et les Bruxellois.es.

 

Voici le lien vers les photos https://brussels2030.be/photokit

Ouverture d’un nouveau centre d’hébergement pour familles sans-abri à Schaerbeek

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Ouverture d’un nouveau centre d'hébergement pour familles sans-abri à Schaerbeek

communiqué de presse

18 janvier 2023

A l’initiative du Ministre-Président Rudi Vervoort, le Gouvernement bruxellois a rénové et transformé en profondeur – via la Direction Facilities du SPRB- un ancien commissariat de police en un nouveau centre d’hébergement pour familles sans-abri. Situé à Schaerbeek, ce bâtiment de près de 2.500m2 permettra d’augmenter la couverture des dispositifs d’hébergement à destination des familles fragilisées vivant sur le territoire régional bruxellois. Les travaux, assez conséquents, ont débuté en mars 2021 et se sont achevés en octobre 2022 pour un coût total de 4,9 millions d’euros.  

Le projet est le fruit d’une fructueuse collaboration entre quatre parties : la Région de Bruxelles-Capitale (Direction Facilities du SPRB), la COCOM, le Samusocial ainsi que la Commune de Schaerbeek, à travers son CPAS.

Situé au Nord-Ouest du territoire régional, à proximité des principaux axes de communication du pays, ce centre d’accueil est particulièrement accessible, tant pour le public cible que pour les travailleurs sociaux qui les accompagnent.

En termes d’aménagement, le bâtiment comporte 28 chambres de 1 à 4 places permettant d’accueillir jusqu’à 89 personnes.

Globalement en mauvais état et faisant l’objet d’occupations précaires, ce bâtiment nécessitait en effet une lourde rénovation afin de permettre le déménagement du personnel du Samusocial et des occupants qui étaient logés temporairement au sein du bâtiment Gulledelle à Woluwe-Saint-Lambert. Grâce à ce déménagement, les soins et les services de haute qualité du Samusocial pourront être dispensés dans un bâtiment flambant neuf et disposant de nombreuses commodités.

Parmi les interventions réalisées dans le bâtiment, on peut relever :

  • L’installation de plusieurs sanitaires (19 douches et 15 toilettes),
  • Une cuisine avec un grand réfectoire,
  • Une bibliothèque/ludothèque ,
  • Une buanderie,
  • Un espace pour les poussettes,
  • Deux salles polyvalentes ;
  • Une infirmerie ;
  • Une centrale d’accueil avec réception du public ;
  • Et plusieurs bureaux administratifs.  

En outre, les travaux ont également été pensés en vue d’améliorer les performances énergétiques du bâtiment, notamment via le placement d’un nouveau système de chauffage, de ventilation et de climatisation, d’une toute nouvelle installation électrique ainsi que le placement d’éclairage LED.

Après l’inauguration en juin dernier du bâtiment Poincaré, ce projet de rénovation s’inscrit à nouveau dans la politique globale et volontariste de la Région bruxelloise visant à moderniser et améliorer l’infrastructure des dispositifs d’accueil et d’aide à la personne et la volonté de la COCOM de permettre un accompagnement qualitatif 24h/24 des personnes et familles hébergées.

Le Ministre-Président Rudi Vervoort est très satisfait du résultat : “Avec cette nouvelle inauguration, la Région bruxelloise démontre à nouveau qu’elle s’engage résolument dans une politique visant à permettre aux équipes du Samusocial d’accueillir temporairement un public vulnérable et fragilisé dans de bonnes conditions. Centré sur le besoin des familles et de femmes victimes de violences interfamiliales, ce nouveau centre est donc particulièrement le bienvenu au regard de la crise humanitaire que nous rencontrons ces dernières années. Notre souhait reste, bien entendu, qu’avec le temps, ces structures deviendront superflues”.

Pour Alain Maron, Ministre bruxellois de l’Action sociale : « L’inauguration officielle de ce nouveau centre du Samusocial est l’illustration concrète de 3 préoccupations : 1° l’importance de disposer d’infrastructures de qualité à taille humaine, 2° l’attention particulière aux familles sans abri (notamment avec des très jeunes enfants) et 3° un accompagnement 24h/24 qui permet d’accompagner chaque adulte et chaque enfant de manière individualisée (scolarité, remise en ordre administrative et mise en place d’une solution durable à la sortie du centre). Je salue la qualité du travail du Samusocial qui, au jour le jour, accompagne les personnes les plus vulnérables ».

Cécile Jodogne, Bourgmestre de Schaerbeek : « En tant que Bourgmestre et en tant que femme, je me réjouis de l’installation de ce nouveau centre pour familles du Samusocial à Schaerbeek. Celui-ci permettra d’accompagner des femmes en situation de vulnérabilité dans leur parcours pour retrouver leur autonomie.  J’y crois, ce sera pour elles la première étape d’une nouvelle vie, avec leurs enfants. Il est important que tous les acteurs concernés soutiennent les initiatives comme celles-ci car l’enjeu est capital, d’autant plus au moment où notre région est confrontée à la crise de l’accueil. L’équipe du Samusocial pourra toujours compter sur la commune de Schaerbeek et sur la police. »

« L’ouverture du nouveau centre pour familles à Schaerbeek s’inscrit dans le processus d’amélioration de la qualité de l’accueil initié depuis près de quatre ans par le Samusocial. La capacité d’hébergement réduite du centre (89 places) répond à notre volonté de fonctionner avec des structures à taille humaine. Les espaces ont été pensés dans l’optique d’offrir un accueil le plus adapté possible aux familles avec enfants : espace puériculture et petite enfance, salle de devoirs et bibliothèque, infirmerie et permanence sociale. Notre objectif est bien sûr d’offrir un accueil sécurisant en vue d’atténuer tant que possible le passage en centre d’urgence pour la famille mais également de pouvoir mettre en place un accompagnement le plus adapté et efficace possible vers des solutions de sortie de rue. Il s’agit ici d’un enjeu essentiel alors que le nombre de familles sans abri est en croissance constante ” Sébastien Roy, Directeur Général du Samusocial.

Le Gouvernement bruxellois visite le chantier KANAL

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Le Gouvernement bruxellois visite le chantier KANAL

communiqué de presse

12 janvier 2023

Ce jeudi matin, le Gouvernement bruxellois a visité le chantier du futur musée KANAL et s’est informé sur les prochaines phases des travaux de rénovation qui aboutiront à l’ouverture du musée en 2025.

Les travaux entrent actuellement dans une nouvelle phase. Les démolitions sont terminées, et les fondations des trois nouveaux bâtiments sont en train d’être creusées jusqu’à 22m de profondeur. En février, débutera la construction des nouveaux volumes qui abriteront, entre autres, les espaces d’exposition, une salle de spectacle, une bibliothèque, les archives et les ateliers. Au même moment, le Showroom retrouvera ses volumes d’origine. Au cours des derniers mois, ce dernier a été entièrement démantelé et ressemble de plus en plus à son design original des années 1930.

KANAL-Centre Pompidou, à l’instar de tous les chantiers, n’a pas été épargné par la pandémie, la guerre en Ukraine (et la pénurie de matériaux qu’elle entraîne) et un certain nombre d’imprévus liés à l’ampleur de ce chantier hors normes de 40.000 m2. Autant de raisons qui permettent de manière réaliste, de planifier son ouverture en 2025. Le calendrier définitif prévoit l’achèvement des travaux en juin 2025 pour une ouverture au public de l’ensemble du site à l’automne 2025. L’équipe artistique et l’équipe de production travaillent d’arrache-pied sur un vaste programme d’expositions, d’art vivants et d’événements, qui fait rêver quant à l’impact du musée sur le quartier, Bruxelles et bien au-delà.

La rénovation d’un bâtiment emblématique comme le garage Citroën n’est pas aisée. La réaffectation des lieux se fait avec beaucoup de respect pour la valeur patrimoniale du site. Les architectes, les entrepreneurs et les équipes de KANAL cherchent constamment des solutions aux défis posés par une rénovation/reconstruction ambitieuse du site. La construction durable et le réemploi restent au cœur de cette démarche. Le principe du As Found constitue toujours la base de la conception du futur musée.

En attendant, KANAL constitue sa propre équipe, qu’elle veut aussi diversifiée que le public pour lequel elle programme, prête à répondre aux ambitions. Dans cette optique, le  Gouvernement bruxellois prend acte de la poursuite de la mission d’Yves Goldstein en tant que chargé de mission du gouvernement bruxellois pour mener à bien la reconversion du garage en musée.

« Kanal est un phare pour Bruxelles. Je suis ravi de voir que ce projet avance à bon pas et que malgré les différentes crises, la transformation de cet énorme bâtiment en lieu de culture ouvert sur la ville va bon train. Le développement d’un vrai musée d’art moderne et contemporain à Bruxelles sur 40.000 m² est une aubaine pour attirer des visiteurs à Bruxelles, développer la curiosité culturelle des Bruxelloises et des Bruxellois et surtout valoriser la création artistique contemporaine bruxelloise. Le projet architectural est prometteur et donne déjà envie de se retrouver dans ces grands espaces ouverts et larges qui seront, je le souhaite, un lieu de rencontre entre Bruxellois. », déclare le Ministre-Président Rudi Vervoort.

« Il est émouvant de voir comment KANAL prend forme, au sens propre comme au sens figuré. Nous construisons un musée, une équipe et des ponts. L’expérimentation reste au cœur de notre pratique en tant qu’institution culturelle. Mais savoir quand nous pouvons ouvrir grand les portes au public est gratifiant. Je suis extrêmement heureux que le gouvernement bruxellois m’ait accordé sa confiance pour guider l’équipe dans la dernière ligne droite vers l’ouverture de KANAL. » – Yves Goldstein, KANAL.

La porte de Ninove continue sa transformation ! Le projet approuvé en première lecture sera soumis à enquête publique

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La porte de Ninove continue sa transformation ! Le projet approuvé en première lecture sera soumis à enquête publique

communiqué de presse

12 janvier 2023

Ce jeudi, à l’initiative du Ministre-Président Rudi Vervoort, le Gouvernement bruxellois a approuvé en première lecture, la nouvelle version du Plan d’Aménagement Directeur (PAD) pour le site de la Porte de Ninove. Au-delà d’inscrire règlementairement le parc Porte de Ninove comme espace vert pour les générations à venir, ce plan projette le développement d’un pôle sportif rénové et ouvert sur le parc, de logements publics, de commerces et d’équipements sur l’ensemble du périmètre. Le projet de PAD est piloté par perspective.brussels.

Coincée entre deux axes structurants de la Région, le canal et la Petite Ceinture, à la jonction entre 3 communes, la Porte de Ninove entame un nouveau virage. Le projet de PAD a été soumis à enquête publique en 2019. Sur cette base le projet a été fortement amélioré.

L’objectif du projet est de transformer ce nœud urbain pour en faire un lieu convivial et attractif. Pour y arriver, les espaces publics seront réaménagés et sécurisés pour tous les usagers. Au final, un nouveau paysage urbain sera créé.

Les leviers pour la transformation de ce site sont :

  • Créer un grand espace ouvert régional, en intégrant les espaces publics actuels ou à venir, tels que le parc de la Porte de Ninove (déjà réalisé par Bruxelles Environnement), le parc de la Sennette (dont l’agrandissement est prévu dans le Contrat de Rénovation Urbaine Heyvaert-Poincaré et le PAD Heyvaert) et le parc Pierron (dédié aux équipements sportifs et espaces de jeux).
  • Offrir de nouveaux équipements et commerces, en facilitant les occupations des rez-de-chaussée, en rénovant le bâti existant et en construisant un bâtiment emblématique au centre de la zone. Il s’agit notamment de rénover et d’agrandir l’infrastructure sportive Stade Vander Putten, de transformer les pavillons historiques d’entrée de ville en vue d’y accueillir des équipements ou de l’Horeca, de rénover le kiosque dans le parc de la Porte de Ninove et de permettre le développement d’équipement publics dans le parc Pierron.
  • Créer de nouveaux logements abordables. Pour l’ensemble du périmètre, 300 logements seront créés dans le quartier. Pour garantir une compatibilité avec le tissu urbain, la superficie et la hauteur des bâtiments autorisés sont limités sur la parcelle du stade Vander Putten et sur la parcelle au centre de la zone. La moitié des logements seront publics, dont une grande proportion sera du logement social. Le parc de la Porte de Ninove assurera la jonction entre ces projets de logements.
  • Favoriser les modes de transport actifs (piétons et cyclistes) et les transports publics. Afin d’apaiser les quartiers et de faciliter l’utilisation des espaces publics, Beliris a déjà réalisé une partie des objectifs du projet de PAD : la circulation locale et de transit a été réorganisée, l’aménagement des transports en commun a été repensé et de nouveaux cheminements piétons et cyclistes ont été réalisés. Le projet de PAD permet de poursuivre ces améliorations, notamment en renforçant encore les liaisons piétonnes et le report du stationnement vers des emplacements hors voirie.

« Le triangle de la Porte de Ninove a une importance régionale. Lui apporter une vision d’ensemble est primordial afin d’offrir un espace apaisé et convivial aux habitants. Des investissements publics ont déjà été réalisés sur les espaces publics et de mobilité afin de rendre ce quartier plus accessible et convivial. Le projet de PAD permet de conforter réglementairement ces aménagements, de les prolonger et les inclure dans un plan plus ambitieux répondant aux besoins de tous les usagers. Au final, un nouveau paysage urbain sera créé »  souligne Rudi Vervoort, Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale.

Le quartier de la Porte de Ninove a évolué ces dernières années, le projet de PAD vise à renforcer cette dynamique positive et à fixer la vision pour l’avenir. L’enquête publique qui débute bientôt permettra d’entendre les citoyens et de poursuivre l’amélioration des ambitions au bénéfice des habitants” indique Antoine de Borman, Directeur général de perspective.brussels.

Le projet de plan sera bientôt soumis à enquête publique. Il sera consultable sur le site de www.perspective.brussels