La région protège deux maisons exceptionnelles de l’architecte bruxellois Antoine Pompe

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La région protège deux maisons exceptionnelles de l’architecte bruxellois Antoine Pompe

communiqué de presse

12 février 2015

Ce jeudi 12 février 2015, à l’initiative du Ministre-Président Rudi Vervoort, le Gouvernement bruxellois a décidé de classer la Maison Stevens située avenue des Princes  Brabançons à Watermael-Boitsfort et d’entamer la procédure de classement de la Maison Vandevelde située avenue Jacques Sermon à Ganshoren.

Architecte bruxellois à la longévité exceptionnelle, Antoine Pompe (1873-1980) débuta sa carrière comme dessinateur auprès de grands architectes tels Georges Hobé et Victor Horta.

En 1910, il réalise une première œuvre majeure pour l’architecture belge : la clinique du Docteur Van Neck à Saint-Gilles. Après quelques participations à des projets de constructions et reconstructions liées à la première guerre mondiale où il met en œuvre notamment des procédés de constructions avant-gardistes (à la cité La Roue),  il dessine en 1922 les plans de la maison Vandevelde à construire à Ganshoren, et en 1926 ceux de la maison Stevens à construire Watermael-Boitsfort.

La maison Vandevelde est située avenue Jacques Sermon 25 à Ganshoren, aux abords de la Basilique de Koekelberg. La maison Stevens avenue des Princes Brabançons 29 à Watermael-Boitsfort.

Ces maisons occupent une place importante dans l’œuvre de l’architecte. Tant au niveau du style qu’au niveau de la mise en œuvre et du plan, ces immeubles témoignent d’une grande originalité.

Dans l’œuvre de Pompe, les maisons Vandevelde et Stevens sont marquées par l’intérêt de l’architecte pour le style cottage anglais qui reste fidèle aux matériaux de tradition : la brique (peinte à Ganshoren) et la tuile.

Dans la maison Stevens, il s’inspire aussi du style Tudor comme rarement dans l’architecture privée.

Peu après sa construction, la maison Vandevelde est transformée par les architectes Adrien et Yvan Blomme qui s’intègrent parfaitement à l’oeuvre de Pompe.

Les maisons Stevens et Vandevelde  constituent les plus grandes et la plus intéressantes des habitations privées qu’a réalisées Antoine Pompe.

Jusqu’à présent, peu d’immeubles de cet architecte important avaient été protégés, mis à part la Clinique du Docteur Van Neck (partiellement) ou sa propre maison, fruit d’une transformation d’une habitation existante rue du Châtelain 47 à Ixelles,  et une ancienne clinique chirurgicale, rue Boduognat 12 – 14 à Bruxelles.

Une étude commandée par la Commission royale des Monuments et des Sites aux Archives d’Architecture Moderne a permis d’identifier les biens les plus remarquables de cet architecte peu connu du grand public qui méritaient d’être mis en valeur par une mesure de classement.

D’autres dossiers sont également en cours d’analyse et seront prochainement soumis à l’approbation du Gouvernement bruxellois.

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Rudi Vervoort : « le renouveau de la Porte de Ninove est en marche ! »

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Rudi Vervoort : « le renouveau de la Porte de Ninove est en marche ! »

communiqué de presse

23 janvier 2015

Le Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale Rudi Vervoort se réjouit du démarrage ce lundi 26 janvier des travaux de démolition et de dépollution de l’entrepôt régional localisé 13-15 rue du Rectangle à Molenbeek, sur le site de la Porte de Ninove.

La démolition de ce bâtiment régulièrement squatté et incendié récemment sera prise en charge par la Régie foncière régionale et financée in fine par l’Accord de coopération Beliris dans le cadre du projet de réaménagement des espaces publics de la Porte de Ninove. Ces travaux répondent à des impératifs de sécurité mais ils constituent surtout la première phase d’un réaménagement global des espaces publics de ce site tant attendu par les habitants.

Ce projet global a fait l’objet le 19 décembre dernier d’une demande de permis amendée permettant un agrandissement du parc initialement prévu grâce à la possibilité de faire cheminer le tram sur la chaussée plutôt que dans l’espace vert. D’après le timing communiqué par Beliris, et dans l’hypothèse d’une délivrance du permis précité en juin 2015, les travaux d’aménagement pourraient démarrer en janvier 2016 et s’achever en octobre 2018.

Dans l’intervalle, le Ministre-Président poursuivra les concertations utiles en vue d’organiser la gestion de l’espace libéré par la démolition de l’entrepôt régional.

Rudi Vervoort rappelle que la Porte de Ninove fera aussi l’objet d’un projet de logements pour lequel une étude de faisabilité a été réalisée par la Région et le propriétaire d’une des deux parcelles considérées, la société Besix. Le Gouvernement a pris acte de cette étude en mars 2014 et validé le scénario préconisé : la construction d’un total d’environ 30.000 m² soit un potentiel de 340 de logements.

L’entame de ces travaux de démolition et de dépollution est également l’occasion d’annoncer le lancement prochain du Règlement régional d’urbanisme permettant d’encadrer ce développement.

« La démolition de ce bâtiment annonce un projet global pour la Porte de Ninove. Il était temps que ce site connaisse des développements concrets au profit des habitants d’aujourd’hui et de demain. » a déclaré Rudi Vervoort.

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Lancement des travaux de la Task Force Emploi Formation Enseignement Entreprises : Une première en Région bruxelloise

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Lancement des travaux de la Task Force Emploi Formation Enseignement Entreprises : Une première en Région bruxelloise

communiqué de presse

21 janvier 2015

Dans son Accord de Majorité, le gouvernement bruxellois soulignait l’importance d’une Alliance Emploi, Formation, Enseignement, Entreprises afin d’insuffler un nouveau souffle à l’économie et à l’emploi des Bruxellois.

Les trois axes Emploi, Formation, Enseignement doivent être soutenus par le monde de l’entreprise et adaptés à leurs besoins, comme à ceux des habitants de la Région, afin d’enrayer durablement le problème du chômage à Bruxelles.

Le Comité bruxellois de concertation économique et sociale (CBCES), organe de concertation tripartite réunissant les partenaires sociaux bruxellois et les Ministres régionaux, s’élargit donc aux Ministres communautaires.

Ce CBCES élargi avait besoin, pour nourrir ses décisions, d’un lieu opérationnel de travail et de rencontre entre ces différents mondes, qui ne rencontrent pas forcément les mêmes objectifs. Ce lieu de concertation existe désormais et réunit les acteurs opérationnels tant régionaux que francophones et néerlandophones.

Ce 21 janvier 2015, la première rencontre d’une Task Force opérationnelle a donc pour but d’acter le début de la concertation sociale entre les pouvoirs communautaires, régionaux et locaux d’une part et représentants des travailleurs et des employeurs d’autre part.

Instance de concertation privilégiée entre la Région et les Communautés, cette première Task Force réunit Rudi Vervoort, Ministre-Président bruxellois, Didier Gosuin, Ministre bruxellois de l’Economie, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Joëlle Milquet, Ministre de l’Enseignement, Rudy Demotte, Ministre-Président de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Fadila Laanan, Ministre-Présidente de la Cocof et des représentants du Ministre-Président flamand Geert Bourgeois ainsi que des Ministres de l’Enseignement et de la Formation de la Communauté flamande, Hilde Crevits et Philippe Muyters.

Du côté des acteurs opérationnels, Actiris, le VDAB, Bruxelles Formation, Bruxelles Emploi Economie, Impulse, le SFPME, les CPAS bruxellois, le Bassin Enseignement Formation Emploi, l’Enseignement de promotion sociale… participeront également.

La mission première de la Task Force est de définir les objectifs opérationnels de l’Alliance Enseignement, Emploi, Formation, Entreprises, dont le cœur est constitué d’un plan d’actions commun et de suivi entre tous ces acteurs afin de développer l’emploi et la formation des Bruxellois.

Pour y arriver, le Gouvernement bruxellois demande à la Task Force de concrétiser notamment les engagements suivants :

      Réaliser un cadastre de l’offre d’enseignement et de formation

      Anticiper, avec l’aide des entreprises, les besoins de l’enseignement et de la formation, ainsi que les nouveaux métiers et nouvelles activités au regard de l’évolution du marché de l’emploi et du profil des publics

      Définir le plan d’action commun et de suivi, base l’Alliance Enseignement- Emploi-Formation

      Veiller à la déclinaison de ce plan auprès des niveaux de pouvoirs communautaires et régionaux

      Concevoir un outil de suivi et d’analyse harmonisé entre les différents services publics

      Evaluer les actions menées afin d’adapter en continu le plan commun d’action et de suivi

Ce mercredi, 6 premiers groupes de travail seront proposés aux différents acteurs réunis.

Véritable outil d’opérationnalisation au service de l’Alliance Enseignement – Emploi  – Formation, cette Task Force proposera également des partenariats en matière de stages et de premiers emplois, notamment via les formations en alternance.

Relever les défis bruxellois passe nécessairement par de nouvelles synergies entre les acteurs de l’enseignement, de la formation, de l’emploi et de l’entreprise prenant en considération les propositions, les apports, les besoins mais aussi les contraintes de chacun, si l’on entend mener une politique d’emploi efficace et durable en Région bruxelloise.

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LA PROSTITUTION, PARLONS-EN !

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LA PROSTITUTION, PARLONS-EN !

communiqué de presse

15 janvier 2015

Le Centre de Recherche de l’Observatoire bruxellois pour la Prévention et la Sécurité (OBPS) a réalisé une étude sociologique sur la prostitution en Région bruxelloise qui a mis en évidence les différentes formes de prostitution existantes et montré la variété des logiques professionnelles et des profils des praticiens et leurs gestionnaires ou trafiquants.

S’intéressant principalement à la prostitution publique et visible sur le territoire régional, les différents lieux sont identifiés, ainsi que l’importance du rôle des acteurs de régulation sociale que sont les services communaux concernés, les associations de santé et d’accompagnement des personnes prostituées, ainsi que les sections mœurs et traite des êtres humains de la Police. Les différentes situations identifiées appellent dès lors des mesures spécifiques et adaptées à chaque situation, d’une part, et à une coordination de la politique régionale, d’autre part.

L’étude distingue également l’échelle locale de l’échelle internationale, la première étant la face visible des effets d’une certaine mondialisation associée à une forme particulière de la criminalité organisée, le trafic et la traite des êtres humains. Au bout de la chaîne pénale, le système judiciaire se présente comme un acteur important du traitement de l’exploitation sexuelle et de ses victimes, aidé par le travail de terrain des services de police qui assurent un suivi et mènent des enquêtes qui s’étalent parfois sur plusieurs années.

Les communes bruxelloises concernées développent, tant bien que mal, des plans et règlements particuliers d’encadrement de l’activité prostitutionnelle afin de limiter les désagréments et le sentiment d’insécurité parfois ressenti par les riverains dans les quartiers concernés, mais également par les personnes qui se prostituent. Les communes mettent alors en place des actions concrètes influant directement sur les logiques professionnelles des acteurs concernés, sans toutefois se mettre en porte-à-faux avec le Législateur qui, précisément, ne donne actuellement pas la possibilité d’une prise en charge effective de l’activité par les pouvoirs publics. Le secteur associatif social-santé, quant à lui, entoure les personnes qui se prostituent et contribue à leur bien-être ainsi qu’à la connaissance de l’activité et de ses évolutions permanentes.

Ont collaboré à cette étude : des experts des services de prévention de Bruxelles-Ville, Ixelles, Saint-Gilles, Saint-Josse-ten-Noode et Schaerbeek, les asbl Entre 2, Pag-Asa, Alias et Espace P, ainsi que la brigade des mœurs de la zone de police Bruxelles/Ixelles et la section Traite des Etres Humains de la zone de police Schaerbeek/Evere/Saint-Josse-ten-Noode.

Les principales questions traitées dans l’étude sont :
–      les aspects historico-idéologiques, juridiques et stratégiques de la prostitution ;

–      les différentes formes de prostitution publique ;

–      les statistiques policières et judiciaires ;

–      les problèmes liés à la prostitution publique au sein des quartiers et les mesures prises pour les endiguer ;

–      le bien-être et la sécurité des personnes prostituées ;

–      la lutte contre la criminalité, la traite et l’exploitation sexuelle.

Les principales recommandations de l’étude sont :

–  – l’organisation d’une concertation régionale entre les autorités locales concernées par la prostitution publique, en vue de convenir d’une vision politique partagée du phénomène et d’harmoniser les actions mises en œuvre ;
–   – la reconnaissance des différents acteurs et de leurs rôles complémentaires pour favoriser le partage d’informations et de bonnes pratiques dans un souci de transversalité ;
-la prise en compte de l’avis des personnes prostituées et de leurs clients.

Rudi Vervoort, Ministre-Président du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, réunira les autorités locales concernées par la prostitution publique dans le courant du premier semestre 2015. Une journée thématique devrait suivre en vue de partager et de débattre, plus en avant, les résultats observés et les actions à définir ultérieurement.

Contact pour obtenir l’étude : +32 (0)2 563 49 11

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La COCOF finance le soutien scolaire de 136 façons

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La COCOF finance le soutien scolaire de 136 façons

communiqué de presse

18 décembre 2014

Depuis de nombreuses années, la Commission communautaire française mène une politique d’aide aux écoles de devoirs de la Région de Bruxelles-Capitale afin d’éviter aux jeunes le décrochage scolaire, l’exclusion sociale ou le repli sur soi. Dans cette optique, la Ministre-Présidente du Gouvernement francophone bruxellois, Fadila Laanan, a décidé d’octroyer un budget supplémentaire de 190.170 euros aux écoles de devoirs pour l’année 2014.

Les écoles de devoirs accomplissent un travail considérable de soutien scolaire et accompagnent les élèves vers l’autonomie dans les apprentissages tout en favorisant “le vivre ensemble”.

Le soutien scolaire est la priorité numéro Un des politiques de cohésion sociale. Le gouvernement francophone l’a d’ailleurs réitéré récemment avant de lancer l’appel à projet de la cohésion sociale pour les 5 années à venir. Ensemble, nous souhaitons soutenir les associations qui œuvrent dans nos quartiers pour donner un avenir meilleur à nos jeunes.” rappelle Rudi Vervoort, ministre en charge de la cohésion sociale.

Le travail en école de devoirs permet d’offrir dans un lieu d’accueil différent du cadre scolaire habituel, une prise en charge plus personnalisée des élèves comme la prise en compte de ses relations avec les parents ou l’application de pédagogies adaptées aux rythmes et aux niveaux des jeunes, qui se veut inclusive et mène de facto à une plus grande cohésion entre les individus.

Grâce aux moyens complémentaires, en 2014-2015, 71 projets d’écoles de devoirs ont été sélectionnés selon des objectifs précis comme l’âge du public ou l’objectif affichés pour l’autonomisation des élèves.

Fadila Laanan et Rudi Vervoort rappellent que la Commission communautaire française finance pas moins de 136 activités de soutien scolaire sur base pérenne. Ces projets représentent un peu plus de 40% de l’enveloppe globale “cohésion sociale” qui s’élève elle à 8,8 millions d’euros.

Ce supplément vient accorder un soutien complémentaire à un secteur dynamique et souvent animé par des bénévoles passionnés qui apportent aide et confiance à des élèves parfois proches du décrochage scolaire contre lequel nous luttons ardemment” ont conclu Rudi Vervoort et Fadila Laanan.

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Le Gouvernement bruxellois a choisi son nouveau Bouwmeester !

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Le Gouvernement bruxellois a choisi son nouveau Bouwmeester !

communiqué de presse

11 décembre 2014

Sur proposition du Ministre-Président, le Gouvernement bruxellois a approuvé ce 11 décembre 2014 la désignation pour 5 ans de Kristiaan Borret en tant que bouwmeester de la Région de Bruxelles-Capitale.

Cette décision est l’aboutissement d’une procédure entamée le 27 février dernier par la publication d’un avis de marché en vue de sélectionner le successeur d’Olivier Bastin. Six candidatures ont été introduites parmi lesquelles deux candidats avaient été retenus par le Gouvernement en date du 16 octobre dernier. Un comité d’avis présidé par Djamel Klouche et composé d’experts et de fonctionnaires régionaux a auditionné ces deux candidats le 5 décembre dernier. Ce Comité d’avis s’est prononcé à l’unanimité en faveur de la désignation de Kristiaan Borret.

Son expérience à la tête de la Ville d’Anvers, sa compréhension du contexte et de la stratégie d’aménagement bruxelloise ainsi que sa volonté clairement exprimée de passer à l’acte à Bruxelles ont convaincu les membres du Gouvernement bruxellois qu’il était l’homme de la situation.

Sous réserve de l’absence de recours contre sa désignation, (standstill de 15 jours), Kristiaan Borret a désormais 6 mois pour présenter au Gouvernement une note d’orientation arrêtant dans le détail sa stratégie et sa méthode pour remplir sa mission. A cet égard, le Ministre-Président rappelle que le Gouvernement a décidé d’augmenter significativement le budget alloué à la fonction de bouwmeester en passant de 590.000,00 € à 1.000.000,00 € pour 5 ans. Ce sont par ailleurs tous les membres du Gouvernement qui financent désormais cette mission.

Ces décisions sont significatives du volontarisme dont le Gouvernement veut faire preuve en matière de développement territorial, d’urbanisme et d’architecture de qualité.

Le Ministre-Président tient au nom du Gouvernement à saluer l’énergie déployée par Olivier Bastin dans le cadre de sa mission. Il lui aura fallu essuyer les plâtres d’un premier mandat et mettre en place auprès des opérateurs publics une nouvelle manière d’envisager le montage des projets publics. Pour Rudi Vervoortce travail porte déjà ses fruits notamment pour ce qui est de la façon de faire des collectivités et trouvera certainement une traduction positive dans les faits.

Rudi Vervoort souhaite bonne chance à Kristiaan Borret et insiste sur le rôle crucial qu’il aura à jouer : « Il n’est plus possible de transiger sur la qualité de l’architecture à Bruxelles et Monsieur Borret peut être assuré du soutien du Gouvernement dans toutes ses démarches qui viseront à atteindre cet objectif ».

« Un espace public bien conçu et une architecture de qualité sont déterminants pour la qualité de vie dans une ville. Ce gouvernement a de grandes ambitions dans ce domaine. Avec entre autres la décision de démolir le viaduc Reyers nous avons démontré que nous nous donnons les moyens de nos ambitions. Kristiaan Borret avec son expérience va, pendant les années à venir, contribuer à redessiner une meilleure Bruxelles », a ajouté le ministre Pascal Smet.

« En tant que Ministre du Logement, je me réjouis de la nomination de Kristiaan Borret en tant que nouveau Bouwmeester bruxellois. Intégrer le logement pour tous et les espaces verts dans le développement urbanistique de la Région garantira la qualité de vie des Bruxellois. Monsieur Borret a fait ses preuves par le passé ! », a précisé la Ministre Céline Fremault.

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Rudi Vervoort : « un premier bureau d’accueil opérationnel dès 2015 »

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Rudi Vervoort : « un premier bureau d’accueil opérationnel dès 2015 »

communiqué de presse

4 décembre 2014

« Notre volonté est d’avoir un dispositif qui soit inclusif, participatif, dynamique et citoyen. Il s’agit de donner au primo-arrivant toutes les clefs pour participer à la vie active à Bruxelles » a déclaré Rudi Vervoort.

Dans ce but, le gouvernement de la Commission communautaire française de la Région de Bruxelles-capitale  sur proposition du Ministre-Président Rudi Vervoort en charge de la Cohésion sociale, a adopté ce jour, en première lecture, l’arrêté de « Programmation » relatif à l’implantation des Bureaux d’accueil pour les primo-arrivants en Région bruxelloise.

Cela constitue une étape importante dans la mise en œuvre de ce nouveau dispositif destiné à aider les personnes d’origine étrangère nouvellement installées à Bruxelles dans leurs démarches d’intégration.

L’accueil structuré des primo-arrivants vise principalement l’apprentissage de la langue française,  la connaissance du pays d’accueil et selon le cas la recherche d’emploi.

Ce parcours d’accueil doit favoriser le « Vivre ensemble » et ainsi lutter contre tout repli communautaire.

Dans les prochaines semaines, après réception de l’avis du Conseil d’Etat,  un appel à candidatures sera adressé au secteur associatif afin de pouvoir désigner le premier Bureau d’accueil.

Au terme de la procédure de sélection ce Bureau sera opérationnel dans les premiers mois de l’année 2015.

Le gouvernement de la Commission communautaire française confirme ainsi sa volonté d’avancer, suivant sa feuille de route, dans la réalisation de ce véritable processus d’accueil des Primo-arrivants.

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La région soutient le feu d’artifice du Nouvel An

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La région soutient le feu d’artifice du Nouvel An

communiqué de presse

4 décembre 2014

Ce 4 décembre, le Gouvernement bruxellois a décidé d’octroyer un subside de 25.000 € à l’asbl « Syndicat d’initiative Bruxelles-Promotion » à titre d’intervention dans l’organisation du feu d’artifice de la Saint-Sylvestre place de Brouckère.

Historiquement lancé depuis la place des Palais, le feu d’artifice du 31 décembre aura lieu cette année place de Brouckère. Le gouvernement bruxellois avait réservé sa décision afin de disposer de toutes les garanties pour délivrer le subside demandé par le syndicat d’initiative.

Les accords nécessaires ayant été trouvés, la Ville de Bruxelles peut maintenant prendre le relais pour l’organisation d’un réveillon festif sur la place de Brouckère.

« Je suis ravi qu’une solution alternative ait pu être trouvée afin d’offrir aux Bruxellois et aux touristes un feu d’artifice digne de Saint-Sylvestre dans une capitale » a déclaré Rudi Vervoort.

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Soutenons l’investissement public par un changement des règles européennes !

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Soutenons l’investissement public par un changement des règles européennes !

communiqué de presse

21 novembre 2014

Les Ministres-Présidents bruxellois, wallon, et de la Fédération Wallonie-Bruxelles Rudi Vervoort, Paul Magnette, et Rudy Demotte constatent que la comptabilisation actuelle des investissements dans le calcul des déficits pose de graves questions pour le soutien de la croissance, de même que l’application des Six-Pack et Two-Pack et du TSCG continuent à poser d’importantes questions pour le soutien de notre économie.

Les Régions, les Communautés et les communes dénoncent depuis de nombreuses années les effets pervers des règles budgétaires à l’œuvre au niveau européen, qui, additionnées les unes aux autres, brident l’investissement public de manière trop stricte.

Aujourd’hui il apparaît évident que sans une modification des règles ou un assouplissement de leur application, les pouvoirs publics ne pourront pratiquement plus investir pour le bien-être de tous. Or on le sait : « la croissance de demain, ce sont les investissements d’aujourd’hui » précise Rudy Demotte.

C’est pourquoi, les trois Ministres-Présidents rappellent qu’ils plaident pour que les investissements publics profitent d’un large soutien européen, plutôt qu’être dissuadés comme c’est le cas aujourd’hui. Une intervention est envisageable à de nombreux niveaux comme cela a été évoqué de longue date entre les entités fédérées.

A cet égard, naturellement, plusieurs pistes de travail existent.  Ainsi, Paul Magnette plaide pour « la neutralisation en totalité ou en partie des dépenses d’investissement public dans l’appréciation du respect des normes en matière de déficit (en ce compris les moyens apportés par Etats membres en cofinancement des fonds structurels européens), de dépenses publiques et de dette publique ou de manière plus structurelle pour une modification des règlements comptables européens de manière à permettre d’impacter l’amortissement des investissements sur plusieurs années (comme ce qui se fait au niveau de la comptabilité des entreprises comme des communes) ».  Les Ministres-Présidents s’expriment également en faveur d’une prise en compte préalable des investissements publics  lors de la définition des objectifs budgétaires à respecter par les Etats.

Des solutions existent. Il importe que les autorités européennes agissent. Il importe que les autorités belges portent un message fort par la voix de leur représentant au Conseil européen. « Cela a assez duré : toute relance de l’économie européenne passe par la réalisation d’investissements. Permettons de l’encourager plutôt que de la dissuader », conclut Rudi Vervoort.

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Rudi Vervoort au MAPIC pour promouvoir le développement de Bruxelles

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Rudi Vervoort au MAPIC pour promouvoir le développement de Bruxelles

communiqué de presse

20 novembre 2014

Le Ministre-Président Rudi Vervoort s’est rendu cette semaine au MAPIC, le Marché International de l’Implantation commerciale et de la Distribution, lieu d’échange et de promotion privilégié entre les villes, les sociétés d’investissement et les développeurs pour le développement économique. La Belgique y était présente et proposait sur son stand les principaux développements commerciaux des Villes belges.

La Région y occupait évidemment une place de choix.

Pour le Ministre-Président Rudi Vervoort, « il est essentiel de soutenir le développement de ce secteur et de le promouvoir au bénéfice des Bruxellois, puisqu’il constitue le troisième secteur économique en Région et génère 15 % des emplois bruxellois et environ 39% de notre « chiffre d’affaire » régional ».

Le développement du commerce à Bruxelles est également fortement lié à son caractère international et constitue un facteur essentiel de l’attractivité de Bruxelles et du confort de ses habitants. Comme troisième ville au monde en termes de nombre de congrès organisés et quatrième ville d’affaires en Europe, notre Région voit, en effet, défiler chaque jour des milliers de congressistes. Cela fait de Bruxelles une ville qui commercialement à les atouts d’un Londres ou d’un Paris.

Pour Rudi Vervoort, « il est dès lors fondamental de disposer d’une stratégie publique d’investissement dans ce secteur. Les 3 projets présents sur le MAPIC reflètent cette stratégie ». Il s’agit de :

·         « NEO » sur le plateau du Heysel

·         « Docks Bruxsel » le long du Canal à la hauteur du Pont Van Praet

·         « Centre Monnaie » sur la place de la Monnaie

Les priorités du Gouvernement pour ces projets sont de deux ordres :

·         D’une part le soutien et le renforcement de l’existant (le centre et les quartiers) notamment par nos politiques de rénovation urbaine et de promotion du commerce. Pour ce faire, il faut protéger et pérenniser l’appareil commercial existant en RBC, surtout du point de vue qualitatif. Il faut veiller sur tous les pôles commerciaux existants, tant ceux qui attirent les visiteurs étrangers que les noyaux de proximité, gage de la qualité de vie de nos quartiers. Ce renforcement de l’offre actuelle passe par l’amélioration de l’image et un meilleur accès aux pôles existants.

Le projet « Centre Monnaie » (Mint) présent sur notre stand rencontre cet objectif. Sa rénovation permettra, en effet, de valoriser les noyaux commerçants que l’on dénombre aujourd’hui dans le centre historique.

·         D’autre part, redynamiser le commerce à Bruxelles, en ajoutant de la valeur à l’offre commerciale déjà existante et en répondant aux besoins des Bruxellois. Il est, à cet égard, utile de rappeler que, selon nos études, l’indice d’équipement commercial actuel de Bruxelles est largement inférieur à la moyenne européenne et aux grandes Villes Belges. Bruxelles présente donc un important potentiel de développement commercial.

Sur base de ce benchmark, Bruxelles devrait donc développer près de 200.000 m² nets de nouveaux commerces si elle souhaite être aussi bien équipée que les 3 autres métropoles belges.

Et ce, sans tenir compte de la croissance démographique prévue d’ici 2020, les 20.000 habitants (en moyenne) supplémentaires prédits par an à cet horizon constitue bien évidemment un enjeu majeur aussi pour le développement commercial de la Région.

Ces chiffres démontrent de l’importance de l’implantation de projets d’envergure sur le territoire Bruxellois que ce sont les projets Néo, et Docks Bruxsel. Ce dernier projet – dont les travaux ont déjà débuté – participe à l’augmentation de l’offre commerciale dans le nord de Bruxelles et sera un levier majeur en vue de la création d’un nouveau quartier sur l’îlot MABRU.

Quelques mots particuliers sur NEO

Projet-phare pour Bruxelles, le projet Néo a pour ambition d’allier développement économique, touristique, création d’emplois, attractivité internationale et bien-être des habitants au sein d’un nouveau quartier mixte et durable via la construction de 750 nouveaux logements.

Ce site, bien desservi par les transports en commun bruxellois et facile d’accès depuis l’étranger, a déjà connu l’inauguration d’une nouvelle salle de spectacle en septembre 2013, le Palais 12, capable d’accueillir 15.000 personnes et comportera, à côté de nouveaux logements et équipements, un centre de congrès de grande envergure et un quartier commercial.

Pour Rudi Vervoort : « La réalisation d’un projet d’une telle ampleur nécessite un phasage dans sa mise en œuvre. Le marché NEO relatif au développement de l’appareil commercial, d’une partie des logements, et de l’amplification de l’offre de loisirs a été attribué à Unibail – Rodamco/CFE/Besix il y a quelques mois. Et je me félicite de l’avancée de ce projet. »

En s’appuyant sur un concept spécifique, novateur, et complémentaire à l’offre existante, la réalisation d’un quartier commercial ouvert de plus de 70.000m² permettra de participer à un plus grand rayonnement de la Région et renforcera l’attractivité de Bruxelles au bénéfice de ses habitants.

L’objectif de développement de ce site est double :

·         d’une part évidemment renforcer l’attractivité touristique déjà significative du plateau du Heysel. Le tourisme, qu’il soit de loisirs ou de congrès, est en effet un secteur à haut potentiel économique. Le tourisme à Bruxelles, représente 35.000 emplois directs et 15.000 emplois indirects ce qui en fait le premier employeur de notre Région. Et c’est près de 5 millions de visiteurs annuels qui fréquentent le site du Heysel !

·         et d’autre part favoriser une augmentation des nuits passées en infrastructures hôtelières à Bruxelles et singulièrement sur le site.

Le renouveau voulu pour ce site permet donc de créer un nouveau quartier assorti d’une diversité de fonctions bien équilibrées : un environnement urbain mixte avec des congrès internationaux, des événements nationaux, des activités, de l’habitat, des magasins, des éléments récréatifs. Ce renouveau fait de ce projet, un projet exceptionnel en Belgique.

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