Le Ministre-Président bruxellois rencontre la nouvelle gouverneure de Tokyo

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Le Ministre-Président bruxellois rencontre la nouvelle gouverneure de Tokyo

communiqué de presse

11 octobre 2016

Le Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale, Rudi Vervoort, a rencontré mardi, la nouvelle gouverneure de Tokyo, Yuriko Koike, à l’ambassade de Belgique.

Rudi Vervoort a profité de la visite d’Etat du couple royal au Japon pour s’entretenir avec la Gouverneure, nouvellement élue en juillet dernier. Ensemble, ils ont évoqué de nombreux sujets de gouvernance et ont échangé quelques conseils sur la gestion d’une Ville-Région qu’ils ont tous deux la charge de diriger.

Le Ministre-Président et l’ancienne ministre de la Défense nipponne ont partagé leur expérience et débattu de la croissance, du développement territorial et des enjeux écologiques, qui représentent autant de défis tant pour la Région bruxelloise que pour Tokyo et son agglomération.

Rudi Vervoort a insisté sur le rôle central de Bruxelles au cœur d’une Europe de 500 millions d’habitants. La Gouverneure, quant à elle, a détaillé l’impact favorable que les Jeux Olympiques 2020 devraient apporter à l’économie et au bien-être de la population japonaise.

A l’issue de cette rencontre chaleureuse, Le Ministre-Président bruxellois et la Gouverneure ont signé un communiqué conjoint, appelant de leurs vœux au renforcement des liens stratégiques entre Bruxelles et Tokyo.

« Le cent-cinquantième anniversaire des relations diplomatiques entre nos deux pays, célébré cette semaine par la délégation belge, démontre la proximité entre nos deux pays et la profondeur de nos liens. Madame Koike et moi-même souhaitons encore renforcer nos partenariats », a déclaré Rudi Vervoort après la rencontre.

Les relations économiques et commerciales entre le Japon et la Belgique représentent une manne financière importante. En 2015, les exportations belges à destination du pays du Soleil-Levant se sont chiffrées à 3,3 milliards d’euros et, à l’inverse, les importations vers la Belgique s’élevaient à 7,6 milliards d’euros. Le Japon se classait respectivement 17e exportateur et 10e importateur du Royaume.

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La Reine Mathilde, le Ministre-Président bruxellois, Rudi Vervoort et le Ministre-Président de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Rudy Demotte ont célébré ensemble la mode belge à Tokyo

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La Reine Mathilde, le Ministre-Président bruxellois, Rudi Vervoort et le Ministre-Président de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Rudy Demotte ont célébré ensemble la mode belge à Tokyo

communiqué de presse

11 octobre 2016

Sa Majesté la Reine Mathilde, le Ministre-Président bruxellois, Rudi Vervoort et le Ministre-Président de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Rudy Demotte ont participé le mardi 11 octobre à la signature de nouveaux partenariats scolaires entre les écoles de mode belges et japonaise, en marge d’une exposition intitulée « Stop Terrorizing our World ».

Cette exposition, réalisée conjointement par les étudiants de l’Ecole nationale supérieure des arts visuels de La Cambre et ceux de l’Académie royale des beaux-arts d’Anvers a été l’occasion de valider un accord de coopération et d’échanges entre ces deux établissements et le département de mode de la Bunka Gakuen University, basée à Tokyo.

Concrètement, l’accord conclu entre la Bunka Gakuen et La Cambre, en présence de sa directrice, Caroline Mierop, porte sur une période de cinq années. Il prévoit des échanges d’étudiants, d’enseignants, de matériels et de publications, des collaborations dans les programmes de recherche ainsi que les rencontres interscolaires.

« La mode belge est connue et reconnue à travers le monde. L’excellence de nos formations participe à cette renommée internationale. Une collaboration entre trois écoles du top 10 mondial accentuera encore leur attractivité » se réjouit Rudy Demotte.

MAD Brussels, le Centre bruxellois de la mode et du design à l’initiative de cette collaboration, œuvre depuis plusieurs années à la promotion et au support économique de ces deux secteurs. Grâce à ce soutien renforcé, la réputation bruxelloise et belge s’améliore sans cesse hors de nos frontières et, à ce jour, ce sont près de 40 designers qui exportent leurs produits au Japon.

«La mode est un secteur d’activités économiques important pour la Belgique. Cette collaboration aura sans nul doute des retombés positives pour nos deux pays » s’est félicité Rudi Vervoort.

Fondé en 1986, le département mode de La Cambre – qui en compte 18 au total – a rapidement vu l’émergence de talents qui ont été accueillis dans les plus prestigieuses maisons de haute-couture. Le Bunka Fashion College, intégré dans Bunka Gakuen University, établie depuis 1923, est quant à lui le leader nippon dans l’enseignement de la mode. Plus de 300.000 étudiants ont déjà fréquenté le département depuis sa création.

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Sommet Social du 5 octobre 2016 : Les priorités de l’année de la Stratégie 2025 pour Bruxelles

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Sommet Social du 5 octobre 2016 : Les priorités de l’année de la Stratégie 2025 pour Bruxelles

communiqué de presse

5 octobre 2016

Aujourd’hui, Rudi Vervoort, Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale, et Didier Gosuin, Ministre bruxellois de l’Économie, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, ont réuni en Sommet Social l’ensemble des membres du Gouvernement et du Conseil Economique et Social Bruxellois afin de déterminer les chantiers prioritaires de la Stratégie 2025 pour Bruxelles à mettre en œuvre cette année.

Le bilan des réalisations de l’année passée avait été présenté lors d’un Comité Bruxellois de Concertation Economique et Social élargi aux pouvoirs communautaires le 21 juin dernier. Les premiers résultats étaient très encourageants.

En ce début d’année parlementaire, l’heure est à la « priorisation » des nouveaux chantiers 2016-2017. Ce travail réalisé entre les différents Ministres régionaux et les partenaires sociaux bruxellois fait l’objet d’un tableau reprenant 86 priorités que le Gouvernement s’engage à réaliser cette année, en collaboration et en concertation avec les acteurs socio-économiques. L’effort est conséquent puisque l’enveloppe de mise en œuvre de ces 86 priorités est estimée à 61 millions d’euros.

Parmi les 86 priorités retenues lors de ce Sommet nous retrouvons notamment :

– Un nouveau cadre pour les aides à l’emploi ciblées sur les besoins des demandeurs d’emploi et des entreprises bruxellois ;

– Renforcer les cellules pour l’emploi à Bruxelles dans le cadre des licenciements collectifs et des restructurations;

– La mise en œuvre des chantiers du Small Business Act, notamment les packages entrepreneuriaux, l’élaboration d’une Charte avec le secteur bancaire, un plan de lutte contre le dumping social ;
– La mise en place d’un nouveau cadre légal pour l’économie sociale ;

– La constitution d’un Pôle accompagnement pour les entreprises;

– Une simplification et un assouplissement du régime préférentiel en matière de droits de donation et de succession relatif aux transferts d’entreprises ;

– La régionalisation de la taxe sur les établissements hôteliers ;

– La promulgation du COBAT pour simplifier et raccourcir les procédures urbanistiques ;

– La réforme des aides économiques (ordonnance Expansion économique) ;

– L’adoption d’un schéma de développement commercial régional;

– L’élaboration d’un Plan Industriel bruxellois ;

– L’ouverture du nouveau siège du MAD, Centre dédié aux métiers de la Mode et du Design ;

– La mise en place du Pôle de réemploi Recy-K pour le développement de nouvelles filières pourvoyeuses d’emploi ;

– L’adoption d’un Plan Formation 2020 ;

– L’ouverture des premiers Pôles Formation Emploi ;

– L’élaboration d’un plan stratégique intégré de rénovation des écoles via les différentes leviers communautaires et régionaux existants ;

– Le lancement des nouveaux « Contrats Ecoles » en vue d’améliorer l’attractivité des écoles bruxelloises ;

– La mise en place d’un programme de co-diplomation en vue de former des instituteurs bilingues ;

– …

Conformément au calendrier prescrit par la Stratégie 2025, un rapport annuel sur l’état d’avancement des priorités sera élaboré en vue d’être présenté en Comité Bruxellois de Concertation Economique et Social (CBCES) pour les chantiers de l’axe 1 relevant des compétences régionales, et en CBCES élargi pour les chantiers de l’axe 2 relevant des compétences de la Région et des Communautés. Ces réunions regroupant les signataires de la Stratégie 2025 se tiendront en juin 2017.

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La Région bruxelloise et le Centre Pompidou signent un protocole d’accord pour la création d’un grand pôle culturel dans l’ancien garage Citroën à Yser

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La Région bruxelloise et le Centre Pompidou signent un protocole d’accord pour la création d’un grand pôle culturel dans l’ancien garage Citroën à Yser

communiqué de presse

29 septembre 2016

Le Ministre-Président, Rudi Vervoort, et le président du Centre Georges-Pompidou, Serge Lasvignes, ont conjointement annoncé jeudi, au cours d’une conférence de presse, la signature d’un protocole d’accord en vue de transformer l’ancien garage Citroën en un pôle culturel d’envergure mondiale.

Pour concrétiser cette volonté, la Région a acheté le bâtiment de l’ancien garage Citroën de la place de l’Yser afin de le transformer en lieu culturel majeur qui accueillera, entre autres, un nouveau musée d’art moderne et contemporain dont le projet scientifique culturel sera le fruit d’une coopération entre la Région et le Centre Pompidou, ainsi que le CIVA (Centre International pour la Ville, l’Architecture et le Paysage).

« Ce projet constitue un effet levier pour revitaliser le territoire, en retissant les liens entre les deux rives du Canal, mais il a également vocation à devenir le véritable vaisseau culturel de la Région bruxelloise », a déclaré Rudi Vervoort.

Les autorités régionales ont choisi de s’associer au Centre Pompidou qui mettra à disposition des œuvres de sa très riche collection. Mondialement reconnue et rassemblant plus de 120 000 œuvres, la collection du Centre Pompidou est la première collection d’art moderne et contemporain en Europe. Elle constitue un ensemble de référence pour l’art des XXe et XXIe siècles. Des grands fonds historiques aux acquisitions les plus récentes, l’ensemble couvre les domaines des arts plastiques, du dessin, de la photographie, des nouveaux médias, du cinéma expérimental, de l’architecture, du design et de la prospective industrielle.

La Région bruxelloise souhaite également s’appuyer sur les savoir-faire du Centre Pompidou qui bénéficient d’une renommée internationale. « Le Centre Pompidou contribuera à la programmation culturelle, apportera expertise et ingénierie culturelle. Il exercera également une mission de conseil et d’assistance pour la stratégie d’acquisition des collections permanentes et de développement du futur musée », a précisé son Président, Serge Lasvignes.

Le partenariat entre la Région et le Centre Pompidou se développera en deux phases, la première, objet du protocole d’accord signé aujourd’hui, est une phase de préfiguration du projet et la seconde consistera à le concrétiser sur la base des modalités déterminées durant la phase de préfiguration.

Un concours d’architecture portant sur l’aménagement du site sera lancé par la Région au cours du dernier trimestre de cette année. La mission de préfiguration, sous la conduite d’Yves Goldstein, nommé chargé de mission du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, remettra ses conclusions fin juillet 2017.

Elle donnera lieu à la signature d’une convention de partenariat structurel entre la Région et le Centre Pompidou d’ici la fin de l’année 2017. La date d’ouverture au public du musée est prévue pour 2020 au plus tard, avec la réalisation d’une première exposition dès 2018.

Cliquez-ici pour télécharger le dossier de presse.

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Le Plan Canal de la Région de Bruxelles-Capitale reçoit un prix international d’urbanisme

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Le Plan Canal de la Région de Bruxelles-Capitale reçoit un prix international d'urbanisme

communiqué de presse

26 septembre 2016

Le Ministre-Président Rudi Vervoort se réjouit du Grand Prix d’excellence attribué à la Région de Bruxelles-Capitale par l’Association Internationale des Urbanistes (AIU-ISOCARP).

L’Association Internationale des Urbanistes (AIU –ISOCARP) est une association professionnelle de référence en matière de développement urbain et régional reconnue par les Nations-Unies, l’UNESCO et le Conseil de l’Europe.

Elle attribue tous les ans des prix d’excellence récompensant des projets urbains ou des démarches urbanistiques démontrant un degré élevé d’excellence en matière d’innovation, de durabilité, de cohésion socio-économique et de transversalité.

Le thème de cette année, ‘city we have Vs city we need’, invitait les candidats à démontrer leur capacité à interpréter l’histoire d’un territoire pour mieux en concevoir son développement futur. Dix candidatures ont été introduites.

La candidature bruxelloise portait sur le Plan Canal.

Lancé par la Région en 2012, ce plan vise à doter l’ensemble du territoire du Canal d’une approche globale de développement. Entre 2012 et 2014, l’urbaniste français Alexandre Chemetoff a développé la méthodologie et les principes d’actions du Plan Canal (mixité des fonctions, densification, focus sur l’espace public). En 2015, le Gouvernement régional s’est donné 10 ans pour l’implémenter. Il se fait accompagner  par une équipe transversale réunissant plusieurs institutions et administrations bruxelloises (Société d’Aménagement Urbain, Bruxelles Développement Urbain, perspective.brussels (Bureau bruxellois de planification) et  le Bouwmeester Kristiaan Borret).

Le jury international, réuni dans le cadre du Congrès mondial de l’AIU organisé cette année à Durban en Afrique du Sud, a attribué le 1er Grand Prix d’excellence en urbanisme à la Région de Bruxelles-Capitale pour le Plan Canal. Le jury a indiqué que le Plan Canal est « un outil de planification multidisciplinaire ambitieux et novateur, développé pour réussir le (re)développement des quartiers centraux tout en abordant les principaux défis socio-économiques et environnementaux ».

Les 3 autres lauréats sont des projets menés au Canada, en Chine et en Pologne.

« Pour nous, ce prix est un formidable signal ! De nombreuses actions sont menées sur le territoire du Canal, toutes ne sont pas encore concrétisées. Recevoir un signal comme celui-là, en cours de route, nous conforte dans notre démarche : nous avons fait les bons choix pour redévelopper le territoire du Canal au profit de ses habitants », a déclaré Rudi Vervoort.

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La Région bruxelloise classe une grande partie du cimetière d’Ixelles

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La Région bruxelloise classe une grande partie du cimetière d’Ixelles

communiqué de presse

23 septembre 2016

Le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale a validé le classement d’une large zone du cimetière d’Ixelles, aménagé à la fin du 19e siècle et situé Chaussée de Boondael 478 à Ixelles.

Le cimetière d’Ixelles est l’un des plus intéressants cimetières de la Région bruxelloise. La partie la plus ancienne a été aménagée en 1877 en même temps que le cimetière bruxellois à Evere (également classé). Tous deux sont inspirés par le célèbre Père Lachaise parisien qui était considéré au 19e  siècle comme l’exemple par excellence des parcs funéraires paysagers.

« C’est tout un pan de l’histoire humaine et ornementale bruxelloise qui est illustrée par ce cimetière au travers des personnages illustres qui y reposent définitivement et la grande variété de styles avec lesquels les tombes ont été sculptées par de nombreux artistes de renommée internationale », a détaillé Rudi Vervoort, le Ministre-Président, en charge des Monuments et Sites.

Le tracé paysager se manifeste particulièrement dans l’extension en 1898. L’articulation autour de deux ronds-points est typique. Les avenues, droites ou sinueuses, offrent des perspectives fascinantes qui invitent les passants à s’y promener. Le porche néoclassique et les deux pavillons encadrant de manière symétrique les portes d’entrée lui offrent un caractère architectural remarquable.

Dominique Dufourny, Bourgmestre d’Ixelles, souligne les bienfaits du classement : « C’est tout naturellement que notre cimetière se voit classé. Son intérêt historique, artistique et architectural en font un véritable joyau patrimonial dans un écrin de verdure de plus de 15 ha chargé d’histoire».

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La Région bruxelloise améliore toute la Revitalisation urbaine

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La Région bruxelloise améliore toute la Revitalisation urbaine

communiqué de presse

19 septembre 2016

Le Parlement bruxellois a voté ce lundi le texte de la nouvelle ordonnance de Revitalisation urbaine qui va regrouper tous ses outils complémentaires en la matière afin d’augmenter le développement tant économique que social et environnemental de la Région. Une rationalisation historique !

L’ordonnance va formaliser l’évidente complémentarité de l’ensemble de ces outils, mais également leur offrir une gestion plus uniformisée et permettre au Gouvernement régional et aux communes de mener des politiques volontaristes et cohérentes au niveau de la rénovation et de la revitalisation approfondies de leurs quartiers. Voici un aperçu des changements à venir :

Les contrats de quartier durable

Les contrats de quartier durable, dont l’utilité et le suc­cès ne se démentent pas, sont non seulement maintenus mais améliorés. L’écriture du texte s’est appuyée sur le bilan tiré des expériences antérieures, ainsi que sur une large consultation de différents organes tels que le Conseil économique et social de la Région de Bruxelles-Capitale (CESRBC) ou la Commission Régionale de Développement (CRD) et de différents organismes compétents en matière économique et sociale ou encore d’environnement, de logement et de mobilité, ainsi du Conseil d’Etat.

Pour le Ministre-Président « cela constitue un travail titanesque, mais avec mes équipes, nous avons choisi de regrouper toutes ces matières complémentaires au sein d’une seule ordonnance tout en veillant évidemment à s’appuyer sur l’ensemble des expériences positives passées et à éliminer au maximum les obstacles constatés au fil des ans par les opérateurs»

Les contrats de rénovation urbaine

A la différence des contrats précités, les contrats de rénovation urbaine œuvrent prioritairement au développement de l’espace public et des infrastructures de maillage urbain. Comme ceux-ci s’étendent au-delà des seuls territoires communaux, ils nécessitent une attention accrue du Gouvernement et l’inter­vention du nouveau Bureau Bruxellois de la Planification (BBP).

Les cinq premières zones qui bénéficieront de cet outil nouvellement créé sont la zone comprenant l’ «Avenue du Port – Citroën – Allée Verte – Tour et Taxis» se situant sur Bruxelles-Ville et Molenbeek, les quartiers de la « Gare du Nord – rue de Brabant – Boulevard Saint-Lazare»  sur les communes de Schaerbeek  et de Saint-Josse, le territoire en mutation de la « Gare de l’Ouest – Chaussée de Ninove – Brel» à Molenbeek et Anderlecht, les quartiers de part et d’autre de l’ «Avenue du Roi» à Forest et Saint-Gilles et enfin la zone  du Boulevard Poincaré et du quartier Heyvaert à cheval sur les communes de Bruxelles-Ville, Anderlecht et Molenbeek.

« Le CRU a la particularité d’offrir de nouvelles possibilités et opportunités, tant aux communes qu’à la Région, d’intervenir sur des zones complexes en raison, notamment, des limites liées aux frontières communales et sur des friches peu ou pas habitées », analyse Rudi Vervoort.

La zone de revitalisation urbaine

Depuis 2002, les politiques de revitalisation urbaine s’inscrivaient dans le périmètre d’intervention prioritaire de l’ « Espace de Développement Renforcé du Logement et de la Rénovation » (EDRLR). Cette zone n’avait plus subi de modifications depuis 14 ans, la procédure de modification étant liée à celle de l’approbation du Plan Régional de Développement Durable (PRDD). En permettant que celle-ci soit revue tous les cinq ans, voire plus souvent si nécessaire, la nouvelle ordonnance autorise qu’elle soit adaptée en fonction de l’évolution des quartiers, au regard des trois critères de base, et la connaissance plus fine que l’on acquerrait de ces espaces.

« Dorénavant, la détermination de la première zone se fera sur base des secteurs statistiques – et non plus des îlots – répondant aux 3 indicateurs socio-économiques de base et en y intégrant de grandes friches urbaines qui font l’objet d’une attention particulière du Gouvernement bruxellois », selon le Ministre-Président.

La politique de la ville

Suite à la 6réforme de l’Etat, une partie des moyens affectés à la politique des Grandes Villes a été régionalisée. L’ordonnance intègre cette nouvelle dimension, mais modernise et rationalise aussi les politiques régionales existantes relatives aux « Immeubles isolés » et « Immeubles abandonnés », dont les textes réglementaires dataient des années 90 et nécessitaient une actualisation complète, suite au rapport de la Cour des Comptes de novembre 2014.

Rudi Vervoort en éclaire les deux axes : « L’axe 1 de la Politique de la Ville a pour objectif essentiel l’aménagement du territoire via la création ou la rénovation de logements assimilés sociaux et d’interventions rapides contre les dégradations ponctuelles de l’espace public. Le second axe de la politique de la ville est un programme de revitalisation dont les opérations et actions se focalisent sur le développement des quartiers. Il vise à rencontrer divers objectifs tels que le développement de la qualité de vie dans les quartiers, la lutte contre la pau­vreté ou la lutte contre la dualisation.»

Arrêtés et instruments

Les arrêtés d’exécution nécessaires (CQD/CRU/PdV/ZRU) seront présentés au Gouvernement et commenceront, eux aussi, leur parcours réglementaire et leurs présentations aux différents organes consultatifs prévus par les réglementations. Là aussi, ce travail sur les arrêtés est organisé en parallèle pour garantir une réelle cohérence entre tous ces textes et outils complémentaires.

L’ordonnance de revitalisation urbaine et ses arrêtés s’intègrent aux di­vers instruments de planification développés par la Région, tel le CoBAT actuellement en cours de modernisation mais aussi de plans de développement tel que le PRDD en cours de validation. Chacune des opé­rations et actions des programmes de revitalisation urbaine sera mise en œuvre dans le respect de ces instruments régionaux flambant neufs.

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Le Ministre-Président scandalisé par les manquements du prestataire privé responsable de l’abattage de la fête du sacrifice

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Le Ministre-Président scandalisé par les manquements du prestataire privé responsable de l'abattage de la fête du sacrifice

communiqué de presse

14 septembre 2016

Le Ministre-Président Rudi Vervoort a constaté avec colère que la société ITC n’avait tenu ses engagements ni envers les fidèles, ni envers la Région bruxelloise : « Alors que nous souhaitions permettre à nos concitoyens de confession musulmane de passer une belle fête familiale, dans la joie du partage et la sérénité, je dois constater que la société ITC, par ses multiples manquements, a gâché cette célébration annuelle majeure. Je suis scandalisé par l’attitude désinvolte d’ITC, qui n’a pas assuré les cadences d’abattage annoncées, ni les livraisons prévues, ni l’information élémentaire des fidèles déboussolés et légitimement fâchés. Au nom du gouvernement bruxellois, je présente des excuses à toutes les personnes ayant eu à subir cette situation. J’ai donné instruction pour que dès aujourd’hui un avocat étudie la meilleure façon de dédommager les personnes lésées, et obtienne réparation auprès d’ITC » a affirmé Rudi Vervoort.

Le bilan précis de l’édition 2016 de la fête du sacrifice sera établi dans les prochains jours, en concertation avec toutes les parties impliquées : services régionaux, communes et associations musulmanes.

La légalité des sites d’abattages temporaires organisés par les communes jusqu’en 2015 étant contestée, le Gouvernement bruxellois a lancé en 2016 un marché public visant la mise sur pied d’un abattoir mobile moderne, et ce afin de permettre aux bruxellois de confession musulmane de vivre leur foi dans de le strict respect du cadre légal et sanitaire.

Le marché public a été remporté par la société ITC, basée à Lokeren, spécialiste de la filière viande et forte d’une expérience positive d’abattoir mobile à Namur. Cette société avait en outre conclu une convention avec des associations musulmanes de terrain afin d’encadrer l’événement de manière adéquate.

Une convention a été passée entre la société ITC et la Région de Bruxelles-Capitale, afin de définir les obligations des parties. La société ITC a notamment assuré être en mesure d’abattre 2500 moutons sur 3 jours (soit 833 moutons par jour) dans son abattoir mobile. Seules 655 personnes se sont néanmoins inscrites pour obtenir un abattage effectué par ITC. Ces 655 moutons auraient donc dû, sans difficultés, être abattus dès le premier jour de la fête du sacrifice.

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Inauguration du nouveau BAPA-BXL

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Inauguration du nouveau BAPA-BXL

communiqué de presse

14 septembre 2016

Le Ministre-Président Rudi Vervoort, la présidente Faouzia Hariche, la vice-présidente Pascale Pereita, et le bourgmestre Yvan Mayeur se félicitent du nouveau bureau d’accueil pour primo-arrivants (BAPA) de la Ville de Bruxelles, inauguré ce mercredi.

BAPA-BXL, une ASBL portée par la Ville de Bruxelles et son CPAS, s’occupera de la gestion de cet espace, financé par le Gouvernement francophone bruxellois à hauteur d’un million et demi d’euros. Quelque 2.000 primo-arrivants, soit des personnes étrangères en situation régulière résidant en Région de Bruxelles-capitale depuis plus de 3 mois et moins de 3 ans, pourront être accueillis chaque année.

« Ce bureau pourra devenir un phare pour toutes les personnes qui s’installent ici. En effet, un bureau d’accueil est une institution publique dont l’objectif sera de leur donner les clefs pour que l’installation des primo-arrivants à Bruxelles se passe de la manière la plus paisible possible », a précisé Rudi Vervoort.

 Après avoir fait un bilan complet de la situation sociale, chaque primo-arrivant se verra offrir une courte formation sur les droits et devoirs des citoyens en Belgique. Celle-ci sera dispensée dans la langue du primo-arrivant ou dans une langue qu’il comprend. Ensuite, le primo-arrivant pourra recevoir, gratuitement, des cours de français langue étrangère (FLE) selon son niveau et ses besoins. Des cours de citoyenneté peuvent également être suivi dans un module de 50 heures.

« Par ce bureau d’accueil pour primo-arrivants, la Ville de Bruxelles met en œuvre un cadre organisé au plan collectif et individuel pour que l’intégration se déroule dans les meilleures conditions et dans le respect des droits et devoirs de chacun. Cette initiative marque la volonté de faire de notre Ville, de notre Région, une société ouverte, respectueuse de la diversité et  permettant à tous de trouver sa place au sein de notre société», a déclaré Faouzia Hariche.

Le parcours d’accueil est un vrai coup de pouce qui permettra aux primo-arrivants de faire le point sur leur situation et continuer à avancer avec l’accompagnement nécessaire. C’est aussi de l’orientation et du travail en réseau avec l’associatif spécialisé qui les aideront dans leur développement.

Yvan Mayeur estime quant à lui « qu’avec la création de cet outil, nous prenons nos responsabilités, parce que l’intégration n’est pas le seul fait des migrants, mais aussi celui de la société d’accueil. Nous devons leur expliquer le fonctionnement de notre société, de nos relations sociales et de nos institutions publiques, pour qu’ils puissent se sentir chez nous comme chez eux et participer librement à notre vie sociale, associative et culturelle. »

Avec l’ouverture de ce nouveau BAPA, la Région bruxelloise se dote d’un parcours d’accueil inclusif et dynamique permettant à chaque migrant ou réfugié d’appréhender le fonctionnement de notre société. Au total, ce sont près 5,2 millions d’euros investis par le Gouvernement francophone bruxellois pour accueillir les primo-arrivants et leur offrir des cours de langue et de citoyenneté.

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La Région bruxelloise renforcera le dialogue interculturel, la diversité et la cohésion sociale avec 2 millions d’euros

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La Région bruxelloise renforcera le dialogue interculturel, la diversité et la cohésion sociale avec 2 millions d’euros

communiqué de presse

7 septembre 2016

Le Gouvernement régional souhaite, en collaboration avec le Gouvernement francophone Bruxellois et la Vlaamse Gemeenschapscommissie, renforcer les actions favorisant le vivre et le faire ensemble via des mesures immédiates en matière d’amélioration du dialogue interculturel, de soutien à la diversité et la cohésion sociale via, pour l’essentiel, des initiatives culturelles de proximité.

« Le travail nécessaire d’amélioration du vivre ensemble et du faire ensemble est à amplifier. Le défi est de faire en sorte que les citoyens vivent les uns avec les autres et non les uns à côté des autres », a précisé Rudi Vervoort, le Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale.

Un appel à projet pour l’année 2017 va être lancé aujourd’hui. Le montant minimal des subventions par projet sera de 10 000 €, pour un maximum de 200 000 €. Celles-ci permettront de financer des frais de fonctionnement en ce compris des frais de personnel et/ou des frais de petites infrastructures.

Les actions devront se dérouler sur le territoire de la Région de Bruxelles-Capitale et devront bénéficier aux habitants au niveau d’un ou de plusieurs quartiers, d’une ou plusieurs communes, ou de l’ensemble de la Région.

« Une attention particulière sera apportée aux projets amenant des pratiques nouvelles ou expérimentant des outils nouveaux ou encore peu utilisés sur le territoire régional. L’objectif est d’encourager des pratiques inédites qui amèneront un dynamisme nouveau aux projets qui se portent dans nos quartiers. », a encore détaillé Rudi Vervoort. 

Sélectionnés par un jury composé d’experts indépendants ainsi que de représentants de chaque entité bruxelloise, les projets devront être portés par un ou plusieurs organismes ayant au moins un siège d’exploitation à Bruxelles. Il peut s’agir par exemple d’une ou plusieurs asbl, d’une ou plusieurs communes, d’un ou plusieurs CPAS.

Les dossiers de candidatures, comprenant une note d’intention (maximum 20 000 signes), le formulaire dûment complété disponible sur le site www.recup.graphylabs.com, un budget prévisionnel détaillé du projet (recettes et dépenses),  doivent être envoyés au plus tard le 10 novembre 2016, par envoi recommandé auprès du Cabinet du Ministre-Président : Rue Ducale, 9 – 1000 – Bruxelles, avec la mention « Réponse à l’appel à projets » et via l’adresse email appel-a-projet@gov.brussels

Cliquez-ici pour télécharger le dossier d’appel à projet.

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