Le Gouvernement bruxellois offre une cure de revitalisation urbaine à Bruxelles, Jette et Forest

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Le Gouvernement bruxellois offre une cure de revitalisation urbaine à Bruxelles, Jette et Forest

communiqué de presse

23 mars 2017

Le Gouvernement bruxellois a choisi ce jeudi les lauréats 2017 des nouveaux périmètres éligibles à l’élaboration d’un programme de contrat de quartier durable (CQD). Pour leur huitième série, le choix des Ministres s’est porté sur les quartiers des « Marolles » à Bruxelles-Ville, « Magritte » (quartier Esseghem) à Jette et « Wielemans » à Forest, qui bénéficieront de 42,375 millions financés par la Région et répartis proportionnellement entre les trois projets.

Lancé en novembre dernier, l’appel à candidature de la huitième série des CQD a connu un succès considérable. En effet, pas moins de 9 communes – Bruxelles, Jette, Forest, Anderlecht, Etterbeek, Koekelberg, Molenbeek, Schaerbeek et Uccle – ont introduit un dossier, soit un record de postulants.

« L’engouement suscité démontre une fois de plus l’intérêt manifeste, tant des communes que de la Région, quant à cet outil de revitalisation urbaine qu’est le contrat de quartier durable. Il illustre également son importance pour le développement urbain et l’amélioration des conditions de vie des habitants de la ZRU (zone de revitalisation urbaine) », a souligné le Ministre-Président Rudi Vervoort, en charge du développement territorial.

Les candidatures de la huitième série ont été analysées sur base des plusieurs critères énoncés dans l’appel à candidature ainsi qu’au regard d’indicateurs statistiques tels que la disponibilité en espaces verts, le taux d’occupation du bâti des îlots et l’adéquation entre le parc de logements sociaux et assimilés existants, mais également la demande de logements sociaux ou assimilés dans la commune.

A l’exception des candidatures de Koekelberg et Uccle, pour lesquelles le périmètre sélectionné entrait en opposition avec la réglementation des CQD en vigueur, tous les dossiers introduits étaient de qualité. L’avantage des trois communes épinglées réside dans le juste rapport entre les enjeux, les priorités et les opportunités avancés.

Concrètement, les trois périmètres des « Contrats de Quartiers Durables 2017-2022 » présentent chacun les avantages suivants :

Bruxelles « Marolles » : Situé de part et d’autre des rues Haute et Blaes et de la place du Jeu de Balle, la majeure partie du périmètre proposé n’a jamais fait l’objet d’un Contrat de Quartier. Le Gouvernement a notamment été séduit par la cohérence du dossier de candidature qui permet de renforcer la position de l’habitant du quartier précaire, de créer des espaces verts à l’échelle du quartier et de recoudre les points de rupture à l’intérieur du quartier, ainsi qu’aux portes d’entrée au sud du quartier. Il entend en outre contrebalancer la pression grandissante que le Sablon exerce sur le quartier. Le périmètre comprend de nombreuses opportunités foncières, y compris sur des biens publics (ce qui garantit l’opérationnalisation rapide des interventions proposées).

Jette « Magritte » : Le projet, qui couvre l’entièreté de la zone éligible de la ZRU sur la commune de Jette, à savoir le quartier Esseghem, propose une réelle cohérence entre le prédiagnostic et les opportunités présentées. Les enjeux prioritaires étant d’une part la restructuration profonde du périmètre, notamment en atténuant les coupures urbaines existantes et en désenclavant le site Esseghem bordé par la voie de chemin de fer et les chancres urbains, et d’autre part l’amélioration du bâti résidentiel dégradé ou inoccupé, en réhabilitant des terrains vides.

 

Forest « Wielemans » : La candidature de Forest affiche clairement les complémentarités potentielles des différents programmes et la volonté de la commune de travailler en profondeur et à différents niveaux : une échelle plus régionale avec le CRU (espaces publics en priorité) et une échelle locale avec le CQD (logements assimilés sociaux, infrastructures de proximité, accès à un logement décent pour tous, espaces récréatifs de proximité, etc.). Le périmètre proposé, situé entre une zone industrielle – jamais couverte – et une zone résidentielle – déjà couverte -, reprend en partie le périmètre du contrat de rénovation urbaine en cours d’élaboration.

« Dès le 1er avril prochain, les communes en question vont mettre en place les procédures de marché public et la participation citoyenne en vue de l’élaboration de leur programme opérationnel qu’elles devront soumettre au Gouvernement bruxellois pour le 31 mars 2018 au plus tard », a conclu Rudi Vervoort, précisant encore que Bruxelles, Jette et Forest disposeront de 50 mois pour accomplir leur programme et de 30 mois complémentaires pour terminer les chantiers.

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Le Gouvernement bruxellois préserve et valorise son patrimoine architectural

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Le Gouvernement bruxellois préserve et valorise son patrimoine architectural

communiqué de presse

15 mars 2017

Engagé dans un ambitieux redéveloppement territorial qui verra la création de nouveaux quartiers sur son territoire, le Gouvernement bruxellois est également soucieux de préserver et valoriser son patrimoine architectural. Ainsi, plusieurs parties formant l’ancienne abbaye Saint-Jacques sur Coudenberg et l’ancienne pharmacie Kusnick, situées respectivement rue de Namur et rue de Louvain à Bruxelles, font depuis jeudi l’objet d’une procédure de classement.

«Les différentes constructions qui constituent l’ancienne abbaye de Coudenberg appartiennent au patrimoine remarquable de l’Ancien Régime et forment un ensemble de qualité exceptionnelle en Région bruxelloise », a rappelé le Ministre-Président Rudi Vervoort, en charge des Monuments et Sites.

Les bâtiments primitifs, conçus au 12e siècle et situés le long de la rue de Namur, ont été remplacés en 1776 par l’actuelle maison abbatiale. Les plans de l’architecte français Barnabé Guimard avaient pour but d’harmoniser l’abbaye et de l’intégrer esthétiquement au nouveau Quartier royal (1775). Ce quartier néoclassique, construit à une époque où Bruxelles est encore fortement marquée par l’héritage médiéval, est d’une étonnante modernité, telle qu’on peut à l’époque la voir à Paris, Londres ou Vienne. Sa création constitue d’ailleurs un événement majeur dans l’histoire urbanistique et architecturale de Bruxelles.

La pharmacie Kusnick, quant à elle, a conservé au cours des années sa vitrine et l’exceptionnel ensemble de boiseries sculptées. Celui-ci consiste en un imposant comptoir, des étalages et de monumentales étagères ornées d’un important décor sculpté mêlant des éléments d’inspiration néo-Renaissance flamande et néogothique, un mélange des styles propre à l’éclectisme.

« Le caractère remarquable de cet ensemble raffiné l’est d’autant plus que la conservation de ce type d’aménagement intérieur est peu fréquente. Il n’en existe que deux autres exemples à Bruxelles – les anciennes pharmacies Delacre et Bon Secours – c’est un bijou qu’il faut protéger », a ajouté Rudi Vervoort.

La Direction des Monuments et Sites (DMS) va instruire les deux procédures. L’ancienne abbaye Saint-Jacques sur Coudenberg sera classée comme ensemble, étant un bâtiment unique, tandis que l’ancienne pharmacie Kusnick le sera comme monument.

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Lutte contre le dumping social : la passation de marchés publics désormais mieux encadrée

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Lutte contre le dumping social : la passation de marchés publics désormais mieux encadrée

communiqué de presse

10 mars 2018

A l’initiative du Ministre Président Rudi Vervoort et du Ministre de l’Economie et de l’Emploi Didier Gosuin, le gouvernement bruxellois a adopté un plan de 7 mesures concrètes visant à réduire les risques de fraude sociale dans la commande publique.

« Le dumping social dans les marchés publics continue de causer des pertes d’emploi considérables, en particulier dans le secteur de la construction, premier vivier d’emploi en Belgique. 17.000 emplois ont ainsi été perdus en 3 ans dans la construction. En Région Bruxelloise où, malgré des efforts importants depuis 2 ans, le chômage reste élevé, améliorer les moyens dévolus à la lutte contre la fraude sociale est une priorité », explique le Ministre Gosuin.

Il s’agit, plus largement, de diminuer les risques de précarisation de l’emploi local dans un contexte de globalisation des échanges économiques où les travailleurs d’une importante réserve de main-d’œuvre bruxelloise sont de plus en plus soumis à la concurrence.

Un groupe de travail réunissant les partenaires sociaux, le Gouvernement et des experts de tous les services publics impliqué a été constitué en 2016. Ce groupe de travail s’est employé à fournir une série de recommandations visant à réduire les risques de dumping social dans la commande publique. Au terme de ces travaux, le Gouvernement bruxellois a adopté 7 mesures concrètes afin d’encourager une dynamique de promotion active d’un emploi de qualité au sein de l’ensemble du tissu économique bruxellois.

Mesures :

  1. Adoption d’une nouvelle législation en matière de clauses sociales ;
  2. Mise en place d’une offre de formations spécifiques « Dumping Social » dans le cadre des formations aux marchés publics, notamment pour les contrôleurs de chantier ;
  3. Application élargie de l’ordonnance de 2014 relative au contrôle des prix qui sera ouverte à de nouveaux types de marché et ouverte aux pouvoirs locaux ;
  4. Promotion d’un guide de bonnes pratiques à l’attention des pouvoirs adjudicateurs bruxellois ;
  5. Réalisation d’un répertoire d’attestations de bonne exécution pour tous les types de marchés ;
  6. Mise à disposition d’un outil inédit d’analyse de la situation financière et économique des entreprises qui ont soumissionné à un marché public permettant d’identifier par leur bilan celles qui présentent des risques de dumping social ou de fraude de nature ;
  7. Création d’une plateforme de partage de données de marchés publics.

« Avec ce rapport, explique le Ministre-Président Rudi Vervoort,  nous disposons enfin d’un ensemble de mesures très concrètes et efficaces pour lutter contre le dumping social à Bruxelles. Il fallait rompre avec des plans incantatoires et identifier des outils pratiques. C’est chose faite. »

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Vif succès pour l’appel à projets visant à renforcer le vivre ensemble à Bruxelles

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Vif succès pour l’appel à projets visant à renforcer le vivre ensemble à Bruxelles

communiqué de presse

9 fevrier 2017

En septembre 2016, un appel à projets centrés sur le dialogue interculturel, renforçant la diversité et la cohésion sociale a été lancé par le Ministre-Président de la Région Bruxelles capitale, Rudi Vervoort, la Ministre-Présidente de la C0C0F, Fadila Laanan et le Président de la VGC, Guy Vanhengel. 

Pour répondre à l’appel à projet il fallait se présenter en tant que commune, CPAS, asbl ou fondation d’utilité publique. Quant au dossier, il comptait, un formulaire à remplir, une note d’intention ainsi que la description du projet et son budget. Le tout devait être envoyé par courrier postal recommandé en parallèle d’un envoi sous format électronique.

Cet appel à projets a été clôturé le 10 novembre 2016. Plus de 430 projets ont été introduits.

C’est un jury qui a été chargé de l’analyse des dossiers. Il était composé de représentants du Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale, de la Ministre-Présidente de la COCOF et du Président de la VGC ainsi que de trois experts désignés par les gouvernements respectifs.

Ce jury s’est réuni deux journées afin de proposer une sélection aux Gouvernements. Cette sélection s’est opérée sur une procédure stricte qui comprenait diverses étapes. Tous les projets ont été examinés à travers le prisme de la recevabilité formelle, de l’adéquation aux critères de fonds de l’appel à projet et sur une appréciation qualitative sur plusieurs paramètres.

Vu le nombre de projets reçus, le jury a analysé la demande budgétaire des projets retenus et a dû envisager une adaptation des montants en fonction de la faisabilité du projet et des moyens disponibles.

Au total 434 projets ont été déposés pour une demande globale de plus de 27 millions d’euros. Parmi eux, 78 projets étaient non-recevables car le dossier n’a pas été rentré dans les formes (être un opérateur éligible, asbl, fondation d’utilité publique, commune ou cpas) avant le 10 novembre, par courrier recommandé au Cabinet du Ministre-Président et par courrier, avec une note d’intention, le formulaire dument complété et un budget du projet).

168 projets n’ont pas été retenus car ils ne répondaient pas aux critères de fonds (être inédit, innovant, proposer un partenariat, une expertise, une démarche interculturelle).

Il restait donc 188 projets pour une demande totale de 12,6 millions d’euros. Le jury a donné une cote à chacun d’eux. Sur base de cette cote, le jury a décidé de ne retenir que les projets disposant d’une pondération suffisante.

Il restait à ce stade 62 projets pour une demande totale de 4,3 millions d’euros. Il a ensuite été proposé d’adapter les demandes budgétaires de chaque projet en fonction de leur classement.

Ensuite une analyse s’est faite sur base des dossiers, des projets et de leur viabilité budgétaire. Certaines demandes budgétaires étaient clairement surévaluées ou certains projets étaient viables malgré une diminution des budgets demandés. Cette réalité est variable en fonction des projets. C’est pour cette raison que le jury a procédé à une analyse au cas par cas. Les montants octroyés ne vont pas jusqu’au maximum envisagé (200 000 €) afin de permettre de soutenir un plus grand nombre de projets pour un total de 2 millions d’Euros.

La sélection arrêtée compte 62 projets pour un total de 2 millions d’euros. Elle a  été proposée aux Gouvernements et a été avalisée le 2 février dernier.

Rudi Vervoort, Fadila Laanan et Guy Vanhengel se réjouissent de voir 62 projets se développer pour renforcer le nécessaire dialogue interculturel dans notre Région. Ils félicitent les plus de 430 porteurs de projet pour la qualité des dossiers rentrés et leur investissement pour continuer à faire de notre Région un espace de discussion entre toutes les cultures qui vivent et travaillent ensemble au quotidien.

Cliquez ici pour télécharger la liste des projets retenus et non retenus

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Rudi Vervoort à la rencontre des Bruxellois pour échanger sur le PRDD

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Rudi Vervoort à la rencontre des Bruxellois pour échanger sur le PRDD

communiqué de presse

2 février 2017

Le Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale, Rudi Vervoort, participera au premier des cinq forums citoyens consacrés au Plan Régional de Développement durable (PRDD), programmé le mardi 7 février à 19h30 au musée MIMA, à Molenbeek-Saint-Jean.

« A l’issue de longs mois de travail, le Gouvernement bruxellois a rédigé un texte à la fois dense et moderne qui reprend différents projets destinés à améliorer le cadre de vie des Bruxellois. Nous voulons maintenant présenter cette réelle ambition pour notre Région, travailler avec les citoyens, pour, le moment venu, la porter ensemble et progressivement la concrétiser à travers des projets réalistes et réfléchis », a précisé Rudi Vervoort.

Articulé autour de quatre axes principaux, le PRDD entend répondre au défi démographique qui s’annonce via la production de nombreux logements adaptés, favoriser la proximité entre l’habitant et son environnement direct, développer des nouveaux secteurs porteurs d’emploi, et améliorer la mobilité en l’intégrant dans une dynamique de développement urbain durable.

Pour en débattre, la Région bruxelloise organise cinq forums citoyens du 7 février au 8 mars. Outre le premier, lancé par le Ministre-Président le 7 février à 19h30 au MIMA (Quai du Hainaut 41, à Molenbeek-Saint-Jean), des espaces d’échanges et de discussions sont programmés le 15 février dans la salle du conseil de l’ancienne maison communale sur la place Emile Bockstael à Laeken, le 20 février au Centre communautaire De Kriekelaar à Schaerbeek, le 22 février  dans le restaurant l’Architecte sur la place Flagey à Ixelles, et enfin le 8 mars à la Tricoterie à Saint-Gilles.

« Je me réjouis à l’idée d’entendre l’avis des Bruxelloises et des Bruxellois au sujet du développement territorial et des embellies urbanistiques à mener au sein de la Région. Ce sera une nouvelle occasion de mesurer l’intérêt que nos concitoyens portent à leur Région et à l’ambition que nous poursuivons ensemble », a conclu le Ministre-Président.

Toutes les informations sur le PRDD sont disponibles à l’adresse :http://www.prdd.brussels/

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Un premier plan de sécurité pour la Région bruxelloise

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Un premier plan de sécurité pour la Région bruxelloise

communiqué de presse

2 février 2017

Le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale a approuvé, ce jeudi, le Plan Global de Sécurité et de Prévention (PGSP). Dans un paysage institutionnel remodelé, qui investit la Région de nouvelles compétences en la matière, ce document stratégique traduit une vision actuelle, ambitieuse et novatrice de l’architecture de la prévention et de la sécurité à Bruxelles.

Ce plan ouvre la voie à une nouvelle orientation de l’avenir de la sécurité de notre Région, grâce d’une part à la complémentarité des mesures et des protagonistes engagés, et d’autre part à la transversalité de leur champ d’action.

Complémentarité

« La complémentarité est une condition de réussite essentielle dans la mise en œuvre de nos politiques en la matière mais aussi dans nos contacts avec les autres niveaux de pouvoir. L’articulation entre les différentes compétences des acteurs en charge de notre sécurité a été redessinée dans cette optique, de manière à diminuer le sentiment d’insécurité et d’offrir aux Bruxellois un cadre de vie agréable», a déclaré Rudi Vervoort.

Le PGSP définit un cadre de référence stratégique global sur la période 2017-2020, préalable à l’adoption des Plans zonaux de sécurité (PZS) et tenant compte du Plan national de sécurité (PNS) et de la Note-cadre de sécurité intégrale (NCSI). Il intègre en outre des mesures qui sont déjà d’application dans certains plans zonaux auxquelles il apporte une assise territoriale plus large. Les six zones de police sont donc impliquées dans le processus et doivent coordonner leurs PZS au cadre général proposé.

« Le document n’est pas strictement un plan policier ; il entend mettre en place une politique de sécurité urbaine intégrale et renforcée pour l’ensemble de la chaîne de sécurité, de la prévention à la réaction. La coordination de la mise en œuvre du PGSP est quant à elle assurée par Bruxelles Prévention & Sécurité, qui rend compte des mesures exécutées aux autorités compétentes », a précisé Rudi Vervoort.

Le nouveau dispositif a été soumis au Conseil régional de sécurité (CORES), réunissant le parquet de Bruxelles, le directeur coordonnateur administratif, le directeur judiciaire, les présidents de collèges de police, les chefs de corps des zones de police de l’arrondissement administratif de Bruxelles-Capitale, favorisant ainsi la coordination et l’adhésion de tous les acteurs concernés.

Transversalité

Le caractère intégré et transversal a fait l’objet d’une attention particulière tout au long de l’élaboration du projet de plan. Bruxelles Prévention & Sécurité a mis en place une philosophie de travail participative en vue de garantir l’implication des acteurs de la chaîne de prévention et de sécurité dans le respect de leurs prérogatives et objectifs respectifs.

Après consultation des principales institutions régionales, communales, policières et judiciaires concernées, des groupes de travail thématiques se sont réunis aux fins de proposer des mesures concrètes et opérationnelles. Celles-ci ont été rassemblées en dix chapitres qui illustrent les priorités du Plan Global de Sécurité et de Prévention.

Le plan consolide des initiatives préexistantes et en propose d’autres, inédites selon les différentes priorités. On citera particulièrement:

  • la prise en compte prioritaire des affaires liées aux violences conjugales ou intrafamiliales dans le cadre des atteintes à l’intégrité de la personne ;
  • l’harmonisation de la prise en charge des auteurs et victimes potentiels des phénomènes de polarisation et de radicalisation notamment par l’élaboration d’une grille d’analyse commune ;
  • l’amélioration de l’accueil 24/24h et dans des locaux adaptés tenant compte des spécificités liées aux auditions des victimes de traite et de trafic des êtres humains ;
  • l’optimisation de la couverture espace-temps des gardiens de la paix et de la police locale afin de mettre en place une présence visible et dissuasive contre les vols, cambriolages, le vandalisme et les extorsions diverses comme par exemple le racket touchant les jeunes aux abords des écoles, les pickpockets dans les transports en commun et les vols dans les voitures ;
  • Le déploiement du réseau de caméras ANPR, en concertation avec les polices locale et fédérale et la mise sur pied d’un Centre régional de traitement des infractions (CRT) dans le cadre de la mobilité et de la sécurité routière ;
  • La présence visible et appropriée, en termes d’environnement et d’incivilités, des différents services publics en charge de la sécurité : en soirée pour prévenir les conduites à risque et limiter les nuisances sonores ; l’été avec des équipes de gardiens de parcs et de surveillants forestiers spécialisés en prévention et/ou animation; dans les stations de métros ;
  • Le renforcement des capacités de recherche sur le darknet afin notamment de lutter de manière proactive contre le développement de divers phénomènes liés à la cybercriminalité (trafic de stupéfiants, trafic d’armes, prévention et lutte contre le terrorisme et le radicalisme) et le développement d’un centre de connaissances et de partenariats avec des universités pour certaines formations spécialisées en cybersécurité ;
  • La sensibilisation des armuriers à identifier les personnes achetant des chargeurs ou des munitions en grandes quantités et l’amélioration de l’image relative au trafic d’armes dans le cadre de la criminalité organisée et du trafic de biens frauduleux ;
  • La formation des citoyens bruxellois aux premiers secours plus particulièrement dans le cadre de l’obtention d’un permis de conduire mais aussi aux réactions adéquates et premiers gestes utiles en cas de situation d’urgence avec pour objectif l’augmentation de la capacité à surmonter l’adversité (résilience).

Centre de communication et de crise régional intégré

Le Plan Global de Sécurité et de Prévention confirme par ailleurs la mise en place d’un centre de communication et de crise régional intégré hébergeant la centrale de secours de l’aide médicale urgente et des services d’incendie (CS 100) et le centre d’information et de communication (CIC 101), ainsi que différents opérateurs régionaux liés à la sécurité et à la mobilité comprenant le SIAMU, MOBIRIS et la STIB.

Dans un objectif de professionnalisation des acteurs de la prévention et de la sécurité mais également de décloisonnement des différentes approches (partage de bonnes pratiques, échanges de processus, notamment), la Région bruxelloise prévoit également de se doter d’une école intégrée des métiers de la sécurité qui regroupera les formations des gardiens de la paix, gardiens de parc, pompiers, policiers et autres acteurs.

« Ces outils étaient indispensables pour la Région bruxelloise. Après de nombreuses réflexions et concertations, je suis satisfait de pouvoir présenter un dispositif cohérent et complet qui sera bénéfique à tous les Bruxellois », a conclu Rudi Vervoort.

Le site web du Plan Global de Sécurité et de Prévention: www.securite.brussels

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La Région annonce trois mesures en faveur de la transparence et la bonne gouvernance

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La Région annonce trois mesures en faveur de la transparence et la bonne gouvernance

communiqué de presse

26 janvier 2017

Le Gouvernement bruxellois a décidé ce jeudi de valider trois mesures, relatives à la limitation du nombre de mandataires, la réforme des modes de gestion communale, et le plafonnement des rémunérations dans les organismes pararégionaux et paracommunaux, qui renforceront la transparence et la bonne gouvernance au sein de nombreuses structures publiques.

Dès septembre 2016, le Gouvernement s’était engagé, sur base de l’accord de Gouvernement à mettre en œuvre des mesures conséquentes pour rationaliser les pratiques et les inscrire dans un cadre légal clair. Certaines d’entre elles figuraient déjà dans la Déclaration de politique régionale, mais aujourd’hui, le Gouvernement bruxellois va encore plus loin :

Limitation du nombre de mandataires communaux et harmonisation des rémunérations des mandataires locaux :

Comme le Ministre-Président Rudi Vervoort l’a annoncé, un plafonnement du nombre des conseillers communaux et échevins est décidé. Après réception de l’étude CEVIPOL, une réflexion sera donc menée quant à une limitation du nombre de conseillers communaux et échevins. En outre, le Gouvernement considère qu’il convient de mettre fin à des différences de traitements entre mandats communaux qui peuvent aboutir à des tentations de « compléments de salaire » à travers l’exercice des mandats dérivés. Dès lors les traitements seront harmonisés pour l’ensemble des communes.  Enfin, les frais et avantages de toute nature des bourgmestres et échevins feront l’objet d’un encadrement.

Réforme et encadrement des modes de gestion communale :

Le Ministre-Président proposera à bref délai un premier avant-projet d’ordonnance clarifiant le champ des modes de gestion communaux, leur gouvernance et la tutelle qui s’y applique. De la sorte, une clarification du cadastre de l’ensemble des structures intercommunales, paracommunales, régies communales et de leurs éventuelles filiales sera assurée. L’accord de majorité prévoyait une clarification de l’exercice de la tutelle sur les asbl communales, intercommunales et régies communales autonomes, ainsi que sur les filiales de ces deux dernières. Ce sera bientôt le cas. La réforme prévoira, en outre, une limitation du nombre d’organes de gestion des intercommunales et régies communales autonomes ainsi que de leurs filiales. Enfin, des contrats de gestion pour certaines entités paracommunales exerçant des missions déléguées (asbl communales et régies communales autonomes) devront être conclus.

Plafonnement des rémunérations au sein des structures pararégionales : 

Dans le premier projet d’arreté, toute rémunération sera conditionnée, dès son approbation, à une présence effective au sein des organes de gestion. Les montants seront plafonnés pour toute la Région bruxelloise aux montants suivants :

–        120 € bruts/administrateur par séance du CA et pas plus de 20 réunions par an (soit max 2400 €/an) ;

–        120€brut/administrateur qui siègent également au sein d’un organe de gestion restreint (bureau) et pas plus de 10 réunions par an (1200 €/an) ;

–        240 €bruts pour les commissaires du gouvernement par réunion ;

–        300 € bruts par réunion pour les Présidents et Vice-Présidents des Conseils d’administration par réunion de CA, de l’organe de gestion restreint et par réunion préparatoire avec les services administratifs de l’organisme, limité à 40 réunions par an donnant lieu à rémunération (soit pas plus de 12.000 €/an).

Dans les plus brefs délais, le Gouvernement déposera un complément à cet arrêté prévoyant les mêmes restrictions, mais cette fois, pour toutes les structures publiques communales et intercommunales.

En outre, le Gouvernement envisage que l’ordonnance régionale prévoit que dès le lendemain des élections communales de 2018, les mandats dérivés exercés par les mandataires communaux ne soient plus rémunérés sous quelque forme que ce soit et qu’aucun avantage en nature ne puisse être octroyé pour l’exercice de ces mandats.

L’ensemble des contrôles liés au respect de ces dispositions légales portant tant sur les structures communales que régionales seront exercés par la Cour des Comptes.

Le Ministre-Président et son Gouvernement passent de la parole aux actes et prennent des décisions concrètes, prouvant ainsi le haut niveau d’exigence qu’ils se fixent en matière de bonne gouvernance.

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Le Gouvernement Bruxellois approuve le réaménagement progressif de l’entrée dans la Région au niveau de l’E40/Reyers

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Le Gouvernement Bruxellois approuve le réaménagement progressif de l'entrée dans la Région au niveau de l'E40/Reyers

communiqué de presse

20 janvier 2017

Le Gouvernement bruxellois souhaite améliorer la qualité de vie des habitants de la Région. Ce jeudi, il a approuvé le Masterplan E40 – Parkway de Bruxelles. Objectif : permettre, à terme, la transformation, progressive et qualitative, du quartier Reyers avec, notamment, l’aménagement d’une entrée de ville confortable, d’un vrai boulevard urbain, d’un nouveau quartier et d’un parc dans le cadre du développement de Média park.

Le quartier Reyers poursuit son cheminement vers une vaste requalification progressive. Il y a quelques mois, le Gouvernement bruxellois a décidé que le viaduc Reyers laisserait la place à un véritable boulevard urbain. A ce moment déjà, il était évident qu’il fallait également travailler en amont et envisager un réaménagement progressif  de l’entrée de la Région, à hauteur de l’autoroute E40.

Diverses études ont alors été lancées. En 2010, l’une d’entre elles avait déjà démontré des possibilités de réaménagement de cette entrée de ville. Mais il fallait bien sûr vérifier ces données, les actualiser et envisager toutes les options possibles. Au final, toutes ces études démontrent que la E40, à cet endroit et en tenant compte du trafic routier actuel, peut être réaménagée. Le Gouvernement bruxellois s’est donc prononcé ce jeudi en faveur d’une requalification de l’E40 en un boulevard urbain de 2×4 bandes (au lieu des 2X6 bandes actuellement).

Cette transformation s’accompagnera, sur les bandes de circulation récupérées, du développement d’un nouvel espace public d’ampleur métropolitaine, amené à devenir la colonne vertébrale d’un nouveau réseau d’espaces publics au sein des quartiers.

« Cette optimalisation de l’entrée de ville et le développement du quartier Mediapark avec son parc, sur l’actuel site de la RTBF et de la VRT, devront donner un nouveau visage à cette partie de notre Région, qui constitue l’un des dix pôles de développement prioritaires, identifiés par le Gouvernement pour améliorer la qualité de vie à Bruxelles et répondre à l’essor démographique annoncé », a déclaré le Ministre-Président Rudi Vervoort.

Selon lui : « Ces transformations devront bien évidemment se faire progressivement et en tenant systématiquement compte de l’évolution et du rythme des divers chantiers qui seront nécessaires. Il s’agit que les habitants de ce quartier puissent bénéficier à terme d’un environnement urbain agréable. »

Si Parkway constitue bien un projet de développement territorial, une attention particulière a été portée aux questions de mobilité dans cette zone. Le lancement des travaux ne débutera évidemment qu’après la rénovation des tunnels Reyers, soit normalement à l’été 2018.

« Toutes les simulations et les comptages démontrent que la E40 est  aujourd’hui surdimensionnée et sous utilisée. Nous proposons simplement d’adapter son gabarit à l’utilisation qui en est faite quotidiennement et nous prendrons évidemment des précautions pour éviter le report de trafic dans les quartiers environnants. Notre objectif n’est pas de détériorer les conditions de trafic », a martelé Rudi Vervoort.

Le reprofilage de l’E40 s’accompagne d’un meilleur guidage routier des usagers, de la réduction des vitesses de circulation, et d’un monitoring permanent de la mobilité afin d’assurer le succès du projet et de l’ajuster si nécessaire. Le projet prévoit par ailleurs de développer une nouvelle offre de mobilité urbaine. Ainsi de nouveaux sites propres bus au sein des quartiers sont prévus tandis que l’optimisation du réseau cyclable et des cheminements piétons est programmée.

Le Ministre-Président rappelle toutefois que les solutions optimales contre la congestion générée par la navette routière, indépendamment du présent projet, restent la mise en œuvre d’une réelle politique métropolitaine (RER, Parkings de transit, transport en commun interrégionaux, etc.) permettant aux navetteurs d’utiliser une alternative attractive.

Une fois cet espace rendu à la vie de quartier, de nouveaux horizons pourront s’envisager: de nouveaux développements immobiliers, l’implantation d’équipements, etc. L’équipe en charge du Masterplan accompagnera la Région dans cette voie.

« Le Masterplan propose d’aménager ce nouvel espace en deux phases d’intervention successives de manière à disposer de l’espace public rapidement tout en prenant le temps, en parallèle, d’organiser la concertation, de définir un projet définitif qualitatif et d’obtenir l’ensemble des permis nécessaires à sa mise en œuvre», a conclu Rudi Vervoort, ajoutant que tout s’était réalisé en bonne concertation plusieurs administrations stratégiques de la Région flamande.

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La Région propose aux Bruxellois d’améliorer leur cadre de vie via son Plan Régional de Développement Durable (PRDD)

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La Région propose aux Bruxellois d’améliorer leur cadre de vie via son Plan Régional de Développement Durable (PRDD)

communiqué de presse

13 janvier 2017

Après avoir étudié les potentialités de son territoire et avalisé son Plan Régional de Développement Durable (PRDD), le Gouvernement bruxellois lance un large processus de participation citoyenne. Dès ce vendredi et jusqu’au 13 mars, toutes les propositions du PRDD sont donc accessibles à tous via un très large processus d’enquête publique.

« Nous voulons fournir les meilleures solutions pour le bon développement de notre Région dans les 25 prochaines années tout en garantissant aux Bruxellois une amélioration de la qualité de vie en ville. Via le PRDD, nous souhaitons proposer des solutions permettant de répondre à des enjeux aussi divers que la densification nécessaire à l’absorption du défi démographique, la garantie de la mixité bruxelloise, l’amélioration de l’équité et la cohésion entre différentes parties du territoire bruxellois », a annoncé le Ministre-Président Rudi Vervoort.

A l’issue de longs mois de travail, d’actualisation des données, de confrontations d’idées, de visions et d’ambitions, un texte à la fois puissant et moderne s’est dégagé autour de quatre axes principaux.

1) Une production ambitieuse de logements adaptés :

Notre Région souffre de son manque de logements. Le PRDD a donc planifié d’utiliser au mieux le territoire pour créer de nouveaux quartiers et produire des logements supplémentaires. Le PRDD permettra en effet via son identification du potentiel foncier, d’envisager une densification maîtrisée du bâti sur l’ensemble du territoire bruxellois.

« L’enjeu majeur, c’est de mener une réflexion intégrée sur la localisation de ces logements. Nous voulons obtenir une densité maîtrisée du tissu urbain bruxellois, notamment via la révision du Règlement régional d’urbanisme (RRU), tout en tenant compte de la mixité », selon Rudi Vervoort, soulignant les critères prioritaires de la qualité du cadre de vie voulue par le PRDD.

Outre la zone du Canal, bénéficiant d’une attention toute particulière, dix autres pôles de développement prioritaires sont ainsi définis en vue de bénéficier d’une intervention massive des pouvoirs publics. Il s’agit de Reyers, de Josaphat, du Heysel, de Schaerbeek-Formation, des prisons de Saint Gilles et Forest, de l’Otan, du quartier européen, de la Gare de l’Ouest, de Delta, ainsi que des casernes d’Ixelles et Etterbeek.

2) Le développement d’équipements et d’un cadre de vie agréable, durable et attractif :

La Région entend aussi développer une ville de proximité articulée autour d’un réseau de transports publics de haut niveau, avec de nombreux équipements culturels, éducatifs, scolaires et sportifs répartis équitablement sur l’ensemble du territoire.

« Notre leitmotiv est de renforcer ce qui lie les Bruxellois à leur environnement proche et ce qui contribue à la qualité de leur quotidien », a précisé Rudi Vervoort, rappelant également la poursuite de l’action des Contrats de Quartier Durable (CQD) et des Contrats de Rénovation Urbaine (CRU), outils indispensables pour réparer la ville, améliorer les quartiers.

3) Le développement de secteurs et de services porteurs d’emplois, d’économie et de formation :

« L’objectif est d’encourager la localisation préférentielle d’entreprises, de PME sur certaines parties du territoire, en fonction du type d’activités qu’elles développent », a détaillé le Ministre-Président.

Six zones prioritaires pour le redéploiement de l’emploi ont ainsi été identifiées. Une attention particulière a été portée sur l’emploi local – via la Zone d’Economie Urbaine Stimulée (ZEUS) – et ainsi que sur les pôles de développement qui favorisent la concentration d’acteurs économiques.

Mais Rudi Vervoort va plus loin : « Le PRDD met également l’accent sur la nécessité d’amplifier l’activité économique à rayonnement international : le tourisme, les congrès internationaux, les grands événements, l’exportation, la recherche et l’innovation qui contribuent à la notoriété de Bruxelles. »

4) L’amélioration de la mobilité comme facteur de développement urbain durable :

Le PRDD prend des mesures fortes pour lutter contre la congestion. Certaines sont planifiées à l’horizon de 2025, d’autres à l’horizon 2040. Par exemple, un premier objectif majeur est de réduire la pression routière de 20% pour les déplacements entrants et sortants à l’horizon 2025.

Le PRDD prévoit à cette fin de transformer les 6 principales voiries pénétrantes en boulevards urbains et d’accompagner cette réduction routière de la création de 25.000 places de parkings (P+R) à l’intérieur de la capitale.

« Même s’il est évident que les Bruxellois ont déjà fait de gros efforts en cette matière, des solutions alternatives de mobilité en transports en commun et modes actifs sont offertes aux Bruxellois. L’objectif est d’arriver à une diminution de 15% de l’utilisation de la voiture à l’horizon 2025 dans les déplacements intra-bruxellois tout en facilitant les déplacements », a préconisé le Ministre-Président.

La poursuite du report modal, déjà engagé par les Bruxellois depuis une dizaine d’année, est un autre objectif principal du projet. Nouvelles lignes de métro, déploiement du tram, utilisation optimalisée du réseau existant sont autant de développements prévus dans le nouveau plan régional.

La création de pistes cyclables et la multiplication de zones piétonnes sont d’autres projets, décidés en faveur des modes de déplacement doux.

« Dans ce texte, nous avons décidé que le destin et l’avenir des Bruxellois devaient être réglés par les Bruxellois eux-mêmes. Mais Bruxelles est au centre de beaucoup d’enjeux, et aura besoin de la coopération de nombreux acteurs pour mettre en œuvre ses ambitions », a conclu Rudi Vervoort à destination des communes, du Gouvernement fédéral et de l’Europe.

L’enquête publique

La participation de tous les citoyens est essentielle. La consultation publique, que le Ministre-Président a souhaité la plus large possible aura lieu du 13 janvier au 13 mars 2017. Des forums publics seront organisés tout au long des 2 mois.

Un espace spécialement dédié au PRDD est accessible dans chacune des 19 communes de la Région de Bruxelles-Capitale, à perspective.brussels, au bip.brussels et au CCN (gare du Nord)

Toutes les informations sont disponibles sur les sites internet : www.prdd.brussels et www.gpdo.brussels. Un formulaire d’avis y ont été intégrés afin de recueillir les avis et suggestions de tous les Bruxellois. Les plus pertinents seront pris en compte dans le cadre de l’adoption définitive du texte.

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La Région bruxelloise voit ses efforts récompensés : son activité touristique repart à la hausse

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La Région bruxelloise voit ses efforts récompensés : son activité touristique repart à la hausse

communiqué de presse

11 janvier 2017

Le gouvernement bruxellois vient d’attribuer l’organisation de la vaste campagne internationale de promotion de la Région à l’agence « Wunderman Bruxelles ». Cette initiative supplémentaire devrait accentuer encore les perspectives positives qui se profilent sur l’activité touristique à Bruxelles.

Durement touchée par le lockdown consécutif aux attentats commis en France fin 2015 et directement meurtrie par ceux de Bruxelles du 22 mars dernier, la Région de Bruxelles-Capitale amorce aujourd’hui un redressement significatif. Plusieurs signes encourageants se succèdent dans les différents secteurs touristiques de la capitale.

« Le tourisme est évidemment un facteur économique essentiel pour la Région et les derniers chiffres obtenus prouvent que les efforts des pouvoirs publics, très réactifs après les attentats, commencent à porter leurs fruits. Mais nous n’en resterons pas là. Nous devons poursuivre ces efforts pour rendre à ce secteur tout son potentiel », assure le Ministre-Président Rudi Vervoort.

En effet, malgré le retour en hausse de la fréquentation des hôtels bruxellois lors de la nuit de la Saint-Sylvestre (85% de taux d’occupation soit 20% de plus qu’en 2015) et l’excellent bilan affiché par la 16e édition des Plaisirs d’Hiver, la Région veut accentuer encore la tendance. Pour cela, elle relance une grande campagne internationale de promotion de la Région bruxelloise, financée à hauteur de quatre millions d’euros.

« A l’issue de notre appel d’offres, c’est l’agence Wunderman Bruxelles qui se voit chargée, en collaboration avec Visit.Brussels, de valoriser tous les atouts de notre Région à l’international au cours de l’année 2017 », a précisé Rudi Vervoort.

Le Ministre-Président s’est en outre engagé à parcourir l’Europe afin de vanter les mérites de Bruxelles lors d’un roadshow ciblé. Destinée aux touristes comme aux investisseurs, étudiants ou hommes d’affaires, cette tournée fera étape en Belgique, en France, aux Pays-Bas, en Allemagne, en Grande-Bretagne, en Espagne et Italie.

Adaptée au City Marketing de la Région et étalée dans un premier temps sur une durée de six mois, cette campagne pourrait être également déclinée vers une communication internationale à destination des Etats-Unis, du Japon ainsi que des nouvelles nations émergentes.

L’apport économique résultant de l’activité touristique représente une composante fondamentale pour la Région de Bruxelles-Capitale, qui a donc décidé de maintenir sa politique volontariste, entamée dès le lendemain des premiers événements.

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