Usquare.brussels : la Région délivre deux permis d’urbanisme à la SAU et aux universités ULB et VUB

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Usquare.brussels : la Région délivre deux permis d’urbanisme à la SAU et aux universités ULB et VUB

communiqué de presse

15 octobre 2020

Usquare.brussels, le programme de redéploiement de l’ancienne caserne Fritz Toussaint à Ixelles, vient de franchir une étape importante : la Région de Bruxelles-Capitale a délivré les permis d’urbanisme pour la première  opération de rénovation et de réaffectation de bâtiments emblématiques du site.

Le premier permis a été délivré à la Société d’Aménagement Urbain (sau-msi.brussels) pour la rénovation et la reconversion de l’ancien Manège en une halle axée sur l’alimentation durable.

Le second permis a été délivré aux universités ULB et VUB pour la rénovation et la réaffectation des bâtiments situés à front du boulevard Général Jacques en équipements universitaires et en logements pour des chercheurs.

Les permis d’urbanisme font partie du projet d’ensemble de reconversion de l’ancienne école de gendarmerie, qui est coordonné par la SAU. Elles contribueront à la mise en valeur du patrimoine du site et à la stratégie d’économie circulaire, deux axes essentiels du développement de Usquare.brussels.

Le projet bénéficie d’un important soutien financier du Fonds européen de développement régional (FEDER). Il s’agit des budgets supplémentaires libérés par la Région de Bruxelles-Capitale pour les universités ULB et VUB. Le subside FEDER est financé à parts égales par l’Union Européenne et la région bruxelloise.

Le subside FEDER est affecté de la manière suivante :

  • 1.391.398,10 euros pour la reconversion du Manège.
  • 9.033.200 euros pour la reconversion des bâtiments situés à front du boulevard Général Jacques.

 

La délivrance des deux permis d’urbanisme pose en effet les premiers jalons dans le développement du site des anciennes Casernes, le projet Usquare.brussels piloté par la SAU, tout d’abord par la rénovation et la reconversion du Manège mais aussi par la rénovation des équipements universitaires porté conjointement par l’ULB et la VUB. L’ambition de la Région bruxelloise est de proposer un quartier multifonctionnel exemplaire au niveau technique (économie circulaire, performance énergétique, patrimoine, etc.) mais aussi au niveau du vivre ensemble. Relevons que 3.000 tonnes de CO2 seront économisées par an grâce aux travaux financés par le Programme FEDER.

S’agissant du pôle universitaire innovant, il ambitionne d’offrir :

  • un centre de recherche international : premier Institut d’études avancées en Belgique (destinés aux chercheurs internationaux)
  • un espace « Citizen and participative Science »
  • une maison d’accueil internationale
  • un centre de recherche interuniversitaire pour « Urban Research ». 

 

Rudi Vervoort, le Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale, se félicite « Le rôle du FEDER est une nouvelle fois crucial dans la stratégie de redéploiement territorial à Bruxelles puisqu’il permet le financement de la première phase du redéploiement du site des casernes consacré aux équipements universitaires, partagés et collectifs.  Notre ambition est de transformer un site historiquement fermé et entouré d’un mur d’enceinte, en un nouveau quartier ouvert et mixte, universitaire et international mais aussi durable et innovant. Ce lieu dynamique et convivial répondra aux besoins des Bruxellois, et singulièrement des riverains, tout en accueillant un ambitieux projet d’envergure internationale porté conjointement par l’ULB et la VUB. »

Pascal Smet, le Secrétaire d’État régional bruxellois en charge de l’Urbanisme, annonce « En délivrant ces permis nous permettons d’avancer dans la mutation de notre ville. Une nouvelle vie va voir le jour sur le site des anciennes casernes. En y implantant du logement, un centre de recherche universitaire et une halle alimentaire nous démontrons l’importance de la mixité des fonctions. A l’image de l’occupation temporaire SeeU qui est un franc succès.»

Gilles Delforge, le directeur de la SAU, explique que « l’obtention de ces deux permis va permettre d’enclencher très concrètement et de manière très visible pour le grand public le développement opérationnel de Usquare.brussels. Le début des travaux de reconversion du Manège est prévu d’ici l’automne 2021. Concrètement, sans changer ce bâtiment emblématique, la SAU va d’abord procéder à des travaux de restauration concernant le gros œuvre fermé, afin de développer ensuite la mise en exploitation de la halle alimentaire. Cette halle sera à terme et sans aucun doute un des programmes phares de Usquare.brussels tout en constituant un équipement partagé très utile pour les habitants des quartiers voisins du site ». 

Annemie Schaus, la rectrice de l’ULB, souligne la dimension internationale et la volonté d’exemplarité du projet des deux universités bruxelloises. « Sur le site d’Usquare.brussels, l’ULB et la VUB concrétisent encore un peu plus leur dynamique de partenariat au service de Bruxelles et de ses habitants. Grâce au soutien du FEDER, nos deux universités y développeront des centres de recherche axés sur la question du développement durable, permettant ainsi de répondre de manière concrète aux défis posés en milieu urbain, en particulier à Bruxelles. Nous accueillerons également plusieurs centaines d’étudiants internationaux sur ce site, en faisant un pôle d’accueil et de mixité culturelle. »

Caroline Pauwels, la rectrice de la VUB, «Nous sommes très heureux de ces permis. Avec Usquare.brussels, nous voulons démolir durablement les murs. Entre chercheurs et étudiants de la VUB, de l’ULB et de partout dans le monde, mais aussi localement, entre les universités et les habitants du quartier. Notre ambition est de faire d’Usquare un quartier universitaire qui crée du lien. Avec les logements prévus pour les étudiants, les chercheurs et les conférenciers invités, nous souhaitons faire de Usquare.brussels un hub international, où les chercheurs peuvent se rencontrer dans un environnement stimulant. Avec ces permis, nous pouvons passer à l’étape suivante pour réaliser cette ambition ».

La région bruxelloise soutient désormais le hockey pour promouvoir son image

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La région bruxelloise soutient désormais le hockey pour promouvoir son image

communiqué de presse

14 octobre 2020

La Région de Bruxelles-Capitale a accordé 3,5 millions d’euros de subventions à environ 200 associations sportives bruxelloises s’adressant aux jeunes pour la saison 2020-2021. Les projets sélectionnés doivent contribuer à l’image nationale et internationale de la Région. Ils devraient renforcer une identité typiquement bruxelloise de solidarité, d’émancipation, d’intégration et de diversité.

Bien que, de manière générale, la politique sportive relève de la compétence des communautés, elle peut aussi être un levier pour promouvoir l’image de la Région de Bruxelles-Capitale, le développement de son identité et la revalorisation urbaine.

Le ministre bruxellois Sven Gatz est, avec le Premier ministre Rudi Vervoort, responsable de l’image de Bruxelles. « D’autant plus que la crise du Covid-19 affecte gravement l’environnement sportif, certaines disciplines comme les sports de contact étant particulièrement touchées, le soutien via les moyens régionaux aux associations sportives bruxelloises est le bienvenu », selon le ministre. « Les amateurs de sport et les supporters aiment leur club et associent cet amour du club à la fierté de leur ville. Quoi de mieux que des jeunes qui jouent un match d’équipe contre équipe, pour l’honneur de leur club et de leur ville ? C’est pourquoi je suis fier de pouvoir soutenir quelque 200 clubs sportifs bruxellois et d’accueillir les grands clubs de hockey de Bruxelles dans les clubs qui font briller notre région au plus haut niveau ».

Le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort : « Le sport aide les jeunes à prendre confiance en eux, mais aussi à acquérir les valeurs du sport telles que l’esprit d’équipe, la persévérance, la discipline et le fair-play. Mon gouvernement considère qu’il est important de soutenir des projets qui contribuent au développement et à l’émancipation de nos jeunes bruxellois. »

L’appel à projets porte sur la possibilité de construire une identité bruxelloise à travers un club et ses activités et de contribuer à une image positive de la Région de Bruxelles-Capitale, tant à Bruxelles qu’en dehors.

Dynamic.brussels

Par exemple, la région doit être explicitement mentionnée sur l’infrastructure du club, dans les communications effectuées et sur l’équipement des joueurs. Elle doit donc se présenter comme un club bruxellois. La priorité est accordée aux projets qui remplissent cette condition de manière satisfaisante. En outre, les associations sélectionnées recevront un dossier de promotion de dynamic.brussels afin de promouvoir le city marketing de la Région et de mettre en valeur l’identité visuelle du programme.

En 2020, l’administration a reçu 280 demandes de projets. Parmi ceux-ci, 81 ont été rejetés parce qu’ils ne répondaient pas à un ou plusieurs critères. Les projets sélectionnés peuvent être divisés en trois groupes. Le premier groupe de projets est constitué d’initiatives de clubs sportifs actifs dans les divisions européennes et les première, deuxième ou troisième divisions nationales de leur discipline. Il s’agit donc d’actions menées par des clubs qui ont un impact international et national sur l’image de la région.

Hockey

Jusqu’à présent, ce groupe se composait des sports traditionnels les plus populaires comme le football et le basket-ball. Cette année, le hockey sera ajouté pour la première fois. Le hockey est indéniablement une discipline sportive qui fait briller la Région de Bruxelles-Capitale au niveau national et international. En raison de ses résultats et du nombre croissant de jeunes qui s’adonnent à ce sport chaque année, il est devenu une partie importante de l’ADN bruxellois et contribue ainsi à façonner l’identité typiquement bruxelloise. Ce groupe compte 20 projets pour un montant total subventionné de 1.274.500 euros.

Le deuxième groupe concerne les projets à caractère régional ou supra-local. Il s’agit de collaborations entre clubs et/ou associations dont la portée dépasse le niveau d’un club amateur et qui ont un impact sur une plus longue période. Ce groupe compte 21 initiatives, qui représentent ensemble un budget de 875 500 euros.

Enfin, le troisième groupe est constitué de projets basés sur des clubs d’amateurs et des initiatives locales organisant des activités sportives pour les jeunes. Un montant total de 1 350 000 euros est octroyé à ces 158 projets sélectionnés.

La liste des projets subventionnés est jointe en annexe: Les projets subventionnés Sport.pdf – 175 KB

Covid-19 : La Région bruxelloise prolonge son soutien au secteur de la culture

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Covid-19 : La Région bruxelloise prolonge son soutien au secteur de la culture

communiqué de presse

13 octobre 2020

Bruxelles, le 13 octobre 2020 – Le secteur de la culture a été très fortement touché par la crise du coronavirus et en subit encore les conséquences aujourd’hui. Afin d’aider non seulement les structures du secteur mais également leurs travailleurs, le gouvernement bruxellois avait instauré, cet été, deux aides exceptionnelles. Mais la crise sanitaire perdure, le gouvernement bruxellois a donc validé, lors de sa séance du 12 octobre, la prolongation de ses deux mesures.  

En juillet dernier, le gouvernement bruxellois était l’un des premiers à venir en aide au secteur de la culture, largement impacté par la crise du Covid-19. D’une part, les organisation culturelles et créatives ont pu bénéficier d’une prime régionale de 2.000€. Et, d’autre part, les travailleurs intermittents du secteur, ont pu jouir d’une aide allant jusqu’à 1.500€, plafonnée en fonction des revenus perçus. 

Pour la première prime, on recense 290 demandes effectuées auprès de l’administration et 246 structures ont pu bénéficier de la prime de 2.000€ pour un montant total de 492.000€.

Le gouvernement bruxellois a décidé d’octroyer automatiquement à ces 246 structures une nouvelle prime de 2.000€. Pour celles qui n’en auraient pas encore bénéficier, une demande peut être introduite auprès de Bruxelles Economie et Emploi et celles-ci percevront une prime de 4.000€.

En ce qui concerne la seconde prime, destinée à soutenir les intermittents du secteur de la culture risquant de tomber dans la pauvreté, on dénombre 1.572 décisions d’octroi pour un montant total de 1.538.000€.

Le gouvernement bruxellois a décidé de prolonger cette mesure et d’en augmenter les forfaits.

  • 2.000 € maximum pour les travailleurs ayant bénéficié entre le 1er juin et le 30 septembre 2020 de revenus s’élevant à maximum 3.000€ nets
  • 1.500€ maximum pour les travailleurs ayant bénéficié entre le 1er juin et le 30 septembre 2020 de revenus s’élevant à  maximum 4.000€ nets
  • 1.000€ maximum pour les travailleurs ayant bénéficié entre le 1er juin et le 30 septembre 2020 de revenus s’élevant à maximum 5.000€ nets

Toutefois, une demande devra être introduite sur le site actiris.brussels

« La culture, c’est tout ce qui fait que Bruxelles est Bruxelles. Il est important d’en soutenir les principaux acteurs, les structures mais aussi les travailleurs. J’espère que la prolongation de ces aides pourra être une nouvelle bouffée d’air frais leur permettant de développer leur créativité au profit de la culture bruxelloise », déclare Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi.

« En cette période difficile, la Région bruxelloise vient en soutien du secteur culturel et artistique parce qu’il est un des poumons de notre vie régionale. Sans ce secteur diversifié et foisonnant, notre ville pourrait perdre son âme. Par ces aides uniques en Belgique, nous prenons la mesure de ce que ces secteurs apportent à notre Région », explique Rudi Vervoort, Ministre-Président bruxellois.

« La culture est un élément crucial de notre société. La crise corona a fait des ravages parmi d’innombrables intermittents du secteur de la culture et organisations culturelles qui ne se sont pas livrés à des activités culturelles principalement à des fins commerciales. Des pigistes aux artistes individuels occasionnels, des musiciens, metteurs en scène, danseurs et chanteurs aux travailleurs auxiliaires du secteur culturel, ils représentent tous une partie essentielle de notre délicieuse mayonnaise culturelle bruxelloise. C’est pourquoi je suis satisfait de cette mesure d’aide », déclare Sven Gatz, ministre bruxellois du Budget.

La Cellule de Crise provinciale décide de nouvelles mesures pour enrayer la progression des contaminations en Région bruxelloise

bruxelles en vacances

La Cellule de Crise provinciale décide de nouvelles mesures pour enrayer la progression des contaminations en Région bruxelloise

communiqué de presse

7 octobre 2020

Suite à la l’augmentation constante de cas de personnes positives au Covid-19 en Région bruxelloise (3.782 infections sur 7 jours et une incidence de 502,4 cas par 100,000 habitants sur 14 jours selon Sciensano), la cellule de crise provinciale bruxelloise s’est réunie aujourd’hui pour analyser la situation épidémiologique et prendre de nouvelles mesures. Cette réunion rassemblait le Ministre-Président bruxellois Rudi Vervoort, le ministre bruxellois en charge de la santé, Alain Maron,  les 19 bourgmestres des communes bruxelloises, les chefs de zones de police et la Commission Communautaire Commune, sous l’égide de la Haut Fonctionnaire, Madame Viviane Scholliers Ndaya.

Même si nous constatons que les infections sont toujours plus élevées chez les jeunes, il y a bien une augmentation également dans les tranches d’âge supérieures. Le virus se propage de génération à génération et commence à toucher la population vulnérable.

Ceci se traduit également dans l’augmentation des hospitalisations et les lits USI (unités de soins intensifs). Tous les hôpitaux ont dépassé les 15% d’occupation des lits USI, deux hôpitaux ont dépassé les 25% d’occupation, et des transferts vers d’autres hôpitaux sont nécessaires. Cela engendre à nouveau une forte pression sur le personnel soignant et met en péril l’apport de soins pour les autres patients.

Il est important de préserver le fonctionnement normal des hôpitaux pour qu’ils puissent continuer à mener toutes leurs missions à bien. L’objectif premier est de préserver la santé de tous les citoyens.

Par ailleurs, il faut noter que la plupart des contaminations intervient dans le milieu familial et en contact avec les proches, chez soi à la maison ou en dehors.

Parmi les personnes testées, 1 personne sur 7 est positive actuellement en Région bruxelloise. Le virus circule donc partout. Il est primordial que chacun d’entre nous suive scrupuleusement les règles de base, c’est-à-dire de respecter les mesures d’hygiène, la distance de 1,5m et de porter un masque couvrant le nez et la bouche si cette distance ne peut être respectée.  

Afin de contrer la progression très préoccupante des infections au Covid-19 et outre les efforts de sensibilisation et de prévention poursuivis au niveau bruxellois avec de nouvelles campagnes de communication, la cellule de crise a convenu des mesures suivantes à partir de ce jeudi 8 octobre, et ce, pour une durée de 1 mois :

  • les bars et cafés mais également les salons de thé et café devront fermer leurs portes (lieux de consommation de boissons alcoolisées ou non-alcoolisées) ;
  • les clubs sportifs professionnels et amateurs devront fermer leurs buvettes ;
  • les clubs sportifs amateurs ne pourront plus accueillir de public en intérieur (huis-clos) ;
  • les salles de fête devront fermer leur portes ;
  • la consommation d’alcool dans l’espace public est interdite sur tout le territoire de la Région bruxelloise.

Enfin, les communes examineront les protocoles et mesures à prendre pour les douches et vestiaires des salles de sport.

Par ailleurs, seront prolongées d’1 mois à partir de ce jeudi 8 octobre, les mesures suivantes :

  • les librairies qui comportent une salle de jeux et tout autre commerce vendant des boissons ou des aliments, même de façon accessoire, devront fermer à 22h (comme c’est le cas pour les nights shops actuellement) ; 
  • la consommation alimentaire sera interdite sur les marchés.

Les contrôles de ces nouvelles mesures seront renforcés et strictement suivies.

Enfin, la Région continue à investir dans la capacité de testing et de tracing, dans les limites du possible avec des volumes en exponentiel.

Inauguration du nouveau Centre de crise régional bruxellois

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Inauguration du nouveau Centre de crise régional bruxellois

communiqué de presse

29 septembre 2020

Le Ministre-Président bruxellois Rudi Vervoort a inauguré aujourd’hui le nouveau Centre de crise régional aux côtés des différents services partenaires de cet important projet pour la sécurité et la prévention en Région bruxelloise.

Le Centre de crise est en effet opérationnel et peut désormais être utilisé dans le cadre de la coordination et de la gestion d’événements et de crises sur l’ensemble du territoire régional bruxellois.

Doté des dernières technologies de pointe, il a pour vocation d’unir l’ensemble des partenaires dans cette mission et d’y apporter une réponse commune.

Gestion d’événements planifiés et de situations d’urgence et de crise

Le Centre de crise régional est conçu afin de permettre une gestion simultanée et intégrée des différents opérateurs de sécurité de la Région de Bruxelles-Capitale qui l’utiliseront dans le cadre de situations diverses :

  • lors d’événements planifiés : manifestations annoncées, événements sportifs ou culturels ;
  • dans des situations d’urgence et de crise de moyenne et de grande ampleur.

Innovation, travail mutidisciplinaire et partage d’information

Ce centre multidisciplinaire est un outil doté des dernières technologies de communication modernes qui permettra d’assurer une collaboration renforcée entre différents services parmi lesquels la police fédérale et locale, le SIAMU, le Parquet, la Sureté de l’Etat, l’OCAM et les services de sécurité de la STIB. 

Il sera le quartier général opérationnel de la sécurité en Région bruxelloise.

Concrétisation d’une vision régionale de la sécurité

Le Centre de crise régional est une des priorités du Plan Global de Sécurité et de Prévention (PGSP) Il complète les outils mis en place par le Gouvernement et apporte une illustration concrète du rôle que Bruxelles Prévention & Sécurité entend assurer dans la coordination des politiques de sécurité sur le territoire.

« Le centre sera un maillon clé dans la nouvelle architecture de la sécurité développée sur l’ensemble du territoire sous le prisme d’une vision régionale.  Il permettra d’appuyer et de renforcer l’ensemble des partenaires et opérateurs actifs sur le terrain. Je suis fier et heureux de l’aboutissement de cet outil, indispensable pour la Région bruxelloise. Il contribuera très certainement à lui donner un nouvel élan dans le cadre de ses compétences relatives au maintien de l’ordre public et la gestion de la sécurité », déclare le Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale Rudi Vervoort.

Pour Viviane Scholliers, Haut-Fonctionnaire de la Région de Bruxelles-Capitale,  « le nouveau Centre de crise régional est une corde supplémentaire à notre arc en vue de la gestion de situations d’urgence et de la coordination multidisciplinaire des grands évènements. Quand la situation le demandera, il complètera harmonieusement les doctrines et procédures agiles développées avec les disciplines, en apportant un soutien technologique aux humains en charge de gérer les crises. »

Pour Hervé Doyen, Président de la Conférence des Bourgmestres, « l’inauguration de ce nouveau Centre de crise régional s’inscrit parfaitement dans la logique de partenariat entre les communes, leurs zones de police, les services régionaux d’urgence et BPS. Plus que jamais, la crise sanitaire l’a encore démontré, chacun des partenaires – communes et Région – a un rôle déterminant à jouer dans une compréhension inclusive du fait régional bruxellois. »

« A l’occasion de grands événements d’ordre public planifiés sur l’arrondissement aministratif de Bruxelles-Capitale, comme les visites d’Etat ou les grandes manifestations à caractère international par exemple, le centre permettra une gestion plus efficace et plus flexible, et en cas de nécessité  une transition sans rupture entre une gestion monodisciplinaire et une gestion pluridisciplinaire de l’événement.  Il fournira le cadre moderne et qualititatif permettant une collaboration accrue entre tous les acteurs de la sécurité grâce une plus grande proximité entre les services. Et il devra permettre une gestion optimalisée des situations de planification d’urgence », souligne de son côté le Directeur Coordonateur administratif  de la police fédérale Luc Ysebaert.

« Réactivité efficace pour réponse durable. Voilà indéniablement un des principaux préceptes qui anime tous les services de sécurité et de protection. En regroupant en un lieu commun, doté de surcroît des outils technologiques de pointe, les forces vives de la Région actives en la matière, nous maximiserons de façon indiscutable la qualité de la réponse apportée à tout trouble/situation d’espèce connu(e) et, ce faisant, œuvrerons de concert pour un retour rapide à la normale. Face à toute problématique commune, nous partagerons depuis le centre de crise régional en temps réel nos expertises, nos informations ainsi que les moyens à notre disposition et prendrons de façon concertée les dispositions qui s’imposent en plaçant toujours les intérêts de la population en première ligne », conclut le commissaire divisionnaire Michel Goovaerts, Président de la Conférence des Chefs de Corps.  

Prochaines étapes

Le dispositif du centre de crise régional va également être complété par la mise en place du centre de communication qui permettra de traiter les opérations quotidiennes des opérateurs de sécurité, tel que le travail de la police, la lutte contre les incendies et les interventions médicales.

Le projet en quelques chiffres

  • 2018 : début des travaux
  • 1000 m2 : superficie du Centre névralgique du centre régional de crise
  • 12 salles de réunions
  • 1 salle centrale : la « Crisis control room »
  • 2 murs d’images dans la « Crisis control room » : l’un de 16 écrans, l’autre de 10 soit 32 millions de pixels
  • 55 racks de 42 unités chacun dans le data center
  • 100: nombre de personnes que le centre régional de crise peut accueillir

La Cellule de Crise provinciale décide de nouvelles mesures pour enrayer la progression des contaminations en Région bruxelloise

bruxelles en vacances

La Cellule de Crise provinciale décide de nouvelles mesures pour enrayer la progression des contaminations en Région bruxelloise

communiqué de presse

27 septembre 2020

Suite à la l’augmentation constante de cas de personnes positives au Covid-19 en Région bruxelloise(2.353 infections sur 7 jours et une incidence de 327,7 cas par 100,000 habitants sur 14 jours selon Sciensano), la cellule de crise provinciale bruxelloise s’est réunie aujourd’hui pour analyser la situation épidémiologique et prendre de nouvelles mesures. Cette réunion rassemblait les 19 bourgmestres des communes bruxelloises mais aussi les chefs de zone de police, sous l’égide de la Haute Fonctionnaire, Madame Viviane Scholliers Ndaya.
 
Alors qu’on constate une légère augmentation des cas dans la catégorie d’âge des plus 65 ans et que le niveau d’hospitalisation a atteint le niveau de fin mai (à noter que 25 % des personnes hospitalisées en Région bruxelloise viennent de l’extérieur de l’agglomération bruxelloise), la Cellule de Crise a décidé de prendre de nouvelles mesures afin de contrer la progression inquiétante des infections au Covid-19. Il est important de noter que la plupart des contaminations interviennent dans le milieu familial, dans le milieu professionnel et dans les bars et les cafés (dans 55% des cas rapportés, les personnes contaminées ont fréquenté des bars ou restaurants).
 
Outre les efforts de sensibilisation et de prévention poursuivis au niveau bruxellois et le rappel de l’importance du respect des gestes barrières, en ce compris et surtout dans le milieu familial et professionnel, la cellule de crise a convenu des mesures suivantes, à partir de ce jeudi 1er octobre:
  • il sera obligatoire d’avoir un masque couvrant le nez et la bouche sur soi en permanence, pour pouvoir le mettre dès que l’on arrive dans une zone de port obligatoire. En dehors de ces zones, le port du masque reste fortement recommandé dès que la situation ne permet pas de respecter la distanciation physique ;
  • il sera obligatoire de porter le masque couvrant le nez et la bouche dans les zones commerçantes et les abords des écoles ; ces zones et les heures d’application de l’obligation de port seront fixées, pour chaque commune, par les bourgmestres.
Par ailleurs, à partir de ce lundi 28 septembre :
  • les bars et cafés (lieux de consommation de boissons alcoolisées) devront être fermés entre 23h à 6h du matin (les restaurants ne sont pas concernés) ;
  • les librairies qui comportent une salle de jeux et tout autre commerce vendant des boissons ou des aliments, même de façon accessoire, devront fermer à 22h (comme c’est le cas pour les nights shops actuellement) ;
  • Enfin, la consommation alimentaire sera interdite sur les marchés.
Les bourgmestres des communes bruxelloises vont également renforcer le contrôle de l’interdiction des rassemblements de maximum 10 personnes, en particulier à partir de 23h, à la fermeture des bars.
 
Enfin, les capacités de testing seront progressivement renforcées à partir de la semaine prochaine, par la mise en place de 4 « villages » et de 3 antennes dans le centre-ville.

Port du masque obligatoire en Région de Bruxelles-Capitale Précisions pour les usagers du vélo et de la trottinette

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Port du masque obligatoire en Région de Bruxelles-Capitale - précisions pour les usagers du vélo et de la trottinette

communiqué de presse

14 août 2020

Comme annoncé par le Ministre-Président Rudi Vervoort le 6 août dernier, suite au  dépassement de la moyenne des 50 cas de contamination au Covid-19 par 100.000 habitants sur les 7 derniers jours en Région bruxelloise, le port du masque a été rendu obligatoire pour toute personne âgée de 12 ans et plus tant dans les lieux publics que dans les lieux privés accessibles au public sur l’ensemble du territoire de la Région de Bruxelles-Capitale ce mercredi 12 août 2020.

Cette réglementation, détaillée dans un arrêté pris le jour-même (http://www.ejustice.just.fgov.be/cgi/summary.pl), prévoit quelques exceptions notamment pour la pratique d’un sport, l’accomplissement d’un travail intensif et pour les personnes porteuses d’un handicap.

Ayant pour but premier la protection de la santé des citoyens, cette mesure a été prise de façon uniforme afin, notamment, de faciliter sa lisibilité et sa mise en pratique.

Toutefois, le caractère général de cette réglementation a mis en lumière une série de questions liées à des situations particulières, comme l’obligation de porter un masque pour les cyclistes qui se déplacent en Région bruxelloise.

Rudi Vervoort a entendu les nombreuses doléances émises par les citoyens mais aussi par certaines associations. Après consultation des équipes qui assurent le suivi sanitaire ainsi que des experts, le Ministre-Président a décidé d’assouplir l’application de cette mesure pour les usagers du vélo et de la trottinette.

Ainsi, le port du masque n’est pas obligatoire pour les cyclistes et les usagers de trottinettes lorsque ceux-ci circulent sur la voie publique et que les distances sociales peuvent être respectées. Cela signifie que chaque cycliste doit en permanence disposer d’un masque à portée de main, et qu’il/elle doit le porter si la situation le nécessite.

« Lorsque vous vous arrêtez au feu rouge, et que vous êtes à proximité immédiate de piétons et d’autres cyclistes, lorsque vous traversez une voirie piétonnière, ou plus simplement lorsque vous constatez que les distances physiques de sécurité ne peuvent pas être respectées, il faudra remettre le masque », a fait savoir Rudi Vervoort.

En marge de cette clarification, le Ministre-Président bruxellois tient à nouveau à faire appel à la responsabilité individuelle de chaque Bruxellois et Bruxelloise.

« La rentrée scolaire et la saison automnale arrivent à grands pas. Ces périodes sont synonymes de nouveaux défis avec la crise que nous traversons aujourd’hui. Il est donc primordial de faire reculer la propagation de ce virus sur le territoire de la Région bruxelloise et dans l’ensemble de notre pays. Continuons à respecter les gestes barrières et les mesures édictées par les autorités et protégeons-nous les uns les autres face au virus », conclut le Ministre-Président bruxellois.

Plus d’infos : FAQ

Le port du masque devient obligatoire dès aujourd’hui sur l’ensemble du territoire bruxellois

masque obligatoire

Le port du masque devient obligatoire dès aujourd’hui sur l’ensemble du territoire bruxellois

communiqué de presse

12 août 2020

Ce mercredi 12 août 2020, le taux d’incidence sur le territoire bruxellois a atteint la moyenne des 50 cas de contamination au Covid-19 par 100.000 habitants sur les 7 derniers jours. Par conséquent, comme annoncé la semaine dernière par le Ministre-Président bruxellois Rudi Vervoort, en accord avec l’ensemble des Bourgmestres des 19 communes bruxelloises, la mesure imposant le port du masque sur l’ensemble du territoire de la Région bruxelloise entre en vigueur ce jour.

Le port d’un masque couvrant le nez et la bouche est donc désormais obligatoire pour toute personne âgée de 12 ans et plus dans les lieux publics et dans les lieux privés accessibles au public sur l’ensemble du territoire de la Région de Bruxelles-Capitale.

La règlementation prévoit toutefois les exceptions suivantes :

  • lors de la pratique d’un sport,
  • de l’accomplissement d’un travail physique intensif sur la voie publique,
  • et pour les personnes porteuses d’un handicap qui ne leur permet pas le port d’un masque ou d’un écran facial. 

Dans tous ces cas, les distanciations physiques devront être respectées.

Lorsque le port d’un masque ou de toute autre alternative en tissu n’est pas possible pour des raisons médicales, un écran facial peut être utilisé.

Par ailleurs, les contrôles de police seront adaptés afin de veiller au respect de cette nouvelle mesure et plus généralement des mesures arrêtées par le Conseil National de Sécurité du 27 juillet dernier qui restent d’application.

Concernant la communication, tous les partenaires entendent poursuivre la sensibilisation de la population, à tous les niveaux.

Outre la campagne menée par le Fédéral vers le grand public, la Région a lancé la troisième phase de sa campagne de communication ciblée vers le public 14-25 ans (https://bps-bpv.brussels/fr/campagne-jexisteautrement) la semaine dernière. La Commission Communautaire Commune (COCOM), en collaboration avec les communes, va poursuivre des campagnes dans plusieurs langues (jusqu’à 33 langues) concernant les symptômes, les gestes-barrières, etc.

Enfin, la COCOM, en charge des questions sanitaires pour la Région bruxelloise, organisera également un point presse ce jeudi 13 août à 11h. Les détails liés au testing et au tracing entre autres y seront abordés.

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La Région bruxelloise poursuit son soutien à la création d’équipement scolaire sur son territoire

IEHS

La Région bruxelloise poursuit son soutien à la création d’équipement scolaire sur son territoire

communiqué de presse

22 septembre 2020

Face à l’essor démographique, il existe des besoins en création de places dans l’enseignement secondaire. De nombreux projets sont heureusement en cours de développement. L’Institut El Hikma La Sagesse (IEHS) en fait partie. 

L’IEHS est une école reconnue par la Fédération Wallonie-Bruxelles dispensant un enseignement en immersion linguistique. L’école fondamentale a ouvert ses portes en 2017. Située sur le site des anciens entrepôts Paris XL, rue Saint-Denis à Forest, elle compte actuellement plus de 400 élèves. Ce site est destiné à devenir un complexe scolaire d’envergure avec l’implantation d’une école secondaire et des espaces sportifs. Le permis d’urbanisme pour ce projet est en cours d’instruction.

Dès 2019, pour répondre au manque de places dans l’enseignement secondaire, l’IEHS a ouvert son école secondaire. Elle a accueilli une centaine d’élèves dans un ancien immeuble de bureau situé à Woluwe-Saint-Lambert. Ce site peu accessible et éloigné de l’école fondamentale avait pour vocation d’être à usage temporaire.

Pour cette rentrée scolaire 2020-2021, l’IEHS faisait donc face à un défi majeur : trouver un nouveau bâtiment qui lui permette d’accueillir sa population scolaire croissante. Accompagné par le Service Ecole de perspective.brussels et grâce à l’action de Citydev.brussels, l’IEHS a trouvé, en quelques mois, une solution lui permettant la poursuite de ses activités d’enseignement tout en accueillant les élèves dans de bonnes conditions.

En effet, Citydev permet à l’IEHS, depuis cette rentrée de septembre, d’occuper une partie du site de l’ancien Bruxelles-X, Boulevard Industriel à Anderlecht (propriété de Citydev depuis fin 2018). Ce site offre les espaces et les fonctionnalités nécessaires pour accueillir confortablement les élèves. Il est par ailleurs situé à proximité du site de l’école fondamentale de l’IEHS, ce qui facilite le déplacement des élèves et l’organisation de l’école.

« Voilà un bel exemple de résilience et de réactivité de notre Région pour répondre à un besoin prioritaire : des places scolaires. Citydev dispose d’un patrimoine immobilier vaste et a, dans ce cadre, choisi de participer à l’effort collectif avec l’intérêt général en ligne de mire. C’est aussi cela que nous attendons des opérateurs publics. Je m’en réjouis et remercie tous ceux qui ont rendu possible, en un temps record, cette opération» conclut le Ministre-Président bruxellois Rudi Vervoort.

La Cellule de Crise provinciale bruxelloise décide de maintenir les mesures actuelles

bruxelles en vacances

La Cellule de Crise provinciale bruxelloise décide de maintenir les mesures actuelles

communiqué de presse

21 septembre 2020

Suite à la récente hausse du nombre de cas de personnes positives au COVID-19 en Région bruxelloise et à la réunion du comité scientifique régional qui a rendu son avis jeudi dernier, la cellule de crise provinciale bruxelloise s’est réunie aujourd’hui pour analyser la situation épidémiologique et prendre d’éventuelles décisions dans ce cadre. Cette réunion a rassemblé les 19 bourgmestres des communes bruxelloises mais aussi les cabinets compétents pour l’enseignement et de l’enseignement supérieur, sous l’égide de la Haute Fonctionnaire.

Le nombre de contamination au coronavirus est aujourd’hui de 234 infections pour 100.000 habitants pour ces 14 derniers jours en Région bruxelloise, une hausse significative mais attendue, suite notamment aux retours de de vacanciers de zones oranges et rouges et à la reprise des écoles.

Si les hospitalisations augmentent aussi, il est important de noter que les admissions à l’hôpital (en chiffres absolus) restent bien inférieures aux chiffres du mois de mars.

Dans ce cadre, la cellule de crise a donc décidé de suivre l’avis du comité scientifique en maintenant les mesures actuelles et en veillant à ce qu’elles soient correctement respectées. A cet effet, les différentes parties présentes ont décidé de renforcer la communication et la sensibilisation auprès des groupes cibles particulièrement touchés par la hausse des contaminations dont les jeunes, les familles et les entreprises où des clusters sont observés.

Le choix de ne pas imposer de nouvelles mesures est également motivé par le fait que le Conseil national de sécurité (CNS) se réunira ce mercredi et pourrait décider de nouvelles mesures pour l’ensemble du territoire belge.

Alors que la situation dans les écoles, université et hautes écoles à Bruxelles n’est pas alarmante et reste conforme à ce qui est constaté ailleurs dans le pays, la cellule de crise a également abordé la situation dans ces secteurs avec les cabinets ministériels concernés, sur base des recommandations édictées par le comité scientifique. A l’heure actuelle, le code couleur pour l’enseignement, en ce compris l’enseignement supérieur, reste jaune. Cependant, une réunion avec les représentants de l’enseignement supérieur et les bourgmestres se tiendra ce jeudi, suite à la réunion du CNS et des réunions de concertations entre Pouvoirs Organisateurs de l’enseignement et les cabinets compétents.