Le Gouvernement bruxellois va acquérir les terrains du « Marais Wiels » et le bâtiment du « Métropole »

Dès ce mercredi, les cours de l’enseignement secondaire se donnent entièrement à distance. Une situation qui remet sur l’avant-scène les besoins d’une école numérique mais également la nécessité d’un matériel scolaire 2.0 pour les élèves. En Région bruxelloise, le Plan de relance débloque près de 3,2 millions d’euros pour équiper les enfants et adolescents.

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Appel pour désigner un.e chargé.e de mission pour Bruxelles, capitale européenne de la Culture en 2030

Dès ce mercredi, les cours de l’enseignement secondaire se donnent entièrement à distance. Une situation qui remet sur l’avant-scène les besoins d’une école numérique mais également la nécessité d’un matériel scolaire 2.0 pour les élèves. En Région bruxelloise, le Plan de relance débloque près de 3,2 millions d’euros pour équiper les enfants et adolescents.

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La Cellule de Crise provinciale décide de mesures supplémentaires pour la Région bruxelloise

La Cellule de Crise provinciale décide de mesures supplémentaires pour la Région bruxelloise

communiqué de presse

24 octobre 2020

Suite à la l’augmentation constante de cas de personnes positives au Covid-19 en Région bruxelloise, la cellule de crise provinciale bruxelloise s’est réunie aujourd’hui pour analyser la situation épidémiologique et prendre des mesures supplémentaires. Cette réunion rassemblait le Ministre-Président bruxellois Rudi Vervoort, le ministre bruxellois en charge de la santé, Alain Maron, les 19 bourgmestres des communes bruxelloises, les chefs de zones de police et les services de la Commission Communautaire Commune, sous l’égide de la Haut Fonctionnaire, Madame Viviane Scholliers Ndaya.

La moyenne journalière des nouvelles infections au coronavirus COVID-19 en Belgique sur les 7 derniers jours est passée à 10.675 cas confirmés positifs à la date du 23 octobre 2020.

Ceci se traduit également dans l’augmentation des hospitalisations et les lits USI (unités de soins intensifs). Aujourd’hui, il y a 786 personnes hospitalisées, dont 127 aux soins intensifs. Des transferts vers d’autres hôpitaux sont nécessaires. Cela engendre une forte pression sur le personnel soignant et met en péril l’apport de soins pour les autres patients.

Il est important de préserver le fonctionnement normal des hôpitaux pour qu’ils puissent continuer à mener tous leurs missions à bien. L’objectif premier est de préserver la santé de tous les citoyens.

C’est pourquoi la Cellule de crise a décidé de prendre des mesures supplémentaires afin de contrer la progression très préoccupante des infections au Covid-19. Outre les efforts de sensibilisation et de prévention poursuivis au niveau bruxellois, la cellule de crise a convenu des mesures suivantes, à partir de ce lundi 26 octobre:

  • Obligation du port du masque (couvrant le nez et la bouche) sur l’ensemble du territoire régional bruxellois ;
  • Fermeture des lieux culturels (musées, salles d’exposition, etc.) ;
  • Fermeture des salles de sport (en ce compris piscines, patinoires, fitness, etc.) sauf pour les activités des enfants de moins de 12 ans ;
  • Sport:
    • interdiction de toutes les compétitions sportives amateurs ;
    • entrainements autorisés uniquement pour les moins de 12 ans. Les stages sont également autorisés pour les enfants de moins de 12 ans ;
  • Interdiction des excursions scolaires pour tous ;
  • Fermeture des lieux récréatifs en ce compris les parcs d’attraction, les agences de paris, les casinos, etc. ;
  • Cultes : interdiction des offices et cérémonies religieuses à l’exception:
      • Les lieux de culte restent ouverts. Ils sont accessibles à raison d’une personne par 10 m² et en présence de 100 personnes maximum avec le maintien d’une distance d’1,5 mètre entre chaque personne.

      • cérémonies funéraires, mais uniquement en présence de 15 personnes maximum, avec le maintien d’une distance d’1,5 mètre entre chaque personne et sans possibilité d’exposition du corps;
      • mariages religieux, mais uniquement en présence des conjoints, de leurs témoins et du ministre du culte;
      • cérémonies religieuses enregistrées dans le but d’une diffusion par tous les canaux disponibles et qui ont lieu uniquement en présence de 10 personnes maximum, en ce compris les personnes en charge dudit enregistrement, avec le maintien d’une distance d’1,5 mètre entre chaque personne, et pour autant que le lieu de culte reste fermé au public pendant l’enregistrement;
      • Mariages civils autorisés, mais uniquement en présence des conjoints, de leurs témoins et de l’officier de l’état civil ;
  • Comme décidé par le Comité de Concertation le 19 octobre, le télétravail est la règle pour les fonctions qui s’y prêtent et dans le respect de la continuité de la gestion des entreprises et organisations, services et activités. La Région bruxelloise demandera au Fédéral de renforcer les contrôles. Les services publics bruxellois devront maintenir un service minimum aux citoyens.
  • Commerces :
    • 1 seule personne pour faire les courses (+ 1 mineur). Seules les personnes handicapées pourront être accompagnées d’un adulte
    • Fermeture de tous les commerces à 20h (sauf Horeca pour le take-away jusque 22h)
  • Le couvre-feu est instauré de 22h à 6h du matin

En outre, les règles de fonctionnement des maisons de repos et de soins bruxelloises sont adaptées. Toutes les maisons de repos et de soins à Bruxelles sont tenues de passer au stade 2. Cela signifie que :

  • les visites seront limitées à deux visiteurs différents. Cette bulle de deux pourra, en accord avec les instructions récentes du Comité de concertation, changer toutes les deux semaines ;

En plus des mesures en stade 2, il faudra appliquer les règles suivantes :

  • le restaurant et la cafétéria seront fermés aux visiteurs et aux prestataires externes ;
  • il sera interdit d’organiser des activités spéciales impliquant des prestataires externes (par exemple, visite de Saint Nicolas ou marché de Noël).

Toute décision supplémentaire doit être prise en fonction des stades épidémiologiques au sein de l’institution. Les règles déjà en vigueur restent d’application.  C’est le cas, par exemple, pour le passage au stade 3 et par conséquent des règles de fonctionnement plus strictes si la situation s’aggrave ou si un cluster se crée.

Enfin, nous rappelons qu’il est indispensable que chacun d’entre nous respecte strictement les règles de base, c’est-à-dire respecter les gestes barrière, garder une distance d’un mètre et demi et porter un masque couvrant le nez et la bouche chaque fois qu’il n’est pas possible de garder une distance.

Plus de précisions :

Arrêté du Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale – 26 octobre 2020

Près de 1000 PC distribués dans les écoles secondaires bruxelloises depuis le début de la crise

Dès ce mercredi, les cours de l’enseignement secondaire se donnent entièrement à distance. Une situation qui remet sur l’avant-scène les besoins d’une école numérique mais également la nécessité d’un matériel scolaire 2.0 pour les élèves. En Région bruxelloise, le Plan de relance débloque près de 3,2 millions d’euros pour équiper les enfants et adolescents.

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Le Gouvernement bruxellois soutient les communes bruxelloises dans la lutte contre le décrochage scolaire

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Le Gouvernement bruxellois soutient les communes bruxelloises dans la lutte contre le décrochage scolaire

communiqué de presse

27 octobre 2020

Le 2 juillet dernier, le gouvernement régional a approuvé son plan de relance post-COVID-19 dont l’une des priorités est la lutte contre le décrochage scolaire.

«Il ne fait aucun doute que la crise sanitaire a un impact négatif sur le décrochage scolaire, accentuant les différences socio-économiques et marginalisant davantage les plus vulnérables. Pour éviter que cette crise sanitaire et sociale n’aggrave encore les inégalités, il était impératif de faire de la lutte contre le décrochage scolaire une priorité régionale. Dès lors, nous avons décidé de soutenir les communes dans ce cadre. Le renforcement du niveau communal et la promotion du travail de proximité, ainsi qu’une démarche proactive et en réseau, permettront d’atteindre les familles et les jeunes qui se retrouvent le plus en difficulté. » déclare le Ministre-Président Rudi Vervoort.

Le Gouvernement bruxellois a ainsi mobilisé un budget de 1.500.000 euros pour le soutien d’actions locales visant à encourager les jeunes à ne pas décrocher de l’école. A cette fin, 1 équivalent temps plein (ETP) sera recruté dans chaque commune pour la période du 1er septembre 2020 au 30 juin 2022.

Les ETP auront 3 missions : la mise en réseau des acteurs de la lutte contre le décrochage scolaire, le suivi individuel des jeunes en décrochage scolaire et le renforcement des actions collectives de lutte contre le décrochage scolaire.

Suite à cette décision, le Service Ecole de perspective.brussels a pris contact avec les 19 communes bruxelloises qui ont toutes accepté de recourir à ce dispositif.

Budget : 46,5 millions pour le personnel d’aide et de soins bruxellois

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Budget : 46,5 millions pour le personnel d’aide et de soins bruxellois

communiqué de presse

22 octobre 2020

Suite à l’accord relatif au budget initial 2021 intervenu au Gouvernement bruxellois ce jeudi 22 octobre, un budget de 46,5 millions d’euros a été dégagé pour, d’une part, le secteur hospitalier public et les maisons de repos publiques (16,5 millions d’euros) et pour, d’autre part, le secteur non-marchand (30 millions).

Secteur non marchand

La crise socio-sanitaire due à l’épidémie de COVID-19 a un impact social et économique important et met sous pression l’ensemble des secteurs apportant des réponses aux besoins des citoyens, spécialement dans les secteurs de la santé.

Considérant l’importance sociétale et économique des secteurs non-marchands, particulièrement pour les secteurs exposés en 1ère ligne pendant cette crise du Covid-19, le Gouvernement bruxellois a dégagé un montant de 30 millions d’euros permettant l’implémentation progressive d’une revalorisation barémique dans les secteurs non-marchands bruxellois de la COCOF et de la COCOM (Maisons de repos, Maisons de repos et de soins, Maisons de soins psychiatriques, Institutions d’habitation protégée, Services résidentiels pour adultes et pour jeunes en situation de handicap,…).

Cela permettra de renforcer ceux-ci par l’amélioration des conditions salariales et des conditions de travail du personnel et, partant, de mieux garantir le bien-être des résidents/bénéficiaires. Ces mesures concernent près de 20.000 travailleurs.

Les discussions avec les partenaires sociaux seront entamées rapidement afin de déterminer les modalités pratiques de la mise en œuvre de ce refinancement qui s’étalera sur la période 2021-2024.

Secteur hospitalier public et maisons de repos publiques

Le Gouvernement a également décidé d’affecter 8,75 millions d’euros à une revalorisation du personnel des hôpitaux publics et des maisons de repos publiques en 2020 et jusqu’à 16,5 millions en 2024, principalement utilisés pour la réintroduction d’une prime de fin d’année et pour le paiement d’un abonnement STIB à tous ces travailleurs. Des mesures qui concernent plus de 10.000 personnes.

« La nécessité d’une revalorisation des fonctions du secteur non-marchand a été entendue par le Gouvernement bruxellois. La crise a en effet révélé à quel point le personnel du non marchand était sous pression. Nous aspirons maintenant à rapidement discuter avec le secteur pour la mise en œuvre de ces mesures », a commenté Barbara Trachte, Ministre Présidente de la Cocof.

« Le personnel d’aide et de soins bruxellois a été mis à rude épreuve pendant cette crise, notamment dans les hôpitaux et les maisons de repos publiques. Cette prime est une valorisation de tout leur travail qui est si essentiel pour les Bruxelloises et les Bruxellois », ajoute Alain Maron, ministre bruxellois de la Santé.

« Les travailleurs-euses des secteurs du non-marchand social-santé comme ceux et celles du secteur public attendaient un geste fort de notre part. Aujourd’hui, nous avons dégagé une enveloppe qui, je l’espère, nous permettra de poursuivre les concertations avec ces secteurs essentiels à la qualité de vie de la population bruxelloise. Des solutions constructives devront être recherchées pour assurer à la fois la juste revalorisation de ces secteurs, attirer de nouvelles recrues et accroître la qualité des conditions de travail pour l’ensemble des professionnels. », conclut Rudi Vervoort, Président du Collège Réuni de la Commission communautaire commune et Ministre en charge de la politique aux personnes en situation de handicap au sein de la Cocof. 

Covid-19 – Une aide régionale pour soutenir le secteur hôtelier bruxellois

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Covid-19 - Une aide régionale pour soutenir le secteur hôtelier bruxellois

communiqué de presse

22 octobre 2020

Les mesures prises en Belgique, mais aussi dans le reste du monde pour enrayer la propagation du Covid-19 ont conduit à un quasi arrêt de l’industrie touristique. Cette dernière, qui génère environ 10% des revenus de la Région bruxelloise et plus de 50.000 emplois directs, est un des secteurs les plus impactés par la crise sanitaire avec des conséquences sans précédent sur le secteur hôtelier. Le tourisme de séjour qui génère annuellement 1,2 milliard € en Région bruxelloise est particulièrement touché. 

Étant donné la situation, de nombreux exploitants risquent rapidement de tomber en faillite. Cette situation doit être absolument évitée pour plusieurs raisons: la protection des nombreux employés de ces hébergements, la nécessité de garder une offre complète pour pouvoir accueillir les événements professionnels notamment, le souci d’éviter de créer des chancres urbains et l’image de la capitale européenne.

Dans ce cadre, le Gouvernement bruxellois a décidé de soutenir les exploitants des hôtels et appart-hôtels en leur octroyant une aide exceptionnelle.

Concrètement, les hôtels et appart-hôtels bruxellois pourront bénéficier, sous certaines conditions, d’une aide régionale allant jusqu’à 200.000 euros par établissement et 800.000 euros maximum par entreprise :

  • hébergement touristique d’une capacité maximale de 18 unités d’hébergement : prime forfaitaire de 20 000 euros ;
  • logements touristiques d’une capacité de plus de 18 unités d’hébergement : 1 100 euros par chambre d’hôtel ou autre unité d’hébergement, limités à 200 000 euros par hôtel ou appart-hôtel ;
  • Et ce pour un maximum de 800 000 euros par entreprise et une seule demande par entrepreneur.

Pour pouvoir bénéficier de cette prime, les opérateurs doivent remplir plusieurs conditions dont

  • être en règle avec la publication de leurs comptes annuels à la Banque nationale de Belgique (BNB) ;
  • répondre à un certain nombre de critères de santé financière;
  • ne pas avoir de dettes fiscales ou de sécurité sociale impayées au moment de la demande d’aide ;
  • ne pas avoir le statut d’entreprise en difficulté au 31 décembre 2019;
  • ne pas avoir reçu d’aide supérieure à 800 000 euros au titre du point 22 du cadre temporaire, y compris la prime visée dans le décret sur l’industrie hôtelière ;
  • ne pas avoir licencié ou mis au rebut collectivement des employés entre le 23 mars et le 31 décembre 2020.

Le formulaire de demande sera disponible à partir du 26 octobre. La demande doit être introduite au plus tard le 13 novembre via le site internet de Bruxelles Économie et Emploi et IRISbox.

La prime accordée sera versée en une seule fois dès que possible. La décision d’attribution sera notifiée au plus tard le 31 décembre 2020.

Plus d’infos et conditions sur http://werk-economie-emploi.brussels/fr/

Digitalcity.brussels : nouvel outil de la relance économique de Bruxelles

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Digitalcity.brussels : nouvel outil de la relance économique de Bruxelles

communiqué de presse

21 octobre 2020

Bruxelles, le 21 octobre 2020 –Que l’on soit à la recherche d’un collaborateur, d’un emploi ou d’une formation, Digitalcity.brussels devient la référence dès lors que l’on évolue dans le secteur IT. Plus de 2 500 m², 17 salles de cours et une équipe de 25 experts pour former les talents de demain et anticiper les besoins RH des entreprises.

 

Une étude de view.brussels, parue début 2020, indique que les trois profils les plus recherchés sur le marché de l’emploi bruxellois sont : analyste-programmeur, technicien helpdesk et consultant informatique. Par ailleurs, la liste des métiers en pénurie compte de nombreuses fonctions liées à l’IT. Ajoutons à cela la crise sanitaire qui a accéléré la digitalisation de toutes nos entreprises publiques et privées, tous secteurs confondus. Par conséquent, les besoins en profils IT vont être de plus en plus élevés sur le marché de l’emploi. Agoria estime d’ailleurs que la digitalisation de notre société va entraîner la création de 800 000 postes de travail.  

Seulement, en Région bruxelloise, un paradoxe sévit. D’une part, la Région est le principal bassin d’emplois du pays, souvent hautement qualifiés. D’autre part, Bruxelles connaît un taux de chômage important. Dès lors, comment faire pour que l’offre et la demande d’emploi se rencontrent ?

De l’importance de talents formés

Bruxelles, c’est aussi la capitale des PME. La création de start-ups et de petites entreprises, surtout dans le domaine des technologies, est en pleine explosion. Une étude de start-up.be indique que, depuis 2010, plus de 400 entreprises actives dans le secteur numérique se sont établies en Région bruxelloise, créant plus de 3.000 emplois. Et selon le même rapport, le recrutement reste le plus grand challenge de ces startups.

D’après un rapport d’Agoria de 2018, intitulé « la digitalisation et le marché du travail belge[1] », si aucune solution n’est mise en place, « l’écart entre l’offre et la demande se creusera encore jusqu’en 2030 ».

Par ailleurs, il apparaît que la chasse aux compétences digitales ne soit plus l’apanage des seules entreprises tech. Aujourd’hui, les recruteurs sont à la recherche de candidats de plus en plus polyvalents. On demande désormais aux employés d’avoir des compétences en droit, en communication, en management… et bien sûr dans la sphère numérique, provoquant une véritable guerre des talents.

Un Pôle Formation Emploi dédié aux métiers IT, au cœur du développement de la Région

Pour faire face à un besoin de main d’œuvre grandissant, accéléré par la crise du Covid-19, la Région bruxelloise a décidé de miser sur une structure unique et inédite rassemblant, d’une part, le secteur professionnel et, d’autre part, les services publics de l’emploi et de la formation. Voici le Pôle Formation Emploi des métiers du numérique : Digitalcity.brussels.

Ce Pôle Formation Emploi constitue le trait d’union physique, mais aussi numérique, actuellement manquant, entre services publics et monde économique.

Porté par plusieurs partenaires, Digitalcity.brussels est une entité unique qui rassemble les forces vives d’Actiris, de Bruxelles Formation, du VDAB Brussel, du Consortium de la Validation des Compétences, et du secteur professionnel au profit des Bruxellois, qu’ils soient chercheurs d’emploi, travailleurs ou entrepreneurs.

Non seulement Digitalcity.brussels devra former les talents aux compétences actuellement recherchées sur le marché de l’emploi, mais il devra aussi anticiper les besoins des entreprises. En effet, les métiers du numérique sont en constante évolution et nécessitent des mises à jour ou des remises à niveau tout au long d’une carrière professionnelle.

Digitalcity.brussels est constitué de trois piliers: le pilier Sectoriel Recherche & Développement, le pilier Formation & Validation des Compétences et le pilier Emploi. Il mène donc aussi bien des actions de formation, d’emploi, d’identification et de validation des compétences que des actions de collaborations renforcées avec l’enseignement, de sensibilisation aux métiers du secteur IT et de promotion de leur image.  Digitalcity a également parmi ses missions la veille sectorielle du marché de l’emploi et des qualifications requises. .

« La crise est un accélérateur de tendance. La plus forte d’entre elle est la digitalisation de tous les aspects de notre société. Seulement, en Région bruxelloise, nous avons décidé de ne pas seulement assister à cette véritable ruée vers le digital mais de faire en sorte que les Bruxellois en soient des acteurs. Digitalcity.brussels ambitionne de devenir la référence en matière de métiers numériques à Bruxelles et s’adresse à ceux qui veulent se lancer ou se spécialiser dans le secteur. L’accent sera évidemment mis sur la formation : nous devons proposer des formations de pointe afin de devenir un interlocuteur crédible », déclare Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi et de la Formation.

« Que de chemin parcouru depuis la création de l’asbl Brutec dans les années 1980 ! Aujourd’hui, le CDR Evoliris cède la place au Pôle Digitalcity. Un nouveau pôle qui voit le jour d’abord et avant tout, grâce à la conclusion en février dernier du premier accord-cadre entre mon Gouvernement, le Collège de la Commission communautaire française et les partenaires sociaux du domaine des métiers du numérique. Par cet accord, nous voulons insuffler notre volonté commune d’entrer, à travers un sigle unique, dans une nouvelle perspective de coopération bien comprise : celle d’une mutualisation de ressources et moyens au service des Citoyens bruxellois, quels qu’ils-elles soient : chercheur d’emploi, employeur, formatrice ou encore apprentie ! », explique Rudi Vervoort Ministre-Président bruxellois

« Réunir les partenaires publics et privés du secteur va permettre de regrouper les compétences d’une vingtaine d’experts dans leur domaine et de proposer en un seul lieu une offre de services riche en développement de compétences numériques. Les collaborations entre nos équipes pour, notamment, accompagner les chercheurs d’emploi avant, pendant et après leur formation améliorera encore les résultats de même que le travail de veille et de vitrine auprès des entreprises assuré par le secteur. Digitalcity.brussels constitue donc le cadre idéal pour développer et transmettre une dynamique positive, innovante et ambitieuse pour les Bruxellois et Bruxelloises », affirme Olivia P’tito, Directrice générale de Bruxelles Formation.

« A l’heure où notre société a subitement basculé dans le digital, se former aux métiers du numérique est quasiment une garantie d’emploi. J’encourage les chercheuses et les chercheurs d’emploi qui hésitent encore à se lancer dans l’aventure. De même que j’invite les employeurs à faire appel à ce nouveau service afin qu’il réponde au mieux à ses besoins. Ce sont toutes les nouvelles solutions que nous trouverons pour Bruxelles qui, ensemble, nous permettront de faire face à la crise », explique Grégor Chapelle, Directeur général d’Actiris.

« La création du pôle Digitalcity s’inscrit pleinement dans la vision d’avenir du VDAB. La mise en place d’infrastructures communes, ciblant aussi bien les demandeurs d’emploi que les employés et les étudiants, est à nos yeux la voie de l’avenir. Le fait que des formations soient organisées au sein de Digitalcity en fonction des besoins concrets des employeurs est essentiel pour le secteur des TIC. Le VDAB ne fournit pas de formations aux TIC, mais nous plaçons toutes nos formations virtuellement dans le pôle Digitalcity et nos organisations partenaires ont tout le loisir d’organiser des formations sur cette magnifique infrastructure dernier cri de Digitalcity », conclut Geert Pauwels, directeur du VDAB Brussel.

 « Digitalcity.brussels, de par sa mission de point central numérique, répond aux attentes des entreprises d’un point de vue formation et information. Digitalcity.brussels doit devenir la plate-forme des projets numériques bruxellois, de la mise à disposition de son infrastructure à la mise sur pieds d’opportunités de partenariats publics-privé. Digitalcity.brussels c’est aussi l’endroit idéal pour permettre aux entreprises de trouver du personnel qualifié, de former leurs (futurs) employés ou d’offrir plus de visibilité à leurs projets, produits ou services. », déclare Jean-Pierre Rucci, Directeur général de Digitalcity.brussels.

 

En savoir plus

Situé à Auderghem, à proximité immédiate des campus de l’ULB et de la VUB avec lesquels Digitalcity.brussels souhaite développer de nouvelles collaborations, le bâtiment compte cinq niveaux et comprend, notamment :

  1. Un auditoire de 100 places ;
  2. Une quinzaine de salles équipées ;
  3. Un studio digital media ;
  4. Un laboratoires CISCO dédié aux technologies réseau ;
  5. Un laboratoire destiné à accueillir les épreuves de certification et de validation des compétences ;
  6. Un espace de plus de 100 m² destiné à accueillir les activités d’Actiris en matière de mise à l’emploi.

[1] La digitalisation et le marché du travail belge. Shaping the future of work, Agoria, 2018

Deux lauréats bruxellois pour le Label d’Utilité Publique 2021

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Deux lauréats bruxellois pour le Label d’Utilité Publique 2021

communiqué de presse

20 octobre 2020

Depuis 2015 et sa création, le Label d’Utilité Publique a pour objectif de récompenser des pièces de théâtre de qualité dont le sujet traite d’une thématique d’actualité ou de société mais aussi d’attirer les publics à la culture et de créer des débats. Dans ce cadre, l’équipe artistique du projet met en œuvre des animations en amont des représentations afin de renforcer l’accès à la culture pour toutes et tous.

Cette année, deux nouveaux spectacles recevront le Label d’Utilité Publique et seront ainsi récompensés pour leur travail. Sur proposition d’un jury composé de personnalités venant de différents milieux liés à la culture et à la médiation, le Gouvernement Francophone Bruxellois, a désigné comme lauréats de cette édition 2020 : «Pourquoi Jessica a-t-elle quitté Brandon?» de la compagnie M.A.P.S  et «In Solidum» de l’asbl RAVIE.

Le projet de la compagnie M.A.P.S., spectacle brillant porté par Emmanuel de Candido et Pierre Solot, aborde notre rapport aux nouvelles technologies. Tandis que «In Solidum» de l’asbl RAVIE nous parle de notre conscience citoyenne face à la cybercriminalité. Une création réunissant cinq jeunes comédiens (Siam De Muylder, Manoël Dupont, Arthur Goldberg, Jérémy Lamblot, Léopold Terlinden) autour de ce projet collectif.

Chaque lauréat recevra une subvention de 30.000€ en 2021 pour mener à bien des animations pour tout public. Cette aide pourra être prolongée d’un montant de 10.000 € en 2022 pour poursuivre les activités de médiation culturelle entreprises lors de leur année de labellisation.

« Je tiens à féliciter chaleureusement les lauréats pour ce prix mérité. Ces spectacles portés par deux jeunes compagnies bruxelloises abordent des sujets devenus incontournables dans notre société actuelle tels que le numérique et notre attitude citoyenne face à son développement. Des questions d’autant plus pertinentes avec la crise sanitaire que nous traversons, durant laquelle la majorité des personnes se retrouvent recluse derrière des écrans. Il y a un impératif de soutenir des spectacles qualitatifs et révélateurs d’enjeux de société», déclare Rudi Vervoort, Ministre-Président bruxellois, en charge de la culture.

En 2021, le label fera peau neuve et deviendra le Label I.M.P.A.C.T. Un nouveau nom qui traduit ses principales valeurs: Inclusion, Médiation culturelle, Publics, Accessibilité, Culture et Thématique. Un projet de règlement, déposé par Rudi Vervoort, sera débattu au Parlement dans les semaines à venir. L’objectif est de pérenniser ce programme important qui permet non seulement de faire le lien entre la scène et la société mais aussi à chacun.e de pousser les portes d’un théâtre.

Cette intention s’inscrit dans une politique culturelle incluant cohésion sociale, éducation permanente et diversité culturelle. Une culture qui réunit des publics diversifiés autour d’enjeux majeurs en privilégiant la rencontre et l’échange.

Pour la prochaine édition et le Label I.M.P.A.C.T. 2022, les candidatures seront ouvertes dès le 1er novembre 2020.

Plus d’informations : https://label-up.ccf.brussels/  

Usquare.brussels : la Région délivre deux permis d’urbanisme à la SAU et aux universités ULB et VUB

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Usquare.brussels : la Région délivre deux permis d’urbanisme à la SAU et aux universités ULB et VUB

communiqué de presse

15 octobre 2020

Usquare.brussels, le programme de redéploiement de l’ancienne caserne Fritz Toussaint à Ixelles, vient de franchir une étape importante : la Région de Bruxelles-Capitale a délivré les permis d’urbanisme pour la première  opération de rénovation et de réaffectation de bâtiments emblématiques du site.

Le premier permis a été délivré à la Société d’Aménagement Urbain (sau-msi.brussels) pour la rénovation et la reconversion de l’ancien Manège en une halle axée sur l’alimentation durable.

Le second permis a été délivré aux universités ULB et VUB pour la rénovation et la réaffectation des bâtiments situés à front du boulevard Général Jacques en équipements universitaires et en logements pour des chercheurs.

Les permis d’urbanisme font partie du projet d’ensemble de reconversion de l’ancienne école de gendarmerie, qui est coordonné par la SAU. Elles contribueront à la mise en valeur du patrimoine du site et à la stratégie d’économie circulaire, deux axes essentiels du développement de Usquare.brussels.

Le projet bénéficie d’un important soutien financier du Fonds européen de développement régional (FEDER). Il s’agit des budgets supplémentaires libérés par la Région de Bruxelles-Capitale pour les universités ULB et VUB. Le subside FEDER est financé à parts égales par l’Union Européenne et la région bruxelloise.

Le subside FEDER est affecté de la manière suivante :

  • 1.391.398,10 euros pour la reconversion du Manège.
  • 9.033.200 euros pour la reconversion des bâtiments situés à front du boulevard Général Jacques.

 

La délivrance des deux permis d’urbanisme pose en effet les premiers jalons dans le développement du site des anciennes Casernes, le projet Usquare.brussels piloté par la SAU, tout d’abord par la rénovation et la reconversion du Manège mais aussi par la rénovation des équipements universitaires porté conjointement par l’ULB et la VUB. L’ambition de la Région bruxelloise est de proposer un quartier multifonctionnel exemplaire au niveau technique (économie circulaire, performance énergétique, patrimoine, etc.) mais aussi au niveau du vivre ensemble. Relevons que 3.000 tonnes de CO2 seront économisées par an grâce aux travaux financés par le Programme FEDER.

S’agissant du pôle universitaire innovant, il ambitionne d’offrir :

  • un centre de recherche international : premier Institut d’études avancées en Belgique (destinés aux chercheurs internationaux)
  • un espace « Citizen and participative Science »
  • une maison d’accueil internationale
  • un centre de recherche interuniversitaire pour « Urban Research ». 

 

Rudi Vervoort, le Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale, se félicite « Le rôle du FEDER est une nouvelle fois crucial dans la stratégie de redéploiement territorial à Bruxelles puisqu’il permet le financement de la première phase du redéploiement du site des casernes consacré aux équipements universitaires, partagés et collectifs.  Notre ambition est de transformer un site historiquement fermé et entouré d’un mur d’enceinte, en un nouveau quartier ouvert et mixte, universitaire et international mais aussi durable et innovant. Ce lieu dynamique et convivial répondra aux besoins des Bruxellois, et singulièrement des riverains, tout en accueillant un ambitieux projet d’envergure internationale porté conjointement par l’ULB et la VUB. »

Pascal Smet, le Secrétaire d’État régional bruxellois en charge de l’Urbanisme, annonce « En délivrant ces permis nous permettons d’avancer dans la mutation de notre ville. Une nouvelle vie va voir le jour sur le site des anciennes casernes. En y implantant du logement, un centre de recherche universitaire et une halle alimentaire nous démontrons l’importance de la mixité des fonctions. A l’image de l’occupation temporaire SeeU qui est un franc succès.»

Gilles Delforge, le directeur de la SAU, explique que « l’obtention de ces deux permis va permettre d’enclencher très concrètement et de manière très visible pour le grand public le développement opérationnel de Usquare.brussels. Le début des travaux de reconversion du Manège est prévu d’ici l’automne 2021. Concrètement, sans changer ce bâtiment emblématique, la SAU va d’abord procéder à des travaux de restauration concernant le gros œuvre fermé, afin de développer ensuite la mise en exploitation de la halle alimentaire. Cette halle sera à terme et sans aucun doute un des programmes phares de Usquare.brussels tout en constituant un équipement partagé très utile pour les habitants des quartiers voisins du site ». 

Annemie Schaus, la rectrice de l’ULB, souligne la dimension internationale et la volonté d’exemplarité du projet des deux universités bruxelloises. « Sur le site d’Usquare.brussels, l’ULB et la VUB concrétisent encore un peu plus leur dynamique de partenariat au service de Bruxelles et de ses habitants. Grâce au soutien du FEDER, nos deux universités y développeront des centres de recherche axés sur la question du développement durable, permettant ainsi de répondre de manière concrète aux défis posés en milieu urbain, en particulier à Bruxelles. Nous accueillerons également plusieurs centaines d’étudiants internationaux sur ce site, en faisant un pôle d’accueil et de mixité culturelle. »

Caroline Pauwels, la rectrice de la VUB, «Nous sommes très heureux de ces permis. Avec Usquare.brussels, nous voulons démolir durablement les murs. Entre chercheurs et étudiants de la VUB, de l’ULB et de partout dans le monde, mais aussi localement, entre les universités et les habitants du quartier. Notre ambition est de faire d’Usquare un quartier universitaire qui crée du lien. Avec les logements prévus pour les étudiants, les chercheurs et les conférenciers invités, nous souhaitons faire de Usquare.brussels un hub international, où les chercheurs peuvent se rencontrer dans un environnement stimulant. Avec ces permis, nous pouvons passer à l’étape suivante pour réaliser cette ambition ».