Une prime unique de 3000€ pour soutenir le secteur du transport rémunéré de personnes

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Une prime unique de 3000€ pour soutenir le secteur du transport rémunéré de personnes

communiqué de presse

19 novembre 2020

Le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale a décidé, ce jour, de l’octroi d’une nouvelle prime pour soutenir le secteur des taxis, un des secteurs les plus touchés par les mesures décidées dans le cadre de la crise du coronavirus.

Suite aux mesures prises ces derniers mois pour endiguer la propagation du coronavirus, de nombreuses entreprises ont dû fermer leurs portes ou ont vu leurs activités économiques fortement ralenties.  Le secteur du transport rémunéré de personnes, nécessaire à la protection des besoins vitaux de la nation et des besoins de la population est également fortement impacté. En effet, sans avoir interrompu ses services, il a perdu l’essentiel de son activité.

Afin de le soutenir, le Gouvernement bruxellois avait déjà octroyé une aide de 4.500.000€ à 1500 exploitants il y a quelques mois. Toutefois, avec le nouveau confinement et les mesures touchant notamment le secteur des événements culturels, sociaux et festifs, les bars et restaurants, mais aussi le tourisme d’affaire et de loisir, le secteur du transport rémunéré de personnes fait face à des dommages économiques et sociaux.

C’est pourquoi le Gouvernement bruxellois a décidé d’octroyer une prime unique de 3000€ aux exploitants de services de taxis et de services de location de voitures avec chauffeur dont les activités ont été impactées par la crise du Covid-19. C’est une enveloppe de plus de 5 millions d’euros qui sera donc destinée à un secteur essentiel qui réalise des missions d’intérêt public.

Usquare.brussels : le Plan d’Aménagement Directeur « Anciennes Casernes d’Ixelles » définitivement adopté par le Gouvernement bruxellois

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Usquare.brussels : le Plan d’Aménagement Directeur « Anciennes Casernes d’Ixelles » définitivement adopté par le Gouvernement bruxellois

communiqué de presse

19 novembre 2020

Le Gouvernement bruxellois a approuvé définitivement ce jour, en troisième et dernière lecture, le Plan d’Aménagement Directeur (PAD) portant sur les anciennes Casernes d’Ixelles. Piloté par Perspective.brussels, c’est également le premier PAD de la Région bruxelloise à voir le jour.

Cette étape clôt la procédure d’élaboration entamée en mai 2018 et visant à organiser la reconversion du site des anciennes Casernes d’Ixelles en un quartier vivant, durable, et inclusif dénommé« Usquare.brussels ». Piloté par Perspective.brussels, le PAD est un outil d’aménagement du territoire d’initiative régionale qui permet de définir les aspects stratégiques et réglementaires d’un projet urbain.

Rudi Vervoort, Ministre-Président de la Région bruxelloise, souligne que « l’adoption de ce premier PAD est un moment clé pour la politique urbaine bruxelloise, tant parce qu’il concrétise la création d’un nouvel outil, que bien évidemment pour le projet urbain dont il encadre le développement. Ce travail, mené par Perspective.brussels, s’est déroulé en concertation avec toutes les parties prenantes, en tenant compte des remarques exprimées par les riverains, les usagers, la commune et les autorités régionales. Je me réjouis de l’efficacité que cet outil démontre pour développer un quartier équilibré, ouvert, mixte et tourné vers l’avenir. »

Perspective.brussels se réjouit également de l’approbation du plan d’aménagement par le Gouvernement régional : « Le travail d’élaboration de ce futur quartier nous a permis de réfléchir en profondeur sur les enjeux et les besoins actuels et futurs pour faire de cet espace anciennement fermé un nouveau lieu de vie, contribuant à la mise en valeur du site et à une stratégie d’aménagement durable et innovante ».

Le futur quartier Usquare.brussels

Derrière le PAD « Anciennes Casernes d’Ixelles », il y a surtout une stratégie d’aménagement urbain qui propose de réaffecter le complexe de l’ancienne école de gendarmerie (ou anciennes Casernes d’Ixelles) couvrant 3,9 hectares au cœur d’Ixelles. 

« Cet aménagement apportera à ce quartier singulier de nouvelles qualités, valorisera son patrimoine exceptionnel en lui donnant de nouveaux usages dans une optique inclusive et durable » précise Rudi Vervoort.

Les objectifs portés par ce nouveau plan sont les suivants :

  • créer un nouveau quartier mixtecomprenant des logements accessibles pour les familles et les étudiants ainsi que des espaces ouverts avec des équipements collectifs ;
  • offrir un nouvel espace de rencontrepour les habitants des quartiers environnants. Plusieurs équipements et espaces publics accessibles à tous sont prévus, dont un nouveau parc de 2.000 m², gommant ainsi définitivement son passé renfermé et exclusif ;
  • donner corps à l’innovationet à l’excellence académique. Le monde universitaire présent sur le site s’ouvrira à toutes et tous grâce à des unités de recherche et des équipements de type FabLab.

Ainsi, les ambitions partagées par toutes les parties prenantes consistent à :

  • mettre l’architecture du siteen valeur grâce à un traitement urbanistique respectueux et à l’innovation. Les caractéristiques de l’ancienne école de gendarmerie seront ainsi préservées et serviront de cadre à une multitude d’usages, à une nouvelle vie ;
  • incarner le développement durable, la qualité environnementale et paysagère. La reconversion du site concrétise la ville en transition, en économisant les ressources, en donnant accès à une qualité de vie optimale pour ses usagers et habitants sans compromettre le futur ;
  • inciter à des mobilités exemplaires. Ainsi l’essentiel des déplacements à l’intérieur du site se feront à pied, à vélo ou en ayant recours aux nombreux transports en commun à proximité. Par ailleurs, le concept de la « ville des courtes distances » où tous les besoins sont remplis sans avoir besoin de se déplacer, prendra forme par l’organisation sur le site lui-même de la mixité des fonctions.

La Région de Bruxelles-Capitale a récemment délivré les permis d’urbanisme pour la première opération de rénovation et de réaffectation de bâtiments emblématiques du site. Le premier permis a été délivré à la Société d’Aménagement Urbain (sau-msi.brussels) pour la rénovation et la reconversion de l’ancien Manège en une halle axée sur l’alimentation durable. Le second permis a été délivré aux universités ULB et VUB pour la rénovation et la réaffectation des bâtiments situés à front du boulevard Général Jacques en équipements universitaires et en logements pour des chercheurs.

Par ailleurs, le futur quartier accueillera à terme une centaine de logements (sociaux et moyens acquisitifs). L’objectif est d’entamer les travaux de 33 premiers logements avant fin 2023 et de délivrer les infrastructures précitées progressivement à partir de 2023.

Ces travaux succéderont au grand succès de l’occupation temporaire See-U, une phase de gestion transitoire qui avait pour objectif d’ouvrir les portes de ce lieu historique au grand public, et ce, depuis avril 2019.

Le PAD entrera en vigueur dans les 15 jours suivants sa publication au Moniteur Belge. Il sera consultable en ligne sur le site internet de Perspective.brussels et auprès de l’administration communale d’Ixelles.

Trois périmètres sélectionnés pour la nouvelle série des Contrats de quartiers durables en Région bruxelloise

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Trois périmètres sélectionnés pour la nouvelle série des Contrats de quartiers durables en Région bruxelloise

communiqué de presse

18 novembre 2020

Dans le cadre du lancement de la 11ème série des Contrats de quartiers durables (CQD), le Gouvernement bruxellois a sélectionné 3 nouveaux périmètres: « Héliport-Anvers » à Bruxelles, « Jacquet » à Koekelberg et « Etangs-Noirs » à Molenbeek. Ces derniers bénéficieront d’un soutien comme le prévoit cet outil régional de revitalisation urbaine pour le développement urbain et l’amélioration des conditions de vie des habitants de la zone de revitalisation urbaine (ZRU).

Depuis la mise en place des CQD en 2010, l’élargissement en 2019 de la ZRU a permis à de nouvelles communes bruxelloises de déposer une candidature pour cette 11ème série. Comme pour les années précédentes, cet appel à candidature, coordonné par le Ministre-Président Rudi Vervoort, a été marqué par une participation forte et qualitative. Au total, neuf candidatures lui ont été soumises.

« Pour cette législature, nous avons décidé, avec le gouvernement, de mettre en avant des défis spécifiques pour la rénovation urbaine dont ceux du climat et de la durabilité. La crise sanitaire que nous traversons met en avant des impératifs sociaux, urbains, et économiques, particulièrement lorsque l’on vit dans une grande ville-région comme Bruxelles.  Le développement d’une ville de proximité avec des logements et des équipements accessibles à tous, des espaces publics/verts de qualité ainsi que des actions socioéconomiques et de cohésion sociale sont d’autant plus attendus » déclare Rudi Vervoort, Ministre-Président bruxellois.

Les lauréats de cette 11ème série des « Contrats de Quartiers Durables 2021-2026/2028 » sont respectivement :

  • Bruxelles « Héliport-Anvers » : ce périmètre, marqué par une diversité morphologique, sociale et fonctionnelle, est poussé par une forte dynamique de projets (PAD, Contrat de rénovation urbaine 1, Contrat de quartier à proximité). Ce nouveau contrat de quartier devrait permettre de compléter les actions de rénovation urbaine en cours et d’articuler des projets à échelle locale et régionale. Le développement du quartier est axé sur la reconnection des espaces publics Est/Ouest et sur la reconstruction d’un tissu urbain cohérent. L’activation de la dalle du Foyer Laekenois est un des projets phares de ce périmètre. Le maillage vert et la pacification des cheminements ressortent aussi comme idées fortes, ainsi que le développement d’infrastructures à disposition des habitants (et futurs habitants) du quartier. 
  • Koekelberg « Jacquet »: ce périmètre, enclavé entre la ligne de chemin de fer L28, la place des Étangs Noirs et de grands axes routiers, doit se trouver une véritable identité et un cadre de vie de qualité. Le quartier n’a pas bénéficié de Contrat de quartier depuis près de 20 ans et reste très prioritaire au niveau socioéconomique avec une densité de de population parmi la plus élevée de la Région (25.114 hab/km²). Renforcer l’habitabilité en créant de nouveaux logements et des équipements de proximité, se réapproprier l’espace public et apaiser le maillage urbain sont des enjeux majeurs de ce quartier. La création d’espaces communautaires devrait garantir la cohésion et la vitalité sociale.
  • Molenbeek « Étangs-Noirs » : ce périmètre s’étend sur les anciens quartiers industriels de la Région. Les enjeux en termes de logements, d’espaces publics et d’amélioration du cadre bâti en général y sont encore énormes. Diverses interventions de dédensification, de verdurisation y sont projetées ainsi qu’une requalification et une réappropriation des espaces publics par les habitants. La candidature pointe la création d’infrastructures à destination de la jeunesse et visant l’attractivité du quartier, en manque d’identité. Le réaménagement de la Place des étangs noirs est aussi une priorité.

Avec des périmètres frontaliers, un Contrat de Rénovation urbaine commun et des problématiques urbaines et sociales assez similaires, les communes de Koekelberg et de Molenbeek auront l’opportunité de créer des synergies et ce, dès la phase d’élaboration du programme.

Par ailleurs, les trois communes présentent d’intéressantes opportunités foncières notamment publiques qui devraient faciliter la réalisation des opérations.

En cette période de confinement, la participation citoyenne sera mise à rude épreuve. Les communes et les bureaux d’études feront preuve de créativité pour mobiliser les habitants tout au long du processus, la co-construction restant un élément essentiel de la réalisation de nouveaux quartiers.

Enfin, concernant le budget, les trois communes bénéficieront chacune d’une subvention de 142.500 euros afin d’élaborer leur programme de base et d’une subvention de 12,5 millions d’euros pour la phase d’exécution.

Bruxelles candidate pour accueillir le futur Centre Européen de Cybersécurité

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Bruxelles candidate pour accueillir le futur Centre Européen de Cybersécurité

communiqué de presse

17 novembre 2020

La Belgique a officiellement déposé sa candidature auprès de l’Union européenne la semaine dernière pour accueillir le futur Centre de Compétences Européen en matière de Cybersécurité. C’est en Région bruxelloise, à Evere plus précisément, que ce centre pourrait s’établir.

L’Union européenne (UE), pôle majeur de recherche dans le secteur de la cybersécurité, présente du retard dans le lancement sur le marché de produits et de services en cybersécurité, et ce, en raison d’un univers très fragmenté. Elle a donc décidé d’unir les forces européennes en la matière pour créer un centre chargé de coordonner tous les acteurs européens. L’European Cybersecurity Competence Center (ECCC) sera doté de 2,8 milliards d’euros pour son installation et de 2 milliards d’euros pour son développement, pris sur les fonds de Horizon Europe et de Digital Europe pour 2021-2028.

« Ce centre présente une opportunité exceptionnelle pour la Région bruxelloise. En terme de timing tout d’abord, car il devra démarrer ses activités au plus vite, dès 2021 selon les vœux de la Commission. En terme d’emploi ensuite car il accueillera de 30 à 50 experts, avec des perspectives de croissance allant jusqu’à 80 temps plein d’ici 2023-2024. Sans compter le personnel externe de support habituel dans ce type d’organisation. La création de ce centre à Bruxelles pourrait avoir un effet très favorable pour l’écosystème d’entreprises liées à la cybersécurité dans notre Région, un secteur très prometteur en termes d’activités et de création d’emploi» déclare le Ministre-Président Rudi Vervoort.

L’intérêt de l’État belge pour accueillir cette nouvelle institution a été officialisé auprès des institutions européennes le 4 juin dernier. La candidature proprement dite a été portée, sous la coordination du SPF Affaires étrangères, par tous les acteurs de la cybersécurité (dont le Centre belge pour la cybersécurité et l’Institut belge des services postaux et des télécommunications) mais aussi les institutions bruxelloises, en particulier le Commissariat à l’Europe et aux Organisations internationales (CEOI), hub.brussels, Visit.brussels et Citydev. Les travaux, soutenus activement par les premiers ministres successifs et le Gouvernement bruxellois, ont débouché sur la publication d’un bid book en juillet dernier et sur le dépôt officiel de la candidature belge ce 6 novembre.

La processus de sélection du siège, conduit par la Présidence allemande de l’UE, suit actuellement son cours. Lescandidatures devaient être déposées pour le 6 novembre dernier. Outre celle de la Belgique, on retrouve l’Allemagne (Munich), la Lituanie (Vilnius), le Luxembourg, la Roumanie (Bucarest) et l’Espagne (Leon). Les États membres voteront pour élire le candidat le 9 décembre 2020 (1 vote/État). Ce vote se fera en deux tours si aucun candidat ne reçoit la majorité au premier tour.

Vu son caractère international et son expérience dans l’accueil d’institutions européennes et internationales, Bruxelles dispose de solides atouts. L’écosystème en matière de cybersécurité y est très dynamique.

“Il est clair que l’UE recherche un environnement sûr pour abriter le centre, notamment en termes de connectivité et de 5G. Notre candidature peut garantir ces éléments. Outre l’écosystème international et technologique, Bruxelles dispose donc de tous les atouts pour offrir à ce centre un avenir stratégique”, déclare Pascal Smet, secrétaire d’État chargé de Relations européennes et internationales et le Commerce extérieur.

«Nous disposons également de la capacité et de l’expérience dans l’accueil de ce type d’institutions mais aussi de son personnel et de ses nombreux visiteurs. Des points qui font de la Région bruxelloise un candidat très sérieux » ajoute Rudi Vervoort.

« Accueillir cette nouvelle institution contribuerait enfin à asseoir encore un peu plus le statut international de Bruxelles, capitale de l’Union européenne où sont aujourd’hui déjà présentes pas moins de 38 organisations de l’UE» concluent Rudi Vervoort et Pascal Smet.

L’Hippodrome de Boitsfort s’offre un nouvel avenir

© sau-msi.brussels (Simon Schmitt - www.globalview.be)

L’Hippodrome de Boitsfort s’offre un nouvel avenir

communiqué de presse

9 novembre 2020

Sur proposition du Ministre-Président Rudi Vervoort et du Ministre de l’Environnement Alain Maron, le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale a approuvé la révision du projet pour le site de l’ancien Hippodrome de Boitsfort. La répartition des rôles a également été revue : Bruxelles Environnement reprend la gestion des espaces verts et le développement de l’éducation à la nature. La Société d’Aménagement Urbain, qui coordonne le développement global, va quant à elle poursuivre la restauration des bâtiments historiques. 

Cette décision permettra le redéploiement du projet de rénovation, l’activation, la gestion et l’exploitation du site conformément aux objectifs du Plan Région de Développement Durable (PRDD), du Plan Régional d’Affectation du Sol (PRAS) et du Schéma de Structure de la Forêt de Soignes, dans le respect des réglementations urbanistiques.

Rudi Vervoort et Alain Maron soulignent que « cette décision permet au site de l’Hippodrome de jouer son rôle de porte d’entrée de la forêt de Soignes et de vivre, en tenant compte des remarques exprimées par les riverains, le milieu associatif et les communes. Nous nous réjouissons de l’équilibre global du projet revu, ainsi que du rôle accru des institutions publiques, garantes notamment de la préservation du milieu naturel du site. Nous saluons aussi le travail mené en concertation avec toutes les parties prenantes pour aboutir à ce résultat. L’intérêt général et l’utilité publique du développement de l’ancien Hippodrome de Boitsfort au bénéfice de l’ensemble des Bruxellois.es ont été définitivement confirmés ces derniers mois, pendant la phase de confinement liée à la pandémie de covid-19. De nombreux citoyens ne disposant pas d’un grand logement ou d’un jardin y ont en effet trouvé l’espace nécessaire pour s’aérer, se détendre, faire de l’exercice, se promener, etc. Un espace indispensable en cette période particulière mais également vital à leur bien-être en temps normal. Le site sera dès lors développé pour répondre à ce besoin d’ espace vert accessible à tous. »

Concrètement :

  • la Région maintient ses objectifs initiaux : revaloriser le patrimoine historique ; contribuer à préserver la biodiversité de la forêt en créant un ‘sas’ entre la ville et la forêt ; offrir aux familles un espace vert et une expérience de visite combinant les aspects récréatifs, éducatifs et culturels;  encourager la mobilité douce (à pied, en vélo, en transport en commun). Par ailleurs, 4,3 millions sont apportés par le Programme FEDER (Fonds Européen de Développement Régional) au titre du développement d’un espace vert de qualité pour les habitants ;
  • Bruxelles Environnement est chargé du développement, de la gestion et de l’exploitation de la plaine de jeux régionale, de la Maison de la forêt, de la piste aménagée en parc linéaire, de la lisière forestière, de la prairie de détente et des actions pédagogiques de sensibilisation à la nature et la forêt. Dans un second temps, un belvédère serait construit ;
  • la Société d’Aménagement Urbain (SAU), emphytéote chargée du développement de l’ensemble du site par la Région, poursuivra la restauration des bâtiments patrimoniaux, réalisera les travaux d’impétrants (eau, gaz, électricité) et réaménagera le parking. La Région ayant réaffirmé sa volonté de permettre au site de jouer pleinement son rôle de porte d’entrée de la forêt de Soignes, ce parking redimensionné revêt un caractère d’intérêt général et d’utilité publique ;
  • le concessionnaire privé Drohme, qui a déjà adapté plusieurs fois son projet depuis 2014 reste chargé du développement, de la gestion, de l’animation et de l’exploitation du parcours des cimes, du golf, du mini-golf et du Village des paris (en ce compris la brasserie du Pesage), ainsi que de la gestion et de l’exploitation du parking principal.

Avec cette nouvelle gouvernance, le rôle des pouvoirs publics dans le redéploiement de l’ancien hippodrome est renforcé. En effet, la SAU reste emphytéote des quelque 32 hectares du site et elle demeure responsable de la coordination globale de son développement, tandis que son exploitation sera désormais partagée à parts quasiment égales entre Bruxelles Environnement (15,9 hectares) et le concessionnaire privé Drohme (16,4 hectares).

Gilles DELFORGE, le directeur de la SAU, se réjouit que « les décisions du gouvernement régional, l’implication de Bruxelles Environnement et la renégociation de la convention avec le concessionnaire privé Drohme permettent de maintenir le cap général du projet qui avait été fixé par la Région et qui a été suivi depuis le début par la SAU. Ceci tout en prenant en compte tous les éléments qui l’ont fait évoluer au fil du temps ces dernières années. La SAU va à présent pouvoir poursuivre sereinement la phase suivante de la restauration du patrimoine bâti historique du site, dont elle avait achevé la première phase en 2016. » 

Michel Culot, Président du conseil d’administration de Drohme : « Ce redéploiement correspond à nos yeux à l’intérêt du citoyen et des usagers du parc, ainsi qu’au renforcement des infrastructures de loisirs des portes de la forêt de la Région Bruxelles Capitale et ce, à l’avantage du plus grand nombre. Nous nous félicitons que le projet initial puisse être pérennisé à travers un accord équilibré. Ces investissements cumulés et ces nouvelles synergies permettront d’offrir à toutes les familles bruxelloises le plaisir d’un espace de détente idéal. »

Un nouveau moratoire sur les expulsions domiciliaires jusqu’au 13 décembre

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Un nouveau moratoire sur les expulsions domiciliaires jusqu’au 13 décembre

communiqué de presse

3 novembre 2020

Sur proposition de la Secrétaire d’Etat au Logement Nawal Ben Hamou, le Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale prendra ce mardi un arrêté de police instaurant un nouveau moratoire sur les expulsions domiciliaires en Région bruxelloise.

Toutes les décisions judiciaires et administratives ordonnant une expulsion de domicile seront automatiquement suspendues jusqu’au 13 décembre 2020, à l’exception des expulsions justifiées par un péril grave et imminent pour la sécurité publique.

« La deuxième vague du Coronavirus a touché de plein fouet la Région qui se situe en niveau d’alerte 4, soit le niveau d’alerte maximum. La période hivernale augmente encore la propagation du virus et le risque de contamination, celle des personnes précarisées en particulier. Notre objectif est donc de diminuer au maximum les possibilités contamination et de protéger les locataires les plus précarisés en les maintenant dans leur logement » précise la Secrétaire d’Etat au Logement Nawal Ben Hamou.

Pour le Ministre-Président Rudi Vervoort, « la crise sanitaire se prolonge et avec elle, les situations précaires de logement aussi. Il est donc primordial de prendre des décisions justes et solidaires pour toutes et tous. Interdire les expulsions domiciliaires fait partie de ces mesures indispensables à mettre en place aujourd’hui. »

Pour rappel, le loyer reste dû pendant la période temporaire d’interdiction des expulsions. La secrétaire d’Etat au logement Nawal Ben Hamou tient à rappeler que le gouvernement bruxellois a octroyé une dotation extraordinaire de 30 millions d’euros aux CPAS pour répondre aux besoins sociaux engendrés par la crise du coronavirus : « les CPAS disposent donc de moyens d’action importants pour aider les locataires touchés par la crise sanitaire à payer des arriérés de charges ou des loyers et ainsi éviter le lancement d’une procédure d’expulsion. Les locataires en difficulté ne doivent donc pas hésiter à prendre contact avec le CPAS de leur commune dont les services restent disponibles, même en période de confinement. »

De son côté également, la Chambre Nationale des Huissiers de Justice a communiqué à ses membres une directive visant à exclure toute expulsion touchant un domicile dans le cadre d’un bail d’habitation, à l’exception des expulsions pour lesquelles l’occupant a déjà quitté les lieux.

La Silver Tower devient l’Iris Tower

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La Silver Tower devient l’Iris Tower

communiqué de presse

3 novembre 2020

La nouvelle Silver Tower, dans laquelle les employés du Service public régional de Bruxelles (SPRB) et de Bruxelles Fiscalité déménageront, sera rebaptisée : Iris Tower. La tour sera occupée par la Région de Bruxelles-Capitale à partir du mois de novembre.

La plupart des étages de la tour de la gare du Nord sont presque prêts à accueillir les employés de la Région de Bruxelles-Capitale. Le déménagement de quelque 2 000 fonctionnaires des services publics régionaux de la mobilité, de l’économie et de l’emploi, des finances et du budget, des pouvoirs locaux, des relations internationales et de la fiscalité est prévue de novembre à janvier 2021.

La construction de l’Iris Tower par Ghelamco dans la commune bruxelloise de Saint-Josse-ten-Noode a débuté fin 2018. Le gratte-ciel, d’une hauteur de 137 mètres, compte 40 000 m² de bureaux et 32 étages. Ghelamco a vendu ses parts l’année dernière au fonds allemand Deka Immobilien. La Région bruxelloise a conclu un contrat de bail avec les propriétaires pour une durée de 18 ans.

En tant que nouveau centre administratif de la Région de Bruxelles-Capitale, l’Iris Tower doit devenir un joyau numérique pour les employés et les visiteurs. Il s’agira d’un lieu de travail de pointe pour le personnel, conforme aux techniques et méthodes les plus récentes et au télétravail.  

Les visiteurs de l’Iris Tower seront accueillis dans des bureaux d’accueil des plus modernes et pourront également visiter des kiosques numériques. L’Iris Tower devrait également être un exemple de convivialité dans le secteur public. En outre, la tour est facilement accessible en transports publics. 

Le Ministre-Président Rudi Vervoort : « Je me félicite du déménagement imminent de l’administration régionale dans un bâtiment ultra moderne et aux performances énergétiques remarquables. Je voudrais donc remercier les fonctionnaires qui ont travaillé d’arrache-pied à la concrétisation de cette belle ambition. En emménageant dans l’Iris Tower, tous les fonctionnaires régionaux seront désormais rassemblés dans un seul bâtiment. Le nouveau siège de l’administration régionale s’implante au cœur d’un quartier actuellement en pleine mutation pour lequel la Région investit d’importants moyens via son Contrat de rénovation urbaine 2 « Brabant – Nord – St-Lazare ». Ce déménagement pharaonique est donc aussi l’occasion, pour la Région, d’être le moteur d’une véritable renaissance de ce quartier, ce dont je me réjouis. »
Sven Gatz, ministre bruxellois de la Fonction publique: « Nous sommes heureux que la livraison de la nouvelle Iris Tower n’ait pas pris beaucoup de retard malgré les problèmes liés au coronavirus. Dans les années à venir, ce gratte-ciel deviendra un lieu de rencontre pour de nombreux employés et citoyens et une nouvelle icône dans le ciel de Bruxelles. »

Un vent nouveau souffle sur le Quartier Nord de Bruxelles Lancement d’une consultation citoyenne et d’un groupe de pilotage

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Un vent nouveau souffle sur le Quartier Nord de Bruxelles - Lancement d’une consultation citoyenne et d’un groupe de pilotage

communiqué de presse

3 novembre 2020

Le gouvernement bruxellois concrétise son ambition de faire du Quartier Nord un nouveau quartier urbain tourné vers l’avenir. Il crée à cet effet un groupe de pilotage, dirigé par le Ministre-Président Rudi Vervoort et le Secrétaire d’Etat Pascal Smet, en charge coordonner le développement du Quartier Nord 2.0, ce morceau de ville limité par la petite ceinture au sud, le canal à l’ouest et l’avenue de la Reine et la rue Royale à l’est.

Dans une première phase, une consultation citoyenne sera organisée pour impliquer les habitants et les acteurs du quartier dans ce processus.

« La co-construction et la participation citoyenne sont, pour moi, des éléments essentiels dans la réalisation de grands projets urbains. Ils le sont d’autant plus dans l’émergence et l’aménagement de nouveaux quartiers bruxellois. Cette consultation permettra de travailler au cœur des quartiers, en étroite collaboration avec les habitants et le plus en amont possible des projets. Ceci permettra aux futurs aménageurs de répondre au mieux aux besoins du territoire et d’assurer un échange permanent avec la population », déclare Rudi Vervoort, Ministre-Président bruxellois.

Jusqu’à aujourd’hui, le Quartier Nord de Bruxelles est surtout une cicatrice laissée par les coupes à blanc des années 1960. Les abords de la gare du Nord sont cependant une des zones les plus accessibles de Belgique, voire d’Europe, et ne sont qu’à un jet de pierre du centre de Bruxelles. C’est l’endroit idéal pour y habiter, travailler, étudier, se détendre… mais le potentiel de la zone reste largement inexploité. C’est à cette situation que la Région bruxelloise compte remédier.

Le Gouvernement bruxellois a décidé jeudi dernier de charger le Ministre-président et le Secrétaire d’État à l’Urbanisme de travailler à une approche coordonnée de tous les développements dans l’ensemble de ce secteur. Et ce tant pour le développement de l’espace public que du bâti.

Perspective.brussels, le centre d’expertise en charge de la stratégie de développement territorial pour la Région, est chargé de mener la consultation publique. Au préalable, afin d’être le plus en phase avec la réalité du territoire, Perspective a organisé un atelier participatif avec les associations présentes dans les quartiers du Territoire Nord. Cet atelier a porté sur la méthode, les thématiques et les sujets qui doivent faire l’objet de la consultation.

« Le Quartier Nord illustre parfaitement le type de ville que Bruxelles est devenue pendant la seconde moitié du siècle dernier : une ville de navetteurs pensée exclusivement pour la voiture. 40 ans après la mise en œuvre du plan « Manhattan », la Région bruxelloise veut refaçonner les abords de la gare du Nord pour en faire un quartier exemplaire. La dynamique, les partenaires et la volonté politique sont désormais là pour faire du Quartier Nord un symbole de la nouvelle voie que Bruxelles veut emprunter : une métropole vivante et florissante à dimension humaine », déclare Pascal Smet, Secrétaire d’État à l’Urbanisme.

Le quartier compte aujourd’hui surtout des bureaux, un million de mètres carrés au total, pour une population d’environ 5000 personnes à comparer avec les 30.000 personnes qui viennent travailler dans les bureaux. Un déséquilibre qui en fait un quartier trop peu animé le soir venu. Il faut en outre compter avec les difficultés supplémentaires engendrées par la crise du Covid.

Cependant les choses bougent depuis quelques années. Plusieurs initiatives et formes de collaborations issues du terrain entre les secteurs privé et public illustrent le potentiel du quartier, comme LabNorth et up4North.  Différents projets sont d’ailleurs déjà en cours, comme la rénovation ou la transformation de plusieurs grands immeubles, différents contrats de quartier et de rénovation urbaine, le redéveloppement du site CCN, le réaménagement de l’axe Bolivar, avec une ligne de tram en site propre, la construction du pont Susan Daniel sur lequel il circulera, le prolongement du métro vers le Nord de la ville et, évidemment, tous les développements sur le site de Tour & Taxis et dans les environs.

En vue de coordonner les différents développements futurs dans le secteur, la Région a donc aussi créé un groupe de pilotage placé sous la direction du ministre-président et du Secrétaire d’État à l’Urbanisme. Les cabinets des ministres de la Mobilité et de l’Environnement y sont également représentés, de même que les différentes administrations régionales (SAU, Perspective, Urban.brussels, Bruxelles Mobilité, BMA, Bruxelles Environnement et la STIB) et les communes. Le groupe de projet travaillera en étroite collaboration avec Up4North, LabNorth et différentes associations de quartier.

Afin de partager la connaissance du quartier et l’ambition d’une rénovation urbaine avec les acteurs publics impliqués dans la définition d’une vision pour le Territoire Nord, pour développer ensemble l’avenir pour ce territoire, et pour que ce dernier puisse profiter pleinement de projets positifs et durables, la Région de Bruxelles-Capitale invite, du 9 novembre au 7 décembre, les habitant.e.s du quartier, les utilisateur/trice.s, les commerçant.e.s, et les passant.e.s à donner leur avis via une enquête en ligne.

Plus d’infos sur www.perspective.brussels.  

Le Gouvernement bruxellois octroie 4 millions € à Iriscare pour renforcer le secteur des maisons de repos, de la santé et de l’aide aux personnes

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Le Gouvernement bruxellois octroie 4 millions € à Iriscare pour renforcer le secteur des maisons de repos, de la santé et de l’aide aux personnes

communiqué de presse

29 octobre 2020

Conscient des difficultés dans lesquelles le secteur des maisons de repos et tous les secteurs de la santé et de l’aide aux personnes se trouvent, le Gouvernement bruxellois a entendu l’appel des partenaires sociaux à ce sujet. Sur base d’une proposition du Ministre de la Santé et de l’Action Sociale, le Gouvernement bruxellois a donc décidé aujourd’hui d’octroyerune norme de croissance de 4 millions d’euros à Iriscare. Ce montant structurel permettra notamment au secteur des Maisons de repos (MR) d’engager ou de poursuivre des réformes importantes, notamment la reconversion des lits MR en lits Maison de repos et de soins (MRS).

Par ailleurs, pour permettre la poursuite du dépistage préventif, deux premières commandes ont été effectuées pour 200.000 tests. L’arrivage de celles-ci est attendu la semaine prochaine. Il s’agit de tests antigéniques rapides qui doivent pallier la saturation des laboratoires dans la réalisation des analyses de tests PCR. Celle-ci est, pour rappel, liée à la décision du Comité interministériel de recentrer la politique de testing sur les seuls cas symptomatiques.

Rudi Vervoort, Ministre-Président bruxellois et Président du Collège réuni de la Commission Communautaire Commune: «Il était primordial d’apporter une réponse rapide et importante à la demande des secteurs des maisons de repos et de la santé. La crise sanitaire que nous subissons actuellement nous rappelle à quel point leur travail est essentiel pour notre société. Nous tenions à les soutenir dans la poursuite des projets déjà entamés mais aussi pour les projets encore à développer. Un soutien du Gouvernement bruxellois à la hauteur de leur engagement quotidien au service de la santé des citoyens et citoyennes bruxellois-es. »

Alain Maron, Ministre bruxellois de la Santé et de l’Action Sociale : « Nous mettons tout en œuvre pour protéger les Bruxellois les plus fragiles. C’est pour cela que nous avons commandé des tests rapides pour continuer le testing préventif. Par ailleurs un nouveau budget de quatre millions d’euros permettra de renforcer structurellement les secteurs de la santé et notamment renforcer l’encadrement autour des résidents des MR et MRS. » 

Capitale européenne de la Culture 2030 Bruxelles lance un appel pour désigner la personne qui portera sa candidature

Dès ce mercredi, les cours de l’enseignement secondaire se donnent entièrement à distance. Une situation qui remet sur l’avant-scène les besoins d’une école numérique mais également la nécessité d’un matériel scolaire 2.0 pour les élèves. En Région bruxelloise, le Plan de relance débloque près de 3,2 millions d’euros pour équiper les enfants et adolescents.

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