La Région bruxelloise dévoile la future caserne de pompiers avec salle de sports du quartier de Cureghem

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La Région bruxelloise dévoile la future caserne de pompiers avec salle de sports du quartier de Cureghem

communiqué de presse

25 novembre 2020

Le Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale Rudi Vervoort et le Secrétaire d’État en charge de la Lutte contre l’Incendie, de l’Aide Médicale Urgente et de l’Urbanisme, Pascal Smet, ont dévoilé ce mercredi 25 novembre le projet de nouvelle caserne de pompiers et d’équipement sportif que la Société d’Aménagement Urbain (SAU) construira le long du canal à Anderlecht. C’est l’agence d’architecture Bogdan & Van Broeck, associée à une équipe pluridisciplinaire, qui a remporté le marché public organisé par la SAU pour sa conception.

Situé au 409 chaussée de Mons, dans le quartier de Cureghem, le projet a pour particularité de mutualiser l’usage d’une grande salle de sport entre le Service d’Incendie et d’Aide Médicale Urgente (SIAMU) et le quartier, tout en offrant des espaces indépendants pour les pompiers et les sportifs. La commune d’Anderlecht assumera la gestion de l’équipement sportif accessible pour le quartier.

Cette construction neuve porte sur environ 5.700 m² bruts, dont environ 1.300 m² pour l’équipement sportif. La Région prévoit son ouverture fin 2024. La SAU, qui est le maître d’ouvrage de ce projet, avait reçu 59 candidatures dans le cadre de l’appel avec publicité au niveau européen qu’elle avait lancé. Cinq groupements avaient été sélectionnés, qui ont remis chacun une offre de grande qualité (Atelier 229, Bogdan & Van Broeck- Bas, Dhooge & Meganck – HCVA, HUB-Tractebel et Label-Bovenbouw). Un jury composé des futurs usagers, des différentes administrations concernées et d’experts a conduit à sélectionner la proposition de l’agence Bogdan & Van Broeck qui répondait le mieux aux différentes attentes notamment sur le fonctionnement du projet et sur ses qualités architecturales et urbaines. 

Un projet ouvert sur le quartier et durable 

Le Ministre-Président Rudi Vervoort rappelle que « l’ambition de la Région est de réaliser à cet endroit un équipement permettant, d’une part, aux pompiers de répondre le plus efficacement possible à leurs missions et, d’autre part, de doter Cureghem d’un nouvel équipement tourné vers la ville, au bénéfice des habitants et des usagers du quartier. Le projet s’inscrit en effet dans une triple logique. Un : la modernisation des casernes du SIAMU à l’échelle de la Région bruxelloise pour répondre au mieux aux standards actuels de services à la population, de confort des agents et de durabilité des bâtiments. Deux : la dynamique de mixité fonctionnelle et d’optimisation du foncier promue par le Plan Canal et la réponse à certains besoins diagnostiqués lors de l’élaboration du Contrat de Rénovation Urbaine. Trois : la volonté d’optimiser les moyens fonciers et financiers régionaux disponibles. »

Le Secrétaire d’État en charge de la Lutte contre l’Incendie et l’Aide médicale urgente et de l’Urbanisme Pascal Smet souligne quant à lui que « construire des nouvelles casernes pour nos pompiers est une priorité pour ce gouvernement. Nous travaillons sur le déménagement de l’état-major à Tour et Taxis, mais ce projet est le plus avancé. Il sera exemplatif. Nous l’avons résolument voulu en lien avec le quartier de Cureghem en plein redéploiement. Ici le Siamu est propriétaire et nous profitons de la construction de cette nouvelle caserne pour offrir un nouvel équipement aux habitants et au quartier. Ainsi, c’est une grande salle de l’équipement sportif qui a été conçue afin de pouvoir accueillir notamment du basket. De plus, en dehors des heures d’utilisation par les pompiers, elle pourra accueillir du public ».

Le bourgmestre d’Anderlecht Fabrice Cumps souligne que « le collège d’Anderlecht se félicite du projet qui répond à un évident besoin opérationnel des pompiers tout en incluant la création d’une salle de sport ouverte vers le quartier et dont la commune assumera la gestion. C’est là l’exemple de la mixité des usages que nous encourageons en particulier dans la zone stratégique autour du canal ».

Tanguy du Bus de Warnaffe , directeur général du SIAMU déclare que « le renouvellement de nos casernes est une de nos priorités majeures. Avec la caserne actuelle d’Anderlecht, nous sommes confrontés à un double problème de vétusté et de manque de place. Elle est bien placée, au cœur d’une des zones où nous intervenons le plus, mais il n’était pas possible de procéder aux rénovations nécessaires sans interruption de l’activité. Difficilement envisageable, car il s’agit de la deuxième caserne la plus importante de la région après celle de l’Avenue de l’Héliport. Nous avons donc pu acquérir ce terrain tout aussi bien situé et qui est par ailleurs plus grand. Cela nous permet de construire une caserne adaptée aux évolutions du métier, avec par exemple l’intégration de zones spécifiques à la décontamination et de locaux pour les femmes. Un autre enjeu est de renforcer le bon ancrage de notre service dans la communauté que nous protégeons, une idée très concrètement réalisée ici par la création d’une salle de sport partagée, ouverte sur le quartier. »

Bogdan & Van Broeck : un projet particulièrement équilibré

Gilles Delforge, le directeur de la SAU, explique que « le projet de l’équipe lauréate, Bogdan & Van Broeck, est celui qui est parvenu à répondre au mieux aux exigences fonctionnelles du projet, déterminantes notamment pour la caserne, tout en apportant une réponse très qualitative en termes de qualité d’usage des différents espaces, d’insertion du projet dans le contexte urbain dense du quartier et d’approche circulaire de la construction. Je remercie vivement les équipes du SIAMU, du Maître Architecte régional, d’urban.brussels, de perspective.brussels, de la commune d’Anderlecht, et de Bruxelles Environnement pour leur collaboration. La SAU va poursuivre sa mission pour concrétiser ce beau projet, dont je félicite les auteurs. La SAU se réjouit d’apporter ici sa pierre à l’opérationnalisation du Plan Canal en réalisant, pour le compte de ses futurs usagers, un équipement public qui répondra aux enjeux de mixité fonctionnelle, de qualité architecturale et de services aux citoyens propres au territoire du Canal. La SAU remplit ici une nouvelle fois son rôle d’assemblier du développement territorial bruxellois, en charge de la réalisation d’équipements publics d’envergure régionale de natures très diverses (de secours, sportive, médiatique, culturelle, de loisirs…) et de grands projets d’aménagement urbain mixtes (incluant notamment des logements, des entreprises, des espaces verts). »          

Pour Emilie Bechet, project architect Bogdan & Van Broeck, « Le projet est un temple de l’intervention où temps et mouvements sont au service de l’urgence. Au-dessus de ce temple se développe un village où règne la convivialité et la sérénité. Les “sentinelles” relient ces différents univers. C’est une machine bien rodée, à échelle humaine.

Temple d’intervention, village et sentinelles. Dans une caserne de pompiers, le temps et les mouvements sont des facteurs de conception fondamentaux : le déploiement des pompiers en intervention, les exercices d’incendie, les mouvements professionnels et récréatifs, etc. Une caserne de pompiers est aussi un lieu où des hommes et des femmes vivent, travaillent, mangent, se forment, et dorment. C’est un lieu où ils attendent la prochaine alerte… L’équipe de conception traduit spatialement ces conditions à l’aide de 3 protagonistes : le temple d’intervention, le village et les sentinelles. Le temple ou la base d’intervention contient le garage et les zones techniques. Il permet un départ rapide en mission et un retour en aisé des équipes à la caserne. L’efficacité passe avant tout. Sur le temple se dresse un village. Il est habité par des hommes et des femmes pompiers. Ici c’est l’échelle humaine qui prime. Ces deux univers, dont les dynamiques sont très différentes, sont efficacement reliés par des noyaux de circulation, les sentinelles. Où que vous soyez dans le bâtiment, elles permettent d’accéder rapidement à la zone de départ. C’est indispensable dans une caserne. Cette séparation entre le temple et le village apporte sérénité et calme aux ‘résidents’.

Un socle solide pour le temple de l’intervention, un habitat plus léger pour le village. Le projet présente une structure double. En cohérence avec la nature des activités qui s’y déroulent, le socle d’intervention est composé de matériaux bruts: le béton et la brique. La structure supérieure du village est entièrement en ossature bois. 

Du sport pour et avec le quartier. Directement accessible par un accès séparé pour les riverains, l’équipement sportif se trouve aux étages et comprend un espace détente, deux salles dédiées aux sports doux et aux arts martiaux ainsi qu’une grande salle omnisports qui jouit d’un éclairage naturel zénithal. L’usage de cette salle omnisports est partagé entre les pompiers et les habitants. Ainsi les voisins de la caserne peuvent également bénéficier de certaines facilités du bâtiment des pompiers, mais sans avoir accès aux zones qui sont strictement réservées à ces derniers. »

L’Ecole Jules Verne et le LAB Marie Curie, deux futures écoles secondaires de la COCOF sur le Campus du CERIA

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L’Ecole Jules Verne et le LAB Marie Curie, deux futures écoles secondaires de la COCOF sur le Campus du CERIA

communiqué de presse

24 novembre 2020

La Commission Communautaire Française (COCOF) va créer deux nouvelles écoles sur le Campus du CERIA. La première école, le Degré d’Observation Autonome (DOA), ouvrira ses portes le 1er septembre 2021. L’ouverture de la deuxième école dédiée aux deuxième et troisième degrés est prévue à la rentrée scolaire 2023. 

Le nouvel ensemble scolaire fera référence en Région de Bruxelles-Capitale. En effet, il comprendra

  • deux écoles secondaires d’enseignement général:
    • une école du premier degré DOA (Degré d’Observation Autonome);
    • une école des deuxième et troisième degrés;
  • une importante composante « sport » à travers la réalisation de trois plateaux sportifs; 
  • la réalisation d’équipements complémentaires, tels que des serres pédagogiques, un réfectoire, des potagers, un kiosque;
  • et un nouveau parc paysagé.

Les pédagogies actives, à la base des enseignements dans les deux écoles, visent à créer un environnement dans lequel l’élève est « acteur-auteur » de ses apprentissages. L’élève sera appelé à dessiner son propre parcours en intégrant d’importantes dynamiques de collaboration afin de transformer les classes en « collectif apprenant ». Les écoles mettront un fort accent sur le développement des connaissances linguistiques, notamment en prévoyant une immersion néerlandaise et 2 heures d’anglais minimum.

Dans une optique d’ouverture et de participation, le Ministre-Président Rudi Vervoort, membre du Collège de la COCOF en charge de l’enseignement, a souhaité impliquer les acteurs de l’enseignement concernés afin de choisir un nom pour les établissements scolaires. Un sondage électronique a ainsi été lancé en octobre 2020 auprès du personnel éducatif et du Service Enseignement de la COCOF et des écoles communales d’Anderlecht et des communes avoisinantes (Forest, Molenbeek et Saint-Gilles) pour guider le choix des noms des deux écoles. Plus de 500 personnes y ont participé et les deux noms suivants ont été choisis:

  • L’Ecole Jules Verne pour l’école du premier degré
  • Le Lycée Alternatif Bruxellois Marie Curie (le LAB-Marie Curie) pour l’école des deuxième et troisième degrés

En lien avec la mission et les valeurs affichées au sein des deux nouvelles écoles, des ateliers de co-construction sont mis en place. Leur objectif est de concrétiser, grâce à l’intelligence collective, les actions à mettre en place pour faire vivre le projet pédagogique. Dans un premier temps, des ateliers sont organisés d’une part, au sein de la COCOF avec les enseignants et les membres du personnel et, d’autre part, avec des jeunes en collaboration avec l’asbl Couleur Jeunes à Anderlecht. Dans un second temps, dans le courant du premier trimestre 2021, des ateliers «mixtes » réuniront les différents acteurs de manière plus large en les ouvrant également aux familles, associations de quartier, enseignants d’autres pouvoirs organisateurs, futurs enseignants (Haute Ecole et étudiants au certificat d’aptitudes pédagogiques), etc.

Afin de correspondre au mieux aux ambitions pédagogiques de la COCOF, le nouvel ensemble scolaire s’inscrit dans unprojet architectural et paysager innovant, s’inscrivant dans la continuité et la réinterprétation du campus, et proposant des architectures où le déplacement, l’activité, le développement personnel et les loisirs de l’élève occupent une place centrale.

Les travaux démarreront dès janvier 2021. Le projet s’inscrit dans une optique de durabilité, notamment en ce qui concerne la performance énergétique des bâtiments (PEB) ou la gestion des eaux. L’ambition est également d’accentuer le caractère vert du site en enrichissant sa biodiversité au travers de la création d’une zone humide, de potagers et d’un verger.   

Le Ministre-Président Rudi Vervoort se réjouit: « Avec ce projet innovant et ambitieux, la Commission communautaire française, en qualité de Pouvoir Organisateur, prend sa part dans l’effort collectif des pouvoirs publics pour répondre à la tension démographique et trouver des solutions à l’augmentation du nombre de jeunes en âge scolaire. D’ici 5 ans, ce sont 1.200 places dans l’enseignement secondaire général qui viendront s’ajouter à l’offre d’enseignement public. Ce nouvel ensemble scolaire proposera aux jeunes de la Région un enseignement de qualité, inclusif, en immersion et dans une approche pédagogique innovante. »

Le Plan d’Aménagement Directeur Loi adapté suite à l’avis de la Commission régionale de Développement

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Le Plan d’Aménagement Directeur Loi adapté suite à l’avis de la Commission régionale de Développement

communiqué de presse

20 novembre 2020

La Commission Régionale de Développement (CRD) a rendu son avis concernant le projet de Plan d’Aménagement Directeur (PAD) Loi. Perspective.brussels, centre d’expertise en charge de la stratégie de développement territorial pour la Région bruxelloise, en a pris acte et a donc désormais reçu l’ensemble des remarques des différents acteurs concernant ce PAD.

L’avis de la CRD sur le PAD Loi complète et achève ainsi le processus d’enquête publique qui s’est tenu l’année dernière. Il relaie les questionnements légitimes d’un certain nombre d’acteurs sur la densité, la hauteur, les espaces publics, ou encore le logement. Le Ministre-Président a entendu ces préoccupations et s’attachera désormais à revoir – en vue d’en améliorer l’encadrement par le PAD – les thématiques suivantes :

  • l’espace public et la mobilité en vue d’augmenter la part de l’espace dédié à la mobilité active et aux fonctions de séjour ;
  • les gabarits et implantations : les bâtiments élevés de la « zone centrale » du projet de PAD pourraient être revus à la baisse, et ce afin de minimiser l’impact des incidences relevées en termes d’ensoleillement et de vent, tant au sein du projet de PAD que sur les quartiers riverains ;
  • la densité et le logement : la création de logement est essentielle à l’ambition d’un quartier convivial et vivant. Pour garantir une mixité sociale des futurs habitants, l’objectif de la Déclaration de Politique régionale de créer 15% de logements à finalité sociale dans les quartiers qui en sont dépourvus, comme c’est le cas pour le quartier européen, sera poursuivi.

Le plan, revu à l’aune de ces éléments, sera prochainement analysé par le Gouvernement bruxellois afin de proposer un projet pour le quartier Loi qui soit porteur de sens pour tous-tes les citoyens et citoyennes.

Pour rappel, le projet de PAD s’inscrit dans une stratégie développée par la Région bruxelloise depuis plusieurs années. Le schéma directeur du Quartier européen, approuvé en 2008, identifie douze programmes urbanistiques et architecturaux clés pour la transformation du quartier. La restructuration des implantations de la Commission européenne le long de la rue de la Loi est le premier de ces programmes. Le schéma directeur prévoyait que ce programme soit lancé par le biais d’un concours international d’urbanisme, lequel a eu lieu en 2009. C’est le « Projet urbain Loi » de l’atelier Christian de Portzamparc qui est sorti lauréat de ce concours. Il constitue le fil rouge du réaménagement de la rue de la Loi depuis 2009 jusqu’à ce jour.

« Nous sommes évidemment conscients que la vision de la Ville a évolué entre 2008 et aujourd’hui et c’est précisément ce qui a conduit la Région à revoir à la baisse les décisions antérieures en termes de volume d’espaces construits et de densité. Les objectifs de mixité urbaine du PAD ne sont, quant à eux, remis en question par aucun acteur. » précise le Ministre-Président Rudi Vervoort.

Un territoire extrêmement accessible avec un potentiel encore inexploité 

L’objectif principal de ce projet urbain d’envergure pour la Région bruxelloise est d’améliorer le cadre de vie et l’espace public, de créer du logement et donc, surtout, de créer une mixité sociale et fonctionnelle dans ce morceau de ville largement déserté en dehors des heures ouvrables de bureau.

«Si ce plan a souvent été interprété, à tort, comme un outil de développement de tours de bureaux, il est à noter que l’augmentation de densité qu’il propose concerne le logement, l’équipement et le commerce local. La densité de bureaux quant à elle, diminuerait » ajoute Rudi Vervoort.  « Si la crise que nous vivons et le développement du télétravail qui en découle, sont parfois associés à des analyses sceptiques quant à l’avenir du bureaux, je pense pour ma part qu’il est prématuré de tirer des conclusions » conclut-il.  

Enfin, il est important de noter que les surfaces de bureaux autorisées par le PAD sont bien des maxima, alors que les seuils de logement/équipement sont, eux, des minima. Ces seuils offrent, dès lors, une infinité de possibilités de développement et une capacité d’adaptation au contexte une fois que les conséquences et enseignements de la crise auront pu être analysés. S’adapter au contexte et à la réalité d’une ville, c’est d’ailleurs cela aussi une des fonctions essentielles d’un plan.

Contrat de rénovation urbaine « Citroën – Vergote » La Région bruxelloise va construire un nouvel équipement sportif le long du canal

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Contrat de rénovation urbaine « Citroën - Vergote » : la Région bruxelloise va construire un nouvel équipement sportif le long du canal

communiqué de presse

20 novembre 2020

Sur proposition du Ministre-Président Rudi Vervoort, le Gouvernement bruxellois a approuvé ce jeudi le programme et les documents du marché public visant à désigner l’équipe pluridisciplinaire chargée de concevoir et de suivre le chantier de construction d’un équipement sportif entre le quai des Armateurs et l’Allée Verte à 1000 Bruxelles, dans le cadre du Contrat de Rénovation Urbaine N°1 « Citroën – Vergote ». Le Gouvernement a confié à la Société d’Aménagement Urbain (SAU) une maîtrise d’ouvrage déléguée pour concrétiser ce projet, notamment pour la publication de ce marché public au niveau européen dans les prochaines semaines.

Ce projet de construction neuve porte sur environ 5.400 m² bruts à bâtir sur un terrain de quelque 2.600 m² qui se situe le long du Bassin Vergote, au niveau de la courbe de giration du canal, et qui appartient au Port de Bruxelles. Le futur bâtiment devra comprendre une salle multisports, une salle de gymnastique, une salle d’escalade, des terrains de padel et une cafétéria. Une fois construit, il sera géré par la Ville de Bruxelles.

Le Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale Rudi Vervoort précise qu’« il s’agit d’un nouveau projet public d’envergure régionale sur le territoire du canal et un des projets emblématiques de la première vague de Contrats de Rénovation Urbaine. Il correspond parfaitement à la philosophie des CRU, initiés par la Région et concrétisés avec les communes : combler les déficits en matière d’infrastructures publiques et réduire les fractures urbaines entre quartiers. Il viendra compléter une importante série d’initiatives qui contribuent au renouveau de cette zone stratégique que constitue le canal, qu’elles soient  publiques (musée Kanal – Centre Pompidou, aménagement du parc Béco, construction du pont Suzan Daniel, etc.) ou privées (développements en cours sur le site de Tour et Taxis). Les analyses menées par perspective.brussels dans le cadre de la crise sanitaire réaffirment par ailleurs que la construction d’un équipement sportif à cet endroit permettra de répondre au déficit d’équipement sportif des quartiers riverains du canal et animer la zone en attirant un public très large. »

Rudi Vervoort ajoute qu’ «il est aussi prévu de créer des interactions entre l’équipement et son environnement extérieur. Cet équipement formera un élément architectural en hauteur qui deviendra un bâtiment iconique de Bruxelles et du territoire du canal. »

Gilles DELFORGE, le directeur de la SAU, « remercie le Gouvernement régional pour la confiance qu’il accorde à la SAU en lui confiant cette nouvelle mission » et se réjouit que « la SAU joue ici une fois encore son rôle d’assemblier du développement territorial bruxellois, en charge de grands projets d’aménagement urbain et de la réalisation d’équipements publics d’envergure régionale. Ce futur équipement sportif confirme la polyvalence de la SAU qui coordonne déjà des projets de logements et d’équipements à vocation culturelle, médiatique, académique, de secours… Comme chaque fois, la SAU adapte sa méthode de travail au contexte spécifique du projet afin de coordonner au mieux l’action des divers partenaires impliqués. Ainsi, pour ce projet, la SAU, agissant comme maître d’ouvrage délégué pour le compte de la Région, collaborera avec la Ville de Bruxelles (qui gérera l’infrastructure quand elle sera construite) et avec Urban.brussels (en charge des CRU). La SAU a par ailleurs établi le cahier des charges approuvé ce jeudi par le Gouvernement en étroite concertation avec ces deux partenaires ainsi qu’avec le Maitre architecte régional et avec la cellule sport de perspective.brussels. » 

Le Bourgmestre Philippe Close ajoute : « pour nous, ce projet est essentiel car c’est un quartier qui est en vraie mutation depuis quelques années et nous nous réjouissons qu’en collaboration avec la Région nous continuons à développer notre projet de ville à 10 minutes le long du canal. L’idée est que les habitants puissent bénéficier d’équipements collectifs afin de pouvoir s’épanouir dans leur quartier. Du logement, une école, une crèche, du transport en commun et maintenant de l’équipement sportif feront de ce quartier un zone habitable et apaisée », se réjouit le Bourgmestre Philippe Close.

Pour le Premier Échevin de Bruxelles Benoit Hellings, « cette étude pour la construction d’une infrastructure sportive à rayonnement régional le long du canal témoigne de la volonté de la Région bruxelloise d’investir dans le quartier Nord. La Ville de Bruxelles se réjouit de cette nouvelle collaboration qui pourra amener à la création de cette infrastructure sportive. Nous nous tiendrons aux côtés de la Région pour répondre aux besoins sportifs des habitantes et des habitants du quartierqui seront rencontrés par ce contrat de rénovation urbaine ambitieux. »

Une prime unique de 3000€ pour soutenir le secteur du transport rémunéré de personnes

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Une prime unique de 3000€ pour soutenir le secteur du transport rémunéré de personnes

communiqué de presse

19 novembre 2020

Le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale a décidé, ce jour, de l’octroi d’une nouvelle prime pour soutenir le secteur des taxis, un des secteurs les plus touchés par les mesures décidées dans le cadre de la crise du coronavirus.

Suite aux mesures prises ces derniers mois pour endiguer la propagation du coronavirus, de nombreuses entreprises ont dû fermer leurs portes ou ont vu leurs activités économiques fortement ralenties.  Le secteur du transport rémunéré de personnes, nécessaire à la protection des besoins vitaux de la nation et des besoins de la population est également fortement impacté. En effet, sans avoir interrompu ses services, il a perdu l’essentiel de son activité.

Afin de le soutenir, le Gouvernement bruxellois avait déjà octroyé une aide de 4.500.000€ à 1500 exploitants il y a quelques mois. Toutefois, avec le nouveau confinement et les mesures touchant notamment le secteur des événements culturels, sociaux et festifs, les bars et restaurants, mais aussi le tourisme d’affaire et de loisir, le secteur du transport rémunéré de personnes fait face à des dommages économiques et sociaux.

C’est pourquoi le Gouvernement bruxellois a décidé d’octroyer une prime unique de 3000€ aux exploitants de services de taxis et de services de location de voitures avec chauffeur dont les activités ont été impactées par la crise du Covid-19. C’est une enveloppe de plus de 5 millions d’euros qui sera donc destinée à un secteur essentiel qui réalise des missions d’intérêt public.

Usquare.brussels : le Plan d’Aménagement Directeur « Anciennes Casernes d’Ixelles » définitivement adopté par le Gouvernement bruxellois

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Usquare.brussels : le Plan d’Aménagement Directeur « Anciennes Casernes d’Ixelles » définitivement adopté par le Gouvernement bruxellois

communiqué de presse

19 novembre 2020

Le Gouvernement bruxellois a approuvé définitivement ce jour, en troisième et dernière lecture, le Plan d’Aménagement Directeur (PAD) portant sur les anciennes Casernes d’Ixelles. Piloté par Perspective.brussels, c’est également le premier PAD de la Région bruxelloise à voir le jour.

Cette étape clôt la procédure d’élaboration entamée en mai 2018 et visant à organiser la reconversion du site des anciennes Casernes d’Ixelles en un quartier vivant, durable, et inclusif dénommé« Usquare.brussels ». Piloté par Perspective.brussels, le PAD est un outil d’aménagement du territoire d’initiative régionale qui permet de définir les aspects stratégiques et réglementaires d’un projet urbain.

Rudi Vervoort, Ministre-Président de la Région bruxelloise, souligne que « l’adoption de ce premier PAD est un moment clé pour la politique urbaine bruxelloise, tant parce qu’il concrétise la création d’un nouvel outil, que bien évidemment pour le projet urbain dont il encadre le développement. Ce travail, mené par Perspective.brussels, s’est déroulé en concertation avec toutes les parties prenantes, en tenant compte des remarques exprimées par les riverains, les usagers, la commune et les autorités régionales. Je me réjouis de l’efficacité que cet outil démontre pour développer un quartier équilibré, ouvert, mixte et tourné vers l’avenir. »

Perspective.brussels se réjouit également de l’approbation du plan d’aménagement par le Gouvernement régional : « Le travail d’élaboration de ce futur quartier nous a permis de réfléchir en profondeur sur les enjeux et les besoins actuels et futurs pour faire de cet espace anciennement fermé un nouveau lieu de vie, contribuant à la mise en valeur du site et à une stratégie d’aménagement durable et innovante ».

Le futur quartier Usquare.brussels

Derrière le PAD « Anciennes Casernes d’Ixelles », il y a surtout une stratégie d’aménagement urbain qui propose de réaffecter le complexe de l’ancienne école de gendarmerie (ou anciennes Casernes d’Ixelles) couvrant 3,9 hectares au cœur d’Ixelles. 

« Cet aménagement apportera à ce quartier singulier de nouvelles qualités, valorisera son patrimoine exceptionnel en lui donnant de nouveaux usages dans une optique inclusive et durable » précise Rudi Vervoort.

Les objectifs portés par ce nouveau plan sont les suivants :

  • créer un nouveau quartier mixtecomprenant des logements accessibles pour les familles et les étudiants ainsi que des espaces ouverts avec des équipements collectifs ;
  • offrir un nouvel espace de rencontrepour les habitants des quartiers environnants. Plusieurs équipements et espaces publics accessibles à tous sont prévus, dont un nouveau parc de 2.000 m², gommant ainsi définitivement son passé renfermé et exclusif ;
  • donner corps à l’innovationet à l’excellence académique. Le monde universitaire présent sur le site s’ouvrira à toutes et tous grâce à des unités de recherche et des équipements de type FabLab.

Ainsi, les ambitions partagées par toutes les parties prenantes consistent à :

  • mettre l’architecture du siteen valeur grâce à un traitement urbanistique respectueux et à l’innovation. Les caractéristiques de l’ancienne école de gendarmerie seront ainsi préservées et serviront de cadre à une multitude d’usages, à une nouvelle vie ;
  • incarner le développement durable, la qualité environnementale et paysagère. La reconversion du site concrétise la ville en transition, en économisant les ressources, en donnant accès à une qualité de vie optimale pour ses usagers et habitants sans compromettre le futur ;
  • inciter à des mobilités exemplaires. Ainsi l’essentiel des déplacements à l’intérieur du site se feront à pied, à vélo ou en ayant recours aux nombreux transports en commun à proximité. Par ailleurs, le concept de la « ville des courtes distances » où tous les besoins sont remplis sans avoir besoin de se déplacer, prendra forme par l’organisation sur le site lui-même de la mixité des fonctions.

La Région de Bruxelles-Capitale a récemment délivré les permis d’urbanisme pour la première opération de rénovation et de réaffectation de bâtiments emblématiques du site. Le premier permis a été délivré à la Société d’Aménagement Urbain (sau-msi.brussels) pour la rénovation et la reconversion de l’ancien Manège en une halle axée sur l’alimentation durable. Le second permis a été délivré aux universités ULB et VUB pour la rénovation et la réaffectation des bâtiments situés à front du boulevard Général Jacques en équipements universitaires et en logements pour des chercheurs.

Par ailleurs, le futur quartier accueillera à terme une centaine de logements (sociaux et moyens acquisitifs). L’objectif est d’entamer les travaux de 33 premiers logements avant fin 2023 et de délivrer les infrastructures précitées progressivement à partir de 2023.

Ces travaux succéderont au grand succès de l’occupation temporaire See-U, une phase de gestion transitoire qui avait pour objectif d’ouvrir les portes de ce lieu historique au grand public, et ce, depuis avril 2019.

Le PAD entrera en vigueur dans les 15 jours suivants sa publication au Moniteur Belge. Il sera consultable en ligne sur le site internet de Perspective.brussels et auprès de l’administration communale d’Ixelles.

Trois périmètres sélectionnés pour la nouvelle série des Contrats de quartiers durables en Région bruxelloise

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Trois périmètres sélectionnés pour la nouvelle série des Contrats de quartiers durables en Région bruxelloise

communiqué de presse

18 novembre 2020

Dans le cadre du lancement de la 11ème série des Contrats de quartiers durables (CQD), le Gouvernement bruxellois a sélectionné 3 nouveaux périmètres: « Héliport-Anvers » à Bruxelles, « Jacquet » à Koekelberg et « Etangs-Noirs » à Molenbeek. Ces derniers bénéficieront d’un soutien comme le prévoit cet outil régional de revitalisation urbaine pour le développement urbain et l’amélioration des conditions de vie des habitants de la zone de revitalisation urbaine (ZRU).

Depuis la mise en place des CQD en 2010, l’élargissement en 2019 de la ZRU a permis à de nouvelles communes bruxelloises de déposer une candidature pour cette 11ème série. Comme pour les années précédentes, cet appel à candidature, coordonné par le Ministre-Président Rudi Vervoort, a été marqué par une participation forte et qualitative. Au total, neuf candidatures lui ont été soumises.

« Pour cette législature, nous avons décidé, avec le gouvernement, de mettre en avant des défis spécifiques pour la rénovation urbaine dont ceux du climat et de la durabilité. La crise sanitaire que nous traversons met en avant des impératifs sociaux, urbains, et économiques, particulièrement lorsque l’on vit dans une grande ville-région comme Bruxelles.  Le développement d’une ville de proximité avec des logements et des équipements accessibles à tous, des espaces publics/verts de qualité ainsi que des actions socioéconomiques et de cohésion sociale sont d’autant plus attendus » déclare Rudi Vervoort, Ministre-Président bruxellois.

Les lauréats de cette 11ème série des « Contrats de Quartiers Durables 2021-2026/2028 » sont respectivement :

  • Bruxelles « Héliport-Anvers » : ce périmètre, marqué par une diversité morphologique, sociale et fonctionnelle, est poussé par une forte dynamique de projets (PAD, Contrat de rénovation urbaine 1, Contrat de quartier à proximité). Ce nouveau contrat de quartier devrait permettre de compléter les actions de rénovation urbaine en cours et d’articuler des projets à échelle locale et régionale. Le développement du quartier est axé sur la reconnection des espaces publics Est/Ouest et sur la reconstruction d’un tissu urbain cohérent. L’activation de la dalle du Foyer Laekenois est un des projets phares de ce périmètre. Le maillage vert et la pacification des cheminements ressortent aussi comme idées fortes, ainsi que le développement d’infrastructures à disposition des habitants (et futurs habitants) du quartier. 
  • Koekelberg « Jacquet »: ce périmètre, enclavé entre la ligne de chemin de fer L28, la place des Étangs Noirs et de grands axes routiers, doit se trouver une véritable identité et un cadre de vie de qualité. Le quartier n’a pas bénéficié de Contrat de quartier depuis près de 20 ans et reste très prioritaire au niveau socioéconomique avec une densité de de population parmi la plus élevée de la Région (25.114 hab/km²). Renforcer l’habitabilité en créant de nouveaux logements et des équipements de proximité, se réapproprier l’espace public et apaiser le maillage urbain sont des enjeux majeurs de ce quartier. La création d’espaces communautaires devrait garantir la cohésion et la vitalité sociale.
  • Molenbeek « Étangs-Noirs » : ce périmètre s’étend sur les anciens quartiers industriels de la Région. Les enjeux en termes de logements, d’espaces publics et d’amélioration du cadre bâti en général y sont encore énormes. Diverses interventions de dédensification, de verdurisation y sont projetées ainsi qu’une requalification et une réappropriation des espaces publics par les habitants. La candidature pointe la création d’infrastructures à destination de la jeunesse et visant l’attractivité du quartier, en manque d’identité. Le réaménagement de la Place des étangs noirs est aussi une priorité.

Avec des périmètres frontaliers, un Contrat de Rénovation urbaine commun et des problématiques urbaines et sociales assez similaires, les communes de Koekelberg et de Molenbeek auront l’opportunité de créer des synergies et ce, dès la phase d’élaboration du programme.

Par ailleurs, les trois communes présentent d’intéressantes opportunités foncières notamment publiques qui devraient faciliter la réalisation des opérations.

En cette période de confinement, la participation citoyenne sera mise à rude épreuve. Les communes et les bureaux d’études feront preuve de créativité pour mobiliser les habitants tout au long du processus, la co-construction restant un élément essentiel de la réalisation de nouveaux quartiers.

Enfin, concernant le budget, les trois communes bénéficieront chacune d’une subvention de 142.500 euros afin d’élaborer leur programme de base et d’une subvention de 12,5 millions d’euros pour la phase d’exécution.

Bruxelles candidate pour accueillir le futur Centre Européen de Cybersécurité

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Bruxelles candidate pour accueillir le futur Centre Européen de Cybersécurité

communiqué de presse

17 novembre 2020

La Belgique a officiellement déposé sa candidature auprès de l’Union européenne la semaine dernière pour accueillir le futur Centre de Compétences Européen en matière de Cybersécurité. C’est en Région bruxelloise, à Evere plus précisément, que ce centre pourrait s’établir.

L’Union européenne (UE), pôle majeur de recherche dans le secteur de la cybersécurité, présente du retard dans le lancement sur le marché de produits et de services en cybersécurité, et ce, en raison d’un univers très fragmenté. Elle a donc décidé d’unir les forces européennes en la matière pour créer un centre chargé de coordonner tous les acteurs européens. L’European Cybersecurity Competence Center (ECCC) sera doté de 2,8 milliards d’euros pour son installation et de 2 milliards d’euros pour son développement, pris sur les fonds de Horizon Europe et de Digital Europe pour 2021-2028.

« Ce centre présente une opportunité exceptionnelle pour la Région bruxelloise. En terme de timing tout d’abord, car il devra démarrer ses activités au plus vite, dès 2021 selon les vœux de la Commission. En terme d’emploi ensuite car il accueillera de 30 à 50 experts, avec des perspectives de croissance allant jusqu’à 80 temps plein d’ici 2023-2024. Sans compter le personnel externe de support habituel dans ce type d’organisation. La création de ce centre à Bruxelles pourrait avoir un effet très favorable pour l’écosystème d’entreprises liées à la cybersécurité dans notre Région, un secteur très prometteur en termes d’activités et de création d’emploi» déclare le Ministre-Président Rudi Vervoort.

L’intérêt de l’État belge pour accueillir cette nouvelle institution a été officialisé auprès des institutions européennes le 4 juin dernier. La candidature proprement dite a été portée, sous la coordination du SPF Affaires étrangères, par tous les acteurs de la cybersécurité (dont le Centre belge pour la cybersécurité et l’Institut belge des services postaux et des télécommunications) mais aussi les institutions bruxelloises, en particulier le Commissariat à l’Europe et aux Organisations internationales (CEOI), hub.brussels, Visit.brussels et Citydev. Les travaux, soutenus activement par les premiers ministres successifs et le Gouvernement bruxellois, ont débouché sur la publication d’un bid book en juillet dernier et sur le dépôt officiel de la candidature belge ce 6 novembre.

La processus de sélection du siège, conduit par la Présidence allemande de l’UE, suit actuellement son cours. Lescandidatures devaient être déposées pour le 6 novembre dernier. Outre celle de la Belgique, on retrouve l’Allemagne (Munich), la Lituanie (Vilnius), le Luxembourg, la Roumanie (Bucarest) et l’Espagne (Leon). Les États membres voteront pour élire le candidat le 9 décembre 2020 (1 vote/État). Ce vote se fera en deux tours si aucun candidat ne reçoit la majorité au premier tour.

Vu son caractère international et son expérience dans l’accueil d’institutions européennes et internationales, Bruxelles dispose de solides atouts. L’écosystème en matière de cybersécurité y est très dynamique.

“Il est clair que l’UE recherche un environnement sûr pour abriter le centre, notamment en termes de connectivité et de 5G. Notre candidature peut garantir ces éléments. Outre l’écosystème international et technologique, Bruxelles dispose donc de tous les atouts pour offrir à ce centre un avenir stratégique”, déclare Pascal Smet, secrétaire d’État chargé de Relations européennes et internationales et le Commerce extérieur.

«Nous disposons également de la capacité et de l’expérience dans l’accueil de ce type d’institutions mais aussi de son personnel et de ses nombreux visiteurs. Des points qui font de la Région bruxelloise un candidat très sérieux » ajoute Rudi Vervoort.

« Accueillir cette nouvelle institution contribuerait enfin à asseoir encore un peu plus le statut international de Bruxelles, capitale de l’Union européenne où sont aujourd’hui déjà présentes pas moins de 38 organisations de l’UE» concluent Rudi Vervoort et Pascal Smet.

L’Hippodrome de Boitsfort s’offre un nouvel avenir

© sau-msi.brussels (Simon Schmitt - www.globalview.be)

L’Hippodrome de Boitsfort s’offre un nouvel avenir

communiqué de presse

9 novembre 2020

Sur proposition du Ministre-Président Rudi Vervoort et du Ministre de l’Environnement Alain Maron, le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale a approuvé la révision du projet pour le site de l’ancien Hippodrome de Boitsfort. La répartition des rôles a également été revue : Bruxelles Environnement reprend la gestion des espaces verts et le développement de l’éducation à la nature. La Société d’Aménagement Urbain, qui coordonne le développement global, va quant à elle poursuivre la restauration des bâtiments historiques. 

Cette décision permettra le redéploiement du projet de rénovation, l’activation, la gestion et l’exploitation du site conformément aux objectifs du Plan Région de Développement Durable (PRDD), du Plan Régional d’Affectation du Sol (PRAS) et du Schéma de Structure de la Forêt de Soignes, dans le respect des réglementations urbanistiques.

Rudi Vervoort et Alain Maron soulignent que « cette décision permet au site de l’Hippodrome de jouer son rôle de porte d’entrée de la forêt de Soignes et de vivre, en tenant compte des remarques exprimées par les riverains, le milieu associatif et les communes. Nous nous réjouissons de l’équilibre global du projet revu, ainsi que du rôle accru des institutions publiques, garantes notamment de la préservation du milieu naturel du site. Nous saluons aussi le travail mené en concertation avec toutes les parties prenantes pour aboutir à ce résultat. L’intérêt général et l’utilité publique du développement de l’ancien Hippodrome de Boitsfort au bénéfice de l’ensemble des Bruxellois.es ont été définitivement confirmés ces derniers mois, pendant la phase de confinement liée à la pandémie de covid-19. De nombreux citoyens ne disposant pas d’un grand logement ou d’un jardin y ont en effet trouvé l’espace nécessaire pour s’aérer, se détendre, faire de l’exercice, se promener, etc. Un espace indispensable en cette période particulière mais également vital à leur bien-être en temps normal. Le site sera dès lors développé pour répondre à ce besoin d’ espace vert accessible à tous. »

Concrètement :

  • la Région maintient ses objectifs initiaux : revaloriser le patrimoine historique ; contribuer à préserver la biodiversité de la forêt en créant un ‘sas’ entre la ville et la forêt ; offrir aux familles un espace vert et une expérience de visite combinant les aspects récréatifs, éducatifs et culturels;  encourager la mobilité douce (à pied, en vélo, en transport en commun). Par ailleurs, 4,3 millions sont apportés par le Programme FEDER (Fonds Européen de Développement Régional) au titre du développement d’un espace vert de qualité pour les habitants ;
  • Bruxelles Environnement est chargé du développement, de la gestion et de l’exploitation de la plaine de jeux régionale, de la Maison de la forêt, de la piste aménagée en parc linéaire, de la lisière forestière, de la prairie de détente et des actions pédagogiques de sensibilisation à la nature et la forêt. Dans un second temps, un belvédère serait construit ;
  • la Société d’Aménagement Urbain (SAU), emphytéote chargée du développement de l’ensemble du site par la Région, poursuivra la restauration des bâtiments patrimoniaux, réalisera les travaux d’impétrants (eau, gaz, électricité) et réaménagera le parking. La Région ayant réaffirmé sa volonté de permettre au site de jouer pleinement son rôle de porte d’entrée de la forêt de Soignes, ce parking redimensionné revêt un caractère d’intérêt général et d’utilité publique ;
  • le concessionnaire privé Drohme, qui a déjà adapté plusieurs fois son projet depuis 2014 reste chargé du développement, de la gestion, de l’animation et de l’exploitation du parcours des cimes, du golf, du mini-golf et du Village des paris (en ce compris la brasserie du Pesage), ainsi que de la gestion et de l’exploitation du parking principal.

Avec cette nouvelle gouvernance, le rôle des pouvoirs publics dans le redéploiement de l’ancien hippodrome est renforcé. En effet, la SAU reste emphytéote des quelque 32 hectares du site et elle demeure responsable de la coordination globale de son développement, tandis que son exploitation sera désormais partagée à parts quasiment égales entre Bruxelles Environnement (15,9 hectares) et le concessionnaire privé Drohme (16,4 hectares).

Gilles DELFORGE, le directeur de la SAU, se réjouit que « les décisions du gouvernement régional, l’implication de Bruxelles Environnement et la renégociation de la convention avec le concessionnaire privé Drohme permettent de maintenir le cap général du projet qui avait été fixé par la Région et qui a été suivi depuis le début par la SAU. Ceci tout en prenant en compte tous les éléments qui l’ont fait évoluer au fil du temps ces dernières années. La SAU va à présent pouvoir poursuivre sereinement la phase suivante de la restauration du patrimoine bâti historique du site, dont elle avait achevé la première phase en 2016. » 

Michel Culot, Président du conseil d’administration de Drohme : « Ce redéploiement correspond à nos yeux à l’intérêt du citoyen et des usagers du parc, ainsi qu’au renforcement des infrastructures de loisirs des portes de la forêt de la Région Bruxelles Capitale et ce, à l’avantage du plus grand nombre. Nous nous félicitons que le projet initial puisse être pérennisé à travers un accord équilibré. Ces investissements cumulés et ces nouvelles synergies permettront d’offrir à toutes les familles bruxelloises le plaisir d’un espace de détente idéal. »

Un nouveau moratoire sur les expulsions domiciliaires jusqu’au 13 décembre

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Un nouveau moratoire sur les expulsions domiciliaires jusqu’au 13 décembre

communiqué de presse

3 novembre 2020

Sur proposition de la Secrétaire d’Etat au Logement Nawal Ben Hamou, le Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale prendra ce mardi un arrêté de police instaurant un nouveau moratoire sur les expulsions domiciliaires en Région bruxelloise.

Toutes les décisions judiciaires et administratives ordonnant une expulsion de domicile seront automatiquement suspendues jusqu’au 13 décembre 2020, à l’exception des expulsions justifiées par un péril grave et imminent pour la sécurité publique.

« La deuxième vague du Coronavirus a touché de plein fouet la Région qui se situe en niveau d’alerte 4, soit le niveau d’alerte maximum. La période hivernale augmente encore la propagation du virus et le risque de contamination, celle des personnes précarisées en particulier. Notre objectif est donc de diminuer au maximum les possibilités contamination et de protéger les locataires les plus précarisés en les maintenant dans leur logement » précise la Secrétaire d’Etat au Logement Nawal Ben Hamou.

Pour le Ministre-Président Rudi Vervoort, « la crise sanitaire se prolonge et avec elle, les situations précaires de logement aussi. Il est donc primordial de prendre des décisions justes et solidaires pour toutes et tous. Interdire les expulsions domiciliaires fait partie de ces mesures indispensables à mettre en place aujourd’hui. »

Pour rappel, le loyer reste dû pendant la période temporaire d’interdiction des expulsions. La secrétaire d’Etat au logement Nawal Ben Hamou tient à rappeler que le gouvernement bruxellois a octroyé une dotation extraordinaire de 30 millions d’euros aux CPAS pour répondre aux besoins sociaux engendrés par la crise du coronavirus : « les CPAS disposent donc de moyens d’action importants pour aider les locataires touchés par la crise sanitaire à payer des arriérés de charges ou des loyers et ainsi éviter le lancement d’une procédure d’expulsion. Les locataires en difficulté ne doivent donc pas hésiter à prendre contact avec le CPAS de leur commune dont les services restent disponibles, même en période de confinement. »

De son côté également, la Chambre Nationale des Huissiers de Justice a communiqué à ses membres une directive visant à exclure toute expulsion touchant un domicile dans le cadre d’un bail d’habitation, à l’exception des expulsions pour lesquelles l’occupant a déjà quitté les lieux.