Le Gouvernement bruxellois adopte les programmes d’actions et d’investissements des 4 nouveaux contrats école pour 2020-2024

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Le Gouvernement bruxellois adopte les programmes d’actions et d’investissements des 4 nouveaux contrats école pour 2020-2024

communiqué de presse

11 décembre 2020

Ce jeudi, le Gouvernement bruxellois a adopté les programmes d’actions et d’investissement de 4 nouveaux contrats école pour la période 2020-2024. Le contrat école est un programme régional de rénovation urbaine qui vise à revaloriser les abords des écoles à Bruxelles en renforçant les liens entre l’école et son quartier.

L’école représente le cadre idéal pour la rencontre entre cultures et générations. C’est pourquoi la revalorisation des abords des écoles et la meilleure intégration de l’école dans son environnement sont des priorités du Plan régional de développement durable (PRDD) et de la Stratégie Go4Brussels 2030 de la Région bruxelloise. Outil innovant, le contrat école présente de nombreux avantages, tant pour l’école que pour le quartier : les écoles bénéficient d’un soutien régional pour améliorer leurs environnements immédiats et renforcer la sécurité (espaces verts, sécurisation de l’entrée, etc.). Et les riverains et associations locales pourront aussi bénéficier de l’infrastructure scolaire en dehors des heures de cours (salle de sport,  salle de spectacle, cour de récréation etc.).

En décembre 2019, le bureau d’études City Tools a été chargé de réaliser les diagnostics et les programmes d’actions et d’investissement pour une première série de 4 contrats école (2020-2024). Le Service école de perspective.brussels a quant à lui, constitué 4 comités d’accompagnement pour faire le suivi du processus d’élaboration des programmes des contrats école. Ces comités sont composés d’un représentant du cabinet du Ministre-Président, de différents départements de perspective.brussels, du bureau d’étude Citytools, de Bruxelles Mobilité, de la Fédération Wallonie-Bruxelles (Direction générale des infrastructures scolaires subventionnées), de la Vlaamse Gemeenschap Commissie (Onderwijs en Vorming), des pouvoirs organisateurs et des directions des écoles sélectionnées, ainsi que des services communaux et acteurs sociaux concernés.

Les programmes d’actions et d’investissement de chaque contrat école ont été soumis aux comités d’accompagnement, qui ont tous émis un avis favorable. Les quatre écoles qui ont été retenues dans ce cadre sont : l’École n° 1 à Schaerbeek, VBS Champagnat à Schaerbeek, Uilenspiegel à Saint-Gilles et l’Institut Marius Renard à Anderlecht.

Un montant total de 5 millions d’euros sera mis à disposition pour les contrats école sur une période de mise en œuvre de 4 ans.

Les contrats école constituent un nouvel instrument de la politique régionale dont je suis très fier. Nous assurons une meilleure intégration urbaine par le biais de la rénovation urbaine. Nous investissons dans des écoles situées dans des quartiers vulnérables. Le plus souvent, ces écoles souffrent d’un déficit d’image et nous voulons précisément inverser cela en investissant dans les infrastructures. Cela peut se faire, par exemple, en renouvelant la cour de récréation, en créant une  piste cyclable ou en rénovant la salle de sport. De cette façon, les riverains obtiennent également accès à des espaces verts ou publics. Ces quatre nouveaux contrats nous permettent non seulement de revaloriser le quartier, mais également de renforcer la cohésion sociale entre les quartiers et leurs habitants“, explique Rudi Vervoort, Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale.

Prolongation des mesures bruxelloises pour lutter contre la propagation du virus

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Prolongation des mesures bruxelloises pour lutter contre la propagation du virus

communiqué de presse

10 décembre 2020

Suite à l’analyse de la situation épidémiologique qui demeure sérieuse et précaire en Région bruxelloise mais aussi en Belgique, et faisant suite à la concertation avec le CORES* la semaine dernière, le Ministre-Président Rudi Vervoort a décidé de prolonger les mesures bruxelloises jusqu’au 15 janvier 2021, en addition aux mesures fédérales décidées par le CODECO le vendredi 27 novembre dernier.

Les mesures concernées sont :

  • le couvre-feu de 22h à 6h du matin ;
  • l’obligation du port du masque (couvrant le nez et la bouche) ;
  • la fermeture de tous les commerces à 20h sauf du 14 au 31 décembre, période pendant laquelle les commerces pourront fermer à 21.00 heures ;
  • et l’interdiction de la consommation d’alcool sur l’espace public.

Concernant la nuit de Noël, du 24 au 25 décembre, des concertations auront encore lieu avec les 19 communes et le niveau fédéral.

Par ailleurs, il a également été décidé, par arrêté de police, de prolonger le moratoire sur les expulsions domiciliaires jusqu’au 15 janvier 2021.

Ces mesures sont prises afin d’éviter une recrudescence du taux de contamination de la Covid-19, de diminuer la pression sur le personnel soignant, de permettre le fonctionnement normal des hôpitaux et l’apport de soins pour tous les patients. Il s’agit également, pour les commerces qui le désirent, d’étaler les achats sur une heure supplémentaire afin d’éviter une trop grande concentration de personnes.

L’objectif premier est de préserver la santé de tous les citoyens et d’éviter à tout prix une troisième vague qui serait catastrophique d’un point vue sanitaire, social et économique.

*Ce conseil présidé par le Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale est composé du Procureur du Roi de Bruxelles, des Présidents des collèges de police, du Directeur coordonnateur administratif, du Directeur judiciaire, des Chefs de corps de chacune des six zones de police locale établies sur le territoire de la Région de Bruxelles-Capitale. Sa composition est élargie à l’ensemble des bourgmestres des 19 communes bruxelloises et à la Haut fonctionnaire.

Lioncity : un nouvel avenir pour l’ancien site de Delhaize à Molenbeek

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Lioncity : un nouvel avenir pour l’ancien site de Delhaize à Molenbeek

communiqué de presse

10 décembre 2020

Ce jeudi 10 décembre 2020, le Gouvernement bruxellois, à l’initiative du Ministre-Président Rudi Vervoort, a validé l’étude et les grands principes d’aménagement de l’ancien site Delhaize à Molenbeek.

En février 2019, la société Delhaize a annoncé son intention de quitter le site de 4,4 ha qu’elle occupait depuis 1883, à l’angle des rues Jules Delhaize et Osseghem. Suite à cette annonce, et compte tenu de son potentiel stratégique, la Région de Bruxelles-Capitale a rapidement initié différentes démarches pour garantir un réaménagement du site à la mesure des enjeux bruxellois.

En parallèle à l’acquisition du site via citydev.brussels en novembre 2019, le Gouvernement bruxellois a confié à citydev.brussels et perspective.brussels la réalisation d’une étude urbanistique exploratoire.  

Les objectifs et résultats de l’étude urbanistique

Aujourd’hui, le site est constitué de deux zones : l’une située en Zone d’Entreprises en Milieu Urbain et l’autre en Zone de Forte Mixité. Il offre une série d’opportunités de reconversion et un vaste potentiel pour une nouvelle configuration. Un site plus ouvert et en lien avec le quartier, tout en préservant le patrimoine industriel.

Ce développement sera réalisé en synergie avec les programmes urbanistiques en cours, aux alentours et sur le périmètre de la Gare de l’Ouest (Plan d’Aménagement Directeur, Contrats de Rénovation Urbaine et Contrats de quartier), tout en s’inscrivant dans la stratégie de développement territorial de la Région et dans la vision développée pour le projet de ville avec le Plan Régional de Développement Durable.

Pour ce faire, le schéma proposé par l’étude comprend les principes suivants  :

  • l’aménagement de différents pôles qui rendent le territoire attractif : un pôle lié à un équipement public dans la sphère de l’éducation et la formation-emploi, des services aux habitants, des commerces, etc. ;
  • le développement de la mixité verticale qui prévoit des activités de production et des logements publics, tout en veillant à l’animation et l’activation des rez-de-chaussée ;
  • la conservation et le déploiement des activités productives, tout en portant une attention particulière aux accès logistiques à l’intérieur de l’îlot.

Afin de garantir une bonne qualité de vie aux habitants du quartier et ses alentours, l’étude suggère également de:

  • créer de nouveaux espaces verts à savoir environ 1 hectare pour l’ensemble du nouveau développement. Un axe vert et doux serait également réalisé vers la station de métro Beekkant, située à proximité ;
  • donner la priorité  à une mobilité active avec des flux logistiques liés aux activités productives les plus courts possibles, des parkings en sous-terrain pour le projet et éventuellement pour les riverains afin de libérer le site et ses alentours de la voiture et enfin des parkings vélo en suffisance ;
  • D’encourager des pratiques d’innovation en matière d’économie circulaire et de gestion des ressources. La durabilité du site serait assurée notamment par une gestion efficace des eaux pluviales, l’utilisation d’énergies renouvelables, et la compensation des émissions de carbone.

Par ailleurs, la participation sera au cœur du projet. Les acteurs concernés et les habitants seront consultés. Des occupations temporaires permettront d’animer le site, de tester des usages et de lancer une dynamique participative.

«L’acquisition de ce site stratégique, historiquement voué à l’industrie et au développement des activités de Delhaize, constitue une étape décisive dans son réaménagement et s’inscrit dans le cadre des ambitions régionales de rénovation urbaine pour le quartier. La Région y prévoit un quartier mixte, intégrant du logement public et la préservation de fonctions économiques productives et durables. Des équipements d’envergure régionale et locale, répondant aux besoins du quartier, des arbres et des espaces verts, une attention particulière à la mobilité douce, à la mobilité logistique et au stationnement, tous les ingrédients seront rassemblés pour un redéveloppement exemplaire de ce site, en bonne collaboration avec la commune. Un processus de consultation des habitants sera mis en place pour qu’ils soient impliqués dans le projet. Enfin, si le site principal sera encore occupé en principe jusqu’en 2023 par Delhaize, dès 2021, une occupation temporaire sera envisagée sur le site de l’ancienne imprimerie afin de faire vivre cet espace pour le quartier en attendant les travaux»déclare le Ministre-Président Rudi Vervoort. 

“Cette étude nous conforte dans l’idée que le site de Delhaize présente de nombreux atouts pour développer une mixité d’activités. Parmi celles-ci, il y aura place pour des activités productives qui s’intégreront au mieux dans le quartier. Je me réjouis aussi de l’attention portée à la durabilité du site, notamment au niveau de la biodiversité et de la mobilité. Ce réaménagement est dans l’ensemble une formidable opportunité dans le cadre de la transition économique portée par le gouvernement bruxellois”, explique Barbara Trachte, Secrétaire d’État à la Transition économique.

Il s’agit d’une étape importante dans le processus de réhabilitation de ce site emblématique de la commune.  Les recommandations de voir le maintien du magasin Delhaize et l’augmentation d’espaces verts répondent à nos souhaits. Par ailleurs, dès le départ, nous souhaitions le maintien d’un pôle important d’activités économiques productives. Que cela soit repris dans l’étude est une bonne chose. Enfin, nous serons très attentifs à ce que la production de logements publics et accessibles au niveau financier et en particulier destinés aux grandes familles soit présente dans le projet définitif.”, déclare Catherine Moureaux, Bourgmestre de Molenbeek-Saint-Jean.

“Perspective.brussels se réjouit particulièrement de l’aboutissement de cette étude exploratoire qui, par une collaboration étroite avec citydev.brussels, a permis d’envisager conjointement les réflexions urbaines et les contraintes opérationnelles. Le redéveloppement du site Delhaize est l’occasion d’aménager un quartier mixte en mettant en pratique les principes du projet de ville bruxellois (PRDD) : c’est un nouveau morceau de ville qui se connectera aux quartiers alentours par de nouveaux espaces publics, facilitera la mobilité douce et proposera un équilibre entre fonctions résidentielles, lieux de travail et équipements publics. » déclare Tom Sanders, directeur Stratégie territoriale de perspective.brussels.

Selon Benjamin Cadranel, administrateur général de citydev.brussels, “LionCity représente une nouvelle étape importante de la réalisation concrète du projet de ville que citydev.brussels contribue à mettre en œuvre. Adjacent au site de la Gare de l’Ouest dont elle coordonne aussi le développement, l’ambition est de travailler à l’échelle de tout un quartier et permettre une cohabitation qualitative et durable des différentes activités humaines : productives, éducatives et récréatives avec le logement.”  

L’étude a été réalisée par le consortium Architectuurplatform Terwecoren Verdickt bvba, Duss BV, Cultureghem vzw, Mark Brearley’s office. Ce consortium a été choisi suite à un appel à manifestation d’intérêt lancé en juin 2019.

Le Comité de suivi est composé du Cabinet du Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale, de la commune de Molenbeek, de citydev.brussels, et perspective.brussels.

L’étude est téléchargeable à l’adresse suivante: https://perspective.brussels/fr/actualites/un-nouvel-avenir-pour-lancien-site-de-delhaize-avec-lioncity  

Le Conseil régional de sécurité s’est réuni pour évoquer les mesures bruxelloises

bruxelles en vacances

Le Conseil régional de sécurité s’est réuni pour évoquer les mesures bruxelloises

communiqué de presse

1 décembre 2020

Le Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale Rudi Vervoort a réuni le Conseil régional de sécurité* (CORES) ce mardi 1er décembre. L’ordre du jour consistait entre autres à la transmission de l’information auprès des instances communales et locales suite aux nouvelles mesures décidées vendredi dernier par le Comité de Concertation (CODECO). L’objectif étant également d’assurer la traduction de ces mesures à l’échelle régionale pour une mise en œuvre cohérente sur l’ensemble du territoire de la Région bruxelloise. La question d’une adaptation des heures du couvre-feu a également été abordée.

Le CODECO a pris de nouvelles décisions ce vendredi 27 novembre pour lutter contre la propagation du COVID-19 en Belgique.

Ce jour, au niveau régional, le CORES s’est réuni afin de mettre ces décisions et leurs modalités pratiques en œuvre sur le territoire bruxellois.

Il faut rappeler que les autres mesures d’application uniquement sur l’ensemble du territoire bruxellois sont toujours en vigueur jusqu’au 13 décembre 2020. Sont concernées:

  • Le couvre-feu de 22h à 6h du matin ;
  • l’obligation du port du masque (couvrant le nez et la bouche) ;
  • la fermeture de tous les commerces à 20h (sauf Horeca pour le take-away jusque 22h) ;
  • et l’interdiction de la consommation d’alcool sur l’espace public.

Il est à ce stade, prématuré de statuer sur une éventuelle adaptation ou levée de ces mesures. Le CORES a donc pris une clause de rendez-vous et se réunira en temps utiles pour évoquer ces points. Le Ministre-Président, en ses compétences et qualités, prendra une décision sur base des différentes concertations et de la situation épidémiologique.

  

*Ce conseil présidé par le Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale est composé du Procureur du Roi de Bruxelles, des Présidents des collèges de police, du Directeur coordonnateur administratif, du Directeur judiciaire, des Chefs de corps de chacune des six zones de police locale établies sur le territoire de la Région de Bruxelles-Capitale. Sa composition est élargie à l’ensemble des bourgmestres des 19 communes bruxelloises et à la Haut fonctionnaire.

La Région bruxelloise va transformer un ancien commissariat de police en un lieu d’accueil pour personnes sans-abri

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La Région bruxelloise va transformer un ancien commissariat de police en un lieu d'accueil pour personnes sans-abri

communiqué de presse

27 novembre 2020

Sur proposition du Ministre-Président Rudi Vervoort, le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale a attribué ce jeudi 26 novembre un marché public de travaux visant à rénover un ancien commissariat à 1030 Schaerbeek en vue de transformer ce bâtiment en un lieu  d’accueil et de réinsertion sociale à destination des familles en errance et des personnes sans-abri.

Il s’agit d’un nouveau projet phare pour la Région bruxelloise qui s’inscrit dans sa volonté d’apporter encore et toujours plus de solutions concrètes et dignes en matière d’hébergement et d’accueil des publics fragilisés vivant sur son territoire.

En termes de planning et de coûts, les travaux seront supervisés par la Direction facilites du Service Public Régional de Bruxelles (ex « Régie Foncière ») et démarreront en février 2021 et prendront fin la même année. Le budget du marché de travaux s’élève quant à lui à 3.398.647 €.

En termes d’aménagement, le bâtiment comportera 29 chambres de 1 à 4 places permettant d’accueillir jusqu’à 84 personnes. En outre, les lieux disposeront de nombreuses commodités : plusieurs sanitaires (19 douches et 15 toilettes), une cuisine avec un grand réfectoire, une bibliothèque, une buanderie, un espace pour les poussettes, deux salles polyvalentes, ou encore une infirmerie. Une centrale d’accueil avec réception du public et plusieurs bureaux sont également prévus afin de recevoir les personnes dans les meilleures conditions possibles.

A ce jour, le bâtiment fait l’objet d’une occupation temporaire par « La Maison des Migrants ASBL » qui prend en charge l’hébergement d’une douzaine de personnes. La date du début des travaux tiendra bien entendu compte de la fin de cette occupation temporaire et la Direction Facilities a été chargé par le Gouvernement de trouver une solution de relogement temporaire à l’ASBL. Plusieurs pistes concrètes sont actuellement à l’étude.

Le Ministre-Président Rudi Vervoort déclare: « Il est essentiel que tous les citoyens de notre Région soient reçus de manière aussi complète et digne. Avec la rénovation de ce bâtiment, nous offrons une réponse concrète au besoin criant de lieux d’accueil et d’hébergement pour les personnes sans-abri et pour les familles en errance. En plus des besoins primaires tels que des chambres, des salles de douche et une salle à manger, le bâtiment sera aussi et avant tout un lieu de détente. La vie dans la rue est très difficile. Dans ce nouveau bâtiment, les personnes pourront se reposer – même si ce n’est que pour un court moment – pendant que les services compétents travailleront à leur réinsertion dans la société ».

La Région bruxelloise octroie une prime régionale d’encouragement au personnel du secteur d’aide et de soins

maisons de repos

La Région bruxelloise octroie une prime régionale d’encouragement au personnel du secteur d’aide et de soins

communiqué de presse

26 novembre 2020

Le Gouvernement bruxellois a approuvé, ce jour, l’octroi d’une nouvelle prime régionale pour soutenir le personnel du secteur d’aide et de soins particulièrement sollicité et mis sous pression dans la lutte contre le coronavirus.  17.000 personnes de ce secteur en Commission Communautaire Commune (COCOM) et en Commission Communautaire française (COCOF) sont concernés par cette aide.

Après une première vague éprouvante de la crise sanitaire, le système de soins de santé a été touché à nouveau de plein fouet ces dernières semaines suite à la propagation du Covid-19. A l’instar du personnel hospitalier, les travailleurs des secteurs associatifs régionalisés se sont mobilisés sans relâche pour préserver la santé des citoyens et soutenir la population face à la crise. Alors que le Gouvernement fédéral a décidé de l’octroi d’une prime au personnel du secteur hospitalier, les efforts du personnel du secteur d’aide et de soins bruxellois doivent également être reconnus, leur engagement et leurs métiers valorisés.

C’est dans ce cadre que le Gouvernement bruxellois a décidé de les soutenir par l’octroi d’une prime d’encouragement équivalente à celle accordée au secteur hospitalier fédéralCette prime de 985€ brut sera accordée à tous les employés, y compris les étudiants et le personnel intérimaire, repris sur le payroll de l’organisation appartenant au secteur d’aide et de soins bruxellois (public, privé ou associatif).

«  Après une première et une seconde vague très éprouvantes, il devenait indispensable de soutenir ces travailleurs et de valoriser des métiers répondant à des besoins fondamentaux de nos citoyens. Cette prime vient en complément d’autres mesures d’accompagnement et de revalorisation décidées il y a quelques semaines par le gouvernement. Conscients de l’importance sociétale et économique de ce secteur  particulièrement exposé en 1ère ligne pendant cette crise, nous avons prévu près de 23.000.000€ pour les encourager» déclare le Ministre-Président bruxellois Rudi Vervoort.  Il ajoute que «la concertation avec les partenaires sociaux va se poursuivre afin de dégager des solutions constructives pour assurer à la fois la juste revalorisation de ces secteurs, attirer de nouvelles recrues et accroître la qualité des conditions de travail pour l’ensemble des professionnels. »

« Le personnel d’aide et de soins bruxellois n’a pas ménagé ses efforts depuis le début de la crise sanitaire pour lutter contre la propagation du COVID-19 et pour soutenir la population. C’est grâce à leur détermination et leur abnégation qu’il a été possible de limiter les conséquences du virus auprès des Bruxellois et des Bruxelloises. Cette prime, complémentaire aux autres mesures de soutien récemment adoptées, participe à la revalorisation d’un secteur essentiel et dont les conditions de travail ont été particulièrement compliquées ces derniers mois », conclut Barbara Trachte, Ministre-Présidente de la COCOF.

La Région bruxelloise dévoile la future caserne de pompiers avec salle de sports du quartier de Cureghem

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La Région bruxelloise dévoile la future caserne de pompiers avec salle de sports du quartier de Cureghem

communiqué de presse

25 novembre 2020

Le Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale Rudi Vervoort et le Secrétaire d’État en charge de la Lutte contre l’Incendie, de l’Aide Médicale Urgente et de l’Urbanisme, Pascal Smet, ont dévoilé ce mercredi 25 novembre le projet de nouvelle caserne de pompiers et d’équipement sportif que la Société d’Aménagement Urbain (SAU) construira le long du canal à Anderlecht. C’est l’agence d’architecture Bogdan & Van Broeck, associée à une équipe pluridisciplinaire, qui a remporté le marché public organisé par la SAU pour sa conception.

Situé au 409 chaussée de Mons, dans le quartier de Cureghem, le projet a pour particularité de mutualiser l’usage d’une grande salle de sport entre le Service d’Incendie et d’Aide Médicale Urgente (SIAMU) et le quartier, tout en offrant des espaces indépendants pour les pompiers et les sportifs. La commune d’Anderlecht assumera la gestion de l’équipement sportif accessible pour le quartier.

Cette construction neuve porte sur environ 5.700 m² bruts, dont environ 1.300 m² pour l’équipement sportif. La Région prévoit son ouverture fin 2024. La SAU, qui est le maître d’ouvrage de ce projet, avait reçu 59 candidatures dans le cadre de l’appel avec publicité au niveau européen qu’elle avait lancé. Cinq groupements avaient été sélectionnés, qui ont remis chacun une offre de grande qualité (Atelier 229, Bogdan & Van Broeck- Bas, Dhooge & Meganck – HCVA, HUB-Tractebel et Label-Bovenbouw). Un jury composé des futurs usagers, des différentes administrations concernées et d’experts a conduit à sélectionner la proposition de l’agence Bogdan & Van Broeck qui répondait le mieux aux différentes attentes notamment sur le fonctionnement du projet et sur ses qualités architecturales et urbaines. 

Un projet ouvert sur le quartier et durable 

Le Ministre-Président Rudi Vervoort rappelle que « l’ambition de la Région est de réaliser à cet endroit un équipement permettant, d’une part, aux pompiers de répondre le plus efficacement possible à leurs missions et, d’autre part, de doter Cureghem d’un nouvel équipement tourné vers la ville, au bénéfice des habitants et des usagers du quartier. Le projet s’inscrit en effet dans une triple logique. Un : la modernisation des casernes du SIAMU à l’échelle de la Région bruxelloise pour répondre au mieux aux standards actuels de services à la population, de confort des agents et de durabilité des bâtiments. Deux : la dynamique de mixité fonctionnelle et d’optimisation du foncier promue par le Plan Canal et la réponse à certains besoins diagnostiqués lors de l’élaboration du Contrat de Rénovation Urbaine. Trois : la volonté d’optimiser les moyens fonciers et financiers régionaux disponibles. »

Le Secrétaire d’État en charge de la Lutte contre l’Incendie et l’Aide médicale urgente et de l’Urbanisme Pascal Smet souligne quant à lui que « construire des nouvelles casernes pour nos pompiers est une priorité pour ce gouvernement. Nous travaillons sur le déménagement de l’état-major à Tour et Taxis, mais ce projet est le plus avancé. Il sera exemplatif. Nous l’avons résolument voulu en lien avec le quartier de Cureghem en plein redéploiement. Ici le Siamu est propriétaire et nous profitons de la construction de cette nouvelle caserne pour offrir un nouvel équipement aux habitants et au quartier. Ainsi, c’est une grande salle de l’équipement sportif qui a été conçue afin de pouvoir accueillir notamment du basket. De plus, en dehors des heures d’utilisation par les pompiers, elle pourra accueillir du public ».

Le bourgmestre d’Anderlecht Fabrice Cumps souligne que « le collège d’Anderlecht se félicite du projet qui répond à un évident besoin opérationnel des pompiers tout en incluant la création d’une salle de sport ouverte vers le quartier et dont la commune assumera la gestion. C’est là l’exemple de la mixité des usages que nous encourageons en particulier dans la zone stratégique autour du canal ».

Tanguy du Bus de Warnaffe , directeur général du SIAMU déclare que « le renouvellement de nos casernes est une de nos priorités majeures. Avec la caserne actuelle d’Anderlecht, nous sommes confrontés à un double problème de vétusté et de manque de place. Elle est bien placée, au cœur d’une des zones où nous intervenons le plus, mais il n’était pas possible de procéder aux rénovations nécessaires sans interruption de l’activité. Difficilement envisageable, car il s’agit de la deuxième caserne la plus importante de la région après celle de l’Avenue de l’Héliport. Nous avons donc pu acquérir ce terrain tout aussi bien situé et qui est par ailleurs plus grand. Cela nous permet de construire une caserne adaptée aux évolutions du métier, avec par exemple l’intégration de zones spécifiques à la décontamination et de locaux pour les femmes. Un autre enjeu est de renforcer le bon ancrage de notre service dans la communauté que nous protégeons, une idée très concrètement réalisée ici par la création d’une salle de sport partagée, ouverte sur le quartier. »

Bogdan & Van Broeck : un projet particulièrement équilibré

Gilles Delforge, le directeur de la SAU, explique que « le projet de l’équipe lauréate, Bogdan & Van Broeck, est celui qui est parvenu à répondre au mieux aux exigences fonctionnelles du projet, déterminantes notamment pour la caserne, tout en apportant une réponse très qualitative en termes de qualité d’usage des différents espaces, d’insertion du projet dans le contexte urbain dense du quartier et d’approche circulaire de la construction. Je remercie vivement les équipes du SIAMU, du Maître Architecte régional, d’urban.brussels, de perspective.brussels, de la commune d’Anderlecht, et de Bruxelles Environnement pour leur collaboration. La SAU va poursuivre sa mission pour concrétiser ce beau projet, dont je félicite les auteurs. La SAU se réjouit d’apporter ici sa pierre à l’opérationnalisation du Plan Canal en réalisant, pour le compte de ses futurs usagers, un équipement public qui répondra aux enjeux de mixité fonctionnelle, de qualité architecturale et de services aux citoyens propres au territoire du Canal. La SAU remplit ici une nouvelle fois son rôle d’assemblier du développement territorial bruxellois, en charge de la réalisation d’équipements publics d’envergure régionale de natures très diverses (de secours, sportive, médiatique, culturelle, de loisirs…) et de grands projets d’aménagement urbain mixtes (incluant notamment des logements, des entreprises, des espaces verts). »          

Pour Emilie Bechet, project architect Bogdan & Van Broeck, « Le projet est un temple de l’intervention où temps et mouvements sont au service de l’urgence. Au-dessus de ce temple se développe un village où règne la convivialité et la sérénité. Les “sentinelles” relient ces différents univers. C’est une machine bien rodée, à échelle humaine.

Temple d’intervention, village et sentinelles. Dans une caserne de pompiers, le temps et les mouvements sont des facteurs de conception fondamentaux : le déploiement des pompiers en intervention, les exercices d’incendie, les mouvements professionnels et récréatifs, etc. Une caserne de pompiers est aussi un lieu où des hommes et des femmes vivent, travaillent, mangent, se forment, et dorment. C’est un lieu où ils attendent la prochaine alerte… L’équipe de conception traduit spatialement ces conditions à l’aide de 3 protagonistes : le temple d’intervention, le village et les sentinelles. Le temple ou la base d’intervention contient le garage et les zones techniques. Il permet un départ rapide en mission et un retour en aisé des équipes à la caserne. L’efficacité passe avant tout. Sur le temple se dresse un village. Il est habité par des hommes et des femmes pompiers. Ici c’est l’échelle humaine qui prime. Ces deux univers, dont les dynamiques sont très différentes, sont efficacement reliés par des noyaux de circulation, les sentinelles. Où que vous soyez dans le bâtiment, elles permettent d’accéder rapidement à la zone de départ. C’est indispensable dans une caserne. Cette séparation entre le temple et le village apporte sérénité et calme aux ‘résidents’.

Un socle solide pour le temple de l’intervention, un habitat plus léger pour le village. Le projet présente une structure double. En cohérence avec la nature des activités qui s’y déroulent, le socle d’intervention est composé de matériaux bruts: le béton et la brique. La structure supérieure du village est entièrement en ossature bois. 

Du sport pour et avec le quartier. Directement accessible par un accès séparé pour les riverains, l’équipement sportif se trouve aux étages et comprend un espace détente, deux salles dédiées aux sports doux et aux arts martiaux ainsi qu’une grande salle omnisports qui jouit d’un éclairage naturel zénithal. L’usage de cette salle omnisports est partagé entre les pompiers et les habitants. Ainsi les voisins de la caserne peuvent également bénéficier de certaines facilités du bâtiment des pompiers, mais sans avoir accès aux zones qui sont strictement réservées à ces derniers. »

L’Ecole Jules Verne et le LAB Marie Curie, deux futures écoles secondaires de la COCOF sur le Campus du CERIA

Architectes V+ / MSA / 51n4e

L’Ecole Jules Verne et le LAB Marie Curie, deux futures écoles secondaires de la COCOF sur le Campus du CERIA

communiqué de presse

24 novembre 2020

La Commission Communautaire Française (COCOF) va créer deux nouvelles écoles sur le Campus du CERIA. La première école, le Degré d’Observation Autonome (DOA), ouvrira ses portes le 1er septembre 2021. L’ouverture de la deuxième école dédiée aux deuxième et troisième degrés est prévue à la rentrée scolaire 2023. 

Le nouvel ensemble scolaire fera référence en Région de Bruxelles-Capitale. En effet, il comprendra

  • deux écoles secondaires d’enseignement général:
    • une école du premier degré DOA (Degré d’Observation Autonome);
    • une école des deuxième et troisième degrés;
  • une importante composante « sport » à travers la réalisation de trois plateaux sportifs; 
  • la réalisation d’équipements complémentaires, tels que des serres pédagogiques, un réfectoire, des potagers, un kiosque;
  • et un nouveau parc paysagé.

Les pédagogies actives, à la base des enseignements dans les deux écoles, visent à créer un environnement dans lequel l’élève est « acteur-auteur » de ses apprentissages. L’élève sera appelé à dessiner son propre parcours en intégrant d’importantes dynamiques de collaboration afin de transformer les classes en « collectif apprenant ». Les écoles mettront un fort accent sur le développement des connaissances linguistiques, notamment en prévoyant une immersion néerlandaise et 2 heures d’anglais minimum.

Dans une optique d’ouverture et de participation, le Ministre-Président Rudi Vervoort, membre du Collège de la COCOF en charge de l’enseignement, a souhaité impliquer les acteurs de l’enseignement concernés afin de choisir un nom pour les établissements scolaires. Un sondage électronique a ainsi été lancé en octobre 2020 auprès du personnel éducatif et du Service Enseignement de la COCOF et des écoles communales d’Anderlecht et des communes avoisinantes (Forest, Molenbeek et Saint-Gilles) pour guider le choix des noms des deux écoles. Plus de 500 personnes y ont participé et les deux noms suivants ont été choisis:

  • L’Ecole Jules Verne pour l’école du premier degré
  • Le Lycée Alternatif Bruxellois Marie Curie (le LAB-Marie Curie) pour l’école des deuxième et troisième degrés

En lien avec la mission et les valeurs affichées au sein des deux nouvelles écoles, des ateliers de co-construction sont mis en place. Leur objectif est de concrétiser, grâce à l’intelligence collective, les actions à mettre en place pour faire vivre le projet pédagogique. Dans un premier temps, des ateliers sont organisés d’une part, au sein de la COCOF avec les enseignants et les membres du personnel et, d’autre part, avec des jeunes en collaboration avec l’asbl Couleur Jeunes à Anderlecht. Dans un second temps, dans le courant du premier trimestre 2021, des ateliers «mixtes » réuniront les différents acteurs de manière plus large en les ouvrant également aux familles, associations de quartier, enseignants d’autres pouvoirs organisateurs, futurs enseignants (Haute Ecole et étudiants au certificat d’aptitudes pédagogiques), etc.

Afin de correspondre au mieux aux ambitions pédagogiques de la COCOF, le nouvel ensemble scolaire s’inscrit dans unprojet architectural et paysager innovant, s’inscrivant dans la continuité et la réinterprétation du campus, et proposant des architectures où le déplacement, l’activité, le développement personnel et les loisirs de l’élève occupent une place centrale.

Les travaux démarreront dès janvier 2021. Le projet s’inscrit dans une optique de durabilité, notamment en ce qui concerne la performance énergétique des bâtiments (PEB) ou la gestion des eaux. L’ambition est également d’accentuer le caractère vert du site en enrichissant sa biodiversité au travers de la création d’une zone humide, de potagers et d’un verger.   

Le Ministre-Président Rudi Vervoort se réjouit: « Avec ce projet innovant et ambitieux, la Commission communautaire française, en qualité de Pouvoir Organisateur, prend sa part dans l’effort collectif des pouvoirs publics pour répondre à la tension démographique et trouver des solutions à l’augmentation du nombre de jeunes en âge scolaire. D’ici 5 ans, ce sont 1.200 places dans l’enseignement secondaire général qui viendront s’ajouter à l’offre d’enseignement public. Ce nouvel ensemble scolaire proposera aux jeunes de la Région un enseignement de qualité, inclusif, en immersion et dans une approche pédagogique innovante. »

Le Plan d’Aménagement Directeur Loi adapté suite à l’avis de la Commission régionale de Développement

Pad-Loi

Le Plan d’Aménagement Directeur Loi adapté suite à l’avis de la Commission régionale de Développement

communiqué de presse

20 novembre 2020

La Commission Régionale de Développement (CRD) a rendu son avis concernant le projet de Plan d’Aménagement Directeur (PAD) Loi. Perspective.brussels, centre d’expertise en charge de la stratégie de développement territorial pour la Région bruxelloise, en a pris acte et a donc désormais reçu l’ensemble des remarques des différents acteurs concernant ce PAD.

L’avis de la CRD sur le PAD Loi complète et achève ainsi le processus d’enquête publique qui s’est tenu l’année dernière. Il relaie les questionnements légitimes d’un certain nombre d’acteurs sur la densité, la hauteur, les espaces publics, ou encore le logement. Le Ministre-Président a entendu ces préoccupations et s’attachera désormais à revoir – en vue d’en améliorer l’encadrement par le PAD – les thématiques suivantes :

  • l’espace public et la mobilité en vue d’augmenter la part de l’espace dédié à la mobilité active et aux fonctions de séjour ;
  • les gabarits et implantations : les bâtiments élevés de la « zone centrale » du projet de PAD pourraient être revus à la baisse, et ce afin de minimiser l’impact des incidences relevées en termes d’ensoleillement et de vent, tant au sein du projet de PAD que sur les quartiers riverains ;
  • la densité et le logement : la création de logement est essentielle à l’ambition d’un quartier convivial et vivant. Pour garantir une mixité sociale des futurs habitants, l’objectif de la Déclaration de Politique régionale de créer 15% de logements à finalité sociale dans les quartiers qui en sont dépourvus, comme c’est le cas pour le quartier européen, sera poursuivi.

Le plan, revu à l’aune de ces éléments, sera prochainement analysé par le Gouvernement bruxellois afin de proposer un projet pour le quartier Loi qui soit porteur de sens pour tous-tes les citoyens et citoyennes.

Pour rappel, le projet de PAD s’inscrit dans une stratégie développée par la Région bruxelloise depuis plusieurs années. Le schéma directeur du Quartier européen, approuvé en 2008, identifie douze programmes urbanistiques et architecturaux clés pour la transformation du quartier. La restructuration des implantations de la Commission européenne le long de la rue de la Loi est le premier de ces programmes. Le schéma directeur prévoyait que ce programme soit lancé par le biais d’un concours international d’urbanisme, lequel a eu lieu en 2009. C’est le « Projet urbain Loi » de l’atelier Christian de Portzamparc qui est sorti lauréat de ce concours. Il constitue le fil rouge du réaménagement de la rue de la Loi depuis 2009 jusqu’à ce jour.

« Nous sommes évidemment conscients que la vision de la Ville a évolué entre 2008 et aujourd’hui et c’est précisément ce qui a conduit la Région à revoir à la baisse les décisions antérieures en termes de volume d’espaces construits et de densité. Les objectifs de mixité urbaine du PAD ne sont, quant à eux, remis en question par aucun acteur. » précise le Ministre-Président Rudi Vervoort.

Un territoire extrêmement accessible avec un potentiel encore inexploité 

L’objectif principal de ce projet urbain d’envergure pour la Région bruxelloise est d’améliorer le cadre de vie et l’espace public, de créer du logement et donc, surtout, de créer une mixité sociale et fonctionnelle dans ce morceau de ville largement déserté en dehors des heures ouvrables de bureau.

«Si ce plan a souvent été interprété, à tort, comme un outil de développement de tours de bureaux, il est à noter que l’augmentation de densité qu’il propose concerne le logement, l’équipement et le commerce local. La densité de bureaux quant à elle, diminuerait » ajoute Rudi Vervoort.  « Si la crise que nous vivons et le développement du télétravail qui en découle, sont parfois associés à des analyses sceptiques quant à l’avenir du bureaux, je pense pour ma part qu’il est prématuré de tirer des conclusions » conclut-il.  

Enfin, il est important de noter que les surfaces de bureaux autorisées par le PAD sont bien des maxima, alors que les seuils de logement/équipement sont, eux, des minima. Ces seuils offrent, dès lors, une infinité de possibilités de développement et une capacité d’adaptation au contexte une fois que les conséquences et enseignements de la crise auront pu être analysés. S’adapter au contexte et à la réalité d’une ville, c’est d’ailleurs cela aussi une des fonctions essentielles d’un plan.

Contrat de rénovation urbaine « Citroën – Vergote » La Région bruxelloise va construire un nouvel équipement sportif le long du canal

CRU citroen-vergote

Contrat de rénovation urbaine « Citroën - Vergote » : la Région bruxelloise va construire un nouvel équipement sportif le long du canal

communiqué de presse

20 novembre 2020

Sur proposition du Ministre-Président Rudi Vervoort, le Gouvernement bruxellois a approuvé ce jeudi le programme et les documents du marché public visant à désigner l’équipe pluridisciplinaire chargée de concevoir et de suivre le chantier de construction d’un équipement sportif entre le quai des Armateurs et l’Allée Verte à 1000 Bruxelles, dans le cadre du Contrat de Rénovation Urbaine N°1 « Citroën – Vergote ». Le Gouvernement a confié à la Société d’Aménagement Urbain (SAU) une maîtrise d’ouvrage déléguée pour concrétiser ce projet, notamment pour la publication de ce marché public au niveau européen dans les prochaines semaines.

Ce projet de construction neuve porte sur environ 5.400 m² bruts à bâtir sur un terrain de quelque 2.600 m² qui se situe le long du Bassin Vergote, au niveau de la courbe de giration du canal, et qui appartient au Port de Bruxelles. Le futur bâtiment devra comprendre une salle multisports, une salle de gymnastique, une salle d’escalade, des terrains de padel et une cafétéria. Une fois construit, il sera géré par la Ville de Bruxelles.

Le Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale Rudi Vervoort précise qu’« il s’agit d’un nouveau projet public d’envergure régionale sur le territoire du canal et un des projets emblématiques de la première vague de Contrats de Rénovation Urbaine. Il correspond parfaitement à la philosophie des CRU, initiés par la Région et concrétisés avec les communes : combler les déficits en matière d’infrastructures publiques et réduire les fractures urbaines entre quartiers. Il viendra compléter une importante série d’initiatives qui contribuent au renouveau de cette zone stratégique que constitue le canal, qu’elles soient  publiques (musée Kanal – Centre Pompidou, aménagement du parc Béco, construction du pont Suzan Daniel, etc.) ou privées (développements en cours sur le site de Tour et Taxis). Les analyses menées par perspective.brussels dans le cadre de la crise sanitaire réaffirment par ailleurs que la construction d’un équipement sportif à cet endroit permettra de répondre au déficit d’équipement sportif des quartiers riverains du canal et animer la zone en attirant un public très large. »

Rudi Vervoort ajoute qu’ «il est aussi prévu de créer des interactions entre l’équipement et son environnement extérieur. Cet équipement formera un élément architectural en hauteur qui deviendra un bâtiment iconique de Bruxelles et du territoire du canal. »

Gilles DELFORGE, le directeur de la SAU, « remercie le Gouvernement régional pour la confiance qu’il accorde à la SAU en lui confiant cette nouvelle mission » et se réjouit que « la SAU joue ici une fois encore son rôle d’assemblier du développement territorial bruxellois, en charge de grands projets d’aménagement urbain et de la réalisation d’équipements publics d’envergure régionale. Ce futur équipement sportif confirme la polyvalence de la SAU qui coordonne déjà des projets de logements et d’équipements à vocation culturelle, médiatique, académique, de secours… Comme chaque fois, la SAU adapte sa méthode de travail au contexte spécifique du projet afin de coordonner au mieux l’action des divers partenaires impliqués. Ainsi, pour ce projet, la SAU, agissant comme maître d’ouvrage délégué pour le compte de la Région, collaborera avec la Ville de Bruxelles (qui gérera l’infrastructure quand elle sera construite) et avec Urban.brussels (en charge des CRU). La SAU a par ailleurs établi le cahier des charges approuvé ce jeudi par le Gouvernement en étroite concertation avec ces deux partenaires ainsi qu’avec le Maitre architecte régional et avec la cellule sport de perspective.brussels. » 

Le Bourgmestre Philippe Close ajoute : « pour nous, ce projet est essentiel car c’est un quartier qui est en vraie mutation depuis quelques années et nous nous réjouissons qu’en collaboration avec la Région nous continuons à développer notre projet de ville à 10 minutes le long du canal. L’idée est que les habitants puissent bénéficier d’équipements collectifs afin de pouvoir s’épanouir dans leur quartier. Du logement, une école, une crèche, du transport en commun et maintenant de l’équipement sportif feront de ce quartier un zone habitable et apaisée », se réjouit le Bourgmestre Philippe Close.

Pour le Premier Échevin de Bruxelles Benoit Hellings, « cette étude pour la construction d’une infrastructure sportive à rayonnement régional le long du canal témoigne de la volonté de la Région bruxelloise d’investir dans le quartier Nord. La Ville de Bruxelles se réjouit de cette nouvelle collaboration qui pourra amener à la création de cette infrastructure sportive. Nous nous tiendrons aux côtés de la Région pour répondre aux besoins sportifs des habitantes et des habitants du quartierqui seront rencontrés par ce contrat de rénovation urbaine ambitieux. »