La COCOF poursuit son investissement dans l’équipement numérique des élèves fragilisés

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La COCOF poursuit son investissement dans l’équipement numérique des élèves fragilisés

communiqué de presse

5 février 2021

La COCOF a acheté, par le biais d’un appel d’offres public, cent ordinateurs portables renouvelés pour les élèves de ses établissements scolaires en situation de précarité. Ces ordinateurs portables doivent contribuer à ce que les jeunes qui en ont le plus besoin puissent suivre correctement l’enseignement à domicile.

“En ces temps de crise, les outils numériques sont devenus incontournables”, déclare Rudi Vervoort, Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale et Ministre de la COCOF, en charge de la Politique de l’Enseignement.“Mais de nombreuses familles en situation de précarité ne disposent pas d’un ordinateur. Les élèves, en particulier, sont confrontés à d’énormes difficultés s’ils ne disposent pas de l’équipement nécessaire pour se connecter en ligne. Cela peut causer ou augmenter le décrochage scolaire et les difficultés d’apprentissage.”

100 ordinateurs portables recyclés supplémentaires

La crise de la Covid-19 a mis en lumière les grandes disparités qui existent au sein du milieu scolaire en termes d’accès aux technologies numériques. La COCOF est consciente des efforts qui doivent être faits pour que tous les élèves et étudiants aient accès à l’enseignement à distance. Elle s’est donc engagée dans l’achat et la mise à disposition d’ordinateurs portables. 600 ordinateurs, neufs et reconditionnés ont ainsi été distribués en 2020 et la COCOF poursuit ses investissements en 2021. Une centaine d’ordinateurs supplémentaires viennent d’être distribués via un marché public attribué à l’organisation à but non lucratif circular.brussels. Cette organisation renouvelle les ordinateurs portables amortis des entreprises et les réutilise pour promouvoir la réduction de la fracture numérique.

“Pendant cette crise de la Covid-19, la pénurie aiguë d’équipements TIC adéquats est clairement visible. La détresse que nous constatons chez les étudiants, les parents et les enseignants en raison de l’absence d’ordinateurs à domicile est vraiment indescriptible.”, déclare Dennis Adriaenssens, président de circular.brussels. “En 2021, presque tous les jeunes ont un smartphone dans leur poche. Mais beaucoup d’entre eux n’ont toujours pas d’ordinateur portable avec lequel ils peuvent faire leurs travaux scolaires correctement”.

Adriaenssens: “Nous sommes très heureux de cette initiative de la COCOF. L’Asbl livre les ordinateurs portables reconditionnés et la Direction de l’éducation gère les demandes des professeurs, des étudiants et des familles. Même après la crise de la Covid-19, la COCOF et circular.brussels ont l’ambition de doter le plus grand nombre possible d’élèves d’un équipement en TIC. En réutilisant des électroniques/ordinateurs pour accroître l’accès à la technologie pour les étudiants moins fortunés, nous créons non seulement une différence pour de nombreuses familles, mais nous réduisons également l’impact environnemental polluant de la technologie actuelle.”

La Région bruxelloise devient officiellement propriétaire d’un atelier voisin de l’ancien cinéma classé “Movy Club” à Forest

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La Région bruxelloise devient officiellement propriétaire d'un atelier voisin de l'ancien cinéma classé "Movy Club" à Forest

communiqué de presse

4 février 2021

Sur proposition du Ministre-Président Rudi Vervoort, le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale a approuvé l’acquisition d’un atelier sis rue des Moines n°17 à Forest. D’une superficie de 551, cet atelier permettra d’enrichir encore davantage le projet de création d’un équipement de quartier autour du cinéma « Movy Club ». C’est dans le cadre du contrat de rénovation urbaine 4 « Avenue du Roi » que cette acquisition stratégique a été réalisée.

Pour rappel, le cinéma « Movy Club » fut construit au début des années 1930 par l’architecte Leroy, dans un style combinant Art Déco et Modernisme. Il s’agit de l’un des derniers cinémas de quartier de Bruxelles. A l’opposé des grands complexes cinématographiques, le Movy Club se caractérise par son atmosphère intimiste. Dès les prémices du projet, l’architecte Leroy a en effet opté pour une salle à dimension humaine, de sorte que ce cinéma a toujours été intiment lié à la vie de ce quartier forestois, et de ses habitants.

A l’initiative du Ministre-Président Rudi Vervoort, le Gouvernement avait décidé en 2016 d’acquérir le Movy Club, afin notamment de protéger ce bâtiment exceptionnel. Un rez de chaussée commercial voisin avait ensuite été acquis par la Direction facilities du SPRB dans le but de permettre l’installation d’un compartiment coupe-feu distinct dans le hall et d’un espace administratif. Avec cette nouvelle acquisition, pour un montant de 300.000 euros, le Gouvernement permet de consolider et d’ajouter près de 551 m2 complémentaire pour le projet du « Movy Club ».

“Il est important, pour la mémoire du quartier et de toute une époque, de s’assurer de la préservation de ce lieu mythique. Il s’agit d’une véritable institution, un petit bijou architectural caché au cœur du bas de Forest, dont la salle unique figure parmi l’une des plus belles de style Art Déco et moderniste de la capitale. Nous sommes ravis par cette nouvelle acquisition qui permettra d’améliorer sensiblement le projet de renaissance du « Movy Club”, déclare le Ministre-Président Rudi Vervoort. 

“Protection du patrimoine et animation en ville n’ont rien d’incompatible. Le cinéma Art Déco classé « Movy Club » a longtemps été et redeviendra un haut-lieu culturel du quartier Wiels,” a déclaré Pascal Smet secrétaire d’état en charge de l’urbanisme et du patrimoine.

Le Gouvernement bruxellois dégage 74 millions supplémentaires pour les secteurs les plus touchés par les conséquences de la crise sanitaire

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Le Gouvernement bruxellois dégage 74 millions supplémentaires pour les secteurs les plus touchés par les conséquences de la crise sanitaire

communiqué de presse

21 janvier 2021

Le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale a approuvé ce jeudi 21 janvier, un nouveau train de mesures d’aide à destination des secteurs économiques les plus touchés par la crise, pour un montant total de près de 74 millions d’euros. Il concerne les quatre secteurs suivants : les restaurants et cafés ainsi que leurs fournisseurs principaux ; les hébergements touristiques, dont les hôtels et les chambres d’hôtes ; les entreprises actives dans l’événementiel, la culture et le tourisme, et les discothèques.

Ces entreprises sont essentielles pour Bruxelles, son image, son attractivité et son dynamisme économique. Derrière celles-ci, ce sont des milliers d’entrepreneurs et de travailleurs qui sont privés d’activités et de perspectives depuis des mois. Conscients de l’énorme difficulté dans laquelle ils se trouvent et pour les aider à passer le cap de la crise, le Gouvernement s’est mis d’accord sur un dispositif de primes, appelé « Tetra ».

Cette nouvelle mesure a vu le jour suite à de nombreuses rencontres et discussions avec les organisations représentatives des employeurs, des classes moyennes, et des travailleurs de la Région de Bruxelles-Capitale afin de répondre au mieux à leur attentes et de prendre en compte la réalité du terrain.

Ce dispositif d’aide prendra la forme d’une prime variable dont le montant sera fixé en fonction du nombre d’équivalent temps plein (ETP) de l’entreprise et de la baisse du chiffre d’affaires constatée entre les trois derniers trimestres de l’année 2019 et la même période sur 2020.

En introduisant ces deux critères, le Gouvernement opte pour une approche d’aides plus ciblées qui a pour objectif d’aider les entreprises et indépendants dont les besoins et difficultés sont mieux identifiés.

Selon le secteur concerné, les montants des indemnités se situeront dans les fourchettes suivantes :

  • Pour le secteur ReCa, les fournisseurs de l’HORECA et le secteur de l’événementiel : de 5.000 à 36.000 euros ;
  • Pour le secteur de l’hébergement : de 5.000 à 50.000 euros ;
  • Pour les discothèques : de 60.000 à 100.000 euros.

La gestion de ces primes sera mise en œuvre par Bruxelles Économie Emploi. Les modalités et les délais dans lesquelles ces aides seront mises à disposition, seront communiquées après publication des arrêtés, dans le courant du mois de février.

Rudi Vervoort, le Ministre-Président bruxellois déclare : « Alors qu’ils sont à l’origine de nombreux emplois directs et indirects et contribuent indéniablement à l’image et au rayonnement international de Bruxelles, les opérateurs touristiques, événementiels, culturels et du monde de la nuit vivent une crise sans précédent. Le Gouvernement bruxellois en est conscient et travaille sans relâche depuis des mois pour leur apporter son soutien. Cette nouvelle aide est le fruit d’un travail collaboratif avec les interlocuteurs sociaux pour aboutir à un mécanisme mieux adapté à la situation de terrain. Nous continuerons la concertation et resterons à leurs côtés pour traverser cette crise et préparer la relance. »

Sven Gatz, le Ministre des Finances et du Budget ajoute: « Avec cette nouvelle prime Tetra, nous voulons offrir à certains secteurs extrêmement importants de la vie bruxelloise un soutien supplémentaire pour survivre à la crise du coronavirus. Les hôtels et les chambres d’hôtes, les restaurants et les cafés, le secteur de l’événementiel, le secteur culturel, le tourisme et les discothèques sont essentiels au tissu économique et social de la capitale. C’est pourquoi nous mettons tout en œuvre pour les sauver de la faillite ». 

Barbara Trachte, la Secrétaire d’État à la Transition économique conclut: « Après de nombreuses rencontres avec les secteurs concernés, il était nécessaire d’aboutir à un dispositif d’aides ciblées et proportionnelles à leurs difficultés. L’Horeca et ses fournisseurs, l’événementiel, le monde de la nuit… c’est l’image même de Bruxelles. Ce sont des secteurs vitaux pour l’activité économique de notre Région. Ce sont surtout des indépendants et des travailleurs qui doivent être aidés pour pouvoir être prêts à redémarrer quand la situation sanitaire permettra leur réouverture ». 

Première phase du versement de la prime pour les commerces dits « non-essentiels »

Par ailleurs, le Gouvernement a également adopté, en première lecture, l’arrêté organisant la première phase de versement d’une prime pouvant aller jusqu’à 5.000 euros pour les commerces dits « non-essentiels » qui avaient dû fermer sur la base des décisions du Comité de Concertation du 30 octobre 2020.


Seront donc éligibles à une première tranche de 1.500 euros, les entreprises et indépendants ayant les codes NACE suivants et n’ayant pas pu rouvrir le 1er décembre :

  • 96021 – Coiffure
  • 96022 – Soins de beauté
  • 96040 – Entretien corporel
  • 96092 – Services de tatouage et de piercing
  • 85531 – Enseignement de la conduite de véhicules à moteurs
  • 91041 – Gestion des jardins botaniques et zoologiques
  • 92000 – Organisation de jeux de hasard et d’argent
  • 93130 – Activités des centres de culture physique
  • 93212 – Activités des parcs d’attractions et des parcs à thèmes
  • 93291 – Exploitation de salles de billard et de snooker
  • 93292 – Exploitation de domaines récréatifs
  • 93299 – Autres activités récréatives et de loisirs

Cette première tranche de 1.500 euros sera accessible sur www.primecovid.brussels à partir du 28 janvier 2021.

Le début de la phase 2 de cette prime, qui concerne les commerces dits « non-essentiels » qui ont pu rouvrir le 1erdécembre sera quant à elle annoncée en février.

Citydev.brussels se dote d’un nouveau contrat de gestion

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Citydev.brussels se dote d’un nouveau contrat de gestion

communiqué de presse

14 janvier 2021

Après plusieurs mois de travail conjoint, le contrat de gestion conclu entre le Gouvernement bruxellois et citydev.brussels a été signé ce jour par le Ministre-Président bruxellois Rudi Vervoort, la Secrétaire d’État à la Transition économique Barbara Trachte et les représentants de l’institution.

Ce contrat de gestion expose les grandes lignes d’action et définit les priorités de l’institution pour les cinq prochaines années. Par ailleurs, il attache une grande importance aux principes transversaux qui animent l’activité de citydev.brussels dans l’objectif de faire de Bruxelles une région résiliente et il fixe le cadre des trois missions traditionnelles de citydev.brussels tout en poursuivant son ambition de les faire évoluer pour répondre aux enjeux sociaux et économiques de la Région bruxelloise.

En matière d’Expansion économique, la priorité est axée sur la mise à disposition d’espaces au bénéfice des entreprises productives, et en particulier des PME dans l’optique de promouvoir le développement économique régional et de créer ou maintenir l’emploi direct ou indirect pour les Bruxellois et Bruxelloises. Cette ambition s’inscrit dans un contexte de transition économique et climatique, qui appelle à l’optimalisation de l’usage du sol et à la relocalisation des activités productives utiles pour la ville. Les projets développés par citydev.brussels se veulent denses, mixtes, modulaires et ont pour vocation de s’intégrer au tissu urbain. A l’échéance du contrat (2026), dix parcs PME-TPE-MGE seront en activité et le développement de trois autres aura été lancé.

Dans ce cadre, citydev.brussels s’engage à développer au moins cinq projets pilotes pendant la durée du contrat de gestion. Plus spécifiquement, il s’agit :

  • de réessaimer l’artisanat en ville en soutenant et réhabilitant les ateliers disséminés en ville ;
  • d’amplifier les mesures d’aides à l’emploi des Bruxellois et Bruxelloises destinées à remédier à terme aux disparités socioéconomiques entre les Régions ;
  • de soutenir des filières émergentes ou des maillons plus faibles de filières émergentes s’inscrivant dans les secteurs économiques prioritaires de la transition de l’économie, tels que définis dans la déclaration de politique régionale. Il s’agit, par exemple, de créer un hub logistique du dernier kilomètre avec transfert modal vers la mobilité douce ;
  • de tester le concept de lieux de production « clé sur porte »,  des ateliers prêts à être utilisés pour une activité spécifique ;
  • de soutenir le développement de la moyenne production/meso factory à Bruxelles.

En matière de Rénovation urbaine, citydev.brussels ambitionne de fournir des logements acquisitifs accessibles et de qualité permettant à tous d’habiter dans un environnement épanouissant, propice à la cohésion sociale et respectueux de l’environnement. Pour ce faire, parmi les sept objectifs stratégiques fixés, citydev.brussels s’engage à mettre sur le marché au moins 1.000 logements publics d’ici 2026, majoritairement acquisitifs. Parmi ces logements, citydev.brussels ambitionne de produire 200 logements zéro énergie et de développer un minimum de 20 % des logements en emphytéose, et 20% également dans les communes de la seconde couronne où le problème d’accessibilité au logement est important.

Dans l’optique de concrétiser l’objectif de diversification du logement et de répondre aux enjeux de la transition climatique, citydev.brussels mènera au moins quatre projets pilotes. Il s’agit :

  • de développer un premier grand ensemble de logements en construction en bois ;
  • de mener des études juridiques et fiscales relatives à la possibilité de mutualiser les parkings construits dans ses projets ;
  • de mettre à l’étude et d’analyser les moyens les plus adéquats (juridiques, budgétaires, techniques, etc.) pourdévelopper un bâtiment à énergie positive ;
  • de lancer un projet d’occupation temporaire visant à apporter une réponse à la problématique des personnes mal logées ou en recherche urgente de logement.

Rudi Vervoort, Ministre-Président de la Région bruxelloise déclare : « Avec un objectif de 1000 logements abordables créés sur la législature, ce nouveau contrat de gestion conforte Citydev comme opérateur de premier plan dans le cadre du plan d’urgence pour le logement. Plus globalement, ce contrat s’inscrit pleinement dans les orientations du Gouvernement bruxellois qui a également fait du soutien à la transition économique un des axes centraux de son action. Citydev a entre les mains tous les ingrédients pour agir de manière positive et inclusive sur la ville, à l’échelle des quartiers. »

« Je me réjouis que le Gouvernement bruxellois et citydev.brussels, au travers de ce nouveau contrat de gestion, se soient engagés sur des objectifs ambitieux en matière de transition économique. En pariant sur l’économie circulaire et décarbonée, en misant sur la relocalisation des activités productives utiles pour la ville, citydev.brussels confirme sa volonté d’être un acteur essentiel qui participe au développement d’une ville résiliente qui répond aux besoins de ses habitants », explique Barbara Trachte, Secrétaire d’État bruxelloise à la Transition économique.

 « Je me réjouis de la signature de ce contrat de gestion qui conforte citydev.brussels dans sa mission de gestion des projets mixtes.Nous obtenons ainsi des moyens stables et conséquents mis au service de notre capacité à produire des projets immobiliers faisant cohabiter harmonieusement des activités de production et de fabrication utiles à la ville au sein de quartiers résidentiels durables. » déclare Thomas Ryckalts, administrateur délégué de citydev.brussels.

Bernard Richelle, président de citydev.brussels ajoute : «  Ce nouveau contrat de gestion ne fait pas que confirmer et renforcer les objectifs suivis par citydev.brussels depuis plusieurs années. Il lui assigne comme ambition de s’orienter prioritairement vers le développement de projets destinés à matérialiser les enjeux de la transition de l’économie bruxelloise :  durable et circulaire, résiliente aux enjeux climatiques, ouverte à l’agriculture  urbaine ou en ayant recours à l’occupation temporaire du patrimoine public. »

Bruxelles signe un protocole d’accord avec Quito

Quito

Bruxelles signe un protocole d’accord avec Quito

communiqué de presse

13 janvier 2021

Le Ministre-Président Rudi Vervoort et le Secrétaire d’État aux Relations internationales de Bruxelles, Pascal Smet, ont signé aujourd’hui un protocole d’accord avec leurs homologues de la ville équatorienne de Quito. Pendant les deux prochaines années, les deux villes examineront la manière dont elles peuvent collaborer dans différents domaines. Les thématiques du patrimoine (le centre de Quito est classé patrimoine mondial par l’UNESCO), du développement urbain et (bien entendu) du chocolat occupent le sommet de la liste.

« Je suis convaincu que les villes du monde entier doivent collaborer pour relever les défis des métropoles. Avec nos partenaires, nous voulons construire la ville durable et inclusive de demain », déclare Rudi Vervoort.

« Bruxelles a beaucoup à apprendre des autres grandes villes, elle a aussi à partager, les occasions de collaborer ne manquent pas.
Je me félicite de nos contacts avec Quito. Je vois par exemple de nombreuses possibilités concrètes autour de ces trois thématiques. Pour ce qui concerne le patrimoine, le splendide centre de Quito est patrimoine mondial de l’UNESCO. Concernant la planification urbaine à dimension humaine, Quito développe actuellement sa première ligne de métro et souhaite renforcer ses espaces publics. Pour le chocolat, l’Équateur est un grand producteur de cacao et nous sommes la capitale mondiale du chocolat », déclare Pascal Smet.

La signature de ce protocole d’accord est intervenue à l’occasion d’une rencontre virtuelle. Rudi Vervoort et Pascal Smet ont signé le document depuis Bruxelles, en présence de l’ambassadeur d’Équateur, en même temps que Jorge Yunda Machado, maire de Quito, depuis la capitale équatorienne, en présence du Vice-Ministre des Affaires étrangères, Arturo Cabrera Hidalgo. La cérémonie était diffusée en livestream dans son intégralité.

Dans ce document, les deux villes conviennent d’étudier pendant les deux prochaines années les possibilités de développer une collaboration structurelle à long terme. Cette approche s’inscrit dans la stratégie internationale de la Région bruxelloise d’examen approfondi des potentiels de collaboration préalablement à un engagement de long terme.

Concrètement, Bruxelles et Quito examineront pendant deux ans quelles informations peuvent être échangées, quelles initiatives conjointes peuvent être développées et de quelle manière la collaboration peut s’organiser autour de différentes thématiques spécifiques.

 

Thématiques

Quito est la capitale la plus haute au monde, la ville est entourée d’au moins 14 volcans. Elle accueille un des centres historiques les plus grands et les mieux conservés d’Amérique latine. Le centre-ville a été classé patrimoine mondial dans son intégralité par l’UNESCO. De son côté, Bruxelles est mondialement célèbre pour être la capitale de l’Art Nouveau ainsi que pour son impressionnante Grand-Place. La « plus belle place du monde » figure également sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Il n’y a dès lors pas lieu de s’étonner que le patrimoine et l’entretien des monuments soient un sujet pour lequel ces deux villes nourrissent un grand intérêt dans l’idée de développer une collaboration future.

Les thématiques du développement urbain et de la mobilité figurent également en bonne place dans l’ordre des discussions. Depuis plusieurs années, Bruxelles a initié un virage en direction d’une ville à dimension humaine, accordant une place centrale aux espaces publics de qualité et à la mobilité douce. Quito a pour sa part gagné en 2017 le prix Momentum for Change des Nations Unies en récompense de ses efforts en matière de développement urbain durable.

Pour ce qui concerne le commerce, le sujet du chocolat s’impose comme une évidence. L’Équateur est un grand producteur de cacao et Bruxelles est un grand consommateur de cette matière première, elle est réputée être la « capitale du chocolat ». Ce protocole d’accord présente sans aucun doute des opportunités intéressantes pour les deux villes en matière de collaboration autour de cette célèbre gourmandise.

Mais les thématiques des droits LGBTQI+, de la santé publique, de la culture, l’environnement, du tourisme, de la recherche scientifique, entre autres, seront également étudiées ces deux prochaines années pour examiner les possibilités de renforcer la collaboration.

Pandémie Coronavirus (Covid-19) – Prolongation des mesures bruxelloises pour lutter contre la propagation du virus

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Pandémie Coronavirus (Covid-19) - Prolongation des mesures bruxelloises pour lutter contre la propagation du virus

communiqué de presse

13 janvier 2021

Suite à l’analyse de la situation épidémiologique qui demeure inquiétante et précaire en Région bruxelloise mais aussi en Belgique, le Ministre-Président bruxellois Rudi Vervoort a décidé de prolonger les mesures bruxelloises jusqu’au 1er mars 2021, en addition aux mesures fédérales.

Les mesures concernées sont :

  • le couvre-feu de 22h à 6h du matin ;
  • l’obligation du port du masque (couvrant le nez et la bouche) ;
  • la fermeture de tous les commerces à 20h;
  • et l’interdiction de la consommation d’alcool sur l’espace public. 

Par ailleurs, il a été décidé, par arrêté de police, de prolonger le moratoire sur les expulsions domiciliaires jusqu’au 1er mars également.

Ces mesures sont prises afin d’éviter une recrudescence du taux de contamination de la Covid-19, de diminuer la pression sur le personnel soignant, de permettre le fonctionnement normal des hôpitaux et l’apport de soins pour tous les patients. L’objectif premier est de préserver la santé de tous les citoyens et d’éviter à tout prix une troisième vague qui serait catastrophique d’un point vue sanitaire, social et économique.

Usquare.brussels – La Région bruxelloise accorde une emphytéose à titre gratuit à l’ULB et la VUB

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Usquare.brussels - La Région bruxelloise accorde une emphytéose à titre gratuit à l’ULB et la VUB

communiqué de presse

13 janvier 2021

Le Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale, Rudi Vervoort et les rectrices de l’Université Libre de Bruxelles Annemie Schaus et de la Vrije Universiteit Brussel Caroline Pauwels se sont réunis récemment dans le cadre de l’avancement de Usquare.brussels, le projet de reconversion de l’ancienne caserne Fritz Toussaint, à Ixelles. Ils ont signé́, à cette occasion, les documents relatifs à l’emphytéose que la Région accorde, à titre gratuit et pour une durée de 50 ans, aux deux universités.

Cette emphytéose porte sur les 6 bâtiments, pour un total de 10.805 m2, que l’ULB et la VUB occuperont le long de la façade du boulevard Général Jacques et sur le coin du périmètre de l’ancienne caserne au début de l’Avenue de la Couronne. Tout en assurant le maintien de la maitrise publique régionale sur le foncier, l’emphytéose octroie aux universités un droit réel qui leur permettra de rénover, restaurer, transformer et réaffecter ces bâtiments en un pôle universitaire innovant intégrant des équipements universitaires et des logements pour chercheurs. Ces bâtiments constituent la partie universitaire et académique de la transformation des 22 bâtiments, pour un total de 56.500 m2, de l’ancienne caserne en un nouveau quartier ouvert, mixte et dynamique, urbain et convivial, durable et innovant, comprenant par ailleurs des logements abordables pour étudiants, des logements publics familiaux, une halle alimentaire et des équipements de proximité. 

Profitant du moment symbolique offert par cette signature avec les universités, le Ministre-Président Rudi Vervoort a souligné que « ces derniers mois, Usquare.brussels a franchi des étapes importantes : le Gouvernement régional a adopté le Plan d’Aménagement Directeur définitif en novembre dernier ; la Région a délivré les premiers permis d’urbanisme en octobre dernier pour le chantier des universités et pour le premier chantier de la Société d’Aménagement Urbain, qui doivent débuter à l’automne 2021 ; la  Société du Logement de la Région de Bruxelles-Capitale (SLRB) a lancé en octobre dernier le marché relatif à la première des opérations de logement public prévues sur le site ; et l’occupation temporaire See U, initiée par la SAU, va être reconfigurée en fonction des débuts des chantiers courant du deuxième semestre 2021. J’en profite d’ailleurs pour féliciter la SAU et l’équipe de See U pour le Visit.brussels Awards remporté pour cette occupation temporaire en décembre dernier. »

Le Ministre-Président Rudi Vervoort a également rappelé qu’« en amont des budgets libérés par la Région de Bruxelles-Capitale et par les universités, une partie des opérations de reconversion de l’ancienne caserne bénéficient du soutien financier important du Fonds européen de développement régional (FEDER). Il s’agit :

  • de la partie universitaire et académique de la reconversion de la caserne pilotée par les universités ULB et VUB pour laquelle le FEDER intervient à hauteur de 9.033.200 euros ;
  • et de la future reconversion du Manège qui servait à l’entrainement des cavaliers en une halle axée sur l’alimentation durable. La SAU est le maître d’ouvrage de cette partie de Usquare.brussels et le FEDER intervient à hauteur de 1.391.398,10 euros. »

Grâce à cet important soutien financier octroyé au titre de l’investissement durable, les promoteurs ont pu mobiliser les ressources du FEDER autour d’un programme intégré offrant une première impulsion dans le développement du site.

Les universités, acteurs de la vie de la cité et du développement durable

Pour la rectrice de l’Université libre de Bruxelles, Annemie Schaus : « L’Université est un acteur essentiel de la vie de la cité : à ce titre elle doit à la fois être exemplaire pour participer à l’éclosion d’une ville durable et mettre ses propres experts à contribution pour ce faire. C’est ainsi que se sont déjà concrétisés à Usquare des projets pilotes en matière d’écoforage géothermique et d’utilisation de matériaux de réemploi qui participent fortement de la résilience urbaine et de sa durabilité ».

La rectrice de la Vrije Universiteit Brussels, Caroline Pauwels déclare : “Avec Usquare, nous voulons abattre les murs de façon permanente. Entre chercheurs et étudiants de la VUB et de l’ULB. Mais aussi entre les deux universités, la ville et le monde. De plus, Usquare doit devenir un lieu de rencontres et d’échanges internationaux. La dynamique qui existe entre l’ULB et la VUB permet d’unir les forces bruxelloises et de développer une synergie fructueuse pour de grands projets tels que Usquare.brussels. Nous mettrons en place des partenariats dans le domaine de la durabilité, l’entrepreneuriat, l’innovation et la co-création. Le projet aura également une dimension internationale, avec des logements pour les étudiants et les chercheurs et un espace d’accueil international“.

La signature de l’acte de constitution d’une emphytéose au profit de l’ULB et la VUB est un moment symbolique entre la Région de Bruxelles-Capitale et les deux universités.

Lors de la phase d’occupation temporaire « See U », les universités ont installé des FabLabs communs ULB-VUB et mis en service de locaux de cours temporaires dont un grand auditoire cohabitant dans les espaces du cinéma Kinograph. Ces projets sont le point de départ concret des synergies entre la ville et les Universités sur le site Usquare.brussels.

En parallèle, les montages des projets futurs tels que le Brussels Research Open Lab, le Centre de recherches orienté Citizen Sciences, le Brussels Research Institute et la Maison d’accueil internationale ont permis d’affiner la vision des universités et de traduire en projet architectural leur ambition de créer du lien, de s’ouvrir et d’échanger avec les citoyens.

Il s’agit maintenant d’aller encore plus loin. Un permis d’urbanisme a été délivré aux universités en octobre 2020 pour la rénovation et la réaffectation des bâtiments en équipements universitaires et en logements pour des chercheurs. L’avis de marché public pour désigner l’entreprise générale de construction a été publié dans la foulée et celle-ci devrait être désignée en mai prochain. Les universités et la SAU prévoient d’entamer le chantier en octobre 2021 et les travaux devraient être terminés fin 2023.

Prolongation et reconfiguration de l’occupation temporaire See U

Gilles Delforge, le directeur de la Société d’Aménagement Urbain, a expliqué que « la SAU, en plus de son rôle d’aménageur régional chargé de la coordination globale de la reconversion de l’ancienne caserne Fritz Toussaint, travaille actuellement sur quatre composantes très concrètes de Usquare.brussels :

  • suite à l’obtention du permis d’urbanisme, nous préparons la mise en chantier, prévue cet automne, de la reconversion du Manège, qui servait jadis à l’entrainement des cavaliers, en une halle axée sur l’alimentation durable ;
  • nous préparons, en étroite collaboration avec les deux universités, le lancement dans les prochains mois d’un marché public pour l’aménagement des logements étudiants dans une série de bâtiments situés à l’intérieur du site (sur lesquels la Région gardera également la maîtrise foncière sur le long terme grâce à un système d’emphytéose) ;
  • nous avons entamé un processus participatif sur la conception des espaces publics de l’ensemble du site avec les occupants actuels, les futurs occupants et les riverains ;
  • et, compte tenu des chantiers des universités et de la SAU qui vont débuter d’ici l’automne prochain ainsi que du départ de la police fédérale des derniers bâtiments qu’elle occupait, nous travaillons sur une reconfiguration de l’occupation temporaire See U, qui va pouvoir être prolongée plus longtemps qu’initialement prévu. Ce qui est une très bonne nouvelle compte tenu de son succès, récompensé fin 2020 par un Visit.brussels Award ».

Loyauté fédérale du Gouvernement bruxellois et attente d’un soutien de la capitale du pays

Bruxelles

Loyauté fédérale du Gouvernement bruxellois et attente d’un soutien de la capitale du pays

communiqué de presse

12 janvier 2021

Le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale s’est réuni ce jour pour examiner le résultat des négociations intra-belge pour la répartition des Fonds européen FRR (Facilité pour la relance et la résilience). Le Gouvernement bruxellois a participé aux négociations avec le souhait d’aboutir à un accord intra-belge qui permette l’élaboration d’un plan de relance à l’échelle du pays, avec des projets nationaux, ou des projets régionaux qui puissent se renforcer, afin de créer des effets de leviers les plus importants possibles.


Le Gouvernement bruxellois prend note de ce que les Communautés, la Flandre et la Fédération Wallonie-Bruxelles investiront également sur le territoire bruxellois (un quart des 495 millions d’euros dédiés à la FWB seront investis sur le territoire bruxellois), ainsi que l’État fédéral.   

Par loyauté fédérale, le Gouvernement bruxellois marquera son accord lors du Comité de Concertation sur la proposition de répartition et souhaite la poursuite de la construction du plan de relance belge, présenté à l’Europe en avril prochain, avec des projets concrets au profit des Bruxelloises et Bruxellois, de la population belge et de l’Union européenne dans son ensemble.

Le Gouvernement bruxellois attend cependant de la poursuite des travaux, un soutien complémentaire fort pour relancer l’économie de la capitale du pays.

Le Gouvernement bruxellois approuve le lancement d’un nouveau contrat de rénovation urbaine « Autour de la Gare du Midi »

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Le Gouvernement bruxellois approuve le lancement d’un nouveau contrat de rénovation urbaine « Autour de la Gare du Midi »

communiqué de presse

8 janvier 2021

Le Gouvernement bruxellois a approuvé un nouveau contrat de rénovation urbaine (CRU). Après le CRU « Autour de Simonis » lancé début 2020, le Gouvernement a décidé d’élaborer un nouveau programme de revitalisation urbaine « Autour de la Gare du Midi ».

En 2016, le Gouvernement bruxellois créait un nouvel outil de revitalisation urbaine, intitulé CRU pour « contrat de rénovation urbaine ». A l’instar du contrat de quartier durable (CQD), le CRU est un outil d’investissement dans les zones moins favorisées de la Région. Mais à la différence des contrats de quartier durable, le CRU a pour vocation principale le développement de l’espace public et des infrastructures de maillage urbain. Le CRU a également pour spécificité des’étendre au-delà des territoires communaux, ce qui implique des processus d’élaboration, d’exécution et de mise en œuvre tout à fait différent de ceux des contrats de quartier durable, avec une implication accrue des communes, de perspective.brussels et d’urban.brussels.

La zone de la Gare du Midi, marquée par un manque d’investissements publics dans le passé, a de grands défis à relever.  Elle s’avère, dès lors, une zone idéale pour une intervention programmatique. On y trouve des fractures urbaines diverses telles que la gare Midi et la petite ceinture, et le périmètre manque de services de proximité et d’équipements métropolitains. Pourtant,  les possibilités existent pour créer un quartier mixte et insuffler un effet levier dans la création de logements publics, locatifs et acquisitifs, de type social, assimilé social et moyen.

La zone d’étude s’étend sur le territoire des communes de Saint-Gilles, Bruxelles-Ville et Anderlecht. En lançant sa phase d’élaboration à partir du 1er avril 2021, le Gouvernement bruxellois a voulu tenir compte d’éléments importants dans cette zone, notamment le début du chantier de la station de métro « Constitution », la programmation des chantiers de Bruxelles-Mobilité autour et sur les « bermes centrales », le démarrage du processus du PAD Midi ou encore la finalisation du programme opérationnel du CQD « Gare habitante ».

Le Ministre-Président Rudi Vervoort précise « Grâce à l’élaboration et à la mise en œuvre du « CRU 7 – Autour de la Gare du midi », la Région participera à la création d’une entrée de ville, à la diminution de plusieurs fractures urbaines mais aussi à la poursuite d’opérations de revitalisation déjà programmées comme la revitalisation du lit de la Szbenne. Il était important, en parallèle aux processus planologiques et aux grands chantiers métropolitains dans cette zone, de développer des programmes opérationnels de proximité en y impliquant les habitants et associations du quartier de la gare. ».

Présentation du Plan d’urgence Logement

plan d'urgence logement

Présentation du Plan d'urgence Logement

communiqué de presse

7 janvier 2021

Le Gouvernement bruxellois a présenté aujourd’hui un plan ambitieux pour le logement à Bruxelles. Un plan réaliste, concret, réalisable à court terme, financé/finançable et, enfin, transversal et ouvert – en ce que tous les acteurs du logement, tant public que privé, y sont mis à contribution. Comme annoncé dans la Déclaration de Politique Générale, le logement est la priorité de mon gouvernement pour cette législature et nous mobilisons tous les moyens possibles pour proposer des solutions pour plus de 15.000 ménages bruxellois.

LE PLAN D’URGENCE LOGEMENT, C’EST :

33 ACTIONS CONCRÈTES RÉPARTIES SUR 5 CHANTIERS

1. AUGMENTER L’OFFRE ET LA QUALITÉ DES LOGEMENTS À FINALITÉ SOCIALE

2. AMÉLIORER L’ACTION PUBLIQUE EN MATIÈRE DE LOGEMENT

3. SOUTENIR TOUS LES LOCATAIRES

4. GARANTIR LE DROIT AU LOGEMENT

5. FAVORISER L’ACCÈS À LA PROPRIÉTÉ

Téléchargez la présentation ici.