Le Gouvernement bruxellois dégage 8 millions d’euros à destination du secteur hôtelier

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Le Gouvernement bruxellois dégage 8 millions d’euros à destination du secteur hôtelier

communiqué de presse

19 mai 2021

Sur proposition de Rudi Vervoort, Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale, de Sven Gatz, Ministre des Finances et du Budget et de Barbara Trachte, Secrétaire d’Etat à la Transition économique, le Gouvernement bruxellois a approuvé, en deuxième lecture, un arrêté relatif à une nouvelle prime à destination du secteur des hébergements touristiques. Celui-ci est sans doute l’un des secteurs les plus touchés depuis le début de la crise :  très dépendant du tourisme, professionnel ou non, ses pertes de chiffres d’affaires atteignent 70% en 2020. C’est pourquoi 8 millions d’euros supplémentaires ont été dégagés par le Gouvernement bruxellois à l’attention du secteur.

Cette prime était initialement prévue dans le cadre de la prime Tetra qui, pour rappel, vient en aide aux secteurs des discothèques, des restaurants et cafés et de certains de leurs fournisseurs, de l’événementiel, de la culture, du tourisme et du sport. Toutefois, suite aux nombreuses rencontres avec les partenaires sociaux et les représentants des secteurs des hébergements touristiques, le Gouvernement bruxellois a pris la décision de dissocier la prime à destination du secteur des hébergements touristiques, notamment dans le but de soumettre ce secteur au cadre temporaire européen sur les aides d’État, et non au règlement de minimis.

La logique de la prime Tetra a quant à elle été conservée puisque le montant de l’aide est calculé en fonction du nombre d’équivalents temps plein.

Pour avoir accès à la prime, l’entreprise devra également répondre à différentes conditions, parmi lesquelles un critère de santé financière. Ce critère doit permettre d’aider les entreprises qui étaient viables économiquement avant la crise du Coronavirus. Un seuil de 25.000 euros de chiffre d’affaire pour l’année 2019 sera également exigé.

Les montants de la prime seront les suivants :

Nombre d’équivalents
temps-plein

Montant de la prime

Moins de 5

12.500 euros

De 5 à moins de 10

37.500 euros

10 et plus

62.500 euros

La prime est octroyée par unité d’établissement, avec un maximum de 5 unités d’établissements par entreprise.

Cette prime sera disponible aux alentours du 10 juin prochain après validation par la Commission Européenne.

Rudi Vervoort, Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale : « Avec cette nouvelle prime spécifique au secteur de l’hébergement touristique dans son ensemble, le Gouvernement bruxellois continue de soutenir les secteurs les plus touchés par la crise dont le secteur hôtelier fait partie. L’absence quasi-totale de touristes à Bruxelles a eu un impact sans précédent sur l’occupation hôtelière. Or ce secteur représente un gros pilier de l’écosystème touristique et reste primordial pour l’économie bruxelloise et l’emploi mais aussi pour l’attractivité de la Région. Outre cette nouvelle aide économique, le Gouvernement continuera à tout mettre en œuvre pour relancer le tourisme avec les partenaires concernés. Cet été par exemple, visit.brussels a prévu, entre autres, dans son plan de relance, la distribution de 100.000 vouchers à destination des touristes des pays limitrophes et des deux autres Régions, vouchers qui pourront notamment être utilisés pour réserver une ou plusieurs nuitées dans un hôtel. »

Sven Gatz, Ministre des Finances et du Budget: « En octroyant une nouvelle prime à destination de l’hôtellerie bruxelloise, nous démontrons notre volonté de mettre tout en œuvre pour soutenir l’économie du tourisme qui a durement été impactée par les mesures liées au covid-19. Cette mesure de soutien est très importante car elle doit aider ce secteur essentiel au tissu économique et sociale de la capitale à se donner un peu d’air après la baisse considérable de ses activités. »

Barbara Trachte, Secrétaire d’État à la Transition économique : « En raison de la diminution drastique du nombre de touristes à Bruxelles, le secteur hôtelier est un de ceux qui a le plus souffert de la crise, avec un taux d’occupation particulièrement faible et une reprise qui s’annonce lente. C’est pourquoi, en bonne collaboration avec les représentants du secteur, le Gouvernement bruxellois a mis sur pied un mécanisme de prime adapté à leur réalité et qui doit les aider à tenir le coup en attendant le retour des réservations ».

Deux nouvelles aides pour le secteur des taxis et LVC

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Deux nouvelles aides pour le secteur des taxis et LVC

communiqué de presse

12 mai 2021

Le Gouvernement bruxellois a approuvé, ce jour, le projet d’arrêté relatif à l’octroi d’une nouvelle prime de soutien au secteur des taxis et de locations de voiture avec chauffeur (LVC), très impactés par la crise sanitaire. 

Après une première prime de 3000€ en avril 2020 et une seconde du même montant en décembre 2020, cette troisième prime de 3000 euros est une nouvelle aide pour le secteur du transport rémunéré de personnes dont les activités ont été largement impactées par les mesures visant à limiter la propagation du COVID-19. 

Malgré le déconfinement progressif décidé au niveau fédéral et régional depuis le mois de mai, ce secteur reste fortement touché par les mesures toujours en vigueur notamment la limitation des événements culturels, sociaux et festifs, la fermeture avancée des bars et des restaurants et la forte baisse du tourisme d’affaires et de loisir.

Le Gouvernement bruxellois a donc décidé de fournir une aide d’urgence sous forme d’une prime unique aux exploitants concernés afin de limiter les dommages économiques et sociaux et prévenir une faillite systématique d’un secteur qui réalise des missions d’intérêt public.

Basée sur les mêmes conditions que lors des deux éditions précédentes, cette nouvelle prime forfaitaire de 3000 € n’est pas la seule aide accordée au secteur par le gouvernement bruxellois. Ce dernier a également adopté un nouvel arrêté Tetra qui permettra à ce même secteur de prétendre à l’aide financière sous certaines conditions. À la différence de la prime forfaitaire de 3000 euros, la prime Tetra reste cependant conditionnée à une série d’exigences (chiffre d’affaire, nombre d’ETP, justificatifs comptables, etc.). Par ailleurs, les bénéficiaires de la prime Tetra ne pourront pas prétendre à la prime forfaitaire de 3000 euros.

EN BREF

  • Une prime Tetra Ter pour les exploitants du secteur du transport rémunéré de personnes dont l’activité économique est enregistrée sous le code NACE 49.320. Sa délivrance sera assurée par l’administration Bruxelles Économie Emploi. Les conditions d’éligibilité sont définies dans le cadre de la prime Tetra Ter coordonnée par le cabinet de la Secrétaire d’État Barbara Trachte.
  • Une prime forfaitaire de 3000 euros à condition de disposer d’une autorisation d’exploitation délivrée par Bruxelles Mobilité avant le 1er mars 2021. Bruxelles Mobilité sera chargée de réceptionner les demandes et délivrer l’aide financière. Est donc exclu de la présente prime, l’exploitant qui aura bénéficié de la prime Tetra Ter.

Les deux projets d’arrêtés concernant cette aide ont été approuvé en première lecture. Ils devront ensuite recueillir l’avis de Brupartners et du Conseil d’État avant d’entrer en vigueur.

Le PAD Midi approuvé en première lecture par le gouvernement bruxellois Le temps de la consultation des Bruxelloises et Bruxellois s’impose!

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Le PAD Midi approuvé en première lecture par le gouvernement bruxellois - Le temps de la consultation des Bruxelloises et Bruxellois s'impose!

communiqué de presse

11 mai 2021

Le gouvernement bruxellois a estimé qu’il était grand temps de soumettre à l’avis des Bruxelloises et Bruxellois l’état des lieux de ses travaux sur la gare du Midi et ses abords. Sur proposition du Ministre-Président Rudi Vervoort, le projet de Plan d’Aménagement Directeur Midi (PAD Midi) a donc été approuvé en première lecture par le gouvernement bruxellois en vue de le soumettre à une large enquête publique, dont les conclusions devront permettre d’y apporter des évolutions. L’incertitude qui pèse sur l’avenir du bureau dans la capitale ne doit pas empêcher un débat public entier et serein sur l’avenir d’un quartier central dont les enjeux sont multiples.

Le processus d’élaboration d’une vision de redéveloppement du quartier midi est dans les cartons depuis 2013, année au cours de laquelle les urbanistes parisiens de l’AUC ont été sélectionnés par marché public pour réaliser un Schéma Directeur. L’AUC, représenté par Djamel Klouche, avait travaillé sur d’autres quartiers de gare, comme la gare de Lyon Part-Dieu. Ce projet de PAD, pour lequel l’AUC est toujours l’auteur, est donc la suite logique du Schéma Directeur approuvé en janvier 2016 par le gouvernement bruxellois. Le processus du PAD a été officiellement lancé le 8 mai 2018, et la séquence d’information-participation prévue par le Code Bruxellois d’Aménagement du Territoire (COBAT) organisée dans la foulée à l’occasion de trois réunions.

Les lignes directrices du projet de PAD s’inscrivent dans la politique territoriale contenue dans le Plan régional de Développement Durable (PRDD) qui a défini 10 pôles de développement prioritaires, dont le quartier Midi. Le PRDD reprend à son sujet l’objectif de rééquilibrer les fonctions du quartier en développant le logement et les équipements, et en s’appuyant sur le concept du Schéma directeur de « gare habitante » qui établit les lignes de force stratégiques de l’évolution de ce quartier. Il prévoyait aussi de transformer ce pôle en tirant profit de son exceptionnelle accessibilité locale, nationale et internationale. Le présent gouvernement s’est, au moment de sa constitution, accordé sur le fait de finaliser les processus d’adoption des PAD initiés sous la précédente législature dont les principes essentiels sont repris dans le PRDD.

Le projet de PAD constitue une mise à jour du Schéma Directeur à la lumière des évolutions de contexte intervenues ces dernières années, et contient un volet stratégique, assorti, cette fois, d’un volet règlementaire sur lequel pourront s’appuyer les futures demandes de permis d’urbanisme des projets qui émergeront dans le quartier. Le projet de PAD s’est nourri d’un comité d’accompagnement incluant de nombreuses administrations bruxelloises, la SNCB acteur phare du quartier, le bouwmeester Maître architecte, ainsi que les communes concernées : Anderlecht et Saint-Gilles.
Les grandes lignes du projet de PAD sont les suivantes : 

  • un espace public métropolitain: le projet de PAD prévoit
  1. un réaménagement ambitieux des espaces publics autour de la gare. Une nouvelle continuité nord-sud est instaurée de l’esplanade de l’Europe et de la place de la Constitution à l’îlot des Deux Gares en passant par la place Horta et la rue de France. Le futur parc de l’îlot des deux gares constituera une figure majeure du redéveloppement du quartier, actuellement en carence d’espaces verts accessibles au public que le PAD entend combler. La rue de France deviendra place de France, nouvelle centralité constituée d’un espace apaisé en termes de circulation routière et de la taille de la place Jourdan d’Etterbeek.
  2. Sur tout le périmètre du PAD, la verdurisation des espaces publics (assortis de pièces d’eau) et des intérieurs d’îlot seront maximisés afin de lutter contre la problématique des îlots de chaleur et fournir aux habitants un cadre de vie qualitatif.
  3. Les espaces publics en bordure du PAD Midi ne seront pas oubliés. La Région, au travers de programmes de revitalisation urbaine, a déjà programmé la requalification et le réaménagement complet du Boulevard Poincaré entre la Gare du midi et la Porte de Ninove.  Et du côté saint-gillois et forestois, la création d’une promenade cyclo-piétonne dont le premier tronçon s’étendra du tunnel des Vétérinaires au Wiels. Le plan d’eau du Wiels et ses abords seront aussi réaménagés pour y accueillir notamment un espace public verdurisé ou encore un « speelpark ».

  • l’intermodalité au service des usages : le PAD entend valoriser les transports collectifs, réduire le poids de la pression automobile, éliminer autant que possible la circulation de transit dans les quartiers habités, tout en faisant la part belle aux espaces dédiés aux modes actifs. Le stationnement serait supprimé en voirie et les places hors-voiries mutualisées pour libérer le plus d’espace possible.
  • un quartier de gare habité : le logement et les équipements sont les fonctions que le PAD entend développer dans le quartier, avec 189.000 m² supplémentaires de logement et 44.000 m² de nouveaux équipements locaux et supra-locaux. La fonction bureau perdrait 12.500 m².  L’objectif majeur du PAD est en effet de garantir le développement d’un quartier de gare habité, où les habitant pourront vivre, travailler, ou encore scolariser leurs enfants. A noter qu’en matière d’équipement, le Contrat de rénovation urbaine 7, lancé en avril 2021, devra jouer un rôle important dans la mise en œuvre du PAD et à l’émergence d’équipements dont le quartier a et aura besoin.

Le PAD envisageait, pour la parcelle Victor de l’îlot Tintin, le développement d’une locomotive de 56.000 m² de bureaux pouvant prendre la forme d’une émergence. Au regard du contexte actuel, et notamment, de la pression sur les bureaux, le gouvernement bruxellois s’est déjà engagé à revoir la densité de cet îlot à la baisse avant la future approbation en deuxième lecture mais a souhaité soumettre le plan élaboré par les urbanistes désignés tel quel aux Bruxellois et Bruxelloises afin d’ouvrir un réel débat public sur ce quartier important de la capitale.

« Je souhaite un moment d’échanges, de discussions sur le quartier du Midi. Je suis conscient des incertitudes qui pèsent sur le marché du bureaux. Soyons clairs, je ne suis à priori pas favorable à une tour sur l’ilôt dit “Tintin” comme le projet de plan l’envisage et mon gouvernement a d’ores et déjà acté que ce point devrait évoluer. Mais nous avons souhaité ouvrir le débat et cesser le travail en chambre pour nous permettre de penser et discuter ensemble ce que les urbanistes ont imaginé pour ce quartier important pour Bruxelles. La prochaine étape sera l’enquête publique organisée par les communes. Celle-ci, lancée très prochainement, s’étalera sur une période de 60 jours. L’avis des instances régionales, comme la Commission régionale de Développement pour ne citer qu’elle, sera également demandé. » déclare le Ministre-Président Rudi Vervoort.

« Comme Bourgmestre d’Anderlecht, je suis heureux que ce dossier stratégique qu’est le PAD Midi puisse enfin avancer. Dès lors, nous restons attentifs à ce que ce plan règlementaire qui encadrera le futur développement du quartier encourage réellement les liens entre Anderlecht, Saint-Gilles et Forest afin que la gare du Midi ne représente plus une rupture urbaine entre nos communes mais bien un nouveau pôle rayonnant positivement sur les quartiers avoisinants. En outre, les autorités anderlechtoises défendent l’idée d’un développement urbain de qualité en particulier tout le long de ce futur axe entre l’îlot des deux gares et la place Horta où devrait se matérialiser le concept de “gare habitante” ancrée dans les standards urbains du 21ème siècle. » ajoute Fabrice Cumps, Bourgmestre d’Anderlecht.

« Un plan d’aménagement s’avère indispensable pour donner unité et cohérence au projet de développement de ce périmètre. En effet, il faut éviter la délivrance dispersée de permis nuisible à la transparence des décisions urbanistiques. » conclut Charles Picqué, Bourgmestre de Saint-Gilles.

Le Gouvernement bruxellois approuve l’arrêté d’exécution de l’ordonnance relative au Contrat École et lance deux appels à candidatures

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Le Gouvernement bruxellois approuve l’arrêté d’exécution de l’ordonnance relative au Contrat École et lance deux appels à candidatures

communiqué de presse

30 avril 2021

Le Gouvernement bruxellois, réuni hier en Conseil des Ministres, a approuvé en deuxième et dernière lecture, l’arrêté d’exécution de l’Ordonnance du 16 mai 2019 relative au Contrat École mais aussi, parallèlement, le lancement de l’appel à candidatures biannuel « Contrat École » 3ème série (2022-2026) et 4èmesérie (2023-2027).

La Communauté flamande avait introduit un recours en annulation contre l’Ordonnance Contrat École le 20 janvier 2020 estimant qu’il y avait violation des compétences et de la Constitution. La Cour Constitutionnelle a rejeté ce recours (arrêt du 4 mars 2021), confirmant ainsi que la Région bruxelloise peut mobiliser ses outils régionaux de la rénovation urbaine, du développement territorial, de la gestion de l’environnement, etc. dans le cadre de compétences communautaires, dès lors qu’elle ne menace pas l’exercice de ces compétences. Le Contrat École, programme régional de rénovation urbaine, peut donc pleinement se poursuivre.

« Cette décision confirme la légitimité du dispositif construit par la Région : l’ensemble de projets actuels de Contrats École sont maintenus et de nouveaux Contrats École pourront voir le jour » se réjouit le Ministre-Président bruxellois Rudi Vervoort.

Dans la foulée de cet arrêt de la Cour, le Gouvernement bruxellois a adopté en seconde et dernière lecture l’arrêté portant exécution de l’Ordonnance du 16 mai 2019 relative au Contrat École. Cet arrêté fixe entre autres: 

  • les modalités spécifiques liées à l’adoption d’un Contrat École concernant l’appel à candidatures, le contenu du dossier de candidatures, la sélection des candidatures, l’élaboration et l’adoption du programme ;
  • la nature et l’objet des actions et opérations susceptibles d’être subventionnées ;
  • les mécanismes de financement, de liquidations et de justification des subventions ;
  • les documents à transmettre au Service École de perspective.brussels par les bénéficiaires au fur et à mesure de l’avancement des opérations et des actions ;
  • etc.

Parallèlement, le Gouvernement régional bruxellois a approuvé le lancement de l’appel à candidatures biannuel « Contrat Ecole » 3ème série (2022-2026) et 4ème série (2023-2027). L’appel à candidatures s’adresse aux pouvoirs organisateurs des établissements scolaires ou qui répondent à l’obligation scolaire, situés dans la Zone de Revitalisation Urbaine (ZRU), et qui accueillent un public scolaire fragilisé

«Le Contrat École poursuit un triple objectif à savoir l’amélioration de l’intégration urbaine des établissements scolaires, l’accroissement de l’offre d’équipements collectifs aux habitants du quartier et l’ouverture de l’école vers le quartier via des actions socio-économiques notamment. Un contrat qui prône une réelle intégration de l’école dans son quartier donc, au bénéfice de tous les habitants et des jeunes, ce dont je me réjouis. » déclare Rudi Vervoort.

La sélection des candidatures sera réalisée par le Gouvernement bruxellois sur base de l’analyse des dossiers recevables, menée par le Service École de perspective.brussels dans le cadre d’un Comité composé d’experts. Le budget disponible pour l’appel à candidatures est de 5 millions d’euros pour la série 3 et du même montant pour la série 4.

Le Gouvernement régional soutiendra la réalisation de minimum quatre Contrats École et maximum sept Contrats École (pour les séries 3 et 4 réunies) et veillera, pour la sélection, à une répartition géographique équilibrée au sein de la ZRU et de la diversité des réseaux d’enseignement des établissements scolaires bruxellois.  

Contrats de quartiers durables : le Gouvernement bruxellois sélectionne trois nouveaux périmètres à la Ville de Bruxelles, Berchem-Sainte-Agathe et Forest

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Contrats de quartiers durables : le Gouvernement bruxellois sélectionne trois nouveaux périmètres à la Ville de Bruxelles, Berchem-Sainte-Agathe et Forest

communiqué de presse

23 avril 2021

Dans le cadre du lancement de la 12ème série des Contrats de quartiers durables (CQD), le Gouvernement bruxellois a sélectionné trois nouveaux périmètres: « Versailles » à la Ville de Bruxelles, « 100 ans plus tard : réenchantons la Cité Moderne ! » à Berchem-Sainte-Agathe et « Deux Cités » à Forest. Ces derniers bénéficieront d’un soutien comme le prévoit cet outil régional de revitalisation urbaine pour le développement urbain et l’amélioration des conditions de vie des habitants de la zone de revitalisation urbaine (ZRU).

Depuis la mise en place des CQD en 2010, l’élargissement en 2019 de la ZRU a permis à de nouvelles communes bruxelloises de déposer une candidature pour cette 12ème série. Comme pour les années précédentes, cet appel à candidature, coordonné par le Ministre-Président Rudi Vervoort, a été marqué par une participation forte et qualitative. Au total, sept candidatures lui ont été soumises.

« Avec la crise du Covid-19, les difficultés liées aux conditions d’habitabilité des logements, en particulier des populations précarisées (inadaptation, voire insalubrité des logements) dans un contexte de confinement généralisé et de télétravail, se sont exacerbées. » déclare le Ministre-Président Rudi Vervoort.  « Au regard de ces constats, de l’urgence des besoins en logements abordables et de qualité, et afin de renforcer les actions dans ce domaine, il était primordial d’orienter prioritairement l’appel à candidatures de la nouvelle série des CQD vers les territoires accueillant une large part de logements sociaux. »

Ont donc été sélectionnés :

  • soit des périmètres dits de « grands ensembles » (concentration de logements publics sociaux ou assimilés sur un territoire donné) ;
  • soit des périmètres comportant 50% (ou plus) de logements sociaux ou assimilés.

Les lauréats de cette 12ème série des « Contrats de Quartiers Durables 2022-2027/2029 » sont des territoires qui, tous, disposent d’opportunités foncières intéressantes et suffisamment nombreuses pour y projeter le déploiement d’espaces verts et d’équipements contribuant à larevitalisation des quartier, à la création d’espaces de respiration, de détente et de convivialité dans un environnement souvent dense. L’amélioration de la qualité de vie des habitants est l’objectif principal de chaque contrat de quartier durable dont les projets prioritaires sont identifiés et élaborés avec leur étroite participation.

Les trois communes bénéficieront donc chacune d’une subvention de 142.500 euros afin d’élaborer leur programme de base et d’une subvention de 12,5 millions d’euros pour développer les  projets concrets qui s’y retrouveront.

Cohésion sociale : une subvention exceptionnelle de près de 100.000 € pour soutenir l’organisation d’activités de soutien scolaire pendant les vacances d’été

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Cohésion sociale : une subvention exceptionnelle de près de 100.000 € pour soutenir l’organisation d’activités de soutien scolaire pendant les vacances d’été

communiqué de presse

23 avril 2021

Sur proposition de la ministre de la Cohésion sociale Nawal Ben Hamou et avec le soutien du ministre Rudi Vervoort, le collège de la Cocof a décidé d’accorder une subvention exceptionnelle de de 96.750 euros aux 129 ASBL de cohésion sociale spécialisées dans le soutien et l’accompagnement à la scolarité afin de renforcer l’offre d’activités pendant les vacances d’été 2021, ce qui correspond à un montant forfaitaire de 750 € par ASBL.

« Ma volonté est de lutter contre l’isolement social et de renforcer l’offre d’activités extra-muros cet été. Ce soutien exceptionnel permettra aux ASBL de proposer une série d’activités épanouissantes, culturelles et citoyennes afin de contribuer à un raccrochage progressif vers une scolarité normalisée et une citoyenneté participative » précise Nawal Ben Hamou.

Pour rappel, cette mesure s’inscrit dans le prolongement du budget de 1.866.501 euros déjà accordé à ces 129 associations pour l’organisation de l’année scolaire 2020-2021 dans les meilleures conditions possibles tant pour les enfants que pour leurs familles. Il s’agissait d’améliorer et de renforcer les apprentissages et l’appropriation du français et de la citoyenneté pour un public relevant de l’enseignement obligatoire et accompagné par le secteur associatif.

Cette mesure est complémentaire à l’organisation de la seconde édition des « ateliers d’été » pour les jeunes du secondaire par la Cocof, en qualité de pouvoir organisateur. Ces ateliers s’adresseront non seulement aux élèves scolarisés dans les écoles de la Cocof, mais également ailleurs.

« Avec ces moyens, qui viennent s’ajouter aux moyens dégagés via la Région en soutien à l’accrochage scolaire des jeunes que la crise Covid aura cruellement touché, nous entendons faire de la lutte contre le décrochage scolaire une priorité politique majeure » conclut Rudi Vervoort.

Renolution.Brussels: rénover ensemble pour une ville durable

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Renolution.Brussels: rénover ensemble pour une ville durable

communiqué de presse

22 avril 2021

D’ici 2024, ce sont plus de 350 millions d’euros publics qui seront investis dans la Stratégie Rénovation via des mesures de soutien pour toutes les Bruxelloises et tous les Bruxellois ! Cette stratégie Rénovation nous l’appelons désormais : la RENOLUTION ! C’est une véritable révolution énergétique du bâti qui s’amorce, qui doit permettre à la Région d’atteindre ses objectifs climatiques ambitieux. Pour y arriver, le Gouvernement bruxellois lance une Alliance publique et privée pour le climat, pour l’emploi et pour alléger les factures énergétiques des Bruxelloises et des Bruxellois, l’Alliance RENOLUTION. Dans le cadre de cette Alliance, l’ensemble des acteurs travailleront ensemble pour concevoir, évaluer et faire évoluer les outils pour soutenir la RENOLUTION du bâti et en faire une opportunité environnementale, économique et sociale pour Bruxelles.

La Région bruxelloise s’est engagée, dans son Plan Energie-Climat, à approcher la neutralité carbone en 2050. Or, plus de la moitié des émissions bruxelloises de gaz à effet de serre proviennent de la consommation énergétique des bâtiments. La Région a donc adopté sous la précédente législature une ambitieuse Stratégie de rénovation du bâti, mobilisant l’ensemble des outils publics, mais aussi privés. Cette RENOLUTION a pour objectif d’atteindre un niveau moyen de performance énergétique de 100kWh/m²/an pour les logements bruxellois et la neutralité énergétique des bâtiments tertiaires en 2050, soit une consommation moyenne divisée par 3 ou 4 par rapport à la situation actuelle.  Sa mise en œuvre a démarré et elle va progressivement prendre de l’ampleur. 

C’est un défi gigantesque et les pouvoirs publics souhaitent mobiliser toutes les forces vives pour y répondre ambitieusement. C’est aussi une opportunité dont Bruxelles doit récolter les fruits. La Région bruxelloise s’allie donc avec le secteur de la construction, le secteur financier, le secteur associatif et les interlocuteurs sociaux pour mettre en œuvre, tous ensemble, des solutions efficaces : ce sera l’Alliance RENOLUTION, une Alliance pour la rénovation, un lieu de dialogue et de collaboration réunissant tous les secteurs privés et publics concernés par la rénovation énergétique du bâti bruxellois. Tous les enjeux de la rénovation y seront abordés : financement et fiscalité, simplification administrative et urbanistique, accompagnement, durabilité et économie circulaire, patrimoine et qualité architecturale, qualification des corps de métier, innovation, transition solidaire.

La RENOLUTION prévoit de premières obligations de rénovation à concrétiser dès 2030. Mais la Région ne prendra personne de court et mettra en place, en priorité, toutes les mesures de soutien et d’accompagnement pour que les candidats à la rénovation puissent anticiper. La mise en œuvre de cette mesure sera soigneusement étudiée : une attention toute particulière sera apportée au risque d’augmentation des prix de l’immobilier, un mécanisme de préfinancement sera préservé et renforcé; les revenus et le patrimoine des ménages seront pris en considération tant au regard des primes accordées que des travaux visés, etc. Ainsi la Région œuvre-t-elle à la mise en place d’une réforme globale du système des primes à la rénovation de l’habitat, des primes à l’embellissement des façades et des primes énergie, visant à simplifier davantage l’accès aux primes pour les Bruxelloises et Bruxellois.

L’objectif partagé par le Ministre-Président et le Ministre de l’Energie est que cette réforme soit opérationnelle le 1 janvier 2022. Par ailleurs, le Gouvernement a déjà, à l’initiative du Ministre en charge de la rénovation urbaine et du Ministre en charge de l’Environnement et de l’Énergie, augmenté le budget des primes énergie et rénovation. Ces primes rencontrent un vif succès, démontrant la volonté des Bruxelloises et des Bruxellois de rénover.

Le Gouvernement souhaite maintenir cette ambition et soutenir l’ensemble des Bruxelloises et des Bruxellois désireux de rénover leur bien. Il renforcera massivement l’accompagnement et les aides financières, en évoluant vers un guichet unique pour toutes les démarches de rénovation. Pour les citoyens, Homegrade fera office de référence. Plus de 350 millions d’euros sont prévus d’ici 2024 au budget pluriannuel du Gouvernement pour les différentes aides financière et outils d’accompagnement. Un budget qui augmentera d’année en année tout au long de la législature. Un geste fort à destination de tous ceux qui rénovent.

Grâce à ces moyens, en 2021, le Gouvernement lancera aussi :

  • Pour les copropriétés – 55 % des logements bruxellois sont concernés : un accompagnement sur mesure, vu les spécificités des copropriétés
  • Pour les pouvoirs publics régionaux et communaux : RénoClick, un programme d’accompagnement et de financement, en collaboration entre Bruxelles Environnement et Sibelga ;
  • Le Renolab, qui permettra de tester des solutions innovantes d’accompagnement, de financement, des techniques de rénovation plus efficaces à Bruxelles, … Place à l’innovation, indispensable pour atteindre les objectifs.

Dès le début de 2022, les primes à la rénovation et les primes énergie seront unifiées pour les propriétaires occupants. Ces primes à la rénovation « réformées » seront ensuite, sous certaines conditions, rendues accessibles aux propriétaires bailleurs, qui n’ont aujourd’hui accès qu’aux primes énergie.

Enfin, le Gouvernement étudiera, avec l’ensemble des acteurs au travers de l’Alliance RENOLUTION, toutes les façons de simplifier et d’accélérer les démarches de rénovation ainsi que le futur système d’obligation de certification et de rénovation.

Toutes ces mesures doivent stimuler et amplifier la demande de travaux de rénovation. Face à cette demande, il est essentiel qu’il y ait une offre suffisante et de qualité : c’est le défi de la qualification et de l’emploi.  Bruxelles a une opportunité à saisir !

Le Gouvernement continuera donc à investir dans la formation des Bruxelloises et des Bruxellois aux métiers de la rénovation. La collaboration entre le secteur public et le secteur de la construction pour stimuler la formation et l’emploi est l’un des enjeux prioritaires de RENOLUTION. Construcity.Brussels, le Pôle Formation Emploi Construction sera officiellement créé avant l’été.

Pour relever le défi de la rénovation à Bruxelles, le Gouvernement a notamment lancé, fin 2020, le programme Build Circular.Brussels. Son objectif est d’accompagner les entreprises et de former les entrepreneurs actifs sur le territoire aux principes de la construction circulaire. Des formations adaptées à chaque corps de métier sont actuellement proposées gratuitement à tous les travailleurs (indépendants, employées, ouvriers). Par ailleurs, des experts en construction circulaire se tiennent à la disposition des entreprises pour les accompagner au mieux dans leur transition. Build Circular.Brussels répond ainsi à la volonté de la Région de promouvoir les ressources locales et de développer des filières innovantes, créatrices de nouveaux emplois. Une étude menée par Bruxelles Environnement estime d’ailleurs que les budgets prévus par cette RENOLUTION devraient mener à la création d’environ 8.000 emplois non-délocalisable à terme. Il est donc primordial de travailler avec le secteur pour qu’il puisse disposer de cette main d’œuvre à Bruxelles.

Enfin, les programmes de rénovation urbaine et les opérateurs publics de développement urbain œuvrent dans leurs domaines d’action respectifs à l’implémentation de ces objectifs et en particulier à l’accessibilité et l’exemplarité des projets mis en place. Leurs actions et les collaborations intersectorielles qui y contribuent seront renforcées dans le cadre de RENOLUTION.

Tous ces chantiers seront donc désormais concertés et co-construits au sein des groupes de travail public-privé de RENOLUTION. Ce travail pourra s’appuyer sur l’expérience et le succès des précédentes Alliance Emploi-Environnement bruxelloises et des accords-cadres existants.

Ce défi de la transition énergétique est une opportunité sociale et économique, pour autant qu’on soutienne massivement tous les acteurs et qu’on leur simplifie les démarches. Telle est la volonté du Gouvernement !

Laurent SCHILTZ (Secrétaire général de la Confédération Construction Bruxelles-Capitale) a déclaré : « Pour parvenir à relever le défi de la rénovation à Bruxelles, le secteur de la construction se prépare. Grâce au projet Build Circular.Brussels, près de 280 entreprises sont actuellement engagées dans la dynamique circulaire et ce nombre est en constante augmentation ! Alors que le secteur fait face à un a contexte actuel particulièrement difficile, se former aux techniques circulaires et inscrire son entreprise dans une démarche responsable est un levier pour rebondir et se repositionner sur les marchés d’avenir bruxellois. Les derniers mois auront mis en évidence l’importance de valoriser les ressources locales qu’elles soient matérielles ou humaines, et Build Circular.Brussels entend bien agir en ce sens ! Pour la Confédération Construction Bruxelles-Capitale l’économie circulaire est également un moyen pour les entreprises locales de se démarquer de la concurrence étrangère »

Bert ENGELAAR (Président de la Centrale Générale Bruxelles-Brabant flamand FGTB) a déclaré : « Le secteur de la construction est conscient du rôle crucial qu’il peut jouer sur le plan des objectifs climatiques et sociaux. Nous sommes prêts à retrousser nos manches pour contribuer à la réalisation des objectifs ambitieux dans le cadre de la vague de rénovation tant attendue. Nous sommes ravis de ne pas poursuivre seuls cette quête ambitieuse et que les différentes parties soient également disposées à prendre les mesures d’accompagnement nécessaires. Que ce soit clair : les autorités, le grand public et le secteur de la construction ont besoin les uns des autres pour y parvenir. Ce projet ambitieux et le partenariat qui en découle permettent aux parties prenantes d’opérer un véritable changement sur le terrain dont profitent tous les concernés : un meilleur logement, une facture réduite, des emplois durables et un meilleur climat. »

Alain MARON (Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, chargé de la Transition climatique, de l’Environnement, de l’Energie et de la Démocratie participative) a déclaré : « L’enjeu de RENOLUTION, c’est d’accélérer ensemble la rénovation du bâti, pour le climat, pour nos factures d’énergie et pour l’emploi bruxellois.   En amplifiant la transition énergétique du bâti bruxellois et la transition économique du secteur de la construction, nous rendrons les logements bruxellois plus confortables et moins énergivores, avec un secteur de la construction ancré localement et leader de la construction durable et circulaire. Réduire la précarité énergétique, c’est assurer à toutes et tous l’accès à l’énergie, grâce à une bonne information, des aides financières et administratives, ainsi que des factures énergétiques minimisées, notamment via l’isolation du bâti. Nous allons travailler main dans la main, architectes, promoteurs, entrepreneurs, secteur financier, administrations et monde politique, pour concerter et construire ensemble les outils pour gagner ce combat. La force de RENOLUTION et de notre « Alliance RENOVATION » pour la mettre en œuvre, est qu’elle va permettre d’accueillir tous les sujets liés à la rénovation du bâti bruxellois. »

Bernard CLERFAYT (Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, chargé de l’emploi, de la formation et de la transition digitale) a déclaré : « La stratégie de rénovation du bâti, en exigeant de renforcer les performances énergétiques des bâtiments, va permettre non seulement de maintenir l’emploi mais également d’en créer plusieurs milliers d’autres, tout en induisant des effets positifs sur l’économie bruxelloise. Cette stratégie demandera donc à la fois des professionnels bien formés et plus nombreux. On compte d’ailleurs, au mois de mars dernier, 4.980 chercheurs d’emploi bruxellois à la recherche d’un emploi dans le secteur de la construction. La stratégie de rénovation devrait leur permettre, peut-être moyennant une formation, de réintégrer prochainement le marché de l’emploi. C’est pourquoi, sous cette législature, nous inaugurerons un Pôle Formation-Emploi dédié aux métiers de la construction. Déjà baptisé Construcity.brussels, ce Pôle sera le trait d’union entre les services publics d’emploi et de formation, d’une part, et le secteur de la construction, d’autre part. L’objectif est de former non seulement les chercheurs d’emploi et les jeunes en alternance mais également les professionnels aux dernières techniques, et notamment celles du bâtiment durable. Construcity, ce n’est que du gagnant-gagnant ! » 

Pascal SMET (Secrétaire d’Etat du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, chargé de l’Urbanisme) a déclaré : « Urban prendra sa responsabilité dans la stratégie de rénovation. Ainsi, rénover pour isoler sera bientôt plus facile. D’ici la fin de l’été, nous allons modifier l’arrêté de minime importance. Les travaux d’isolation des toitures seront désormais dispensés de permis d’urbanisme (hors bien classé). Idem pour les façades non visibles depuis l’espace public. Simplifier, accélérer, isoler voilà une action concrète pour le climat. C’est en effet en isolant les bâtiments que nous arriverons à réduire la consommation des Bruxellois. »

La Région délivre le permis d’urbanisme pour LE CHAT cartoon museum à la SAU

Le Chat Musée

La Région délivre le permis d’urbanisme pour LE CHAT cartoon museum à la SAU

communiqué de presse

22 avril 2021

La Région de Bruxelles-Capitale a confirmé l’octroi à la Société d’Aménagement Urbain (SAU) du permis d’urbanisme pour la construction de l’immeuble qui accueillera LE CHAT cartoon museum sur le site du BIP, rue Royale à Bruxelles. 

Chargée de concrétiser ce projet par le Gouvernement régional bruxellois, la SAU érigera l’immeuble contemporain et modulable conçu par l’architecte Pierre Hebbelinck sur une parcelle située entre le BIP et Bozar, visible depuis la place des Palais (voir photos ci-dessous). Il accueillera LE CHAT cartoon museum, imaginé par Philippe Geluck, et il totalisera quelque 4.000 m2 de surfaces brutes sur 7 étages, dont 3 en sous-sol. La construction de ce bâtiment sera mise à profit, d’une part, pour améliorer l’accessibilité des vestiges archéologiques souterrains du parcours muséal du Palais du Coudenberg ; et, d’autre part, pour créer des espaces de stockage en sous-sol pour Bozar, avec un accès direct à sa salle Henry Le Bœuf.

Un nouvel atout pour Bruxelles

Le Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale, Rudi Vervoort, se félicite « de cette étape importante vers la concrétisation d’un ambitieux projet culturel de la Région  bruxelloise, sur un lieu chargé d’histoire, au cœur d’un quartier très prisé des Bruxellois amoureux de culture et de patrimoine, comme des visiteurs belges ou étrangers. LE CHAT cartoon museum constituera un nouvel atout pour Bruxelles. Et il renforcera la « vitrine » que constitue le site du BIP – Maison de la Région, qui accueille déjà l’exposition permanente experience.brussels, les bureaux de visit.brussels, une vaste maquette interactive du territoire régional et diverses activités ponctuelles ou régulières, dont la réunion hebdomadaire du Gouvernement régional ».

Pascal Smet, le Secrétaire d’État régional bruxellois en charge de l’Urbanisme, a salué le fait que « Le CHAT cartoon museum va contribuer à renforcer l’attractivité de Bruxelles et mettre fin à un chancre urbain. Il faut souligner la créativité dont ont fait preuve les porteurs de projet pour concevoir un bâtiment contemporain dans un environnement historique. Ce geste architectural osé permettra de valoriser le travail de Philippe Geluck qui est depuis longtemps un ambassadeur de Bruxelles à l’étranger ».

Intervention optimalisée et mutualisée

Gilles Delforge, le directeur de la SAU, explique que « compte tenu de l’enclavement du futur bâtiment, la SAU a beaucoup dialogué avec les institutions culturelles voisines, mais aussi avec l’asbl Mont des Arts, les Monuments et Sites, visit.brussels, etc. Le bâtiment que la SAU va construire se trouvant à une sorte d’ « intersection » entre le Palais du Coudenberg et Bozar, elle a beaucoup échangé avec eux, dès le début, afin d’optimaliser son intervention dans ce périmètre très particulier pour qu’ils puissent en bénéficier. Avec un résultat dont je me félicite, puisque certains espaces de la nouvelle construction profiteront au Palais du Coudenberg et à Bozar ».

Philippe Geluck se dit « heureux et soulagé que cette étape soit franchie ! Je suis tellement impatient de voir aboutir ce beau projet (dont j’ai lancé l’idée en 2008) et d’y partager ensuite, avec le public, mon amour du dessin humoristique, de la liberté d’expression et de la culture, au sens le plus large et le plus populaire qui soit ! Je remercie encore une fois les sponsors, mécènes et partenaires qui nous permettent de remplir notre part de contribution financière, pour leur patience et leur fidélité. Et je suis certain que lorsque le bâtiment commencera à sortir de terre, de nombreux autres nous rejoindront encore. » 

La SAU érigera l’immeuble « brut », tandis que Philippe Geluck financera l’ensemble des aménagements intérieurs de son musée, avec le soutien de ses mécènes et sponsors privés. Bozar financera les travaux nécessaires pour créer ses espaces de stockage en sous-sol.

Il est prévu d’entamer le chantier de construction mi-2021 et de l’achever fin 2023, l’équipe de Philippe Geluck assurant ensuite les aménagements intérieurs pour LE CHAT cartoon museum. L’ouverture est prévue en 2024.

Le Gouvernement bruxellois lance deux appels à projets pour soutenir l’accrochage scolaire en Région bruxelloise

decrochage scolaire

Le Gouvernement bruxellois lance deux appels à projets pour soutenir l’accrochage scolaire en Région bruxelloise

communiqué de presse

2 avril 2021

Le Gouvernement bruxellois a approuvé le lancement de deux appels à projets permettant de soutenir l’accrochage scolaire en Région bruxelloise. Le premier concerne le dispositif d’accrochage scolaire (dAS) pour un montant de 6 millions d’euros de 2021-2024. Le second est lancé dans le cadre du dispositif de soutien aux activités d’accompagnement à la scolarité et à la citoyenneté des enfants et des jeunes (dASc), pour un montant de 1,5 millions de 2022 à 2024.

Pour répondre au défi majeur de l’accrochage scolaire, la Région bruxelloise joue un rôle à de nombreux titres. En effet, le quartier du jeune, le statut socio-économique de sa famille, ses fréquentations, son école et enfin ses caractéristiques propres sont autant de facteurs de risque du décrochage scolaire. Les politiques à développer relèvent donc à la fois des compétences communautaires et régionales.

La Stratégie coordonnée de lutte contre le décrochage scolaire sur le territoire de la Région bruxelloise, approuvée en 2018,  vise à déterminer dans une situation donnée de décrochage scolaire, ce qu’il y a lieu de faire et de quel acteur l’intervention est attendue. Pour ce faire, huit objectifs ont été définis permettant de faire le lien avec les différents facteurs de risque du décrochage scolaire et avec les catégories de mesure du cadre européen. Parmi ceux-ci, on retrouve l’identification et la mesure du décrochage scolaire, le renfort du tissu social (du quartier) ou encore le renforcement de l’engagement psychosocial et pédagogique des enfants et des jeunes.

Parallèlement à l’adoption de cette stratégie, le Gouvernement bruxellois a chargé le Service École de perspective.brussels de gérer trois programmes de « lutte contre le décrochage scolaire » en Région bruxelloise :

–          le dAS (dispositif d’accrochage scolaire) : créé en 2000 pour lutter contre le décrochage scolaire et créer un climat plus sûr dans les quartiers, ce dispositif permet de soutenir les écoles primaires et secondaires de tous les réseaux dans les 19 communes dans la lutte contre l’échec scolaire, l’absentéisme, la violence et les incivilités. Les activités se déroulent obligatoirement dans l’école. L’ap­pel à pro­jets est lancé tous les trois ans.

–          le dASc (dispositif de soutien aux activités d’accompagnement à la scolarité et à la citoyenneté des enfants et des jeunes) : ce pro­gramme régio­nal de sub­ven­tion a été lancé pour la pre­mière fois en 2017 pour répondre à un double objec­tif : aug­men­ter l’offre de sou­tien col­lec­tif à la sco­la­rité et offrir un sou­tien sco­laire adapté et ciblé aux jeunes en situa­tion pré­caire, plus expo­sés au risque de décro­chage sco­laire. Ces pro­jets sont menés par des ASBL en dehors de l’école et ils impliquent les parents, les écoles dont sont issus les enfants et les par­te­naires locaux cultu­rels, sociaux, édu­ca­tifs, et d’aide à la jeu­nesse. L’ap­pel à pro­jets est lancé tous les trois ans

  • le pASc (plan d’accrochage scolaire communal): la Région bruxelloise octroie des subsides aux 19 services communaux de prévention afin de les soutenir dans leurs plans d’accrochage scolaire communaux. Les intervenants sont extérieurs à l’école : médiateurs scolaires, éducateurs de rue, travailleurs sociaux, animateurs de quartier, etc. Les projets locaux de lutte contre le décrochage scolaire sont des outils principalement préventifs.

« Le décrochage scolaire est un processus complexe et multifactoriel. Pour mener une politique efficace dans ce cadre, il est primordial de tenir compte des différents types de décrochage scolaire, pour s’attaquer aux différents facteurs de risque et s’adapter aux besoins locaux et à la population », déclare le Ministre-Président bruxellois Rudi Vervoort. « Dans le contexte actuel de crise sanitaire, avec les conséquences sur l’apprentissage scolaire, ces appels à projets sont essentiels pour soutenir les acteurs de terrain dans leur travail d’accompagnement des enfants et jeunes bruxellois. »

L’appel à projets DAS, d’un budget de 6 millions d’euros, est ouvert à toutes structures qui répondent à l’obligation scolaire : les écoles fondamentales et secondaires de la Région de Bruxelles-Capitale et les centres de formation en alternance. Les projets introduits devront s’inscrire dans l’un des trois objectifs suivants :

  • Objectif 1 : soutenir et encourager l’engagement pédagogique des enfants et des jeunes
  • Objectif 2 : développer les capacités psychosociales des enfants et des jeunes et renforcer leur bien-être
  • Objectif 3 : réaliser une transition plus fluide aux moments cruciaux du parcours scolaire.

Ils devront par ailleurs, être développés sur une base trisannuelle (2021-2024).

Le nouvel appel à projets dASc, d’un budget d’1.5 millions pour le triennat 2022-2024, se focalisera sur le retard scolaire, les conditions matérielles des enfants/jeunes et sur leur bien-être psychologique. Il est ouvert à toutes les institutions francophones et néerlandophones, sous statut d’ASBL, actives dans le domaine du soutien à la scolarité et de la citoyenneté sur le territoire de la Région de Bruxelles-Capitale.

La sélection des projets sera réalisée par le Gouvernement bruxellois sur base de l’analyse des projets recevables, menée par le Service École de perspective.brussels dans le cadre d’un comité composé d’experts.

La prison de Saint-Gilles en grande partie définitivement classée

prison

La prison de Saint-Gilles en grande partie définitivement classée

communiqué de presse

1 avril 2021

À l’initiative de Pascal Smet, Secrétaire d’État à l’Urbanisme et au Patrimoine, le Gouvernement Bruxellois a approuvé aujourd’hui le classement de nouvelles parties de la prison de Saint-Gilles. Cette procédure s’inscrit dans le cadre de la future reconversion de l’ensemble du site.

Le Ministre-Président Rudi Vervoort a adressé récemment un courrier au fédéral l’invitant à préciser ses intentions quant à l’avenir du site ainsi que son calendrier de libération tout en insistant sur l’attention toute particulière que la Région portera à ne pas laisser ce lieu symbolique inoccupé. 

« Le fédéral a annoncé sont intention de commencer dès 2022 à transférer les détenus de la prison de Saint-Gilles vers celle de Haren. Ce classement définitif protège désormais l’ensemble du mur d’enceinte du côté de l’avenue Ducpétiaux. Mais aussi toutes les tours de guet, les jardins de part et d’autre de l’entrée, le noyau central (façades et toits),  la chapelle (dans son intégralité) et la première travée des ailes abritant les cellules qui y sont reliées. Cela permettra de concevoir un projet en accord avec le patrimoine.  Pour développer ce futur quartier urbain la Région pourra s’inspirer de l’expérience liée au développement du quartier Tivoli et ainsi largement surpasser le Quartier Vert (Groenkwartier) anversois», déclare Pascal Smet, Secrétaire d’État bruxellois à l’Urbanisme et au Patrimoine.

En vue de préparer au mieux ce futur développement, la Région de Bruxelles-capitale a réaffirmé, auprès du Fédéral son désir de devenir rapidement propriétaire des lieux. Une étude de faisabilité a déjà été menée. Dans ses conclusions, elle démontre que les bâtiments principaux de la prison de Saint-Gilles sont à même d’être réaffectés en logement et équipements tout en tenant compte de l’aspect patrimonial des lieux. Vu le transfert définitif de tous les détenus annoncé d’ici 2024. Il est temps d’entrer dans les discussions concrètes. La Région et le quartier ne pourraient vivre avec un tel espace vide ou un chancre en création.

« Je suis heureux que ce classement vienne confirmer les ambitions affichées par la Région bruxelloise depuis 2015, dans une étude de définition pour ce site. Nous voulons un projet mixte, équilibré, intégré et respectueux de la valeur patrimoniale des lieux. Je l’ai rappelé au fédéral dans un courrier récent. Et désormais, je compte sur une étroite collaboration entre tous les partenaires pour définir ensemble l’opérationnalisation de ces ambitions. » a déclaré Rudi Vervoort, Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale.

 

« Je salue le classement de la prison qu’avait sollicité la commune de Saint-Gilles. C’est un patrimoine unique.  J’espère qu’il inspirera ceux qui imagineront le futur site après le déménagement de la prison. » a déclaré Charles Picqué, bourgmestre de Saint-Gilles.

Histoire

Ce vaste complexe de style néo-médiéval, conçu par l’arch. Joseph Jonas Dumont et réalisé, de 1878 à 1884, par l’arch. François Derre et classé certaines partie comme les logements de fonction et les bâtiments d’entrée.

Les prisons ont été conçues sur base des thèses de criminologues anglo-saxons, développées par Édouard Ducpétiaux, à l’origine des plans de bon nombre de prisons belges. Le système appliqué est le panoptique, qui prescrit une disposition des espaces permettant la surveillance optimale de l’ensemble des détenus à partir d’un point central.
 

Le complexe est délimité par un mur d’enceinte rectangle à angle coupé au sud. Il est bordé, d’une part, par l’av. Ducpétiaux et la pl. Delporte, sur laquelle donne l’entrée de la prison et, d’autre part,

À front de l’av. Ducpétiaux, le mur d’enceinte de pierre de Gobertange est comme un petit château médiéval. Le mur est rythmé, dans sa partie supérieure en encorbellement, par une frise d’arceaux brisés évoquant des mâchicoulis sur consoles. Face à la pl. Delporte se dresse l’entrée du complexe, composée d’un porche axial à porte ogivale munie de deux vantaux ouvragés. Celle-ci est flanquée de deux tours crénelées de plan polygonal, à encorbellement de mâchicoulis et coiffées de guettes. Tours percées d’archères et de fenêtres en meurtrière. De part et d’autre du dispositif d’entrée, deux bâtiments de plan en L de deux niveaux, accostés d’une tour engagée dans l’angle, sont percés de fenêtres grillagées à arc brisé sous cordon. Les façades à front de rue sont marquées par un encadrement monumental. Le porche, à l’origine aménagé en conciergerie, débouche sur une cour, bordée par les maisons du directeur et du chef-surveillant à g. et par celle du directeur-adjoint à dr. Façades en briques rouges, de deux niveaux, percées de baies à arc brisé et encadrement de pierre bleue sous cordon.

Dans l’axe de l’entrée, l’avant-corps des bâtiments de la prison, d’un seul niveau, accueille un réfectoire pour les surveillants et une salle d’attente pour les visites aux détenus. Un couloir bordé de différents locaux conduit au cœur du complexe. Il est rythmé par des arcs brisés reposant sur des colonnes monolithes de pierre bleue, à socle polygonal et chapiteau à frise d’arceaux. Le couloir conduit au noyau central, le centre de surveillance, de plan dodécagonal. Celui-ci présente une haute élévation percée de vastes baies à arc brisé et remplages et coiffée, sur chacun des douze pans, de pignons à rampants droits. L’édifice est sommé d’un niveau en retrait abritant une chapelle, sous toit conique et lanterneau élancé.

À partir du noyau central rayonnent les cinq ailes, entre lesquelles s’intercalent cuisine, boulangerie, infirmerie et buanderie, reliées au centre par un long couloir. Chacune des ailes compte trois niveaux sur lesquels se répartissent 120 cellules, de part et d’autre d’une galerie centrale. Les façades latérales sont ajourées de fenêtres grillagées et cintrées, à linteau en pierre blanche.