La Région bruxelloise aide les écoles à améliorer leurs cours de récréation : plus d’espace pour la nature, le jeu et la découverte

cour récréation

La Région bruxelloise aide les écoles à améliorer leurs cours de récréation : plus d’espace pour la nature, le jeu et la découverte

communiqué de presse

29 juin 2021

Dans le cadre de la déclaration de politique régionale et de la Stratégie GO4Brussels 2030, le Gouvernement, à l’initiative du Ministre-Président Rudi Vervoort, a chargé le Service École de perspective.brussels ainsi que Bruxelles Environnement de travailler à l’amélioration des cours de récréation en Région bruxelloise.

Lieu de jeux, d’apprentissages, de découvertes, de rencontres, d’expression, de défoulement et de ressourcement, la cour de récréation fait partie intégrante de la vie scolaire. En outre, elle constitue souvent l’espace d’accueil de l’école. La qualité de son aménagement a donc un impact indéniable sur le bien-être des élèves.

Dans ce contexte, le Service École de perspective.brussels et Bruxelles Environnement ont développé un guide pratique qui entend réaliser trois objectifs de la Région de Bruxelles-Capitale

  1. Améliorer le bien-être des élèves et de l’équipe pédagogique et encadrante;
  2. Réaliser les objectifs environnementaux de la Région bruxelloise en faisant des cours de récréation des espaces bioclimatiques;
  3. Améliorer les interactions entre les infrastructures scolaires et les espaces urbains en augmentant le nombre et la qualité des équipements collectifs accessibles à la population bruxelloise.

« Dans un contexte urbain toujours plus dense, aménager les cours de récréation apporte de nombreux bénéfices et opportunités tant pour les écoles que pour les habitants du quartier. Ce guide encourage une réflexion sur une diversification des usages de la cour de récréation à la fois pour l’école, le quartier et la Région bruxelloise et pourra servir d’inspiration aux écoles qui souhaiteraient créer des espaces récréatifs végétalisés, mieux partagés et plus agréables à vivre, pendant et en dehors des heures scolaires, au service du plus grand nombre. » déclare le Ministre-Président bruxellois Rudi Vervoort.

Alain Maron, Ministre bruxellois de la Transition climatique et de l’Environnement, se réjouit de la publication de ce guide, qui fournira de nombreux conseils et outils aux écoles souhaitant rendre leurs cours de récréation plus vertes, conviviales et inclusives. « Repenser les cours de récréation par le végétal, c’est améliorer la résilience de Bruxelles face au réchauffement climatique mais c’est avant tout, l’occasion d’en repenser les usages afin que chacun.e puisse y trouver sa place et pleinement s’y ressourcer. Ce guide complète l’appel à projets Ré-création lancé par Bruxelles Environnement à destination des écoles souhaitant se lancer dans cette aventure pour renouer avec la nature. »

L’appel « Ré-création », dont l’objectif est de créer des espaces récréatifs végétalisés, mieux aménagés et donc plus agréables à fréquenter pendant et en dehors des heures scolaires, s’adresse aux écoles issues des réseaux officiels et subventionnés de l’enseignement, du niveau maternel, primaire et/ou secondaire, de tout type d’enseignement et régime linguistique, localisées dans les zones de carence en espaces verts, la zone prioritaire de verdoiement du Plan Régional de Développement Durable et/ou dans les zones contribuant aux ilots de chaleur urbain de la Région de Bruxelles-Capitale.

Le formulaire pour la manifestation d’intérêt doit être transmis avant le 15 juillet à minuit par mail à school@environnement.brussels.

En juillet-août 2022, la sélection finale des projets aura lieu et entre fin 2023 et mi-2024, la réception des premiers cours de récréation est attendue.

Le guide pratique a été transmis à l’ensemble des écoles de la Région bruxelloise ce mardi 29 juin et est accessible sur le site https://beecole.brussels/fr/be-ecole/nos-publications.

Bruxelles adopte la réglementation et une feuille de route pour la sortie du diesel en 2030 et de l’essence/LPG en 2035

LEZ

Bruxelles adopte la réglementation et une feuille de route pour la sortie du diesel en 2030 et de l'essence/LPG en 2035

communiqué de presse

25 juin 2021

Comme prévu dans le plan Énergie-Climat et la déclaration de politique régionale, la zone de basses émissions bruxelloise franchit un nouveau cap, ce jeudi 24 juin. Le Gouvernement bruxellois vient en effet d’adopter en première lecture un arrêté qui en détermine les futurs jalons, notamment la sortie du diesel en 2030 et de l’essence/LPG en 2035. Une décision importante pour protéger la santé des bruxellois.es et atteindre les objectifs climatiques régionaux.

Protéger la santé des Bruxellois.es

Depuis son introduction, en 2018, la zone de basses émissions (LEZ) joue un rôle crucial dans la réduction de la pollution atmosphérique bruxelloise, et par conséquent dans l’amélioration de la santé des bruxellois.es. Selon de récentes analyses, celle-ci aura notamment contribué à réduire les émissions de dioxydes d’azote et de particules fines issues du transport de respectivement 11% et 11,5% en Région bruxelloise.

Malheureusement, malgré ces améliorations, une majorité des Bruxellois.e.s continue à vivre dans des quartiers où la pollution de l’air est supérieure aux limites sanitaires préconisées par l’OMS. Cette pollution est principalement due au transport routier. Pour protéger davantage la santé des citoyen.ne.s, le Gouvernement bruxellois a donc confirmé la sortie du diesel en 2030 et de l’essence/LPG en 2035 et précisé les nouvelles étapes de la zone de basses émissions.

Cette décision est en ligne avec l’objectif qu’ont de nombreuses villes européennes majeures telles qu’Amsterdam, Paris, Londres ou Oslo de sortir graduellement des véhicules à moteur à combustion, afin de protéger la santé de leurs habitants[1]. Elle vise également à permettre à la Région d’atteindre ses objectifs climatiques et à contribuer à atteindre l’objectif européen de neutralité carbone à l’horizon 2050. 

De nouveaux jalons accompagnés d’une feuille de route, pour rendre la transition juste

Pour garantir que cette ambitieuse transition se fasse de manière progressive et juste pour les entreprises et les ménages, le Gouvernement a également adopté une feuille de route, appelée « Low Emission Mobility Brussels ». Celle-ci contient de nombreuses mesures d’accompagnement, ciblant des acteurs bruxellois spécifiques tels que les personnes à mobilité réduite, les petites entreprises, ou l’autopartage. Soutien financier, information et sensibilisation, déploiement de bornes de recharge pour véhicules électriques : de nombreuses mesures seront adoptées dans les années à venir pour faciliter la transition. Ces mesures feront l’objet d’une consultation approfondie avec les acteurs concernés. 

En parallèle à l’adoption du calendrier LEZ, le Gouvernement a également décidé de :

  • Renforcer et remanier la prime LEZ offerte aux PME bruxelloise, afin de la rendre plus accessible et de lui donner l’objectif de rendre le prix d’achat entre un utilitaire électrique et un utilitaire thermique équivalent. Elle pourra également être utilisée pour le leasing de véhicules.
  • Mettre en place des équipes de contrôle mobiles dès 2022, qui s’assureront que les véhicules étrangers circulant à Bruxelles respectent bien les critères fixés par la zone de basses émissions.
  • Nommer un Manager « Mobilité et Précarité » au sein de l’administration bruxelloise, afin de porter attention accrue et de renforcer les mesures de soutien aux publics plus précarisés et d’en intégrer systématiquement les considérations dans la politique bruxelloise.

Ces mesures viennent s’ajouter à une série de décisions importantes récemment prises par la Région bruxelloise pour encourager une mobilité moins polluantes, telles que :

  • La décision d’allouer des budgets sans précédents pour la mobilité en Région de Bruxelles-capitale au cours des années à venir, dont notamment presqu’un milliards d’euros dans les transports en commun (bus, tram et métro) en 2021 pour en améliorer l’offre et l’accessibilité.
  • La profonde réforme de la prime Bruxell’AIR, allouée aux particuliers, dont le budget est quadruplé, modulé sur les revenus des ménages et qui intégrera d’ici peu de nombreuses nouvelles alternatives de mobilité.
  • L’adoption et la mise en œuvre d’une vision stratégique régionale pour le déploiement de bornes de recharge pour véhicules électriques, visant à atteindre 22.000 points de recharge accessibles au public à l’horizon 2035.

Rudi VERVOORT (Ministre-Président du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale) a déclaré : « Avec cette nouvelle étape dans l’organisation de la zone de basses émissions bruxelloise, nous confirmons la volonté de la Région d’opter pour une transition climatique qui soit socialement juste. Les mesures d’accompagnement social sont déjà présentes dans ce projet, et d’autres seront encore développées, afin que chacun puisse trouver une solution adéquate de mobilité en fonction de ses besoins, et plus respectueuse en matière de qualité de l’air et climatique. »

Alain MARON (Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, chargé de la Transition climatique, de l’Environnement et de l’Energie) a déclaré : « A Bruxelles, la zone de basses émissions a déjà permis d’améliorer la qualité de l’air. Le Gouvernement envoie aujourd’hui un nouveau signal très clair : il souhaite aller plus loin pour protéger la santé de ses habitants, encourager la mobilité moins polluante et être à la hauteur des ambitions climatiques européennes. Cette décision profitera en particulier à nos enfants et nos aînés, et aussi aux publics plus précarisés, qui sont très exposés aux effets néfastes de la pollution. En établissant une feuille de route claire, nous nous assurons également que cette transition ne laisse personne sur le côté ».

Elke Van den Brandt (Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, chargé de la Mobilité) a déclaré : « Bruxelles investit massivement dans les alternatives de mobilité à la voiture individuelle. Dans le transport public d’abord : 1 milliard d’euros est investi rien qu’en 2020 dans la STIB pour offrir aux Bruxellois un réseau plus accessible, fréquent, dense et confortable. Dans la marche et le vélo, ensuite, en créant des itinéraires piétons, des pistes cyclables et une ville apaisée pour rendre les modes actifs sûrs et agréables. Sans oublier les alternatives pour nos navetteurs pour qui nous avons finalisés l’intégration tarifaire afin de leur permettre avec un seul ticket de se déplacer avec tous les opérateurs de transports publics présents dans la capitale. Mais également dans l’investissement dans de nouveaux Park+ride pour qu’ils puissent aussi profiter d’une Bruxelles plus conviviale, fluide et saine. »

Sven Gatz (Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, chargé du budget) a déclaré : « Comme convenu dans l’accord de coalition, nous avons approuvé un calendrier pour permettre une transition progressive vers des véhicules moins polluants à Bruxelles via la zone de basses émissions (LEZ). Cela est nécessaire pour améliorer la qualité de l’air dans la région, améliorer la santé de ses habitants et atteindre nos objectifs climatiques. Cette décision est complétée par des mesures d’accompagnement de grande envergure, dont des investissements de plus d’un milliard d’euros dans les transports publics. »

Barbara Trachte (Secrétaire d’État de la transition économique) : « Nous devons aussi saisir les opportunités économiques de la transition bas-carbone tout en s’assurant que cette transition vers une mobilité moins polluante se fasse de manière progressive et équitable. Avec le Gouvernement, nous travaillons à la refonte de la prime LEZ pour mieux accompagner les entreprises ».

Dr. Maria Neira (Directrice du Département Environnement, changements climatiques et santé de l’OMS) a déclaré :  « Un système de transport bien planifié offre des avantages massifs et immédiats pour la santé, la durabilité et l’action climatique – une situation win-win-win ! L’élimination progressive des véhicules à moteur à combustion est un pas important dans la bonne direction, et qui doit s’accompagner d’actions visant à réorienter les déplacements vers la marche, le vélo et les transports publics et de marchandises plus propres, ainsi que de mesures visant à réduire la dépendance à l’égard des modes motorisés grâce à un aménagement intégré des transports et de l’espace. La health community est prête à soutenir l’intégration de la santé dans la planification et la gestion des systèmes de transport du XXIe siècle. »

Karen Vancluyse, Secrétaire-Générale du réseau de ville POLIS, a déclaré : « Alors que nous sortons progressivement de la crise du COVID-19, nous ne devons pas oublier qu’une autre crise sanitaire a menacé et menace encore nos villes. La pollution atmosphérique est peut-être moins tangible mais pas moins grave en termes d’impact sur la santé et le bien-être des citoyens. Avec cette décision, la Région de Bruxelles-Capitale rejoint un groupe de villes européennes ambitieuses et tournées vers l’avenir qui n’acceptent plus l’impact négatif et dramatique de la pollution atmosphérique comme un dommage collatéral ».

***

Qu’est-ce que la Low Emission Zone (LEZ) bruxelloise ?

« Low Emission Zone » (LEZ) signifie en français « Zone de Basses Emissions ». C’est le terme utilisé pour désigner une zone qui vise à progressivement restreindre la circulation des véhicules les plus polluants. Cette mesure est prise dans de très nombreuses villes belges (Anvers, Gand) et européennes pour améliorer la qualité de l’air et donc la santé publique. A Bruxelles, celle-ci s’applique aux voitures, camionnettes (-3,5 tonnes), (mini)bus et autocars belges et étrangers en fonction de leur norme Euro.

Plus d’informations sur son fonctionnement sont disponibles sur https://lez.brussels.

Quel est le contenu de ce nouveau calendrier ?

Dans le cadre de son calendrier 2025 – 2035, le champ d’application de la zone de basses émissions s’élargira et couvrira tous les véhicules motorisés : les voitures, (mini)bus/autocars et camionnettes mais aussi les deux-roues, et les poids-lourds (+3,5t). Sur base des études et de la consultation, et pour prendre en compte la présence ou l’émergence d’alternatives sur le marché, un calendrier différencié a été fixé pour ces différents véhicules. Celui-ci ne concernera donc pas tous les véhicules de la même manière.

 


Quel est le contenu de la roadmap « Low Emission Mobility Brussels » ?

La décarbonation progressive du parc automobile bruxellois doit se faire de manière juste et avec la coopération de tous les acteurs concernés. Suite à un processus participatif mené depuis 2018 et de nombreuses études et analyses réalisées dans ce cadre, une feuille de route visant à atteindre cet objectif a été rédigée. Appelée « Low Emission Mobility Brussels », celle-ci identifie des acteurs et des flottes spécifiques concernées par la LEZ (personnes précarisées/PMR, petites et moyennes entreprises, taxis, autopartage, véhicules de société, flottes publiques, etc) et définit une stratégie qui permet de les accompagner dans cette ambitieuse transition. Une série de mesures d’accompagnement sont donc prévues pour ces publics et sera mise en œuvre dans les années à venir.

Cette roadmap fera l’objet d’une consultation approfondie tout au long de l’année 2021, afin d’être développée et opérationnalisée en étroite collaboration avec les acteurs concernés (représentants des secteurs économiques et des publics spécifiques concernés, communes, société civile, autres entités politiques belges).

Le document adopté par le Gouvernement en première lecture ce jeudi sera disponible en ligne.

Quelques sources pour aller plus loin :

  • Les études ayant permis d’établir ces nouveaux jalons ont permis de mettre en évidence les importants bénéfices sanitaires et climatiques que ceux-ci engendreront. Ceux-ci devraient par exemple permettre de :
    • Contribuer à éviter 100 à 110 décès prématurés par an liés à la pollution de l’air à Bruxelles
    • Permettre d’éviter 100 à 350 millions d’euros par an en coûts liés aux impacts sur la santé.
    • Contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre issues du transport de 65% à 75% à l’horizon 2030.
  • Le projet « Green and Quiet » (VUB / KULeuven) a permis de démontrer que les quartiers bruxellois es plus socialement défavorisés sont exposés à des concentrations de pollution atmosphériques largement supérieures aux quartiers plus aisés.

Ce sont donc principalement les personnes précarisées ou plus vulnérables (telles que les personnes âgées et les enfants) qui bénéficieront de l’amélioration significative de la pollution de l’air attendue. Souvent, celles-ci ne possèdent d’ailleurs pas de véhicule.

  • Une récente étude publiée dans le Lancet Planetary Health et menée sur près de 1.000 villes classe Bruxelles à la 8eme place de son classement des villes où les concentrations de NOx sont les plus meurtrières au monde.
  • Une récente étude menée par le CE Delft estime l’impact économique de la pollution de l’air à Bruxelles à €1.395 euros par an.

[1] Voir notamment : https://theicct.org/publications/combustion-engine-car-phase-out-EU

Heyvaert : un quartier en transition pour une cohabitation harmonieuse du logement, des activités productives et des espaces verts de qualité

Heyvaert

Heyvaert : un quartier en transition pour une cohabitation harmonieuse du logement, des activités productives et des espaces verts de qualité - Approbation du PAD en 2ème lecture

communiqué de presse

24 juin 2021

Le Gouvernement bruxellois a approuvé ce jour, en deuxième lecture, le projet d’aménagement du quartier Heyvaert (Plan d’Aménagement Directeur – PAD). Piloté par perspective.brussels, la conception du projet urbain Heyvaert propose une vision pour une transition du quartier conforme aux objectifs environnementaux et urbains que la Région s’est fixée.

La réflexion autour de ce projet urbain a aussi été l’occasion de mettre tous les acteurs de terrain autour de la table dans le but de définir un nouvel avenir pour le quartier Heyvaert et de faire naître une vision partagée.

Améliorer la qualité de vie et l’habitat

Le quartier Heyvaert se trouve en périphérie directe du centre-ville de Bruxelles. Il est délimité par la petite ceinture. Il accueille historiquement une activité très intense de commerces liés à l’automobile et aux métiers d’abattage et de boucherie.

L’objectif premier du projet urbain est d’organiser de façon harmonieuse les activités productives avec la fonction résidentielle. Cette mixité des fonctions est devenue un impératif pour l’aménagement de villes durables et inclusives. Ainsi, le projet propose de maintenir des espaces d’activités économiques dans le quartier tout en permettant le développement de logement, dont des logements sociaux, articulés autour de nouveaux espaces verts.

Le projet incite également au développement d’équipements d’intérêt collectif, comme le projet culturel développé par la SAU sur le site Manchester.

Au-delà d’un travail sur la programmation des îlots, le plan a aussi pour vocation de renforcer la qualité et la quantité d’espace public en valorisant le caractère remarquable du bâti industriel et la présence du canal. Cette volonté est traduite par l’aménagement d’un réseau d’espaces publics perméables s’appuyant sur les qualités paysagères du quartier. Le plan vise à augmenter le potentiel de biodiversité du quartier, notamment au moyen d’un parc reliant le parc de la Porte de Ninove au site des Abattoirs. Ce développement vise un partage plus équilibré de l’espace entre tous les usagers.

« L’ambition du projet urbain pour Heyvaert est de s’appuyer sur l’histoire et l’identité forte du quartier pour favoriser son évolution vers un territoire vivant, mixte, durable et inclusif. Aussi, au-delà des propositions relatives au bâti, à l’espace public et aux fonctions urbaines, le PAD approuvé par le Gouvernement propose de favoriser la construction de logements sociaux » précise le Ministre-Président Rudi Vervoort.

« La création d’un nouveau parc, apportant une respiration verte au quartier, le maintien d’activités productives, mieux intégrées au tissu urbain, et la création de logements, dont des logements sociaux, sont des leviers pour la reconversion du quartier », souligne Antoine de Borman, Directeur général de perspective.brussels

Une stratégie d’avenir cohérente et participative

Le projet urbain Heyvaert est par ailleurs aussi intégré dans un programme de revitalisation urbaine, avec l’élaboration d’un Contrat de Rénovation Urbaine (CRU) « Heyvaert-Poincaré°». Il est essentiel que les projets de ce CRU viennent en appui du projet urbain, selon une approche commune. De même, la Région travaille simultanément sur les quartiers environnants (Abattoirs, quartiers Midi, Gare de l’Ouest et Porte de Ninove). La rénovation du quartier Heyvaert s’effectuera donc en cohérence avec les projets voisins, tout en répondant aux visions indiquées par le Plan Canal et le Plan Régional de Développement Durable (PRDD).

Prochaine étapes ?

L’approbation du PAD en 2ème lecture est une étape intermédiaire qui précise les intentions régionales. Elle permet au Conseil d’État de se prononcer sur le document. Le projet sera ensuite soumis au Gouvernement pour une troisième et dernière lecture.

Proposition de réaménagement des espaces publics et des espaces verts autour du canal et de la rue Heyvaert.

Copyright : perspective.brussels/CityTools/PlusOffice

PAD MEDIAPARK: Le Gouvernement bruxellois modifie significativement le projet sans abandonner son ambition initiale

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PAD MEDIAPARK: Le Gouvernement bruxellois modifie significativement le projet sans abandonner son ambition initiale

communiqué de presse

21 juin 2021

Ce 17 juin 2021, le Gouvernement bruxellois a approuvé les modifications à apporter au projet de Plan d’Aménagement Directeur Mediapark, en réponse à l’enquête publique de 2019 et aux avis d’instances et communes consultées dans ce cadre. Deux grands principes guident cette évolution du plan : augmentation de la part réservée aux espaces publics et diminution de la densité bâtie – tant en termes de gabarits que de densité. Le projet amendée sera remis à l’ enquête publique d’ici la fin de l’année.

En 2017, la Région bruxelloise signait les actes d’acquisition des terrains « Reyers » appartenant à la RTBF et à la VRT. Piloté par perspective.brussels, le projet urbain « mediapark.brussels » propose un redéveloppement du site des télévisions publiques en un quartier mixte axé autour des activités médias. En ouvrant cette enclave urbaine à la ville, l’ambition était d’apporter de nouvelles qualités au quartier : un parc public généreux, des logements abordables et des équipements et commerces de proximité.

Après une première approbation au printemps 2019 du projet de PAD Mediapark, il s’en est suivi une enquête publique. Quelques 400 réactions ont été réceptionnées tant d’instances consultatives, que des communes, de riverains ou d’associations tels que le Bral, Inter-Environnement Bruxelles ou le Comité de quartier Mediapark.

Suite à la phase participative de l’enquête publique, le Gouvernement bruxellois ne remet pas en question les objectifs initiaux du projet mais propose un réajustement volontariste.

Près de 50 % du site dédié aux espaces publics et aménagement d’un nouveau parc urbain ouvert

Sur les 20 hectares du site Reyers, 40%, soit 8 hectares, étaient déjà dévolus à l’espace public lors de la première lecture du PAD soumise à l’enquête publique. Avec la nouvelle décision gouvernementale, le parc initial de plus de 8ha sera encore agrandi de 1,5ha en supprimant 3 zones constructibles dans le sud-est du plan et en préservant davantage la zone boisée existante.

Des logements accessibles

Outre l’extension de la surface du parc urbain, l’ambition régionale initiale de construire quelques 2000 logements a été revue à la baisse jusqu’à environ 1600 (dont 38%, soit un peu plus de 600 logements à finalité sociale), limitant ainsi les impacts environnementaux du projet. Soit une diminution de 43.000 m² de la densité bâtie (suppression des îlots I, J et K et diminution de certains gabarits). La baisse des hauteurs maximales autorisées de certaines zones constructibles du plan permet de mieux intégrer les nouvelles constructions dans le quartier existant. Les immeubles de la rue Colonel Bourg deviennent la quatrième façade du parc.

Extension du parc urbain, plus généreux et plus vert.
Axonométrie synthétique

Réunion du Conseil régional de sécurité et levée de l’obligation du port du masque en Région bruxelloise

bruxelles en vacances

Réunion du Conseil régional de sécurité et levée de l’obligation du port du masque en Région bruxelloise

communiqué de presse

7 juin 2021

Le Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale Rudi Vervoort a réuni le Conseil régional de sécurité* (CORES) ce jour afin d’assurer la transmission de l’information auprès des instances communales et locales, suite aux nouvelles décisions prises par le Comité de Concertation vendredi dernier (CODECO). La question de la levée des mesures bruxelloises en vigueur actuellement (l’obligation du port du masque en extérieur sur le territoire régional et l’interdiction de consommer de l’alcool dans l’espace public de 22h à 5h du matin) a également été abordée.

 

Suite à l’analyse de la situation épidémiologique qui est en nette amélioration et à la campagne de vaccination qui continue, le Ministre-Président Rudi Vervoort, en bonne concertation avec les instances participantes au CORES, a décidé de lever l’obligation du port généralisé du masque à l’extérieur. Les bourgmestres bruxellois indiqueront, pour chacune de leur commune, les zones où le port du masque sera encore obligatoire en application de l’arrêté ministériel fédéral. En vertu de cette disposition, cela s’appliquera aux endroits à forte fréquentation où une distance de sécurité ne peut être maintenue. De plus, l’interdiction de consommer de l’alcool dans l’espace public de 22h à 5h du matin sera également levée.

Ces mesures prendront effet ce mercredi 9 juin.

Il est important de rappeler que les mesures arrêtées par la ministre de l’Intérieur concernant le port d’un masque restent applicables. Le Ministre-Président et l’ensemble des instances communales et locales comptent également sur les habitants de la Région bruxelloise pour continuer à porter leur masque s’il n’est pas possible de respecter la règle de la distance de 1,5 mètre.

 

*Ce conseil présidé par le Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale est composé du Procureur du Roi de Bruxelles, des Présidents des collèges de police, du Directeur coordonnateur administratif, du Directeur judiciaire, des Chefs de corps de chacune des six zones de police locale établies sur le territoire de la Région de Bruxelles-Capitale. Sa composition est élargie à l’ensemble des bourgmestres des 19 communes bruxelloises et à la Haut fonctionnaire.

De la théorie à la pratique : comment le quartier de la gare de l’ouest va-t-il se transformer ? Le Gouvernement approuve le PAD Gare de l’Ouest en 2ème lecture

gare de louest

De la théorie à la pratique : comment le quartier de la gare de l’ouest va-t-il se transformer ? Le Gouvernement approuve le PAD Gare de l’Ouest en 2ème lecture

communiqué de presse

11 juin 2021

Après concertation des citoyens via l’enquête publique et avis des instances concernées, le plan d’aménagement directeur portant sur la zone de la gare de l’Ouest à Molenbeek-Saint-Jean (PAD « Gare de l’Ouest ») a été approuvé en deuxième lecture ce jeudi 3 juin par le Gouvernement bruxellois, sur proposition du Ministre-Président Rudi Vervoort. Cette étape précise les intentions régionales et précède une troisième et dernière lecture par le Gouvernement, intégrant l’avis à venir du Conseil d’État sur le projet.

Le contexte

La friche de la Gare de l’Ouest, traversée par le chemin de fer qui partage en deux la commune de Molenbeek-Saint-Jean, est un vaste site de 13 hectares, s’étendant sur près d’un kilomètre de long. Cette zone d’Intérêt Régional (ZIR) constitue la charnière entre deux parties de Molenbeek-Saint-Jean : l’Est, fortement urbanisé et au bâti ancien, et l’Ouest, fruit d’un développement plus récent.

Exceptionnellement bien desservie par les transports en commun (métro, tram, bus et train), cette ancienne gare de marchandises, actuellement propriété d’Infrabel, de la SNCB et de la Région, offre un potentiel de développement unique. Le projet de PAD, piloté par perspective.brussels et élaboré par l’équipe Taktyk (paysage)/Alive Architecture (gestion transitoire)/51N4E (architecture), fait partie de la stratégie territoriale ambitieuse menée par la Région pour le redéveloppement de ce site.

Une réouverture rapide du site au public grâce à la coordination de nombreux acteurs publics

 

En parallèle au projet de PAD, la Région a mobilisé différents outils de rénovation urbaine qui permettent d’investir petit à petit le site, en collaboration avec les acteurs fédéraux et régionaux concernés et la Commune de Molenbeek-Saint-Jean (Contrat de Rénovation Urbaine n°3, deux contrats de quartier). Le projet MolenWest en lien avec les associations actives dans le quartier a ainsi pu voir le jour à côté de la station de métro Gare de l’Ouest et d’autres projets d’espaces publics et d’espaces verts sont dans les cartons.

Ces projets sont rendus possibles notamment grâce aux accords en cours entre la Région et les deux propriétaires du site, Infrabel et la SNCB. Si des accords existent depuis quelques années avec Infrabel, citydev.brussels, organisme régional qui joue le rôle d’ensemblier pour la Région concernant le projet urbain de la gare de l’Ouest, a signé fin mars 2021 un protocole d’accord ou Memorandum of Understanding (MOU) avec la SNCB. Cet accord trace la voie pour la négociation d’un montage immobilier qui devra permettre à un programme mixte (logements, activités économiques, équipements, commerces) de s’implanter sur une partie du site. Il offre également à la Région la maîtrise foncière nécessaire au développement du parc de la gare de l’Ouest, un projet important du Contrat de Rénovation Urbaine n°3.

Pour la SNCB, une collaboration constructive avec les instances locales et régionales est essentielle pour donner naissance à des environnements de gares avec des fonctions qui favorisent le transfert modal vers le train. En promouvant ses terrains proches de la Gare de l’Ouest, la SNCB veut à la fois favoriser l’utilisation du train mais aussi faciliter le développement, la modernisation et la valorisation de centres urbains.

Par ailleurs, comme préconisé dans la stratégie du PAD, des occupations transitoires temporaires verront rapidement le jour dans le cadre de la collaboration entre la SNCB et citydev.brussels, et avec les partenaires que sont la commune et Bruxelles Environnement. Cela permettra de redonner vie le plus vite possible à ce site en le rendant accessible aux habitants.

Le Ministre-Président Rudi Vervoort : « Ce grand projet de développement permet d’illustrer, de façon très concrète, l’impulsion donnée par le PAD et les programmes de rénovation urbaine à la mobilisation et la collaboration de nombreux acteurs publics impliqués dans la zone. Je me réjouis également de l’accord prometteur conclu avec la SNCB, entre autres, qui permettra de remplir un objectif important : celui de concilier le potentiel métropolitain de ce nœud exceptionnel de mobilité que constitue la zone de la gare de l’Ouest avec les besoins urgents du quartier et de la Région, notamment en termes d’équipements, d’emploi, de logement et d’espaces verts. Le PAD parvient ainsi à faire une synthèse remarquable des enjeux du site. »

« Voir avancer ce dossier est une excellente nouvelle pour la commune.  Cela va avoir un impact direct et concret dans la vie des Molenbeekois qui verront une amélioration de leur qualité de vie grâce aux nouvelles infrastructures mises en place.  De plus, le programme prévoit une très grande part de logement public et c’est extrêmement important pour moi vu le contexte de crise du logement que nous connaissons.  Enfin, je suis ravie que le centre récréatif aquatique que nous avions proposé ait été retenu ! Cela va permettre aux familles de venir se détendre et se délasser.  Je suis donc une Bourgmestre heureuse et remercie encore notre Ministre-Président, Rudi Vervoort, pour ce résultat » déclare Catherine Moureaux, Bourgmestre de Molenbeek Saint-Jean.

« Pour citydev.brussels, la priorité était de concrétiser le partenariat avec la SNCB afin de permettre un développement concret, rapide et effectif de cette zone qui constitue depuis trop longtemps une barrière urbaine. C’est en vertu de ce partenariat qu’une première collaboration a déjà été conclue avec Bruxelles Environnement pour le parc activé. » déclare Benjamin Cadranel, administrateur général de citdev.brussels.

Patrice Couchard, Directeur général Stations de la SNCB :« En valorisant ses terrains proches de la Gare de l’Ouest, la SNCB veut permettre le développement de fonctions qui favorisent l’utilisation du train et elle participe par la même occasion à la redynamisation d’une zone à haut potentiel de développement en Région bruxelloise notamment par son offre intermodale d’ores et déjà présente. Dans sa vision de gare vivante et ancrée dans le tissu local, la SNCB défend en effet l’idée de quartiers de gare densifiés, avec des fonctions mixtes, permettant d’assurer des activités tout au long de la journée et d’avoir ainsi des quartiers de gare vivants. La collaboration constructive avec citydev.brussels permettra à court terme de lancer les premiers projets d’occupations transitoires et temporaires. Un signal important pour le quartier »

La mise en service début 2021 par Infrabel de l’Infrabel Academy, centre national de formation aux métiers du chemin de fer, balise notamment ce grand chantier qui ouvrira progressivement le site aux Bruxelloises et Bruxellois.

Beliris participe également à cette convergence de collaborations en finançant notamment des projets de mobilité importants tels que la nouvelle passerelle Beekant prévue pour remplacer la passerelle existante, seule possibilité de traversée actuelle du site d’est en ouest, ou la « cyclostrade » le long de la ligne de chemin de fer L28, projet de piste cyclable rapide qui relie le quartier Nord à la station de métro Jacques Brel (Anderlecht) en traversant le site de la Gare de l’Ouest.

C’est dans ce cadre dynamique que s’inscrit le projet de PAD de la Gare de l’Ouest, dont les objectifs principaux sont d’ouvrir le site vers les quartiers environnants et la métropole, d’en prévoir des traversées pour la mobilité douce, de permettre de nouvelles constructions (90.000 m²) comprenant 50% de logements dont une majorité de logement public, d’inclure des activités productives, des commerces et des équipements dont un grand équipement métropolitain et d’offrir des espaces verts qualitatifs et accessibles aux habitants, dont un parc de minimum 3 hectares.

« Avec ce projet urbain, une ambition est portée pour une transformation qualitative de la friche de la Gare de l’Ouest. Elle s’ouvrira sur les quartiers environnants à travers un vaste réseau de parcs, de passerelles et de cheminements dédiés aux piétons et cyclistes. Une partie du site (au sud-est) accueillera de nouvelles constructions intégrant à la fois logements, équipements publics et activités économiques tandis qu’une autre (au nord-ouest) sera réservée au développement de la biodiversité », indique Antoine de Borman, directeur général de perspective.brussels.

À l’est de la friche de la Gare de l’Ouest, la revitalisation de l’îlot jouxtant les brasseries Vandenheuvel est en cours. La Région y participe avec le projet « GO West » développé par citydev.brussels, qui amènera au quartier une nouvelle crèche et une offre complémentaire de logements conventionnés.

Enfin, l’acquisition et la transformation de l’ancien siège de la société Delhaize (désormais dénommé LionCity) par citydev.brussels dans le même quartier renforcera les actions de rénovation urbaine entreprises par la Région dans cette zone de Bruxelles en offrant une programmation urbaine mixte constituée d’équipements, de logements publics, d’activités productives, de commerces dont un nouveau supermarché Delhaize et d’espaces verts. Pour ceux qui fréquentent le quartier, une occupation transitoire mise en place par citydev.brussels permet d’accueillir d’ores et déjà l’Espace Catastrophe, cité du cirque bruxelloise qui est installée depuis peu sur le site de l’ancienne imprimerie Delhaize.

Une nouvelle aide et exonération de la taxe d’exploitation pour le secteur des taxis et de location de voitures avec chauffeur (LVC)

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Une nouvelle aide et exonération de la taxe d’exploitation pour le secteur des taxis et de location de voitures avec chauffeur (LVC)

communiqué de presse

10 juin 2021

Sur proposition du Ministre-Président Rudi Vervoort et du Ministre Sven Gatz, le Gouvernement bruxellois a adopté aujourd’hui une nouvelle aide pour le secteur des taxis et de location de voitures avec chauffeur, fortement impactés par la crise sanitaire. En outre, sur proposition du Ministre Sven Gatz, un projet d’ordonnance sur la suppression de la taxe d’exploitation pour les deux secteurs a été approuvé.

Une nouvelle aide

Après une première prime de 3 000 euros en avril 2020 et une deuxième du même montant en décembre 2020, cette troisième prime de 3 000 euros constitue une nouvelle mesure de soutien au secteur du transport rémunéré de personnes, qui rencontre de grandes difficultés en raison des mesures prises pour lutter contre la propagation du coronavirus.

Malgré les assouplissements graduels décidés par les autorités fédérales et régionales depuis le mois de mai, ce secteur continue de souffrir des restrictions imposées aux événements culturels, sociaux et festifs et du fort recul du tourisme d’affaires et de loisirs. Le Gouvernement bruxellois a ainsi décidé d’accorder aux opérateurs concernés une aide d’urgence sous la forme d’une prime unique afin de limiter les dégâts économiques et sociaux et d’éviter la faillite systématique de ce secteur qui remplit des missions de service public.

Cette nouvelle prime forfaitaire de 3 000 euros obéit aux mêmes conditions que les deux primes précédentes.

 

Le paiement de la prime et l’examen des conditions seront gérés par Bruxelles Mobilité (BM) et Bruxelles Economie et Emploi (BEE). BM réceptionnera les demandes de prime, vérifiera l’éligibilité de chaque exploitant et se chargera du paiement de la prime forfaitaire de 3000€.   

Les bénéficiaires d’une prime au titre de l’arrêté « Tétra Ter » seront exclus de la présente prime.  

Le projet  d’arrêté avait déjà été adopté par le Gouvernement en première lecture le 12 mai. Avant que le texte puisse entrer en vigueur, il fallait consulter Brupartners et le Conseil d’État. Ces avis ont été rendus depuis lors et sont favorables.

Exonération de la taxe d’exploitation

L’année dernière, le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale avait déjà exonéré ce secteur professionnel de la taxe sur l’exploitation d’un service de taxis ou d’une voiture avec chauffeur pour l’année fiscale 2020.  

La reconduction de cette mesure est nécessaire pour maintenir le soutien à ce secteur impacté par la crise sanitaire. Ainsi, les exploitants de services de taxis et de location de véhicules avec chauffeur ne devront pas payer cette taxe pour l’année fiscale 2021. Les montants déjà payés au titre de l’exercice en cours seront remboursés.

Le Ministre du budget soumettra le projet d’ordonnance à l’avis de Brupartners et du Conseil d’État.

Le Ministre-Président Rudi Vervoort : “Malgré le déconfinement progressif initié au mois de mai, le secteur du transport rémunéré de personnes continue de souffrir de la forte baisse du tourisme d’affaires et de loisirs. Nous maintenons donc notre soutien aux chauffeurs et nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour que cette prime soit rapidement mise en place afin de donner un peu d’oxygène à ce secteur essentiel à la protection des intérêts de notre région et aux besoins de ses habitants.”

Le Ministre du Budget Sven Gatz déclare : “La crise du Covid a frappé très durement les exploitants de services de taxi et de limousines. Les nouvelles mesures de soutien sont les bienvenues pour eux. C’est pourquoi, comme l’année dernière, nous avons décidé de les exonérer de cette taxe également pour l’exercice d’imposition 2021.

Le projet urbain Défense : le Gouvernement bruxellois prend acte des grandes lignes du projet

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Le projet urbain Défense : le Gouvernement bruxellois prend acte des grandes lignes du projet

communiqué de presse

25 mai 2021

Compte tenu de sa localisation et de sa taille, l’aménagement du site la Défense (ancien site de l’OTAN) représente un intérêt métropolitain et interrégional. Il s’étend sur 90 hectares le long du boulevard Léopold III, sur la Région bruxelloise (communes d’Evere et Ville de Bruxelles) et la Région flamande (commune de Zaventem). Un tiers du site s’est libéré en mai 2017 avec le déménagement des activités de l’OTAN. Les deux tiers restants abritent le programme de coopération bilatérale « Partenariat pour la paix » et l’actuel quartier général de la Défense nationale. Un projet urbain pour le redéveloppement de ce site stratégique est en cours d’élaboration.

Conformément à un accord entre la Région bruxelloise et la Région flamande, une collaboration innovante et exemplaire a été mise en place entre perspective.brussels et Departement Omgeving, pour élaborer un cadre commun pour le développement du site Défense et ses environs. Dans ce cadre, ce 22 avril, sur proposition de perspective.brussels, le Gouvernement a pris acte des grandes lignes du projet.

Une note d’intention pour le Gewestelijk Ruimtelijk Uitvoeringsplan (GRUP) a été approuvée par le Gouvernement flamand ce vendredi 21 mai. Il s’agit d’une étape importante dans le processus interrégional de création d’une vision pour ce territoire.

Les vastes espaces qui se dégagent sur le site de la Défense constituent une opportunité unique pour un projet exemplaire. perspective.brussels et Omgeving développent une vision qui combine un développement urbain le long du boulevard Léopold III avec un espace ouvert métropolitain diversifié sur le plan biologique sur la partie sud du site (entre les cimetières et le Woluweveld) et en tant que partie d’un couloir écologique entre les régions bruxelloise et flamande.

Les principales ambitions du projet urbain s’articulent autour de 4 axes :

  • Un quartier urbain le long du boulevard Léopold III : créer un contexte spécifique pour accueillir des nouveaux résidents, des entreprises, des commerces, et des équipements locaux et supra locaux, en s’appuyant sur un environnement vert de haute qualité, situé entre le boulevard paysager Léopold III (Park Lane) et un vaste parc paysager ;
  • Un parc-forêt dans la partie sud du site (où se situe l’actuel quartier général de la Défense) : création d’une expansion forestière de 20 ha minimum et d’un parc écologique avec un certain nombre d’activités liées à la nature et à l’agriculture urbaine, telles que, par exemple une ferme pour enfants, des sentiers forestiers, une école de la nature, un parc animalier, etc. ;
  • Une gestion écologique des cimetières de Bruxelles, Schaerbeek et Evere (± 70 ha). Les cimetières sont de plus en plus des espaces naturels riches de biodiversité et de sérénité. Le processus de planification actuel permet de mener une réflexion sur leur avenir ;
  • Un réseau de mobilité active. Une zone de ± 200 ha pratiquement sans voitures sera définie sur les cimetières, la partie sud du site de la Défense et le Woluweveld. Au sein de cette zone sans voitures, le plan ambitionne de créer un réseau métropolitain de mobilité active, avec de nouvelles liaisons entre la Promenade Verte et les itinéraires pour le RER vélo.

Processus de participation

En septembre 2019, une phase d’information et participation a été organisée par perspective.brussels. Durant la première moitié de 2020, des ateliers de travail ont été organisés sur les thématiques du développement forestier, des cimetières, de l’agriculture urbaine, de l’économie circulaire, du sport et des équipements scolaires.

Un processus participatif permettant d’associer un maximum d’acteurs sera organisé pour construire la globalité du projet avant qu’il soit soumis au Gouvernement (printemps 2022).

Le projet est élaboré en collaboration avec un consortium, désigné en fin 2020, composé du bureau d’architectes XDGA, des architectes paysagistes Michel Devigne Paysagistes, de Tractebel et d’E-biom.

Le Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale, Rudi Vervoort, se félicite « de l’ambition affichée pour l’aménagement de ce territoire stratégique, situé en bordure de la Région. Je me réjouis de l’excellente collaboration avec toutes les parties prenantes en vue de créer un nouveau quartier et surtout un espace métropolitain vert et ouvert dont de nombreux citoyens bénéficieront ».

perspective.brussels, en charge de la stratégie de développement territorial pour la Région de Bruxelles-Capitale, indique que « le projet interrégional Défense propose des solutions intégrées et prospectives afin de combiner sur ce territoire un nouveau quartier urbain écologique, mixte et animé, ainsi qu’un espace ouvert cohérent sur le plan paysager et diversifié sur le plan biologique ».

Le Gouvernement bruxellois dégage 8 millions d’euros à destination du secteur hôtelier

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Le Gouvernement bruxellois dégage 8 millions d’euros à destination du secteur hôtelier

communiqué de presse

19 mai 2021

Sur proposition de Rudi Vervoort, Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale, de Sven Gatz, Ministre des Finances et du Budget et de Barbara Trachte, Secrétaire d’Etat à la Transition économique, le Gouvernement bruxellois a approuvé, en deuxième lecture, un arrêté relatif à une nouvelle prime à destination du secteur des hébergements touristiques. Celui-ci est sans doute l’un des secteurs les plus touchés depuis le début de la crise :  très dépendant du tourisme, professionnel ou non, ses pertes de chiffres d’affaires atteignent 70% en 2020. C’est pourquoi 8 millions d’euros supplémentaires ont été dégagés par le Gouvernement bruxellois à l’attention du secteur.

Cette prime était initialement prévue dans le cadre de la prime Tetra qui, pour rappel, vient en aide aux secteurs des discothèques, des restaurants et cafés et de certains de leurs fournisseurs, de l’événementiel, de la culture, du tourisme et du sport. Toutefois, suite aux nombreuses rencontres avec les partenaires sociaux et les représentants des secteurs des hébergements touristiques, le Gouvernement bruxellois a pris la décision de dissocier la prime à destination du secteur des hébergements touristiques, notamment dans le but de soumettre ce secteur au cadre temporaire européen sur les aides d’État, et non au règlement de minimis.

La logique de la prime Tetra a quant à elle été conservée puisque le montant de l’aide est calculé en fonction du nombre d’équivalents temps plein.

Pour avoir accès à la prime, l’entreprise devra également répondre à différentes conditions, parmi lesquelles un critère de santé financière. Ce critère doit permettre d’aider les entreprises qui étaient viables économiquement avant la crise du Coronavirus. Un seuil de 25.000 euros de chiffre d’affaire pour l’année 2019 sera également exigé.

Les montants de la prime seront les suivants :

Nombre d’équivalents
temps-plein

Montant de la prime

Moins de 5

12.500 euros

De 5 à moins de 10

37.500 euros

10 et plus

62.500 euros

La prime est octroyée par unité d’établissement, avec un maximum de 5 unités d’établissements par entreprise.

Cette prime sera disponible aux alentours du 10 juin prochain après validation par la Commission Européenne.

Rudi Vervoort, Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale : « Avec cette nouvelle prime spécifique au secteur de l’hébergement touristique dans son ensemble, le Gouvernement bruxellois continue de soutenir les secteurs les plus touchés par la crise dont le secteur hôtelier fait partie. L’absence quasi-totale de touristes à Bruxelles a eu un impact sans précédent sur l’occupation hôtelière. Or ce secteur représente un gros pilier de l’écosystème touristique et reste primordial pour l’économie bruxelloise et l’emploi mais aussi pour l’attractivité de la Région. Outre cette nouvelle aide économique, le Gouvernement continuera à tout mettre en œuvre pour relancer le tourisme avec les partenaires concernés. Cet été par exemple, visit.brussels a prévu, entre autres, dans son plan de relance, la distribution de 100.000 vouchers à destination des touristes des pays limitrophes et des deux autres Régions, vouchers qui pourront notamment être utilisés pour réserver une ou plusieurs nuitées dans un hôtel. »

Sven Gatz, Ministre des Finances et du Budget: « En octroyant une nouvelle prime à destination de l’hôtellerie bruxelloise, nous démontrons notre volonté de mettre tout en œuvre pour soutenir l’économie du tourisme qui a durement été impactée par les mesures liées au covid-19. Cette mesure de soutien est très importante car elle doit aider ce secteur essentiel au tissu économique et sociale de la capitale à se donner un peu d’air après la baisse considérable de ses activités. »

Barbara Trachte, Secrétaire d’État à la Transition économique : « En raison de la diminution drastique du nombre de touristes à Bruxelles, le secteur hôtelier est un de ceux qui a le plus souffert de la crise, avec un taux d’occupation particulièrement faible et une reprise qui s’annonce lente. C’est pourquoi, en bonne collaboration avec les représentants du secteur, le Gouvernement bruxellois a mis sur pied un mécanisme de prime adapté à leur réalité et qui doit les aider à tenir le coup en attendant le retour des réservations ».