Le Gouvernement bruxellois dégage 66 millions pour de nouveaux mécanismes de soutien économique à destination des secteurs encore fortement impactés par la crise

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Le Gouvernement bruxellois dégage 66 millions pour de nouveaux mécanismes de soutien économique à destination des secteurs encore fortement impactés par la crise

communiqué de presse

19 juillet 2021

Sur proposition de Rudi Vervoort, Ministre-président, Sven Gatz, Ministre des Finances et du Budget et de Barbara Trachte, Secrétaire d’Etat à la Transition économique, le Gouvernement bruxellois s’est accordé sur un nouveau train de mesures de soutien économique pour les secteurs de l’événementiel, de la culture, du tourisme et du sport, des discothèques, de l’Horeca et de leurs fournisseurs principaux. Le budget de ces nouvelles mesures de soutien à ces secteurs encore fortement impactés est évalué à 66 millions d’euros.

Pour beaucoup, les activités ont bel et bien repris, selon des rythmes différents en fonction du calendrier de déconfinement mis en place par le Codeco. Ces secteurs ont néanmoins tous la particularité de développer des activités économiques qui impliquent un public, des groupes d’individus, parfois en grand nombre et que leur chiffre d’affaires dépend de cette affluence. Ils sont donc particulièrement dépendants des mesures de lutte contre le coronavirus, des jauges limitées, des horaires imposés et des stocks de leurs fournisseurs mais aussi des comportements des consommateurs et des conditions météorologiques.

La relance est ainsi compliquée et encore largement imprévisible sur le long terme ; les trésoreries sont faibles ;  les calendriers de commande tardent à se confirmer.

Voici les raisons pour lesquelles le Gouvernement entend ce jour renouveler son soutien à celles et ceux qui font vivre et rayonner Bruxelles en dirigeant et en travaillant dans des restaurants, des cafés, des hôtels, des cinémas, des salles de sport ou de concert…

Pour ce faire , le Gouvernement va concrètement mettre en place différents mécanismes d’aides afin de soulager les trésoreries et assurer la pérennité d’une relance économique encore fragile  :

  • Prime de soutien pour l’ « événementiel »

Ce mécanisme d’aide à destination des secteurs événementiel et culturel ainsi que des secteurs du tourisme, du sport et des discothèques a pour but de poursuivre le soutien entamé dans le cadre de la prime Tetra. Cette prime sera calculée en fonction du nombre d’ETP et, surtout, de la perte du chiffre d’affaires.

  • Prêt de trésorerie pour les secteurs culturels et événementiels

Depuis le début de la crise, la Région bruxelloise a mis en place des prêts à des conditions particulièrement intéressantes pour les entreprises bruxelloises. Les prêts Recover ou Oxygen et la mission déléguée ont été largement utilisés par les secteurs économiques bruxellois. Les secteurs événementiels et culturels fonctionnent sur des logiques très spécifiques. Un nouveau prêt à leur destination va donc être financé et organisé par la Région.

  • Prime de relance pour les restaurants, cafés (et leurs fournisseurs) les plus touchés

Ce mécanisme d’aide vise à soutenir la reprise des restaurants et cafés (et leurs fournisseurs) les plus impactés, à savoir ceux qui sont encore confrontés à des problèmes graves de trésorerie et à des niveaux d’activité encore trop faibles. Cette prime sera calculée en fonction du nombre d’ETP et de la perte du chiffre d’affaires.

  • Prime pour les hébergements touristiques

L’hébergement touristique en Région bruxelloise demeure dans une situation catastrophique vu le manque de touristes. Bruxelles est la région la plus touchée par ce phénomène. Vu l’importance en termes d’emplois et économiques, il a été décidé d’octroyer une nouvelle aide spécifique pour ce secteur.

Les modalités de l’ensemble de ces mesures seront communiquées au début du mois de septembre prochain.

Rudi Vervoort, Ministre-président : « Malgré la reprise des différents secteurs, la situation reste critique. L’absence quasi-totale de touristes à Bruxelles a eu un impact sans précédent sur les différents secteurs liés au tourisme. Or ces secteurs représentent un gros pilier de l’écosystème touristique et restent primordiaux pour l’économie bruxelloise et l’emploi mais aussi pour l’attractivité de la Région. Il n’est donc que logique que le Gouvernement bruxellois continue de les soutenir. Outre ces nouvelles aides économiques, le Gouvernement continuera à tout mettre en œuvre pour relancer le tourisme avec les partenaires concernés. »

Sven Gatz, Ministre des Finances et du Budget :  « Il est clair que nous allons faire face à un automne difficile. Nous évoluons vers une « nouvelle normalité ». Notre volonté est de reprendre une vie urbaine typique. Mais nous devons aussi concilier cela avec le virus qui n’aura toujours pas complètement disparu. Avec ces mesures, nous voulons soutenir le secteur de la restauration, mais surtout le secteur événementiel et de la culture. Ces secteurs qui font de Bruxelles la ville qu’elle est et qui peuvent également faire tourner à nouveau l’ensemble du moteur économique bruxellois. »

Barbara Trachte, Secrétaire d’Etat à la Transition économique : « Avec ce nouveau train de mesures d’aide, le Gouvernement bruxellois poursuit son soutien aux secteurs qui ne peuvent pas encore reprendre à pleine capacité et pour qui l’incertitude est encore forte pour les mois à venir, comme c’est le cas pour bon nombre d’entreprises actives dans les secteurs événementiels et culturels, mais aussi pour l’Horeca le plus touché. »

Le Gouvernement bruxellois propose son aide à plusieurs niveaux en soutien aux victimes et aux régions sinistrées

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Inondations en Wallonie et en Flandre : le Gouvernement bruxellois propose son aide à plusieurs niveaux en soutien aux victimes et aux régions sinistrées

communiqué de presse

16 juillet 2021

Suite à la situation dramatique engendrée par les inondations en Wallonie et en Flandre ces derniers jours, le Gouvernement bruxellois a décidé de mettre en œuvre tout ce qui est en son pouvoir pour apporter son soutien aux régions sinistrées et aux victimes. 

C’est dans ce cadre que la Région bruxelloise a proposé au Fédéral, qui coordonne la gestion de la crise, une aide à plusieurs niveaux dont le relogement, l’aide à la mobilité, l’envoi de secours et de matériel.

Et plus concrètement :

  • Avec le soutien de la Brussels Hôtel Association, la mise à disposition de plus de 1000 chambres d’hôtel dès jeudi soir pour reloger les personnes dans le besoin. Les moyens budgétaires ayant été mobilisés pour cette éventuelle prise en charge ;
  • la mise à disposition par la STIB, d’équipement lourd avec une grue lourde mobilisable mais aussi des camions normaux avec grue et remorque. La STIB a également proposé une dizaine de bus afin de transporter les personnes des régions sinistrées vers Bruxelles 
  • le SIAMU a envoyé du personnel ainsi que du matériel dans les provinces de Liège, Luxembourg et en Brabant flamand : 7 pompier.e.s avec des véhicules et du matériel de pompage dépêchés auprès de la zone de secours Brabant flamand Est et 16 pompier.e.s et véhicules (dont 2 auto pompes) dépêchés auprès de la zone de secours Liège ;
  • Vivaqua est en contact avec ses homologues wallons et reste à disposition pour un envoi de renforts et la distribution de bidons d’eau potable notamment ;
  • Bruxelles Prévention et Sécurité met à disposition des drones pour les recherches ou l’examen de l’étendue des dégâts ;
  • la Commission communautaire commune propose d’ouvrir le centre de vaccination de l’hôpital militaire Reine Astrid ce week-end pour que les personnes qui n’ont pas accès à leur vaccin suite aux inondations puissent se faire vacciner. Toute personne qui le souhaite peut prendre rendez-vous en contactant le centre d’appels au 02/214.19.19. Le centre de vaccination sera ouvert : le samedi 17/07 de 9 h à 17 h et administrera uniquement le vaccin Pfizer. Le dimanche 18/07 de 9h à 17h et administrera le vaccin Astra Zeneca (2ème dose uniquement).
  • Bruxelles Environnement met à disposition des élagueurs, des gardes et ouvriers forestiers et des éco-cantonniers (qui font notamment l’entretien des cours d’eau et leurs abords) ;
  • L’Agence bruxelloise de propreté met à disposition du matériel en vue du nettoyage (conteneurs pour encombrants notamment) ;
  • Le Gouvernement a décidé d’octroyer des dispenses de services pour cas de force majeure pour les agents victimes des intempéries ;
  • Enfin, Bruxelles Prévention et Sécurité coordonne vers le fédéral l’aide proposée par les 19 communes bruxelloises. Ces dernières se sont mobilisées rapidement et outre de nombreux appels aux dons, elles proposent l’envoi de personnel et de matériel (chauffeurs, équipe de balayeurs, groupes électrogènes, camions, etc.).

L’ensemble des membres du Gouvernement bruxellois exprime son soutien aux personnes touchées et ses pensées vont aux victimes et à leurs familles.

Le Gouvernement salue également l’immense élan de solidarité et la mobilisation des citoyens dans le pays et en Région bruxelloise. Il reste par ailleurs à disposition du Centre de Crise fédéral mais aussi des régions sinistrées pour leur apporter toute l’aide nécessaire.

Le gouvernement bruxellois adopte son premier Plan régional de soutien aux familles monoparentales

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Le gouvernement bruxellois adopte son premier Plan régional de soutien aux familles monoparentales

communiqué de presse

16 juillet 2021

La Région de Bruxelles-Capitale compte sur son territoire près de 65.000 familles monoparentales. À la tête de ces familles, se trouvent pour la toute grande majorité (86 %) des femmes. Il s’agit donc d’une problématique fortement genrée. Dans ces familles, un seul revenu doit subvenir à l’ensemble des besoins du ménage, ce qui augmente le risque de pauvreté et induit des limitations dans de nombreux domaines : l’accès au logement, à l’emploi et à la formation, aux soins de santé, à une alimentation équilibrée, à la crèche, à la mobilité, au sport, à la culture, aux loisirs, etc.

La crise sanitaire sans précédent que nous connaissons actuellement est passée par là et n’a fait que renforcer l’urgence d’une action en faveur des familles monoparentales. En effet, dans son rapport sur l’impact du Covid-19 sur les inégalités entre hommes et femmes paru en avril 2021, le Conseil bruxellois pour l’égalité entre les femmes et les hommes concluait que toutes les difficultés cumulées en temps normal par les familles monoparentales (temps par­tiels, revenus limités, problèmes de logement, non-paiement des contributions alimentaires, …) se sont aggravées durant la crise, avec une diminution significative des revenus et un enfermement dans les charges familiales, parfois dans un logement inadapté à la réalité d’un confinement en famille.

C’est pour répondre à ces difficultés que le gouvernement bruxellois a adopté ce jour son premier Plan de soutien aux familles monoparentales. Un Plan transversal, piloté par Nawal Ben Hamou, Alain Maron, Bernard Clerfayt, Barbara Trachte et les interlocuteurs sociaux de Brupartners, qui propose 31 mesures concrètes autour de 5 piliers d’action régionale : l’information, la formation et la sensibilisation ; l’accès à un logement de qualité ; la mise à l’emploi et l’accès à la formation professionnelle ; la politique de la ville et la mobilité.

La Région bruxelloise est d’ailleurs pionnière à cet égard puisque le gouvernement bruxellois a été le premier à inscrire dans sa déclaration de politique générale la décision de créer un plan d’actions spécifique aux familles monoparentales – et en particulier aux femmes seules avec enfants – afin de faire usage de tous les leviers régionaux pour soutenir ces familles.

Ce plan a également été réalisé en étroite collaboration avec le secteur associatif, afin que la réflexion se nourrisse des constats, des expériences et de l’expertise de ces acteur·trices qui travaillent au quotidien avec des familles monoparentales.

Ce plan s’inscrit par ailleurs dans une démarche globale transversale et cohérente puisqu’il vient concrétiser l’un des chantiers de de la Stratégie GO4Brussels 2030 qui prévoit de « Soutenir des actions menées en matière de conciliation de la vie professionnelle avec la vie privée » et qui est piloté conjointement par le mi­nistre chargé de l’Emploi, la secrétaire d’État chargée de l’Égalité des chances et les interlocuteurs sociaux de Brupartners. Le travail d’élaboration du Plan s’est également articulé avec la préparation du plan Brussels Takes Care (Plan social-santé intégré) qui comprendra également une attention spécifique pour la monoparentalité.

Ce premier Plan couvre la période 2021-2025. Il fera l’objet d’une évaluation à mi-parcours, où chaque ministre ou secrétaire d’État devra rendre compte de la mise en œuvre des actions du Plan aux interlocuteurs sociaux et aux associations qui ont participé à sa préparation. Une évaluation finale sera quant à elle effectuée par un prestataire externe désigné par le biais d’un marché public pour un processus d’évaluation solide et neutre.

 

« Les interlocuteurs sociaux de Brupartners saluent le travail effectué dans le cadre de la rédaction de ce Plan qui constitue une bonne synthèse des propositions d’actions qu’ils ont émises dans leur avis d’initiative du 19 novembre 2020. Les interlocuteurs sociaux bruxellois utiliseront les moyens à leur disposition pour soutenir les objectifs de ce Plan. Ils appuieront également la volonté du gouvernement de mettre la problématique des familles monoparentales à l’agenda de la conférence interministérielle relative aux droits des femmes. En effet, la réussite des objectifs de ce Plan repose notamment sur une bonne coopération entre les différents niveaux de pouvoir »souligne Alexis Gérard, Coordinateur de la Stratégie Go4Brussels 2030 pour Brupartners.

Plus concrètement, précise le ministre-président Rudi Vervoort, : « nous devons nous assurer de mieux intégrer les familles, y compris les familles monoparentales, dans toutes les activités de fabrication de la ville depuis l’élaboration des stratégies liées au développement territorial jusqu’à la mise en œuvre et au monitoring des différents projets et programmes. Cela passe par la formation des acteurs de l’urbanisme ou par exemple, en intégrant mieux que nous le faisons actuellement les enjeux de la parentalité ou du genre dans l’espace public ou les parcs pour ne citer que ces lieux. »

Pour Elke Van den Brandt, ministre de la Mobilité, des Travaux publics et de la Sécurité routière : « Il est important de penser les questions de mobilité et l’aménagement de l’espace public du point de vue de groupes cibles spécifiques, comme c’est désormais le cas pour les familles monoparentales. Nous n’avons pas tous les mêmes besoins et nous n’utilisons pas tous l’espace public de la même manière. C’est pourquoi nous rendons l’espace public plus accessible et plus sûr, en tenant compte des aspects de genre et des besoins des familles. Concrètement, il s’agit d’un meilleur éclairage, d’installations sanitaires et d’infrastructures de jeux suffisantes. Nous améliorons également l’accessibilité des transports en commun, avec des ascenseurs dans chaque station de métro et des quais flexibles pour poussettes et fauteuils roulants, davantage de stationnements pour vélos à proximité des écoles et des crèches, et nous nous engageons à améliorer la qualité de nos trottoirs. »

Pour Alain Maron, Ministre de la santé et des Affaires sociales : « Il était important de pouvoir articuler le plan régional spécifique aux familles monoparentales et le plan Brussels Takes Care. Cela permet d’intégrer des actions spécifiques pour ce public au sein d’une démarche plus générale. L’objectif est simple mais primordial ; répondre au mieux aux enjeux sociaux et de santé qui concernent les bruxellois.es. Il est également essentiel pour la santé et le bien-être des enfants et des mères de faciliter à tout un chacun l’accès à un environnement sain, à des espaces verts adaptés et à une alimentation saine et équilibrée. La situation spécifique des familles monoparentales sera activement prise en compte dans le développement notamment des parcs, et incluse dans la dynamique de rénovation énergétique des logements et dans le développement du projet Good Food. »

Pour Bernard Clerfayt, Ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, de la Transition numérique et des Pouvoirs locaux : « A la tête des familles monoparentales, on retrouve dans la très grande majorité des cas, des mamans. Certaines mamans ont un accès très difficile à un emploi leur permettant de faire vivre dignement leur famille. Il n’est pas toujours aisé non plus de concilier un travail ou le suivi d’une formation avec les obligations familiales. Si ces constats sont là, nous manquons encore de données pertinentes pour mobiliser des mesures efficaces de mise à l’emploi et dès lors contribuer à leur autonomie et à l’épanouissement de leurs enfants. »

« Avec des initiatives comme la création d’un label ‘Kids friendly’, nous souhaitons encourager un maximum d’infrastructures sportives culturelles ou Horeca à proposer des dispositifs non seulement ‘enfants admis’ mais aussi ‘enfants bienvenus’ qui donnent une place aux enfants dans les activités sociales, culturelles ou sportives de leur parent solo. L’accès à un logement décent à un loyer raisonnable peut aussi être un problème pour les parents solo. Nous souhaitons les soutenir par l’attribution d’aides au logement majorées ou par la mise en place de solutions d’habitats groupés ou de logements collectifs » précise la secrétaire d’État au Logement et à l’Égalité des chances Nawal Ben Hamou.

Pour Barbara Trachte, ministre-présidente de la COCOF, chargée de la Promotion de la Santé, de la Famille et de l’Égalité des genres : « Je me réjouis de l’adoption de ce plan transversal qui va aider des familles monoparentales en général et spécifiquement des femmes avec enfants qui traversent des situations socio-économiques difficiles ainsi que de situation de violences en Région bruxelloise. Ce plan apporte une réponse coordonnée essentielle aux besoins de ces familles. »

Cliquez ici pour télécharger le Plan bruxellois de soutien aux familles monoparentales

Le Gouvernement bruxellois prolonge l’hébergement en urgence des personnes transmigrantes

hébergement transmigrants

Le Gouvernement bruxellois prolonge l’hébergement en urgence des personnes transmigrantes

communiqué de presse

8 juillet 2021

Sur proposition du Ministre-Président Rudi Vervoort, le gouvernement bruxellois a décidé de prolonger l’hébergement de 120 personnes transmigrantes dans un hôtel jusqu’au 30 septembre 2021 dans le contexte de la crise sanitaire Covid-19.

Aujourd’hui, en Région bruxelloise, 447 personnes transmigrantes bénéficient d’un hébergement. 327 personnes sont accueillies dans une structure spécialement prévue à cet effet à Schaerbeek, depuis la fermeture du centre d’accueil « La Porte D’Ulysse » à Haren. Les 120 autres personnes bénéficient d’un accueil dans un hôtel depuis fin mars 2020. Cet accueil devait se terminer ce 1er juillet mais pour des raisons de santé publique et étant donné la situation précaire de ces personnes sans logement aggravée par la pandémie, la Région bruxelloise prend ses responsabilités et décide de maintenir provisoirement la capacité d’accueil des 120 personnes transmigrantes dans cet hôtel.

Cette prolongation est réalisée via l’octroi  d’une subvention de 376.380 euros à l’asbl Plateforme citoyenne de soutien aux réfugiés (BxlRefugees)qui permettra entre autres de prendre en charge les dépenses relatives à l’hébergement dans l’hôtel, les frais de personnel encadrant et les frais de fonctionnement liés à l’hygiène, mais aussi de garantir le service de trois repas par jour.

Les personnes qui ne sont pas accueillis dans l’hôtel mais qui séjournent à d’autres endroits bénéficient également chaque jour de l’aide alimentaire.

Le Ministre-Président Rudi Vervoort déclare: « Offrir un hébergement, dans des conditions humaines, aux personnes se trouvant dans une situation précaire est élémentaire et essentiel, surtout dans le contexte de pandémie que nous traversons. Il est important de rappeler que tous les citoyens ne sont pas encore vaccinés et cela est également le cas pour la population des sans-abris. Afin de continuer à lutter efficacement contre la propagation du virus, il est nécessaire de maintenir cette mesure sous les conditions existantes. » 

Le Gouvernement bruxellois approuve la création d’un Guichet des occupations temporaires

occupations temporaires

Le Gouvernement bruxellois approuve la création d’un Guichet des occupations temporaires

communiqué de presse

8 juillet 2021

Sur proposition du Ministre-Président Rudi Vervoort et de la Secrétaire d’Etat Barbara Trachte, le Gouvernement bruxellois a approuvé ce jour, la création d’un Guichet des occupations temporaires pour faciliter les plans de gestion transitoire et les occupations momentanées de sites vacants sur le territoire par toute activité qui souhaiterait y trouver place.

A travers sa déclaration de politique générale pour la législature 2019-2024, le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale s’est engagé à mener une série de nouvelles missions relatives à l’aménagement du territoire, et notamment de «  faciliter (réglementairement et pratiquement) les plans de gestion transitoire et les occupations temporaires, notamment par la création d’un guichet « occupation temporaire » visant à simplifier l’accès à l’information et à aiguiller tout porteur de projet d’occupation temporaire ».

La décision du Gouvernement bruxellois acte donc la création de cette nouvelle structure qui vise à simplifier l’accès à l’information pour tout porteur de projet, qu’il soit propriétaire d’un bien ou chercheur d’un lieu pour installer une activité temporaire. Le guichet s’adressera tant au secteur public qu’aux propriétaires ou porteurs de projets privés.

Le site internet https://occupationtemporaire.brussels/ informe déjà les Bruxelloises et Bruxellois sur les modalités pratiques et règlementaires liées à ce type d’occupations via des questions réponses. Ce site sera transformé dans les mois à venir afin d’offrir une interface numérique plus complète, mettant à disposition des citoyens les informations et outils qui leur seront nécessaires pour mener à bien leurs projets. Les citoyens y trouveront entre autre des documents-types, un vademecum sur les procédures règlementaires et l’actualité sur le sujet.

Le guichet permettra également une mise en réseau de l’offre et de la demande et en cas de de besoin, une prise de contact avec un facilitateur pour un accompagnement technique plus individualisé. L’objectif est que cette cellule opérationnelle du guichet puisse devenir le  facilitateur opérationnel des occupations temporaires pour autrui en Région bruxelloise.

Dans le cadre de ce rôle de facilitation, le guichet des occupations temporaires aura également pour objectif de mener des recherches et des travaux règlementaires, juridiques, techniques et autres, en concertation avec l’ensemble des acteurs publics et associatifs concernés.

Enfin, le guichet pourra organiser des appels à projets et intervenir ponctuellement pour stimuler certains projets d’occupation transitoire. Les modalités de ces interventions seront développées ultérieurement.

Si la Région bruxelloise vise ainsi à permettre toutes sortes d’occupations, qu’elles soient culturelles, artistiques, à finalité sociale ou accompagnant la transition économique par exemple, la création de ce guichet facilitera également la gestion et l’accompagnement des occupations temporaires par des publics vulnérables.

Rudi Vervoort, le Ministre-Président bruxellois déclare :  « La Région œuvre depuis plusieurs années déjà à la mise en occupation temporaire de sites dont elle est propriétaire via la régie régionale mais aussi via la Société d’Aménagement Urbain ou via Citydev. Des projets comme See You ou Studio Citygate sont déjà devenus emblématiques et témoignent des possibilités et de la dynamique de quartier formidable que peut amener la gestion transitoire d’un site désaffecté en attendant son redéveloppement. Avec ce guichet unique pour les Bruxellois et Bruxelloises, notre objectif est d’accompagner ce type de pratiques là où c’est opportun, mais aussi de lutter contre la vacance immobilière et d’en mobiliser un maximum le potentiel afin d’y faciliter l’implantation d’activités diversifiées et en particulier des occupations à finalité sociale ». 

Barbara Trachte, Secrétaire d’État à la Transition économique :  « Les expériences d’occupation temporaire déjà existantes sont extrêmement positives. Grâce à ce nouveau guichet, nous voulons faciliter l’accès à ces ressources publiques, ces « communs », et encourager de nouveaux acteurs à développer des projets très concrets pour les Bruxellois et Bruxelloises. Au niveau économique, et particulièrement de la transition économique, c’est aussi l’occasion de tester des projets entrepreneuriaux innovants qui peuvent ainsi faire la part belle à de nouveaux produits ou de nouveaux business model. Je me réjouis de voir des lieux inattendus réappropriés ! »

965.000€ pour soutenir des initiatives d’occupation temporaire à finalité sociale en mobilisant des bâtiments vides

bruxelles en vacances

965.000€ pour soutenir des initiatives d'occupation temporaire à finalité sociale en mobilisant des bâtiments vides

communiqué de presse

8 juillet 2021

Ce jeudi 8 juillet, sur proposition du Ministre-Président de la Région Bruxelloise, Rudi Vervoort, du Ministre de la Santé et de l’Action sociale, Alain Maron, de Nawal Ben Hamou, Secrétaire d’Etat chargée du logement et Elke Van Den Brandt Présidente du Collège de la Commission communautaire flamande (VGC), le gouvernement bruxellois et le Collège Réuni de la COCOM ont décidé de dégager un budget de 965.000 € en 2021 pour soutenir des initiatives d’occupation temporaire à finalité sociale de bâtiments vides. Ce sont 500 personnes qui bénéficieront de cette décision et qui pourront trouver un lieu de vie digne et sécurisé.

Les occupations temporaires de biens inoccupés se développent ces dernières années en Région bruxelloise, notamment en raison de la crise du logement abordable, de la crise migratoire et, ces derniers mois, de la crise sanitaire liée au COVID 19. Ces occupations s’inscrivent dans un contexte de pauvreté et de précarité, auquel viennent s’ajouter des problématiques sanitaires – voire sécuritaires – vu les conditions dans lesquelles ces occupations prennent place.  

Depuis le début de la crise sanitaire, ces occupations connaissent une augmentation en raison des restrictions liées au confinement et à la perte de revenus rencontrés par de nombreuses personnes, en particulier les personnes sans titre de séjour.

Afin de limiter les risques socio-sanitaires et de garantir la sécurité des occupants, le gouvernement bruxellois a décidé de dégager un budget de 965.000 € en 2021 pour soutenir des initiatives d’occupation temporaire à finalité sociale de bâtiments vides. 

Cette décision commune fait écho à l’accord de majorité du gouvernement bruxellois qui prévoit de « favoriser les initiatives d’occupations temporaires à caractère social, tout en visant à assurer la pérennité du parc social de logements sur le long terme » et de « faciliter (réglementairement et pratiquement) les plans de gestion transitoire et les occupations temporaires, notamment par la création d’un guichet « occupation temporaire » visant à simplifier l’accès à l’information et à aiguiller tout porteur de projet d’occupation temporaire ».

Concrètement, un budget de 965.000€ vient donc d’être dégagé pour 2021. L’objectif de cette décision est de soutenir des initiatives d’occupation temporaire. Celles-ci devront respecter certaines balises :

  1. Elles concernent des personnes vulnérables, au regard notamment de leur situation administrative, y compris les mineurs et familles avec enfants mineurs ;
  2. L’occupation doit faire l’objet d’un accord du propriétaire du bâtiment concerné et être couverte par une convention d’occupation temporaire (à titre gratuit) ;
  3. Les projets soutenus seront prioritairement des projets de taille raisonnable (de préférence jusqu’à 100 personnes) afin de faciliter la gestion interne de l’occupation par les associations qui les coordonnent et l’intégration harmonieuse des projets dans leur environnement.

L’intervention financière de la Région bruxelloise et de la COCOM couvre les frais d’énergie et d’assurance et, le cas échéant, les frais liés aux aménagements permettant de garantir la sécurité des occupants, conformément aux recommandations du SIAMU. De plus, il est également prévu de renforcer les CPAS des communes sur le territoire desquelles se déploient les projets afin de faciliter l’accès des personnes hébergées aux droits et aux aides.

La poursuite de cet objectif est complémentaire au renforcement de dispositifs d’accueil de personnes vulnérables (personnes sans-abri et personnes dites « migrantes en transit »). 

En parallèle de ce mécanisme, le gouvernement a décidé de mettre en place un guichet des occupations temporaires. Les projets soutenus ( 7 projets à ce jour) bénéficieront du soutien méthodologique et technique de Citydev, de la Fébul et des communes concernées.

Rudi Vervoort, Ministre-Président bruxellois : « La Région a pris sa part de responsabilités pour répondre à l’enjeu de l’hébergement d’urgence et s’inscrire dans la dynamique de mobilisation de bâtiments inoccupés à des fins sociales. Il s’agit de moyens ponctuels qui ne doivent bien évidemment pas faire oublier l’impérieuse nécessité de poursuivre la recherche de solutions structurelles et pérennes. »

Pour Alain Maron, Ministre de la Santé et des Affaires sociales du Gouvernement bruxellois : «Cette décision vient renforcer l’ensemble des dispositifs mis en place en Région bruxelloise en vue de poursuivre l’accueil des publics fragilisés, en complément de l’objectif prioritaire de relogement durable d’un maximum de personnes sans abri.Avec Rudi Vervoort, Nawal Ben Hamou et Elke Van Den Brandt, nous avons un double objectif : offrir des possibilités d’hébergement dignes et lutter contre les bâtiments vides qui représentent plus de 6 millions de m² à Bruxelles[1]. Cette décision est la concrétisation du lien entre les politiques sociales et le logement»

Pour la secrétaire d’État au Logement Nawal Ben Hamou, « Il est essentiel, pour faire face à la crise du logement, de faciliter les occupations temporaires de biens lorsque ceux-ci peuvent être aménagés en logements. Ces solutions à court ou moyen terme peuvent éviter aux personnes qui en bénéficient de se retrouver à la rue. Laisser des bâtiments vides n’est donc pas une option. Nous comptons sur toutes les volontés, privées et publiques, pour lutter contre cette précarité extrême et inacceptable dans la capitale de l’Europe ».


[1] Selon l’asbl Communa, À Bruxelles, il y a plus de 6 millions de mètres-carrés vides, c’est l’équivalent de la surface au sol de la commune d’Ixelles.

Le Gouvernement bruxellois adopte le projet d’ordonnance relative à Brupartners qui renforce la concertation sociale à Bruxelles

bruxelles en vacances

Le Gouvernement bruxellois adopte le projet d’ordonnance relative à Brupartners qui renforce la concertation sociale à Bruxelles

communiqué de presse

7 juillet 2021

Sur proposition du Ministre-Président Rudi Vervoort et de Barbara Trachte, Secrétaire d’Etat à la Transition économique, le Gouvernement bruxellois a adopté, en deuxième et dernière lecture, le projet d’ordonnance relative à Brupartners.

Ce projet d’ordonnance permet de doter cet organisme, après plus de 25 ans d’existence, et après 15 années de fonctionnement, d’un texte organique en cohérence avec son environnement de 2021. Il permet par ailleurs d’intégrer deux éléments importants de la déclaration de politique générale.

D’une part, il ancre dans une ordonnance le principe des priorités partagées. Alors que la saisine de Brupartners (demande d’avis) intervient historiquement après l’adoption en première lecture, le nouveau mode de consultation organise une consultation de Brupartners préalable à l’adoption en première lecture texte législatif, d’un texte réglementaire ou d’un outil programmatique (plan stratégique, plan d’action, feuille de route, note stratégique, etc.). Cette procédure spécifique est d’application pour certains dossiers ou projets très importants pour la Région, identifiés préalablement et de commun accord par le Gouvernement et les représentants de Brupartners lors de sommets sociaux et appelés « priorités partagées ». Cette procédure spécifique permet de prendre en compte le plus en amont possible les commentaires des interlocuteurs sociaux et de véritablement co-construire les politiques de la Région.

D’autre part, ce projet ancre dans une ordonnance la possibilité pour le secrétariat de Brupartners de coordonner les différents organes consultatifs de la Région bruxelloise. Il s’agit d’une étape importante qui permettra de professionnaliser et de rationnaliser le fonctionnement des organes consultatifs.

Enfin le texte entérine la possibilité pour Brupartners de rendre, d’initiative ou à la demande d’un membre du Gouvernement, des avis sur des matières communautaires, en particulier celles qui sont de la compétence des commissions communautaires bruxelloises.

Ce projet d’ordonnance est le fruit d’un travail conjoint avec Brupartners et a été approuvé par le Conseil d’Administration de Brupartners. Il permet de valoriser encore davantage le lien historique entre le Gouvernement bruxellois et les interlocuteurs sociaux.


Le texte sera présenté au Parlement bruxellois à la rentrée.

Rudi Vervoort, Ministre-Président : « Dès mon arrivée en tant que Ministre-Président en 2013, j’ai souhaité que le dialogue social bruxellois soit l’un des outils fondamentaux du Gouvernement en matière de politique économique et sociale bruxelloise. Au fur et à mesure, le Gouvernement a mené divers chantiers à leur terme, qu’il s’agisse du Comité Bruxellois de Concertation Economique et Social élargi, de l’organisation du sommets sociaux, de la mise au point d’une méthode originale de concertation en 2015 ou encore de la conclusion des premiers accords-cadres sectoriels en 2018. Aujourd’hui, la nouvelle ordonnance donne une assise solide à l’ensemble de ces dispositifs de concertation bruxelloise et ce, avec toujours cet objectif essentiel : faire en sorte que les politiques soient adaptées aux réalités et au profit des habitants et du tissu socio-économique bruxellois.»

Barbara Trachte, Secrétaire d’Etat à la Transition économique: « Ce projet d’ordonnance est le fruit d’un travail conjoint que nous avons mené de bout en bout avec Brupartners. Les multiples rencontres avec les interlocuteurs sociaux tout au long de la crise sont l’illustration d’un modèle de concertation qui fonctionne et que ce projet d’ordonnance tend à renforcer. La logique des priorités partagées, en particulier, facilite la co-construction avec les interlocuteurs sociaux de décisions ayant un impact socio-économique important pour la Région et permet, en ces temps de pandémie, de construire une vision partagée du redéploiement économique de notre Région . »

Paul Palsterman, président de Brupartners et secrétaire régional de la CSC : « Face aux enjeux sociaux, économiques, et de politique urbaine qui nous attendent, dans un contexte budgétaire difficile et un avenir institutionnel incertain, nous nous réjouissons de cette ordonnance, qui ancre encore mieux la Région bruxelloise dans une dynamique de concertation entre interlocuteurs sociaux, et entre ces derniers et le Gouvernement. La période difficile que nous venons de connaître nous a déjà permis de mûrir les procédures mises au point lors de la législature précédente, par exemple lorsqu’il s’agit d’articuler la prise de parole des interlocuteurs sociaux interprofessionnels avec la prise en compte de dimensions sectorielles. L’expérience acquise sera précieuse pour le futur. »

Jan de Brabanter, Vice-Président de Brupartners et Secrétaire Général de BECI : « Tout au long de la crise Covid, les interlocuteurs sociaux bruxellois ont prouvé qu’ils étaient capables de se concerter rapidement et efficacement : entre partenaires sociaux mais aussi avec le Gouvernement sur les mesures difficiles et urgentes qui étaient nécessaires pour aider entreprises et citoyens et ainsi les protéger du pire. La nouvelle ordonnance Brupartners, et plus particulièrement l’introduction de la procédure des priorités partagées pour les dossiers prioritaires prévus par l’Accord de coalition, est une reconnaissance officielle de l’importance et de l’efficacité d’un bon dialogue social entre employeurs, employés et Gouvernement. »

Clap de début pour Frame, la vitrine de mediapark.brussels

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Clap de début pour Frame, la vitrine de mediapark.brussels

communiqué de presse

6 juillet 2021

Le Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale, Rudi Vervoort, a donné ce mardi 6 juillet le premier coup de pelleteuse symbolique du chantier de construction de la maison des médias Frame, future vitrine de mediapark.brussels.

La Société d’Aménagement Urbain (sau-msi.brussels) construit ce bâtiment de 8.157 m² bruts sur 7 niveaux (sous-sol + rez + 5 étages) au coin du boulevard Reyers et de la rue Colonel Bourg, non loin des sièges de la RTBF et de la VRT. Bâti avec le soutien du Fonds européen de développement régional (FEDER), Frame accueillera notamment le futur siège de la télévision régionale BX1, ainsi qu’un espace de coworking et un hôtel d’entreprises, tous deux dédiés aux médias. La SAU prévoit de terminer le bâtiment et d’y accueillir les premiers occupants en 2023.

Lors du lancement du chantier, le Ministre-Président Rudi Vervoort a indiqué que « le début de la construction de Frame constitue une étape importante du développement de mediapark.brussels. Ce projet urbain de la Région bruxelloise va transformer le site actuel, fermé, des télévisions publiques francophone et flamande en un vrai quartier bruxellois. Un quartier ouvert,organisé autour d’un grand parc public de 9,5 hectares et des futurs nouveaux sièges de la RTBF et de la VRT. Un quartier que la Région a voulu mixte, avec des logements, des commerces, des écoles, des entreprises…, pour répondre aux besoins des Bruxelloises et des Bruxellois. Un quartier axé sur les médias et les industries créatives, aussi, car la Région mise sur l’essor de ces secteurs pour contribuer à son développement global. Frame sera l’un des premiers bâtiments de mediapark.brussels à sortir de terre et constituera un immeuble-phare de ce nouveau quartier créatif bruxellois voulu par la Région. Compte tenu de l’intégration de multiples opérateurs, fonctions et services, Frame sera aussi une sorte de « mediapark.brussels concentré  », une « vitrine » d’accueil de mediapark.brussels. La création d’un pôle médias en tant que filière porteuse d’emplois en Région bruxelloise vaut d’ailleurs le soutien du Fonds européen de développement régional et de la Région (à hauteur de près de 16 millions d’euros) à ce futur pilier de mediapark.brussels. Et celui de la Commission communautaire française de Bruxelles (à hauteur de près de 4,5 millions d’euros) pour l’installation de BX1 en son sein. »

Gilles Delforge, le directeur de la Société d’Aménagement Urbain (sau-msi.brussels), s’est dit « très heureux du lancement de ce chantier, qui constitue une étape importante pour la SAU dans ses deux missions principales. Frame sera, d’une part, un jalon fondateur de mediapark.brussels, dont la SAU assure le développement opérationnel dans son rôle de pilotage des grands projets d’aménagement urbains régionaux. Frame sera, d’autre part, le premier des équipements publics d’envergure régionale de natures très diverses (musée, salle de concert, casernes de pompiers, équipements sportifs…) qu’elle concrétisera dans les prochaines années. En plus de son rôle de vitrine de mediapark.brussels, Frame sera, aussi, une vitrine de l’architecture et de la construction belges. En effet, les architectes du bureau Baukunst, avec leurs associés du bureau Bruther et toute l’équipe de conception, ont imaginé un bâtiment innovant, conçu pour s’adapter aux évolutions rapides du monde des médias. Quant aux entreprises BAM Interbuild et Groven+, elles vont devoir mobiliser tous leurs savoir-faire pour le construire. »

Maroun Labaki, le Président du Conseil d’administration de BX1, a souligné que « Frame est le symbole – et sera l’outil – de toutes nos ambitions.Nous avons des ambitions pour nous-mêmes, bien sûr, comme média public régional. C’est-à-dire que nous voulons encore mieux servir toutes les Bruxelloises et tous les Bruxellois, en nous adaptant à leurs nouvelles habitudes de consommation de l’information. Et nous avons des ambitions pour Bruxelles, que nous aimons avec passion. Elle doit rester elle-même et en même temps « grandir » dans sa belle diversité, dans ses traditions, dans ses audaces, aussi comme capitale de la Belgique et de l’Europe, comme capitale des Européens et des valeurs européennes ».

La SAU a choisi le nom du bâtiment en concertation avec plusieurs acteurs bruxellois du secteur des médias, dont BX1. Frame (Brussels media community) fait référence au « cadre » que le bâtiment offrira pour l’essor d’un écosystème orienté médias ainsi qu’à la forme et à la structure de sa façade principale ; à la « fenêtre » sur mediapark.brussels qu’il constituera ; au cadre, au cadrage d’image dans les médias visuels ; ou encore à la trame en webdesign.

En bleu, le terrain sur lequel sera construit Frame, future « porte d’entrée » de mediapark.brussels, dont le périmètre est entouré en bleu. © sau-msi.brussels (GlobalView)

Le Gouvernement bruxellois adopte deux appels à projets pour soutenir l’accrochage scolaire en Région bruxelloise

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Le Gouvernement bruxellois adopte deux appels à projets pour soutenir l’accrochage scolaire en Région bruxelloise

communiqué de presse

2 juillet 2021

Le Gouvernement bruxellois a approuvé le lancement de deux appels à projets permettant de soutenir l’accrochage scolaire en Région bruxelloise. Le premier concerne le Plan d’accrochage scolaire communal, dit « pASc », qui vise à développer des plans locaux d’accrochage scolaire au sein des 19 communes bruxelloises. Le second est lancé dans le cadre de la Stratégie GO4Brussels 2030 et concerne les actions à destination des jeunes de 15 à 21 ans en décrochage scolaire actif.

Premier pôle d’enseignement du pays, la Région de Bruxelles-Capitale connait une situation extrêmement critique : 45 % des jeunes en obligation scolaire sont exposés au risque de  décrochage et près de 12% des jeunes abandonnent encore leur scolarité prématurément, sans aucun  diplôme de l’enseignement secondaire.

Pour répondre au défi majeur de l’accrochage scolaire, la Région bruxelloise joue un rôle à de nombreux titres. En effet, le quartier du jeune, le statut socio-économique de sa famille, ses fréquentations, son école et enfin ses caractéristiques propres sont autant de facteurs de risque du décrochage scolaire. Les politiques à développer relèvent donc à la fois des compétences communautaires et régionales.

La Stratégie coordonnée de lutte contre le décrochage scolaire sur le territoire de la Région bruxelloise, approuvée en 2018,  vise à déterminer dans une situation donnée de décrochage scolaire, ce qu’il y a lieu de faire et de quel acteur l’intervention est attendue. Pour ce faire, huit objectifs ont été définis permettant de faire le lien avec les différents facteurs de risque du décrochage scolaire et avec les catégories de mesure du cadre européen.

Le Ministre-Président Rudi Vervoort déclare « Face à ces enjeux, la Région bruxelloise a de longue date dégagé des moyens importants pour soutenir les écoles, les communes et le secteur associatif afin de prévenir le décrochage scolaire, d’intervenir lorsqu’un élève décroche ou de mettre tout en œuvre pour remobiliser le jeune dont le parcours scolaire est interrompu. Dans le contexte actuel de crise sanitaire, avec les conséquences sur l’apprentissage scolaire, ces appels à projets sont essentiels pour soutenir les acteurs de terrain dans leur travail d’accompagnement des enfants et jeunes bruxellois. »

Sur proposition du Ministre-Président, le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale a validé ce jeudi 1er juillet le lancement de deux appels à projets :

  • Plan d’accrochage scolaire communal (pASc) – Appel à candidatures 2022- 2024

Le pASc vise à développer des plans locaux d’accrochage scolaire au sein des 19 communes bruxelloises, à développer des dispositifs et à mener des projets favorisant l’accrochage scolaire des enfants et des jeunes bruxellois au niveau local.

Les services communaux de prévention constituent le point d’ancrage local principal de la politique régionale de lutte contre le décrochage scolaire.La Région mettra donc, à leur disposition, des moyens financiers régionaux pour la période du 1er janvier 2022 au 31 décembre 2024, pour un montant global de 16.944.332 €, soit environ 5,6 millions € par an.

Pour ce programme trisannuel, le Service École de perspective.brussels a élaboré, en concertation avec les services scolaires communaux de prévention, de nouvelles priorités, afin de préciser et de renforcer le rôle des différents acteurs locaux de référence en matière de lutte contre le décrochage scolaire. C’est ce même service qui procèdera à l’analyse du dossier transmis par chaque commune. La proposition concertée de plan d’accrochage scolaire communal sera ensuite soumise pour approbation au Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, dans le courant du dernier trimestre 2021.

  • Appel à projets : Stratégie GO4Brussels 2030 « Actions à destination des jeunes de 15 à 21 ans en décrochage scolaire actif

Face aux difficultés de nombreux jeunes Bruxellois dans leur parcours scolaire, renforcées et mises en exergue par la crise sanitaire, le Gouvernement bruxellois a décidé de dégager des budgets exceptionnels en 2021 pour financer des actions à destination des jeunes de 15 à 21 ans en décrochage scolaire actif (décrochage scolaire avéré, abandon scolaire précoce, jeunes en obligation scolaire non-inscrits) pour la période de novembre 2021 à avril 2023.

L’appel à projets est ouvert à toutes les institutions francophones et néerlandophones, sous statut d’ASBL, actives dans le domaine de l’accrochage scolaire, de l’accompagnement des jeunes à définir un parcours scolaire ou un projet de vie professionnelle durable sur le territoire de la Région de Bruxelles-Capitale.

Le budget disponible pour l’appel à projets est de 350.000 € (80% du budget réservé pour des projets francophones et 20% du budget pour des projets néerlandophones).

Le soutien financier octroyé sera de maximum 100.000 € par projet pour les associations francophones et de maximum 70.000€ par projet pour les associations néerlandophones.

La sélection des projets sera réalisée par le Gouvernement bruxellois sur base de l’analyse des projets, menée par le Service École de perspective.brussels dans le cadre d’un Comité composé d’experts.

Ces moyens viennent s’ajouter aux 2.500.000 € octroyés annuellement par la Région pour le Dispositif d’accrochage scolaire (DAS) et le Dispositif de soutien aux activités d’accompagnement à la scolarité et à la citoyenneté (DASC).

Pour toute information complémentaire sur les dispositifs et projets d’accrochage scolaire : http://accrochagescolaire.brussels/  

Le Gouvernement régional bruxellois décide d’augmenter le budget pour l’accord non-marchand 2021-2024

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Accord non-marchand bruxellois : le Gouvernement régional bruxellois décide d’augmenter le budget pour l’accord non-marchand 2021-2024

communiqué de presse

1 juillet 2021

Le Gouvernement bruxellois et le Collège de la Commission Communautaire française (Cocof) ont décidé ce jeudi 1er juillet 2021 d’augmenter le budget initialement prévu pour l’accord non-marchand bruxellois 2021-2024 de 30 millions d’euros à 57 millions d’euros pour la fin de la législature.

La pandémie et la crise sanitaire a un impact social et économique très important sur le secteur non- marchand, dont les activités sont impactées par les événements et par les mesures indispensables prises ces derniers mois. Que ce soit dans les secteurs de la Santé, du Social, de l’Aide aux personnes de la Formation et de l’Insertion socioprofessionnelle, de la Culture et du Sport ou encore de la Cohésion sociale, les associations et services ont subi et subissent toujours de plein fouet les conséquences de la crise. Il est donc primordial de continuer à les soutenir, afin de limiter les impacts de cette crise sur leurs activités et leurs travailleurs.

C’est dans ce cadre que le Gouvernement bruxellois et le Collège de la Cocof ont décidé, ce jour, de renforcer son soutien via l’accord non-marchand à un secteur indispensable pour nos concitoyens. Les discussions avec les partenaires sociaux seront entamées dès le 9 juillet, afin de déterminer les modalités pratiques de la mise en œuvre de ce refinancement qui s’étalera sur la période 2021-2024.

Le Ministre-Président Rudi Vervoort déclare « Cette décision traduit la conscience de mon Gouvernement de l’importance sociétale et économique des secteurs non-marchand, des secteurs mis sous pression depuis le début de la crise socio-sanitaire. Cette augmentation du budget permettra non seulement une plus large revalorisation salariale dans les secteurs non-marchand bruxellois, mais aussi la mise en œuvre d’un ensemble de mesures relevant de la tenabilité, permettant ainsi aux travailleurs, dans des métiers dont la difficulté a été mise en évidence, de tenir dans la longueur durant leur carrière. L’objectif ultime reste l’amélioration des conditions salariales et des conditions de travail du personnel et, partant, de mieux garantir le bien-être des résidents/bénéficiaires. »

Barbara Trachte, Ministre-Présidente de la Cocof : « Je me réjouis que nous soyons parvenus à cette décision qui permettra la conclusion prochaine de cet accord non-marchand qui est une véritable reconnaissance sociétale du travail effectué au quotidien par les associations et leurs travailleurs, ainsi que de leur engagement durant la crise. Grâce à ces nouveaux moyens conséquents, les secteurs concernés vont pouvoir bénéficier d’une revalorisation et d’une harmonisation salariale ainsi que de plusieurs mesures qualitatives qui étaient particulièrement attendues. En améliorant ainsi le bien-être des travailleurs c’est aussi la qualité des services aux citoyens qui est garantie »