Le Gouvernement bruxellois approuve les programmes d’actions et d’investissements des deux Contrats Ecole « Toots Thielemans » et « Drootbeek »

Contrats Ecole « Toots Thielemans » et « Drootbeek

Le Gouvernement bruxellois approuve les programmes d’actions et d’investissements des deux Contrats Ecole « Toots Thielemans » et « Drootbeek »

communiqué de presse

14 décembre 2021

A l’initiative du Ministre-Président Rudi Vervoort, le Gouvernement bruxellois a approuvé le jeudi 9 décembre dernier, les programmes d’actions et d’investissements des Contrats Ecole « Toots Thielemans » à Molenbeek et « Drootbeek » à Laeken.

Pour rappel, le Contrat École, en qualité de dispositif de rénovation urbaine, poursuit un triple objectif :

–       améliorer l’intégration urbaine des établissements scolaires ;

–       accroître l’offre d’équipements collectifs aux habitants du quartier via une ouverture des établissements scolaires en dehors du temps scolaire : accès aux infrastructures sportives, au réfectoire, ouverture des cours d’école, etc. ;

–       favoriser l’ouverture de l’école vers le quartier via des actions socio-économiques et des opérations de requalification de l’espace public.

Après une année 2021 consacrée à la phase de diagnostic et d’étude impliquant l’ensemble des acteurs locaux concernés (communes, pouvoirs organisateurs, équipes éducatives et élèves, associations de quartier, etc.), les deux Contrats École entreront dans leur phase d’opérationnalisation pour une période de 4 ans (2022-2025), par la mise en œuvre concrète des projets, avec l’appui du Service École de perspective.brussels.  

Le Contrat École Toots Thielemans, doté d’un budget de 2,5 millions €, permettra d’adoucir les abords, de rénover et partager le site et d’exploiter les potentialités du quartier via l’aménagement du parvis de l’école, la rénovation et la mise à disposition de la salle de sport, du réfectoire et des ateliers, le réaménagement de l’entrée et des cours de récréation, la mise en place d’ateliers numériques à destination du quartier, la valorisation de l’esprit d’entreprendre, etc.

Le Contrat Ecole Drootbeek, doté d’un budget de 2,3 millions €, a pour objectifs de valoriser le potentiel du site et de développer des synergies et des connexions entre les écoles et le quartier : travail sur les abords du site « à l’échelle des enfants » avec un axe dédié à l’identité graphique et aux interventions ludiques et un axe lié au réaménagement de l’espace public, la rénovation de la cour de récréation de l’école « De Zenne », ouverte sur le quartier et la « place de l’eau », la rénovation de la serre et une programmation pour les habitants du quartier, la promotion de la mobilité active, etc.   

« Ces programmes participent à l’ambition de la Région de favoriser une véritable intégration des établissements scolaires dans leur environnement, par la requalification de l’espace public et la mutualisation des équipements collectifs. Je me réjouis de la concrétisation prochaines de ces deux Contrats École, au profit des jeunes et des habitants des quartiers concernés », déclare Rudi Vervoort, Ministre-Président bruxellois.

Plus d’infos sur les programmes des deux Contrats école :

https://perspective.brussels/sites/default/files/documents/contratecole_schoolcontract_tootsthielemans.pdf

https://perspective.brussels/sites/default/files/documents/contratecole_schoolcontract_drootbeek.pdf

Vidéo de présentation du dispositif:

https://drive.google.com/file/d/1soNc7YgQugF3IzpP84JF5WWioNqnjxnp/view  

Le Gouvernement bruxellois approuve l’octroi de plus de 26 millions d’euros pour des projets d’accrochage scolaire

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Le Gouvernement bruxellois approuve l’octroi de plus de 26 millions d’euros pour des projets d’accrochage scolaire

communiqué de presse

13 décembre 2021

Sur proposition du Ministre-Président Rudi Vervoort, le Gouvernement bruxellois a approuvé, jeudi dernier, l’octroi de subventions à des centaines de projets d’accrochage scolaire pour un total de plus de 26 millions d’euros à l’horizon 2024. Le gouvernement réaffirme ainsi son soutien à la lutte contre le décrochage scolaire, ce dernier s’étant sérieusement aggravé suite à la crise sanitaire.

Le décrochage scolaire est une problématique multifactorielle qui touche de nombreux jeunes et leurs familles en Région bruxelloise. Si l’école est bien sûr au centre de la problématique, d’autres « facteurs de risque » entrent en ligne de compte sur le plan individuel, au niveau familial, au niveau de l’école mais aussi au niveau de l’environnement entre autres.

Face à ces enjeux, la Région bruxelloise a de longue date dégagé des moyens importants pour soutenir les écoles, les communes et le secteur associatif, afin de prévenir le décrochage scolaire, d’intervenir lorsqu’un élève décroche ou de mettre tout en œuvre pour remobiliser le jeune dont le parcours scolaire est interrompu.

La crise COVID a provoqué des effets délétères sur l’aggravation du décrochage scolaire. Ce dernier s’accentue et les inégalités se renforcent, quel que soit le niveau d’enseignement.

Dans ce contexte de tension extrême, le Gouvernement régional bruxellois réaffirme la lutte contre le décrochage scolaire comme une priorité politique majeure.

Outre les budgets exceptionnels dégagés en 2020 et 2021 pour faire face à la crise, le Gouvernement a ainsi octroyé une subvention à des centaines de projets d’Accrochage scolaire via :

–         le plan d’accrochage scolaire communal (pASc) – Triennat 2022 – 2024 : la Région octroie des subsides aux 19 communes bruxelloises pour unmontant global de 16.944.332 € afin de soutenir leurs plans d’accrochage scolaire communaux. Ceux-ci s’inscrivent dans 5 objectifs spécifiques dont la coordination locale du plan d’accrochage scolaire communal et le service de première ligne en matière de prévention du décrochage scolaire.

–         le dispositif d’accrochage scolaire (dAS) – Triennat 2021 – 2024 : soutien aux établissements scolaires primaires et secondaires des 19 communes, tous réseaux confondus, dans la lutte contre l’échec scolaire et l’absentéisme. Le Gouvernement a sélectionné 424 projets pour un montant global de 6.989.593€ pour des projets menés du 15 octobre 2021 au 31 août 2024. Les activités, gratuites pour les bénéficiaires, sont développées en interne à l’école ou en partenariat avec un acteur externe à l’école, en dehors du temps scolaire (aides aux devoirs, remédiation, suivi individuel, activités visant le renforcement de l’estime de soi et la communication non-violente, actions citoyennes visant la cohésion de quartier,…).

–         le dispositif de soutien aux activités d’accompagnement à la scolarité et à la citoyenneté des enfants et des jeunes (dASc) – Triennat 2022 – 2024 : soutien aux associations pour leurs projets d’accompagnement à la scolarité et à la citoyenneté des enfants et des jeunes en situation précaire, les plus exposés au risque de décrochage scolaire et ce en dehors du temps scolaire. Les projets soutenus impliquent les parents, les écoles, les jeunes et les partenaires locaux issus des secteurs éducatifs, culturels, sociaux, jeunesse. 38 projets ont été sélectionnés pour un montant global de 1.524.720€. 

–         des actions à destination des jeunes de 15 à 21 ans en décrochage scolaire actif – Stratégie GO4Brussels 2030 – Période du 01/11/2021 au 30/04/2023 : Le gouvernement a sélectionné 9 projets, pour un montant global de 670.768 € ; ces projets, à destination des jeunes de 15 à 21 ans en décrochage scolaire actif dans l’enseignement qualifiant ou en alternance, poursuivent trois objectifs spécifiques: réinsérer les jeunes dans un parcours scolaire ; réinsérer les jeunes dans un parcours alternatif pour leur permettre d’obtenir une certification au moins équivalente au niveau de l’enseignement secondaire supérieur ; élaborer avec les jeunes un projet de vie professionnelle durable.

A l’horizon 2024, la Région bruxelloise consacrera donc plus de 26 millions € aux actions de lutte contre le décrochage scolaire au sein des écoles, dans les associations et dans les 19 services communaux de prévention.

« Via ces différents programmes, l’ambition est d’apporter une réponse à la diversité des situations au sein de la Région. Les communes se situent en première ligne pour toucher les enfants exposés au risque de pauvreté. Ce travail de proximité est essentiel, tout comme le développement d’une démarche proactive, en réseau c’est-à-dire entre les écoles, les associations, les quartiers et les communes. Avec la crise sanitaire qui perdure, il est essentiel de continuer à soutenir ces actions pour le bien des jeunes bruxelloises et bruxellois», déclare Rudi Vervoort, Ministre-Président du Gouvernement régional.

Pour toute information complémentaire : http://accrochagescolaire.brussels/ :  « Ensemble, accrochons les jeunes bruxellois à l’école ! »

Le Gouvernement bruxellois approuve la solution temporaire permettant la reprise des activités des chauffeurs LVC

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Le Gouvernement bruxellois approuve la solution temporaire permettant la reprise des activités des chauffeurs LVC

Communiqué de presse

9 décembre 2021

Le Gouvernement bruxellois a approuvé, ce jour, la solution temporaire qui permettra aux chauffeurs LVC dont les revenus proviennent principalement de cette activité, de prester comme service de taxis selon des conditions bien définies. Cette ordonnance provisoire serait d’application jusqu’à la mise en place de l’ordonnance relative à la réforme du secteur des services de transport rémunéré de personnes.

La solution temporaire approuvée par le Gouvernement bruxellois permettra aux exploitants-chauffeurs LVC, privés d’accès à la plateforme UberX par la société Uber suite à une décision de justice, de reprendre leur travail en Région bruxelloise dans un cadre juridique sécurisé. En effet, les autorisations d’exploiter qu’ils détiennent actuellement pourraient étendre leurs effets à la prestation de services taxis aux conditions suivantes :

  • travailler dans le cadre d’une autorisation d’exploiter délivrée à la suite d’une demande introduite au plus tard le 15 janvier 2021
  • les chauffeurs devront démontrer qu’ils exercent cette activité au minimum 20h par semaine en moyenne – considérant qu’il s’agit de fournir une solution pour ceux d’entre les chauffeurs qui dépendent principalement de cette activité comme revenus professionnels ;
  • seules les courses avec réservation préalable via des plateformes électroniques agréées sont autorisées (voir ci-dessous). Le maraudage physique est ainsi interdit ;
  • l’interdiction de stationner sur la voie publique ou sur les places de stationnement réservées aux taxis ;

Pour pouvoir maintenir leur fonctionnement en Région bruxelloise, les plateformes électroniques bénéficieront d’un l’agrément provisoire à condition:

  • d’avoir, en Belgique, une unité d’établissement enregistrée à la Banque Carrefour des Entreprises ; 
  • de mettre à disposition de Bruxelles Mobilité les informations relatives :
    • aux chauffeurs,
    • aux exploitants,
    • aux conditions générales d’affiliation à la plateforme. Par ailleurs, celle-ci ne pourra pas imposer aux chauffeurs de s’affilier uniquement à sa plateforme ;
    • aux conditions générales d’utilisation de la plateforme applicables aux clients.

En cas de non-respect de ces conditions d’agrément des plateformes, le Ministre-Président aura un droit de retrait de l’agrément dans un délai de 10 jours.

Enfin, il est à noter que l’arrêté « formation » destiné à harmoniser les conditions d’accès à la profession de chauffeur entre en vigueur le mois prochain.

Le Ministre-Président Rudi Vervoort déclare: « Mon gouvernement a travaillé sans relâche et nous sommes satisfaits aujourd’hui de pouvoir proposer une solution temporaire indispensable à la reprise rapide des activités des chauffeurs impactés par la décision d’Uber. Tout en respectant les décisions de justice de ces dernières années à l’encontre de cette plateforme électronique, la présente proposition ouvre la voie à la future ordonnance qui établira un véritable statut unique pour la profession et je m’en réjouis. 

KANAL : le démarrage des travaux de gros œuvre fixé au printemps 2022

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KANAL : le démarrage des travaux de gros œuvre fixé au printemps 2022

Communiqué de presse

8 décembre 2021

La construction du futur pôle d’Art moderne et contemporain KANAL entre dans sa phase majeure. Les travaux préliminaires au chantier de gros œuvre sont à présent clôturés, tandis que le lot de terrassement et de fondation est en phase d’exécution. L’association momentanée BPC-CIT Blaton, désignée en septembre dernier par le Conseil d’Administration de la Fondation KANAL pour mener le lot 3, débutera le chantier en janvier prochain. Les travaux se poursuivront pour une durée de 2 ans.

Sur initiative de la Région de Bruxelles-Capitale, la Fondation KANAL porte le développement d’un vaste pôle muséal dédié à l’art moderne et contemporain dans les anciens garages Citroën, le long du canal. La Fondation a désigné un consortium d’architectes pour le projet suite à un concours international. Un permis d’urbanisme a été délivré fin 2020. Le bâtiment gardera sa forme iconique en se transformant en un musée de 45.000 m² ouvert sur la ville. Un marché en 5 lots a été lancé dans la foulée. Depuis, Les travaux préliminaires de démolition, démantèlement, désamiantage, dépollution des sols ont été réalisés et sont aujourd’hui terminés.

Le lot de terrassement et de fondation nécessaire à la construction de nouvelles émergences est aujourd’hui en phase d’exécution.

L’association momentanée BPC-CIT Blaton a été désignée pour mener le principal lot des travaux de construction du musée. Il s’agit des travaux relatifs au gros œuvre du pôle culturel KANAL. Ces travaux portent sur la stabilité, la construction et la réfection des toitures de l’ancien garage Citroën. Ils comprennent également la construction de 3 émergences sur le site, la rénovation des façades emblématiques, la construction de tous les espaces muséaux, de bureaux, de conférence, les espaces polyvalents, les espaces d’accueil et le parachèvement de l’Horeca. Ce lot s’achèvera par la pose d’un bandeau lumineux conçu pour entourer les ateliers et différents espaces du showroom.

Le consortium BPC – CIT Blaton installera son chantier en janvier pour un début effectif des travaux en mars 2022. Le planning prévoit un peu moins de 2 ans de travaux en comprenant les lots 4 et 5 liés aux parachèvements et à la scénographie muséale.

Avec le calendrier qui se précise et le lancement de la phase la plus importante de ce chantier, c’est un projet d’ampleur pour la Région de Bruxelles-Capitale qui se concrétise.

« Avec une ouverture du bâtiment prévue pour 2024, la poursuite du chantier est dans les clous et l’ensemble des lots finalisés ou engagés rentrent dans l’enveloppe budgétaire attribuée par la Région depuis plusieurs années », souligne Yves Goldstein, responsable de la mise en œuvre du futur musée d’art moderne et contemporain bruxellois. Ce projet de construction, portant sur une surface plancher de 45.000m², devra permettre de poursuivre l’ambition de faire des espaces publics librement accessibles le centre de gravité du nouveau pôle KANAL. »

« KANAL se construit ! » se réjouit Rudi Vervoort, Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale. « Le démarrage de ce chantier, c’est la preuve concrète que les projets se réalisent dans notre Région. Ce bâtiment sera un trait d’union exemplaire entre les deux rives du canal, entre le passé commercial et industriel et l’avenir créatif et connecté, entre l’art moderne et contemporain et la ville, entre les différentes cultures qui vivent à Bruxelles. Ouvrir un musée aussi ambitieux au cœur des quartiers populaires du nord de Bruxelles et de Molenbeek est pour nous une envie de rappeler que chez nous l’Art et la Culture sont des biens publics et communs qui nous relient et nous font grandir. KANAL sera aussi une vitrine de ce qu’est Bruxelles pour le monde et les touristes que nous accueillons, c’est notre ambition dans la ligne de mire de Bruxelles 2030, capitale européenne de la Culture. »

Journée internationale des personnes en situation de handicap Le Ministre-Président Rudi Vervoort rend hommage aux associations en Région bruxelloise

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Journée internationale des personnes en situation de handicap : Le Ministre-Président Rudi Vervoort rend hommage aux associations en Région bruxelloise

Communiqué de presse

3 décembre 2021

Célébrée chaque année depuis 1992 à l’initiative de l’Organisation des Nations-Unies, le 3 décembre est la journée internationale des personnes en situation de handicap. Elle vise à promouvoir les droits et le bien-être des personnes en situation de handicap dans toutes les sphères de la société et du développement, et à accroître la sensibilisation à leur situation particulière dans tous les aspects de la vie politique, sociale, économique et culturelle.

Le 3 décembre, c’est aussi l’occasion de mettre en lumière celles et ceux qui entourent ces personnes extraordinaires, qu’il s’agisse de leurs proches ou du personnel qui les accompagne au quotidien. 

Quelques centaines d’associations accomplissent un travail essentiel dans le domaine du Handicap en Région bruxelloise. Et parmi celles-ci, l’asbl Dynam’autes, qui offre du répit aux personnes porteuses du trouble du spectre autistique entre 3 et 16 ans, et du soutien à leur famille.

Créée en juin 2018 à l’initiative de professionnels exerçant au sein de classes à pédagogie adaptée de l’école « Astron’autes » à Ixelles, l’asblDynam’autes accompagne, entre autres, les enfants dans l’acquisition de nouvelles compétences dans un objectif d’inclusion. Elle promeut également la prise en charge adaptée de l’autisme en organisant des formations et des sensibilisations.

Si le répit a toujours été une offre fondamentale, la pandémie a certainement accentué encore sa nécessité. A partir de 2022, l’asbl pourra considérablement augmenter son offre de prise en charge, et de manière pérenne, auprès d’enfants et de jeunes gens aujourd’hui encore en attente d’un accompagnement adéquat.

Rudi Vervoort, Ministre en charge de la Politique d’Aide aux Personnes en situation de Handicap à la Commission communautaire française : « Le 3 décembre est une journée indispensable car elle rappelle à toutes et tous qu’il est impératif de continuer la construction d’une société où les intérêts et droits de chacune et chacun sont pris en compte et défendus. Aujourd’hui, la discrimination des personnes en situation de handicap reste un problème majeur en Belgique, c’est pourquoi nous avons à cœur de multiplier les initiatives pour faire tomber les barrières, au plus grand bénéfice de toutes et tous et nous travaillons d’arrache-pied dans ce sens. »

Le Gouvernement bruxellois adopte l’avant-projet d’ordonnance sur la réforme des services Taxi et LVC

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Le Gouvernement bruxellois adopte l’avant-projet d’ordonnance sur la réforme des services Taxi et LVC

Communiqué de presse

2 décembre 2021

A l’initiative du Ministre-Président Rudi Vervoort, le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale a adopté ce jeudi, en première lecture, l’avant-projet d’ordonnance relatif à la réforme du secteur des services de transport rémunéré de personnes. 

Pour rappel, cette réforme s’inscrit dans l’accord de gouvernement et entend développer des solutions de mobilité pour tous, dont les services de transport rémunéré de personnes sont une part importante. Ce texte instaurera un cadre juridique sécurisé et fiable pour l’ensemble des professionnels du secteur (associations de chauffeurs, associations d’exploitants et plateformes) tout en assurant un service de qualité pour les usagers.

Concernant le jugement rendu mardi dernier par la Cour d’Appel de Bruxelles, le gouvernement bruxellois continue ses travaux pour trouver une solution temporaire qui réponde à la situation des chauffeurs qui utilisaient l’application suspendue, et qui réponde au mieux à l’ensemble des décisions de justice prises en la matière.

Les ministres européens du développement urbain renforcent la place et la voix des villes en Europe

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Les ministres européens du développement urbain renforcent la place et la voix des villes en Europe

Communiqué de presse

29 novembre 2021

Vendredi dernier, le Conseil informel des ministres européens en charge du développement urbain adopte l’Accord de Ljubljana garantissant une plus grande influence des villes au niveau européen. La Région de Bruxelles-Capitale y représentait la Belgique.

L’Accord de Ljubljana adopté vendredi dernier par les 27 ministres européens réaffirme le rôle central des villes et aires métropolitaines au sein de l’Union européenne (UE). Cet Accord engage l’Europe à poursuivre et réviser l’Agenda urbain adopté en 2016 et visant à renforcer la dimension urbaine des politiques européennes.

Depuis son lancement en 2016, le Pacte d’Amsterdam créant l’Agenda urbain a mis en place 14 partenariats sur 14 thématiques centrales pour le futur des villes européennes comme le logement, la pauvreté urbaine ou la planification durable. Chaque partenariat permet à des villes européennes de collaborer avec des États, des Régions et les Institutions européennes pour trouver des réponses concrètes aux enjeux urbains.

Fin 2020, les Ministres européens ont adopté une nouvelle Charte de Leipzig dotant l’UE d’une nouvelle stratégie urbaine de long terme et d’unAgenda territorial fixant les priorités territoriales de l’UE à l’horizon 2030.

En 2021, avec l’Accord de Ljubljana sur la révision de l’Agenda urbain approuvé il y a quelques jours, les ministres européens renforcent la mise en œuvre opérationnelle des objectifs stratégiques fixés par la Charte de Leipzig. Ils complètent également l’Agenda urbain par 4 nouvelles thématiques : la verdurisation des villes, l’équité sociale dans les villes, le tourisme durable et l’alimentation.

Position de la Belgique et de la Région de Bruxelles-Capitale

Lors de ce Conseil informel, qui s’est tenu en ligne du fait de la situation sanitaire, la Belgique était représentée par le directeur général de perspective.brussels, Antoine de Borman, délégué par le Ministre-Président Rudi Vervoort pour la Région de Bruxelles-Capitale. Au nom de la Belgique, la Région a insisté sur la nécessité de consolider la place des villes dans le processus décisionnel européen et la législation européenne. La Région a également mis l’accent sur l’enjeu de la verdurisation des villes, cruciale dans un pays fortement urbanisé comme la Belgique. Dans cet esprit la Région a insisté sur l’importance de coopérer et agir à l’échelle métropolitaine pour combattre l’étalement urbain et l’artificialisation des sols.

Rudi Vervoort souligne que « en tant que Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale mais également membre du Comité européen des Régions, je sais combien il est important de renforcer le rôle et la voix des villes et métropoles au sein de l’Union européenne. Les villes sont des partenaires de l’Europe et sont des acteurs-clés pour atteindre les objectifs de Green Deal européen et les Objectifs de Développement durable de l’ONU. Je me réjouis dès lors de l’adoption de cet Accord de Ljubljana qui renforce l’Agenda urbain et donc le partenariat entre les villes, les États membres et les institutions européennes ». 

Tout savoir sur l’action de l’Europe en faveur de la transition urbaine

À l’occasion de cet important Conseil informel des ministres européens, la Région de Bruxelles-Capitale via perspective.brussels, le centre d’expertise régional en matière urbaine, édite une publication faisant le point sur les textes, programmes et financements européens ayant un impact sur le développement urbain en Europe et à Bruxelles. Cette publication est disponible sur https://perspective.brussels/fr/actualites/laction-de-leurope-en-soutien-la-transition-des-villes-comment-se-traduit-elle-pour-la-region.

Bruxelles adopte la prime Renolution et simplifie le soutien financier à la rénovation

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Bruxelles adopte la prime Renolution et simplifie le soutien financier à la rénovation

Communiqué de presse

26 novembre 2021

Ce jeudi 25 novembre, le Gouvernement bruxellois, à l’initiative du Ministre Président Rudi Vervoort en charge de la Rénovation Urbaine et d’Alain Maron, Ministre bruxellois en charge de l’Environnement, de la Transition climatique et de l’Energie, a approuvé en 1ère lecture le lancement de la prime Renolution, qui fusionne et réforme les primes Rénovation, Façades et Energie. Concrètement, dès janvier 2022, chaque candidat rénovateur n’aura plus qu’un seul interlocuteur à la Région pour sa demande de prime. Le budget des primes est par ailleurs réhaussé à 53,6 millions d’euros pour cette seule année. Tout bénéfice pour les Bruxellois·e·s, qu’ils soient ménage, entreprise, école, copropriété, …. : l’ensemble des maîtres d’ouvrage sont concernés.

La première source d’émissions directes de gaz à effet de serre à Bruxelles est le bâti. C’est pourquoi, la Région bruxelloise poursuit la concrétisation de sa Stratégie Renolution. Renolution soutient l’augmentation de la qualité environnementale des bâtiments existants.

D’autre part, rénover le bâti bruxellois reste un enjeu de taille pour augmenter l’attractivité du bâti pour tous les publics occupants, veiller à sa salubrité et à son accessibilité pour les personnes moins mobiles et augmenter le confort des occupants. Ces objectifs de rénovation doivent être rencontrés tout en permettant la réduction des coûts d’occupation et de rénovation.

Les propriétaires et maîtres d’ouvrage ont besoin de soutien pour accélérer la rénovation et améliorer la qualité des travaux effectués. C’est un défi que rencontre toute l’Europe et c’est une priorité pour la Région.

Pour Alain Maron, Ministre bruxellois en charge de l’Environnement, de la Transition climatique et de l’Energie : « Avec cette réforme, nous levons des freins à la rénovation et nous simplifions la charge administrative pour tous ceux qui s’engagent dans l’amélioration énergétique et le confort du bâti. C’est un travail de longue haleine qui aboutit enfin. La mise en place d’un seul régime de primes, d’une grille claire et simplifiée sur un portail unique permettra à chacun d’identifier directement et clairement les primes auxquelles il aura droit et de bénéficier d’un traitement unique et transparent».

Pour Rudi Vervoort, Ministre-Président de la Région bruxelloise, « Ce système de primes à la rénovation du bâti unifié, très attendu des Bruxelloises et Bruxellois, verra enfin le jour en 2022. Je me réjouis des facilitations de démarches qui découleront de cette réforme pour les candidat rénovateurs, et en particulier de la couverture avantageuse dont pourront bénéficier les propriétaires occupants, en fonction de leur revenus, pour les primes qui leur sont réservées. Au vu des nombreuses demandes de primes reçues en 2021, on ne peut que s’attendre à ce que les nouvelles primes Rénolution participent en 2022 avec succès à la rénovation du bâti bruxellois ».

La problématique du financement occupe une place cruciale dans la mise en œuvre de la Stratégie de rénovation. C’est pourquoi, en 2022,  le Gouvernement bruxellois a décidé de simplifier et renforcer le soutien financier aux acteurs publics et privés avec la réforme des primes Energie et Rénovation et la fusion de ces deux systèmes vers la prime Renolution. La réforme deviendra concrète ce premier trimestre 2022 pour les citoyens et tous les publics-cibles des actuelles primes Energie, Rénovation de l’habitat et Embellissement des façades. Elle entrera en vigueur le 1er janvier et sera formellement accessible via un guichet numérique unique dès le 1 mars 2022, après une brève période de transition, qui doit permettre aux administrations de clore l’ancien système et d’ouvrir le nouveau.

Le Gouvernement bruxellois réserve un budget important pour ces primes, puisqu’il a décidé de pérenniser le montant de 32 millions d’euros dégagé par le Ministre Alain Maron en   2021 grâce au plan de relance. S’y ajoute un budget augmenté à 11,6 millions d’euros pour les primes à la rénovation à l’initiative du Ministre-Président Rudi Vervoort. Enfin, à ces 43,6 millions d’euros, s’ajoutent 10 millions dédiés cette année à Renoclick, un programme de soutien spécifique pour les pouvoirs publics. C’est donc un total de 53,6 millions d’euros en 2022 qui seront disponibles dans le soutien financier direct à la rénovation du bâti bruxellois.

Avec les actuelles Primes Energie, l’objectif du Gouvernement bruxellois était d’atteindre un soutien de minimum 50% du coût des travaux énergétiques pour les publics à faibles revenus. Il est atteint depuis le régime de primes Energie mis en place en 2021. Ce niveau de soutien est pérennisé dans les primes Renolution.

Puisqu’un soutien financier ne suffit pas toujours pour déclencher la rénovation, la Région développe aussi dans Renolution, pour chaque public-cible, un accompagnement gratuit adapté. En 2021, Bruxelles Environnement a notamment mis en place un nouveau service de facilitateur pour les copropriétés et des primes spécifiques sont dédiées aux copropriétaires.

La Région est ainsi plus que jamais aux côtés des candidats rénovateurs, au travers d’un accompagnement adapté et d’un soutien financier conséquent. Nous invitions donc tous les Bruxellois.e.s intéressés à contacter les services d’accompagnement régionaux.

Le Gouvernement bruxellois trouve un accord sur la réforme des services Taxi et LVC

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Le Gouvernement bruxellois trouve un accord sur la réforme des services Taxi et LVC

Communiqué de presse

25 novembre 2021

A l’initiative du Ministre-Président Rudi Vervoort, le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale a trouvé un accord sur la réforme du secteur des services de transport rémunéré de personnes. Cette réforme s’inscrit dans l’accord de gouvernement qui entend développer des solutions de mobilité pour tous, dont les services de transport rémunéré de personnes sont une part importante. Le texte de l’avant-projet d’ordonnance adapté à l’accord trouvé ce jour pourra être soumis à brève échéance aux concertations et avis. Ce texte instaurera un cadre juridique sécurisé et fiable pour l’ensemble des professionnels du secteur (associations de chauffeurs, associations d’exploitants et plateformes) tout en assurant un service de qualité pour les usagers.

L’avant-projet d’ordonnance poursuit quatre grands objectifs :

  • L’amélioration de la qualité du service offert aux client 
  • L’unification du secteur sous un cadre légal commun
  • La réglementation des plateformes de réservation
  • La protection de notre économie locale

Cette réforme répond également à une double demande :

– la législation adaptée aux nouvelles pratiques des clients et usagers

– la fin des pratiques concurrentielles déloyales

La concertation sociale avec l’ensemble des représentants du secteur débutera rapidement. Outre le Comité consultatif, le texte sera également soumis à Brupartners, puis à l’Autorité de protection des données et au Conseil d’État avant une approbation définitive.

Le Ministre-Président bruxellois Rudi Vervoort : « Cet accord apporte une réponse juridique sécurisée et fiable pour les professionnels des services de transports aux personnes et permet aussi d’assurer un service de qualité et adapté aux nouvelles pratiques des clients et des usagers.»

Concernant le jugement rendu ce mardi par la Cour d’Appel de Bruxelles, le Gouvernement bruxellois prend acte de cette décision suite à l’action introduite par Taxis Verts, auquel il n’était pas partie, et dont il n’a pris connaissance qu’indirectement hier soir. Le Gouvernement cherche activement une réponse temporaire à la situation créée par l’arrêt et l’attitude de Uber, en l’attente de l’adoption de la réforme. 

Rudi Vervoort ajoute : « Je suis profondément touché par le désarroi des chauffeurs LVC. Ils ne sont pas responsables de cette situation. C’est bien de la responsabilité d’Uber d’avoir laissé ce secteur se développer avec le risque juridique de voir ce dispositif interdit. En 2015, on comptait 217 chauffeurs du secteur LVC, aujourd’hui on compte 1191 véhicules LVC disposant d’une plaquette bruxelloise. Soit une augmentation de près de 448 %. Uber a induit en erreur ces acteurs. En effet, Uber X présentait le même risque juridique que Uber Pop, qui, pour rappel, a été condamnée à cesser ses activités en 2015. »

Le Gouvernement bruxellois sélectionne 6 projets pour améliorer l’intégration urbaine des établissements scolaires et favoriser la cohésion sociale

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Le Gouvernement bruxellois sélectionne 6 projets pour améliorer l’intégration urbaine des établissements scolaires et favoriser la cohésion sociale

Communiqué de presse

18 novembre 2021

Le gouvernement bruxellois a procédé aujourd’hui à la sélection de six projets qui seront soutenus dans le cadre du Contrat École. A cet effet, il a notamment été tenu compte d’une répartition géographique équilibrée des projets au sein de la zone de revitalisation urbaine et de la diversité des réseaux d’enseignement des établissements scolaires bruxellois. 

Pour rappel: le Contrat École, un dispositif régional de rénovation urbaine, était introduit en 2016 et poursuit un triple objectif: 

  • renforcer l’attractivité et améliorer l’intégration urbaine des établissements scolaires dans leur environnement, via des investissements dans les écoles en déficit d’image;
  • accroître l’offre d’équipements collectifs aux habitants du quartier via une ouverture des établissements scolaires en dehors du temps scolaire: accès aux infrastructures sportives, au réfectoire, ouverture des cours d’école, etc.;
  • favoriser la cohésion sociale et l’ouverture de l’école vers le quartier via des actions socio-économiques et des opérations de requalification de l’espace public.

Au mois d’avril dernier, le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale a approuvé l’appel à candidatures « Contrat École 3ème série (2022-2026) et 4ème série (2023-2027) » et chargé le Service Ecole de perspective.brussels du lancement et du suivi de l’appel. Au total, 21 dossiers qui se répartissent sur 9 communes ont été réceptionnés.

La sélection des candidatures a été ensuite effectuée par le gouvernement bruxellois sur base d’une analyse des dossiers recevables. Conformément aux critères de sélection de l’appel, une répartition équilibrée des Contrats École au sein de la ZRU est obtenue: le scénario proposé permet ainsi de couvrir 5 communes, dont 2 communes qui n’ont pas encore bénéficié d’un Contrat École (Ixelles et Koekelberg). Par ailleurs, la proposition de sélection reflète la diversité des réseaux avec 1 école de l’enseignement officiel, 3 écoles de l’enseignement officiel subventionné et 2 écoles de l’enseignement libre à savoir l’École 1, l’Institut des Ursulines, l’École professionnelle Edmond Peeters, l’Institut de Mot Couvreur, l’Atheneum Anderlecht et le GVB Scheuplaneet.

Le budget réservé à la politique Contrat École est de 5 millions € par an. Le budget disponible pour le présent appel à candidatures est donc de 10.000.000 € pour les 3ème série (2022-2026) et 4ème série (2023-2027). Par ailleurs, la répartition du budget respecte la clef 80/20 au sein des réseaux d’enseignement francophone et néerlandophone bruxellois.

« Le Contrat École poursuit un triple objectif, plus particulièrement l’amélioration de l’intégration urbaine des écoles, l’accroissement de l’offre d’équipements collectifs aux habitants du quartier et l’ouverture de l’école vers le quartier notamment via des actions socioéconomiques. Il vise donc à favoriser une véritable intégration de l’établissement scolaire dans son environnement. Tant les habitants que les jeunes pourront en profiter et je m’en réjouis. Je suis également très heureux de pouvoir saluer deux nouvelles communes. Cette action engendrera sans aucun doute des effets bénéfiques pour les différents quartiers concernés », déclare Rudi Vervoort, Ministre-Président bruxellois.