Secteurs les plus touchés : des primes jusqu’à 15.000 euros

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Secteurs les plus touchés : des primes jusqu’à 15.000 euros

communiqué de presse

15 mars 2022

Sur proposition de Barbara Trachte, Secrétaire d’État à la Transition économique, de Rudi Vervoort, Ministre-Président et de Sven Gatz, Ministre des Finances et du Budget, le Gouvernement bruxellois a approuvé, en première lecture, deux projets d’arrêtés afin de soutenir les entreprises dans le cadre de la crise du Covid-19. 

Comme déjà annoncé, ces nouvelles aides sont destinées aux entreprises les plus touchées des secteurs qui ont été le plus en difficultés dans le cadre de la crise du Covid-19. A savoir, le monde de la nuit, les hébergements touristiques, l’événementiel, les restaurants et cafés et certains de leurs fournisseurs, le sport et les transports de personnes. C’est finalement un budget de 63 millions d’euros qui leur sera dédié.

Avec cette nouvelle aide, il s’agit de soutenir les entreprises qui ont dû fermer ou qui ont été entravées dans leur activité par les différentes mesures sanitaires fin 2021 et au 1er trimestre 2022 (fermeture totale des discothèques, limitation des personnes à table dans les restaurants et cafés, limitation du nombre de personnes lors d’événements…). Si le Codeco a décidé d’une réouverture totale aujourd’hui, la relance est encore entravée par des manques de trésorerie ou par l’impact du télétravail, notamment dans certains quartiers bruxellois.

Par conséquent, le Gouvernement bruxellois a approuvé une nouvelle aide économique sous forme de 2 primes :

  1. Une « Prime 2022 » pour les discothèques, l’événementiel, les ReCa ainsi que leurs fournisseurs, le tourisme, le sport et le transport de personnes. Budget : 45 millions d’euros.

Les montants sont fixés en fonction du pourcentage de la perte du chiffre d’affaires et du nombre d’ETP : la perte de CA est calculée sur une comparaison de 2019 et 2021 et devra être d’au moins 60%.

Nombre d’ETP

Montants

Moins de 10

5.000 euros

10 ou plus

7.500 euros

Si l’entreprise a perdu plus de 75% sur cette même période, les montants seront de :

Nombre d’ETP

Montants

Moins de 10

11.000 euros

10 ou plus

15.000 euros

Un forfait de 4.000 EUR est prévu pour les entreprises nées en 2019, 2020 et 2021.

  1. Une Prime « HT3 » pour les hébergements touristiques, d’un montant de 1.100 euros par unité de logement. Budget : 18 millions d’euros. Par ailleurs, les Auberges de Jeunesse bénéficieront à nouveau d’une aide régionale.

Ces deux primes seront disponibles pour les entrepreneurs après avis des partenaires sociaux (Brupartners), du Conseil d’État et de l’Autorité des Protections des données (APD). La notification à la Commission européenne pour le cadre temporaire des aides d’État sera également demandée.

La Région bruxelloise veut renforcer les connaissances linguistiques dans l’enseignement qualifiant grâce au numérique

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La Région bruxelloise veut renforcer les connaissances linguistiques dans l’enseignement qualifiant grâce au numérique

communiqué de presse

10 mars 2022

Le Ministre-Président bruxellois Rudi Vervoort lance un appel à projets pour à la fois promouvoir les connaissances linguistiques dans l’enseignement qualifiant, stimuler le numérique dans les écoles et lutter contre le décrochage scolaire dans le cadre du programme bruxellois pour l’enseignement et la petite enfance de la Stratégie Go4Brussels 2030.

La connaissance du français et du néerlandais, mais également de l’anglais, constitue un atout important pour accéder au marché du travail bruxellois. Apprendre une langue, cela commence souvent à l’école. Pourtant, de nombreuses écoles souffrent d’un manque d’enseignants pour les cours généraux et donc également pour les cours linguistiques particulièrement dans l’enseignement qualifiant. Ce manque d’enseignants (ou leur absentéisme) peut contribuer au décrochage scolaire des jeunes.

Les technologies numériques peuvent être un outil intéressant pour revigorer l’intérêt des élèves pour l’école et l’apprentissage des langues. C’est pourquoi la Région soutient les écoles bruxelloises dans leur transition numérique en investissant dans de l’équipement numérique mobile et la connectivité via le Centre Informatique de la Région bruxelloise (CIRB) et avec le soutien du Service École de perspective.brussels. La Région a déjà précédemment investi dans la plateforme « Brulingua » d’Actiris. Destinée à tous les Bruxellois de plus de 18 ans, Brulingua peut servir d’exemple pour améliorer les compétences linguistiques des élèves des écoles bruxelloises.

Le Ministre-Président Rudi Vervoort a chargé le Service École de lancer un appel à projets dans l’enseignement qualifiant. Les projets doivent répondre à trois conditions : ils doivent stimuler l’enseignement du néerlandais, du français et/ou de l’anglais ; ils doivent promouvoir l’usage du numérique dans les écoles de l’enseignement qualifiant ; et ils doivent renforcer la lutte contre le décrochage scolaire, en proposant des solutions pour les absences temporaires ou de longue durée des professeurs de langues ou en offrant un cadre pertinent pendant les heures creuses suite à ces absences.

Le gouvernement bruxellois met à disposition un budget de 150.000 euros à cet effet pour cet appel à projets ouvert à toutes les institutions francophones et néerlandophones ayant le statut d’asbl (dont les centres de recherches) actives dans l’apprentissage des langues, axés sur les métiers et l’enseignement via des outils numériques, et qui disposent d’une expertise dans le domaine des Stem (sciences, technologie, ingénierie et mathématiques) et du soutien scolaire. 

Le Ministre-Président bruxellois Rudi Vervoort: « Cet appel à projets vise à soutenir des initiatives alliant l’apprentissage des langues, le renforcement de l’usage du numérique dans les écoles et la lutte contre le décrochage scolaire. Dans ce sens, il concoure à une plus grande égalité des chances pour les jeunes de l’enseignement qualifiant, souvent issus des quartiers moins favorisés et plus exposés au risque de décrochage, dans leur parcours actuel ou futur ».

Le Ministre bruxellois Sven Gatz, chargé de la Promotion du Multilinguisme et membre du Collège VGC en charge de l’Enseignement : « Je soutiens cette initiative car elle promeut le multilinguisme. Une bonne connaissance des langues est également cruciale pour les élèves des établissements de l’enseignement qualifiant de la Région bruxelloise. D’autant que l’enseignement qualifiant souffre d’une grave pénurie d’enseignants, notamment pour les cours généraux et les cours linguistiques. »

Le Ministre Bernard Clerfayt, chargé de l’Emploi et de la Formation professionnelle : « A Bruxelles, connaître une seconde langue, principalement le néerlandais et l’anglais, augmente de 50% ses chances de décrocher un emploi. Si nous investissons dans les formations et les outils, tels que Brulingua, pour former les chercheurs d’emploi, l’apprentissage des langues, cela commence dès l’école.  Et si en plus, les projets mettent l’accent sur un apprentissage numérisé, nous atteignons un double objectif. Car à côté des compétences métiers, les compétences linguistiques et numériques sont très recherchées par les employeurs. »

Le « Convoi de la Liberté » interdit à Bruxelles

manif

Le « Convoi de la Liberté » interdit à Bruxelles

communiqué de presse

10 février 2022

Afin de faire face au Convoi de la Liberté, qui n’a à ce jour pas fait l’objet d’une autorisation de manifester car aucune demande n’a été envoyée, la ministre de l’intérieur Annelies Verlinden, le ministre-président Rudi Vervoort et le bourgmestre de Bruxelles Philippe Close mettent les moyens fédéraux, régionaux et locaux en place pour empêcher le blocage de la Région de Bruxelles-Capitale. 

En effet, la Police Fédérale va contrôler les véhicules motorisés aux grands axes vers Bruxelles qui viennent pour manifester en Belgique. La Région et la Ville de Bruxelles vont prendre des arrêtés d’interdiction de manifester avec des camions sur leur territoire. En pratique, les zones de police de la capitale avec l’aide de la Police Fédérale dévieront les camions qui viendraient vers la capitale malgré l’interdiction vers le Parking C. 

Cette collaboration entre les trois niveaux de pouvoir vise à impacter le moins possible l’ordre public dans la capitale.

Sous la coordination de la ministre de l’Intérieur, Annelies Verlinden, les services concernés se réunissent pour aborder l’approche à adopter.

Approbation d’une vision générale pour le renforcement des espaces ouverts en Région bruxelloise

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Approbation d’une vision générale pour le renforcement des espaces ouverts en Région bruxelloise

communiqué de presse

4 février 2022

Sur proposition du Ministre-Président Rudi VERVOORT et des Ministres Alain MARON et Elke VAN DEN BRANDT, le Gouvernement bruxellois a approuvé la vision globale pour le renforcement du réseau d’espaces ouverts à Bruxelles et a chargé perspective.brussels et Bruxelles Environnement de lancer sa mise en œuvre.

La vision pour le renforcement du réseau d’espaces ouverts dans et autour de Bruxelles est le résultat de l’étude « OPEN Brussels », réalisée à l’initiative de perspective.brussels et de Bruxelles Environnement, en collaboration avec les partenaires flamands dont le Departement Omgeving Vlaanderen, l’agence Natuur en Bos et l’OVAM. L’étude s’inscrit dans le cadre du programme de coopération interrégionale axé sur le développement spatial de la périphérie nord « TOP Noordrand ».

L’objectif de cette étude, menée par le consortium BUUR, Antea et Hesselteer, était de développer, en collaboration avec les partenaires flamands, une vision pour le renforcement du réseau d’espaces ouverts durables et  « interrégionalement » cohérents, en prenant en considération la biodiversité, l’eau, la fraîcheur, le silence, l’éducation, l’agriculture locale, les loisirs et la mobilité active. Cette vision est basée sur la conviction partagée selon laquelle les espaces ouverts constituent une partie essentielle de la ville.  Il convient d’assurer une optimisation écologique du réseau bruxellois d’espaces ouverts afin notamment de permettre une densification qualitative de la ville. Par ailleurs, cela devrait contribuer tant à la cohésion sociale, à la qualité de vie et à la santé des Bruxelloises et Bruxellois qu’à la résilience, à l’attractivité et à la valeur globale du territoire. 

L’étude se concentre sur la périphérie nord du 20ième siècle et définit, en plus des structures concentriques bien connues – telles que la Ceinture Verte, le Ring, la Moyenne Ceinture, la Petite Ceinture –  des structures radiales d’espaces ouverts. Il s’agit des 12 « corridors d’espaces ouverts » qui relient le centre aux espaces ouverts plus étendus situés dans la périphérie: Dilbeek – Porte de Ninove, E40 – Parc Elisabeth, Vallée de Molenbeek, Domaine Royal – Meise, Pont Van Praet – Tangebeek, Maelbeek – Canal, Vallée de la Senne, Schaerbeek – Machelen, Josaphat-Zaventem, E40 – Vuilbeek, Vallée de la Woluwe, Trawool.

Cette vision générale sera donc un outil d’aide pour la future politique de développement territorial. Elle permettra de concentrer les investissements consacrés aux espaces ouverts prioritairement dans les zones définies. Les atouts principaux découleront du renforcement des « services écosystémiques » des structures existantes d’espaces ouverts: la capacité d’une zone de procurer de la fraîcheur, de récolter de l’eau, d’héberger de la biodiversité, de capter la pollution atmosphérique ou de tamponner les nuisances sonores, etc.

Le consortium de bureaux d’étude se tiendra à disposition pendant les 4 prochaines années pour s’atteler à des missions concrètes. Ainsi, ils pourront exécuter, pour le compte des administrations régionales ou des communes, plusieurs missions de suivi ayant trait par exemple à la déminéralisation de rues, à l’ « humidification » de parcs, à la verdurisation d’entrées urbaines ou à la réouverture de cours d’eau. 

Les résultats de l’étude sont accessibles à l’adresse suivante: https://perspective.brussels/brochure_openbrussels_fr

Selon le Ministre-Président Rudi Vervoort: « La vision pour le renforcement du réseau d’espaces ouverts part de l’idée que les espaces ouverts constituent un maillon essentiel pour construire la ville de demain. Il convient d’assurer une optimisation écologique du réseau bruxellois d’espaces ouverts afin notamment de permettre une densification qualitative de la ville. »

« Le gouvernement affiche son ambition de donner structurellement sa place aux plantations et à l’eau en ville, notamment dans les quartiers les plus densément peuplés. Chaque espace public – rue, place, parc ou zone non bâtie – pourra être utilisé pour rendre notre réseau végétal plus fort et résilient. Et ainsi, amener la nature au cœur de la ville et donner plus d’oxygène à tous les Bruxellois et les Bruxelloises», déclare Elke Van den Brandt, Ministre bruxelloise de la Mobilité.

Pour Alain Maron, Ministre bruxellois de l’Environnement, « L’étude et la centrale de marchés « Open Ruimte » vont permettre de structurer toute une série de corridors végétalisés entre la Région bruxelloise et la Flandre. Ce maillage écologique et paysager, à développer en collaboration avec les autorités locales et entre les deux régions, va renforcer la biodiversité et notre résilience au changement climatique. » 

Pour Antoine de Borman, directeur génréal de perspective.brussels: « Pour construire une ville qui met la qualité de vie et la santé au centre des préoccupations, nous souhaitons renforcer le réseau des espaces ouverts, en mettant l’accent sur la biodiversité et les services écosystémiques, et créer les conditions d’un développement urbain durable. Grâce à la coopération avec la Région flamande, nous avons développé une vision cohérente à l’échelle métropolitaine. Le lancement d’une centrale de missions doit permettre de concrétiser cette vision et marque une étape importante dans sa mise en œuvre. »

Le Gouvernement bruxellois approuve le nouveau programme pluriannuel de développement régional FEDER 2021-2027

bruxelles en vacances

Le Gouvernement bruxellois approuve le nouveau programme pluriannuel de développement régional FEDER 2021-2027

communiqué de presse

3 février 2022

A l’initiative du Ministre-Président Rudi Vervoort, le Gouvernement bruxellois a approuvé ce jeudi son avant-projet de Programme FEDER pour la nouvelle période de Programmation 2021-2027. Ce Programme pluriannuel de développement régional, soutenu par l’Union européenne à hauteur de 121 millions d’euros, offre une enveloppe totale de près de 300 millions et fixe une ligne de route solide pour soutenir et développer des projets et investissements d’intérêt régional à réaliser d’ici 2029.

Comme pour le Programme 2014-2020, l’innovation, le soutien aux PME et à l’économie circulaire continueront à être soutenus. Mais, pour ce nouveau programme, s’inscrivant dans les priorités définies par l’Union européenne, le Gouvernement régional a aussi choisi d’investir dans la numérisation des services publics, les économies d’énergie, notamment par la rénovation énergétique des logements et des bâtiments publics, et les équipements collectifs dans les quartiers entre autres.

En matière énergétique, le Programme contribuera à rapprocher les performances des bâtiments publics soutenus des prescriptions énergétiques attendues à l’horizon 2050 (stratégie européenne à long terme) et soutiendra les pouvoirs publics par un accompagnement renforcé pour les aider à réaliser les meilleures rénovations possibles. En matière d’investissement dans les quartiers, le Programme viendra compléter les politiques régionales en permettant aux dynamiques locales de déterminer elles-mêmes les équipements collectifs prioritaires pour la population.

Après une enquête publique auprès de la population et les avis d’organes consultatifs régionaux, le Programme sera adapté au printemps, avant d’être présenté à la Commission européenne d’ici l’été. Les premiers appels à projets devraient quant à eux être lancés dans la seconde moitié de l’année 2022.

Rudi Vervoort déclare: « Les moyens FEDER sont une opportunité exceptionnelle pour la Région bruxelloise d’investir dans les quartiers et soutenir les projets locaux, nos PME et Universités. De plus, cette nouvelle programmation sera résolument tournée vers le durable. Pour la première fois, nous y avons prévu des moyens conséquents pour la rénovation énergétique des logements sociaux. Une nécessité absolue au regard du contexte environnemental et social actuel et futur. »

Contrat d’Axe et Contrat d’Ilot: le Gouvernement bruxellois approuve la mise en place d’un nouveau dispositif de la politique de rénovation urbaine

Bruxelles

Contrat d’Axe et Contrat d’Ilot: le Gouvernement bruxellois approuve la mise en place d’un nouveau dispositif de la politique de rénovation urbaine

communiqué de presse

27 janvier 2022

Ce jeudi 27 janvier, sur proposition de Rudi Vervoort, Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale, le Gouvernement bruxellois a marqué son accord sur la mise en œuvre d’un nouvel outil de rénovation urbaine: le Contrat d’Axe et le Contrat d’Ilot (CACI).

«Le CACI est un nouvel outil qui s’inscrit totalement dans la politique urbaine de la région qui, si elle est un grand territoire, doit également se réinventer au niveau local. Grâce à cet instrument, nous pourrons agir sur des territoires spécifiques qui pouvaient être délaissés par une politique urbaine plus macro. Mais il nous permettra aussi d’être à l’écoute de toutes et tous pour qu’ensemble, on construise l’avenir de la Région Bruxelles-Capitale. » déclare Rudi Vervoort.

Comment définir le CACI ?

S’inscrivant comme un dispositif unique à l’échelle hypra locale (basé sur 1 ou 2 ilots ou 1 axe) accordant une place importante à la participation citoyenne, le CACI aura plusieurs objectifs principaux :

  • la dédensification et la désimperméabilisation des intérieurs d’îlots et des axes et la mise en place de dispositifs de lutte contre les effets climatiques ;
  • la requalification du bâti, prioritairement par sa rénovation, puis par des opérations de démolition-reconstruction ou de construction neuve ;
  • La requalification de l’espace public de l’axe (ou de l’ilot le cas échéant), pour y intégrer une qualité urbaine et environnementale (fonction de séjour, de rencontre, de récréation, de connecteur de maillages verts et bleus)
  • l’intensification des usages de l’axe par l’implémentation de logements, d’équipements publics locaux et d’activités économiques le long de celui-ci, la facilitation de l’usage et des accès à l’axe pour les modes actifs et la mise en place de dispositifs de lutte contre les effets du réchauffement climatique.
  • Et enfin, la meilleure prise en compte de projets citoyens (issus du monde associatif, des quartiers…) premiers concernés par la politique des outils de rénovation urbaine, à hauteur de 5 à 15 % du budget total du CACI. A ce titre, le coordinateur « participation » nouvellement créé au sein de perspective.brussels sera mobilisé pour accompagner cette démarche participative.

Quand seront lancés les premiers CACI ?

Cet accord au gouvernement se traduira dans un premier temps par deux séries test composées chacune de deux CACI et qui devront être mises en place en 2022 et en 2023.

Chaque série bénéficiera d’un budget de 10.000.000 d’euros.

Qui peut postuler au CACI ?

Les 19 communes de la Région bruxelloise pourront proposer un dossier de candidature. Chaque candidat devra proposer le modèle de participation qu’elle imagine dans la mise en œuvre de son CACI.

Courant février 2022, les communes recevront un courrier annonçant le lancement de l’appel à candidature. Elles auront ensuite un délai de 3 mois pour remettre leur dossier auprès de l’administration. Durant cette période, la Région mettra en place des réunions d’information et un guide d’élaboration du dossier à la disposition des communes candidates.

Prix David Yansenne 2021 : deux initiatives en matière de lutte contre la violence domestique et conjugale récompensées

david yansenne 2021

Prix David Yansenne 2021: deux initiatives en matière de lutte contre la violence domestique et conjugale récompensées

communiqué de presse

26 janvier 2022

DOM, un projet de prévention de la violence domestique mené par la zone de police Bruxelles-Capitale-Ixelles en collaboration avec le parquet, l’Université de Mons et l’asbl Praxis a remporté le Prix David Yansenne 2021. Le 2ème et le 3ème prix ont été décernés respectivement au service de prévention de Berchem-Sainte-Agathe pour son antenne de quartier et à la Fédération Laïque de Centres de Planning Familial pour la production de l’outil DPO de lutte contre les violences conjugales et sexuelles.

En 2021 s’est tenue la 7ème édition de ce prix. Rendant hommage à la mémoire et à l’héritage du commissaire-divisionnaire David Yansenne, il est remis chaque année par le Ministre-Président de la Région Bruxelles-Capitale à un ou plusieurs projets dont le but est d’améliorer les services de prévention et de sécurité offerts aux citoyens.

Rudi Vervoort, Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale : « Je suis particulièrement ravi que deux des trois projets primés concernent le phénomène sociétal de violence domestique et conjugale. En Belgique, une femme sur trois a été victime de violence physique ou sexuelle depuis l’âge de 15 ans. Chaque jour, neuf viols sont déclarés mais on estime que 90% des victimes ne portent pas plainte. Par ailleurs, 53% des victimes sont mineures d’âge. Ces chiffres démontrent l’importance de se consacrer à la lutte contre ce fléau. Et c’est aussi une préoccupation actuelle majeure de la Région bruxelloise qui y reste très attentive via, notamment, l’Observatoire bruxellois pour la Prévention et la Sécurité. Par ailleurs, je tiens également à féliciter l’antenne LISA de Berchem-Sainte-Agathe, qui est un partenaire-clé pour permettre d’appréhender les réalités locales, au plus proche des citoyens. »

Bruxelles Prévention et Sécurité (BPS) se charge de l’organisation de la procédure d’attribution de ce prix et a révélé ce jour le nom des trois lauréats du prix 2021 désignés par un jury indépendant composé de professionnels de la sécurité et de la prévention.

Le premier prix est attribué à la zone de police Bruxelles-Capitale – Ixelles avec le “projet DOM” violence domestique. Il s’agit d’une collaboration menée entre la zone de police, le parquet, l’Université de Mons et l’asbl Praxis dont l’objectif est d’aborder le phénomène de la violence domestique en adoptant une approche proactive envers l’auteur.

Le deuxième prix revient au service de prévention de Berchem-Sainte-Agathe avec l’antenne “LISA – Locally Integrated Security Cell”. Il s’agit d’une antenne de quartier mise en œuvre par le service de prévention avec des partenaires tels que la société de logement social, la police locale, le CPAS et le projet de cohésion sociale afin de répondre aux préoccupations locales dans un quartier spécifique. Cette antenne a pour objectif de lutter contre le sentiment d’insécurité et d’améliorer la qualité de la vie dans le quartier via 5 axes principaux : la propreté, la sécurité, l’emploi, l’encadrement des jeunes et l’appui des services administratifs.

Le troisième prix est attribué à la Fédération Laïque de Centres de Planning Familial (FLCPF) avec le “projet DPO – Détecter les violences conjugales et sexuelles, Prendre en charge et Orienter les victimes”. La Fédération laïque de centres de planning familial a lancé le projet en 2018. L’objectif final de ce projet est de coproduire des outils intersectoriels et communs à destination des associations et services de première ligne actifs à Bruxelles et en Wallonie.

Les trois projets vainqueurs seront respectivement récompensés par des sommes de 6000€, 4000€ et 2000€. Les porteurs des projets lauréats entendent ainsi renforcer leurs projets. Pour le projet DOM en particulier, une vidéo sera réalisée pour en augmenter la visibilité.

Depuis 2015, le prix David Yansenne récompense des initiatives existantes, dont les réalisations concrètes sont évaluées par un jury composés d’experts et de professionnels de la sécurité et de la prévention (cabinet du Ministre-président, Bruxelles Prévention et Sécurité, Brusafe, universitaires, pouvoirs locaux, police, parquet, STIB). Il ne peut être attribué qu’une fois à un même projet. Le jury évalue la pertinence du projet, la qualité du partenariat, son caractère innovant et sa méthodologie. Compte tenu de la crise sanitaire, aucune cérémonie de remise de prix n’a pu avoir lieu en 2021.

 

Un nouveau stade pour la Royale Union Saint-Gilloise ?

USG

Un nouveau stade pour la Royale Union Saint-Gilloise ?

communiqué de presse

25 janvier 2022

Ce mardi, une réunion de présentation s’est tenue au cabinet du Ministre-Président bruxellois, Rudi Vervoort, en présence du Secrétaire d’État Pascal Smet, des représentants des administrations concernées, des bourgmestres de Forest et de Saint Gilles et du Club de la Royale Union Saint-Gilloise (USG).

Cette réunion avait pour objet la présentation, par perspective.brussels, des conclusions de leur analyse urbaine portant sur 3 sites potentiels identifiés par le Club pour l’implantation future d’un nouveau stade pour l’USG. 

Les 3 sites étudiés sont :  le Stade Marien, le  Stade Bertelson et le site entre l’entreprise Audi et le parc du Bempt.

Les analyses ont été présentées et transmises à l’ensemble des participants. Des compléments ont été demandés par chacun de sorte que les conditions de la décision puissent être réunies.

Une prochaine réunion de travail entre les acteurs concernés sera donc fixée prochainement afin d’avancer sur ce dossier.

Lutte contre la précarité étudiante : ouverture d’une épicerie solidaire sur le Campus du CERIA

campus ceria

Lutte contre la précarité étudiante. Nouvelle initiative de la COCOF : ouverture d’une épicerie solidaire sur le Campus du CERIA

communiqué de presse

24 janvier 2022

La Commission communautaire française (COCOF), en qualité de Pouvoir Organisateur, propose un enseignement de qualité accessible à toutes et tous. Soucieuse du bien-être des élèves et des étudiants qui fréquentent ses écoles, la COCOF développe des initiatives visant en priorité les publics les plus fragilisés sur le plan financier. C’est dans ce cadre, qu’une épicerie solidaire ouvre ses portes sur le Campus du CERIA, en collaboration avec l’Association pour la solidarité étudiante en Belgique (ASEB asbl) ce lundi 24 janvier.

La crise COVID a provoqué des effets délétères sur la précarité étudiante et la dégradation de la situation financière des étudiants, notamment suite à la perte de leur « job étudiant ».

Pour apporter un soutien aux étudiants en difficultés, l’épicerie solidaire organisera une distribution chaque semaine sur le Campus. Tous les étudiants des écoles d’enseignement supérieur et de promotion sociale de la COCOF pourront bénéficier de cette aide en cas de difficulté financière. 

« Je me réjouis de la création de cette épicerie solidaire sur le Campus du CERIA, qui apporte un soutien complémentaire aux étudiants en difficultés financières. La lutte contre la précarité étudiante est un enjeu majeur : garantir à toutes et tous un égal accès à l’enseignement est le premier pas essentiel pour éviter d’amplifier encore davantage les inégalités sociales », déclare Rudi Vervoort, Ministre-Président bruxellois, en charge de la Politique de l’Enseignement de la COCOF.

« Au-delà d’une réponse au besoin d’aide alimentaire, l’épicerie solidaire permet également de lutter contre l’isolement, dans la mesure où elle permet aux étudiants bénéficiaires d’échanger, de trouver une chaleur humaine auprès des bénévoles, mais aussi auprès des autres étudiants vivant la même situation », indique Monsieur Yannis Léon BAKHOUCHE, Président de l’ASEB.

Cette initiative vient compléter diverses actions d’ores et déjà menées par la COCOF en soutien aux étudiants et étudiantes de ses écoles de l’enseignement supérieur et de promotion sociale dont :

–         Un service social à destination des étudiants en difficultés : matériel lié à leur formation, aides individuelles,… ;

–         la lutte contre la fracture numérique : mise à disposition du matériel informatique neuf et reconditionné à destination des étudiants les plus fragilisés ;

–         la lutte contre la précarité menstruelle : large campagne de communication intitulée « Changeons les règles ! » et mise à disposition gratuite de protections périodiques depuis la rentrée de septembre 2021.

Une nouvelle page pour le Territoire Nord

territoire nord

Une nouvelle page pour le Territoire Nord

communiqué de presse

18 janvier 2022

Le Territoire Nord (les quartiers Manhattan, Brabant, Masui, St-Roch et Saint-Lazare) est en pleine mutation. Dans ce cadre, perspective.brussels lance une consultation des habitants et acteurs associatifs, privés et publics pour développer une vision partagée.

Suite à une mission confiée par le Ministre-Président de la Région bruxelloise Rudi Vervoort, perspective.brussels a élaboré un diagnostic actualisé pour le Territoire Nord. Construit en concertation avec les acteurs publics à partir de données statistiques, cartographiques et urbanistiques, il s’appuie également sur les résultats d’une première consultation publique menée entre novembre et décembre 2020. Il ressort de ce diagnostic que ce territoire, marqué par la présence de grandes infrastructures et entrecoupé par plusieurs barrières urbaines telles que le canal, la petite ceinture et les voies ferrées, fait face à un déficit en équipements publics, à la précarité de nombreux habitants et à un défi important de sécurité.

Les initiatives régionales et communales de rénovations urbaines et de renforcement de la cohésion sociale sur ce territoire sont nombreuses. Toutefois l’impact de la situation sanitaire actuelle appuie encore la nécessité de repenser de façon cohérente l’aménagement de ce territoire. Il convient de renforcer la mixité sociale et la mixité de fonctions, en particulier en encadrant la rénovation du parc de bureaux du quartier Manhattan et sa reconversion en d’autres fonctions comme le logement. L’amélioration de l’habitabilité des logements existants en encourageant leur rénovation (isolation thermique et acoustique notamment) reste essentiel. Le manque d’espaces verts privatifs incite également, une fois de plus, à repenser les espaces verts du territoire comme des espaces multifonctionnels et accueillants.

Fort de ce diagnostic, perspective.brussels identifie 4 enjeux propres à ce Territoire :

  1. Renforcer les liens entre les quartiers et valoriser les espaces publics
  2. Adapter le quartiers aux enjeux environnementaux et climatiques (maillage vert, PEB…)
  3. Développer la diversité des activités et le dynamisme économique
  4. Favoriser la convivialité et la sécurité

perspective.brussels se saisit de ces enjeux et est le pilote d’une dynamique concertée visant à écrire une nouvelle page pour ce territoire morcelé. Cette dynamique vise à établir un cadre stratégique qui répond aux enjeux identifiés et rassemble les acteurs concernés, en particulier les habitants et usagers. Ce cadre stratégique accompagnera toutes les initiatives en cours et à venir, qu’elles soient publiques ou privées.

A cette fin, l’institution régionale lance, du 18 janvier au 6 mars 2022, une deuxième consultation publique, visant à affiner la vision sur l’évolution de ce quartier. Celle-ci porte sur différents thèmes concrets :  comment améliorer les bâtiments du quartier ? Quels sont les défis majeurs identifiés par les habitants et usagers dans les différentes zones ? Comment renforcer la convivialité ?

Une réunion d’information sera également organisée le 16 février pour les habitants et les personnes intéressées. Rudi Vervoort, Pascal Smet et perspective.brussels y donneront des informations sur la métamorphose prévue pour le quartier. En effet, le Ministre-Président et le Secrétaire d’Etat à l’Urbanisme ont reçu du Gouvernement bruxellois un mandat pour coordonner le développement du Quartier Nord 2.0. Ils seront en charge de développer une vision globale et d’harmoniser tous les projets des acteurs tant privés que publics, à l’aune de cette vision et entre les différents projets.

L’ensemble des informations concernant la consultation et la séance d’information est disponible sur la page www.territoirenord.brussels.

Suite à la consultation publique, perspective.brussels élaborera un document de vision qui sera discuté avec les acteurs publics et associatifs et sera soumis au Gouvernement bruxellois ensuite. perspective.brussels accompagnera sur cette base les futurs projets et développements de ce Territoire et définira les outils d’actions publiques complémentaires à sa rénovation, le tout en bonne cohérence avec cette vision partagée.

Le Ministre-Président Rudi Vervoort : « Nous nous trouvons à un moment charnière pour le Territoire Nord. De multiples projets témoignent qu’une nouvelle dynamique est désormais initiée. En vue de les encadrer et de rendre ce morceau de ville plus vert, plus dynamique et plus convivial, le Gouvernement bruxellois a chargé perspective.brussels d’élaborer une vision partagée. Dès le début du processus, l’objectif a été d’impliquer les habitants et habitantes, les acteurs de ville et les usagers du territoire le plus en amont possible. Cette deuxième consultation est donc une étape importante qui permettra de répondre au mieux aux besoins. »

« Nous sentons encore davantage ce vent nouveau qui souffle depuis un temps déjà sur le Quartier Nord. La dynamique, les partenaires et la volonté politique sont là pour faire du Quartier Nord un symbole du Bruxelles nouveau : une ville ambitieuse à dimension humaine. Nous impliquons de près les Bruxellois dans cette démarche. Ils peuvent se faire entendre à différentes occasions et un moment d’information sera organisé mi-février »,déclare Pascal Smet, Secrétaire d’État bruxellois à l’Urbanisme.

Antoine de Borman, Directeur-général de perspective.brussels : « La première consultation a permis de développer un diagnostic précis des enjeux pour ce quartier. Cette deuxième consultation va permettre de mieux identifier les attentes des habitants et usagers, dont les travailleurs actifs sur ce territoire. Sur cette base, une vision sera développée pour répondre aux défis importants identifiés. Cette vision servira de cadre stratégique auquel les porteurs de projets, les acteurs régionaux et communaux pourront s’inscrire. »

 

Plus d’infos

Quel avenir pour le Territoire Nord ? https://www.youtube.com/watch?v=m8snJmq25ow

Consultation en ligne du 18 janvier au 6 mars 2022 et séance d’information publique le 16 février 2022. Participez et inscrivez-vous sur www.territoirenord.brussels.

Diagnostic actualisé : https://perspective.brussels/fr/actualites/un-diagnostic-actualise-pour-le-territoire-nord-vers-une-vision-partagee