Prix David Yansenne 2021 : deux initiatives en matière de lutte contre la violence domestique et conjugale récompensées

david yansenne 2021

Prix David Yansenne 2021: deux initiatives en matière de lutte contre la violence domestique et conjugale récompensées

communiqué de presse

26 janvier 2022

DOM, un projet de prévention de la violence domestique mené par la zone de police Bruxelles-Capitale-Ixelles en collaboration avec le parquet, l’Université de Mons et l’asbl Praxis a remporté le Prix David Yansenne 2021. Le 2ème et le 3ème prix ont été décernés respectivement au service de prévention de Berchem-Sainte-Agathe pour son antenne de quartier et à la Fédération Laïque de Centres de Planning Familial pour la production de l’outil DPO de lutte contre les violences conjugales et sexuelles.

En 2021 s’est tenue la 7ème édition de ce prix. Rendant hommage à la mémoire et à l’héritage du commissaire-divisionnaire David Yansenne, il est remis chaque année par le Ministre-Président de la Région Bruxelles-Capitale à un ou plusieurs projets dont le but est d’améliorer les services de prévention et de sécurité offerts aux citoyens.

Rudi Vervoort, Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale : « Je suis particulièrement ravi que deux des trois projets primés concernent le phénomène sociétal de violence domestique et conjugale. En Belgique, une femme sur trois a été victime de violence physique ou sexuelle depuis l’âge de 15 ans. Chaque jour, neuf viols sont déclarés mais on estime que 90% des victimes ne portent pas plainte. Par ailleurs, 53% des victimes sont mineures d’âge. Ces chiffres démontrent l’importance de se consacrer à la lutte contre ce fléau. Et c’est aussi une préoccupation actuelle majeure de la Région bruxelloise qui y reste très attentive via, notamment, l’Observatoire bruxellois pour la Prévention et la Sécurité. Par ailleurs, je tiens également à féliciter l’antenne LISA de Berchem-Sainte-Agathe, qui est un partenaire-clé pour permettre d’appréhender les réalités locales, au plus proche des citoyens. »

Bruxelles Prévention et Sécurité (BPS) se charge de l’organisation de la procédure d’attribution de ce prix et a révélé ce jour le nom des trois lauréats du prix 2021 désignés par un jury indépendant composé de professionnels de la sécurité et de la prévention.

Le premier prix est attribué à la zone de police Bruxelles-Capitale – Ixelles avec le “projet DOM” violence domestique. Il s’agit d’une collaboration menée entre la zone de police, le parquet, l’Université de Mons et l’asbl Praxis dont l’objectif est d’aborder le phénomène de la violence domestique en adoptant une approche proactive envers l’auteur.

Le deuxième prix revient au service de prévention de Berchem-Sainte-Agathe avec l’antenne “LISA – Locally Integrated Security Cell”. Il s’agit d’une antenne de quartier mise en œuvre par le service de prévention avec des partenaires tels que la société de logement social, la police locale, le CPAS et le projet de cohésion sociale afin de répondre aux préoccupations locales dans un quartier spécifique. Cette antenne a pour objectif de lutter contre le sentiment d’insécurité et d’améliorer la qualité de la vie dans le quartier via 5 axes principaux : la propreté, la sécurité, l’emploi, l’encadrement des jeunes et l’appui des services administratifs.

Le troisième prix est attribué à la Fédération Laïque de Centres de Planning Familial (FLCPF) avec le “projet DPO – Détecter les violences conjugales et sexuelles, Prendre en charge et Orienter les victimes”. La Fédération laïque de centres de planning familial a lancé le projet en 2018. L’objectif final de ce projet est de coproduire des outils intersectoriels et communs à destination des associations et services de première ligne actifs à Bruxelles et en Wallonie.

Les trois projets vainqueurs seront respectivement récompensés par des sommes de 6000€, 4000€ et 2000€. Les porteurs des projets lauréats entendent ainsi renforcer leurs projets. Pour le projet DOM en particulier, une vidéo sera réalisée pour en augmenter la visibilité.

Depuis 2015, le prix David Yansenne récompense des initiatives existantes, dont les réalisations concrètes sont évaluées par un jury composés d’experts et de professionnels de la sécurité et de la prévention (cabinet du Ministre-président, Bruxelles Prévention et Sécurité, Brusafe, universitaires, pouvoirs locaux, police, parquet, STIB). Il ne peut être attribué qu’une fois à un même projet. Le jury évalue la pertinence du projet, la qualité du partenariat, son caractère innovant et sa méthodologie. Compte tenu de la crise sanitaire, aucune cérémonie de remise de prix n’a pu avoir lieu en 2021.

 

Un nouveau stade pour la Royale Union Saint-Gilloise ?

USG

Un nouveau stade pour la Royale Union Saint-Gilloise ?

communiqué de presse

25 janvier 2022

Ce mardi, une réunion de présentation s’est tenue au cabinet du Ministre-Président bruxellois, Rudi Vervoort, en présence du Secrétaire d’État Pascal Smet, des représentants des administrations concernées, des bourgmestres de Forest et de Saint Gilles et du Club de la Royale Union Saint-Gilloise (USG).

Cette réunion avait pour objet la présentation, par perspective.brussels, des conclusions de leur analyse urbaine portant sur 3 sites potentiels identifiés par le Club pour l’implantation future d’un nouveau stade pour l’USG. 

Les 3 sites étudiés sont :  le Stade Marien, le  Stade Bertelson et le site entre l’entreprise Audi et le parc du Bempt.

Les analyses ont été présentées et transmises à l’ensemble des participants. Des compléments ont été demandés par chacun de sorte que les conditions de la décision puissent être réunies.

Une prochaine réunion de travail entre les acteurs concernés sera donc fixée prochainement afin d’avancer sur ce dossier.

Lutte contre la précarité étudiante : ouverture d’une épicerie solidaire sur le Campus du CERIA

campus ceria

Lutte contre la précarité étudiante. Nouvelle initiative de la COCOF : ouverture d’une épicerie solidaire sur le Campus du CERIA

communiqué de presse

24 janvier 2022

La Commission communautaire française (COCOF), en qualité de Pouvoir Organisateur, propose un enseignement de qualité accessible à toutes et tous. Soucieuse du bien-être des élèves et des étudiants qui fréquentent ses écoles, la COCOF développe des initiatives visant en priorité les publics les plus fragilisés sur le plan financier. C’est dans ce cadre, qu’une épicerie solidaire ouvre ses portes sur le Campus du CERIA, en collaboration avec l’Association pour la solidarité étudiante en Belgique (ASEB asbl) ce lundi 24 janvier.

La crise COVID a provoqué des effets délétères sur la précarité étudiante et la dégradation de la situation financière des étudiants, notamment suite à la perte de leur « job étudiant ».

Pour apporter un soutien aux étudiants en difficultés, l’épicerie solidaire organisera une distribution chaque semaine sur le Campus. Tous les étudiants des écoles d’enseignement supérieur et de promotion sociale de la COCOF pourront bénéficier de cette aide en cas de difficulté financière. 

« Je me réjouis de la création de cette épicerie solidaire sur le Campus du CERIA, qui apporte un soutien complémentaire aux étudiants en difficultés financières. La lutte contre la précarité étudiante est un enjeu majeur : garantir à toutes et tous un égal accès à l’enseignement est le premier pas essentiel pour éviter d’amplifier encore davantage les inégalités sociales », déclare Rudi Vervoort, Ministre-Président bruxellois, en charge de la Politique de l’Enseignement de la COCOF.

« Au-delà d’une réponse au besoin d’aide alimentaire, l’épicerie solidaire permet également de lutter contre l’isolement, dans la mesure où elle permet aux étudiants bénéficiaires d’échanger, de trouver une chaleur humaine auprès des bénévoles, mais aussi auprès des autres étudiants vivant la même situation », indique Monsieur Yannis Léon BAKHOUCHE, Président de l’ASEB.

Cette initiative vient compléter diverses actions d’ores et déjà menées par la COCOF en soutien aux étudiants et étudiantes de ses écoles de l’enseignement supérieur et de promotion sociale dont :

–         Un service social à destination des étudiants en difficultés : matériel lié à leur formation, aides individuelles,… ;

–         la lutte contre la fracture numérique : mise à disposition du matériel informatique neuf et reconditionné à destination des étudiants les plus fragilisés ;

–         la lutte contre la précarité menstruelle : large campagne de communication intitulée « Changeons les règles ! » et mise à disposition gratuite de protections périodiques depuis la rentrée de septembre 2021.

Une nouvelle page pour le Territoire Nord

territoire nord

Une nouvelle page pour le Territoire Nord

communiqué de presse

18 janvier 2022

Le Territoire Nord (les quartiers Manhattan, Brabant, Masui, St-Roch et Saint-Lazare) est en pleine mutation. Dans ce cadre, perspective.brussels lance une consultation des habitants et acteurs associatifs, privés et publics pour développer une vision partagée.

Suite à une mission confiée par le Ministre-Président de la Région bruxelloise Rudi Vervoort, perspective.brussels a élaboré un diagnostic actualisé pour le Territoire Nord. Construit en concertation avec les acteurs publics à partir de données statistiques, cartographiques et urbanistiques, il s’appuie également sur les résultats d’une première consultation publique menée entre novembre et décembre 2020. Il ressort de ce diagnostic que ce territoire, marqué par la présence de grandes infrastructures et entrecoupé par plusieurs barrières urbaines telles que le canal, la petite ceinture et les voies ferrées, fait face à un déficit en équipements publics, à la précarité de nombreux habitants et à un défi important de sécurité.

Les initiatives régionales et communales de rénovations urbaines et de renforcement de la cohésion sociale sur ce territoire sont nombreuses. Toutefois l’impact de la situation sanitaire actuelle appuie encore la nécessité de repenser de façon cohérente l’aménagement de ce territoire. Il convient de renforcer la mixité sociale et la mixité de fonctions, en particulier en encadrant la rénovation du parc de bureaux du quartier Manhattan et sa reconversion en d’autres fonctions comme le logement. L’amélioration de l’habitabilité des logements existants en encourageant leur rénovation (isolation thermique et acoustique notamment) reste essentiel. Le manque d’espaces verts privatifs incite également, une fois de plus, à repenser les espaces verts du territoire comme des espaces multifonctionnels et accueillants.

Fort de ce diagnostic, perspective.brussels identifie 4 enjeux propres à ce Territoire :

  1. Renforcer les liens entre les quartiers et valoriser les espaces publics
  2. Adapter le quartiers aux enjeux environnementaux et climatiques (maillage vert, PEB…)
  3. Développer la diversité des activités et le dynamisme économique
  4. Favoriser la convivialité et la sécurité

perspective.brussels se saisit de ces enjeux et est le pilote d’une dynamique concertée visant à écrire une nouvelle page pour ce territoire morcelé. Cette dynamique vise à établir un cadre stratégique qui répond aux enjeux identifiés et rassemble les acteurs concernés, en particulier les habitants et usagers. Ce cadre stratégique accompagnera toutes les initiatives en cours et à venir, qu’elles soient publiques ou privées.

A cette fin, l’institution régionale lance, du 18 janvier au 6 mars 2022, une deuxième consultation publique, visant à affiner la vision sur l’évolution de ce quartier. Celle-ci porte sur différents thèmes concrets :  comment améliorer les bâtiments du quartier ? Quels sont les défis majeurs identifiés par les habitants et usagers dans les différentes zones ? Comment renforcer la convivialité ?

Une réunion d’information sera également organisée le 16 février pour les habitants et les personnes intéressées. Rudi Vervoort, Pascal Smet et perspective.brussels y donneront des informations sur la métamorphose prévue pour le quartier. En effet, le Ministre-Président et le Secrétaire d’Etat à l’Urbanisme ont reçu du Gouvernement bruxellois un mandat pour coordonner le développement du Quartier Nord 2.0. Ils seront en charge de développer une vision globale et d’harmoniser tous les projets des acteurs tant privés que publics, à l’aune de cette vision et entre les différents projets.

L’ensemble des informations concernant la consultation et la séance d’information est disponible sur la page www.territoirenord.brussels.

Suite à la consultation publique, perspective.brussels élaborera un document de vision qui sera discuté avec les acteurs publics et associatifs et sera soumis au Gouvernement bruxellois ensuite. perspective.brussels accompagnera sur cette base les futurs projets et développements de ce Territoire et définira les outils d’actions publiques complémentaires à sa rénovation, le tout en bonne cohérence avec cette vision partagée.

Le Ministre-Président Rudi Vervoort : « Nous nous trouvons à un moment charnière pour le Territoire Nord. De multiples projets témoignent qu’une nouvelle dynamique est désormais initiée. En vue de les encadrer et de rendre ce morceau de ville plus vert, plus dynamique et plus convivial, le Gouvernement bruxellois a chargé perspective.brussels d’élaborer une vision partagée. Dès le début du processus, l’objectif a été d’impliquer les habitants et habitantes, les acteurs de ville et les usagers du territoire le plus en amont possible. Cette deuxième consultation est donc une étape importante qui permettra de répondre au mieux aux besoins. »

« Nous sentons encore davantage ce vent nouveau qui souffle depuis un temps déjà sur le Quartier Nord. La dynamique, les partenaires et la volonté politique sont là pour faire du Quartier Nord un symbole du Bruxelles nouveau : une ville ambitieuse à dimension humaine. Nous impliquons de près les Bruxellois dans cette démarche. Ils peuvent se faire entendre à différentes occasions et un moment d’information sera organisé mi-février »,déclare Pascal Smet, Secrétaire d’État bruxellois à l’Urbanisme.

Antoine de Borman, Directeur-général de perspective.brussels : « La première consultation a permis de développer un diagnostic précis des enjeux pour ce quartier. Cette deuxième consultation va permettre de mieux identifier les attentes des habitants et usagers, dont les travailleurs actifs sur ce territoire. Sur cette base, une vision sera développée pour répondre aux défis importants identifiés. Cette vision servira de cadre stratégique auquel les porteurs de projets, les acteurs régionaux et communaux pourront s’inscrire. »

 

Plus d’infos

Quel avenir pour le Territoire Nord ? https://www.youtube.com/watch?v=m8snJmq25ow

Consultation en ligne du 18 janvier au 6 mars 2022 et séance d’information publique le 16 février 2022. Participez et inscrivez-vous sur www.territoirenord.brussels.

Diagnostic actualisé : https://perspective.brussels/fr/actualites/un-diagnostic-actualise-pour-le-territoire-nord-vers-une-vision-partagee

La Région bruxelloise va acquérir plusieurs parcelles situées le long de la “Promenade Verte” à Berchem Sainte-Agathe

kattebroek

La Région bruxelloise va acquérir plusieurs parcelles situées le long de la "Promenade Verte" à Berchem Sainte-Agathe

communiqué de presse

13 janvier 2022

Sur proposition du Ministre-Président Rudi Vervoort, et du Ministre de l’Environnement Alain Maron, le Gouvernement bruxellois a décidé, le jeudi 9 décembre dernier, d’acquérir plusieurs parcelles pour une superficie de près d’1ha situées le long de la “Promenade Verte” à Berchem Sainte-Agathe.

Cette opération d’acquisition à visée environnementale a été supervisée par la Direction Facilities du Service Public Régional de Bruxelles et s’inscrit dans la politique volontariste menée à la fois par le Ministre-Président Rudi Vervoort en charge de l’Aménagement du Territoire et par le Ministre Alain Maron en charge de l’Environnement et du Climat. Le constat de base est , d’une part, qu’un Bruxellois sur cinq n’a toujours pas accès à un espace vert public à proximité de son habitation et, d’autre part, que la biodiversité est mise sous pression par le changement climatique. A l’instar de la récente acquisition du site du Kauwberg réalisée en décembre 2018, ce nouvel achat régional permettra, en exécution du Plan Nature approuvé en 2016, de rendre publics de nouveaux espaces naturels et patrimoniaux et d’en garantir la préservation à long terme.

L’espace naturel du Kattebroek, dans le quartier de Potaarde, offre un paysage végétal principalement composé de prairies pâturées, de roselières, d’éléments de friches et de bosquets feuillus et constitue un précieux témoin du paysage des vallées originelles du bassin hydrographique de la Senne. Depuis plusieurs années, diverses analyses et études ont par ailleurs démontré que le site du Kattebroek joue un rôle précieux pour la Région bruxelloise en tant que zone humide, notamment dans la lutte contre l’effet d’ilot de chaleur, renforcé par le changement climatique, et comme habitat pour de nombreuses espèces animales et végétales.  

Rudi VervoortMinistre-Président de la Région bruxelloise« Cette acquisition permettra de sanctuariser de nouveaux espaces naturels dans une zone au nord-ouest de Bruxelles situé en zone de carence en espaces verts publics et s’inscrit pleinement dans la volonté du Gouvernement d’améliorer la qualité de vie des Bruxellois.es et de préserver les espaces naturels qui font la richesse du patrimoine naturel de la Région. Nous démontrons par là notre ferme volonté de préserver les espaces verts, de favoriser la nature en ville et de renforcer le maillage vert. »

Le coût total de l’acquisition s’élève à 4.876.650 euros. Avec cette acquisition, la Région acte définitivement la conservation de ce site naturel antérieurement constructible dans le PRAS, mais sujet à un classement comme site depuis 2006. 

Une fois le transfert de propriété réalisé, les terrains seront pris en gestion par Bruxelles Environnement qui aura pour tâche de veiller à la conservation de ce site naturel classé, en lien avec la gestion de la Promenade Verte qui les traverse. 

Alain Maron, Ministre bruxellois de l’Environnement : « Avec cette acquisition, nous poursuivons notre politique visant à offrir plus de nature aux Bruxellois et à renforcer la biodiversité en ville, avec une attention spécifique pour les zones en carence d’espaces verts. Cette opération vient s’ajouter à d’autres projets menés depuis 2019 en ce sens, comme le rachat du Marais Wiels à Forest, le projet de Parc de la Sennette à Anderlecht, ou encore la mise à ciel ouvert de la Senne au Quartier Nord, etc. Bruxelles Environnement va maintenant y développer des aménagements et une gestion qualitative, à l’écoute des usagers et pour renforcer la qualité de notre biodiversité urbaine. » 

Plan Régional d’Affectation du Sol (PRAS) : le Gouvernement bruxellois ouvre formellement la procédure de révision de cet outil majeur en matière de planification territoriale

PRAS

Plan Régional d’Affectation du Sol (PRAS) : le Gouvernement bruxellois ouvre formellement la procédure de révision de cet outil majeur en matière de planification territoriale

communiqué de presse

11 janvier 2022

A l’initiative de Rudi Vervoort, Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale, le Gouvernement bruxellois a approuvé en décembre 2021 l’arrêté ouvrant formellement la procédure de modification du Plan Régional d’Affectation du Sol (PRAS).

Outil de planification incontournable à Bruxelles, le PRAS divise le territoire régional en différentes zones suivant les multiples activités qui y sont admises et détermine ainsi, à l’échelle de chaque parcelle, ce qui peut y être construit (logement, bureaux, commerces,…) ou non. De par sa valeur réglementaire, cet outil public intéresse l’ensemble des acteurs urbains puisque chaque demande de permis d’urbanisme doit impérativement s’y conformer.

Aujourd’hui, ce plan fête ses 20 ans d’existence. Conformément à la Déclaration de politique régionale pour la législature 2019-2024, le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale a donc décidé de lancer les travaux relatifs à son actualisation afin de mieux répondre aux enjeux urbains de notre époque et de tenir compte de l’évolution du contexte économique, social, urbanistique et environnemental de notre Ville-Région.

Même s’il a déjà fait l’objet de plusieurs mises à jour partielles depuis 2001, le PRAS nécessite de connaitre une révision globale de ses prescriptions, tant littérales que graphiques.

En effet, en 20 ans, la Région bruxelloise a beaucoup changé : elle s’est dotée de nouvelles compétences importantes au gré des réformes successives de l’Etat et fait face, à l’instar de toutes les métropoles de la planète, à des enjeux urbains nouveaux : le défi démographique et la crise du logement abordable, le besoin accru en équipements d’intérêts collectifs et de service public, la protection du climat et la réduction des émissions polluantes, la lutte contre l’effet d’îlot de chaleur et la végétalisation urbaine, la mise en œuvre du plan Good Move et la requalification d’espaces publics, la mise en place d’un cadre juridique pour faciliter les projets d’agriculture urbaine, etc…

Perspective.brussels est l’organisme régional qui sera chargé de réviser et de superviser les travaux de révision du plan. A ce jour, des premières consultations des instances régionales et communales ainsi qu’une première séquence d’information digitale du public ont d’ores et déjà été organisées du 26 août au 15 octobre 2021. Pour la suite, la révision du PRAS nécessitera de réaliser une analyse fine de l’évolution du tissu urbain bruxellois. Concrètement, des enquêteurs de terrain quadrilleront le territoire de la Région dans les mois à venir afin d’examiner la façon dont cette dernière a évolué ces dernières années. Une fois ce travail titanesque d’analyse finalisé, l’actualisation de la situation existante de fait, indispensable pour fonder des politiques publiques fortes et objectivées en matière de développement territorial, sera réalisée.

Parallèlement à ces enquêtes de terrains, les travaux préparatoires à la révision de l’outil démarreront cette année et associeront toutes les parties prenantes régionales via notamment la constitution de groupes de travail internes à la Région ou encore un processus de participation.

Rudi Vervoort, Ministre-Président de la Région bruxelloise : « Le PRAS est un instrument essentiel pour la politique de développement territorial à Bruxelles. Son actualisation, nécessaire, sera construite avec toutes les forces vives régionales concernées. Ce travail chapeauté par Perspective.brussels devra permettre de traiter les enjeux urbains déterminants pour l’avenir de la Région ».

Accueil de la petite enfance : 2.100 nouvelles places créées en Région bruxelloise

accueil petite enfance

Accueil de la petite enfance : 2.100 nouvelles places créées en Région bruxelloise

communiqué de presse

5 janvier 2022

Au total, 2.100 nouvelles places d’accueil seront créées à Bruxelles d’ici 2026, dans le cadre du plan « 1000 premiers jours ».  L’engagement avait été pris lors d’un Gouvernement conjoint en mars de cette année. La Région de Bruxelles-Capitale, à l’initiative du ministre-président Rudi Vervoort et du ministre de l’Emploi Bernard Clerfayt, et la Fédération Wallonie-Bruxelles, à l’initiative de la ministre de l’Enfance Bénédicte Linard, ont confirmé cet engagement pour soutenir l’accueil de la petite enfance et la création de places à Bruxelles. Améliorer la qualité et l’accessibilité de l’accueil fait partie des leviers les plus efficaces pour le bien-être et le développement des enfants, mais aussi pour participer à la lutte contre la pauvreté infantile. Les effets positifs d’un accueil de qualité au cours des mille premiers jours de vie sont en effet démontrés, et particulièrement pour les enfants issus de milieux plus précarisés.

La concrétisation de ce dossier important pour les enfants et leurs familles dépendait essentiellement de l’adoption du contrat de gestion de l’ONE 2021-2025 

et de la disponibilité des crédits budgétaires pour financer les aides à l’emploi régionales. Pour sa part, le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, via ce contrat de gestion ambitieux adopté en juin 2021, investit massivement dans les générations futures et dans la lutte contre la précarité infantile. La dotation de base de l’ONE a en effet été augmentée de plus de 60 millions d’euros d’ici 2024, notamment pour améliorer l’accessibilité des milieux d’accueil mais aussi soutenir les professionnelles et les professionnels du secteur de l’Enfance. Les budgets régionaux sont quant à eux désormais confirmés : un montant additionnel de 2.000.000€ a été décidé par le Gouvernement bruxellois pour financer les postes ACS nécessaires aux projets prévus dans le cadre du plan « infrastructures d’accueil » bruxellois, dont l’ouverture est prévue en 2022.  Pour la Région, le budget prévu pour l’année 2022 est dès lors porté à 14.080.000€.

Ainsi, entre 2014 et 2021, ce sont 1367 places subventionnées qui avaient été ouvertes sur le territoire bruxellois pour environ 195 postes de travail. La nouvelle période qui s’ouvre dès 2022 prévoit au total quelque 300 emplois ACS pour 2.100 places d’accueil en Région bruxelloise.

Parallèlement, La Commission Communautaire Française continue de mobiliser ses compétences via le financement des infrastructures d’accueil avec un budget global de 6.750.000€ prévu en 2022 pour soutenir en priorité l’offre collective publique, dont celle dispensée par les communes.

Ces montants permettront l’ouverture prochaine des 25 projets prioritaires bruxellois ayant déjà obtenu un financement en infrastructures auprès de la Commission Communautaire Française ou du Feder, représentant un volume de 876 nouvelles places d’accueil pour les enfants, dans le cadre du volet 1 de la programmation.

Le volet 2 permettra, quant à lui, de sélectionner, sur la base d’un appel à projets commun, des projets portant sur la création des 1.224 nouvelles places d’accueil dans les communes de la Région bruxelloise, par priorité dans les communes et quartiers présentant un taux de couverture en places subventionnées inférieur à 33%. Cet appel à projets commun sera lancé ce premier semestre de 2022 sur la base de critères définis par les Gouvernements.

L’ONE sera un partenaire privilégié pour la création de ces nouvelles places, notamment grâce à des séances d’informations décentralisées destinées aux porteurs de projets et un accompagnement renforcé, entre autres au niveau du soutien dans les démarches liées aux nouvelles pratiques d’accessibilité. La cellule de l’ONE spécifiquement dédiée à cet effet travaillera en étroite collaboration avec les services publics bruxellois pour, par exemple, les soutenir au niveau de la rédaction du projet, de l’initiation aux éco-matériaux, du suivi des demandes et des travaux, etc.

La Région Bruxelles-Capitale et la Commission Communautaire Française intensifient donc leurs efforts et se tiennent prêts à lancer la nouvelle programmation avec la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Rudi VERVOORT, ministre-président de la Région de Bruxelles-Capitale : « Nous poursuivons nos efforts pour soutenir l’accueil de la petite enfance en Région bruxelloise. En effet, comme dans le cadre du dernier appel à projets conjoint avec l’ONE en 2014, les priorités prises en compte sont précisément les zones déficitaires où le taux de couverture n’atteint pas la moyenne régionale, au même titre que les critères spécifiques comme les demandeurs d’emploi et les familles monoparentales. Je me réjouis du travail accompli en bonne collaboration avec l’ONE et la Fédération Wallonie-Bruxelles : augmenter le nombre de places d’accueil sur le territoire bruxellois et renforcer la qualité de l’accueil est crucial pour l’avenir de nos enfants et de leurs familles ! »

Bénédicte LINARD, vice-présidente et ministre de l’Enfance en Fédération Wallonie-Bruxelles : « Ma priorité, c’est l’accessibilité de l’accueil de la petite enfance, pour que davantage d’enfants puissent en bénéficier. Les 1000 premiers jours de la vie d’un enfant sont essentiels dans son développement futur. Les milieux d’accueil ont une fonction éducative et sociale fondamentale pour les adultes de demain. Je suis très heureuse de voir le travail aboutir en bonne collaboration avec la Région bruxelloise. Plus de places, et des places de qualité, ce sont plus de chances pour plus d’enfants de bien démarrer leur vie. » 

Bernard, CLERFAYT, ministre de l’emploi : « En Région bruxelloise, la création de près de 50 nouveaux emplois ACS est non seulement une réponse au boom démographique, très important dans la Capitale, mais cela va également permettre à certains parents d’accéder à l’emploi. On le constate encore trop souvent, la pénurie de places dans les crèches reste un obstacle important à la mise à l’emploi, principalement chez les femmes. En faisant de l’accueil de la petite enfance une priorité pour l’octroi d’emploi ACS, la Région montre qu’elle a pris en charge la priorité de répondre aux besoins d’accueil des parents bruxellois. Et en permettant l’ouverture intensive d’un très grand nombre de places d’accueil de la petite enfance, une réponse efficace est apportée aux soucis de nombreux citoyens. »

Accueil d’urgence des personnes transmigrantes : la Région bruxelloise poursuit son soutien et acquiert un site pour y établir un centre d’accueil

31821172_10156212431606000_5155891106776350720_o

Accueil d’urgence des personnes transmigrantes : la Région bruxelloise poursuit son soutien et acquiert un site pour y établir un centre d’accueil

communiqué de presse

30 décembre 2021

Sur proposition du Ministre-Président Rudi Vervoort, le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale a marqué son accord quant à l’acquisition, avec l’assistance  de citydev.brussels, d’un ensemble de bâtiments sis avenue du Bourget, 20 à Haren, en vue d’y implanter de manière pérenne un centre d’accueil et d’orientation pour les personnes transmigrantes à Bruxelles. Cet accord a été entériné par une signature d’acte ce jour.

Le gouvernement régional a demandé à l’échelon fédéral une prise en charge de tous les frais d’hébergement depuis 2019 pour les personnes en migration. Des pourparlers sont en cours au niveau fédéral quant à la création d’un centre d’hébergement et d’orientation. En attendant un avancement du dossier et de surcroit dans les conditions actuelles de crise sanitaire, le gouvernement bruxellois continue de prendre ses responsabilités dans la prise en charge de l’hébergement des personnes transmigrantes sur son territoire pour des raisons humanitaires évidentes, quel que soit le statut administratif de la personne concernée.

A ce titre, cela fait plusieurs mois que 447 personnes dites transmigrantes bénéficient provisoirement d’un hébergement en Région bruxelloise, à l’initiative de cette dernière. 327 personnes sont ainsi accueillies dans une structure spécialement prévue à cet effet au 356 Chaussée de Louvain à Schaerbeek, depuis la fermeture du centre d’accueil « La Porte D’Ulysse » à Haren. Les 120 autres personnes bénéficient d’un accueil dans un hôtel depuis fin mars 2020. Pour des questions de santé publique et étant donné la situation précaire de ces personnes sans logement aggravée par la pandémie, cet accueil a été maintes fois prolongé.

 

En février 2020, le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale a chargé citydev.brussels d’accompagner la Plateforme Citoyenne Bxl Refugees dans la gestion des hébergements des personnes transmigrantes d’un point de vue immobilier. Cette assistance a abouti à la solution d’occupation temporaire identifiée et aménagée l’hiver dernier à la Chaussée de Louvain. Citydev.brussels était également chargée de trouver une solution d’hébergement pérenne pour le centre « la Porte d’Ulysse ». Plusieurs options ont ainsi été envisagées, dont un ensemble de bâtiments sis 20 avenue du Bourget à Haren situé dans le pôle d’activités Da Vinci de citydev.brussels, à proximité de l’OTAN.

 

Le 2 décembre dernier, le Gouvernement bruxellois a donc approuvé l’acquisition de cet ensemble de bâtiments pouvant accueillir un centre dédié d’une capacité de 400 lits ainsi que l’installation de services de support (notamment le CPAS de Bruxelles, etc.). Cette décision permettra donc de pérenniser la structure de Schaerbeek ainsi que ses activités, et d’augmenter légèrement sa capacité afin d’accueillir davantage de personnes concernées. Citydev.brussels pilotera les travaux d’adaptation des bâtiments nécessaires pour le compte de la Région. Le nouveau centre devrait être opérationnel fin 2022. Entretemps, citydev.brussels continuera d’accompagner BxlRefugees jusqu’à son installation dans le nouveau bâtiment.

Dans le même temps, sur proposition du Ministre-président Rudi Vervoort, le Gouvernement bruxellois a également décidé de prolonger l’accueil d’urgence des personnes transmigrantes sans hébergement. Une subvention est ainsi accordée à l’ASBL BXL Refugees pour prolonger l’accueil dans un hôtel.

 

Bxl Refugees fournit un soutien matériel et social aux personnes transmigrantes dans le besoin. L’urgence sanitaire résultant de la propagation du coronavirus et les mesures sanitaires prises par les différentes autorités ont soudainement aggravé la situation de nombreuses personnes vulnérables. En raison des mesures à respecter, les abris d’urgence ordinaires sont toujours au maximum de leur capacité et il reste nécessaire de loger les personnes dans des hôtels.

L’hébergement dans les hôtels des 120 personnes actuellement non prises en charge par le centre de Schaerbeek est ainsi à nouveau prolongé. Trois repas par jour sont également fournis sur place. Ceux qui ne séjournent pas à l’hôtel mais dans d’autres lieux peuvent également bénéficier d’une aide alimentaire quotidienne.

 

Le Ministre-Président Rudi Vervoort : « Alors que la pandémie perdure, il est évident qu’on se doit d’accueillir les personnes en situation précaire, bien qu’il s’agisse d’une compétence fédérale. Pour des raisons humanitaires et au nom de la dignité humaine, nous prolongeons d’une part l’hébergement d’urgence complémentaire. Cette mesure permettra également de diminuer les désagréments dans le quartier Nord, car ces personnes ne devront plus improviser des abris ou dormir dans la rue. D’autre part, en attendant la création d’un centre d’hébergement et d’orientation par le fédéral, la Région prend ses responsabilités et investit dans une solution intermédiaire pour faciliter l’hébergement en centre d’accueil d’urgence de ces personnes en grande difficulté. »

 

Benjamin Cadranel, administrateur général de citydev.brussels, « Cette opération est un bel exemple de ce que citydev.brussels peut réaliser dans le cadre de missions déléguées par les autorités publiques bruxelloises régionales ou locales. Notre institution possède en effet l’expertise et les compétences utiles et nécessaires pour répondre à tous les besoins de la ville, y compris les projets d’équipements. »

Accord du secteur non-marchand bruxellois pour les années 2021-2024

signature non-marchand 21

Accord du secteur non-marchand bruxellois pour les années 2021-2024

communiqué de presse

23 décembre 2021

Après de longs mois de travail, de concertations et de négociations, les différents gouvernements bruxellois (RBC, Cocof, Cocom) et les partenaires sociaux, syndicats et employeurs, se sont mis d’accord sur les termes d’un accord relatif au secteur non-marchand bruxellois pour les années 2021-2024.

Le 15 juillet dernier, les Gouvernements bruxellois, à l’initiative du Ministre-Président bruxellois Rudi Vervoort et de la Ministre-Présidente du Collège de la Commission Communautaire Française Barbara Trachte, ont pris deux décisions inédites : élargir le périmètre de l’accord non-marchand en faveur de certains secteurs régionaux, et augmenter le budget initialement prévu pour l’accord non-marchand bruxellois 2021-2024, le faisant passer de 30 millions d’euros à 57 millions d’euros pour la fin de la législature et cela malgré le contexte budgétaire structurellement peu favorable de la Région bruxelloise.

Les cabinets compétents, les partenaires sociaux et l’administration ont travaillé d’arrache-pied pour co-construire un accord équilibré et innovant. Un accord qui vise à maximiser l’effet des mesures au bénéfice des acteurs de terrain. Il traduit la volonté des gouvernements bruxellois de répondre aux défis auxquels est confronté le secteur non-marchand par la mise en œuvre de mesures préservant la qualité et l’attractivité des emplois des opérateurs bruxellois.

Cet accord non-marchand permettra de rencontrer cinq objectifs majeurs qui se déclineront de façon différenciée selon les réalités sectorielles:

  • la revalorisation salariale en faveur des travailleurs non-marchand qui sera mise en œuvre, progressivement, notamment par le biais d’une implémentation de la classification et du modèle salarial IF-IC pour un budget de 40 millions d’euros au terme de la législature.  Celui-ci permettra de proposer jusqu’à 5% de revalorisation moyenne pour les travailleurs;
  • l’amélioration des conditions de travail par la mise en œuvre de mesures dites de tenabilité dès 2022. Des mesures qui viennent diminuer la pénibilité du métier et en augmenter l’attractivité, à savoir un droit à 3 semaines consécutives de congés, des horaires connus à l’avance, le plan tandem, la stabilité des contrats de travail, etc. ;
  • le renforcement de normes de personnel ;
  • le renforcement de la mobilité intra-bruxelloise via l’octroi d’un tarif préférentiel « libre parcours » pour l’ensemble des travailleurs des asbl non-marchandes ;
  • la mise en œuvre de mesures innovantes de mutualisation et support visant à renforcer les différents secteurs par l’organisation d’une plus grande transversalité des fonctions.

Les partenaires sociaux et le gouvernement se sont accordés sur la répartition du cadre budgétaire pluriannuel de 2021 à 2024, ce qui permettra une implémentation de la classification et du modèle salarial IF-IC à 100% dès le 1er juillet 2022 pour les secteurs des Soins de Santé transférés à la Cocom relevant de la  Commission paritaire 330, et cela pour un budget de 19 millions d’euros.

Rudi  Vervoort, ministre-président du Gouvernement bruxellois : « Je me réjouis de cet accord qui permet à davantage de secteurs régionaux essentiels de bénéficier non seulement de nouvelles mesures spécifiques prévues par le nouvel accord, mais aussi de bénéficier des mesures des accords précédents dites mesures de rattrapage. L’accord non-marchand 2021-24 traduit notre volonté de préserver la qualité et l’attractivité des  secteurs non-marchand en Région bruxelloise, en veillant à ce que l’effort budgétaire consenti par le Gouvernement soit visible dans la vie quotidienne des travailleurs. Ainsi, au-delà des mesures de revalorisation salariale, qui permettront dès juillet 2022 d’augmenter le pouvoir d’achat des travailleurs des secteurs des Soins de Santé transférés à la Cocom (une grande partie concerne les MR/MRS pour un budget de 19 millions d’euros),l’accord prévoit des mesures dites de « Tenabilité » amélioreront les conditions de travail et la conciliation travail-vie privée. »

Barbara Trachte, ministre-présidente de la Cocof : « Cet accord non-marchand est particulièrement ambitieux ! Il répond aux préoccupations tant en matière de salaires, d’emploi, de conditions de travail, de renforcement structurel des secteurs et de leur contribution à la transition. Les travailleurs du secteur, et particulièrement, ceux exerçant dans les soins de santé, ont été en première ligne de la crise sanitaire. Il était essentiel de les revaloriser. Il est certain que cet accord permettra d’augmenter la qualité de l’offre de services des acteurs associatifs concernés afin de répondre au mieux aux besoins des Bruxellois. Je suis également très satisfaite qu’une enveloppe soit consacrée à la mise en commun des ressources pour une meilleure collaboration des services ».

Lutte contre le harcèlement sexuel dans le milieu de la nuit : la Région, la COCOF et la VGC débloquent un budget extraordinaire de 610.000 €

boite de nuit

Lutte contre le harcèlement sexuel dans le milieu de la nuit : la Région, la COCOF et la VGC débloquent un budget extraordinaire de 610.000€

communiqué de presse

15 décembre 2021

Suite aux faits de violences sexuelles dénoncés dans le cadre du mouvement #balancetonbar, le gouvernement bruxellois a immédiatement engagé une concertation avec les membres du Conseil Bruxellois de la Nuit[1] le 20 octobre dernier. Lors de cette réunion, la situation spécifique dans le quartier du cimetière d’Ixelles mais aussi le problème général du harcèlement et des violences sexuelles dans la vie nocturne ont été soulevés afin de mettre en place des solutions concrètes et soutenues. Les membres du Conseil de la nuit ont proposé un plan d’action au gouvernement dans la foulée de cette réunion.

« La volonté de l’ensemble des acteurs de la nuit est unanime : travailler sur la nuit du XXIe siècle qui se doit d’être plus inclusive, sûre et bienveillante. Elle doit permettre à tous.tes d’évoluer dans des lieux festifs permettant à chacun·e d’être ce qu’il·elle est, sans être exposé·e à des risques de harcèlement, de racisme, de violence, de consommation de produits non désirés… Chaque opérateur·trice ou participant·e doit devenir acteur·trice de cette nuit plus sûre et adhérer à l’ensemble des valeurs de respect pour que la fête en soit d’autant plus belle et désirée par tous·tes » affirme le Conseil Bruxellois de la Nuit dans sa proposition adressée au gouvernement.

C’est sur cette base que le ministre-président Rudi Vervoort et la secrétaire d’Etat Nawal Ben Hamou pour le gouvernement bruxellois,  la ministre-présidente de la COCOF Barbara Trachte et les membres du Collège de la VGC Elke Van den Brandt et Pascal Smet se sont accordés pour débloquer un budget extraordinaire de 610.000 € pour la mise en place d’un plan d’action qui allie les leviers régionaux et communautaires bruxellois.

Pour le ministre-président Rudi Vervoort« La sécurité de nos citoyennes et citoyens est une priorité et nous concerne toutes et tous. C’est pourquoi, ces mesures, déclinées autour de 4 axes – formation, sensibilisation, prévention et soutien aux victimes – seront élaborées en étroite concertation avec le Conseil Bruxellois de la Nuit, les administrations communautaires et régionales compétentes ainsi que le secteur associatif qui travaille au quotidien sur cette problématique spécifique. »

  1. Rendre les établissements de nuit plus sûrs

La COCOF et la VGC développeront une formation en ligne disponible gratuitement en français, néerlandais et anglais afin que les établissements puissent faire former leur personnel en termes de sensibilisation, de prévention et d’intervention ou de mise en sécurité.

« Il devrait être évident que tout le monde doit pouvoir se sentir en sécurité en sortant en soirée, que personne ne doive se sentir visé en raison de son orientation sexuelle, de sa couleur de peau, de son statut ou de son genre. Dans les faits, nous constatons que ce n’est pas toujours le cas et qu’il reste pas mal de travail pour réaliser un énorme changement de mentalité. La COCOF et la VGC collaborent donc à un plan de grande échelle et adapté pour la formation de tous les collaborateurs du monde de la nuit, pour leur apprendre à collaborer au mieux pour la sécurité des femmes. C’est une action concrète pour veiller à ce que nous puissions continuer à nous rencontrer en toute sécurité », précisent la ministre-présidente de la COCOF Barbara Trachte et les membres du Collège de la VGC Elke Van den Brandt et Pascal Smet.

Un budget de 100.000 (50.000 € COCOF – 50.000 VGC) est prévu pour ce module de formation. Le cahier des charges se fera en collaboration avec le Conseil Bruxellois de la Nuit et les expert·es en violence de genre et réduction des risques.

Parallèlement, les membres du gouvernement bruxellois, des collèges communautaires et du conseil de la nuit s’engagent à se revoir rapidement afin de discuter de la possibilité de prévoir des moyens budgétaires au profit du conseil de la nuit en vue de faire adhérer le plus d’acteur.trices du secteur à la Charte de la nuit existante et réfléchir à l’amélioration de celle-ci.

  1. Informer les acteur.trices et le public de la nuit sur les services d’urgence et d’aide aux victimes

equal.brussels développera un support A4 autocollant en 3 langues reprenant les informations sur les services d’aide disponibles (CPVS, centres d’écoute et de soutien, numéros d’urgence) ainsi que les actions à entreprendre pour les personnes confrontées aux situations de harcèlement sexuel ou des violences sexuelles, notamment la règle des “5D” (distraire – déléguer – documenter – diriger – dialoguer), pour aider une victime et intervenir en toute sécurité.

« Les services qui prennent en charge actuellement des victimes sont parfois méconnus et manquent encore trop souvent de visibilité. L’objectif est de diffuser et afficher ce document à large échelle dans les lieux de nuit mais aussi des lieux fréquentés par les publics confrontés à la problématique du harcèlement dans le monde de la nuit », précise la secrétaire d’Etat à l’égalité des chances Nawal Ben Hamou.

Un budget de 10.000 € est prévu à cette fin. equal.brussels travaillera de concert avec le conseil de la Nuit et le secteur associatif féministe pour la conception, la production et la mise en place du support dans le secteur.

  1. Renforcer le soutien financier au secteur associatif de prévention et de soutien

En 2022, equal.brussels lancera un appel à projets d’un montant de 200.000 € afin de renforcer les projets existants et accélérer la mise en place de nouveaux projets. Les projets communs portés par plusieurs operateurs seront privilégiés.

Pour la secrétaire d’état à l’égalité des chances Nawal Ben Hamou« si le travail est déjà amorcé à l’initiative des pouvoirs publics et du secteur associatif (CPVS, www.violencessexuelles.be, cellules EVA, Modus Vivendi, Plan Sacha, #Safestival, Listen #United Against Harassment, le label Quality Night et le réseau  Safe ta night, SOS VIOL asbl , brochure ‘Petit guide illustré du respect dans la rue ou ailleurs’)il est indispensable d’aller encore plus loin et plus vite. »

  1. Sensibiliser le public aux problématiques du harcèlement

Une campagne de sensibilisation grand public sur le harcèlement sera menée conjointement par equal.brussels (200.000 €) et Bruxelles Prévention et Sécurité (100.000 €) au deuxième semestre 2022.

« Au-delà du secteur de la nuit, la problématique du harcèlement est récurrente à Bruxelles, qu’il soit perpétré dans l’espace public, dans le milieu professionnel ou sur les réseaux sociaux. Une sensibilisation plus générale de la population bruxelloise est dès lors indispensable » précisent encore Rudi Vervoort et Nawal Ben Hamou.

L’objectif commun poursuivi par le gouvernement bruxellois, les collèges communautaires et le Conseil Bruxellois de la Nuit est de modifier en profondeur les comportements et les mentalités pour que les femmes puissent se sentir en sécurité partout à Bruxelles.

[1] Étaient présents ou représentés : les cabinets Ben Hamou, Trachte, Vervoort, la commune d’Ixelles, Bruxelles Prévention & Sécurité, equal.brussels, visit.brussels, la zone de police PolBru, le service Tranquillité Publique de la Ville de Bruxelles, la Fédération Horeca Bruxelles,  24H Bruxelles, hub.brussels, la BBNF (Brussels By Night Federation)