Sommet social 2025 – La Région bruxelloise maintient le cap du dialogue

Sommet social 2025

Sommet social 2025 - La Région bruxelloise maintient le cap du dialogue

communiqué de presse

1 octobre 2025

En cette période d’affaires courantes, le Comité bruxellois de concertation économique et sociale (CBCES), qui réunit le Gouvernement bruxellois et les interlocuteurs sociaux, s’est retrouvé ce mercredi pour un nouveau Sommet social. Cette rencontre a permis de réaffirmer l’importance d’une concertation sociale intra-bruxelloise de qualité, condition essentielle pour affronter collectivement les défis socio-économiques qui se présentent à la Région.

Le Gouvernement bruxellois a rappelé son écoute attentive aux recommandations formulées par Brupartners en juin dernier. Celles-ci constituent une base précieuse pour éclairer les choix de la prochaine législature et renforcer la résilience de la Région bruxelloise face aux transformations économiques, sociales et institutionnelles.

Dans un contexte de changements majeurs, notamment la réforme fédérale des allocations de chômage, le maintien du dialogue apparaît d’autant plus crucial. Cette réforme a en effet des implications sociales, budgétaires et organisationnelles pour toute une série d’institutions – services publics régionaux et communaux, mais aussi pour les organisations collectives, les secteurs associatifs et d’économie sociale. Une coordination, un partage d’information et plus largement, une réflexion commune sur les nouvelles articulations à mettre en place entre ces acteurs institutionnels sont nécessaires.

C’est dans ce cadre que, dans le prolongement du Sommet social, le Ministre-Président Rudi Vervoort a réuni une table ronde rassemblant, outre les partenaires de la concertation sociale, le secteur l’insertion socioprofessionnelle (ISP), la Fédération des CPAS ainsi que les administrations régionales impliquées dans les politiques d’emploi et de formation (Actiris, Bruxelles Formation et le VDAB). Cette première rencontre a permis de faire le point sur la situation et d’engager un dialogue plus régulier afin d’accompagner au mieux les Bruxelloises et les Bruxellois.

Le Ministre-Président de la Région bruxelloise, Rudi Vervoort : « Même en période d’affaires courantes, notre responsabilité est de maintenir un dialogue social de qualité. La concertation reste la meilleure garantie pour anticiper collectivement les changements et trouver des réponses solides aux défis socio-économiques. Le sommet social et la table ronde que nous avons organisés illustrent cette volonté de transparence, de coordination et de co-construction, afin que personne ne soit laissé de côté. Le gouvernement bruxellois reste mobilisé face aux conséquences de la limitation dans le temps des allocations de chômage pour la Région. »

Le « Movy Club » de Forest renaît : un projet culturel structurant devient réalité

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Le « Movy Club » de Forest renaît : un projet culturel structurant devient réalité

communiqué de presse

18 septembre 2025

À l’initiative du Ministre-Président Rudi Vervoort, le Gouvernement bruxellois a validé ce jeudi l’attribution de l’exploitation du « Movy Club », ancien cinéma emblématique situé rue des Moines à Forest, à l’ASBL Le P’tit Ciné, en association avec la SC CinéCité. Ce projet culturel ambitieux, ancré dans le Contrat de Rénovation Urbaine « Avenue du Roi » (CRU4), vise à créer un véritable pôle culturel de quartier, associant salle de cinéma et espace socioculturel ouvert sur le voisinage.

« La Région bruxelloise se félicite de cette nouvelle étape qui permettra de faire revivre le « Movy Club », ce cinéma emblématique de Forest typique des années 30 construit en style Art Déco », se réjouit Rudi Vervoort, Ministre-Président bruxellois. « Les amoureux du patrimoine et les cinéphiles pourront bientôt profiter de cette atmosphère particulière des cinémas de quartier. »

Ce projet est le fruit d’un travail initié dès 2016, sous l’impulsion notamment de Charles Spapens, Bourgmestre de Forest et échevin de la culture à cette époque. « Nous avions lancé les premières démarches pour sauver le Movy Club, convaincus de son potentiel culturel et patrimonial unique. Nous avons porté politiquement ce dossier auprès de la Région qui a accepté d’acquérir le bâtiment et de l’intégrer au programme du CRU4. C’est aujourd’hui une immense joie que de voir ce projet se concrétiser. Les Foresois.es sont déjà impatients de pouvoir s’y rendre ! »

Quatre candidatures avaient été introduites. Le projet lauréat s’est démarqué par une programmation ambitieuse, un ancrage local fort, un modèle coopératif participatif et une vision durable de l’exploitation. La note globale attribuée à cette proposition a été de 80/100, la plaçant largement en tête. L’exploitation sera confiée pour une durée de 10 ans, renouvelable deux fois pour 5 ans.

Les travaux de rénovation, actuellement menés par Bruxelles Facilities (la Régie Foncière Régionale), permettront une réouverture du cinéma début 2027.

Maison de l’Autisme: La SAU désigne la coopérative d’architectes Karbon’ pour le projet sur le site Usquare

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Maison de l’Autisme: La SAU désigne la coopérative d'architectes Karbon’ pour le projet sur le site Usquare

communiqué de presse

22 mai 2025

A l’initiative du Ministre-Président Rudi Vervoort, la Région bruxelloise a décidé de se doter d’un nouvel équipement visant à conseiller, guider, former et accompagner des personnes présentant des Troubles du Spectre Autistique (TSA) ou leurs proches : la Maison de l’Autisme. À la suite d’un travail de programmation architecturale mené par l’agence CENTRAL office for architecture and urbanism, la Maison proposera des espaces de ressources et une offre d’accompagnement, tout en mettant à disposition des locaux pour les associations actives auprès de personnes autistes ou de leurs proches. En charge de sa construction, la Société d’Aménagement Urbain (SAU) vient de désigner l’agence d’architecture Karbon’ pour assurer la rénovation d’un ensemble de bâtiments à valeur patrimoniale sur le site Usquare.

Parmi les 5 soumissionnaires[1] invités à remettre une offre, et qui ont tous remis un projet de grande qualité, l’offre de Karbon’ s’est distinguée notamment par :

  • la clarté et la lisibilité de l’organisation des espaces, permettant de guider au mieux les usagers dans le site ;
  • la convivialité des lieux et des aménagements pour tous types d’usagers ;
  • l’approche architecturale respectueuse du patrimoine, tout en proposant des interventions contemporaines mesurées et cohérentes en lien avec le programme et le site.

Le projet va désormais, en vue de son approfondissement, entrer dans une phase de dialogue avec les différentes parties prenantes du projet et en particulier les associations, les professionnels liés à l’autisme et des autistes eux-mêmes. L’objectif est de concevoir un aménagement parfaitement adapté aux besoins des futurs occupants. Ce processus de dialogue sera mené notamment par la COCOF, chargée de la structuration du projet de Maison de l’Autisme, et avec l’appui d’Emilie Noël, psychologue et doctorante spécialiste de l’autisme, désignée par la SAU afin d’accompagner ce trajet participatif.

Ce projet de la Maison de l’Autisme s’inscrit dans la stratégie régionale de développement d’infrastructures inclusives et accessibles. Située sur le site Usquare, la Maison de l’Autisme viendra enrichir un nouveau quartier intégrant un pôle universitaire, des logements familiaux et étudiants, ainsi que des espaces partagés (espaces verts, commerces, lieux de rencontre, etc.).

L’ensemble des bâtiments rénovés pour ce projet totalisent environ 1.200 m² articulés autour d’une cour commune. Les surfaces propres aux missions d’accompagnement, de conseil et d’orientation avoisinent 500 m².  Le solde de 700 m² est organisé avec des espaces modulables permettant de s’adapter à une grande diversité d’usages et de fonctions (formations, activités récréatives, culturelles, espaces de dialogue, etc.), et lieux conviviaux (café, cuisine, etc.).

Rudi Vervoort, Ministre Président de la Région bruxelloise : « Le Gouvernement bruxellois, par l’intermédiaire de la SAU, joue un rôle essentiel dans la mise en œuvre de ce projet ambitieux. En plus de garantir un financement adapté et un suivi rigoureux du projet, il veille à ce que la Maison de l’Autisme réponde aux attentes des personnes concernées et de leurs familles. Ce projet s’inscrit dans une démarche de rénovation urbaine durable au cœur de la Ville et contribue à l’objectif global d’une région plus inclusive, à l’écoute des différences de chacun et accessible pour tous».

Gilles Delforge : « C’est un honneur pour la SAU d’avoir la charge de la réalisation de la Maison de l’Autisme, un projet porteur de sens et profondément humain. La sélection de Karbon’ marque une étape déterminante vers la concrétisation de cet espace unique. En intégrant dès la conception les besoins spécifiques des personnes présentant des Troubles du Spectre Autistique (TSA), nous affirmons notre engagement à créer un environnement inclusif, respectueux et adapté, qui privilégie le bien-être, l’intimité et l’accessibilité pour tous. »

Alessandro Pontara, Karbon’ architecture et urbanisme : «  La maison de l’Autisme est un lieu où se mêlent travailleur·euse·s, volontaires, personnes autistes et leurs proches. Il est fondamental que ce lieu suscite l’enthousiasme, l’envie et en même temps la sérénité. La diversité des bâtiments qui forment le clos de l’ancienne infirmerie vétérinaire est mise au service du foisonnement du lieu avec une organisation claire autour d’un jardin sensoriel. Le patrimoine se trouve révélé par une rénovation soignée et des interventions précises faisant la part belle à l’emploi de matériaux biosourcés ou issus de filières locales de réemploi. »

[1] Equipes KARBON, LABEL + RAAMWERK, Goffart-Polomé, 51N4E, Carton123 + MURMUUR

Discours de Rudi Vervoort à l’occasion de la Fête de l’Iris 2025

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Discours de Rudi Vervoort à l’occasion de la Fête de l’Iris 2025

Discours

8 mai 2025

Mesdames, Messieurs,

Jamais, en 36 ans, la Fête de l’Iris, Fête de notre Région bruxelloise, ne s’est tenue sans un Gouvernement de plein exercice.  Car, jusqu’ici, les Bruxellois s’étaient toujours mis d’accord entre eux pour former un Gouvernement avant la fête nationale.

Ces négociations de formations se déroulaient en respectant l’esprit général de la Loi Spéciale, sans s’arrêter trop strictement à sa lettre.  Je veux dire que l’on se parlait, tant informellement que formellement, pour arriver à la formation des majorités dans chaque groupe linguistique, pour, rapidement, travailler ensemble à un programme de Gouvernement.  Je n’ai pas souvenir que l’on se soit jamais servi de la Loi spéciale comme d’un retranchement dont personne n’arriverait à sortir pour aller vers l’autre communauté linguistique, et créer un projet commun pour Bruxelles.

Ne s’est-on pas assez parlé ces derniers mois ? Ce n’est pas à moi de le dire. Mais je constate, et regrette, plusieurs choses :

  • D’abord la sensation qu’aujourd’hui, l’identité bruxelloise est, artificiellement, ramenée à l’opposition de deux communautés linguistiques. Ceci n’est pas Bruxelles. Notre Région n’est pas un terrain d’affrontement communautaire.
  • Ensuite l’interventionnisme de certaines personnalités extérieures à Bruxelles, qui veulent peser sur le destin d’une Région au sein de laquelle ils n’assumeront pas de responsabilité.
  • Enfin, le lien que certains font entre la composition d’autres gouvernements dans notre pays et ce que devrait être, selon eux, celle du Gouvernement bruxellois. Tout le monde peut exprimer des souhaits, bien sûr. Mais on ne peut prétendre en Belgique faire dépendre la composition d’un Gouvernement de celle d’un autre.  Pas plus pour Bruxelles que pour tout autre. 

Certains paraissant l’oublier, je veux rappeler aujourd’hui la pleine autonomie de la Région bruxelloise. Autonomie conquise grâce au soutien des partis francophones.  C’est bien au front francophone uni au niveau fédéral, que les Bruxellois, de toutes origines, qu’ils parlent français ou néerlandais, doivent leur autonomie institutionnelle.  J’ose espérer que cet engagement vit toujours chez ces partis.

A l’heure où certains agitent des menaces fantasques de mise sous tutelle de la Région, je veux rappeler aussi un Premier Ministre belge, Guy Verhofstadt, qui laissa les Bruxellois former un accord sur la modification du fonctionnement des institutions bruxelloises – les accords dits du Lombard – avant de la faire transposer dans la loi spéciale du 13 juillet 2001.

Mesdames, Messieurs,

Cette Région, notre Région, elle n’en est pas moins particulière par rapport aux deux autres régions belges, c’est vrai.  D’abord parce que c’est une ville-Région, bien sûr.  Mais surtout parce c’est une Région-Capitale.

Ce rôle de capitale, elle en tire des avantages, mais en paye aussi un lourd prix.

Vous savez l’extraordinaire contribution de Bruxelles à l’économie de notre pays – 22% du PIB belge  pour 10% de la population du pays.  Bruxelles est le premier moteur de la croissance économique belge, mais aussi de l’innovation, avec ses universités, ses milliers d’entreprises, plus de 1300 start-ups qui y naissent par an… C’est un chaudron culturel, dont l’effervescence créatrice a été comparée notamment à Berlin. C’est l’une des trois capitales diplomatique du monde.  « Bruxelles » constitue un des noms de villes le plus cité dans les news mondiales, et sa notoriété rejaillit sur notre pays tout entier.

Bruxelles est aussi une ville d’accueil, riche de sa diversité quasi unique dans le monde.  Ce modèle bruxellois de coexistence dans la diversité, on voit qu’il irrite les plus ultras qui ont voulu s’attaquer à cette commune devenue symbole de ce qu’ils exècrent. 

Je condamne ici, avec la plus grande fermeté ces véritables ratonnades, expression d’un racisme décomplexé effrayant.  Je souhaite que les auteurs soient identifiés et condamnés, et surtout, interdits de stade.

Cette commune, objet de leurs attaques immondes, nous en avons fait, nous, les partis démocratiques bruxellois rassemblés, le porte-drapeau de la candidature au titre de capitale culturelle de l’Europe en 2030.  C’est notre meilleure réponse à la haine.

Oui, Bruxelles est tout cela parce que c’est la plus grande ville belge, et aussi parce qu’elle est capitale du pays, capitale européenne et qu’elle abrite un grand nombre de sièges d’institutions internationales.  Mais on ne peut pas reconnaître les atouts que lui confère ce statut de capitale, sans reconnaître en même temps le poids de ce rôle.

Dans tout pays, la Capitale serait soutenue pour supporter ce poids, parce que c’est le pays tout entier qui en profite.  J’évoquais quelques-uns des défis que rencontre la Région lors de la fête de l’Iris 2024. Ces défis restent malheureusement pleinement d’actualité.

La mobilité, pour laquelle Bruxelles dépense, beaucoup, pour accueillir tous les travailleurs qui s’y rendent : rien que pour assurer son exceptionnel réseau de transport en commun, la Région bruxelloise dépense, par habitant, 4 à 5 fois plus que les deux autres régions (974 euros par habitant pour les transports publics, contre 221 euros en Flandre et 183 euros en Wallonie). Même avec Beliris, Bruxelles n’est pas aidée à la hauteur de son effort.

La sécurité ensuite.  Bruxelles, comme bon nombre de grandes villes, est aujourd’hui attaquée par les narco-maffias.   La réponse à ces fléaux relève évidemment de l’Etat fédéral, des départements de l’Intérieur et de la Justice au premier chef, qui doivent pouvoir mettre plus de policiers et de magistrats face à cette menace.  Le paravent d’une zone de police unique ne masquera pas les années de désinvestissement dans ces départements.

Le trafic de drogues se nourrit de mille choses, mis aussi de la misère humaine.  Il trouve un terreau fertile pour recruter ses petites mains parmi les milliers d’hommes migrants seuls, fuyant la misère, attirés par les opportunités que recèlerait la capitale de l’Europe, que l’Etat a maintenu dans nos rues, au mépris de la loi Belge et des conventions internationales.

Là aussi, rien ne change. 

Et face à cela, loin de reconnaître le manque de moyens investis, d’assumer leur responsabilité politique là où ils exercent le pouvoir, certains surfent depuis des mois sur l’émotion, amalgamant la situation sécuritaire, les questions budgétaires et la situation politique, pour annoncer que « Bruxelles brûle », que le danger guette.

On veut faire croire au chaos bruxellois dû à l’absence de Gouvernement, pour imposer « une » majorité et, ou, imposer une austérité sévère, voire restreindre l’autonomie de Bruxelles.

On confond, volontairement ou pas, déficit budgétaire et capacité de financement sur les marchés, au risque de créer la situation que l’on dit craindre. 

Je dis aux Bruxelloises et aux Bruxellois de ne pas céder à ces oiseaux de mauvaises augures.  Bruxelles est solide.

Mais elle a besoin, bien entendu, d’un Gouvernement de plein exercice.  Celui qui pourrait, fondé sur sa légitimité démocratique, porter un projet politique pour Bruxelles.  Il nous faut un Gouvernement disposant d’une majorité parlementaire, c’est une évidence.

Un Gouvernement dont le projet politique soit accompagné d’un budget, qui permette de réduire l’écart entre recettes et dépenses. C’est une seconde évidence.

Mon Gouvernement veille, dans le cadre des affaires courantes, à ce que Bruxelles fonctionne.  Et il examine actuellement comment freiner encore les dépenses pour que le budget reste dans la trajectoire pluriannuelle tracée lors de la confection du budget initial 2024. Il le fait dans le cadre des douzièmes provisoires, en monitorant précisément les dépenses.

Mais je pense qu’aujourd’hui,  il est de la responsabilité de mon Gouvernement de réaliser un budget 2025, limité, pour pouvoir répondre aux problèmes budgétaires qui pourraient se poser d’ici la fin de l’année et pour maintenir le budget dans le cadre de l’épure pluriannuelle. Ce projet de budget serait présenté au Parlement, au sein duquel les différentes formations politiques seront amenées à prendre leurs responsabilités.

 

Je m’engage ici à assumer cette tâche, avec le Ministre du Budget.

Mesdames, Messieurs,

Je conclus en souhaitant à notre Région un Gouvernement de plein exercice.  Et je lui souhaite aussi de recevoir l’attention qu’elle mérite de notre Gouvernement fédéral.

Bonne fête de l’Iris à tous les Bruxellois et Bruxelloises !

Lutte contre le trafic de drogues : les autorités communales, régionales et fédérales s’engagent ensemble pour la sécurité à Bruxelles

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Lutte contre le trafic de drogues : les autorités communales, régionales et fédérales s’engagent ensemble pour la sécurité à Bruxelles.

communiqué de presse

11 février 2025

À la suite des fusillades de la semaine dernière, le Ministre-Président bruxellois Rudi Vervoort a réuni ce mardi 11 février 2025 le Conseil régional de sécurité (CORES), réunissant Bourgmestres, Chefs de corps des zones de police locale et Directeurs administratif et judiciaire de la Police fédérale, en présence de M. Bernard Quintin, Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Mme Sophie Lavaux Haut fonctionnaire – Gouverneur pour la gestion de crise, M. Julien Moinil, Procureur du Roi de Bruxelles ainsi que Mme Ine van Wymersch, Commissaire national aux drogues.

Mettre un terme au cycle de violence et au trafic de drogues demande la mobilisation de tous les niveaux de pouvoir, du niveau communal et régional au niveau fédéral.

CORES : lieu de coordination pour la sécurité à Bruxelles

Le CORES détermine l’approche commune et les priorités régionales en matière de sécurité. Présidé par le Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale, la réunion de ce mardi a été consacrée à un état des lieux de la stratégie régionale de lutte contre le trafic de stupéfiants dans le contexte marqué par les récentes violences. Le Procureur du Roi de Bruxelles a pu également présenter sa stratégie anti-stupéfiants.

Stratégie régionale drogue : coordination et renforcement

L’actualité de ces derniers jours nous rappelle que la lutte contre le trafic de stupéfiants et la violence qu’il induit dans nos rues est plus que jamais un enjeu pour l’ensemble des acteurs de la sécurité. Cela nécessite coordination et moyens.

Lancée en avril 2024, la stratégie régionale de lutte contre le trafic de stupéfiants est entrée en octobre dernier dans une nouvelle phase visant à renforcer les actions déjà mises en place et poursuivre la coordination avec les acteurs impliqués. Cette nécessaire collaboration entre autorités a été réaffirmée lors de la réunion de ce jour.

Safe.brussels poursuivra son soutien aux autorités et services de première ligne. Safe.brussels a notamment développé une méthodologie d’accompagnement des Task Forces Locales attachées à chacun des hotspots afin d’harmoniser leurs plans d’action. Pour ce faire, une Cellule “Ordre Public” a récemment été créée au sein de Safe.brussels afin d’assurer le suivi de la mise en œuvre de la stratégie régionale.

Stratégie Régionale Drogues

La Stratégie régionale de lutte contre le trafic de stupéfiants et son impact sur la sécurité a été lancée en avril 2024. Approuvée par le CORES, elle repose sur une approche ciblée combinant sécurité, prévention et amélioration de la qualité de vie des quartiers concernés.

Dix-sept hotspots prioritaires ont été identifiés en concertation avec les services de police et les bourgmestres. Pour chacun de ces hotspots, une taskforce a été mise en place, l’objectif étant pour chacun de ces lieux identifiés, de concentrer et coordonner les actions tant en termes de sécurité, de prévention et d’amélioration de la vie de quartier.

Sur le terrain, ces décisions se sont traduites notamment par :

Une présence policière renforcée aux heures critiques, des actions judiciaires ciblées contre le deal de rue, des mesures de sécurité, incluant un renforcement des contrôles d’identité, des restrictions sur la vente et la consommation d’alcool, un élargissement des horaires des services de prévention, ainsi que l’organisation d’activités culturelles et communautaires pour réinvestir l’espace public des hotspots. Par ailleurs, l’intensification des opérations de nettoyage et d’entretien des infrastructures a permis d’améliorer le cadre de vie des habitants.

Relance des Primes Renolution 2024

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Relance des Primes Renolution 2024

communiqué de presse

7 novembre 2024

Le Gouvernement Bruxellois approuve la réouverture du portail Rénolution ce jeudi 7 novembre, pour les demandes de primes auprès d’urban.brussels et Bruxelles Environnement. Cette décision fait suite à la résolution du Parlement bruxellois demandant au Gouvernement bruxellois d’assurer la continuité du versement des primes Renolution, de prévoir les moyens budgétaires nécessaires à la reprise du traitement des demandes de primes afin que les travaux dont la facture de solde est acquittée d’ici au 31 décembre 2024 puissent bénéficier des primes Renolution aux mêmes conditions qu’avant la suspension. 

Lancées en 2022, les primes Renolution à disposition des Bruxelloises et des Bruxellois pour soutenir leurs travaux de rénovation et d’économie d’énergie ont rencontré un grand succès et leur nombre n’a cessé d’augmenter de manière considérable. En effet, l’importance de rénover le bâti bruxellois a été bien comprise par la population bruxelloise. Clairement, les Bruxelloises et Bruxellois ont pris conscience des enjeux climatiques et d’économie d’énergie et se sont lancés dans le défi de la rénovation avec beaucoup d’entrain.

Au vu de l’ampleur de l’augmentation des demandes introduites, les autorités régionales avaient été dans l’obligation  de suspendre le 16 août la possibilité d’introduire de nouvelles demandes de primes Renolution. (Le Gouvernement sortant, en affaires courantes, ne pouvant faire les transferts et modifications budgétaires nécessaires.)

Suite à une résolution du Parlement, le Gouvernement bruxellois sortant a dégagé un budget exceptionnel de 71,8 millions d’euros pour répondre aux demandes de primes en 2024.

Rudi Vervoort, Ministre-Président de la Région bruxelloise : « Mon Gouvernement s’est engagé à mettre en œuvre la résolution du Parlement, et a réussi à dégager un budget de près de 72 millions d’euros pour répondre à l’augmentation des demandes de primes à la rénovation introduites en 2024 auprès d’Urban et Bruxelles Environnement. Il était important de dégager ces moyens supplémentaires  afin que les  Bruxelloises et Bruxellois ayant réalisés des travaux puissent bénéficier des primes. »

Pour le ministre bruxellois de l’Environnement Alain Maron : « Le succès des primes Renolution est positif pour le climat, la santé et la qualité de vie des Bruxelloises et des Bruxellois mais aussi pour leur portefeuille grâce aux économies d’énergie ainsi réalisées. Malgré les difficultés liées aux affaires courantes, nous sommes parvenus à dégager les budgets nécessaires afin que toutes celles et ceux qui ont rénovés leurs maisons en 2024 puissent bénéficier des primes Renolution. Je m’en réjouis.  J’espère sincèrement que le prochain gouvernement continuera à soutenir financièrement les Bruxelloises et Bruxellois dans leurs rénovations et ce dès 2025. »

Succès des primes Rénolution : le budget 2024 déjà épuisé, les prochains versements seront possibles au plus tard à partir du 1er janvier 2025

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Succès des primes Rénolution : le budget 2024 déjà épuisé, les prochains versements seront possibles au plus tard à partir du 1er janvier 2025

communiqué de presse

25 juillet 2024

Lancées en 2022, les primes Renolution à disposition des Bruxelloises et des Bruxellois pour soutenir leurs travaux de rénovation et d’économie d’énergie ont rencontré un grand succès et leur nombre n’a cessé d’augmenter de manière considérable. En effet, l’importance de rénover le bâti bruxellois a été bien comprise par la population bruxelloise. Clairement, les Bruxelloises et Bruxellois ont pris conscience des enjeux climatiques et d’économie d’énergie et se sont lancés dans le défi de la rénovation avec beaucoup d’entrain.

Voici quelques chiffres qui le démontrent : le budget consacré aux primes Rénolution par le gouvernement bruxellois est passé de 22 millions en 2019 à 69 millions en 2024.  Sous cette législature 2019-2024, ce sont plus de 250 millions qui ont débloqués au total, pour les primes Renolution.

Pour 2024, 69 millions d’euros ont été prévus pour les primes Rénolution. Ce budget est en passe d’être déjà totalement octroyé avec les demandes de prime effectuées depuis le début de l’année.

Suite à l’augmentation considérable des demandes introduites, les autorités régionales  sont dans l’obligation  de suspendre dès le 16 août la possibilité d’introduire de nouvelles demande de primes Renolution auprès d’urban.brussels et Bruxelles Environnement, dans l’attente d’une décision du futur Gouvernement bruxellois quant à l’octroi de moyens budgétaires supplémentaires. Le Gouvernement sortant, en affaires courantes, ne pouvant faire les transferts et modifications budgétaires nécessaires.

Les personnes ayant déjà introduit une demande de prime  seront informées par courrier d’urban.brussels ou Bruxelles Environnement de la situation concernant leur demande.

La Région bruxelloise a conscience que cette situation peut être compliquée pour les Bruxelloises et Bruxellois qui ont lancé et payé des travaux en espérant recevoir une prime Renolution pour couvrir une partie du coût de cet investissement et qui pourraient se retrouver dans l’attente.

Nous tenons à rassurer les Bruxelloises et Bruxellois qui n’ont pas encore introduit de demandes de primes Renolution ; ils ont 12 mois à dater de la dernière facture de soldes des travaux pour introduire leur demande. Au plus tard, le paiement des primes, y compris celles en attente, reprendra le 1er janvier 2025.

Share the City : le Gouvernement bruxellois valide les orientations stratégiques de la modification du PRAS

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Share the City : le Gouvernement bruxellois valide les orientations stratégiques de la modification du PRAS

communiqué de presse

28 juin 2024

Le PRAS, le Plan Régional d’Affectation du Sol, est un outil essentiel pour l’aménagement du territoire. Il détermine par îlot et pour chaque parcelle de la Région bruxelloise, si celle-ci  est constructible ou non et à quoi elle est destinée (habitat, commerces, zone naturelle…).

Depuis 2001, le PRAS n’avait fait l’objet que de modifications partielles. Confié à Perspective, le processus de modification du PRAS – dénommé Share the City – est à l’œuvre depuis 2021. L’enjeu est de pouvoir disposer d’un outil de planification territorial qui permette à la Région bruxelloise de s’adapter aux évolutions sociales et environnementales en cours et à venir.

Ainsi, le Gouvernement bruxellois a validé les orientations stratégiques de la modification du PRAS, ainsi que l’ensemble des études qui les soutiennent. Véritables boussoles des travaux juridiques et techniques à venir, ces orientations stratégiques ont été rédigées sur la base d’une large concertation avec le public, la société civile, les experts des administrations, des communes et des universités. Elles déterminent le cap à donner à la modification, les grands thèmes incontournables qu’elle devra traiter.

Les orientations stratégiques, au nombre de 14, abordent de manière complémentaire et intégrée les différents défis auxquels la Région bruxelloise doit répondre. Elles sont regroupées en 3 priorités :

 

  • Climat et biodiversité : la modification du PRAS doit tenir compte des enjeux climatiques, de préservation du vivant et favoriser l’émergence d’une Région économe en énergie, sobre dans son usage du sol, productrice d’énergie renouvelable et agréable à vivre.
  • Justice sociale : la modification du PRAS doit permettre à chacune et chacun d’avoir accès à un logement adapté à ses besoins, d’y trouver à proximité des services collectifs, de fréquenter des espaces ouverts qualitatifs, de vivre dans des quartiers qui favorisent le vivre ensemble.
  • Économies urbaines : la modification du PRAS poursuit l’objectif de stimuler les activités économiques et le non-marchand dans l’espace urbain et ainsi générer emploi, animation et richesse dans un cadre partagé et profitable à toutes et tous.

La modification du PRAS en elle-même, qui consiste en un travail technique et juridique à conforter par des études et une évaluation environnementale, interviendra ultérieurement. Elle sera soumise à enquête publique.

 

« Le processus Share The City, engagé par Perspective depuis plusieurs mois, apporte à la Région un premier diagnostic concerté et une feuille de route pour la modification du PRAS. Les orientations stratégiques, validées par le Gouvernement bruxellois, confirment le cap donné à Perspective pour poursuivre de manière ouverte et inclusive le travail d’adaptation de la Région aux défis environnementaux, sociaux et économiques. » indique Rudi Vervoort, Ministre-Président bruxellois en charge du Développement territorial.

 

« Le travail est encore long mais ces orientations stratégiques constituent un pas important en avant pour identifier quels sont les défis auxquels le PRAS doit répondre“ complète Antoine de Borman, directeur général de Perspective.

 

Les prochaines étapes à venir sont :

  • Le travail de définition et de formulation des prescriptions et des cartes donnant suite aux orientations stratégiques ;
  • L’avant-projet de PRAS sur base des échanges, des objectifs stratégiques, des études, des expertises et des évaluations ;
  • Le projet de PRAS qui sera soumis au Gouvernement et à enquête publique ;
  • Et finalement, le nouveau PRAS.

La modification du PRAS est une mission qui comprend de nombreuses étapes. Elle a été initiée sous cette législature 2019-2024 mais trouvera son aboutissement durant la prochaine législature.

 

En savoir plus : https://perspective.brussels/fr/outils-de-planification/plans-et-programmes-dinitiative-regionale/pras/share-city-la-grande-modification-du-pras

9 projets sélectionnés pour un budget de plus de 36 millions d’euros pour la rénovation énergétique d’infrastructures publiques, les investissements au profit des PME et la mise en place de 3 outils financiers

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9 projets sélectionnés pour un budget de plus de 36 millions d’euros pour la rénovation énergétique d’infrastructures publiques, les investissements au profit des PME et la mise en place de 3 outils financiers

communiqué de presse

4 juin 2024

A l’initiative du Ministre-Président Rudi Vervoort en charge des Fonds européen, le Gouvernement a approuvé, pour un budget de plus de 36 millions, la sélection de 9 projets de la programmation bruxelloise du FEDER 2021-2027 suite aux appels à projets concernant les investissements au profit des PME et la rénovation énergétique de bâtiments des pouvoirs publics régionaux et communaux et à l’attribution des 3 marchés publics liés à la mise en place d’instruments financiers.

Ces 9 projets sélectionnés viennent renforcer les politiques menées par le Gouvernement bruxellois en matière de transition énergétique et d’atténuation du changement climatique, de transformation économique renforçant la croissance durable et la compétitivité des PME et la création d’emploi dans les PME dans des secteurs porteurs de l’économie bruxelloise et enfin, la mise en place et la gestion de 3 outils financiers de financement des entreprises innovantes en early-stage, d’octroi de (micro-) crédits pour les personnes indépendantes, les TPE et les PME et d’allocations de prêts avantageux en faveur des entreprises coopératives ou d’économie sociale. Ces projets s’ajoutent aux 63 autres projets déjà sélectionnés par le Gouvernement bruxellois.

« Cette nouvelle série de sélection permet de compléter la palette des aides octroyées, notamment pour des domaines importants pour la région bruxelloise : l’aide aux PME et la transition énergétique », déclare le Ministre-président Rudi Vervoort en charge des fonds européens.

Pour rappel, le programme bruxellois FEDER, soutenu par l’Union européenne à hauteur de 121,3 millions d’euros, s’élève à plus de 300 millions d’euros, ce qui fixe une ligne de route solide pour soutenir et développer des projets et des investissements d’intérêt régional, à réaliser en Région bruxelloise d’ici fin 2029.

 

  • Les investissements au profit des PME 

Un appel à projet a été lancé au printemps 2023 pour apporter un soutien à l’économie bruxelloise dans des domaines porteurs, soit en termes de volumes d’activité et d’emploi, en termes d’évolution et d’opportunités pour les travailleurs de la Région, soit encore en termes de transition économique, de choix stratégiques pour Bruxelles et d’évolution de sa démographie. L’objectif est d’anticiper et d’accompagner le développement et les transformations des secteurs d’activités porteurs pour l’économie bruxelloise, afin de favoriser la création d’emplois des Bruxellois.

Suite à l’appel à projets, 8 candidatures ont été reçues. Sur base des phases de sélection de la direction FEDER et d’experts externes, 3 projets ont été retenus avec un montant global de près de 13 millions d’euros (voir annexe). Les 3 projets sélectionnés travailleront dans des domaines aussi diversifiés que la création de PME dans le secteur de l’alimentation durable, de l’économie circulaire ou encore de la transition écologique des sociétés.

Barbara Trachte, Secrétaire d’Etat de la Transition économique : « Hub logistique alimentaire “Good Food”, incubation en étages de projets d’économie circulaire, soutien aux industries culturelles et créatives : ces projets du FEDER relatif à l’investissement dans les PME vont permettre d’amplifier encore la transition économique en Région bruxelloise. Plus que jamais, la Shifting Economy s’inscrit dans la durée pour transformer l’économie bruxelloise sur le plan environnemental et social. »

 

  • La rénovation énergétique des infrastructures des pouvoirs locaux et régionaux

Ce 2e appel à projets pour cet objectif stratégique lancé à l’été 2023, permet de favoriser les investissements de toute nature permettant la réalisation d’économies d’énergie dans des bâtiments publics appartenant aux pouvoirs publics régionaux et locaux. Les investissements en lien avec la durabilité environnementale (toiture verte, recyclage, …) sont aussi pris en considération. Les bâtiments concernés peuvent toucher l’ensemble des affectations (administrations, équipements collectifs etc.). Les actions financées devront se traduire par une amélioration de la classe énergétique desdits bâtiments tertiaires. Cet appel à projets a retenu l’attention de nombreuses entités régionales et communales. Pas moins de 11 candidatures ont été introduites et 3 projets ont été retenus pour un montant global de 8 millions d’euros.

« L’objectif stratégique ‘une Europe plus verte, résiliente et à faibles émissions de carbone’ bénéficie du budget le plus important dans le programme bruxellois du FEDER 2021-2027 avec plus de 83 millions de subvention », explique le Ministre-président Rudi Vervoort en charge des fonds européens. « Cette deuxième série de sélection pour l’objectif d’amélioration des performances énergétiques des bâtiments publics régionaux et communaux a, à nouveau, attiré de nombreux candidats. Les non-sélectionnés auront une ultime chance dans le 3e appel à projets en cours. »

Pour Alain Maron, ministre bruxellois de la Transition climatique et de l’Energie : « En finançant la rénovation énergétique des bâtiments publics, on allège les factures d’énergie et c’est de l’argent public qui peut être réinvesti pour de meilleurs services aux Bruxelloises et Bruxellois. Et on améliore très concrètement le confort des occupants et usagers de ces lieux publics.  Notre objectif est d’accélérer la transition énergétique des bâtiments et d’amplifier la lutte contre le dérèglement climatique. »

 

  • Trois outils financiers pour soutenir la valorisation de la recherche et de l’innovation, aider à la création et au développement des TPE et soutenir les coopératives et entreprises sociales

Un marché public a été lancé à l’automne 2023 afin de désigner le ou les intermédiaires financiers capables d’assurer une gestion adéquate et efficiente de tels produits financiers. Brustart by finance&invest.brussels  a remporté le lot 1 consacré à la mise en œuvre et la gestion d’un instrument financier de financement des entreprises innovantes en early-stage ; Brusoc by finance&invest.brussels sera l’opérateur pour le lot 2 dont l’objet est la mise en œuvre d’un instrument financier d’octroi de (micro) crédits pour les personnes indépendantes, TPE et PME ; enfin Crédal a été désigné pour le lot 3 œuvrant à la mise en œuvre d’un instrument financier d’allocation de prêts avantageux, capital et quasi-capital en faveur des entreprises coopératives ou de l’économie sociale ( voir annexe).

 

« Les instruments financiers ont une importance considérable dans un programme tel que le FEDER mais aussi pour toute l’économie des TPE, PME et entreprises coopératives et sociales de la Région bruxelloise » précise le Ministre-président Rudi Vervoort. « Grâce à ces prêts, prises de capitale ou encore micro-crédits, c’est tout un effet levier qui est mis en place pour des sociétés et entreprises qui, autrement, n’auraient pu avoir recours aux crédits d’investissements classiques. Le FEDER est une vraie aubaine pour aider ces entreprises à différents stades de leur développement, mais aussi représente un potentiel non négligeable d’aides à la croissance et à la création d’emplois dans notre belle région. »

 

Annexe :  Tableaux des projets sélectionnés

Investissements au profit des PME : 

 

Bénéficiaire

Nom du projet

Secteurs

Montant Feder + RBC

1

Citydev

Greenbizz II

Commerce, artisanat et industrie locale ; filières d’économie circulaire ; (agriculture urbaine)

9.000.000,00€

2

Commune de Schaerbeek

La Lustrerie

Non spécifique (mais média, culture, tourisme de loisirs et d’affaires (MICE) particulièrement identifié)

1.605.182,53€

3

Bruxelles Env./ Citydev

Hub alimentaire

Filières d’économie circulaire, Social, Agro-alimentaire, Commerce Horeca

2.282.474,37€    

 

 

 

TOTAL

12.887.656,90 €

 

La rénovation énergétique des infrastructures des pouvoirs locaux et régionaux : 

 

Bénéficiaire

Nom du projet

Priorité passoire énergétique

Montant Feder + RBC 

1

Commune d’Etterbeek 

Rénovation énergétique de la piscine Espadon d’Etterbeek

Oui (E)

2.644.732,58 €

2

CPAS d’Ixelles 

Refonte de l’ancien Hospice Van Aa

Oui (E)

2.740.305,00 €

3

Commune de Schaerbeek

Rénovation du bâtiment sis rue Verte 216

Oui (E-)

2.614.962,42 € 

 

 

 

TOTAL

8.000.000,00 €

 

Les outils financiers : 

 

Bénéficiaire

Nom du projet

Montant Feder + RBC 

1

Brustart by finance&invest

Mise en œuvre et la gestion d’un instrument financier de financement des entreprises innovantes en early-stage 

4.035.479.95 €

2

Brusoc by finance&invest.brussels

Mise en œuvre d’un instrument financier d’octroi de (micro)crédits pour les personnes indépendantes, TPE et PME

9.351.181,40 €

3

Crédal 

Mise en œuvre d’un instrument financier d’allocation de prêts avantageux, capital et quasi-capital en faveur des entreprises coopératives ou de l’économie sociale

2.337.795,00 €

 

 

TOTAL

15.724.456,35 €

 

 

Le futur centre d’entrainement des écoles bruxelloises de la sécurité, de la prévention et du secours prend forme

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Le futur centre d’entrainement des écoles bruxelloises de la sécurité, de la prévention et du secours prend forme

communiqué de presse

29 mai 2024

Après avoir décidé de construire une caserne centrale (État-Major) pour le Service d’Incendie et d’aide médicale urgente (SIAMU) sur le site du Port Business Park et d’y rassembler l’ensemble des formations dédiées aux métiers de la sécurité, de la prévention et du secours, le Gouvernement bruxellois franchit une nouvelle étape. Il vient en effet de valider les modalités de financement de la cession et de l’aménagement intérieur du bâtiment situé avenue du Port 94-98, en vue d’y accueillir le futur centre d’entrainement de ces écoles.

Si l’intégration des écoles des services de sécurité, de la prévention et du secours bruxellois au sein du nouvel Etat-major du SIAMU permettra déjà de nombreuses synergies opérationnelles et économies par la mise en commun d’importantes infrastructures de formation et de logistique, il restait à compléter le dispositif par des outils plus spécifiques à certaines écoles comme la création d’un espace d’entrainement dédié à la réalité virtuelle de plus de 600m². C’est la raison pour laquelle la SAU, qui agit déjà comme maître d’ouvrage délégué pour la construction de l’Etat-major, s’était porté acquéreur du bâtiment afin d’y déployer les surfaces d’entraînement nécessaires.

En effet, le bâtiment, d’une superficie de 8074 m², situé à moins de 300 mètres du site prévu pour l’État-major, correspond à la fois aux besoins d’entraînement pour les activités de sécurité, prévention et secours.

Suite à la décision du gouvernement, la SAU va maintenant lancer un marché d’auteur de projet en vue de transformer le bâtiment existant en centre d’entrainement. La fin des travaux est prévue pour 2029.

A dater du 1er janvier 2025, Safe.brussels sera doté d’un nouveau département « formations » et participera à ce titre au suivi du projet.

Le Hub humanitaire, qui occupe actuellement le bâtiment dans le cadre de ses services pluridisciplinaires à destination de publics précarisés, vient de voir son contrat d’occupation temporaire confirmé ce 27 mai 2024, et ce jusque fin 2025.

Rudi Vervoort, Ministre-Président de la Région bruxelloise : « Ce projet stratégique renforcera l’infrastructure de formation des métiers de la sécurité à Bruxelles, tout en optimisant l’utilisation des ressources financières et matérielles déjà allouées. Le Gouvernement bruxellois confirme son engagement à soutenir les écoles de sécurité et à améliorer les conditions de formation pour les futurs professionnels du secteur ».

Sophie Lavaux, Directeur général de safe.brussels : « La formation des métiers de la sécurité et du secours est un enjeu majeur en Région bruxelloise. Ce nouveau centre d’entrainement sera une réelle plus-value pour les différents acteurs impliqués dans la gestion de crise. Il renforcera notre engagement à assurer une réponse rapide et efficace en cas d’urgence ». 

Gilles Delforge, Directeur de la SAU : « Au nom de la SAU, je suis honoré par la confiance que le Gouvernement nous accorde dans la réalisation de ce projet d’ampleur inédit à Bruxelles. En tant que maître d’ouvrage de la construction du nouvel Etat major et du centre d’entraînement, la SAU pourra garantir la meilleure intégration possible des différentes fonctions. Ce bâtiment sera rénové en l’adaptant aux besoins de ses futurs usagers et en respectant les normes environnementales les plus ambitieuses pour ce type de rénovation ».