LA PROSTITUTION, PARLONS-EN !

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LA PROSTITUTION, PARLONS-EN !

communiqué de presse

15 janvier 2015

Le Centre de Recherche de l’Observatoire bruxellois pour la Prévention et la Sécurité (OBPS) a réalisé une étude sociologique sur la prostitution en Région bruxelloise qui a mis en évidence les différentes formes de prostitution existantes et montré la variété des logiques professionnelles et des profils des praticiens et leurs gestionnaires ou trafiquants.

S’intéressant principalement à la prostitution publique et visible sur le territoire régional, les différents lieux sont identifiés, ainsi que l’importance du rôle des acteurs de régulation sociale que sont les services communaux concernés, les associations de santé et d’accompagnement des personnes prostituées, ainsi que les sections mœurs et traite des êtres humains de la Police. Les différentes situations identifiées appellent dès lors des mesures spécifiques et adaptées à chaque situation, d’une part, et à une coordination de la politique régionale, d’autre part.

L’étude distingue également l’échelle locale de l’échelle internationale, la première étant la face visible des effets d’une certaine mondialisation associée à une forme particulière de la criminalité organisée, le trafic et la traite des êtres humains. Au bout de la chaîne pénale, le système judiciaire se présente comme un acteur important du traitement de l’exploitation sexuelle et de ses victimes, aidé par le travail de terrain des services de police qui assurent un suivi et mènent des enquêtes qui s’étalent parfois sur plusieurs années.

Les communes bruxelloises concernées développent, tant bien que mal, des plans et règlements particuliers d’encadrement de l’activité prostitutionnelle afin de limiter les désagréments et le sentiment d’insécurité parfois ressenti par les riverains dans les quartiers concernés, mais également par les personnes qui se prostituent. Les communes mettent alors en place des actions concrètes influant directement sur les logiques professionnelles des acteurs concernés, sans toutefois se mettre en porte-à-faux avec le Législateur qui, précisément, ne donne actuellement pas la possibilité d’une prise en charge effective de l’activité par les pouvoirs publics. Le secteur associatif social-santé, quant à lui, entoure les personnes qui se prostituent et contribue à leur bien-être ainsi qu’à la connaissance de l’activité et de ses évolutions permanentes.

Ont collaboré à cette étude : des experts des services de prévention de Bruxelles-Ville, Ixelles, Saint-Gilles, Saint-Josse-ten-Noode et Schaerbeek, les asbl Entre 2, Pag-Asa, Alias et Espace P, ainsi que la brigade des mœurs de la zone de police Bruxelles/Ixelles et la section Traite des Etres Humains de la zone de police Schaerbeek/Evere/Saint-Josse-ten-Noode.

Les principales questions traitées dans l’étude sont :
–      les aspects historico-idéologiques, juridiques et stratégiques de la prostitution ;

–      les différentes formes de prostitution publique ;

–      les statistiques policières et judiciaires ;

–      les problèmes liés à la prostitution publique au sein des quartiers et les mesures prises pour les endiguer ;

–      le bien-être et la sécurité des personnes prostituées ;

–      la lutte contre la criminalité, la traite et l’exploitation sexuelle.

Les principales recommandations de l’étude sont :

–  – l’organisation d’une concertation régionale entre les autorités locales concernées par la prostitution publique, en vue de convenir d’une vision politique partagée du phénomène et d’harmoniser les actions mises en œuvre ;
–   – la reconnaissance des différents acteurs et de leurs rôles complémentaires pour favoriser le partage d’informations et de bonnes pratiques dans un souci de transversalité ;
-la prise en compte de l’avis des personnes prostituées et de leurs clients.

Rudi Vervoort, Ministre-Président du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, réunira les autorités locales concernées par la prostitution publique dans le courant du premier semestre 2015. Une journée thématique devrait suivre en vue de partager et de débattre, plus en avant, les résultats observés et les actions à définir ultérieurement.

Contact pour obtenir l’étude : +32 (0)2 563 49 11

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La COCOF finance le soutien scolaire de 136 façons

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La COCOF finance le soutien scolaire de 136 façons

communiqué de presse

18 décembre 2014

Depuis de nombreuses années, la Commission communautaire française mène une politique d’aide aux écoles de devoirs de la Région de Bruxelles-Capitale afin d’éviter aux jeunes le décrochage scolaire, l’exclusion sociale ou le repli sur soi. Dans cette optique, la Ministre-Présidente du Gouvernement francophone bruxellois, Fadila Laanan, a décidé d’octroyer un budget supplémentaire de 190.170 euros aux écoles de devoirs pour l’année 2014.

Les écoles de devoirs accomplissent un travail considérable de soutien scolaire et accompagnent les élèves vers l’autonomie dans les apprentissages tout en favorisant “le vivre ensemble”.

Le soutien scolaire est la priorité numéro Un des politiques de cohésion sociale. Le gouvernement francophone l’a d’ailleurs réitéré récemment avant de lancer l’appel à projet de la cohésion sociale pour les 5 années à venir. Ensemble, nous souhaitons soutenir les associations qui œuvrent dans nos quartiers pour donner un avenir meilleur à nos jeunes.” rappelle Rudi Vervoort, ministre en charge de la cohésion sociale.

Le travail en école de devoirs permet d’offrir dans un lieu d’accueil différent du cadre scolaire habituel, une prise en charge plus personnalisée des élèves comme la prise en compte de ses relations avec les parents ou l’application de pédagogies adaptées aux rythmes et aux niveaux des jeunes, qui se veut inclusive et mène de facto à une plus grande cohésion entre les individus.

Grâce aux moyens complémentaires, en 2014-2015, 71 projets d’écoles de devoirs ont été sélectionnés selon des objectifs précis comme l’âge du public ou l’objectif affichés pour l’autonomisation des élèves.

Fadila Laanan et Rudi Vervoort rappellent que la Commission communautaire française finance pas moins de 136 activités de soutien scolaire sur base pérenne. Ces projets représentent un peu plus de 40% de l’enveloppe globale “cohésion sociale” qui s’élève elle à 8,8 millions d’euros.

Ce supplément vient accorder un soutien complémentaire à un secteur dynamique et souvent animé par des bénévoles passionnés qui apportent aide et confiance à des élèves parfois proches du décrochage scolaire contre lequel nous luttons ardemment” ont conclu Rudi Vervoort et Fadila Laanan.

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Le Gouvernement bruxellois a choisi son nouveau Bouwmeester !

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Le Gouvernement bruxellois a choisi son nouveau Bouwmeester !

communiqué de presse

11 décembre 2014

Sur proposition du Ministre-Président, le Gouvernement bruxellois a approuvé ce 11 décembre 2014 la désignation pour 5 ans de Kristiaan Borret en tant que bouwmeester de la Région de Bruxelles-Capitale.

Cette décision est l’aboutissement d’une procédure entamée le 27 février dernier par la publication d’un avis de marché en vue de sélectionner le successeur d’Olivier Bastin. Six candidatures ont été introduites parmi lesquelles deux candidats avaient été retenus par le Gouvernement en date du 16 octobre dernier. Un comité d’avis présidé par Djamel Klouche et composé d’experts et de fonctionnaires régionaux a auditionné ces deux candidats le 5 décembre dernier. Ce Comité d’avis s’est prononcé à l’unanimité en faveur de la désignation de Kristiaan Borret.

Son expérience à la tête de la Ville d’Anvers, sa compréhension du contexte et de la stratégie d’aménagement bruxelloise ainsi que sa volonté clairement exprimée de passer à l’acte à Bruxelles ont convaincu les membres du Gouvernement bruxellois qu’il était l’homme de la situation.

Sous réserve de l’absence de recours contre sa désignation, (standstill de 15 jours), Kristiaan Borret a désormais 6 mois pour présenter au Gouvernement une note d’orientation arrêtant dans le détail sa stratégie et sa méthode pour remplir sa mission. A cet égard, le Ministre-Président rappelle que le Gouvernement a décidé d’augmenter significativement le budget alloué à la fonction de bouwmeester en passant de 590.000,00 € à 1.000.000,00 € pour 5 ans. Ce sont par ailleurs tous les membres du Gouvernement qui financent désormais cette mission.

Ces décisions sont significatives du volontarisme dont le Gouvernement veut faire preuve en matière de développement territorial, d’urbanisme et d’architecture de qualité.

Le Ministre-Président tient au nom du Gouvernement à saluer l’énergie déployée par Olivier Bastin dans le cadre de sa mission. Il lui aura fallu essuyer les plâtres d’un premier mandat et mettre en place auprès des opérateurs publics une nouvelle manière d’envisager le montage des projets publics. Pour Rudi Vervoortce travail porte déjà ses fruits notamment pour ce qui est de la façon de faire des collectivités et trouvera certainement une traduction positive dans les faits.

Rudi Vervoort souhaite bonne chance à Kristiaan Borret et insiste sur le rôle crucial qu’il aura à jouer : « Il n’est plus possible de transiger sur la qualité de l’architecture à Bruxelles et Monsieur Borret peut être assuré du soutien du Gouvernement dans toutes ses démarches qui viseront à atteindre cet objectif ».

« Un espace public bien conçu et une architecture de qualité sont déterminants pour la qualité de vie dans une ville. Ce gouvernement a de grandes ambitions dans ce domaine. Avec entre autres la décision de démolir le viaduc Reyers nous avons démontré que nous nous donnons les moyens de nos ambitions. Kristiaan Borret avec son expérience va, pendant les années à venir, contribuer à redessiner une meilleure Bruxelles », a ajouté le ministre Pascal Smet.

« En tant que Ministre du Logement, je me réjouis de la nomination de Kristiaan Borret en tant que nouveau Bouwmeester bruxellois. Intégrer le logement pour tous et les espaces verts dans le développement urbanistique de la Région garantira la qualité de vie des Bruxellois. Monsieur Borret a fait ses preuves par le passé ! », a précisé la Ministre Céline Fremault.

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Rudi Vervoort : « un premier bureau d’accueil opérationnel dès 2015 »

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Rudi Vervoort : « un premier bureau d’accueil opérationnel dès 2015 »

communiqué de presse

4 décembre 2014

« Notre volonté est d’avoir un dispositif qui soit inclusif, participatif, dynamique et citoyen. Il s’agit de donner au primo-arrivant toutes les clefs pour participer à la vie active à Bruxelles » a déclaré Rudi Vervoort.

Dans ce but, le gouvernement de la Commission communautaire française de la Région de Bruxelles-capitale  sur proposition du Ministre-Président Rudi Vervoort en charge de la Cohésion sociale, a adopté ce jour, en première lecture, l’arrêté de « Programmation » relatif à l’implantation des Bureaux d’accueil pour les primo-arrivants en Région bruxelloise.

Cela constitue une étape importante dans la mise en œuvre de ce nouveau dispositif destiné à aider les personnes d’origine étrangère nouvellement installées à Bruxelles dans leurs démarches d’intégration.

L’accueil structuré des primo-arrivants vise principalement l’apprentissage de la langue française,  la connaissance du pays d’accueil et selon le cas la recherche d’emploi.

Ce parcours d’accueil doit favoriser le « Vivre ensemble » et ainsi lutter contre tout repli communautaire.

Dans les prochaines semaines, après réception de l’avis du Conseil d’Etat,  un appel à candidatures sera adressé au secteur associatif afin de pouvoir désigner le premier Bureau d’accueil.

Au terme de la procédure de sélection ce Bureau sera opérationnel dans les premiers mois de l’année 2015.

Le gouvernement de la Commission communautaire française confirme ainsi sa volonté d’avancer, suivant sa feuille de route, dans la réalisation de ce véritable processus d’accueil des Primo-arrivants.

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La région soutient le feu d’artifice du Nouvel An

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La région soutient le feu d’artifice du Nouvel An

communiqué de presse

4 décembre 2014

Ce 4 décembre, le Gouvernement bruxellois a décidé d’octroyer un subside de 25.000 € à l’asbl « Syndicat d’initiative Bruxelles-Promotion » à titre d’intervention dans l’organisation du feu d’artifice de la Saint-Sylvestre place de Brouckère.

Historiquement lancé depuis la place des Palais, le feu d’artifice du 31 décembre aura lieu cette année place de Brouckère. Le gouvernement bruxellois avait réservé sa décision afin de disposer de toutes les garanties pour délivrer le subside demandé par le syndicat d’initiative.

Les accords nécessaires ayant été trouvés, la Ville de Bruxelles peut maintenant prendre le relais pour l’organisation d’un réveillon festif sur la place de Brouckère.

« Je suis ravi qu’une solution alternative ait pu être trouvée afin d’offrir aux Bruxellois et aux touristes un feu d’artifice digne de Saint-Sylvestre dans une capitale » a déclaré Rudi Vervoort.

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Soutenons l’investissement public par un changement des règles européennes !

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Soutenons l’investissement public par un changement des règles européennes !

communiqué de presse

21 novembre 2014

Les Ministres-Présidents bruxellois, wallon, et de la Fédération Wallonie-Bruxelles Rudi Vervoort, Paul Magnette, et Rudy Demotte constatent que la comptabilisation actuelle des investissements dans le calcul des déficits pose de graves questions pour le soutien de la croissance, de même que l’application des Six-Pack et Two-Pack et du TSCG continuent à poser d’importantes questions pour le soutien de notre économie.

Les Régions, les Communautés et les communes dénoncent depuis de nombreuses années les effets pervers des règles budgétaires à l’œuvre au niveau européen, qui, additionnées les unes aux autres, brident l’investissement public de manière trop stricte.

Aujourd’hui il apparaît évident que sans une modification des règles ou un assouplissement de leur application, les pouvoirs publics ne pourront pratiquement plus investir pour le bien-être de tous. Or on le sait : « la croissance de demain, ce sont les investissements d’aujourd’hui » précise Rudy Demotte.

C’est pourquoi, les trois Ministres-Présidents rappellent qu’ils plaident pour que les investissements publics profitent d’un large soutien européen, plutôt qu’être dissuadés comme c’est le cas aujourd’hui. Une intervention est envisageable à de nombreux niveaux comme cela a été évoqué de longue date entre les entités fédérées.

A cet égard, naturellement, plusieurs pistes de travail existent.  Ainsi, Paul Magnette plaide pour « la neutralisation en totalité ou en partie des dépenses d’investissement public dans l’appréciation du respect des normes en matière de déficit (en ce compris les moyens apportés par Etats membres en cofinancement des fonds structurels européens), de dépenses publiques et de dette publique ou de manière plus structurelle pour une modification des règlements comptables européens de manière à permettre d’impacter l’amortissement des investissements sur plusieurs années (comme ce qui se fait au niveau de la comptabilité des entreprises comme des communes) ».  Les Ministres-Présidents s’expriment également en faveur d’une prise en compte préalable des investissements publics  lors de la définition des objectifs budgétaires à respecter par les Etats.

Des solutions existent. Il importe que les autorités européennes agissent. Il importe que les autorités belges portent un message fort par la voix de leur représentant au Conseil européen. « Cela a assez duré : toute relance de l’économie européenne passe par la réalisation d’investissements. Permettons de l’encourager plutôt que de la dissuader », conclut Rudi Vervoort.

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Rudi Vervoort au MAPIC pour promouvoir le développement de Bruxelles

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Rudi Vervoort au MAPIC pour promouvoir le développement de Bruxelles

communiqué de presse

20 novembre 2014

Le Ministre-Président Rudi Vervoort s’est rendu cette semaine au MAPIC, le Marché International de l’Implantation commerciale et de la Distribution, lieu d’échange et de promotion privilégié entre les villes, les sociétés d’investissement et les développeurs pour le développement économique. La Belgique y était présente et proposait sur son stand les principaux développements commerciaux des Villes belges.

La Région y occupait évidemment une place de choix.

Pour le Ministre-Président Rudi Vervoort, « il est essentiel de soutenir le développement de ce secteur et de le promouvoir au bénéfice des Bruxellois, puisqu’il constitue le troisième secteur économique en Région et génère 15 % des emplois bruxellois et environ 39% de notre « chiffre d’affaire » régional ».

Le développement du commerce à Bruxelles est également fortement lié à son caractère international et constitue un facteur essentiel de l’attractivité de Bruxelles et du confort de ses habitants. Comme troisième ville au monde en termes de nombre de congrès organisés et quatrième ville d’affaires en Europe, notre Région voit, en effet, défiler chaque jour des milliers de congressistes. Cela fait de Bruxelles une ville qui commercialement à les atouts d’un Londres ou d’un Paris.

Pour Rudi Vervoort, « il est dès lors fondamental de disposer d’une stratégie publique d’investissement dans ce secteur. Les 3 projets présents sur le MAPIC reflètent cette stratégie ». Il s’agit de :

·         « NEO » sur le plateau du Heysel

·         « Docks Bruxsel » le long du Canal à la hauteur du Pont Van Praet

·         « Centre Monnaie » sur la place de la Monnaie

Les priorités du Gouvernement pour ces projets sont de deux ordres :

·         D’une part le soutien et le renforcement de l’existant (le centre et les quartiers) notamment par nos politiques de rénovation urbaine et de promotion du commerce. Pour ce faire, il faut protéger et pérenniser l’appareil commercial existant en RBC, surtout du point de vue qualitatif. Il faut veiller sur tous les pôles commerciaux existants, tant ceux qui attirent les visiteurs étrangers que les noyaux de proximité, gage de la qualité de vie de nos quartiers. Ce renforcement de l’offre actuelle passe par l’amélioration de l’image et un meilleur accès aux pôles existants.

Le projet « Centre Monnaie » (Mint) présent sur notre stand rencontre cet objectif. Sa rénovation permettra, en effet, de valoriser les noyaux commerçants que l’on dénombre aujourd’hui dans le centre historique.

·         D’autre part, redynamiser le commerce à Bruxelles, en ajoutant de la valeur à l’offre commerciale déjà existante et en répondant aux besoins des Bruxellois. Il est, à cet égard, utile de rappeler que, selon nos études, l’indice d’équipement commercial actuel de Bruxelles est largement inférieur à la moyenne européenne et aux grandes Villes Belges. Bruxelles présente donc un important potentiel de développement commercial.

Sur base de ce benchmark, Bruxelles devrait donc développer près de 200.000 m² nets de nouveaux commerces si elle souhaite être aussi bien équipée que les 3 autres métropoles belges.

Et ce, sans tenir compte de la croissance démographique prévue d’ici 2020, les 20.000 habitants (en moyenne) supplémentaires prédits par an à cet horizon constitue bien évidemment un enjeu majeur aussi pour le développement commercial de la Région.

Ces chiffres démontrent de l’importance de l’implantation de projets d’envergure sur le territoire Bruxellois que ce sont les projets Néo, et Docks Bruxsel. Ce dernier projet – dont les travaux ont déjà débuté – participe à l’augmentation de l’offre commerciale dans le nord de Bruxelles et sera un levier majeur en vue de la création d’un nouveau quartier sur l’îlot MABRU.

Quelques mots particuliers sur NEO

Projet-phare pour Bruxelles, le projet Néo a pour ambition d’allier développement économique, touristique, création d’emplois, attractivité internationale et bien-être des habitants au sein d’un nouveau quartier mixte et durable via la construction de 750 nouveaux logements.

Ce site, bien desservi par les transports en commun bruxellois et facile d’accès depuis l’étranger, a déjà connu l’inauguration d’une nouvelle salle de spectacle en septembre 2013, le Palais 12, capable d’accueillir 15.000 personnes et comportera, à côté de nouveaux logements et équipements, un centre de congrès de grande envergure et un quartier commercial.

Pour Rudi Vervoort : « La réalisation d’un projet d’une telle ampleur nécessite un phasage dans sa mise en œuvre. Le marché NEO relatif au développement de l’appareil commercial, d’une partie des logements, et de l’amplification de l’offre de loisirs a été attribué à Unibail – Rodamco/CFE/Besix il y a quelques mois. Et je me félicite de l’avancée de ce projet. »

En s’appuyant sur un concept spécifique, novateur, et complémentaire à l’offre existante, la réalisation d’un quartier commercial ouvert de plus de 70.000m² permettra de participer à un plus grand rayonnement de la Région et renforcera l’attractivité de Bruxelles au bénéfice de ses habitants.

L’objectif de développement de ce site est double :

·         d’une part évidemment renforcer l’attractivité touristique déjà significative du plateau du Heysel. Le tourisme, qu’il soit de loisirs ou de congrès, est en effet un secteur à haut potentiel économique. Le tourisme à Bruxelles, représente 35.000 emplois directs et 15.000 emplois indirects ce qui en fait le premier employeur de notre Région. Et c’est près de 5 millions de visiteurs annuels qui fréquentent le site du Heysel !

·         et d’autre part favoriser une augmentation des nuits passées en infrastructures hôtelières à Bruxelles et singulièrement sur le site.

Le renouveau voulu pour ce site permet donc de créer un nouveau quartier assorti d’une diversité de fonctions bien équilibrées : un environnement urbain mixte avec des congrès internationaux, des événements nationaux, des activités, de l’habitat, des magasins, des éléments récréatifs. Ce renouveau fait de ce projet, un projet exceptionnel en Belgique.

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Le gouvernement bruxellois affecte 55 millions à la sécurité et la prévention

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Le gouvernement bruxellois affecte 55 millions à la sécurité et la prévention

communiqué de presse

6 novembre 2014

Le Gouvernement bruxellois de Rudi Vervoort a décidé ce 6 novembre de l’affectation des moyens relevant du Fonds Sommets Européens. Depuis l’année 2012, la Région de Bruxelles-Capitale se prononce annuellement sur l’affectation de 55 millions € destinés à financer des dépenses de sécurité et de prévention en lien avec la fonction de capitale nationale et internationale de Bruxelles.

Par cette décision, le Gouvernement entend garantir la stabilité des projets et assumer les décisions qui ont été prises notamment dans le cadre du renforcement des effectifs policiers affectés à la sécurisation des transports.
« Nous finançons aujourd’hui les 250 policiers qui seront en charge de la sécurité dans les transports publics bruxellois » a déclaré Rudi Vervoort.
Cette décision doit ensuite être soumise pour avis aux membres fédéraux du Comité de coopération visés à l’article 43 de la loi spéciale du 12 janvier 1989 relative aux Institutions bruxelloises.

Dans ce contexte, la Région espère pouvoir compter sur la pleine collaboration des autorités fédérales afin que la totalité de ces moyens budgétaires, d’une importance capitale tant pour les communes que pour les services de police, soient liquidés en 2014 à la Région Bruxelles-Capitale.
« Cette décision s’inscrit dans l’exercice des nouvelles compétences en matière de prévention et de sécurité et que la récente réforme confie à la Région Bruxelloise. Il va de soi que je resterai attaché à ce que nos services de sécurité et de prévention au sein de nos communes, bénéficient des moyens adéquats et justes, dans le cadre de ce rôle de coordination et de relai vis-à-vis du fédéral » a conclu le Ministre-Président Rudi Vervoort.

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Déclaration de politique générale de la Commission Communautaire Commune prononcée par le Ministre-Président devant le Parlement

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Déclaration de politique générale de la Commission Communautaire Commune prononcée par le Ministre-Président devant le Parlement

communiqué de presse

16 octobre 2014

Mesdames, Messieurs les Députés,

Monsieur le Président,

C’est avec un plaisir renouvelé et même décuplé que je vous présente aujourd’hui la déclaration de politique générale de la Commission communautaire commune.

En ce début de législature, nous sommes toutes et tous conscients – du moins je l’espère- de l’importance des défis auxquels nous serons confrontés.

En effet, avec la VIème Réforme de l’Etat, les horizons de la Commission communautaire commune se sont considérablement élargis : une nouvelle compétence en matière d’allocations familiales, une plus grande compétence en matière de politique de la Santé, l’allocation pour l’aide aux personnes âgées, …

Il s’agit de défis nouveaux, importants, qui viennent compléter ceux que nous relevons déjà depuis 1989 !

Mais il s’agit aussi d’une opportunité nouvelle pour cette Assemblée, réunie et bruxelloise.

Toutes ces compétences, les nouvelles comme les plus anciennes, doivent constituer les leviers d’une Région bruxelloise responsable, proactive et surtout solidaire avec ses habitants, et en particulier les Bruxellois les plus fragilisés.

Aujourd’hui, vous le constaterez, le Collège réuni de la Commission communautaire commune prend à bras le corps ces nouvelles opportunités dues à la VIème Réforme de l’État, mais continuera également, vous vous en rendrez compte tout au long de cet exposé, de prendre à cœur la réalité de tous les Bruxellois, de faire face aux défis chaque jour renouvelés qu’entraînent des situations de vie parfois très complexes. Je pense ici plus concrètement à l’accès aux soins de santé, ou encore aux places dans les maisons de repos.

Nous l’avions annoncé en juillet dernier, la Commission communautaire commune va se doter d’un véritable OIP. L’ordonnance qui dessine cet OIP sera déposée en première lecture au prochain Collège, dans 7 jours exactement. Cette ordonnance sera bien entendu débattue avec les partenaires sociaux et les secteurs concernés. Nous avancerons ensemble.

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Pour lire la suite, télécharger la Déclaration de politique générale de la Commission Communautaire Commune

Déclaration de politique générale prononcée par le Ministre-Président devant le Parlement

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Déclaration de politique générale prononcée par le Ministre-Président devant le Parlement

communiqué de presse

15 octobre 2014

Monsieur le Président,

Mesdames, Messieurs les Députés,

Il y a trois mois je montais à cette tribune pour vous présenter les grandes lignes et la philosophie de l’acte fondateur de mon Gouvernement.

Un Gouvernement résolument tourné vers l’action et mu par la volonté de mettre en œuvre un « projet régional bruxellois » cohérent, construit autour de priorités claires, d’actions fortes et nourri d’une ambition nouvelle.

Un Gouvernement qui n’a pas seulement l’ambition de dessiner le Bruxelles de 2025 mais présente en outre la ferme intention de poser tous les actes nécessaires pour le réaliser.

Un Gouvernement qui mènera Bruxelles à bon port malgré les intempéries qui nous guettent et les vents contraires que nous aurons à affronter.

Un Gouvernement qui portera haut et fort l’étendard bruxellois pour que notre Région Capitale bénéficie du respect qu’elle mérite.

Bruxelles, ce n’est pas qu’un centre financier ou une zone administrative.

Bruxelles, ce n’est pas qu’un enjeu institutionnel convoité et malmené.

Bruxelles, ce sont avant tout 1.200.000 Bruxelloises et Bruxellois.

Ce sont ces Bruxellois que nous défendons.

C’est pour eux que mon Gouvernement veut construire un avenir.

Et chaque minute de notre action leur est entièrement consacrée.

C’est pourquoi depuis 3 mois, mon Gouvernement a mis les bouchées doubles pour poser les bases de ce que j’ai appelé la « seconde naissance de la Région de Bruxelles-Capitale ».

Nous avons besoin de grandes réformes de structure pour faire face à notre plus grand défi: donner un avenir à notre jeunesse et grâce à cela, donner un avenir à notre Région.

Les impérieux besoins de Bruxelles, ce sont des écoles, des logements, des crèches, des espaces pour les entreprises, des espaces pour les créateurs, les innovateurs, les artistes, des espaces pour la pratique du sport, d’espaces verts et de lieux de détente. Nous avons aussi besoin de retrouver le chemin d’une mobilité partagée entre les différents modes de transport.

En un mot comme en cent, nous devons avant tout gérer le territoire pour créer demain les conditions d’une Région attractive, conviviale, ouverte sur le monde et surtout pensée pour ses habitants.

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Pour lire la suite, télécharger la Déclaration de politique générale