Handicap.brussels est en ligne ! Un guichet unique pour les personnes en situation de handicap

handicap brussels

Handicap.brussels est en ligne ! Un guichet unique pour les personnes en situation de handicap

communiqué de presse

2 avril 2024

Une première ! Le site d’information unique Handicap.brussels est lancé et rassemble toute l’information utile pour les personnes en situation de handicap vivant à Bruxelles, quel que soit l’organisme ou l’association compétente. Sur toutes les thématiques de vie, l’internaute pourra trouver de l’information et être redirigé au bon endroit pour solliciter de l’aide ou une intervention. Handicap.brussels sera la première porte d’entrée de ce qui existe à Bruxelles. Fruit d’une collaboration entre le service Phare de la COCOF et Iriscare, le site web répond aux normes d’accessibilité pour les personnes en situation de handicap et proposera à terme des traductions et interprétations en FALC et langue des signes afin de toucher un plus grand nombre de personnes.

 

Pourquoi un site web handicap.brussels ?

Le projet handicap est né du constat que les personnes en situation de handicap ont besoin d’une source d’information centralisée sur les aides et les services existants à Bruxelles. Ce constat avait fortement été mis en lumière par l’étude sur le cadastre des besoins des personnes en situation de handicap réalisée en 2022 à la demande de la COCOF et de la COCOM.

Une personne en situation de handicap vivant à Bruxelles doit s’adresser à un grand nombre d’organismes publics différents pour obtenir une aide complète tout au long de sa vie en fonction de ses besoins spécifiques (le SPF Sécurité sociale, le Service PHARE, Iriscare, Actiris, la Fédération Wallonie-Bruxelles, la Région bruxelloise, la commune, différents organismes dérivés comme Bruxelles Formation, Bruxelles Logement..) Sans compter les organismes privés qui participent activement au dispositif d’aides aux personnes en situation de handicap : les mutuelles, les centaines d’associations agréées et subventionnées par différents pouvoirs publics, etc.

 

 

Une information centralisée via handicap.brussels

Dans ce contexte, handicap.brussels rassemble l’information et permet aux citoyennes et citoyens de voir plus clair dans le paysage bruxellois des aides et services pour les personnes en situation de handicap.

L’objectif est de couvrir tous les besoins des personnes au cours de leur vie, et de renseigner sur l’ensemble des acteurs à même de répondre à ces besoins, quel que soit l’organisme compétent. Ce sont donc les besoins des personnes qui constituent le point de départ de l’information, et pas les réalités institutionnelles.

Vous trouverez donc sur handicap.brussels des informations et des références concernant l’offre d’aides et de services organisés

  1. par l’ensemble des pouvoirs publics actifs à Bruxelles, à l’exception de l’offre émanant de la Région flamande.
  2. par des associations ou des structures privées reconnues par les pouvoirs publics, que ce soit sous forme d’agrément, de subventionnement ou d’une quelconque reconnaissance officielle.
 

Une information accessible, pour et par les personnes en situation de handicap 

Les personnes en situation de handicap et leurs proches sont le premier public à qui le site handicap.brussels est destiné. L’information y est organisée pour répondre au plus près aux besoins rencontrés au cours de leur vie. Handicap.brussels s’efforce de couvrir l’ensemble de leurs besoins au travers des douze thématiques qui traversent le site ( Information et reconnaissance, Aides financières, Déplacements, Santé, École et formation, Travail, Logement, Aides à l’autonomie, Accueil de jour, Loisirs, EVRAS, Aides pour les proches, Droits et justice).

Le site handicap.brussels répond aux normes d’accessibilité numérique pour les personnes en situation de handicap. Il a en effet fait l’objet d’un audit d’accessibilité complet avant sa mise en ligne qui lui permet d’afficher le label Anysurfer.

Le site proposera également à terme des versions alternatives en langue des signes pour les personnes avec une déficience auditive, et en langage facile à lire et à comprendre (FALC) pour les personnes ayant des difficultés de compréhension.

Le processus de réalisation du site handicap.brussels a été réfléchi en partenariat avec des représentants du secteur du handicap à Bruxelles, et des personnes en situation de handicap y ont également participé concrètement.

 

Une information qui évolue

Pour faire face aux évolutions (par exemple : les réglementations des organismes publics ou le monde associatif dans le secteur privé), la mise à jour des contenus sera passée en revue régulièrement afin d’assurer une information la plus fiable et la plus exhaustive possible.

 

Rudi Vervoort, Ministre en charge de la Politique d’Aide aux Personnes en situation de Handicap à la COCOF, se réjouit de la création de ce guichet unique : « Handicap.brussels, comme unique porte d’entrée, traduit concrètement notre volonté politique de renforcer les synergies entre les différentes entités, avec un seul objectif : une plus grande cohérence afin de mener des politiques et des actions plus efficaces pour mieux rencontrer les besoins des Bruxelloises et des Bruxellois. Dans un paysage extrêmement complexe pour des personnes en situation de handicap et des familles dont le quotidien est déjà compliquée, la création de Handicap.brussels était primordial, et répondra, j’en suis certain à leurs besoins et attentes. »

Alain Maron, Membre du Collège Réuni de la COCOM en charge de la Santé et de l’Action social, souligne la plus-value apportée par Handicap.brussels. : « Alors que les institutions du pays sont particulièrement complexes, en particulier à Bruxelles, il était urgent de clarifier l’offre à destination des personnes en situation de handicap et leur famille. Et ce peu importe le pouvoir subsidiant. Avec Handicap.brussels, les Bruxelloises et Bruxellois bénéficient enfin d’une porte d’entrée unique et évolutive rassemblant toutes les informations qui peuvent leur être utiles en la matière. Cette première étape s’inscrit clairement dans notre volonté politique de simplifier les institutions pour plus de cohérence au service de l’ensemble de la population ».

Découvrez le portail en cliquant ici

Mediapark : le plan pour le futur quartier définitivement approuvé par le Gouvernement bruxellois !

mediapark23

Mediapark : le plan pour le futur quartier définitivement approuvé par le Gouvernement bruxellois !

communiqué de presse

25 avril 2024

La dernière étape de la procédure d’élaboration du plan d’aménagement Mediapark a donc été franchie par la décision du Conseil des Ministres de ce jeudi 25 avril. Pour rappel, ce plan ambitieux vise le redéploiement du site Reyers, siège des télévisions RTBF et VRT, en un pôle habité dédié au secteur des médias. En plus de quelques 20.000 m² d’activités médias, sont également projetés près de 1400 logements – dont une part significative de logements publics – mais aussi des commerces de proximité ainsi que des équipements d’intérêt collectifs. Ce développement d’un nouveau quartier se fera aux abords directs d’un nouveau parc accessible au public de près de 10 hectares dont min. 2 hectares seront strictement réservés à la préservation de la biodiversité. Une première, au cœur de la ville !

Le site de Mediapark est situé sur la commune de Schaerbeek mais également à proximité des communes de Woluwe-Saint-Lambert et d’Evere. Ancienne propriété des entreprises publiques RTBF et VRT, le site d’environ 20 hectares a été acquis par la Région bruxelloise dans le but d’ouvrir ce bout de territoire à son environnement urbain immédiat, conformément au Plan Régional de Développement (PRDD).

 

Situé dans une zone en carence d’espaces verts accessibles au public, l’ouverture du site constitue une opportunité d’offrir aux Bruxellois et riverains de nouveaux espaces publics et espaces verts qualitatifs, mais aussi des logements abordables, des équipements, des commerces de proximité ainsi que des espaces pour les entreprises et établissements d’enseignement actifs dans le secteur des médias.

 

Avec ce projet urbain, le Gouvernement bruxellois souhaite rencontrer quatre objectifs principaux :

  1. Déployer le site Reyers comme un véritable pôle médias – Le plan ambitionne de connecter ce site enclavé à son environnement urbain, à travers une programmation urbaine mixte tout en développant un pôle médias à l’échelle régionale et nationale, attractif tant pour les entreprises que les établissements d’enseignement actifs dans le secteur des médias.
  2. Désenclaver le site pour en faire un quartier habité  L’ouverture du site permettra le développement d’une offre diversifiée en logements et la création d’espaces dédiés aux équipements et aux commerces de proximité. Le plan suggère en outre d’améliorer l’accessibilité du site par les transports publics en rendant possible l’aménagement d’une nouvelle ligne de tram. Il projette enfin de mettre en place des cheminements de mobilité active et de valoriser les parkings vélos.
  3. Aménager un espace vert public – Le plan s’articule autour d’un large espace vert public. Celui-ci se composera d’une partie plus minérale et plantée d’arbres à l’ouest, une partie centrale en terrasses, et une partie boisée, le Bois Georgin, à l’est. Au niveau patrimonial, le plan ambitionne d’activer la tour Reyers, véritable marqueur visuel du site
  4. Intégrer la biodiversité dans les projets urbains – La modification du PAD Mediapark a été l’occasion d’un travail inédit sur la biodiversité, mené en collaboration avec l’association Natuurpunt et Bruxelles Environnement alliant le développement urbain avec la préservation de la biodiversité locale, et ce grâce à une série de mesures qui accompagneront la mise en œuvre du plan. 
  5. Mettre en œuvre les principes d’économie circulaire – Afin d’ouvrir le site aux quartiers environnants et de les relier par des espaces publics verts et qualitatifs, les bâtiments existants sont appelés à être démolis. A cet égard, le plan porte des hautes ambitions qui s’inscrivent dans une volonté de démarche circulaire et de réemploi des matériaux.

Une phase opérationnelle du site coordonnée par la SAU

Une série de chantiers d’ampleur sont déjà à l’œuvre sur le site, sous la coordination de la SAU qui assure l’opérationnalisation complète du programme urbain Ainsi, les travaux de la maison des médias FRAME, sous la maîtrise d’ouvrage de la SAU et du nouveau siège de la RTBF (MediaSquare) touchent à leur fin. Quant à lui, le chantier du futur siège de la VRT bat son plein et la réception du bâtiment est prévue pour la fin 2026.

De son côté, Beliris intervient également sur le site puisqu’il finance et est chargé du développement du projet pour les espaces publics dont la demande de permis devrait être introduite prochainement.

 

A proximité immédiate du site de Mediapark, le réaménagement du boulevard Reyers, le projet de tram entre Meiser et le campus de l’UCL participent également à la transition prochaine de cette entrée de ville vers une vie urbaine et une mobilité plus apaisée.

Ministre-Président Rudi Vervoort s’enthousiasme : « Offrir aux Bruxellois et riverains un nouveau quartier urbain complet et accessible à tous, en respectant et en renforçant la biodiversité, tout en soutenant le secteur des médias et l’industrie créative bruxelloise devient aujourd’hui possible et concret grâce à la bonne collaboration des secteurs tant privés que publics. Les nouveaux espaces verts, logements abordables et les équipements publics participeront à rendre concret le principe du droit à la ville pour tous ».

 

« Par l’approbation de ce projet, je me réjouis de l’accessibilité de près de dix hectares d‘espaces verts, comprenant des parties boisées et des périmètres de protection de la biodiversité. Le projet Mediapark permettra la création d’un nouveau quartier habité, agréable, accessible, proposant des équipements collectifs, tout en étant axé autour de secteurs clés dans l’économie actuelle », indique Antoine de Borman, directeur général de perspective.brussels.

 

Gilles Delforge, directeur de la SAU, se félicite cette décision : « L’adoption du PAD va maintenant permettre à la SAU, qui assure l’opérationnalisation complète de ce projet urbain, de le mettre concrètement en œuvre avec l’ensemble des partenaires publics et privés. Combiné à l’achèvement de la maison des médias, c’est donc un pas de plus dans la concrétisation de ce nouveau pôle de développement qui va tout à la fois créer un nouveau quartier urbain de qualité intégré à la trame urbaine existante, et renforcer le tissu économique présent à travers notamment un écosystème innovant axé sur les médias et les secteurs créatifs ».

 

Narco-trafic à Bruxelles : le Conseil régional de sécurité s’est réuni sur la stratégie régionale de lutte contre le trafic de drogue et son impact sur la sécurité

bruxelles en vacances

Narco-trafic à Bruxelles : le Conseil régional de sécurité s’est réuni sur la stratégie régionale de lutte contre le trafic de drogue et son impact sur la sécurité

communiqué de presse

28 mars 2024

Le Ministre-Président bruxellois Rudi Vervoort a réuni ce jeudi, le Conseil régional de sécurité (CORES*), en présence de Sophie Lavaux, Directrice Générale de Safe.brussels et Haut Fonctionnaire de l’agglomération bruxelloise. Les membres du CORES se sont réunis sur la stratégie régionale de  lutte contre le trafic de stupéfiants et son impact sur la sécurité. La structure de la coordination régionale, la désignation des hotspots (zones prioritaires de déploiement) ainsi que l’adoption des mesures de sécurité étaient à l’ordre du jour du Cores.

Structure de la coordination régionale :

Un Cores élargi pour la gestion et la coordination de la lutte contre le trafic de drogue et l’insécurité qu’il génère est mis en place. Demandée par les acteurs de terrain, celle-ci a pour ambition de développer une approche régionale en cette matière s’appuyant sur une structure de gouvernance coordonnée et partagée de tous.

Une cellule de Sécurité régionale (CSR) est créée et sera pilotée par Sophie Lavaux. Cette cellule sera chargée de veiller à l’exécution et au respect de la Stratégie régionale par les Task-Force Locales afin de préserver la cohérence de l’approche régionale et implémenter l’approche multidisciplinaire : sécurité, prévention et vie de quartier. Un rapportage des actions à destination du CORES sera organisé. Rappelons que la mise en œuvre de la Stratégie régionale dépend de la participation de l’ensemble des parties qui sont amenées à y contribuer (autorités fédérales, régionales et locales) chacune d’entre elles restant responsable et indépendante dans le cadre de ses propres compétences. La Stratégie repose fondamentalement sur leur coopération et leur engagement individuel.

La mise en place de Task Forces locales (TFL) au niveau local et à l’initiative des Bourgmestres concernés. Ces TFL sont chargées d’élaborer des plans d’actions ciblés reprenant les 3 axes : sécurité, prévention et vie de quartier et doivent se décliner en actions à court, moyen et long terme.

L’identification des Hotspots (zones prioritaires de déploiement)

Les hotspots ont été identifiés par les forces de police et approuvés par les bourgmestres. Ils seront désignés de manière générique dans l’arrêté de police du Ministre-Président.

Les 15 hotspots désignés dans l’arrêté de police du Ministre-Président sont : Chaussée d’Anvers, Matongé, Yser, Querelle, Versailles, Porte de Hal, Clémenceau, Peterbos, Saint-Antoine, Gare du Midi, Gare du Nord, Étangs Noirs, Ribaucourt, Bonnevie, et Paal / Kolom.

Les périmètres précis de ces 15 hotspots seront définis par des arrêtés de police des autorités locales.

Dans ces hotspots, seront menées des actions combinant les trois axes que sont la sécurité, la prévention et la vie de quartier.

Adoption de mesures de sécurité pour appuyer le travail des zones de police

Les mesures de sécurité se déclinent à 2 niveaux : pour l’ensemble du territoire et pour les hotspots.

Les mesures de sécurité valant pour l’ensemble du territoire régional ont trait :

  • aux feux d’artifice
  • au gaz hilarant

Les mesures de sécurité valant pour les hotspots sont :

  • L’interdiction de vente et de consommation d’alcool
  • L’autorisation de contrôle d’identité systématique avec fouille possible et possibilité de saisir des objets dangereux ou destinés à faciliter la consommation de drogues
  • la lutte contre le « drive in »

 

* Ce conseil présidé par le Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale est, pour rappel, composé du Procureur du Roi de Bruxelles, des Présidents des collèges de police, du Directeur coordonnateur administratif, du Directeur judiciaire, des Chefs de corps de chacune des six zones de police locale établies sur le territoire de la Région de Bruxelles-Capitale. Sa composition est élargie à l’ensemble des bourgmestres des 19 communes bruxelloises et à la Haut fonctionnaire.

Une ambition renforcée pour l’espace public dans le territoire du Canal

canall

Une ambition renforcée pour l’espace public dans le territoire du Canal

communiqué de presse

27 mars 2024

A l’initiative du Ministre-Président Rudi Vervoort et de la Ministre des Travaux Publics Elke Van den Brandt, le Gouvernement bruxellois a approuvé l’actualisation du Plan de qualité paysagère et urbanistique (BKP) pour l’espace public du territoire du Canal. L’amélioration de l’espace public dans cette zone est un objectif important pour la Région. Le plan a été lancé par Perspective en 2019 et a fait récemment l’objet d’une mise à jour. La nouvelle version met l’accent notamment sur le rapport à l’eau et la végétalisation des quais.

Le canal de Bruxelles traverse la Région du nord au sud et est l’un des paysages les plus ouverts de la ville. Il est caractérisé par une séquence d’espaces publics généralement très différents les uns des autres, ce qui rend la lecture d’ensemble compliquée alors qu’il remplit la fonction d’axe traversant. Fort de ce constat, la Région a développé le Plan de qualité paysagère et urbanistique, qui a pour vocation de créer une nouvelle image cohérente axée autour des principes de verdurisation et de vivre-ensemble.

Le BKP existe depuis 2019 et découle directement du Plan Canal qui vise à revaloriser ce territoire grâce à un meilleur mélange des fonctions urbaines. Le document actualisé formule des recommandations concrètes pour chaque sous-zone identifiée. Parmi elles : le site de Schaerbeek-Formation, les bassins Béco et Vergote, le quartier des Abattoirs ou encore les zones industrielles au nord ou au sud de la Région.

Une approche inédite qui a permise de suivre déjà plus de 100 projets

Une centrale de services et un comité de suivi ont été mis en place afin de suivre, dès les premières phases de projet, un maximum de développements, Concrètement, cela signifie que les porteurs de projets peuvent faire appel à une aide ponctuelle sur des sujets spécifiques fournie par un consortium d’experts. Cette approche inédite a déjà permis d’augmenter la cohérence des nouveaux projets entre eux et de gagner significativement du temps dans le développement et l’analyse des esquisses.

Depuis 2019, c’est une centaine de projets qui ont été suivis et accompagnés par l’équipe du BKP. Pour en nommer quelques-uns, il s’agit du réaménagement de la chaussée de Vilvoorde, des aménagements pour les passages cyclopiétons au droit du monument du Travail ou de la place Sainctelette, de la promenade le long du quai de Biestebroeck et de différentes visions générales pour le site du Ceria, le quartier Jules Ruhl, le parc de la Petite Senne ou Van Praet West.

Un plan évolutif et actualisé

Pour perpétuer la dynamique positive enclenchée dans le territoire du canal depuis maintenant presque dix ans, il est important que le plan puisse réagir et s’adapter en fonction des derniers développements et pratiques durables. C’est pourquoi la présente actualisation inclut des passages spécifiques sur le rapport à l’eau et aux berges verdurisées. Les lieux où un abaissement des quais est réalisable ont par exemple été identifiés. Aussi, une étude élargie sur la mise à ciel ouvert de la Senne est intégrée (autant dans les quartiers denses et habités que dans les zones industrielles). Au-delà des aspects purement d’aménagement, le BKP se penche sur des thématiques plus techniques comme une analyse de l’éclairage nocturne tout le long du canal.

« Dix ans après l’initiation de la nouvelle dynamique via le Plan Canal, nous souhaitons maintenant poursuivre l’approche inédite et particulièrement réussie du BKP afin de continuer à initier des projets ambitieux et nécessaires pour les Bruxellois. Le plan cherche à apporter des réponses aux enjeux importants et transversaux dans ce territoire dense et hétéroclite, en invitant les opérateurs publics et privés à  développer des ambitions communes dans une cohérence paysagère et territoriale. » souligne Rudi Vervoort, Ministre-Président bruxellois en charge du Développement territorial.

« Le Plan Canal nous donne de la motivation supplémentaire pour continuer à déminéraliser et végétaliser toute la zone du canal ! Entre 2023 et 2026, 14 000 arbres et arbustes vont être plantés. La saison de plantation bat d’ailleurs actuellement son plein. Nous sommes par exemple occupés à végétaliser le boulevard du Neuvième de Ligne, le Quai de l’Industrie et ce sera également bientôt le tour de la Porte de Ninove. Plusieurs zones vont par ailleurs être complétement transformées afin de faire de la place pour la verdure et les modes actifs. Il s’agit des passerelles cyclables à Sainctelette et de Trooz, et du réaménagement de la place Sainctelette, du square Vandervelde et du pont Marchant. Nous continuons à changer Bruxelles!» souligne Elke Van den Brandt, Ministre de la Mobilité et des Travaux Publics.

« La revalorisation du territoire du canal se fait à travers de multiples projets. Le BKP a été et continue d’être le fil rouge pour l’aménagement des espaces publics sur cette zone. Avec l’actualisation du BKP, nous nous félicitons de pérenniser l’outil et de permettre à ce territoire du canal de poursuivre sa métamorphose.» indique Antoine de Borman, Directeur général de perspective.brussels.

 

Une première ! Le Gouvernement bruxellois a retenu les candidatures de 2 projets de rénovation groupée pour près de 100 logements !

2022-12-07_BANNER_EVENT_NL

Une première ! Le Gouvernement bruxellois a retenu les candidatures de 2 projets de rénovation groupée pour près de 100 logements !

communiqué de presse

21 mars 2024

C’est une première ! A l’initiative du Ministre-Président Rudi Vervoort, le Gouvernement bruxellois a retenu les candidatures de 2 projets dans le cadre de la programmation bruxelloise du FEDER 2021-2027 suite à l’appel à projets concernant la rénovation énergétique de logements collectifs ou la rénovation groupée à l’échelle d’un quartier de logements privés.

Ces 2 projets présélectionnés, qui ont pour objectif de rénover près de 100 logements à Anderlecht et à Watermael-Boitsfort, viennent renforcer les politiques menées par le Gouvernement bruxellois en matière de transition énergétique et d’atténuation du changement climatique.

Cette action spécifique du FEDER 2021-2027 permet de favoriser les investissements permettant la réalisation d’économies d’énergie des logements bruxellois. Sont éligibles à cet appel à projet, les logements en copropriété (privés/publics) et dans le cadre d’une rénovation groupée à l’échelle d’un quartier les logements privés existants.

La Région bruxelloise et le FEDER 2021-2027 interviennent pour 100% des frais d’étude et entre 50 et 90% des frais de travaux éligibles (rénovation énergétique des bâtiments et investissements en lien avec la durabilité).

Les deux lauréats du premier appel à projets clôturé le 15 septembre dernier, pourront bénéficier d’un soutien total de 4,75 millions d’euros.

 

 

Nom du projet

Candidat

Nombre  de logements

1

Améliorations énergétiques logements privés quartier Logis-Floréal

Le Logis Floreal  Durable

36

2

Rénov- Roue-Rad FEDER

Le Collectif de La Roue-Het Collectief van’t Rad

62

 

C’est une première dans le cadre des programmes européens d’investissement FEDER que la Région bruxelloise intervienne directement sur des logements privés, soit à l’échelle des copropriétés, soit à l’échelle de quartiers.

Stimuler la rénovation énergétique par quartier deviendra un enjeu à l’avenir. Pour ce faire, il est nécessaire de développer et d’expérimenter des méthodes et approches nouvelles.

Un premier pas a été franchi notamment via la mise en place de Renolution, cependant il y a encore trop peu de particuliers qui osent se lancer seuls dans de tels projets de rénovation. Le projet pilote « rénovation groupée » du programme FEDER 2021-2027 permet de soutenir et initier les premières dynamiques collectives de rénovation.

Il vient s’intégrer également dans une stratégie globale autour de la durabilité des quartiers, véritable enjeu social et environnemental mais aussi économique.

 

Dans les prochaines semaines, un second appel « FEDER – Rénovation groupée » –doté également d’une enveloppe de 4,75 millions – sera lancé. La Région bruxelloise et le FEDER espèrent recevoir de nombreux dossiers, tant des copropriétés que de quartiers plus hétérogènes.

 

Rudi Vervoort, Ministre-Président bruxellois en charge du Feder et de la Rénovation urbaine se réjouit : « La Région bruxelloise propose déjà un système de primes (Renolution) pour soutenir les Bruxellois dans leurs travaux de rénovation et d’économie d’énergie de leur habitation. Grâce au FEDER, et toujours dans cet objectif de rénovation des logements bruxellois, nous testons cette fois, une nouvelle méthode de rénovation axée à l’échelle d’un quartier ! C’est une nouvelle approche intéressante qui pourrait se développer dans les années à venir ».

FEDER 2021-2027 : 4 projets sélectionnés pour la rénovation énergétique des infrastructures locales et régionales

2022-12-07_BANNER_EVENT_FR

FEDER 2021-2027 : 4 projets sélectionnés pour la rénovation énergétique des infrastructures locales et régionales

communiqué de presse

14 mars 2024

A l’initiative du Ministre-Président Rudi Vervoort, le Gouvernement bruxellois a approuvé, pour un budget de 8 millions, la sélection de 4 projets dans le cadre de la programmation bruxelloise du FEDER 2021-2027 suite à l’appel à projets concernant la rénovation énergétique des infrastructures des pouvoirs locaux et régionaux.  Ces 4 projets viennent renforcer les politiques menées par le Gouvernement bruxellois en matière de transition énergétique et d’atténuation du changement climatique.

Cette action spécifique du FEDER 2021-2027 permet de favoriser les investissements de toute nature permettant la réalisation d’économies d’énergie dans des bâtiments publics appartenant aux pouvoirs publics régionaux et locaux. Les investissements en lien avec la durabilité environnementale (toiture verte, recyclage,…) sont aussi pris en considération. Les bâtiments concernés peuvent toucher l’ensemble des affectations (administrations, équipements collectifs, …). Les actions financées devront se traduire par une amélioration de la classe énergétique desdits bâtiments tertiaires. 

Cette sélection est le fruit d’une première vague d’appels à projets. Deux autres appels à candidatures sur le même thème – pour respectivement 8 millions et 10,1 millions d’euros –ont été lancés fin 2023 et début 2024 dont la sélection devrait aboutir entre juin et septembre 2024. Une partie des moyens financiers disponibles a été réservée particulièrement à l’amélioration de la performance énergétique des bâtiments qui peuvent être qualifiés de « passoires énergétiques », c’est-à-dire de bâtiments dont le certificat PEB renseigne à un niveau E, F ou G.

Pour rappel, le programme bruxellois FEDER, soutenu par l’Union européenne à hauteur de 121,3 millions d’euros,  s’élève à plus de 300 millions d’euros, ce qui fixe une ligne de route solide pour soutenir et développer des projets et des investissements d’intérêt régional, à réaliser en Région bruxelloise d’ici fin 2029.

Comme le précédent programme FEDER, l’innovation et le soutien des PME continueront d’être des axes majeurs de la nouvelle programmation. En outre – s’inscrivant dans les priorités définies par l’UE – le Gouvernement régional bruxellois a également choisi d’investir dans les économies d’énergie, notamment par la rénovation énergétique des logements et des bâtiments publics, dans la numérisation des services publics et enfin dans les équipements collectifs notamment ceux de nos quartiers en difficulté et en pénurie d’infrastructures collectives. Une attention a aussi été portée sur les hébergements des publics fragilisés.

L’appel à projets pour la rénovation énergétique des infrastructures des pouvoirs locaux et régionaux (première  vague) a été lancé en mars 2023.

Suite à  cet appel à projets et sur base des phases de sélection de la direction FEDER, 4 projets ont été retenus par le Gouvernement bruxellois avec un montant global de plus de 8 millions d’euros au bénéfice de ces projets  :

 

 

Bénéficiaires

Nom des projets

Montant Feder + RBC

1

Urban.brussels

Equipement « Pôle productif de type culturel, artistique et créatif » MANCHESTER-BODEGA

2.621.799,00 €

2

Commune d’Ixelles

Rénovation énergétique des bâtiments du site Rabelais.

2.178.201,00 €

 

3

Bruxelles – Propreté (Agence régionale pour la propreté)

Rénovation énergétique Berchem ARP-GAN

 

2.615.091,00 €

4

Bruxelles- Propreté (Agence régionale pour la propreté)

Rénovation énergétique Bempt ARP-GAN

584.909,00 €

Le Ministre-Président bruxellois Rudi Vervoort, en charge du FEDER se réjouit de cette sélection : « La programmation FEDER est une opportunité tant pour la Région bruxelloise que pour les porteurs de projets. Ces nouvelles sélections démontrent que notre programme FEDER 21-27 travaille concrètement et de manière transversale sur différents axes et vient renforcer nos politiques régionales dont le Plan Energie-Climat 2030 (PNEC-RBC). Les 4 projets sélectionnés promeuvent une diminution de la consommation annuelle d’énergie primaire (dont celle des bâtiments publics) mais aussi une diminution des émissions de gaz à effet de serre estimée pour l’ensemble des 4 projets sélectionnés à – 398,8 t CO2 par an ! »

Alain Maron,  Ministre de la transition climatique et de la propreté publique : «  Je me réjouis que deux projets de Bruxelles-Propreté aient été retenus dans cette 1ère vague de projets de rénovation énergétique. Ces projets permettront une diminution drastique de la consommation énergétique de ces bâtiments ainsi qu’une production d’énergie renouvelable via la pose de panneaux photovoltaïques. Ils s’inscrivent dans un programme plus général de redéploiement des infrastructures de l’Agence qui vise à améliorer à la fois la performance énergétique globale des activités de l’Agence, les conditions de travail des agents ainsi que l’efficacité du service public rendu. Les pouvoirs publics jouent un rôle d’exemplarité public dans l’atteinte de la neutralité climatique de la Région. J’ai ainsi mis en place le programme Renoclick visant à l’amélioration énergétique des bâtiments publics bruxellois.

Narco-trafic à Bruxelles : le Conseil régional de sécurité approuve la stratégie de lutte contre le trafic de stupéfiants et son impact sur la sécurité

cp safe 24

Narco-trafic à Bruxelles : le Conseil régional de sécurité approuve la stratégie de lutte contre le trafic de stupéfiants et son impact sur la sécurité

communiqué de presse

11 mars 2024

Le Ministre-Président bruxellois Rudi Vervoort a réuni ce lundi, le Conseil régional de sécurité (CORES*), en présence de Sophie Lavaux, Directrice Générale de Safe.brussels et Haut Fonctionnaire de l’agglomération bruxelloise. Les membres du CORES ont validé le déploiement d’une « Stratégie de lutte contre le trafic de stupéfiants et son impact sur la sécurité ».

Demandée par les acteurs de terrain, celle-ci a pour ambition de développer une approche régionale en cette matière s’appuyant sur une structure de gouvernance précise et partagée de tous. Ainsi pour chaque zone de déploiement prioritaires validée par le CORES, une Task-Force locale (TFL) s’attachera à développer et à suivre un plan d’actions locales afin de répondre rapidement aux problèmes et violences rencontrées sur le terrain. Une cellule de Sécurité Intégrale Régionale (CSIR) pilotée par safe.brussels veillera au bon échange d’informations entre Task-Forces locales afin de préserver la cohérence de l’approche régionale et d’éviter, tant que faire se peut, les phénomènes de déplacements observés antérieurement. Un rapportage des actions à destination du CORES sera également organisé.

Lors du Cores du 27 février dernier, Safe.brussels avait été chargé de poursuivre la coordination et d’élaborer une stratégie régionale. Pour cela, l’organisme régional de sécurité et de prévention, a ainsi travaillé à l’opérationnalisation de la stratégie commune, tant avec la police (Zones de Police et police fédérale) et le parquet, les Bourgmestres, les cabinets régionaux concernés et leurs administrations ainsi que le secteur associatif du social-santé (notamment sans-abrisme et prise en charge des assuétudes) et les administrations fédérales, notamment l’Office des Etrangers et Fedasil. 

La stratégie régionale se base sur les enseignements du plan « Gare du midi », et les actions déjà mises en œuvre sur les territoires particulièrement impactés par le trafic de drogue, au premier rang desquels le Peterbos.

La première action a été de déterminer des Zones prioritaires de déploiement (« hotspots »). Celles-ci seront approuvées par les Bourgmestres concernés. Elles seront au nombre de 10 à 15 zones.

Dans ces zones, seront menées des actions combinant les trois axes que sont la sécurité, la prévention et la vie de quartier.

Des arrêtés de police seront pris pour appuyer le travail policier, tant par le Ministre-Président en ce qui concerne les mesures transversales à tous les hotspots (interdiction temporaire de vente de certains produits -gaz hilarant, alcool) que par les Bourgmestres en ce qui concerne les règles particulières à un hotspot (comme des arrêtés d’interdiction de lieux, des contrôles systématiques d’identité…).

La stratégie visant à apporter une réponse urgente s’appuiera sur la structure de gouvernance suivante validée par le CORES :

la mise en place d’une Cellule de Sécurité Intégrale Régionale (« CSIR ») 

La CSIR sera coordonnée par la directrice générale de safe.brussels. Elle est chargée de veiller à l’exécution et au respect de la stratégie régionale par les différentes Task-Forces locales évoquées ci-après, ainsi que de faciliter les concertations avec les structures existantes.

et de Task-Forces Locales (« TFL ») :

Sur base de l’identification et de l’analyse des lieux sensibles et des phénomènes qui y sont liés, le Bourgmestre réunit une Task-Force locale par hotspot identifié.

Les TFL sont chargées d’élaborer un plan d’actions ciblé, en suivant la stratégie régionale définie. Le plan d’actions doit comporter trois axes complémentaires et indissociables : Sécurité, Prévention, et Vie de quartier. Chaque Task-Force Locale est composée d’autorités, services et partenaires impliqués au niveau communal et régional couvrant ces trois axes.

Rappelons que la mise en œuvre de la Stratégie régionale dépend de la participation de l’ensemble des parties qui sont amenées à y contribuer (autorités fédérales, régionales et locales) chacune d’entre elles restant responsable et indépendante dans le cadre de ses propres compétences. La Stratégie repose fondamentalement sur leur coopération et leur engagement individuel.

* Ce conseil présidé par le Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale est, pour rappel, composé du Procureur du Roi de Bruxelles, des Présidents des collèges de police, du Directeur coordonnateur administratif, du Directeur judiciaire, des Chefs de corps de chacune des six zones de police locale établies sur le territoire de la Région de Bruxelles-Capitale. Sa composition est élargie à l’ensemble des bourgmestres des 19 communes bruxelloises et à la Haut fonctionnaire.

Rénovation urbaine : le Gouvernement bruxellois approuve le lancement du marché public de travaux pour la première phase du projet de pôle culturel, artistique et créatif Manchester à Molenbeek-Saint-Jean

Manchesterstraat copie

Rénovation urbaine : le Gouvernement bruxellois approuve le lancement du marché public de travaux pour la première phase du projet de pôle culturel, artistique et créatif Manchester à Molenbeek-Saint-Jean

communiqué de presse

7 mars 2024

A l’initiative du Ministre-Président Rudi Vervoort, la Région bruxelloise approuvait fin 2017 le programme du Contrat de Rénovation urbaine « Heyvaert – Poincaré » (CRU 5) au sein duquel figurait le projet ambitieux de reconversion d’anciennes imprimeries en un nouveau pôle productif de type culturel, artistique et créatif sis rue de Manchester et rue de Birmingham à Molenbeek-Saint-Jean. En ce début d’année, deux grandes étapes viennent d’être franchies dans la mise en œuvre opérationnelle du projet : l’obtention du permis d’urbanisme et l’approbation, par le Gouvernement bruxellois,  des documents du marché public de travaux de la première phase de ce projet ambitieux d’ampleur régionale grâce aux moyens financiers de la revitalisation urbaine, de Beliris et du Feder.

Tout au long des années 2022 et 2023, les bureaux d’architectures BC architects et Civic Architects ont planché sur la reconversion de ces anciens sites industriels pour les transformer en divers lieux d’équipements dédiés à la production artistique et créative. Après 2 ans de développement et le dépôt d’une demande de permis d’urbanisme, le projet peut dorénavant passer à l’étape des marchés publics et d’ici l’été 2024, à une première phase de travaux.

Les bâtiments situés à proximité du canal font actuellement l’objet d’une occupation temporaire notamment par l’association Recyclart qui y a développé toute une série d’activités. A terme les bâtiments seront affectés à des équipements productifs de type culturel, artistique et créatif ainsi que des infrastructures et des équipements connexes (locaux administratifs, salle polyvalente, résidences d’artistes etc.) 

Rudi Vervoort, Ministre-Président bruxellois en charge du Développement territorial et de la Rénovation urbaine précise  : « Avec la délivrance du permis d’urbanisme, nous pouvons sereinement poursuivre la mise en œuvre de ce magnifique projet !  Mon Gouvernement a choisi l’option de travailler par phase, permettant le maintien de certaines occupations temporaires, notamment celle de Recyclart. Le premier chantier sera celui à front de rue, côté Manchester, avec la démolition du front bâti et la reconstruction d’un nouveau bâtiment à rue (dit « la Plinthe ») accueillant notamment le restaurant et les bureaux de Recyclart, ainsi que la salle ouverte sur le quartier. Les trois autres bâtiments (le « Hangar », la « Raffinerie » et la « Bodega ») feront l’objet de travaux de rénovation importants et sont programmés pour le deuxième semestre 2024 et début 2025. »

La mise en œuvre de ce nouveau pôle n’a été possible que grâce à l’intervention financière de différents acteurs. D’une part Beliris, qui grâce à l’avenant 15 des Accords de Coopération Beliris financera les travaux à hauteur de 8,43 millions d’euros. D’autres part, les fonds européens FEDER 2021-2027 qui investissent dans l’équipement via plusieurs objectifs stratégiques. Et enfin, via la Région bruxelloise dans le cadre de ses compétences en rénovation urbaine.

Karine Lalieux, Ministre en charge de Beliris : “Beliris est un partenaire de la première heure dans le redéploiement de la zone canal et je me réjouis de la concrétisation de cette initiative qui permettra une nouvelle dynamique dans le quartier. La participation financière du fonds fédéral beliris permet la réalisation de ce splendide projet. Entre le financement de l’acquisition de certains bâtiments et le financement des travaux, ce ne sont pas moins de 8,43 millions d’euros qui sont investi par le fonds Beliris. Ce projet d’envergure participera au rayonnement de la capitale de par sa mixité fonctionnelle originale et son architecture remarquable alliant modernité et respect du patrimoine industriel.”

« Je suis heureuse que, grâce à la délivrance de ce permis, nous puissions protéger et amplifier la dynamique créative de ce site. Pendant des années, les organisations comme Recyclart et Decoratelier ont bénéficié d’une « occupation temporaire », ont fait revivre l’ancienne imprimerie, ont ouvert les portes au quartier et créé un mouvement artistique et culturel unique au bord du canal. Ce site va désormais faire l’objet à 100% d’une occupation culturelle permanente, avec de nombreuses organisations, dans une infrastructure rénovée et améliorée » explique Ans Persoons, Secrétaire d’État bruxelloise à l’Urbanisme et au Patrimoine. 

Gilles Delforge, le directeur de la SAU, explique que « le développement d’un tel projet dans le quartier de la rue Manchester cadre parfaitement avec le dynamisme culturel et artistique qui y règne déjà. Le nouveau bâtiment de la Plinthe est destiné à devenir le véritable visage du futur pôle productif ouvert sur le quartier. La SAU se réjouit de jouer à nouveau ici son rôle d’assemblier du développement territorial bruxellois, en charge de la réalisation de grands projets d’aménagement urbain et d’équipements publics et collectifs d’envergure régionale. »

Le projet de l’équipe pluridisciplinaire A BORD, pilotée par BC Architects, est ambitieux à plus d’un titre.  D’une part, il se nourrit du déjà-là, comme l’écosystème créatif du quartier, le patrimoine industriel et la riche histoire qui y est associée, les structures et les matériaux existants des bâtiments du site, ou encore la présence et le dynamisme des occupants tels que Recyclart, Decoratelier ou l’asbl Impulsion.  D’autre part, le projet fait la part belle à la durabilité en favorisant la mise en œuvre de matériaux à faible émission de carbone (brique de réemploi, charpente en bois labelisé, béton chaux-chanvre,etc).  

Enfin, l’organisation et la logistique du chantier à venir ont été étudiées afin de permettre le maintien des activités de Recyclart dans les meilleures conditions possibles ; ce qui constitue aussi un beau challenge pour l’équipe de conception, le futur entrepreneur et les occupants. 

A terme, ce futur pôle productif de type culturel, artistique et créatif offrira des surfaces de travail à près de 100 personnes. Il s’agit d’un des projets emblématiques de la première vague des Contrats de Rénovation Urbaine initiés par la Région et concrétisés en collaboration avec les communesa afin de combler les déficits en matière d’infrastructures publiques et réduire les fractures urbaines entre quartiers. Projet d’envergure régionale, il contribuera à dynamiser le territoire du canal.

Sommet social 2024 : Un bilan et des perspectives pour l’avenir de la Région

Sommet social 2024

Sommet social 2024 : Un bilan et des perspectives pour l'avenir de la Région

communiqué de presse

5 mars 2024

Alors que la législature touche à sa fin, le Gouvernement bruxellois et les interlocuteurs sociaux (rassemblés au sein de Brupartners) se sont réunis pour un dernier Sommet social avant les élections du 9 juin. L’occasion d’esquisser un bilan de la législature et, surtout, de débattre de perspectives destinées à répondre aux défis socio-économiques auxquels la Région bruxelloise est confrontée.

Dans un contexte de crises successives, la résilience et l’adaptabilité de nos sociétés ont été mises à l’épreuve. Toutefois, les actions publiques, comme privées, ont permis d’en limiter les impacts socio-économiques. Cette réussite repose en grande partie sur une concertation économique et sociale efficace, soulignée unanimement par les interlocuteurs sociaux ainsi que les membres du Gouvernement bruxellois.

Fort de ce constat, Brupartners a adressé une série de points d’attention en vue de la prochaine législature. À commencer par la nécessité de maintenir et de continuer à développer le dialogue économique et social qui a prévalu tout au long de la législature, dont les priorités partagées, mode de concertation entre le Gouvernement et les interlocuteurs sociaux propre à la Région bruxelloise. Par ailleurs, Brupartners appelle à une réflexion approfondie sur l’organisation des nombreuses instances d’avis régionales, et sur leur articulation, sera nécessaire pour renforcer leur efficacité et leur pertinence. 

Malgré tous les efforts déployés ces 5 dernières années, les défis socio-économiques persistent et exigent des politiques audacieuses et innovantes, dépassant les limites temporaires d’une législature. Brupartners appelle à une vision à moyen et long termes pour répondre aux enjeux complexes auxquels la Région bruxelloise est confrontée.

Enfin, plusieurs dossiers clés pour l’avenir de la Région ont été abordés lors du Sommet social (économie, emploi, formation, mobilité, logement, aménagement du territoire, fonction publique…). Les interlocuteurs sociaux se sont engagés à poursuivre avec le prochain Gouvernement le dialogue constructif qui a prévalu jusqu’à présent, dans le but de garantir un avenir prospère et équitable au bénéfice des entreprises, des travailleurs et des citoyens bruxellois.

Le Président, Jan De Brabanter (BECI) : « Ce dernier Sommet social est l’occasion pour Brupartners de conclure une période de coopération intense et constructive, mais surtout de fixer le cap pour la prochaine législature. Notre trajectoire a été suffisamment validée et reconnue : pour toutes les options politiques et initiatives que le prochain Gouvernement souhaite prendre : la consultation de Brupartners est la meilleure garantie pour obtenir un large soutien socio-économique – mais aussi social. »

Le Ministre-Président de la Région bruxelloise, Rudi Vervoort : « L’approche partenariale est la marque de fabrique de la Stratégie Go4Brussels. Initiée il y a dix ans, elle a permis de renforcer et d’étendre la concertation sociale, notamment grâce aux objectifs poursuivis en priorités dites partagées. Cette méthode, qui a fait ses preuves et qui est aujourd’hui saluée de toutes parts, a permis de développer des réponses collectives et robustes aux défis socio-économiques auxquels nous sommes confrontés et visant à augmenter la qualité de vie des Bruxelloises et des Bruxellois.. C’est pourquoi nous appelons aujourd’hui, ensemble, à poursuivre cette dynamique collective au-delà de 2024. »

Téléchargez le bilan ici.

Narco-trafic à Bruxelles : le Conseil régional de sécurité s’est réuni

brussels

Narco-trafic à Bruxelles : le Conseil régional de sécurité s’est réuni

communiqué de presse

27 février 2024

Le Ministre-Président bruxellois Rudi Vervoort a réuni le Conseil régional de sécurité (CORES*) ce mardi. Il y a présenté avec Sophie Lavaux, Directrice Générale de Safe.brussels et Haut Fonctionnaire de l’agglomération bruxelloise, des propositions d’actions coordonnées qui doivent permettre de répondre à la situation de violence actuelle, en combinaison avec l’investissement du fédéral de qui relève la lutte contre la grande criminalité.

Ces propositions d’actions se basent sur les enseignements du plan « Gare du midi », et les actions déjà mise en œuvre sur les territoires particulièrement impactés par le trafic, au premier rang desquels le Peterbos et le travail déjà en cours à Safe.brussels, comme l’instauration d’un coordinateur pour la Gare du Nord. 

Les grands enseignements de l’évaluation du Plan « Gare du Midi » :

 La présence policière très renforcée autour de la Gare du Midi a permis aux acteurs publics et associatifs de poursuivre l’exercice de leurs métiers en sécurité ;

Tous les acteurs doivent être présents, depuis les acteurs du socio-sanitaire et de la propreté jusqu’aux forces de police et du parquet, ainsi que l’Office des étrangers ;

– Cette mobilisation collective est efficace, mais ne peut être maintenue dans le temps qu’avec des moyens supplémentaires, pour tous les acteurs ;

– Une action forte sur un périmètre limité entraîne un déplacement des phénomènes criminels, notamment du trafic -vente et consommation- de drogues vers la porte de Hal, et d’autres lieux, qui étaient déjà touchés par ces phénomènes, mais qui l’ont vu augmenter sensiblement. 

En conséquence, face à l’aggravation des évènements et à l’extension des territoires concernés, le défi auquel la coordination lancée doit répondre est de construire une réponse à l’échelle de la Région bruxelloise, qui recouvre des hostpots déjà connus, comme par exemple, Porte de Hal ou Ribaucourt, les Gares du Midi et du Nord, les nombreuses stations de métro impactées, ainsi que les quartiers identifiés par les SISP, au premier rang desquels le Peterbos.

 

La première action sera de déterminer les lieux de déploiement de ces coordinations – ces « hotspots » existent déjà pour le travail policier ; ils vont être actualisés. Dans tous ces hotspots, seront menées des actions combinant les trois axes que sont la sécurité, la prévention et les aménagements de quartier.

Des actions ad hoc, adaptées aux spécificités de chaque hotspot devront bien sûr être menées en plus.

Quelques exemples d’actions communes sur les 3 axes :

  • Sécurité – Fonction de police

Elaborer des normes communes, soit par arrêté du Ministre Président, soit par un règlement de police commun.

Renforcer la coordination des zones de police pour l’opérationnalisation de la lutte contre le trafic.

  • Prévention

Renforcer l’action locale de prévention, pour accompagner les consommateurs, pour sécuriser un lieu.

Organiser régulièrement des actions combinées « police – travailleurs de rue – agents de nettoyage » pour marquer une présence visible et une occupation des lieux, dans un esprit d’accompagnement des personnes en souffrance et des habitants du quartier

  • Vie des quartiers

Réparer (systématiquement et rapidement), compléter ou réorienter tous les éclairages publics, réparer tous les dégâts à l’espace public (trottoirs, voiries, bancs, …) dans un hotspot.

Adopter une politique de « Security by design » pour agir sur les aspects physiques et environnementaux des hotspots de drogue, tels que les infrastructures et l’aménagement urbain, la gestion des espaces verts, la mobilité, l’éclairage et la propreté publique.

Safe est chargé de poursuivre la coordination afin de travailler à l’opérationnalisation de la stratégie, tant avec la police (Zones de Police et police fédérale) et le parquet, les Bourgmestres, les cabinets régionaux concernés et leurs administrations ainsi que le secteur associatif du social-santé (notamment sans-abrisme et prise en charge des assuétudes) et les administrations fédérales, notamment l’Office des Etrangers et Fedasil.  Un nouveau CORES sera convoqué pour valider la stratégie d’action commune.

* Ce conseil présidé par le Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale est, pour rappel, composé du Procureur du Roi de Bruxelles, des Présidents des collèges de police, du Directeur coordonnateur administratif, du Directeur judiciaire, des Chefs de corps de chacune des six zones de police locale établies sur le territoire de la Région de Bruxelles-Capitale. Sa composition est élargie à l’ensemble des bourgmestres des 19 communes bruxelloises et à la Haut fonctionnaire.