Rudi Vervoort et le Groupe PSA ont conclu un accord concernant le bâtiment Citroën

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Rudi Vervoort et le Groupe PSA ont conclu un accord concernant le bâtiment Citroën

communiqué de presse

11 mars 2015

Le Ministre-Président Rudi Vervoort et le Groupe PSA propriétaire du bâtiment Citroën situé place de l’Yser annoncent depuis le MIPIM à Cannes avoir abouti à un accord pour le rachat de l’édifice emblématique de la place de l’Yser par la Région Bruxelloise et le maintien de l’activité commerciale du groupe sur le TACT situé sur le territoire du Canal.

 « Après plusieurs mois de discussion avec le Groupe PSA à qui j’ai fait part de la volonté de la Région d’acquérir la totalité du site, je peux à présent vous confirmer que le choix d’implantation pour le nouveau Musée d’art moderne et contemporain se porte sur le bâtiment de Citroën, place de l’Yser à 1000 Bruxelles » a déclaré Rudi Vervoort en fin d’après-midi.

Lors de son entrée en fonction en tant que Ministre-Président en mai 2013, Rudi Vervoort  annonçait sa ferme volonté de disposer d’un nouveau Musée d’Art Moderne et Contemporain à Bruxelles. Par la suite, le Gouvernement Vervoort II appuyait cette décision d’implanter cet équipement d’envergure dans la zone du Canal et l’inscrivait dans l’accord de Gouvernement de juillet 2014.

Pour Rudi Vervoort « l’implantation d’un Musée de cette envergure constituera un effet levier pour la redynamisation de ce territoire et participera à retisser les liens entre les deux rives du Canal. Par ailleurs, ce Musée permettra d’amplifier davantage l’offre touristique bruxelloise étant donné qu’il devrait drainer plus de 500 000 visiteurs par an. »

Les discussions menées ces derniers mois avec le Groupe PSA ont en effet permis d’avancer sur l’acquisition du site de l’Yser pour accueillir non seulement cet équipement culturel majeur mais aussi un projet immobilier résidentiel.

Ces discussions ont également porté sur le maintien des activités commerciales du Groupe PSA à Bruxelles, et plus précisément sur le site du TACT, terrain détenu par les pouvoirs publics et situé dans la même zone de chalandise.

La prochaine étape sera de concrétiser cet accord avant l’été devant notaire à Bruxelles.

“Grâce à cette avancée, la Région peut dès maintenant lancer une étude de programmation pour restructurer le site de l’Yser mais aussi entamer les démarches nécessaires à la création de ce nouveau Musée, tant sur sa forme juridique que sur son contenu muséal“, s’est réjoui le Ministre-Président Rudi Vervoort.

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Rudi Vervoort a ouvert la concertation avec le secteur des taxis

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Rudi Vervoort a ouvert la concertation avec le secteur des taxis

communiqué de presse

3 mars 2015

Le Ministre-Président Rudi Vervoort a reçu les représentants du secteur des taxis en marge de la manifestation de ce mardi 3 mars.

Rudi Vervoort a écouté les craintes des taximen et exposé la vision du Gouvernement bruxellois.

Il a clairement indiqué que la note « Plan taxi » constitue une base de travail, une première étape qui sert de base à la discussion.

Aux yeux du Ministre-Président et de son gouvernement : « tous les points seront soumis à concertation, le but étant d’augmenter l’attractivité des taxis, » de réduire la pression routière et d’améliorer la mobilité des usagers, des Bruxellois et des touristes.

« J’ai eu une discussion franche et sereine avec les représentants présents autour de la table. J’ai pu les rassurer quant aux intentions de mon gouvernement et à la méthode de travail choisie pour moderniser et renforcer le secteur : elle passera impérativement par la concertation. Je fonctionne de cette manière, j’attache la plus grande importance à la concertation, c’est mon ADN de Ministre-Président”a déclaré Rudi Vervoort à l’issue de la réunion.

Le Ministre-Président a également précisé qu’il évoquera la question lors de la réunion du conseil des Ministres de jeudi 5 mars prochain.

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Rudi Vervoort reste ouvert à une concertation avec le secteur des taxis

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Rudi Vervoort reste ouvert à une concertation avec le secteur des taxis

communiqué de presse

2 mars 2015

Malgré le refus des syndicats représentants les taxis de participer à une réunion de concertation prévue vendredi 27 février dernier, le Ministre-Président Rudi Vervoort réaffirme sa volonté de poursuivre le dialogue.

La manifestation annoncée demain dans le centre de Bruxelles ne doit pas empêcher d’aplanir les éventuels différends afin d’apporter des réponses au bénéfice de tous, taximen, Bruxellois et usagers.

Depuis son arrivée à la tête de la Région le Ministre-Président a rencontré plusieurs fois le secteur des taxis. En février 2014, Rudi Vervoort déclarait notamment «  Mon ambition est de faire des taxis de véritables ambassadeurs de la Région. Bien souvent, les taxis sont le premier contact avec les touristes, les hommes d’affaires, les diplomates qui arrivent à Bruxelles. Pour les Bruxellois, le service des taxis, mission de service public, doit représenter une alternative et un complément à la voiture privée. » L’ambition de Rudi Vervoort n’a pas changé.

Le Ministre-Président Rudi Vervoort tient à rappeler qu’il reste ouvert à la concertation sociale à laquelle il est profondément attaché et qu’il a toujours placée au cœur de son action gouvernementale.

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CodeCo : Rudi Vervoort obtient un avancée significative dans la mise en place du RER pour Bruxelles

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CodeCo : Rudi Vervoort obtient un avancée significative dans la mise en place du RER pour Bruxelles

communiqué de presse

25 février 2015

Le Ministre-Président Rudi Vervoort se félicite que le Comité de concertation de ce jour ait approuvé la proposition bruxelloise pour la mise en œuvre du RER.

Ce 25 février, le Comité de concertation, regroupant les trois Régions et l’Etat fédéral, a approuvé la mise en place du RER que la Région Bruxelloise réclame depuis trop longtemps.

Concrètement, la Région de Bruxelles-Capitale demande la mise en place pour décembre 2015 d’un réseau ferroviaire urbain et suburbain afin d’améliorer la mobilité au sein de la Région, tant des Bruxellois que celle des navetteurs.

Rudi Vervoort a également obtenu que l’offre de service RER de la SNCB soit augmentée lors du prochain plan de transport de 2017. Pour y parvenir les modalités devront être définies au sein d’une Task Force regroupant les trois Régions et l’Etat fédéral.

Le Ministre-Président Rudi Vervoort salue la dynamique positive qui s’installe avec la Ministre fédérale en charge de SNCB.

« Il est urgent d’avancer concrètement dans la mise en œuvre du RER, et ce dans l’intérêt des tous. La congestion automobile pèse fortement sur les performances socio-économiques des entreprises et la qualité de vie des Bruxellois, » a déclaré Rudi Vervoort. « Bruxelles dispose des gares et des rails, je ne doute pas qu’avec cette décision, les trains seront bientôt là pour offrir une véritable réseau express régional dont notre région a tant besoin, » a ajouté le Ministre-Président.

Rudi Vervoort demande maintenant au Gouvernement fédéral de proposer un calendrier le plus ambitieux pour la finalisation des infrastructures RER prévues.

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La Région crée une Agence régionale pour exercer pleinement sa nouvelle compétence « tourisme »

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La Région crée une Agence régionale pour exercer pleinement sa nouvelle compétence « tourisme »

communiqué de presse

13 février 2015

Le gouvernement bruxellois a entériné ce 12 février la création d’une ASBL TOURISME qui lui permettra d’exercer pleinement cette compétence régionalisée via la 6e Réforme de l’Etat.

L’accord de Gouvernement annonçait l’ambition du gouvernement de rationaliser les ASBL actives en matière de tourisme sur le territoire régional. Aujourd’hui sont concernées VisitBrussels, le Bureau de Liaison Bruxelles Europe (BLBE) et le BIP.

Le gouvernement bruxellois s’engage à réaliser cette opération en garantissant l’emploi et les droits acquis du personnel des trois asbl concernées.

L’ASBL TOURISME comportera un Conseil d’Administration limité à 9 personnes afin de gagner en efficacité. Toutefois, il est prévu que le CA soit secondé par un comité stratégique (qui se réunira minimum 5 fois par an) pour toute question liée exclusivement au secteur du tourisme.

Dans ce cas de figure, le CA ne pourra se prononcer qu’en disposant au préalable de l’avis du comité stratégique. Si cet avis est unanime, le CA sera obligé de le suivre. Les partenaires privés voient donc leur rôle renforcé.

Cet organe est composé des 9 membres du CA auxquels s’ajoutent 15 membres représentant les interlocuteurs sociaux, le secteur du tourisme et le secteur culturel bruxellois.

Rudi Vervoort précise que « il était à mon sens indispensable d’ impliquer les partenaires privés qui font le tourisme à Bruxelles dans cette nouvelle structure de décision. Le rôle qu’on leur attribue aujourd’hui témoigne de l’importance de fédérer les expertises pour exercer pleinement cette nouvelle compétence et faire rayonner l’image de Bruxelles. »

En ce qui concerne les évènements se déroulant dans l’espace public, ils seront gérés au travers d’une nouvelle structure à créer à parts égales par la Région et la Ville de Bruxelles.

Le Ministre Président Rudi Vervoort tient à rappeler que « la « marque » VisitBrussels est connue et reconnue tant par les Bruxellois que par les visiteurs Belges ou étrangers et constitue par là un atout indispensable pour la promotion de la Région. »

Dans un premier temps, l’ ASBL TOURISME absorbera VisitBrussels, le BLBE et le BIP. Ces trois dernières seront ensuite dissoutes, ce qui permettra à ASBL TOURISME de récupérer la marque « VisitBrussels ».

Dans un second temps, le gouvernement s’attèlera à la mise sur pied d’une SA de droit public qui gardera également le nom « VisitBrussels ».

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Le gouvernement bruxellois adopte les recommandations de la facilitatrice école

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Le gouvernement bruxellois adopte les recommandations de la facilitatrice école

communiqué de presse

13 février 2015

« La Région prouve une nouvelle fois qu’elle prend ses responsabilités tout en restant dans le cadre strict de ses compétences. Le boom démographique que nous devons aborder à Bruxelles a bien évidemment des conséquences dès la petite enfance. Nous devons offrir à chaque enfant la place qu’il mérite à l’école. Pour y parvenir, les recommandations de la facilitatrice nous sont indispensables afin d’organiser le travail de la façon la plus efficace possible » a déclaré Rudi Vervoort.

Pour rappel, lors de législature précédente, un Comité bruxellois de Concertation économique et sociale (CBCES), élargi aux pouvoirs communautaires, a été mis en place à Bruxelles. Cette concertation entre le Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale et les ministres de l’Enseignement des communautés débouchait, entre autres, sur la nécessité d’identifier un point de contact entre tous les acteurs liés de près ou de loin au développement de l’infrastructure scolaire en Région bruxelloise, en particulier en appui aux communes de Bruxelles.

En mai 2014, Julie Lumen était désignée au poste de Facilitatrice École pour remplir ce rôle. Après une phase de mise en place, de prise de contacts suivie d’une phase d’étude approfondie, la facilitatrice a remis ses recommandations au Gouvernement bruxellois, qui en a pris acte ce 12 février.

Dans son premier rapport, la facilitatrice rappelle la question du défi de la croissance démographique, qui aura un impact important sur les besoins en termes d’infrastructure.

Plus spécifiquement, la facilitatrice recommande :

·        De pérenniser les places programmées dans l’enseignement fondamental et de développer de nouveaux projets dans l’enseignement secondaire

·        De développer une collaboration dans la phase de conceptualisation des projets scolaires entre les porteurs de projets et les acteurs publics du développement urbain

·        De travailler sur l’attractivité des écoles via notamment un travail sur l’environnement scolaire par la Région

·        La poursuite de la facilitation d’un point de vue administratif de la construction d’école via le travail du Comité d’expertise

·        De finaliser l’identification des terrains et immeubles qui sont potentiellement utilisables pour la fonction scolaire

·        D’établir un cadastre des immeubles de bureaux susceptibles d’être convertis en école

·        De veiller à la mutualisation des moyens financiers afin d’accélérer la production d’écoles et de favoriser leur insertion comme éléments structurant de la ville

·        De Créer un service École au sein du Bureau Bruxellois de la Planification

·        D’affiner les besoins en matière d’enseignement secondaire en concertation avec les acteurs de la formation et de l’emploi

·        D’affiner les besoins en création de places dans l’enseignement fondamental.

·        D’étudier la qualité des infrastructures scolaires et de développer un guide de bonnes pratiques visant à leur amélioration

·        De soutenir l’intégration des initiatives visant à développer un mécanisme d’échange d’informations concernant les inscriptions scolaires à Bruxelles

Le Gouvernement a par ailleurs chargé le Ministre-Président Rudi Vervoort, d’une part, d’assurer le suivi des recommandations de la Facilitatrice qui, portant sur les seules compétences régionales, peuvent être immédiatement mises en œuvre et, d’autre part, d’organiser la concertation relative aux recommandations à traiter au sein du CBCES élargi.

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La Région se dote d’un OIP « Bruxelles Prévention & Sécurité »

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La Région se dote d’un OIP « Bruxelles Prévention & Sécurité »

communiqué de presse

12 février 2015

Le Gouvernement bruxellois valide en seconde lecture l’ordonnance créant «Bruxelles Prévention & Sécurité ».

Ce service, placé sous l’autorité directe du Ministre-Président, a vocation à devenir rapidement le point de référence pour la prévention et la sécurité pour la Région bruxelloise. Ce service jouera un rôle central en terme de coordination des services de prévention et des services de police.

Les missions de l’OIP sont notamment :

      la coordination de la rédaction du plan régional de sécurité

      l’octroi des subsides de prévention aux communes

      l’affectation des fonds sommets européens.

Un plan de personnel a été établi et sera rapidement mis en œuvre afin de permettre une montée en puissance dès juillet 2015 sur base des services existants, notamment de l’Observatoire pour la Prévention et la Sécurité.

Des moyens dévolus à cet organisme sont déjà prévus pour 2015 et seront adaptés aux besoins de fonctionnement dès 2016. Faisant mentir les reproches adressés par l’opposition au Gouvernement à l’occasion de l’échange entre le Parlement et le Gouvernement vendredi dernier, le Ministre-Président a présenté au gouvernement l’ambition conséquente en termes humains et budgétaires qui accompagne la réception de cette nouvelle compétence.

« Au-delà des moyens affectés à l’OIP qui regroupera des services existants et de nouvelles expertises, plus de 20 Millions d’euros par an sont consacrés, par la Région, au plan bruxellois de prévention et de proximité en soutien aux politiques communales. » a déclaré le Ministre-Président Rudi Vervoort à l’issue du Conseil des Ministres.

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La région protège deux maisons exceptionnelles de l’architecte bruxellois Antoine Pompe

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La région protège deux maisons exceptionnelles de l’architecte bruxellois Antoine Pompe

communiqué de presse

12 février 2015

Ce jeudi 12 février 2015, à l’initiative du Ministre-Président Rudi Vervoort, le Gouvernement bruxellois a décidé de classer la Maison Stevens située avenue des Princes  Brabançons à Watermael-Boitsfort et d’entamer la procédure de classement de la Maison Vandevelde située avenue Jacques Sermon à Ganshoren.

Architecte bruxellois à la longévité exceptionnelle, Antoine Pompe (1873-1980) débuta sa carrière comme dessinateur auprès de grands architectes tels Georges Hobé et Victor Horta.

En 1910, il réalise une première œuvre majeure pour l’architecture belge : la clinique du Docteur Van Neck à Saint-Gilles. Après quelques participations à des projets de constructions et reconstructions liées à la première guerre mondiale où il met en œuvre notamment des procédés de constructions avant-gardistes (à la cité La Roue),  il dessine en 1922 les plans de la maison Vandevelde à construire à Ganshoren, et en 1926 ceux de la maison Stevens à construire Watermael-Boitsfort.

La maison Vandevelde est située avenue Jacques Sermon 25 à Ganshoren, aux abords de la Basilique de Koekelberg. La maison Stevens avenue des Princes Brabançons 29 à Watermael-Boitsfort.

Ces maisons occupent une place importante dans l’œuvre de l’architecte. Tant au niveau du style qu’au niveau de la mise en œuvre et du plan, ces immeubles témoignent d’une grande originalité.

Dans l’œuvre de Pompe, les maisons Vandevelde et Stevens sont marquées par l’intérêt de l’architecte pour le style cottage anglais qui reste fidèle aux matériaux de tradition : la brique (peinte à Ganshoren) et la tuile.

Dans la maison Stevens, il s’inspire aussi du style Tudor comme rarement dans l’architecture privée.

Peu après sa construction, la maison Vandevelde est transformée par les architectes Adrien et Yvan Blomme qui s’intègrent parfaitement à l’oeuvre de Pompe.

Les maisons Stevens et Vandevelde  constituent les plus grandes et la plus intéressantes des habitations privées qu’a réalisées Antoine Pompe.

Jusqu’à présent, peu d’immeubles de cet architecte important avaient été protégés, mis à part la Clinique du Docteur Van Neck (partiellement) ou sa propre maison, fruit d’une transformation d’une habitation existante rue du Châtelain 47 à Ixelles,  et une ancienne clinique chirurgicale, rue Boduognat 12 – 14 à Bruxelles.

Une étude commandée par la Commission royale des Monuments et des Sites aux Archives d’Architecture Moderne a permis d’identifier les biens les plus remarquables de cet architecte peu connu du grand public qui méritaient d’être mis en valeur par une mesure de classement.

D’autres dossiers sont également en cours d’analyse et seront prochainement soumis à l’approbation du Gouvernement bruxellois.

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Territoire du canal Horizon + 10

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Territoire du canal Horizon + 10

communiqué de presse

5 février 2015

Le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale a pris ce jeudi 5 février 2015 des décisions importantes en vue de traduire en actions et projet concrets le Plan Canal tel qu’il a été conçu par Alexandre Chemetoff.

Ces mesures sont la preuve, si besoin en était, que le Gouvernement a fait du Plan-Canal la priorité de sa stratégie de développement territorial, convaincu que ce territoire est en mesure de fonder le redéploiement de Bruxelles d’ici 10 ans.

L’élaboration d’un plan pour le territoire du canal a démarré en novembre 2012 par l’attribution de cette mission à Alexandre Chemetoff associé à Idea Consult et Ecorem.

Il s’agissait de :

            de répondre au boom démographique et donc au besoin corrélatif de nouveaux logements, d’écoles, d’équipements et d’espaces publics ;

            de questionner la désindustrialisation de ce territoire et d’identifier les moyens de relancer une dynamique économique qui soit génératrice d’emplois pour les Bruxellois tout en s’inscrivant durablement dans un contexte urbain inclusif ;

            de faire en sorte que le territoire du canal soit un instrument de liaison des quartiers plutôt qu’une frontière.

Un des premiers acquis du Plan-Canal depuis son lancement est d’avoir cartographié ce territoire et mis en évidence un Domaine régional, c’est-à-dire un réseau de foncier public d’environ 313 ha, maîtrisé par les collectivités, et au sein duquel la Région doit mettre en œuvre des projets exemplaires qui puissent constituer des leviers pour le développement de la totalité du périmètre.

La réponse aux défis bruxellois impose en effet, dans le cadre du Plan-Canal, une utilisation optimale, responsable et efficace du foncier public par l’application systématique, en fonction des circonstances, des principes de densité, de mixité fonctionnelle et d’intégration urbaine.

Surtout, la phase de conception terminée aujourd’hui a permis de mesurer combien l’enjeu du Plan-Canal, le potentiel de ce territoire, l’énergie des habitants, des associations et des entreprises qui le vivent, peuvent être les ingrédients d’un projet d’envergure métropolitaine de nature à fédérer toutes les forces vives de la Région en vue de positionner Bruxelles parmi les villes européennes et mondiales qui compteront dans l’avenir.

Aujourd’hui, plus personne ne remet en cause cette stratégie qui, si elle est parfois source d’interrogations, suscite plus d’impatience que de craintes.

Je me réjouis de cette prise de conscience et de l’envie qu’a suscitée le Plan Canal auprès des acteurs de la ville.

Mais aujourd’hui, le Plan-Canal c’est quoi ?

Aujourd’hui, le Plan Canal, c’est un concept, un plan, une stratégie d’actions qui recouvre les éléments suivants :

               la mise en évidence d’un potentiel énorme de minimum 25.000 logements et 7500 emplois, illustré par Alexandre Chemetoff sur les sites témoins de Biestebroeck, Birmingham, Beco et Vergote ;

               un réseau de foncier public de plus de 300 ha, le Domaine régional, au sein duquel la Région et les collectivités ont le devoir de monter des projets exemplaires ;

               3 principes fondamentaux à la base de tout projet: densité, mixité fonctionnelle et sociale, intégration urbaine ;

               12 sites témoins sur lesquels appliquer cette stratégie ;

               le lieu d’une nouvelle dynamique économique inscrivant les entreprises dans le tissu urbain et posant les bases du développement d’une économie urbaine, moderne, durable et inclusive.

Le Plan-Canal aujourd’hui, c’est un matériau extraordinaire façonné au cours d’une phase de conception, d’élaboration et de conviction pour laquelle Alexandre Chemetoff doit être félicité.

Cette phase se termine aujourd’hui pour faire place au démarrage d’un processus opérationnel qui doit traduire le Plan-Canal en réalités concrètes.

Ce concept, ce plan, cette stratégie d’action, le Gouvernement s’est donné 10 ans pour la concrétiser sur base d’une méthodologie approuvée ce jeudi 5 février 2015.

Cette méthodologie repose d’abord sur la mobilisation d’un budget de 12 millions € dont l’ampleur est inédite à Bruxelles pour une stratégie de développement territorial et suffit à traduire l’ambition qui est la nôtre pour le territoire du canal.

Ce budget sera mobilisé sur dix ans de manière à constituer un investissement pour l’avenir.

En effet, pour accélérer la formation d’une culture du développement urbain préfigurant une nouvelle manière de faire la ville à Bruxelles, le Gouvernement a décidé de constituer une équipe interne chargée de la mise en œuvre du Plan Canal :

               au minimum 3 personnes seront engagées au sein de BDU pour être responsable de l’achèvement du travail de définition et de programmation des sites témoins ainsi que d’une mission de Research by design (consistant à tester rapidement des esquisses, des scénarios d’aménagement, des faisabilités, des potentialités d’un site, d’un bâtiment ou d’un espace soit comme proposition de base pour un projet soit comme contre-projet permettant de faire évoluer un projet initial) ;

               2 personnes viendront renforcer la Direction de l’Urbanisme pour accélérer l’instruction des permis d’urbanisme liés au Plan-Canal ;

               Enfin, 3 personnes sont prévues pour être les chefs de projets en charge du développement des sites témoins et donc :

                      o   de la coordination des projets publics et privés ;

                      o   du montage optimal des projets publics et/ou mixtes traduisant les principes de densité, de mixité fonctionnelle et d’intégration urbaine sur base de procédures garantissant la plus grande qualité et l’exemplarité des projet publics ;

                      o   De l’accompagnement des promoteurs privés en vue de faire systématiquement évoluer les projets vers le respect des objectifs du Plan Canal et le renforcement de leur qualité architecturale et urbanistique.

Cette équipe de Chefs de projet sera initialement constituée de 3 personnes.

C’est donc un dispositif de minimum 8 personnes qui est mis sur pied, budgété jusqu’à la fin de la législature, et qui sera placé sous l’impulsion du Bouwmeester récemment désigné, Kristiaan Borret.

Le Gouvernement a aussi décidé de délimiter un périmètre opérationnel qui constitue la  préfiguration d’un périmètre d’intérêt régional au sens du CoBAT.

Ce périmètre opérationnel de 700 ha sera un cadre de référence qui :

               Fondera l’action d’un fonctionnaire délégué désigné comme interlocuteur spécifique pour l’instruction des permis d’urbanisme liés à la réalisation du Plan-Canal ;

               Constitue un périmètre au sein duquel chaque projet d’envergure doit être la traduction des principes de développement du Plan-Canal que sont la densité, la mixité fonctionnelle et l’intégration urbaine.

Pour être tout à fait précis, le Gouvernement a aussi décidé de faire aboutir rapidement la constitution d’une structure spécifique dédiée à la mise en œuvre opérationnelle du Plan-Canal. L’expérience montre en effet que le développement urbain nécessite de concentrer dans une large mesure à la fois une certaine dose de maîtrise foncière et une certaine dose de maîtrise d’ouvrage.  Ce sera précisément l’objet de cette structure à créer et qui sera une émanation de la SAF, comme le prévoit l’accord de gouvernement.

Enfin, il a aussi été décidé qu’un budget conséquent d’environ 7 millions € allait dores et déjà être réservé pour financer un vaste projet d’espace public sur un site témoin et ainsi traduire en faits concrets l’engagement du Gouvernement de transformer le territoire du Canal en nouvelle centralité, en trait d’union entre les quartiers, alors qu’il est vécu aujourd’hui par beaucoup d’habitants comme une cicatrice ou une frontière.

Voilà, avant de céder la parole à Kristiaan Borret, j’aimerais conclure en vous disant combien le Plan-Canal  doit pour moi devenir une cause commune qui permettent à tous de s’engager, d’abord parce que tout le monde est concerné, mais aussi parce que, j’en suis convaincu, tout le monde doit pouvoir se retrouver dans notre capitale de demain, les habitants bien sûrs, les usagers de la ville, les entreprises et la culture.

Ce futur, c’est par exemple sur le site de Béco qu’il peut devenir concret rapidement … Sans que les images produites par Chemetoff ne doivent être prises pour l’évangile, elles illustrent un avenir possible qui permettrait la réalisation de 1700 logements, la création de 700 emplois et l’aménagement de 100.000 m² de parcs et jardins.

Mais au-delà des réponses que le Plan-Canal doit apporter aux besoins primaires et légitimes des bruxellois en termes de logements, d’équipements et d’emplois, il y a sur ce territoire un potentiel susceptible d’emmener Bruxelles et ses forces vives vers son destin de métropole européenne attractive et inclusive, apportant à tous les acteurs urbains de quoi s’épanouir.

Ces forces vives, et ce projet métropolitain, ils pourront s’incarner dans le projet de création d’un musée d’art moderne et contemporain que le Gouvernement a décidé d’installer dans les anciens bâtiments Citroën situés place de l’Yser. Parce que nous croyons à ce que nous faisons sur le territoire du canal, parce que nous sommes convaincus que ce territoire mérite tout notre respect et toute notre énergie. Et que, cette énergie, nous souhaitons l’investir pendant 10 ans sur chaque cm² de ce territoire dans le cadre de ce projet politique au sens premier du terme, puisqu’il s’agit de faire la ville de demain.

(Extrait du discours du Rudi Vervoort à la conférence de presse “Territoire du canal Horizon +10”)

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Rudi Vervoort lance son plan de prévention contre le radicalisme et pour le vivre ensemble

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Rudi Vervoort lance son plan de prévention contre le radicalisme et pour le vivre ensemble

communiqué de presse

23 janvier 2015

Après une série de consultations menées dans la plus grande discrétion, Le Ministre-Président décidait de réunir les Bourgmestres et les chefs de corps des communes les plus concernées par le phénomène, à savoir Bruxelles-Ville, Schaerbeek, Anderlecht et Molenbeek ce 21 janvier en fin d’après-midi.

Pour rappel, le Ministre-Président de la Région bruxelloise, compétent pour la sécurité depuis le 1er juillet 2014 via la 6e réforme de l’état, annonçait en octobre dernier qu’il préparait un plan global de prévention et de lutte contre le radicalisme.

Rudi Vervoort a exposé son plan de prévention, décliné en 8 actions concrètes.

  1. Philosophie

La Région bruxelloise propose à ses communes une approche globale de la problématique du radicalisme. L’objectif de ce dispositif est de répondre au plus près des besoins formulés par les communes et les habitants de notre région sans discrimination ou stigmatisation.

La diversité culturelle de notre région constitue une richesse.

Au-delà du dispositif abordé ici, il est évident que d’autres aspects de nos politiques seront concernés tels que l’instruction publique, l’aide à la jeunesse, la formation, l’accès à un emploi ou au logement ; et de la cohésion sociale de manière générale. Plus que le vivre-ensemble, nous souhaitons encourager le faire-ensemble ainsi que l’empathie entre nos concitoyens.

« Ce caractère intégré et transversal fera l’objet d’une attention particulière dans la mise en œuvre de nos propres politiques mais aussi lors de nos contacts avec les autres niveaux de pouvoir compétents pour certaines matières. » a déclaré Rudi Vervoort.

Le Ministre-Président considère, en effet, que la prévention de ce phénomène passe par une collaboration avec tous les services actifs au niveau local, régional, communautaire et fédéral.

La complémentarité est une condition de réussite essentielle pour prévenir les crispations ou frustrations pouvant mener à des attitudes de repli sur soi, voire de radicalisation.

Comme l’écrit Amin Maalouf dans son livre les identités meurtrières, « l’identité n’est pas donnée une fois pour toutes, elle se construit et se transforme tout au long de l’existence. C’est notre regard qui enferme souvent les autres dans leurs plus étroites appartenances, et c’est notre regard qui peut les libérer. »

Le dispositif spécifique proposé par Rudi Vervoort est conçu comme un projet positif et inclusif, basé sur des principes de solidarité, d’égalité et de non-discrimination entre nos concitoyens. Celui-ci est proposé à l’ensemble des communes bruxelloises, concernée ou non aujourd’hui, par la question des jeunes qui partent en Syrie.

Pour une effectivité à moyen et à long terme, la diffusion de ce dispositif sur l’ensemble du territoire régional, et au-delà, apparaît indispensable.

« Dans ce contexte, les mesures proposées seront intégrées dans le plan régional de prévention et seront concertées avec les autres niveaux de pouvoirs pour garantir une complémentarité des politiques mises en œuvre. » a ajouté le Ministre-Président.

  1. Les actions

ACTION 1 – Rôle de coordination de la Région 

  • mise en place d’un réseau structuré de personnes de contacts/de personnes relais aux différents niveaux de pouvoir.

La coordination sera assurée par le Cabinet et le suivi par l’Observatoire Bruxellois pour la Prévention et la Sécurité (OBPS).

 

ACTION 2 – Mise à disposition de manière structurée d’un réservoir de personnes ressources (experts de services locaux, fédéraux, ou universitaires) afin de mieux comprendre le phénomène et d’agir avec des outils appropriés ;

  • les intervenants sont identifiés mais cette tâche nécessite les retours des expériences communales.

  • A très court terme, un briefing sera donné aux 19 bourgmestres sur la situation à Bruxelles.

  • Une formation spécifique et sur mesure sera également donnée aux chargés de projets qui le souhaitent.

ACTION 3 – Initier, soutenir et développer des actions de sensibilisation ou de formation.

  • Cela se formalisera d’abord sous forme de projets/expériences pilotes, éventuellement en commun avec les autres niveaux de pouvoirs pour une action commune dans les écoles et milieux associatifs (AMO, maisons de quartiers et de jeunes).

ACTION 4 – Informer les différents partenaires des initiatives existantes au niveau de la Région, et au-delà avec comme objectif de diffuser les bonnes pratiques belges ou étrangères;

  • Ce travail se fera en collaboration avec le Forum Belge pour la Prévention et la Sécurité Urbaine (FBPSU) qui mène déjà un travail similaire.

ACTION 5 – Organiser un point d’information et d’assistance pour l’accompagnement des jeunes, de parents ou de tiers concernés ou inquiets.

  • Ceci répond à une véritable urgence sociale notamment à l’attention des parents qui ne savent pas vers qui se tourner pour signaler un comportement ou une attitude inquiétante. Depuis longtemps, cela est réclamé par les parents de jeunes concernés sans qu’une réponse ne soit jusqu’à présent donnée.

« C’est ensemble que nous devons unir nos forces et nos bonnes pratiques afin d’offrir des réponses concrètes aux parents, aux proches des jeunes qui menacent de partir pour la Syrie. Je veux que l’on puisse apporter un soutien neutre et efficace à ces familles, l’idée d’un numéro vert ou d’un site internet me semble indispensable. » a déclaré Rudi Vervoort

ACTION 6 – Servir de relais pour les demandes formulées par les communes auprès des autorités politiques et judiciaires (meilleure information des autorités administratives et amélioration du suivi pour les « returnees »).

  • Cela rejoint l’action 1 de manière générale mais correspond à une question spécifique relative au suivi des personnes reprises dans le listing de l’OCAM.

ACTION 7 – Mettre au point un réseau de partenaires externes pour assurer le suivi de situations individuelles

  • Assurer un accompagnement préventif (c’est-à-dire dès les éventuels signes précoces de radicalisation) OU « curatif » au retour de Syrie (ou d’ailleurs). Cela peut aller de la médiation sociale, en passant par de l’aide juridique ou vers du relais psycho-médical.

ACTION 8 – Rechercher le soutien au niveau fédéral, européen et international de sources d’expertise reconnues et de financement de projet

Ce travail est déjà en cours suite à la rencontre entre le Ministre-Président Rudi Vervoort avec le coordinateur européen pour la lutte contre le terrorisme qui a eu lieu courant décembre 2014.

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