Réaction de Rudi Vervoort suite au Brexit

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Réaction de Rudi Vervoort suite au Brexit

communiqué de presse

24 juin 2016

Aujourd’hui l’Union européenne perd un membre de sa famille.

C’est un triste jour, mais nous devons respecter le choix des Britanniques, et nous poser les bonnes questions.

Non, le projet européen n’enchante plus. Il doit se réinventer, se renforcer, et oui, il faut se poser des questions, se reconstruire.

L’UE a permis la plus longue période sans guerre que l’Europe ait connue. N’oublions jamais cela pour continuer à bâtir notre projet commun.

Face aux nationalismes, aux replis égoïstes, il faut un projet porteur: une Union politique, solidaire, qui sort de son rôle technocratique, qui cesse d’apparaître comme un gendarme de l’austérité.

La Belgique a une grande responsabilité dans les jours à venir. Notre pays a toujours œuvré en faveur de l’intégration européenne, il est temps de faire des propositions concrètes pour relancer le projet européen, qui ne pourra survivre que si on arrête de se faire concurrence: une harmonisation sociale forte, un salaire minimum européen, une fiscalité unique pour les entreprises, ou encore une politique climatique forte.

Premier anniversaire de la Stratégie 2025 : que de chemin parcouru !

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Premier anniversaire de la Stratégie 2025 : que de chemin parcouru !

communiqué de presse

21 juin 2016

Le Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale, Rudi Vervoort, et le Ministre de l’Économie et de l’Emploi, Didier Gosuin ont présenté ce mardi le premier bilan des grandes réalisations de la Stratégie 2025, un an après sa signature, en présence du Gouvernement bruxellois, du Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, des collèges des Commissions communautaires et des acteurs socio-économiques bruxellois.

Les premiers résultats très encourageants, relatifs à l’axe 1 de la Stratégie 2025, consacré aux objectifs poursuivis au niveau régional, ont été présentés à l’occasion du Comité bruxellois de concertation économique et social (CBCES). Les avancées obtenues dans l’axe 2, dédié aux collaborations avec les Communautés ont quant à elles été annoncées au cours du CBCES élargi. Parmi les 97 chantiers définis comme prioritaires pour cette première année de mise en œuvre afin de redynamiser l’économie bruxelloise à travers les politiques d’emploi, d’économie, de formation, de recherche et d’enseignement à Bruxelles, 52 sont déjà achevés et 39 sont en cours de réalisation.

Axe 1

De nombreuses avancées ont été enregistrées durant ces douze derniers mois. La refonte des Titres-Services bruxellois, consécutive à la mise en œuvre de la sixième réforme de l’Etat, a été entérinée.

Concernant les Groupes-Cibles, priorité partagée avec les partenaires sociaux, des propositions de réforme pour adapter le régime à la réalité socio-économique bruxelloise seront proposées avant l’été au Gouvernement. Le Small Business Act bruxellois, le tout premier plan PME bruxellois sera adopté avant l’été. Celui-ci concentrera un ensemble de dispositifs favorisant l’amélioration du climat entrepreneurial sur le territoire régional. La rationalisation des organismes actifs dans le soutien aux entreprises a en partie atterri, avec l’adoption par le Gouvernement du statut juridique de la nouvelle agence qui regroupera Atrium, Impulse et Brussels Invest & Export au sein d’un même bâtiment d’ici la fin de l’année.

Toujours en concertation avec les partenaires sociaux, et en vue de renforcer la gouvernance territoriale de la Région, le Bureau Bruxellois de la Planification (BBP) a vu le jour. L’ambition commune des différents acteurs d’optimiser les structures et les législations en vigueur a conduit à la mise en place d’une réforme fiscale d’envergure. Harmonisation entre Région et communes, simplification significative, renforcement du Fonds de Compensation, ainsi que la suppression du précompte immobilier sur le matériel et l’outillage sont autant d’atouts pour soutenir les PME et les investissements des entreprises.

L’actualisation du réseau des attachés économiques et commerciaux ainsi que le meilleur positionnement de Bruxelles en Afrique via le récent accord de coopération avec le Maroc insufflent un souffle nouveau aux politiques de renforcement des exportations et de l’attraction des investissements étrangers.

Résolument décidé à placer Bruxelles parmi les Régions en pointe de l’innovation, le Gouvernement a adopté en première lecture le Plan Régional d’Innovation (PRI). Un ensemble de mesures intégré dans une logique de spécialisation intelligente a été organisé en cinq axes stratégiques. Parallèlement, une révision de l’ordonnance « recherche » a été adoptée en première lecture et élargira la palette des aides accordées par la Région.

Enfin, le Gouvernement soutient intensément le développement de l’économie numérique, notamment par l’open data, ce qui renforce aussi pleinement la dimension “Smart City” de la Région.

Le secteur audiovisuel n’est pas en reste, avec la création de la nouvelle structure globalisée Screen.brussels, qui injecte notamment des apports financiers aux projets garantissant la mise à l’emploi de Bruxellois. Le secteur de la santé jouit également d’une avancée majeure avec la mise en place du plan e-santé qui permet la facilitation des échanges de données sécurisés entre tous les professionnels de santé bruxellois, belges et, demain, européens voire mondiaux.

Axe 2

Là aussi, un nombre conséquent de chantiers a été réalisé. Les premiers contrats d’insertion, subventionnés par la Région pour une durée de 12 mois, seront signés à partir du 15 juillet prochain, tandis qu’une vaste campagne de promotion a été montée via différents supports en faveur de la Garantie pour la jeunesse, déjà existante. Parallèlement, une Task Force EFEE a été mise en place début 2015. Son but est de réunir tous les acteurs institutionnels et politiques bruxellois compétents en matière d’enseignement, de formation et d’emploi pour proposer des décisions aux Gouvernements et aux interlocuteurs sociaux dans la logique de la priorité partagée.

De plus, 31 projets de lutte contre le décrochage scolaire ont été mis en place dans les écoles  en partenariat avec les acteurs de l’enseignement et ceux de l’Aide à la Jeunesse. Ces projets rassemblent plus de 150 partenaires (CPMS, Ecoles, AMO, SAS) pour assurer une meilleure prise en charge des élèves au sein même des établissements scolaires.

Plusieurs mesures de soutien aux Bruxellois dans la fonction publique ont été créées. Ainsi, des subsides « diversité » permettant de stimuler l’engagement de près de 500 demandeurs d’emploi issus de quartiers où le taux de chômage est supérieur à la moyenne ont été débloqués. La nouvelle carte d’accès Selor pour les emplois de niveau C autorisera dorénavant les personnes qui ne détiennent pas le CESS de participer à des concours de recrutement en niveau C.

L’ambitieux Programme Régional d’Economie Circulaire (PREC), pourvu de 111 mesures segmentées en quatre parties (cadre public favorable au développement de l’économie circulaire, approche sectorielle, mobilisation des acteurs du territoire et développement d’une gouvernance innovante) est devenu réalité en mars dernier. L’appel à projets économiques innovants, première action phare du PREC lancée le 11 avril, sera clôturé le 14 juillet prochain.

En matière d’Enseignement, un Service Ecole a été créé au sein du BPP susmentionné. Il réalise un monitoring complet de la demande et de l’offre scolaire sur le territoire de la Région et devient un outil d’aide à la localisation et à la réalisation de projets scolaires. Plus de 80 porteurs de projets ont déjà fait appel à ce nouveau service.

Le renforcement de l’encadrement des classes a également été privilégié, via le financement de 35 nouveaux postes de puéricultrices dans les classes d’accueil pour la rentrée 2016 (soit un total de 214 ETP d’encadrement supplémentaires assurés par la Région pour améliorer la qualité de l’encadrement dans les écoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles).

Déjà financée à hauteur de 6,3 millions annuels par la Fédération Wallonie-Bruxelles, la modernisation de l’équipement pédagogique des établissements d’enseignement qualifiant pour toute la Fédération est épaulée financièrement par la Région de Bruxelles-Capitale. En effet, celle-ci a validé l’octroi d’une enveloppe de 560.000 euros en 2015 et 700.000 euros en 2016 pour les 7 établissements concernés sur le territoire régional.

Enfin, la lutte contre le dumping social fait elle aussi l’objet d’une attention particulière. Un groupe de travail, coordonné par l’Observatoire des prix de référence dans les marchés publics, a été créé à cette fin au sein du Conseil économique et social de la Région de Bruxelles-Capitale.

Amorcé lors du sommet social d’octobre 2014, l’acte fondateur de la Stratégie 2025 signé le 16 juin 2015 promettait un gigantesque plan prospectif, listant 160 chantiers concrets pour répondre aux défis économiques de la Région. Un an plus tard, les résultats s’accumulent à un rythme impressionnant. Le Gouvernement régional, ses partenaires communautaires et les acteurs socio-économiques bruxellois se réjouissent de l’excellente collaboration qui a permis la mise en route de nombreux projets planifiés à l’unisson. La Stratégie 2025 est plus que jamais sur les rails, au bénéfice de tous les Bruxellois.

Toutes les informations sont disponibles à l’adresse suivante : http://strategie2025.brussels

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Le Gouvernement bruxellois annonce plusieurs mesures cruciales pour favoriser la mise à l’emploi des jeunes

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Le Gouvernement bruxellois annonce plusieurs mesures cruciales pour favoriser la mise à l’emploi des jeunes

communiqué de presse

16 juin 2016

Le Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale, Rudi Vervoort, et son Gouvernement ont validé ce jeudi plusieurs mesures au niveau local, en faveur de l’emploi des jeunes. Plus de 1.300 Bruxellois seront soutenus grâce à la création d’ateliers pédagogiques personnalisés, les soutiens à l’enseignement en alternance ainsi qu’au recrutement statutaire dans les communes.

Conformément à la Déclaration de politique régionale, l’emploi est une véritable priorité du Gouvernement. « Fort de nos résultats encourageants en matière de baisse du chômage chez les jeunes, la Région a décidé d’actionner trois nouveaux leviers, qui s’inscrivent dans l’ambitieuse Stratégie 2025 établie voici tout juste un an », a affirmé Rudi Vervoort, en charge des Pouvoirs locaux.

Création d’ateliers pédagogiques personnalisés

Un nouveau dispositif d’atelier de pédagogie personnalisé, en collaboration avec l’Enseignement de promotion sociale de la Communauté française, va être mis en place durant deux années au sein de 6 CPAS bruxellois. A Anderlecht, Bruxelles Ville, Molenbeek, Saint-Gilles, Saint-Josse et Schaerbeek, plus de 600 jeunes de moins de 25 ans, bénéficiaires de l’aide CPAS, seront encouragés à entreprendre une formation qualifiante, voire une reprise d’études pour l’obtention d’une certification de l’enseignement qualifiant ou général.

La force de ce projet, rendu possible grâce au cofinancement de l’Initiative Emploi Jeunes (IEJ) du programme opérationnel FSE Wallonie Bruxelles 2014-2020, consiste dans la combinaison des atouts des conseillers des CPAS (connaissance du public et des contraintes sociales et économiques pouvant entraver l’élan positif des jeunes) et des enseignants de la Promotion sociale (flexibilité et souplesse pédagogique, connaissance des structures d’enseignement et de formation bruxelloises). Cela permettra la mise au point des méthodes d’apprentissage alternatives dans une démarche d’accompagnement à la fois socio-professionnelle et pédagogique.

Soutien au CEFA/CDO 

Pour le Ministre-Président, « les établissements de formation en alternance œuvrent quotidiennement pour l’insertion de leurs jeunes dans le milieu du travail. Il apparaît primordial de mettre en place une collaboration plus accrue avec le secteur public, et notamment un partenariat spécifique avec les communes bruxelloises. Grâce à notre initiative, une centaine de jeunes sera recrutée dans les communes. »

Le subside accordé par le Gouvernement permettra aux communes de bénéficier d’un incitant financier maximal de 10 000 euros par jeune intégré au sein de l’administration communale, pour la période allant du 1er septembre 2016 au 31 août 2017, sur base d’une Convention de Premier Emploi de Type II (CPE type II). La CPE type consiste en un contrat de travail à temps partiel lié à un volet d’enseignement assuré par un établissement de formation en alternance (qui doit compter au moins 240 heures par an). Elle couvre donc le jeune à temps plein et lui permet d’articuler sa formation au centre et les périodes prestées chez son employeur.

Soutien au recrutement statutaire dans les communes

Le Gouvernement envisage, en concertation avec les partenaires sociaux, le doublement de la prime de 1.000 euros octroyée aux communes qui recrutent un agent statutaire. La prime serait portée à 3.000 euros lorsque le candidat retenu était agent contractuel subventionné au moment de sa nomination.

« L’objectif est double : les communes soumises au taux de responsabilisation ‘pension’ sont encouragées à ‘statutariser’ et, d’autre part, les communes sont invitées à libérer des postes d’agents contractuels, de sorte que les moyens régionaux liés à ces postes puissent être mobilisés dans le cadre des nouveaux contrats d’insertion pour les jeunes », a détaillé Rudi Vervoort.

« Je me réjouis aussi que le dispositif qui permet aux administrations communales de s’engager dans la formation des jeunes en alternance, et dont le succès n’est plus à démontrer, soit aujourd’hui élargi à l’ensemble des opérateurs du secteur. Sans oublier le « Contrat d’insertion » qui offre à tout jeune de moins de 25 ans, inscrit chez Actiris depuis 18 mois et n’ayant pas trouvé d’emploi malgré ses efforts, une première expérience de travail, explique Didier Gosuin, Ministre régional de l’Économie, de l’Emploi et de la Formation professionnelle.

Il faut rappeler que suite à un appel à projets, 655 postes “contrats d’insertion” ont été ouverts, notamment dans les communes. L’objectif du Gouvernement étant de sortir, coûte que coûte, les jeunes bruxellois de la file du chômage.

Plus de 6 millions d’euros seront injectés par la Région bruxelloise dans ces trois initiatives, qui prouvent une nouvelle fois sa détermination sans faille dans la lutte contre le chômage. Elles démontrent également le poids du soutien dont les communes bruxelloises bénéficient de la part de la Région.

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Survol de Bruxelles : Bruxelles passe à l’offensive judiciaire

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Survol de Bruxelles : Bruxelles passe à l’offensive judiciaire

communiqué de presse

9 juin 2016

9 juin 2016 – Le Ministre-Président Rudi Vervoort et la Ministre de l’Environnement Céline Fremault ont confirmé ce jeudi 9 juin le lancement de plusieurs actions en justice dans le dossier du survol de Bruxelles pour défendre avant tout la qualité de vie des Bruxellois.

Le survol intensif de la capitale continue mois après mois à empoisonner la vie des Bruxellois. « On ne peut que constater l’immobilisme et le manque d’empathie du niveau fédéral au sujet du survol de Bruxelles. Il est urgent de régler ce dossier et de faire cesser les innombrables violations des normes de bruit » explique le Ministre-Président.

« Face à l’inertie du fédéral, je n’ai pas d’autre choix que de saisir la justice. Malgré mes demandes répétées de concertation depuis presque deux ans, rien n’a été entrepris par le niveau fédéral. Pas le moindre groupe de travail n’a été convoqué » regrette la Ministre Céline Fremault.

Il est d’autant plus impératif d’adopter une solution équilibrée et structurelle avant l’échéance du 13 juin 2016 qui est la date d’entrée en vigueur du Règlement européen 598/2014 qui rendra la mise en place de tout accord intra-belge beaucoup plus compliquée.

Ceci est d’autant plus vrai que le Gouvernement bruxellois a pris connaissance ce jour de l’action en justice lancée par les communes flamandes du Noordrand afin de dérouter les avions qui les survolent vers Bruxelles !

Dans ce contexte, la Ministre bruxelloise de l’Environnement introduit devant le Tribunal  de première instance de Bruxelles un arsenal de trois actions en cessation environnementale :

1.      une action réclamant l’allongement de la nuit (de 6h à 7h du matin) pour tous les Bruxellois ;

2.      une deuxième action réclamant la suppression de la route du Canal pour le Nord et le Centre de Bruxelles ;

3.      une dernière action visant à soulager l’Est de Bruxelles réclamant notamment le resserrement du « virage à gauche ».

Ces actions en justice se fondent également sur le respect d’une approche équilibrée dans la gestion des nuisances sonores. « On ne peut plus continuer à survoler les zones les plus densément peuplées, en bafouant les normes de bruit et l’approche équilibrée pourtant imposées par l’Europe » estime la Ministre de l’Environnement Céline Fremault.  Et le Ministre-Président Rudi Vervoort d’ajouter «  Ces violations manifestes à un droit à un environnement sain des Bruxellois doivent cesser, afin que ceux-ci retrouvent un cadre de vie digne de ce nom. »

Le Ministre-Président Rudi Vervoort et la Ministre Céline Fremault convient ce vendredi 10 juin à 11h les 19 bourgmestres bruxellois et les associations de riverains survolés à une réunion visant à expliquer les citations d’action en cessation et à se joindre à la cause. C’est en impliquant chaque acteur concerné par le survol que nous parviendrons à trouver une solution structurelle dans ce dossier et que nous améliorerons la qualité de vie de tous les Bruxellois.

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Déclaration du Ministre-Président Rudi Vervoort – Conférence de presse Gouvernement Climat du 2 juin 2016

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Déclaration du Ministre-Président Rudi Vervoort - Conférence de presse Gouvernement Climat du 2 juin 2016

communiqué de presse

3 juin 2016

Mesdames, Messieurs,

La volonté d’inscrire la Région dans un développement durable est une préoccupation constante de mon Gouvernement et inscrite dans notre Déclaration de Politique Régionale.

Nous avons réaffirmé notre engagement environnemental lors de la tenue de la COP21, fin 2015 à Paris, qui a vu émerger un accord international ambitieux.

Je ne résiste d’ailleurs pas à l’envie de vous rappeler que c’est sous la présidence bruxelloise de la Commission nationale Climat qu’un accord a été trouvé sur la répartition intra-belge des objectifs énergétiques et de réduction des émissions de gaz à effet de serre fixés au niveau européen.

Le Plan Air-Climat-Energie, approuvé aujourd’hui par mon Gouvernement, fruit d’un long travail, est la réponse que nous proposons, au-delà des mesures que nous avons déjà prises en la matière, pour rencontrer nos objectifs et répondre à nos engagements tant envers nos concitoyens qu’internationaux.

Il s’agit d’une vision intégrée, articulée sur 10 axes primordiaux et comprenant 64 mesures se déclinant en 144 actions. La Gouvernement s’est donc doté d’un outil structurant pour les politiques à venir liées au développement territorial de la Région.

Cette vision repose évidemment sur les 3 piliers du développement durable – économique, environnement et social – et à ce titre, outre les aspects « bâtiments » ou « sources d’énergie renouvelable », le plan propose des axes centrés sur l’économie circulaire ou la dimension sociale de notre Région.

Avant de céder la parole à mes Collègues du Gouvernement, je ne peux m’empêcher d’évoquer la problématique spécifique de la qualité de l’air, notamment à Bruxelles, dont on a beaucoup discuté récemment.

La question de la création d’une zone de basses émissions constitue évidemment la mesure phare pour améliorer la situation, et répondre aux reproches formulés récemment à la Région par l’Union européenne.

Cette décision constitue un geste fort, et nous permet de suivre la voie tracée par des villes comme Londres, Berlin ou, plus récemment, Paris.

Mon Gouvernement a donc adopté ce matin une zone de basse émission sur le territoire régional qui vise à supprimer les véhicules les plus polluants. Nous avons donc prévu une interdiction graduelle sur base des normes Euro, différente selon le carburant et, partant, plus stricte pour le diesel.

Cette décision s’inscrit dans la politique volontariste que le Gouvernement mène sous cette législature en matière de mobilité en vue d’améliorer la mobilité intra-bruxelloise :

D’une part, les 10.000 places de parking que nous avons décidé de créer pour réduire le trafic lié aux navetteurs, dont 8.500 pour les parkings de transit d’intérêt métropolitains, avec la création d’un grand parking sur le site du Parking C (3.000 places), soit au croisement du réseau routier et du réseau de métro .

D’autre part la promotion d’autres modalités de mobilité que la voiture, à savoir

  • L’enveloppe de 5,2 milliards d’euros pour nos projets en matière de transports en commun jusqu’à l’année 2025 ;
  • le réseau de pistes cyclables de 80 km à définir (pour un coût de 60 millions d’euros), venant s’ajouter à l’existant, déjà bien développé ;
  • la poursuite de la politique de renouvellement du parc de véhicules de la STIB, via l’achat de bus propres (hybrides ou full électriques).

Définitivement, aucun Gouvernement précédent ne s’est montré aussi engagé, aussi résolu dans la promotion des alternatives à la voiture, au bénéfice de l’ensemble des Bruxellois et des Bruxelloises. Il ne faut cependant pas réduire le Plan à ces diverses mesures, essentielles et particulièrement parlantes, bien entendu, mais qui s’inscrivent avant tout dans une logique globale pour le développement futur et durable de notre Région.

Je cède à présent la parole à ma collègue Céline Frémault

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La Place communale de Molenbeek remporte le Prix ]pyblik[ Prijs 2016

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La Place communale de Molenbeek remporte le Prix ]pyblik[ Prijs 2016

communiqué de presse

24 mai 2016

Mesdames, Messieurs,

La volonté d’inscrire la Région dans un développement durable est une préoccupation constante de mon Gouvernement et inscrite dans notre Déclaration de Politique Régionale.

Nous avons réaffirmé notre engagement environnemental lors de la tenue de la COP21, fin 2015 à Paris, qui a vu émerger un accord international ambitieux.

Je ne résiste d’ailleurs pas à l’envie de vous rappeler que c’est sous la présidence bruxelloise de la Commission nationale Climat qu’un accord a été trouvé sur la répartition intra-belge des objectifs énergétiques et de réduction des émissions de gaz à effet de serre fixés au niveau européen.

Le Plan Air-Climat-Energie, approuvé aujourd’hui par mon Gouvernement, fruit d’un long travail, est la réponse que nous proposons, au-delà des mesures que nous avons déjà prises en la matière, pour rencontrer nos objectifs et répondre à nos engagements tant envers nos concitoyens qu’internationaux.

Il s’agit d’une vision intégrée, articulée sur 10 axes primordiaux et comprenant 64 mesures se déclinant en 144 actions. La Gouvernement s’est donc doté d’un outil structurant pour les politiques à venir liées au développement territorial de la Région.

Cette vision repose évidemment sur les 3 piliers du développement durable – économique, environnement et social – et à ce titre, outre les aspects « bâtiments » ou « sources d’énergie renouvelable », le plan propose des axes centrés sur l’économie circulaire ou la dimension sociale de notre Région.

Avant de céder la parole à mes Collègues du Gouvernement, je ne peux m’empêcher d’évoquer la problématique spécifique de la qualité de l’air, notamment à Bruxelles, dont on a beaucoup discuté récemment.

La question de la création d’une zone de basses émissions constitue évidemment la mesure phare pour améliorer la situation, et répondre aux reproches formulés récemment à la Région par l’Union européenne.

Cette décision constitue un geste fort, et nous permet de suivre la voie tracée par des villes comme Londres, Berlin ou, plus récemment, Paris.

Mon Gouvernement a donc adopté ce matin une zone de basse émission sur le territoire régional qui vise à supprimer les véhicules les plus polluants. Nous avons donc prévu une interdiction graduelle sur base des normes Euro, différente selon le carburant et, partant, plus stricte pour le diesel.

Cette décision s’inscrit dans la politique volontariste que le Gouvernement mène sous cette législature en matière de mobilité en vue d’améliorer la mobilité intra-bruxelloise :

D’une part, les 10.000 places de parking que nous avons décidé de créer pour réduire le trafic lié aux navetteurs, dont 8.500 pour les parkings de transit d’intérêt métropolitains, avec la création d’un grand parking sur le site du Parking C (3.000 places), soit au croisement du réseau routier et du réseau de métro .

D’autre part la promotion d’autres modalités de mobilité que la voiture, à savoir

  • L’enveloppe de 5,2 milliards d’euros pour nos projets en matière de transports en commun jusqu’à l’année 2025 ;
  • le réseau de pistes cyclables de 80 km à définir (pour un coût de 60 millions d’euros), venant s’ajouter à l’existant, déjà bien développé ;
  • la poursuite de la politique de renouvellement du parc de véhicules de la STIB, via l’achat de bus propres (hybrides ou full électriques).

Définitivement, aucun Gouvernement précédent ne s’est montré aussi engagé, aussi résolu dans la promotion des alternatives à la voiture, au bénéfice de l’ensemble des Bruxellois et des Bruxelloises. Il ne faut cependant pas réduire le Plan à ces diverses mesures, essentielles et particulièrement parlantes, bien entendu, mais qui s’inscrivent avant tout dans une logique globale pour le développement futur et durable de notre Région.

Je cède à présent la parole à ma collègue Céline Frémault

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La Région bruxelloise en « roadshow » au Japon lors des Brussels Days 2016

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La Région bruxelloise en « roadshow » au Japon lors des Brussels Days 2016

communiqué de presse

13 mai 2016

Le Ministre-Président, Rudi Vervoort, présidera une délégation de la Région de Bruxelles-Capitale à Tokyo et Yokohama du 16 au 20 mai, dans le cadre des Brussels Days 2016. Célébrant 150 années de relations diplomatiques entre le Japon et la Belgique, cette visite sera l’occasion de préparer la signature d’accords de coopération mais aussi d’améliorer la réputation de Bruxelles après l’actualité qu’elle a connue.

Chaque année, la Région de Bruxelles-Capitale organise ses Brussels Days avec pour objectif de renforcer son positionnement sur la scène internationale, valoriser son dynamisme économique et touristique, révéler ou confirmer ses talents et son savoir-faire et mettre en avant ses richesses culturelles et son art de vivre. Une attention particulière sera également portée à la reconquête de l’opinion publique japonaise.

A cette occasion, de nombreuses rencontres avec le gratin politique et industriel sont programmées, rythmées par des séminaires vantant la créativité de Bruxelles, sa vision territoriale et son haut potentiel d’investissements.

Un tapis de fleurs en l’honneur de la Région bruxelloise sera également inauguré par Rudi Vervoort à Tokyo, après une rencontre bilatérale avec le Gouverneur de la métropole pour préparer la signature d’un accord de coopération transversale. A Yokohama, le Ministre-Président sonnera le coup d’envoi du Belgian Beer Weekend, un événement célèbre et attendu au Japon.

Quelques mois après l’ouverture de la ligne aérienne directe reliant Tokyo et Bruxelles, mise en place par la compagnie All Nippon Airways (ANA), les Brussels Days 2016 tisseront des liens encore plus étroits entre les deux capitales. Ceux-ci seront renforcés lors de la visite d’Etat menée par le Roi et la Reine, en présence du Ministre-Président, au pays du Soleil-Levant en automne.

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Discours de Rudi Vervoort à l’occasion de la fête de l’Iris 2016

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Discours de Rudi Vervoort à l’occasion de la fête de l’Iris 2016

communiqué de presse

7 mai 2016

Monsieur le Premier Ministre,

Mesdames et Messieurs les Vice-Premiers Ministres,

Messieurs les Présidents des Parlements régionaux et communautaires,

Messieurs les Ministres-Présidents,

Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,

Mesdames et Messieurs les députés,

Mesdames, Messieurs,

Chers collègues,

Chers amis,

 

Cette année, la fête de l’Iris résonne en nous tous de manière différente.

Les moments que nous vivons font certainement partie des plus poignants de notre Histoire collective bruxelloise.

Et je tiens – avant toute chose et en ce moment si symbolique de la fête de toutes les Bruxellois et de tous les Bruxellois – à rendre hommage aux victimes, à leur famille et à leurs proches. Nous partageons leur douleur et je tiens à leur exprimer notre solidarité. Nous nous tenons à leurs côtés dans ces moments difficiles.

Je l’ai dit, Bruxelles vit l’un des moments les plus terribles de son histoire.

Cela fera bientôt deux ans, le 25 mai, nous subissions une première attaque contre le musée juif de notre ville. Cela fera bientôt deux mois, le 22 mars, nous étions frappés une nouvelle fois, à l’aéroport et dans le métro par une volonté fanatique de mort et de terreur.

Entretemps, nous avons appris que, parmi les auteurs des attentats de novembre à Paris, plusieurs étaient issus de nos quartiers, qu’ils y avaient grandi, qu’ils y avaient vécu, qu’ils s’y cachaient sans doute encore.

Nous avons découvert avec effroi que c’est ici, parmi nous, qu’ils avaient un jour choisi de rompre avec notre commune humanité, dans la négation de l’autre et le rejet de la vie.

Du musée juif au métro Maelbeek, par-delà les morts et les blessés, victimes de cette folie sanglante, c’est Bruxelles toute entière qui s’est trouvée meurtrie, frappée pour ce qu’elle est et pour ce qu’elle représente.

Frappée pour ce qu’elle porte en elle de promesses et d’espoir : celui d’une ville ouverte, accueillante, cosmopolite et multiculturelle où se côtoient sans toujours se rencontrer des femmes et des hommes de toutes croyances et de toutes origines.

C’est ce creuset porteur d’avenir qu’ils voulaient fissurer à coups de bombes.

C’est ce pari jamais gagné du vivre ensemble qu’ils voulaient faire échouer dans le sang.

Soyons conscients, tous ensemble, qu’aujourd’hui, nous ne luttons pas seulement pour notre sécurité.

Nous ne luttons pas seulement pour la liberté de vivre comme bon nous semble.

Nous, Bruxelloises et Bruxellois, nous luttons pour ce que nous sommes, pour ce que nous ne voulons pas cesser d’être, pour cet amour de la vie qui transparait dans la manière dont nous aimons Bruxelles.

Mesdames, Messieurs,

Je veux profiter de cette tribune pour remercier tout particulièrement le personnel de la STIB également touché par cet horrible attentat.

J’éprouve la plus profonde considération pour leur engagement à ce que notre Région puisse rapidement relever la tête malgré l’âpreté de l’épreuve. En effet, dès le lendemain de l’attentat, notre réseau de transport en commun était exploité.

Tel est le vrai visage de notre Région et des agents de ses services publics !

Je souhaite également remercier le personnel du SIAMU et de nos services de secours pour le travail qu’ils ont effectué le jour des attentats mais aussi avant pour se tenir prêts à cette éventualité tant redoutée. Depuis le 22 mars, je sais qu’ils continuent à travailler sans relâche pour protéger nos concitoyens.

Et puis nous avons vu le peuple de Bruxelles se lever.

Je me souviens qu’au moment du catastrophique « lockdown » de Bruxelles en novembre dernier, ce qui m’avait le plus marqué, c’était le silence des rues vides.

Cette fois-ci, c’est le « peuple de la Bourse » qui restera à tout jamais gravée dans ma mémoire.

Les Bruxellois ont répondu de la plus belle des manières : debout !

Les marques et les élans de solidarité se comptent par milliers. Telle était la plus belle réponse aux semeurs de haine et de terreur.

 

Mesdames, Messieurs,

Si les Bruxellois sont restés debout, il ne faut pas se le cacher, notre Région capitale a un genou à terre.

Les conséquences économiques et sociales des attentats du 22 mars sont immenses. Et je mesure toute la gravité de la situation face à laquelle nous nous trouvons.

C’est pourquoi j’en appelle plus que jamais à l’unité des Bruxelloises et des Bruxellois, au niveau du « corps social » bien évidemment mais aussi – et certainement surtout – au niveau politique.

Dans ce moment de désarroi, nos concitoyens sont en droit d’exiger la plus grande cohérence de leurs autorités, qu’elles soient locales, régionales ou fédérales.

Je voudrais insister ici sur la nécessité pour nos institutions de se montrer à la hauteur des évènements.

L’instant est trop grave, l’enjeu est trop important, pour que j’accepte que les débats actuels nourrissent le retour de polémiques et motifs historiques de dissensions, communautaires ou non.

L’heure n’est pas aux jeux politiques, ni à la vindicte, ni aux raccourcis. Nos concitoyens méritent mieux que des tensions politiques et institutionnelles.

Ils ne nous le pardonneraient pas. Et ils auraient raison.

Les défis auxquels notre Région sont confrontés n’ont peut-être jamais été aussi importants et nécessitent un engagement sans faille de notre part.

Si nous ne sommes pas capables de répondre à cette exigence légitime, c’est notre légitimité, qui, à tous les niveaux de pouvoir, aura été perdue.

 

Mesdames, Messieurs,

Le Gouvernement régional a d’ores et déjà pris ses responsabilités et débloqué une enveloppe de près de 70 millions d’euros pour un ensemble de mesures d’urgence pour améliorer la sécurité, venir en aide à l’économie, restaurer l’image de la Région et travailler au vivre ensemble.

Après une concertation de grande d’ampleur avec tous les acteurs de la vie bruxelloise, mon Gouvernement, pleinement conscient de la gravité de la situation actuelle, a ainsi libéré des moyens sans précédents pour redynamiser l’activité sur l’ensemble du territoire.

Je veux le dire solennellement ici lors de notre fête de l’Iris : au regard de l’importance économique de la capitale, c’est toute la nation qui bénéficiera de ces mesures exceptionnelles.

Permettez-moi, entre autres, de souligner tout l’effort qu’entreprend la Région en matière de sécurité.

Aujourd’hui, Bruxelles-Prévention & Sécurité est une réalité, et les compétences régionales en matière de sécurité et de prévention trouvent peu à peu un cadre.

C’est un enjeu majeur de la Sixième réforme de l’Etat et la première réponse aux immenses défis qui se présentent à nous.

Bruxelles doit faire la démonstration de sa capacité de cohérence et d’unité, nous devons faire la démonstration de la capacité que nous avons de mettre en œuvre les mesures de la Sixième réforme de l’Etat.

Cette administration va donc monter en puissance dans les prochaines semaines et mois afin de concrétiser les nombreux projets initiés depuis le début de cette législature.

Je pense notamment à la mise en place d’un centre de communication et de crise régional, la transformation de l’ERIP en une école des métiers de la sécurité ainsi que l’accélération du projet de vidéo-protection.

En outre, complétant la nouvelle architecture de la sécurité, le Conseil régional de sécurité a été institué.

Ce conseil est convoqué régulièrement et devra jouer un rôle pour suivre la mise en œuvre du plan régional de sécurité.

Ce nouvel organe a joué un rôle important lors des crises traversées en novembre et en mars. Les réunions tenues ont permis la concertation et la cohérence à propos des mesures adoptées sur l’ensemble du territoire régional.

Notre Région s’est également dotée d’un dispositif de coordination et de prévention du radicalisme.

Ce dispositif a été renforcé par le recrutement d’une coordinatrice régionale, qui est chargée d’activer un grand réseau déployé au sein des communes et d’associations sur le terrain.

L’intention est simple : Il s’agit de partager une expertise, des projets, des formations spécifiques, de développer une approche en réseau de cette problématique en se reposant sur notre principal atout : la richesse et la pluralité des acteurs qui construisent le vivre ensemble à Bruxelles, sont en contact avec la réalité de nos quartiers, et notre population.

C’est ça, notre réponse : un travail de terrain, et non des grands plans.

Enfin, pour 2016-2019, le Plan bruxellois pour la prévention et la proximité géré par l’OIP Sécurité en collaboration avec Bruxelles Pouvoirs locaux permettra le soutien des communes dans les tâches qui leurs sont confiées, via une intervention régionale de 125 millions d’euros.

La Région fait donc sa part de travail. Et je le dis clairement : la sécurité à Bruxelles est bien gérée !

Et je le dis tout aussi clairement : j’en attends en retour, entre autres, une véritable volonté du Gouvernement fédéral de doter à la hauteur des besoins les zones de police bruxelloises.

Ce sont plus de 500 effectifs qui nous manquent à Bruxelles pour assurer la sécurité sur le terrain.

Il nous les faut ! Et il nous les faut tout de suite !

 

Mesdames, Messieurs,

Sur le plan économique et de l’emploi, notre Gouvernement n’a pas à rougir du travail accompli.

Les représentants des employeurs et des travailleurs bruxellois le savent : Depuis mai 2013, c’est la marque de fabrique de mon Gouvernement ! La concertation sociale, pleine et entière et sans tabou, pour assurer que le dynamisme économique bruxellois ne s’essouffle pas.

A l’heure où elle est en panne dans ce pays dont elle a pourtant contribué à faire une véritable puissance économique et un modèle social, le Gouvernement bruxellois, lui, n’a pas oublié combien elle nous enrichi.

Cette même intelligence des forces vives bruxelloises nous permettra, j’en suis sur, de surmonter les heures sombres que nous connaissons.

Mais bien au-delà : l’actualité l’a quelque peu éclipsée, mais je vous garantis que vous allez en entendre parler : Bruxelles dispose depuis un an d’un grand plan stratégique pour l’économie et l’emploi.

La Stratégie 2025 est un plan ambitieux pour les dix prochaines années.

Il réunit les partenaires sociaux mais aussi les acteurs acteurs des communautés pour que toutes les forces vives et responsabilités politiques tendent vers un seul et même objectif : renouveler et renforcer la dynamique économique de notre capitale et renforcer l’emploi et la qualité de l’emploi dans notre Capitale.

Dès 2016, ce sont 90 millions d’euros qui ont été consacrés aux premières mesures de cette stratégie, qui ont toutes été définies en concertations étroites avec syndicats et patrons bruxellois.

Parmi nos grandes mesures, je veux citer quelques exemples :

  1. Nous avons mis en place le contrat d’insertion cette année, applicable dès juillet, pour le secteur public et le secteur non-marchand et pour les moins de 25 ans, qui constituent le premier public prioritaire de la Garantie Jeunes.
    Il sera étendu dès l’année prochaine, dès les premières évaluations, à l’ensemble des secteurs. En avril 2013, le taux de chômage était de 20,1%. Il est à présent de 18,0%. Le chômage des jeunes est en baisse pour le 35ème mois consécutif, passant de 29,8% en avril 2013 à 26% en avril 2016.
    Nous ferons tout pour que cette tendance se poursuivre, malgré les difficultés que traverse l’économie bruxelloise.
  1. La réforme fiscale bruxelloise est décidée et partiellement votée. Les Bruxellois verront leur facture fiscale baisser. Comme promis : la taxe forfaitaire de 89€ est supprimée, et ce dès 2016 (soit 1 an plus tôt que ne le prévoyait l’accord de majorité !), l’impôt sur les revenus du travail baissera progressivement de 1% en 2016 à 1,5% en 2017.
    Et par ailleurs : les Bruxellois qui ne possèdent qu’une seule maison, eux aussi vont y gagner, en recevant une prime de 120 euros par an, pour les aider à payer les taxes sur leur immeuble ! Ils ne sentiront donc pas l’effet de l’augmentation du précompte immobilier.
    Les Bruxellois qui achètent une maison aussi, nous les aidons. Ils ne payeront plus aucun droit d’enregistrement sur les 175.000 premiers euros de leur maison ! Ça signifie qu’ils ne doivent plus ni emprunter 27.000 euros à la banque ou à leur parent pour le seul droit de devenir propriétaire !
    C’est une réforme juste pour les Bruxellois et qui fait contribuer les propriétaires non-bruxellois et les multipropriétaires. C’est une réforme pour les jeunes ménages Bruxellois à qui nous disons : travaillez et vivez à Bruxelles, contribuez avec nous à sa richesse.
  1. Le Plan régional d’Innovation est progressivement mis en œuvre et la place de celle-ci renforcée au nombre des dispositifs d’aide aux entreprises que nous avons et allons profondément redynamiser.
  1. Les échanges sur le plan de l’enseignement à Bruxelles n’ont jamais été aussi intenses et l’envie de travailler en bonne intelligence entre les deux communautés n’a jamais aussi forte : le service école est en place, nous réformons le dispositif d’accrochage scolaire, la facilitatrice école nous aide à planifier avec les communes et les communautés la construction des écoles dont nous avons besoin.
  1. Le Plan régional d’Economie Circulaire marque notre volonté de transformer l’économie linéaire en économie circulaire, notamment par la relocalisation de l’activité économique via les circuits courts : comment consommer mieux, comment gérer nos déchets, nos énergies, comment soutenir nos entreprises locales et réduire les intermédiaires. Ce sont des secteurs entiers de l’économie dont nous voulons soutenir le développement, depuis l’éducation citoyenne à l’environnement jusqu’à la mise en place de structure de financement pour ces secteurs d’avenir.
  1. Le facilitateur sectoriel est en place. C’est un rôle nouveau et unique dans le pays. Nous avons désigné, avec les interlocuteurs sociaux, une personne dont le rôle est de travailler secteur par secteur à la structuration de grandes conventions pour l’avenir.

Ces convention viseront, avec les employeurs et les syndicats, à activer tous les leviers pour qu’ensemble nous formions nos jeunes à des métiers d’avenir dans des filières porteuses (les métiers de la santé, les métiers du tourisme et de l’HORECA, les métiers de la sécurité, les nouvelles technologies,…) et que dans chaque secteurs soient mobilisés les représentants des travailleurs et des employeurs, mais également tous les acteurs de l’enseignement, de la recherche, de la formation, des entreprises, … D’un bout à l’autre de la chaîne, tous seront associés au processus pour réussir ce pari de l’emploi et du dynamisme économique de Bruxelles.

Ces exemples le montrent, et qui mieux que moi pour le dire : l’effort de la Région, seule ne suffira pas.

Car si c’est évidemment vrai pour la sécurité, ça l’est tout autant, évidemment, pour la relance économique de Bruxelles et la promotion de notre image.

J’attends donc également du niveau fédéral des gestes forts en faveur de Bruxelles !

Mon crédo a toujours été clair.

C’est main dans la main que nous devons avancer.

Avec les Communes. Avec les Communautés. Avec les autres Régions. Avec l’Etat fédéral.

Au sein de notre Région.

Dans ma carrière politique, je n’ai eu de cesse de vouloir rassembler.

Le moment du rassemblement est venu.

Et il est d’autant plus important que les attentats qui nous ont meurtris sont malheureusement accompagnés de leurs funestes cortèges.

C’est le temps des replis identitaires, de la montée des intolérances, de la xénophobie décomplexée.

C’est le temps où la haine des uns se repait du rejet des autres.

C’est le temps où les gouffres se creusent, où les rives s’écartent et où bâtir des ponts devient de plus en plus ardu.

Pourtant, tel est bien notre défi majeur : construire du lien. Passer du vivre ensemble au faire ensemble.

Je n’ai de cesse de le répéter, notre responsabilité est engagée.

Bruxelles est une « ville-monde ».

Des citoyens de plus de 181 nationalités différentes s’y côtoient.

La question est donc centrale : comment faire de cette extraordinaire diversité un atout pour construire une société où chacun ait sa place, une société partagée, une véritable identité régionale bruxelloise commune ?

En d’autres mots, comment « faire » Bruxelles ensemble ?

Les évènements dramatiques du 22 mars demandent à œuvrer encore plus pour la mixité sociale et à la prise en compte de populations avec des besoins très diversifiés socialement et culturellement.

C’est la poursuite d’un développement équitable de notre Région qui s’affirme encore plus aujourd’hui.

Et c’est dans cette perspective que la Région va poursuivre ses politiques visant à améliorer l’équilibre entre les quartiers ainsi que la mixité de ceux-ci.

C’est dans cette perspective aussi que la Région va continuer à veiller à l’accessibilité pour tous à un logement de qualité, aux services publics et aux équipements de proximité.

Mais c’est également dans cette perspective que la Région va accompagner sa vision du développement territorial de mesures favorisant l’éducation, la formation ainsi que l’inclusion et la sécurité de tous les habitants.

La politique de « revitalisation urbaine » mis en place depuis la création de la Région répondait déjà à cette volonté d’un développement territorial équitable.

En améliorant le cadre de vie des zones fragilisées et « en réparant la ville » par des interventions fines de « couture urbaine ».

Mais aujourd’hui, indépendamment des efforts consentis, l’inégalité de revenus entre les quartiers bruxellois continue de se creuser.

La dualisation socio-spatiale se poursuit entre des quartiers précarisés situés principalement dans la zone du canal et l’ouest de Bruxelles et des quartiers plus aisés à l’est et au sud de la Région.

C’est pourquoi, il est indispensable d’intervenir de manière prioritaire dans les zones centrales de la ville et d’« actualiser » les stratégies de rénovation urbaine.

C’est là tout l’objectif de la priorité donnée au redéveloppement de la zone du Canal – de la nécessité d’en faire la nouvelle centralité de notre Région.

Cette priorité se manifeste d’une part par nos nouveaux outils de revitalisation urbaine que sont les Contrats de rénovation urbaine.

Et d’autre part par la mise en place d’une gouvernance pour la revitalisation de cette zone au travers du Plan Canal.

Pour y créer des espaces publics de qualité, tels que le parc Béco, le parc de Tour et Taxis, le nouvel espace public et vert de la porte de Ninove…

Pour y implanter des équipements d’envergure comme effet levier de redéploiement tel que le Musée d’Art moderne et contemporain.

Pour y construire des logements accessibles pour tous.

Pour y renforcer les activités économiques porteuses d’emploi, tels que le Village de la construction dont on vient de lancer le chantier ou Greenbizz que nous venons d’inaugurer.

Notre action en matière de développement territorial est donc claire.

Renforcer la transversalité des opérations de rénovation urbaine et agir simultanément sur le logement, l’activité économique et commerciale locale, l’espace public, les équipements et l’environnement.

En d’autres mots, créer la mixité sociale, fonctionnelle et spatiale pour un développement équitable de notre territoire.

Cette mixité ne se limite donc pas à la zone du Canal.

Elle constitue le fil rouge du développement des quartiers prioritaires sur lesquels nous travaillons.

Elle constitue la ligne à suivre dans tous nos projets d’envergure.

En offrant une qualité de vie en tous lieux et en poussant la mixité fonctionnelle, on affirme le développement durable de notre Région.

Et une ville durable n’est autre qu’une « ville capable de se maintenir dans le temps ».

En réaffirmant la durabilité de notre Région, j’ose à penser – en ces temps difficiles – que Bruxelles se donne les moyens de penser sa résilience urbaine et d’agir.

D’agir sur le réel.

D’agir sur notre Région pour qu’elle soit plus que jamais une Région qui résonne au son du faire ensemble.

Mesdames, Messieurs,

Je sais que Bruxelles sortira de cette épreuve. Je voudrais qu’elle en sorte plus forte, plus unie, plus confiante.

Cela dépend de nous. C’est maintenant que cela s’accomplit.

Nous avons besoin de toutes les forces vives de notre Région pour garantir le succès du développement de Bruxelles.

Nous avons besoin de toutes les Bruxelloises et tous les Bruxellois.

Nous ne construirons le Bruxelles de demain que tous ensemble !

Vive Bruxelles !

Bon anniversaire à Bruxelles !

Et bonne fête de l’Iris à toutes et à tous !

 

Rudi Vervoort

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Le Gouvernement bruxellois lance « Be.Exemplary », un grand appel à projets de bâtiments exemplaires bruxellois

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Le Gouvernement bruxellois lance « Be.Exemplary », un grand appel à projets de bâtiments exemplaires bruxellois

communiqué de presse

3 mai 2016

Le Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale, Rudi Vervoort et la Ministre du Logement, de l’Environnement et de l’Energie, Céline Fremault, ont lancé conjointement ce mardi « Be.Exemplary », un nouvel appel à projets innovant et ambitieux de bâtiments exemplaires bruxellois.

Après avoir mené avec succès les projets Batex de 2007 à 2013, le Gouvernement régional a considérablement élargi le cadre des thématiques de son nouvel appel à projets, afin de répondre aux nombreux défis de notre capitale en valorisant et en soutenant les initiatives soucieuses du bien-être des Bruxellois, de la qualité urbanistique et architecturale, de la valorisation de l’économie circulaire et de la dimension environnementale.

Be.Exemplary est ouvert à tous les maîtres d’ouvrage qui construisent ou rénovent à Bruxelles : les particuliers, pouvoirs publics, institutions parastatales et entreprises privées (promoteurs immobiliers, entreprises, asbl, etc). Outre le Maître d’ouvrage, Be.Exemplary récompensera le concepteur désigné par le Maître d’Ouvrage: c’est donc une équipe qui devra porter le projet candidat.

Les projets doivent être localisés sur le territoire de la Région de Bruxelles-Capitale. Le(s) bâtiment(s) visé(s) par l’appel à projets peuvent correspondre  à n’importe quelle affectation. L’opportunité du programme sera évaluée par le jury, en fonction des critères d’appréciation.

« L’objectif de la Région avec Be.Exemplary est de soutenir et de valoriser les initiatives combinant une architecture de qualité et de très bonnes performances énergétiques, environnementales. Le tout, dans le cadre d’une réelle réflexion urbanistique. Les dimensions sociales et l’innovation en matière d’économie circulaire sont également parmi les axes que Be. Exemplary entend mettre à l’honneur. Cet appel à projets se veut particulièrement inclusif puisque, du moment que le projet se situe sur le territoire bruxellois, il est potentiellement éligible : qui qu’en soit le porteur, quelle que soit l’affectation.», a commenté Rudi Vervoort.

« A Bruxelles, les bâtiments sont responsables de 62% des émissions gaz à effet de serre. En encourageant la construction et la rénovation dans une logique d’économie circulaire et au moyen de matériaux durables qui permettent d’atteindre de hautes performances énergétiques, nous répondons au défi climatique et nous honorons l’engagement pris par la Région de Bruxelles Capitale lors de la COP21. Au-delà de la question environnementale, Be.Exemplary entend aussi placer le lien social au cœur des projets architecturaux », a déclaré Céline Fremault.

Les porteurs de projets sont invités à manifester leur intérêt à Bruxelles Développement Urbain (BDU), en charge de l’exécution de « Be.Exemplary », en collaboration et avec le soutien de Bruxelles-Environnement (BE), le Centre-Urbain et le Maître-Architecte (bMa). Les équipes peuvent faire valoir leur intérêt à participer jusqu’au 16 août  2016. Un service de guidance, offert par le Centre Urbain, sera dispensé du 2 mai au 15 septembre 2016.

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Le Gouvernement bruxellois présente la nouvelle plate-forme bruxelloise audiovisuelle de soutien et d’impulsion « screen.brussels » devant l’ensemble de la profession

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Le Gouvernement bruxellois présente la nouvelle plate-forme bruxelloise audiovisuelle de soutien et d'impulsion « screen.brussels » devant l’ensemble de la profession

communiqué de presse

2 mai 2016

Le Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale, Rudi Vervoort et le Ministre de l’Economie et de l’Emploi, Didier Gosuin, ont présenté ce lundi la nouvelle plate-forme bruxelloise audiovisuelle de soutien et d’impulsion « screen.brussels » et ses composantes, devant un parterre de près 200 professionnels des métiers du cinéma.

Afin de répondre aux demandes des professionnels bruxellois, la Région a décidé de voler de ses propres ailes, sans pour autant fermer la porte à des collaborations futures, aussi bien avec la Wallonie et la Flandre qu’avec d’autres régions du monde, et s’est dotée d’un fonds de coproductions cent pour cent bruxellois, baptisé « screen.brussels fund ».

Celui-ci, financé chaque année à hauteur de 3 millions d’euros, permettra de localiser en Région de Bruxelles-Capitale une partie des dépenses audiovisuelles induites par le dispositif fédéral du tax shelter. En augmentant la compétitivité du secteur audiovisuel bruxellois, le fonds maintiendra et développera l’emploi en Région de Bruxelles-Capitale.

« Il s’agit d’une aide économique en faveur de l’industrie du cinéma et de l’audiovisuel à Bruxelles, qui représente pas moins de 8.000 emplois directs ainsi que 7.000 emplois dans le secteur connexe de la communication, soit 15.000 emplois au total », a déclaré Rudi Vervoort devant ses invités.

Cette nouvelle organisation structurelle s’inscrit dans un double objectif de simplification de la lisibilité de l’offre audiovisuelle bruxelloise aux yeux de toutes les parties prenantes, ainsi que du développement d’un marketing territorial. L’ambition du « screen.brussels fund » est l’investissement, pour un euro attribué, de 4 euros dans l’économie bruxelloise.

Des critères d’éligibilité précis, parmi lesquels la localisation du siège social et du siège d’exploitation en Région de Bruxelles-Capitale, ont été élaborés à cette fin. Il faudra également que les projets de longs-métrages ou de séries télévisées dépensent au minimum 250.000 euros en prestations techniques ou artistiques à Bruxelles. Notons enfin que les projets qui pourraient mettre Bruxelles en valeur seront analysés avec intérêt.

Nous avons voulu renforcer le soutien au secteur audiovisuel par un financement conséquent d’une part, pour les entreprises qui y sont actives, et, d’autre part, pour les œuvres et les productions qui génèrent un retour économique important. Ainsi, screen.brussels s’appuie sur plusieurs intervenants coordonnés qui agissent en fonction de leurs missions spécifiques. Bien entendu screen.brussels business agira en cohérence avec les autres acteurs du concept screen.brussels mais également en partenariat avec d’autres intervenants tels qu’Innoviris pour la Recherche et Développement“, a déclaré Didier Gosuin.

Outre « screen.brussels fund », la nouvelle marque rassemble trois autres structures distinctes : « screen.brussels film commission » aide les productions à trouver des lieux de tournage, « screen.brussels cluster » est un cluster d’entreprises, tandis que « screen.brussels business » concerne des interventions sous forme de prêt ou en capital en faveur des PME bruxelloises actives dans le secteur de l’audiovisuel (à savoir les entreprises qui sont actives dans des domaines tels que l’audio, le visuel, les jeux vidéos et tous les sous-traitants y afférents, ainsi qu’aux fournisseurs de biens et services dédiés au secteur).

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