La Région bruxelloise voit ses efforts récompensés : son activité touristique repart à la hausse

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La Région bruxelloise voit ses efforts récompensés : son activité touristique repart à la hausse

communiqué de presse

1 janvier 2017

Le gouvernement bruxellois vient d’attribuer l’organisation de la vaste campagne internationale de promotion de la Région à l’agence « Wunderman Bruxelles ». Cette initiative supplémentaire devrait accentuer encore les perspectives positives qui se profilent sur l’activité touristique à Bruxelles.

Durement touchée par le lockdown consécutif aux attentats commis en France fin 2015 et directement meurtrie par ceux de Bruxelles du 22 mars dernier, la Région de Bruxelles-Capitale amorce aujourd’hui un redressement significatif. Plusieurs signes encourageants se succèdent dans les différents secteurs touristiques de la capitale.

« Le tourisme est évidemment un facteur économique essentiel pour la Région et les derniers chiffres obtenus prouvent que les efforts des pouvoirs publics, très réactifs après les attentats, commencent à porter leurs fruits. Mais nous n’en resterons pas là. Nous devons poursuivre ces efforts pour rendre à ce secteur tout son potentiel », assure le Ministre-Président Rudi Vervoort.

En effet, malgré le retour en hausse de la fréquentation des hôtels bruxellois lors de la nuit de la Saint-Sylvestre (85% de taux d’occupation soit 20% de plus qu’en 2015) et l’excellent bilan affiché par la 16e édition des Plaisirs d’Hiver, la Région veut accentuer encore la tendance. Pour cela, elle relance une grande campagne internationale de promotion de la Région bruxelloise, financée à hauteur de quatre millions d’euros.

« A l’issue de notre appel d’offres, c’est l’agence Wunderman Bruxelles qui se voit chargée, en collaboration avec Visit.Brussels, de valoriser tous les atouts de notre Région à l’international au cours de l’année 2017 », a précisé Rudi Vervoort.

Le Ministre-Président s’est en outre engagé à parcourir l’Europe afin de vanter les mérites de Bruxelles lors d’un roadshow ciblé. Destinée aux touristes comme aux investisseurs, étudiants ou hommes d’affaires, cette tournée fera étape en Belgique, en France, aux Pays-Bas, en Allemagne, en Grande-Bretagne, en Espagne et Italie.

Adaptée au City Marketing de la Région et étalée dans un premier temps sur une durée de six mois, cette campagne pourrait être également déclinée vers une communication internationale à destination des Etats-Unis, du Japon ainsi que des nouvelles nations émergentes.

L’apport économique résultant de l’activité touristique représente une composante fondamentale pour la Région de Bruxelles-Capitale, qui a donc décidé de maintenir sa politique volontariste, entamée dès le lendemain des premiers événements.

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Les communes bruxelloises soutenues comme jamais auparavant par la Région

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Les communes bruxelloises soutenues comme jamais auparavant par la Région

communiqué de presse

23 décembre 2016

Le Gouvernement bruxellois a validé vendredi la réforme de la dotation générale aux communes (DGC) qui marque un soutien sans précédent en faveur des 19 entités.

« Nous souhaitions plus de justice entre les communes, et une meilleure rationalisation des dotations, inchangées depuis 1998. Grâce à notre réforme, la dotation générale aux communes passera de 271 millions à 341 millions entre 2016 et 2017 », a annoncé le Ministre-Président Rudi Vervoort.

Plusieurs mécanismes, comme le regroupement et la modification des critères de répartition, ont permis cette augmentation significative. Concrètement, les 70 millions d’augmentation correspondent au regroupement de 35 millions « correcteurs » anciens, désormais garantis et répartis sur la nouvelle clé, ainsi qu’à un refinancement de plus 35 millions nouveaux.

Le nouvel instrument, bénéficiaire pour toutes les communes, sera plus simple et plus juste. La situation de précarité des habitants des communes et de boom démographique seront mieux pris en considération dans les critères de répartition.

« La dotation générale sera désormais calculée et répartie pour 3 ans, et non plus chaque année. Les communes verront donc plus clair dans la trajectoire de leurs recettes, qui sera plus stable. Nous instituons une garantie pour l’avenir : aucune commune ne pourra perdre d’une année ou d’un triennat à l’autre» a garanti Rudi Vervoort, assurant encore que le montant précédent servira toujours de socle minimal pour la répartition.

Depuis le début de la législature, le Gouvernement a concentré de nombreux efforts afin d’améliorer sensiblement les rapports avec les communes. Les moyens qui leur sont octroyés ont littéralement bondi. Début décembre, Rudi Vervoort annonçait déjà une enveloppe exceptionnelle de 100 millions d’euros de prêts à leur profit. Une somme qui permettra de couvrir de nombreux investissements liés à l’essor démographique.

« Nos efforts inédits ne s’arrêtent pas là. La prochaine étape sera l’adoption d’une ordonnance sur la contractualisation d’objectif avec les communes », a renchéri le Ministre-Président, rappelant également que la subvention aux communes en application du Fonds de Compensation Fiscale a été portée de 16 millions à 60 millions d’euros.

Une ordonnance sera déposée en janvier au Gouvernement et les communes seront fixées d’ici le mois de mai sur les bonnes nouvelles qui les attendent, après adoption de l’ordonnance sur la dotation générale au Parlement bruxellois.

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100 millions d’euros pour équiper Bruxelles

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100 millions d’euros pour équiper Bruxelles

communiqué de presse

2 décembre 2016

Le Ministre-Président Rudi Vervoort vient d’adresser un courrier aux dix-neuf Bourgmestres leur annonçant la libération d’une enveloppe exceptionnelle de 100 millions d’euros de prêts au profit des communes. Cette somme doit permettre de couvrir des investissements liés à l’essor démographique. Jamais les habitants des communes bruxelloises n’ont bénéficié d’un tel soutien régional.

Après deux appels en 2011 et en 2013, ce troisième volet visant les années 2017 à 2019 voit augmenter très considérablement l’enveloppe à concurrence de 100 millions d’euros. « De la sorte, nous doublons les moyens issus de cette politique au bénéfice des communes, bien sûr, mais surtout des habitants. Car ce sont bien des infrastructures publiques qui verront le jour grâce à cette aide : des antennes administratives, des maisons communales, des parcs, des écoles, des crèches, mais aussi des terrains de sports ou encore des commissariats,… ».

Cette capacité d’emprunt est répartie sous la forme d’un droit de tirage, entre les communes en fonction de la quote-part actuelle de celles-ci dans la Dotation générale aux communes.

Depuis 2015, Bruxelles a atteint une densité de plus de 7200 habitants au kilomètre carré. C’est plus que Mexico, ou même Rio ou Moscou. C’est beaucoup plus que Paris ou même Berlin qui n’atteignent pas 4000 habitants/m², et c’est plus du double de villes européennes comme Rome ou Madrid ! La question des investissements dans la Capitale de l’Europe est donc cruciale. « Nous n’avons de cesse de défendre les intérêts des Bruxellois mais le contexte est difficile : l’application des normes européennes SEC freinent les investissements publics, la négociation de la trajectoire intra-belge pose un problème fondamental dans une Belgique politiquement asymétrique. Quand la priorité et la capacité d’investissement des Régions d’un pays devient l’objet de querelles communautaires et de jeux partisans, la question se transforme en facteur d’instabilité institutionnelle. L’Europe devrait en avoir davantage conscience, dès lors qu’elle baigne dans le contexte politique belge. »

La Région Bruxelloise protège et soutien donc de la sorte les investissements clé des communes. Pour être éligibles, les prêts devront donc couvrir des investissements en lien avec l’essor démographique fixés dans les budgets 2017, 2018 ou 2019 des communes dont l’attribution sera prononcée au plus tard le 30 septembre 2019. Les investissements éligibles sur base de ces prêts sont les actifs immobilisés dont la durée d’amortissement est au minimum de 20 ans en raison de la durée du prêt du Fonds Régional Bruxellois de Trésorerie Communale (FRBRTC).

 

Quote-part

Capacité maximale d’octroi de prêt pour 2017/19

Anderlecht

11,31%

11.311.448,67

Auderghem-Oudergem

0,93%

933.774,97

Berchem Ste Agathe – St-Agatha-Berchem

1,31%

1.313.143,26

Bruxelles-Brussel

13,77%

13.768.749,85

Etterbeek

4,85%

4.849.628,79

Evere

2,49%

2.489.790,98

Forest-Vorst

4,26%

4.260.392,93

Ganshoren

1,35%

1.348.629,18

Ixelles-Elsene

6,83%

6.825.438,99

Jette

3,51%

3.507.345,22

Koekelberg

3,20%

3.203.073,97

Molenbeek-St-Jean – St-Jans-Molenbeek

13,32%

13.318.165,53

Saint-Gilles-Sint-Gillis

7,12%

7.116.975,48

Saint-Josse-ten-Noode – St-Joost-ten-Node

4,58%

4.582.873,05

Schaerbeek-Schaarbeek

15,62%

15.617.944,50

Uccle-Ukkel

2,30%

2.295.434,15

Watermael-Boitsfort – Watermaal-Bosvoorde

0,77%

771.563,83

Woluwe St Lambert – St-Lambrechts-Woluwe

1,54%

1.540.761,65

Woluwe St Pierre – St-Pieters-Woluwe

0,94%

944.865,00

Total-Totaal

100,00%

100.000.000,00

Ce n’est pas là le moindre des efforts de la Région Bruxelloise en soutien aux communes, mais ce n’est pas le seul. « Le budget 2017 de la Région en atteste : Nous avons mis en œuvre des moyens très considérables en faveur des communes, depuis mon arrivée au Gouvernement », souligne Rudi Vervoort. La dotation générale aux communes a été augmentée de près de 40 millions d’euros en un exercice budgétaire. La subvention aux communes en application du Fonds de Compensation Fiscale a été portée de 16 millions à 60 millions d’euros.

L’intégralité des 55 millions issus des Fonds Sommets européens est affectée à des politiques en faveur des communes et des zones de police, auxquels 10 millions ont également été ajoutés dans le cycle prévention 2016-2019. « Sans compter les dépenses pour lesquelles nous nous substituons aux communes puisque par exemple, le financement de l’Ecole de Police est désormais intégralement pris en charge par la région, soit 3 millions d’euros annuels. »

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Le Ministre-Président bruxellois rencontre la nouvelle gouverneure de Tokyo

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Le Ministre-Président bruxellois rencontre la nouvelle gouverneure de Tokyo

communiqué de presse

11 octobre 2016

Le Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale, Rudi Vervoort, a rencontré mardi, la nouvelle gouverneure de Tokyo, Yuriko Koike, à l’ambassade de Belgique.

Rudi Vervoort a profité de la visite d’Etat du couple royal au Japon pour s’entretenir avec la Gouverneure, nouvellement élue en juillet dernier. Ensemble, ils ont évoqué de nombreux sujets de gouvernance et ont échangé quelques conseils sur la gestion d’une Ville-Région qu’ils ont tous deux la charge de diriger.

Le Ministre-Président et l’ancienne ministre de la Défense nipponne ont partagé leur expérience et débattu de la croissance, du développement territorial et des enjeux écologiques, qui représentent autant de défis tant pour la Région bruxelloise que pour Tokyo et son agglomération.

Rudi Vervoort a insisté sur le rôle central de Bruxelles au cœur d’une Europe de 500 millions d’habitants. La Gouverneure, quant à elle, a détaillé l’impact favorable que les Jeux Olympiques 2020 devraient apporter à l’économie et au bien-être de la population japonaise.

A l’issue de cette rencontre chaleureuse, Le Ministre-Président bruxellois et la Gouverneure ont signé un communiqué conjoint, appelant de leurs vœux au renforcement des liens stratégiques entre Bruxelles et Tokyo.

« Le cent-cinquantième anniversaire des relations diplomatiques entre nos deux pays, célébré cette semaine par la délégation belge, démontre la proximité entre nos deux pays et la profondeur de nos liens. Madame Koike et moi-même souhaitons encore renforcer nos partenariats », a déclaré Rudi Vervoort après la rencontre.

Les relations économiques et commerciales entre le Japon et la Belgique représentent une manne financière importante. En 2015, les exportations belges à destination du pays du Soleil-Levant se sont chiffrées à 3,3 milliards d’euros et, à l’inverse, les importations vers la Belgique s’élevaient à 7,6 milliards d’euros. Le Japon se classait respectivement 17e exportateur et 10e importateur du Royaume.

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Sommet Social du 5 octobre 2016 : Les priorités de l’année de la Stratégie 2025 pour Bruxelles

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Sommet Social du 5 octobre 2016 : Les priorités de l’année de la Stratégie 2025 pour Bruxelles

communiqué de presse

5 octobre 2016

Aujourd’hui, Rudi Vervoort, Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale, et Didier Gosuin, Ministre bruxellois de l’Économie, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, ont réuni en Sommet Social l’ensemble des membres du Gouvernement et du Conseil Economique et Social Bruxellois afin de déterminer les chantiers prioritaires de la Stratégie 2025 pour Bruxelles à mettre en œuvre cette année.

Le bilan des réalisations de l’année passée avait été présenté lors d’un Comité Bruxellois de Concertation Economique et Social élargi aux pouvoirs communautaires le 21 juin dernier. Les premiers résultats étaient très encourageants.

En ce début d’année parlementaire, l’heure est à la « priorisation » des nouveaux chantiers 2016-2017. Ce travail réalisé entre les différents Ministres régionaux et les partenaires sociaux bruxellois fait l’objet d’un tableau reprenant 86 priorités que le Gouvernement s’engage à réaliser cette année, en collaboration et en concertation avec les acteurs socio-économiques. L’effort est conséquent puisque l’enveloppe de mise en œuvre de ces 86 priorités est estimée à 61 millions d’euros.

Parmi les 86 priorités retenues lors de ce Sommet nous retrouvons notamment :

– Un nouveau cadre pour les aides à l’emploi ciblées sur les besoins des demandeurs d’emploi et des entreprises bruxellois ;

– Renforcer les cellules pour l’emploi à Bruxelles dans le cadre des licenciements collectifs et des restructurations;

– La mise en œuvre des chantiers du Small Business Act, notamment les packages entrepreneuriaux, l’élaboration d’une Charte avec le secteur bancaire, un plan de lutte contre le dumping social ;
– La mise en place d’un nouveau cadre légal pour l’économie sociale ;

– La constitution d’un Pôle accompagnement pour les entreprises;

– Une simplification et un assouplissement du régime préférentiel en matière de droits de donation et de succession relatif aux transferts d’entreprises ;

– La régionalisation de la taxe sur les établissements hôteliers ;

– La promulgation du COBAT pour simplifier et raccourcir les procédures urbanistiques ;

– La réforme des aides économiques (ordonnance Expansion économique) ;

– L’adoption d’un schéma de développement commercial régional;

– L’élaboration d’un Plan Industriel bruxellois ;

– L’ouverture du nouveau siège du MAD, Centre dédié aux métiers de la Mode et du Design ;

– La mise en place du Pôle de réemploi Recy-K pour le développement de nouvelles filières pourvoyeuses d’emploi ;

– L’adoption d’un Plan Formation 2020 ;

– L’ouverture des premiers Pôles Formation Emploi ;

– L’élaboration d’un plan stratégique intégré de rénovation des écoles via les différentes leviers communautaires et régionaux existants ;

– Le lancement des nouveaux « Contrats Ecoles » en vue d’améliorer l’attractivité des écoles bruxelloises ;

– La mise en place d’un programme de co-diplomation en vue de former des instituteurs bilingues ;

– …

Conformément au calendrier prescrit par la Stratégie 2025, un rapport annuel sur l’état d’avancement des priorités sera élaboré en vue d’être présenté en Comité Bruxellois de Concertation Economique et Social (CBCES) pour les chantiers de l’axe 1 relevant des compétences régionales, et en CBCES élargi pour les chantiers de l’axe 2 relevant des compétences de la Région et des Communautés. Ces réunions regroupant les signataires de la Stratégie 2025 se tiendront en juin 2017.

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Le Plan Canal de la Région de Bruxelles-Capitale reçoit un prix international d’urbanisme

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Le Plan Canal de la Région de Bruxelles-Capitale reçoit un prix international d'urbanisme

communiqué de presse

26 septembre 2016

Le Ministre-Président Rudi Vervoort se réjouit du Grand Prix d’excellence attribué à la Région de Bruxelles-Capitale par l’Association Internationale des Urbanistes (AIU-ISOCARP).

L’Association Internationale des Urbanistes (AIU –ISOCARP) est une association professionnelle de référence en matière de développement urbain et régional reconnue par les Nations-Unies, l’UNESCO et le Conseil de l’Europe.

Elle attribue tous les ans des prix d’excellence récompensant des projets urbains ou des démarches urbanistiques démontrant un degré élevé d’excellence en matière d’innovation, de durabilité, de cohésion socio-économique et de transversalité.

Le thème de cette année, ‘city we have Vs city we need’, invitait les candidats à démontrer leur capacité à interpréter l’histoire d’un territoire pour mieux en concevoir son développement futur. Dix candidatures ont été introduites.

La candidature bruxelloise portait sur le Plan Canal.

Lancé par la Région en 2012, ce plan vise à doter l’ensemble du territoire du Canal d’une approche globale de développement. Entre 2012 et 2014, l’urbaniste français Alexandre Chemetoff a développé la méthodologie et les principes d’actions du Plan Canal (mixité des fonctions, densification, focus sur l’espace public). En 2015, le Gouvernement régional s’est donné 10 ans pour l’implémenter. Il se fait accompagner  par une équipe transversale réunissant plusieurs institutions et administrations bruxelloises (Société d’Aménagement Urbain, Bruxelles Développement Urbain, perspective.brussels (Bureau bruxellois de planification) et  le Bouwmeester Kristiaan Borret).

Le jury international, réuni dans le cadre du Congrès mondial de l’AIU organisé cette année à Durban en Afrique du Sud, a attribué le 1er Grand Prix d’excellence en urbanisme à la Région de Bruxelles-Capitale pour le Plan Canal. Le jury a indiqué que le Plan Canal est « un outil de planification multidisciplinaire ambitieux et novateur, développé pour réussir le (re)développement des quartiers centraux tout en abordant les principaux défis socio-économiques et environnementaux ».

Les 3 autres lauréats sont des projets menés au Canada, en Chine et en Pologne.

« Pour nous, ce prix est un formidable signal ! De nombreuses actions sont menées sur le territoire du Canal, toutes ne sont pas encore concrétisées. Recevoir un signal comme celui-là, en cours de route, nous conforte dans notre démarche : nous avons fait les bons choix pour redévelopper le territoire du Canal au profit de ses habitants », a déclaré Rudi Vervoort.

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Premier anniversaire de la Stratégie 2025 : que de chemin parcouru !

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Premier anniversaire de la Stratégie 2025 : que de chemin parcouru !

communiqué de presse

21 juin 2016

Le Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale, Rudi Vervoort, et le Ministre de l’Économie et de l’Emploi, Didier Gosuin ont présenté ce mardi le premier bilan des grandes réalisations de la Stratégie 2025, un an après sa signature, en présence du Gouvernement bruxellois, du Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, des collèges des Commissions communautaires et des acteurs socio-économiques bruxellois.

Les premiers résultats très encourageants, relatifs à l’axe 1 de la Stratégie 2025, consacré aux objectifs poursuivis au niveau régional, ont été présentés à l’occasion du Comité bruxellois de concertation économique et social (CBCES). Les avancées obtenues dans l’axe 2, dédié aux collaborations avec les Communautés ont quant à elles été annoncées au cours du CBCES élargi. Parmi les 97 chantiers définis comme prioritaires pour cette première année de mise en œuvre afin de redynamiser l’économie bruxelloise à travers les politiques d’emploi, d’économie, de formation, de recherche et d’enseignement à Bruxelles, 52 sont déjà achevés et 39 sont en cours de réalisation.

Axe 1

De nombreuses avancées ont été enregistrées durant ces douze derniers mois. La refonte des Titres-Services bruxellois, consécutive à la mise en œuvre de la sixième réforme de l’Etat, a été entérinée.

Concernant les Groupes-Cibles, priorité partagée avec les partenaires sociaux, des propositions de réforme pour adapter le régime à la réalité socio-économique bruxelloise seront proposées avant l’été au Gouvernement. Le Small Business Act bruxellois, le tout premier plan PME bruxellois sera adopté avant l’été. Celui-ci concentrera un ensemble de dispositifs favorisant l’amélioration du climat entrepreneurial sur le territoire régional. La rationalisation des organismes actifs dans le soutien aux entreprises a en partie atterri, avec l’adoption par le Gouvernement du statut juridique de la nouvelle agence qui regroupera Atrium, Impulse et Brussels Invest & Export au sein d’un même bâtiment d’ici la fin de l’année.

Toujours en concertation avec les partenaires sociaux, et en vue de renforcer la gouvernance territoriale de la Région, le Bureau Bruxellois de la Planification (BBP) a vu le jour. L’ambition commune des différents acteurs d’optimiser les structures et les législations en vigueur a conduit à la mise en place d’une réforme fiscale d’envergure. Harmonisation entre Région et communes, simplification significative, renforcement du Fonds de Compensation, ainsi que la suppression du précompte immobilier sur le matériel et l’outillage sont autant d’atouts pour soutenir les PME et les investissements des entreprises.

L’actualisation du réseau des attachés économiques et commerciaux ainsi que le meilleur positionnement de Bruxelles en Afrique via le récent accord de coopération avec le Maroc insufflent un souffle nouveau aux politiques de renforcement des exportations et de l’attraction des investissements étrangers.

Résolument décidé à placer Bruxelles parmi les Régions en pointe de l’innovation, le Gouvernement a adopté en première lecture le Plan Régional d’Innovation (PRI). Un ensemble de mesures intégré dans une logique de spécialisation intelligente a été organisé en cinq axes stratégiques. Parallèlement, une révision de l’ordonnance « recherche » a été adoptée en première lecture et élargira la palette des aides accordées par la Région.

Enfin, le Gouvernement soutient intensément le développement de l’économie numérique, notamment par l’open data, ce qui renforce aussi pleinement la dimension “Smart City” de la Région.

Le secteur audiovisuel n’est pas en reste, avec la création de la nouvelle structure globalisée Screen.brussels, qui injecte notamment des apports financiers aux projets garantissant la mise à l’emploi de Bruxellois. Le secteur de la santé jouit également d’une avancée majeure avec la mise en place du plan e-santé qui permet la facilitation des échanges de données sécurisés entre tous les professionnels de santé bruxellois, belges et, demain, européens voire mondiaux.

Axe 2

Là aussi, un nombre conséquent de chantiers a été réalisé. Les premiers contrats d’insertion, subventionnés par la Région pour une durée de 12 mois, seront signés à partir du 15 juillet prochain, tandis qu’une vaste campagne de promotion a été montée via différents supports en faveur de la Garantie pour la jeunesse, déjà existante. Parallèlement, une Task Force EFEE a été mise en place début 2015. Son but est de réunir tous les acteurs institutionnels et politiques bruxellois compétents en matière d’enseignement, de formation et d’emploi pour proposer des décisions aux Gouvernements et aux interlocuteurs sociaux dans la logique de la priorité partagée.

De plus, 31 projets de lutte contre le décrochage scolaire ont été mis en place dans les écoles  en partenariat avec les acteurs de l’enseignement et ceux de l’Aide à la Jeunesse. Ces projets rassemblent plus de 150 partenaires (CPMS, Ecoles, AMO, SAS) pour assurer une meilleure prise en charge des élèves au sein même des établissements scolaires.

Plusieurs mesures de soutien aux Bruxellois dans la fonction publique ont été créées. Ainsi, des subsides « diversité » permettant de stimuler l’engagement de près de 500 demandeurs d’emploi issus de quartiers où le taux de chômage est supérieur à la moyenne ont été débloqués. La nouvelle carte d’accès Selor pour les emplois de niveau C autorisera dorénavant les personnes qui ne détiennent pas le CESS de participer à des concours de recrutement en niveau C.

L’ambitieux Programme Régional d’Economie Circulaire (PREC), pourvu de 111 mesures segmentées en quatre parties (cadre public favorable au développement de l’économie circulaire, approche sectorielle, mobilisation des acteurs du territoire et développement d’une gouvernance innovante) est devenu réalité en mars dernier. L’appel à projets économiques innovants, première action phare du PREC lancée le 11 avril, sera clôturé le 14 juillet prochain.

En matière d’Enseignement, un Service Ecole a été créé au sein du BPP susmentionné. Il réalise un monitoring complet de la demande et de l’offre scolaire sur le territoire de la Région et devient un outil d’aide à la localisation et à la réalisation de projets scolaires. Plus de 80 porteurs de projets ont déjà fait appel à ce nouveau service.

Le renforcement de l’encadrement des classes a également été privilégié, via le financement de 35 nouveaux postes de puéricultrices dans les classes d’accueil pour la rentrée 2016 (soit un total de 214 ETP d’encadrement supplémentaires assurés par la Région pour améliorer la qualité de l’encadrement dans les écoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles).

Déjà financée à hauteur de 6,3 millions annuels par la Fédération Wallonie-Bruxelles, la modernisation de l’équipement pédagogique des établissements d’enseignement qualifiant pour toute la Fédération est épaulée financièrement par la Région de Bruxelles-Capitale. En effet, celle-ci a validé l’octroi d’une enveloppe de 560.000 euros en 2015 et 700.000 euros en 2016 pour les 7 établissements concernés sur le territoire régional.

Enfin, la lutte contre le dumping social fait elle aussi l’objet d’une attention particulière. Un groupe de travail, coordonné par l’Observatoire des prix de référence dans les marchés publics, a été créé à cette fin au sein du Conseil économique et social de la Région de Bruxelles-Capitale.

Amorcé lors du sommet social d’octobre 2014, l’acte fondateur de la Stratégie 2025 signé le 16 juin 2015 promettait un gigantesque plan prospectif, listant 160 chantiers concrets pour répondre aux défis économiques de la Région. Un an plus tard, les résultats s’accumulent à un rythme impressionnant. Le Gouvernement régional, ses partenaires communautaires et les acteurs socio-économiques bruxellois se réjouissent de l’excellente collaboration qui a permis la mise en route de nombreux projets planifiés à l’unisson. La Stratégie 2025 est plus que jamais sur les rails, au bénéfice de tous les Bruxellois.

Toutes les informations sont disponibles à l’adresse suivante : http://strategie2025.brussels

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Le Gouvernement bruxellois présente la nouvelle plate-forme bruxelloise audiovisuelle de soutien et d’impulsion « screen.brussels » devant l’ensemble de la profession

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Le Gouvernement bruxellois présente la nouvelle plate-forme bruxelloise audiovisuelle de soutien et d'impulsion « screen.brussels » devant l’ensemble de la profession

communiqué de presse

2 mai 2016

Le Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale, Rudi Vervoort et le Ministre de l’Economie et de l’Emploi, Didier Gosuin, ont présenté ce lundi la nouvelle plate-forme bruxelloise audiovisuelle de soutien et d’impulsion « screen.brussels » et ses composantes, devant un parterre de près 200 professionnels des métiers du cinéma.

Afin de répondre aux demandes des professionnels bruxellois, la Région a décidé de voler de ses propres ailes, sans pour autant fermer la porte à des collaborations futures, aussi bien avec la Wallonie et la Flandre qu’avec d’autres régions du monde, et s’est dotée d’un fonds de coproductions cent pour cent bruxellois, baptisé « screen.brussels fund ».

Celui-ci, financé chaque année à hauteur de 3 millions d’euros, permettra de localiser en Région de Bruxelles-Capitale une partie des dépenses audiovisuelles induites par le dispositif fédéral du tax shelter. En augmentant la compétitivité du secteur audiovisuel bruxellois, le fonds maintiendra et développera l’emploi en Région de Bruxelles-Capitale.

« Il s’agit d’une aide économique en faveur de l’industrie du cinéma et de l’audiovisuel à Bruxelles, qui représente pas moins de 8.000 emplois directs ainsi que 7.000 emplois dans le secteur connexe de la communication, soit 15.000 emplois au total », a déclaré Rudi Vervoort devant ses invités.

Cette nouvelle organisation structurelle s’inscrit dans un double objectif de simplification de la lisibilité de l’offre audiovisuelle bruxelloise aux yeux de toutes les parties prenantes, ainsi que du développement d’un marketing territorial. L’ambition du « screen.brussels fund » est l’investissement, pour un euro attribué, de 4 euros dans l’économie bruxelloise.

Des critères d’éligibilité précis, parmi lesquels la localisation du siège social et du siège d’exploitation en Région de Bruxelles-Capitale, ont été élaborés à cette fin. Il faudra également que les projets de longs-métrages ou de séries télévisées dépensent au minimum 250.000 euros en prestations techniques ou artistiques à Bruxelles. Notons enfin que les projets qui pourraient mettre Bruxelles en valeur seront analysés avec intérêt.

Nous avons voulu renforcer le soutien au secteur audiovisuel par un financement conséquent d’une part, pour les entreprises qui y sont actives, et, d’autre part, pour les œuvres et les productions qui génèrent un retour économique important. Ainsi, screen.brussels s’appuie sur plusieurs intervenants coordonnés qui agissent en fonction de leurs missions spécifiques. Bien entendu screen.brussels business agira en cohérence avec les autres acteurs du concept screen.brussels mais également en partenariat avec d’autres intervenants tels qu’Innoviris pour la Recherche et Développement“, a déclaré Didier Gosuin.

Outre « screen.brussels fund », la nouvelle marque rassemble trois autres structures distinctes : « screen.brussels film commission » aide les productions à trouver des lieux de tournage, « screen.brussels cluster » est un cluster d’entreprises, tandis que « screen.brussels business » concerne des interventions sous forme de prêt ou en capital en faveur des PME bruxelloises actives dans le secteur de l’audiovisuel (à savoir les entreprises qui sont actives dans des domaines tels que l’audio, le visuel, les jeux vidéos et tous les sous-traitants y afférents, ainsi qu’aux fournisseurs de biens et services dédiés au secteur).

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Déclaration du Ministre-Président Rudi Vervoort – Conférence de presse du 28 avril 2016

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Déclaration du Ministre-Président Rudi Vervoort - Conférence de presse du 28 avril 2016

communiqué de presse

28 avril 2016

Mon Gouvernement, réuni ce jeudi en séminaire exceptionnel, a validé un ensemble de mesures d’urgence pour améliorer la sécurité, venir en aide à l’économie et restaurer l’image de la Région. Quelque 66 millions seront consacrés à ces actions couvrant toutes les compétences des ministres du Gouvernement afin de soutenir la Région en difficulté.

Plus d’un mois après les attentats meurtriers qui ont frappé Zaventem et Bruxelles, les conséquences négatives sur l’économie du pays succèdent à la douleur et la sidération collective. Tous les membres du Gouvernement bruxellois ont finalisé un plan global qui revitalisera les différentes composantes qui font la force de la Région.

Les mesures socio-économiques de ce plan et la situation de l’emploi et des entreprises feront l’objet d’un monitoring régulier avec les interlocuteurs sociaux ainsi que mon Gouvernement s’y est engagé. Nous comptons également porter une attention particulière aux travailleurs des secteurs déstabilisés, et aux conditions difficiles dans lesquelles ils exercent actuellement leur profession. Vous savez que de premiers mouvements secouent aujpurd’hui le secteur. Le gouvernement sera aux cotés des travailleurs et des hotels pour en assurer durablement la situation, sans tabous.

 En matière de sécurité, des initiatives aussi fortes qu’inédites ont été prises afin de renforcer les politiques de Prévention et de sécurité, entre autres :

        Une enveloppe de 20 millions d’euros par an sera dédiée pour assurer une présence humaine continue sur le réseau de la STIB en complémentarité aux autres forces déjà mobilisées, et ce de manière structurelle.

        Une enveloppe de 400.000 euros sera mobilisée pour soutenir la sécurisation de salles de spectacles bruxelloises et de lieux de culture.

        Un grand centre de communication et de crise verra le jour au sein de l’organisme d’intérêt public « Bruxelles-Prévention & Sécurité », regroupant plusieurs partenaires de la chaîne de prévention et de sécurité (police, SIAMU, Mobiris et la STIB ainsi que Bruxelles Environnement). Le montant alloué à ce nouvel outil s’élève à 5 millions d’euros pour les deux premières années de lancement et à 2 millions d’euros en année courante de fonctionnement.

        Un soutien en équipement pour les zones de police ainsi que la libération d’un crédit de 2,5 millions d’euros permettant l’achat d’une infrastructure d’exercice pour les métiers de la sécurité,

        Un renforcement des dispositifs de prévention avec la libération d’un montant de 5 millions d’euros.

Le domaine économique, lourdement impacté par les attentats du 22 mars et plus généralement la menace terroriste, est lui aussi vaillamment soutenu. Outre l’exemption temporaire de la City Tax, déjà avalisé par mon Gouvernement la semaine dernière, au total ce sont plus de 20 millions d’euros, repartis dans différents processus spécifiques de soutien, qui ont été débloqués afin de soutenir les secteurs les plus fragilisés par les événements :

        Une garantie régionale aux crédits de trésorerie sera mise en place, à hauteur de 5 millions d’euros. Elle facilitera l’octroi des crédits de trésorerie aux entrepreneurs via un dispositif temporaire de garanties spécifiques par le Fonds de Garantie ciblés vers les entreprises des secteurs et zones impactées.

        Un mécanisme d’accompagnement spécifique aux entreprises, rassemblant un pool d’experts qui iront sur le terrain au contact direct des entreprises en difficultés, sera développé par Impulse, à concurrence d’environ 600.000 €.

        Un renforcement de l’attractivité des quartiers commerçants du centre-ville sera opéré, via une enveloppe de 700.000 € qui sollicitera le génie créatif des industries culturelles et créatives à Bruxelles, selon une dynamique innovante.

        Une charte sera élaborée avec Febelfin, avec pour objectif de lever des fonds à injecter dans l’économie réelle bruxelloise et renforcer les capacités de financement des entreprises.

L’image de Bruxelles et de la Belgique n’a pas été épargnée dans la presse internationale, entraînant de nombreuses dégradations dans le secteur primordial du tourisme. Les Ministres ont défini des stratégies précises et adaptées, et choisi d’investir des montants conséquents pour amorcer la reconquête. La localisation de Bruxelles et ses nombreux attraits imposent qu’elle attire un maximum de voyageurs et de touristes d’affaires, grâce à une stratégie globale qui se chiffre à 4 millions d’euros.

Une salve d’opérations de communication va être lancée à destination de tous les publics cibles, dans le but de les rassurer d’une part et de rendre la Région à nouveau attractive d’autre part.

        Plusieurs campagnes de communication nationale et internationale à destination des tous les Belges, mais aussi des visiteurs étrangers, seront visibles sur de nombreux supports (télévisions régionales, affichages publicitaires dans les aéroports et gares, réseaux sociaux, etc.) pour promouvoir Bruxelles et tout ce qu’elle a à offrir dont une offre culturelle et évènementielle riche et variée.

        Une stratégie de promotion d’envergure inédite sera développée à l’étranger, dans les pays limitrophes, ainsi qu’à chaque mission extérieure d’un membre de ce Gouvernement, et qui mobilisera tous nos attachés économiques à travers le monde.

        Des collaborations avec des plateformes de réservation d’hôtels, des sites de voyages et des transporteurs (compagnies aériennes, ferroviaires, etc.) seront entreprises afin de valoriser le plus largement possible les nombreux atouts de la Région

Bruxelles aura aussi besoin de renforcer les liens qui unissent ses habitants par delà la diversité de leurs cultures. Le Gouvernement bruxellois travaillera avec les acteurs communautaires (la COCOF et la VGC) pour proposer des mesures qui permettront aux citoyens de faire la ville ensemble, notamment au travers de la culture et du renforcement de la cohésion sociale.

 Sans se limiter aux compétences de chacun, c’est une mobilisation commune des énergies qui sera mise en place. Les événements du 22 mars ont ébranlé notre société mais les Bruxellois doivent plus que jamais réinvestir leur Ville et en faire un modèle de tolérance et d’ouverture. C’est pour cette raison qu’un véritable “plan du vivre ensemble” sera développé et dont j’assurerai la coordination.

En outre, un contact direct avec la Commission européenne sera pris par mon Gouvernement afin de défendre avec force le double atout de capitale belge et européenne que représente Bruxelles.

Après concertation de grande d’ampleur avec tous les acteurs de la vie bruxelloise, mon Gouvernement, pleinement conscient de la gravité de la situation actuelle, a libéré des moyens sans précédents pour redynamiser l’activité sur l’ensemble du territoire. Au regard de l’importance économique de la capitale, c’est toute la nation qui bénéficiera de ces mesures exceptionnelles, courageusement défendues par un Gouvernement à l’unisson.

Je passe maintenant la parole à mes Ministres. Je vous remercie.

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Plusieurs dizaines de millions d’euros pour une trentaine de mesures exceptionnelles de soutien proposées par le Comité Bruxellois de Concertation Economique et Social (CBCES)

cbces

Plusieurs dizaines de millions d’euros pour une trentaine de mesures exceptionnelles de soutien proposées par le Comité Bruxellois de Concertation Economique et Social (CBCES)

communiqué de presse

20 avril 2016

Le Gouvernement bruxellois et les représentants des employeurs et des travailleurs de la Région, réunis au sein de leur instance officielle de concertation tripartie, ont proposé une série de mesures destinées à redynamiser l’Economie bruxelloise.

Suite aux lockdown, aux attentats meurtriers du 22 mars dernier, au Brussels Bashing sans précédent que subit notre Capitale et à leur impact sur notre économie, le Gouvernement bruxellois, de concert avec les acteurs économiques et sociaux, s’active pour venir au secours des secteurs les plus touchés économiquement et redorer l’image de la Région, sérieusement abimée.

L’impact des attentats, et plus généralement, de la menace terroriste, se fait principalement ressentir sur les commerces, le secteur HORECA ainsi que sur les entreprises liées au secteur du Tourisme. La Région s’est engagée à activer l’ensemble des leviers relevant de ses compétences, à savoir l’Image de Bruxelles, le Tourisme, L’Économie et le Commerce extérieur.

Cette situation exceptionnelle appelle la mobilisation de moyens exceptionnels, et le travail entamé avec les partenaires sociaux permettra de finaliser avec l’ensemble du Gouvernement, un vaste plan de soutien et des moyens à la hauteur des enjeux. Ce plan, comportant l’ensemble de ces mesures et leurs financements sera soumis lors d’un prochain Gouvernement extraordinaire le 28 avril.

Jeudi dernier, le Gouvernement bruxellois a d’ores et déjà approuvé le financement d’une exemption temporaire des taxes hôtelières qu’il sera demandé aux communes de suspendre pendant 6 mois. Il a également décidé d’un soutien aux trésoreries des entreprises des secteurs affaiblis via Finance.brussels (SRIB) pour premier budget de 3.500.000 euros. Ce n’était qu’une amorce, des dizaines d’autres mesures suivent.

Le CBCES apporte la démonstration d’une concertation sociale réussie, efficace et respectueuse de toutes les composantes de la vie économique bruxelloise. A l’heure où le monde scrute chacun des faits et gestes venus de Belgique, le Gouvernement bruxellois et ses partenaires entendent développer une action fondamentale pour l’économie de la Région, et donc du pays. Aucun tabou ne freinera cette marche en avant, et le travail budgétaire largement entamé dans le cadre de chaque mesure évoquée ci-dessous démontre la détermination convergente de tous les acteurs à examiner toutes les propositions concrètes qui permettront de redresser Bruxelles.

Sans tabou et avec ambition puisque le Gouvernement bruxellois s’est engagé à dégager les marges à hauteur de plusieurs dizaines de millions d’euros :

Parmi l’ensemble des mesures mises sur la table par les acteurs sociaux et du Gouvernement et seront intégrées dans un processus de négociations avec les interlocuteurs sociaux, l’on retrouve par exemple :

        Une exonération partielle des taxes sur les terrasses, compensée à hauteur de 2,5 millions d’euros par le budget régional.

        Une aide d’environ 400.000 euros destinée à la sécurisation de l’ensemble des salles de spectacles et les lieux de culture subventionnés par la Région bruxelloise.

        Une vaste campagne de promotion de Bruxelles en Belgique et à l’étranger sur différents supports mais aussi lors de divers événements en présence, notamment, du Ministre-Président Rudi Vervoort, à laquelle sera consacrée la somme de 395.000 euros.

        Un plan de promotion important de 180.000 euros afin de redynamiser le tourisme de séjour et d’un jour à Bruxelles en collaboration avec différents sites spécialisés dans la promotion de destination tels que Trip Advisor, The Lonely Planet ou le Guide du Routard.

        Le renforcement du Fonds de Compensation fiscale.

        La mise en place d’un accompagnement rapide, renforcé et temporaire destiné aux entreprises impactées (soutien comptable, fiscal, juridique, en développement, coaching, etc.), à travers le 1819 et subventionné par la Région à hauteur d’un million d’euros.

        Le renforcement de l’enveloppe des aides à l’investissement à hauteur de 2 millions d’euros pour les secteurs en difficultés.

        La constitution d’un pool d’experts, qui sera baptisé « restart.brussels » et financé à hauteur de 600.000 euros, autour d’Impulse, Atrium et CED (Centre d’entreprises en difficulté) pour accompagner de différentes façons les entrepreneurs fragilisés.

        La mise à disposition de deux produits de crise via Finance.brussels et ce, selon la taille des entreprises. Sont donc prévus, pour les indépendants et les TPE, un octroi de crédits d’investissement de maximum 20.000 euros à un taux réduit et pour les plus grandes entreprises, des crédits jusqu’à maximum 250.000 euros.

        La création d’un dispositif temporaire de garanties spécifiques, assuré par le Fonds de Garantie, ciblant les entreprises touchées pour toute entreprise ayant constaté une baisse de chiffre d’affaires significative entre novembre 2015 et avril 2016.

        Le renforcement du CDR Horeca suite à une évaluation des besoins.

        Une charte à élaborer avec le secteur bancaire afin de renforcer les capacités de financement des entreprises. L’objectif est de tenter de lever 120 millions d’euros à injecter dans l’économie réelle bruxelloise.

        Une mission de monitoring des conséquences de la crise sur l’emploi des Bruxellois.

En outre, au-delà du travail réalisé conjointement, le Gouvernement et les représentants des travailleurs et des employeurs réclament également une série d’avancées au niveau Fédéral en matière d’emploi et de chômage temporaire,  mais aussi pour la sécurisation du métro et de l’aéroport. Bruxelles est la Capitale de notre pays. Si elle est au service de tous, elle doit être soutenue par tous également.

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