CodeCo : Rudi Vervoort obtient un avancée significative dans la mise en place du RER pour Bruxelles

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CodeCo : Rudi Vervoort obtient un avancée significative dans la mise en place du RER pour Bruxelles

communiqué de presse

25 février 2015

Le Ministre-Président Rudi Vervoort se félicite que le Comité de concertation de ce jour ait approuvé la proposition bruxelloise pour la mise en œuvre du RER.

Ce 25 février, le Comité de concertation, regroupant les trois Régions et l’Etat fédéral, a approuvé la mise en place du RER que la Région Bruxelloise réclame depuis trop longtemps.

Concrètement, la Région de Bruxelles-Capitale demande la mise en place pour décembre 2015 d’un réseau ferroviaire urbain et suburbain afin d’améliorer la mobilité au sein de la Région, tant des Bruxellois que celle des navetteurs.

Rudi Vervoort a également obtenu que l’offre de service RER de la SNCB soit augmentée lors du prochain plan de transport de 2017. Pour y parvenir les modalités devront être définies au sein d’une Task Force regroupant les trois Régions et l’Etat fédéral.

Le Ministre-Président Rudi Vervoort salue la dynamique positive qui s’installe avec la Ministre fédérale en charge de SNCB.

« Il est urgent d’avancer concrètement dans la mise en œuvre du RER, et ce dans l’intérêt des tous. La congestion automobile pèse fortement sur les performances socio-économiques des entreprises et la qualité de vie des Bruxellois, » a déclaré Rudi Vervoort. « Bruxelles dispose des gares et des rails, je ne doute pas qu’avec cette décision, les trains seront bientôt là pour offrir une véritable réseau express régional dont notre région a tant besoin, » a ajouté le Ministre-Président.

Rudi Vervoort demande maintenant au Gouvernement fédéral de proposer un calendrier le plus ambitieux pour la finalisation des infrastructures RER prévues.

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La Région crée une Agence régionale pour exercer pleinement sa nouvelle compétence « tourisme »

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La Région crée une Agence régionale pour exercer pleinement sa nouvelle compétence « tourisme »

communiqué de presse

13 février 2015

Le gouvernement bruxellois a entériné ce 12 février la création d’une ASBL TOURISME qui lui permettra d’exercer pleinement cette compétence régionalisée via la 6e Réforme de l’Etat.

L’accord de Gouvernement annonçait l’ambition du gouvernement de rationaliser les ASBL actives en matière de tourisme sur le territoire régional. Aujourd’hui sont concernées VisitBrussels, le Bureau de Liaison Bruxelles Europe (BLBE) et le BIP.

Le gouvernement bruxellois s’engage à réaliser cette opération en garantissant l’emploi et les droits acquis du personnel des trois asbl concernées.

L’ASBL TOURISME comportera un Conseil d’Administration limité à 9 personnes afin de gagner en efficacité. Toutefois, il est prévu que le CA soit secondé par un comité stratégique (qui se réunira minimum 5 fois par an) pour toute question liée exclusivement au secteur du tourisme.

Dans ce cas de figure, le CA ne pourra se prononcer qu’en disposant au préalable de l’avis du comité stratégique. Si cet avis est unanime, le CA sera obligé de le suivre. Les partenaires privés voient donc leur rôle renforcé.

Cet organe est composé des 9 membres du CA auxquels s’ajoutent 15 membres représentant les interlocuteurs sociaux, le secteur du tourisme et le secteur culturel bruxellois.

Rudi Vervoort précise que « il était à mon sens indispensable d’ impliquer les partenaires privés qui font le tourisme à Bruxelles dans cette nouvelle structure de décision. Le rôle qu’on leur attribue aujourd’hui témoigne de l’importance de fédérer les expertises pour exercer pleinement cette nouvelle compétence et faire rayonner l’image de Bruxelles. »

En ce qui concerne les évènements se déroulant dans l’espace public, ils seront gérés au travers d’une nouvelle structure à créer à parts égales par la Région et la Ville de Bruxelles.

Le Ministre Président Rudi Vervoort tient à rappeler que « la « marque » VisitBrussels est connue et reconnue tant par les Bruxellois que par les visiteurs Belges ou étrangers et constitue par là un atout indispensable pour la promotion de la Région. »

Dans un premier temps, l’ ASBL TOURISME absorbera VisitBrussels, le BLBE et le BIP. Ces trois dernières seront ensuite dissoutes, ce qui permettra à ASBL TOURISME de récupérer la marque « VisitBrussels ».

Dans un second temps, le gouvernement s’attèlera à la mise sur pied d’une SA de droit public qui gardera également le nom « VisitBrussels ».

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Le gouvernement bruxellois adopte les recommandations de la facilitatrice école

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Le gouvernement bruxellois adopte les recommandations de la facilitatrice école

communiqué de presse

13 février 2015

« La Région prouve une nouvelle fois qu’elle prend ses responsabilités tout en restant dans le cadre strict de ses compétences. Le boom démographique que nous devons aborder à Bruxelles a bien évidemment des conséquences dès la petite enfance. Nous devons offrir à chaque enfant la place qu’il mérite à l’école. Pour y parvenir, les recommandations de la facilitatrice nous sont indispensables afin d’organiser le travail de la façon la plus efficace possible » a déclaré Rudi Vervoort.

Pour rappel, lors de législature précédente, un Comité bruxellois de Concertation économique et sociale (CBCES), élargi aux pouvoirs communautaires, a été mis en place à Bruxelles. Cette concertation entre le Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale et les ministres de l’Enseignement des communautés débouchait, entre autres, sur la nécessité d’identifier un point de contact entre tous les acteurs liés de près ou de loin au développement de l’infrastructure scolaire en Région bruxelloise, en particulier en appui aux communes de Bruxelles.

En mai 2014, Julie Lumen était désignée au poste de Facilitatrice École pour remplir ce rôle. Après une phase de mise en place, de prise de contacts suivie d’une phase d’étude approfondie, la facilitatrice a remis ses recommandations au Gouvernement bruxellois, qui en a pris acte ce 12 février.

Dans son premier rapport, la facilitatrice rappelle la question du défi de la croissance démographique, qui aura un impact important sur les besoins en termes d’infrastructure.

Plus spécifiquement, la facilitatrice recommande :

·        De pérenniser les places programmées dans l’enseignement fondamental et de développer de nouveaux projets dans l’enseignement secondaire

·        De développer une collaboration dans la phase de conceptualisation des projets scolaires entre les porteurs de projets et les acteurs publics du développement urbain

·        De travailler sur l’attractivité des écoles via notamment un travail sur l’environnement scolaire par la Région

·        La poursuite de la facilitation d’un point de vue administratif de la construction d’école via le travail du Comité d’expertise

·        De finaliser l’identification des terrains et immeubles qui sont potentiellement utilisables pour la fonction scolaire

·        D’établir un cadastre des immeubles de bureaux susceptibles d’être convertis en école

·        De veiller à la mutualisation des moyens financiers afin d’accélérer la production d’écoles et de favoriser leur insertion comme éléments structurant de la ville

·        De Créer un service École au sein du Bureau Bruxellois de la Planification

·        D’affiner les besoins en matière d’enseignement secondaire en concertation avec les acteurs de la formation et de l’emploi

·        D’affiner les besoins en création de places dans l’enseignement fondamental.

·        D’étudier la qualité des infrastructures scolaires et de développer un guide de bonnes pratiques visant à leur amélioration

·        De soutenir l’intégration des initiatives visant à développer un mécanisme d’échange d’informations concernant les inscriptions scolaires à Bruxelles

Le Gouvernement a par ailleurs chargé le Ministre-Président Rudi Vervoort, d’une part, d’assurer le suivi des recommandations de la Facilitatrice qui, portant sur les seules compétences régionales, peuvent être immédiatement mises en œuvre et, d’autre part, d’organiser la concertation relative aux recommandations à traiter au sein du CBCES élargi.

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La Région se dote d’un OIP « Bruxelles Prévention & Sécurité »

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La Région se dote d’un OIP « Bruxelles Prévention & Sécurité »

communiqué de presse

12 février 2015

Le Gouvernement bruxellois valide en seconde lecture l’ordonnance créant «Bruxelles Prévention & Sécurité ».

Ce service, placé sous l’autorité directe du Ministre-Président, a vocation à devenir rapidement le point de référence pour la prévention et la sécurité pour la Région bruxelloise. Ce service jouera un rôle central en terme de coordination des services de prévention et des services de police.

Les missions de l’OIP sont notamment :

      la coordination de la rédaction du plan régional de sécurité

      l’octroi des subsides de prévention aux communes

      l’affectation des fonds sommets européens.

Un plan de personnel a été établi et sera rapidement mis en œuvre afin de permettre une montée en puissance dès juillet 2015 sur base des services existants, notamment de l’Observatoire pour la Prévention et la Sécurité.

Des moyens dévolus à cet organisme sont déjà prévus pour 2015 et seront adaptés aux besoins de fonctionnement dès 2016. Faisant mentir les reproches adressés par l’opposition au Gouvernement à l’occasion de l’échange entre le Parlement et le Gouvernement vendredi dernier, le Ministre-Président a présenté au gouvernement l’ambition conséquente en termes humains et budgétaires qui accompagne la réception de cette nouvelle compétence.

« Au-delà des moyens affectés à l’OIP qui regroupera des services existants et de nouvelles expertises, plus de 20 Millions d’euros par an sont consacrés, par la Région, au plan bruxellois de prévention et de proximité en soutien aux politiques communales. » a déclaré le Ministre-Président Rudi Vervoort à l’issue du Conseil des Ministres.

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La région protège deux maisons exceptionnelles de l’architecte bruxellois Antoine Pompe

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La région protège deux maisons exceptionnelles de l’architecte bruxellois Antoine Pompe

communiqué de presse

12 février 2015

Ce jeudi 12 février 2015, à l’initiative du Ministre-Président Rudi Vervoort, le Gouvernement bruxellois a décidé de classer la Maison Stevens située avenue des Princes  Brabançons à Watermael-Boitsfort et d’entamer la procédure de classement de la Maison Vandevelde située avenue Jacques Sermon à Ganshoren.

Architecte bruxellois à la longévité exceptionnelle, Antoine Pompe (1873-1980) débuta sa carrière comme dessinateur auprès de grands architectes tels Georges Hobé et Victor Horta.

En 1910, il réalise une première œuvre majeure pour l’architecture belge : la clinique du Docteur Van Neck à Saint-Gilles. Après quelques participations à des projets de constructions et reconstructions liées à la première guerre mondiale où il met en œuvre notamment des procédés de constructions avant-gardistes (à la cité La Roue),  il dessine en 1922 les plans de la maison Vandevelde à construire à Ganshoren, et en 1926 ceux de la maison Stevens à construire Watermael-Boitsfort.

La maison Vandevelde est située avenue Jacques Sermon 25 à Ganshoren, aux abords de la Basilique de Koekelberg. La maison Stevens avenue des Princes Brabançons 29 à Watermael-Boitsfort.

Ces maisons occupent une place importante dans l’œuvre de l’architecte. Tant au niveau du style qu’au niveau de la mise en œuvre et du plan, ces immeubles témoignent d’une grande originalité.

Dans l’œuvre de Pompe, les maisons Vandevelde et Stevens sont marquées par l’intérêt de l’architecte pour le style cottage anglais qui reste fidèle aux matériaux de tradition : la brique (peinte à Ganshoren) et la tuile.

Dans la maison Stevens, il s’inspire aussi du style Tudor comme rarement dans l’architecture privée.

Peu après sa construction, la maison Vandevelde est transformée par les architectes Adrien et Yvan Blomme qui s’intègrent parfaitement à l’oeuvre de Pompe.

Les maisons Stevens et Vandevelde  constituent les plus grandes et la plus intéressantes des habitations privées qu’a réalisées Antoine Pompe.

Jusqu’à présent, peu d’immeubles de cet architecte important avaient été protégés, mis à part la Clinique du Docteur Van Neck (partiellement) ou sa propre maison, fruit d’une transformation d’une habitation existante rue du Châtelain 47 à Ixelles,  et une ancienne clinique chirurgicale, rue Boduognat 12 – 14 à Bruxelles.

Une étude commandée par la Commission royale des Monuments et des Sites aux Archives d’Architecture Moderne a permis d’identifier les biens les plus remarquables de cet architecte peu connu du grand public qui méritaient d’être mis en valeur par une mesure de classement.

D’autres dossiers sont également en cours d’analyse et seront prochainement soumis à l’approbation du Gouvernement bruxellois.

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Rudi Vervoort : « le renouveau de la Porte de Ninove est en marche ! »

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Rudi Vervoort : « le renouveau de la Porte de Ninove est en marche ! »

communiqué de presse

23 janvier 2015

Le Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale Rudi Vervoort se réjouit du démarrage ce lundi 26 janvier des travaux de démolition et de dépollution de l’entrepôt régional localisé 13-15 rue du Rectangle à Molenbeek, sur le site de la Porte de Ninove.

La démolition de ce bâtiment régulièrement squatté et incendié récemment sera prise en charge par la Régie foncière régionale et financée in fine par l’Accord de coopération Beliris dans le cadre du projet de réaménagement des espaces publics de la Porte de Ninove. Ces travaux répondent à des impératifs de sécurité mais ils constituent surtout la première phase d’un réaménagement global des espaces publics de ce site tant attendu par les habitants.

Ce projet global a fait l’objet le 19 décembre dernier d’une demande de permis amendée permettant un agrandissement du parc initialement prévu grâce à la possibilité de faire cheminer le tram sur la chaussée plutôt que dans l’espace vert. D’après le timing communiqué par Beliris, et dans l’hypothèse d’une délivrance du permis précité en juin 2015, les travaux d’aménagement pourraient démarrer en janvier 2016 et s’achever en octobre 2018.

Dans l’intervalle, le Ministre-Président poursuivra les concertations utiles en vue d’organiser la gestion de l’espace libéré par la démolition de l’entrepôt régional.

Rudi Vervoort rappelle que la Porte de Ninove fera aussi l’objet d’un projet de logements pour lequel une étude de faisabilité a été réalisée par la Région et le propriétaire d’une des deux parcelles considérées, la société Besix. Le Gouvernement a pris acte de cette étude en mars 2014 et validé le scénario préconisé : la construction d’un total d’environ 30.000 m² soit un potentiel de 340 de logements.

L’entame de ces travaux de démolition et de dépollution est également l’occasion d’annoncer le lancement prochain du Règlement régional d’urbanisme permettant d’encadrer ce développement.

« La démolition de ce bâtiment annonce un projet global pour la Porte de Ninove. Il était temps que ce site connaisse des développements concrets au profit des habitants d’aujourd’hui et de demain. » a déclaré Rudi Vervoort.

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Lancement des travaux de la Task Force Emploi Formation Enseignement Entreprises : Une première en Région bruxelloise

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Lancement des travaux de la Task Force Emploi Formation Enseignement Entreprises : Une première en Région bruxelloise

communiqué de presse

21 janvier 2015

Dans son Accord de Majorité, le gouvernement bruxellois soulignait l’importance d’une Alliance Emploi, Formation, Enseignement, Entreprises afin d’insuffler un nouveau souffle à l’économie et à l’emploi des Bruxellois.

Les trois axes Emploi, Formation, Enseignement doivent être soutenus par le monde de l’entreprise et adaptés à leurs besoins, comme à ceux des habitants de la Région, afin d’enrayer durablement le problème du chômage à Bruxelles.

Le Comité bruxellois de concertation économique et sociale (CBCES), organe de concertation tripartite réunissant les partenaires sociaux bruxellois et les Ministres régionaux, s’élargit donc aux Ministres communautaires.

Ce CBCES élargi avait besoin, pour nourrir ses décisions, d’un lieu opérationnel de travail et de rencontre entre ces différents mondes, qui ne rencontrent pas forcément les mêmes objectifs. Ce lieu de concertation existe désormais et réunit les acteurs opérationnels tant régionaux que francophones et néerlandophones.

Ce 21 janvier 2015, la première rencontre d’une Task Force opérationnelle a donc pour but d’acter le début de la concertation sociale entre les pouvoirs communautaires, régionaux et locaux d’une part et représentants des travailleurs et des employeurs d’autre part.

Instance de concertation privilégiée entre la Région et les Communautés, cette première Task Force réunit Rudi Vervoort, Ministre-Président bruxellois, Didier Gosuin, Ministre bruxellois de l’Economie, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Joëlle Milquet, Ministre de l’Enseignement, Rudy Demotte, Ministre-Président de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Fadila Laanan, Ministre-Présidente de la Cocof et des représentants du Ministre-Président flamand Geert Bourgeois ainsi que des Ministres de l’Enseignement et de la Formation de la Communauté flamande, Hilde Crevits et Philippe Muyters.

Du côté des acteurs opérationnels, Actiris, le VDAB, Bruxelles Formation, Bruxelles Emploi Economie, Impulse, le SFPME, les CPAS bruxellois, le Bassin Enseignement Formation Emploi, l’Enseignement de promotion sociale… participeront également.

La mission première de la Task Force est de définir les objectifs opérationnels de l’Alliance Enseignement, Emploi, Formation, Entreprises, dont le cœur est constitué d’un plan d’actions commun et de suivi entre tous ces acteurs afin de développer l’emploi et la formation des Bruxellois.

Pour y arriver, le Gouvernement bruxellois demande à la Task Force de concrétiser notamment les engagements suivants :

      Réaliser un cadastre de l’offre d’enseignement et de formation

      Anticiper, avec l’aide des entreprises, les besoins de l’enseignement et de la formation, ainsi que les nouveaux métiers et nouvelles activités au regard de l’évolution du marché de l’emploi et du profil des publics

      Définir le plan d’action commun et de suivi, base l’Alliance Enseignement- Emploi-Formation

      Veiller à la déclinaison de ce plan auprès des niveaux de pouvoirs communautaires et régionaux

      Concevoir un outil de suivi et d’analyse harmonisé entre les différents services publics

      Evaluer les actions menées afin d’adapter en continu le plan commun d’action et de suivi

Ce mercredi, 6 premiers groupes de travail seront proposés aux différents acteurs réunis.

Véritable outil d’opérationnalisation au service de l’Alliance Enseignement – Emploi  – Formation, cette Task Force proposera également des partenariats en matière de stages et de premiers emplois, notamment via les formations en alternance.

Relever les défis bruxellois passe nécessairement par de nouvelles synergies entre les acteurs de l’enseignement, de la formation, de l’emploi et de l’entreprise prenant en considération les propositions, les apports, les besoins mais aussi les contraintes de chacun, si l’on entend mener une politique d’emploi efficace et durable en Région bruxelloise.

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LA PROSTITUTION, PARLONS-EN !

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LA PROSTITUTION, PARLONS-EN !

communiqué de presse

15 janvier 2015

Le Centre de Recherche de l’Observatoire bruxellois pour la Prévention et la Sécurité (OBPS) a réalisé une étude sociologique sur la prostitution en Région bruxelloise qui a mis en évidence les différentes formes de prostitution existantes et montré la variété des logiques professionnelles et des profils des praticiens et leurs gestionnaires ou trafiquants.

S’intéressant principalement à la prostitution publique et visible sur le territoire régional, les différents lieux sont identifiés, ainsi que l’importance du rôle des acteurs de régulation sociale que sont les services communaux concernés, les associations de santé et d’accompagnement des personnes prostituées, ainsi que les sections mœurs et traite des êtres humains de la Police. Les différentes situations identifiées appellent dès lors des mesures spécifiques et adaptées à chaque situation, d’une part, et à une coordination de la politique régionale, d’autre part.

L’étude distingue également l’échelle locale de l’échelle internationale, la première étant la face visible des effets d’une certaine mondialisation associée à une forme particulière de la criminalité organisée, le trafic et la traite des êtres humains. Au bout de la chaîne pénale, le système judiciaire se présente comme un acteur important du traitement de l’exploitation sexuelle et de ses victimes, aidé par le travail de terrain des services de police qui assurent un suivi et mènent des enquêtes qui s’étalent parfois sur plusieurs années.

Les communes bruxelloises concernées développent, tant bien que mal, des plans et règlements particuliers d’encadrement de l’activité prostitutionnelle afin de limiter les désagréments et le sentiment d’insécurité parfois ressenti par les riverains dans les quartiers concernés, mais également par les personnes qui se prostituent. Les communes mettent alors en place des actions concrètes influant directement sur les logiques professionnelles des acteurs concernés, sans toutefois se mettre en porte-à-faux avec le Législateur qui, précisément, ne donne actuellement pas la possibilité d’une prise en charge effective de l’activité par les pouvoirs publics. Le secteur associatif social-santé, quant à lui, entoure les personnes qui se prostituent et contribue à leur bien-être ainsi qu’à la connaissance de l’activité et de ses évolutions permanentes.

Ont collaboré à cette étude : des experts des services de prévention de Bruxelles-Ville, Ixelles, Saint-Gilles, Saint-Josse-ten-Noode et Schaerbeek, les asbl Entre 2, Pag-Asa, Alias et Espace P, ainsi que la brigade des mœurs de la zone de police Bruxelles/Ixelles et la section Traite des Etres Humains de la zone de police Schaerbeek/Evere/Saint-Josse-ten-Noode.

Les principales questions traitées dans l’étude sont :
–      les aspects historico-idéologiques, juridiques et stratégiques de la prostitution ;

–      les différentes formes de prostitution publique ;

–      les statistiques policières et judiciaires ;

–      les problèmes liés à la prostitution publique au sein des quartiers et les mesures prises pour les endiguer ;

–      le bien-être et la sécurité des personnes prostituées ;

–      la lutte contre la criminalité, la traite et l’exploitation sexuelle.

Les principales recommandations de l’étude sont :

–  – l’organisation d’une concertation régionale entre les autorités locales concernées par la prostitution publique, en vue de convenir d’une vision politique partagée du phénomène et d’harmoniser les actions mises en œuvre ;
–   – la reconnaissance des différents acteurs et de leurs rôles complémentaires pour favoriser le partage d’informations et de bonnes pratiques dans un souci de transversalité ;
-la prise en compte de l’avis des personnes prostituées et de leurs clients.

Rudi Vervoort, Ministre-Président du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, réunira les autorités locales concernées par la prostitution publique dans le courant du premier semestre 2015. Une journée thématique devrait suivre en vue de partager et de débattre, plus en avant, les résultats observés et les actions à définir ultérieurement.

Contact pour obtenir l’étude : +32 (0)2 563 49 11

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La COCOF finance le soutien scolaire de 136 façons

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La COCOF finance le soutien scolaire de 136 façons

communiqué de presse

18 décembre 2014

Depuis de nombreuses années, la Commission communautaire française mène une politique d’aide aux écoles de devoirs de la Région de Bruxelles-Capitale afin d’éviter aux jeunes le décrochage scolaire, l’exclusion sociale ou le repli sur soi. Dans cette optique, la Ministre-Présidente du Gouvernement francophone bruxellois, Fadila Laanan, a décidé d’octroyer un budget supplémentaire de 190.170 euros aux écoles de devoirs pour l’année 2014.

Les écoles de devoirs accomplissent un travail considérable de soutien scolaire et accompagnent les élèves vers l’autonomie dans les apprentissages tout en favorisant “le vivre ensemble”.

Le soutien scolaire est la priorité numéro Un des politiques de cohésion sociale. Le gouvernement francophone l’a d’ailleurs réitéré récemment avant de lancer l’appel à projet de la cohésion sociale pour les 5 années à venir. Ensemble, nous souhaitons soutenir les associations qui œuvrent dans nos quartiers pour donner un avenir meilleur à nos jeunes.” rappelle Rudi Vervoort, ministre en charge de la cohésion sociale.

Le travail en école de devoirs permet d’offrir dans un lieu d’accueil différent du cadre scolaire habituel, une prise en charge plus personnalisée des élèves comme la prise en compte de ses relations avec les parents ou l’application de pédagogies adaptées aux rythmes et aux niveaux des jeunes, qui se veut inclusive et mène de facto à une plus grande cohésion entre les individus.

Grâce aux moyens complémentaires, en 2014-2015, 71 projets d’écoles de devoirs ont été sélectionnés selon des objectifs précis comme l’âge du public ou l’objectif affichés pour l’autonomisation des élèves.

Fadila Laanan et Rudi Vervoort rappellent que la Commission communautaire française finance pas moins de 136 activités de soutien scolaire sur base pérenne. Ces projets représentent un peu plus de 40% de l’enveloppe globale “cohésion sociale” qui s’élève elle à 8,8 millions d’euros.

Ce supplément vient accorder un soutien complémentaire à un secteur dynamique et souvent animé par des bénévoles passionnés qui apportent aide et confiance à des élèves parfois proches du décrochage scolaire contre lequel nous luttons ardemment” ont conclu Rudi Vervoort et Fadila Laanan.

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Le Gouvernement bruxellois a choisi son nouveau Bouwmeester !

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Le Gouvernement bruxellois a choisi son nouveau Bouwmeester !

communiqué de presse

11 décembre 2014

Sur proposition du Ministre-Président, le Gouvernement bruxellois a approuvé ce 11 décembre 2014 la désignation pour 5 ans de Kristiaan Borret en tant que bouwmeester de la Région de Bruxelles-Capitale.

Cette décision est l’aboutissement d’une procédure entamée le 27 février dernier par la publication d’un avis de marché en vue de sélectionner le successeur d’Olivier Bastin. Six candidatures ont été introduites parmi lesquelles deux candidats avaient été retenus par le Gouvernement en date du 16 octobre dernier. Un comité d’avis présidé par Djamel Klouche et composé d’experts et de fonctionnaires régionaux a auditionné ces deux candidats le 5 décembre dernier. Ce Comité d’avis s’est prononcé à l’unanimité en faveur de la désignation de Kristiaan Borret.

Son expérience à la tête de la Ville d’Anvers, sa compréhension du contexte et de la stratégie d’aménagement bruxelloise ainsi que sa volonté clairement exprimée de passer à l’acte à Bruxelles ont convaincu les membres du Gouvernement bruxellois qu’il était l’homme de la situation.

Sous réserve de l’absence de recours contre sa désignation, (standstill de 15 jours), Kristiaan Borret a désormais 6 mois pour présenter au Gouvernement une note d’orientation arrêtant dans le détail sa stratégie et sa méthode pour remplir sa mission. A cet égard, le Ministre-Président rappelle que le Gouvernement a décidé d’augmenter significativement le budget alloué à la fonction de bouwmeester en passant de 590.000,00 € à 1.000.000,00 € pour 5 ans. Ce sont par ailleurs tous les membres du Gouvernement qui financent désormais cette mission.

Ces décisions sont significatives du volontarisme dont le Gouvernement veut faire preuve en matière de développement territorial, d’urbanisme et d’architecture de qualité.

Le Ministre-Président tient au nom du Gouvernement à saluer l’énergie déployée par Olivier Bastin dans le cadre de sa mission. Il lui aura fallu essuyer les plâtres d’un premier mandat et mettre en place auprès des opérateurs publics une nouvelle manière d’envisager le montage des projets publics. Pour Rudi Vervoortce travail porte déjà ses fruits notamment pour ce qui est de la façon de faire des collectivités et trouvera certainement une traduction positive dans les faits.

Rudi Vervoort souhaite bonne chance à Kristiaan Borret et insiste sur le rôle crucial qu’il aura à jouer : « Il n’est plus possible de transiger sur la qualité de l’architecture à Bruxelles et Monsieur Borret peut être assuré du soutien du Gouvernement dans toutes ses démarches qui viseront à atteindre cet objectif ».

« Un espace public bien conçu et une architecture de qualité sont déterminants pour la qualité de vie dans une ville. Ce gouvernement a de grandes ambitions dans ce domaine. Avec entre autres la décision de démolir le viaduc Reyers nous avons démontré que nous nous donnons les moyens de nos ambitions. Kristiaan Borret avec son expérience va, pendant les années à venir, contribuer à redessiner une meilleure Bruxelles », a ajouté le ministre Pascal Smet.

« En tant que Ministre du Logement, je me réjouis de la nomination de Kristiaan Borret en tant que nouveau Bouwmeester bruxellois. Intégrer le logement pour tous et les espaces verts dans le développement urbanistique de la Région garantira la qualité de vie des Bruxellois. Monsieur Borret a fait ses preuves par le passé ! », a précisé la Ministre Céline Fremault.

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