Le Gouvernement bruxellois libère 100.000 € en faveur de l’opération ‘Famine 12-12’

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Le Gouvernement bruxellois libère 100.000 € en faveur de l’opération ‘Famine 12-12’

communiqué de presse

3 avril 2017

A l’initiative de la Secrétaire d’État en charge de la Coopération au développement Bianca Debaets, l’ensemble des Ministres et Secrétaires d’État du Gouvernement bruxellois a décidé d’accorder une aide d’urgence à l’opération ‘Famine 12-12’. Lancée par le Consortium 12-12, cette action de solidarité vise à récolter des fonds pour venir en aide aux populations de plusieurs pays (Soudan du Sud, Somalie, Yemen et Nigéria) en proie à des problèmes de malnutrition aiguë et à des risques de famine. Conformément à l’esprit de ses engagements en matière de solidarité internationale, l’Exécutif bruxellois débloque ainsi une enveloppe de 100.000 euros.

Récemment, les Nations Unies ont déclaré la famine en Soudan du Sud. Plus de 270.000 enfants y souffrent de malnutrition aiguë et si aucune aide alimentaire d’urgence n’est apportée, la crise alimentaire pourrait toucher près de la moitié des 11 millions d’habitants du pays. Au Nord du Nigéria, plus de 400.000 personnes sont proches de connaître la famine. Mêmes problèmes en Somalie et au Yemen où des centaines de milliers d’enfants sont victimes d’une malnutrition aiguë sévère, en grande partie à cause des conséquences de la guerre civile.

Face à tous ces drames le Consortium 12-12 (regroupant Handicap International, UNICEF Belgique, Caritas International, Médecins du Monde, Oxfam-Solidarité et Plan Belgique) a lancé l’opération ‘Famine 12-12’ pour récolter un maximum de fonds auprès de la population et des institutions belges. Tous les Ministres et Secrétaires d’État du Gouvernement bruxellois ont décidé de contribuer à l’effort pour parvenir à une aide totale de 100.000 €.

« Nous devons tout faire pour éviter que des drames humains ne se produisent dans ces régions menacées par la famine. La situation de centaines de milliers d’enfants nous interpelle fortement. Dans ce contexte, il est essentiel que la Région bruxelloise se montre solidaire et je suis ravie que l’ensemble de mes collègues aient accepté de contribuer à cette action humanitaire », précise la Secrétaire d’État bruxelloise Bianca Debaets, en charge de la Coopération au développement.

« Face à cette situation catastrophique, les déclarations d’intention ne suffisent pas. Il faut agir concrètement, et c’est ce que le Gouvernement bruxellois a choisi de faire », a réagi le Ministre-Président Rudi Vervoort.

Dans l’accord de Gouvernement, il est prévu spécifiquement que la Coopération au développement bruxelloise œuvre pour améliorer les conditions de vie de populations au sein de pays en voie de développement, et contribue à la consolidation de la communauté internationale, juste et solidaire.

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Concours « Photographiez votre patrimoine ! »

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Concours « Photographiez votre patrimoine ! »

communiqué de presse

30 mars 2017

Vous avez un regard original sur le patrimoine bruxellois ? Vous aimez la photographie ? Vous avez envie de partager votre amour de Bruxelles ? Alors, prenez vos appareils photos et montrez-nous quel est votre patrimoine, celui qui vous touche, vous interpelle, vous égaye, vous inspire…

En ce début de printemps, la Région de Bruxelles-Capitale lance le concours « Photographiez votre patrimoine ! ».

Initié dans la perspective de « 2018, année européenne du patrimoine », il permet aux participants de partager, par le biais de la photographie, leur vision du patrimoine de la Région saisi de jour ou de nuit, avec ou sans protagonistes, en large perspective ou au travers d’un détail…

Le patrimoine c’est aussi bien le Palais de Justice que la dernière aubette du quartier, l’arbre remarquable dans un parc, une petite rue pavée ou l’avenue bordée de maisons de maîtres, un sgraffite, une peinture murale, un vitrail, une statue,…

Une invitation à participer à la reconnaissance du patrimoine que les citoyens côtoient dans leur vie de tous les jours.

Pour le Ministre-Président Rudi Vervoort, « le regard du citoyen sur son cadre de vie est le premier outil de sensibilisation à sa conservation. Témoigner du  patrimoine bruxellois à travers l’objectif tendre, drôle, lumineux, décalé, toujours passionné de ceux qui le fréquentent est une expérience ludique et créative mais aussi utile et enrichissante. Les Bruxellois répondent toujours présents à nos concours photos et je me réjouis de découvrir leurs nouveaux clichés dans le cadre de l’année européenne du Patrimoine en 2018 ! ».

En pratique ?

Après une inscription via le site www.patrimoine.brussels, chaque participant enverra un maximum de cinq clichés pour le mois de janvier 2018.

Un jury composé de représentants de la Région et de professionnels en sélectionnera 25 qui  seront exposés, dans le courant de l’année 2018, dans un endroit public de la capitale. Les photographies lauréates seront également éditées en cartes postales. Une autre façon de faire découvrir le patrimoine bruxellois !

Règlement et inscriptions (avant le 15 décembre 2017) sur  www.patrimoine.brussels.

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La Région Bruxelloise veut faire entrer l’Ommegang au patrimoine mondial de l’UNESCO

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La Région Bruxelloise veut faire entrer l’Ommegang au patrimoine mondial de l’UNESCO

communiqué de presse

28 mars 2017

Le 9 mars 2017, le Gouvernement bruxellois s’est prononcé en faveur de la candidature de la célèbre manifestation culturelle pour obtenir son inscription sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité attribué par l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco). Ce lundi 27 mars, la Région a déposé officiellement cette candidature au siège de l’Unesco à Paris.

« L’Ommegang est l’une des plus honorables traditions de la Région bruxelloise, transmise de génération en génération, et ce serait un couronnement que l’Unesco accorde sa reconnaissance à cette grande manifestation populaire », s’est enthousiasmé Rudi Vervoort, le Ministre-Président bruxellois.

Si ses origines remontent au Moyen-Age, l’Ommegang moderne fut développé en 1930 sur base des descriptions du cortège historique, qui faisait défiler sur la Grand-Place les forces vives de la société bruxelloise. La procession est la plus ancienne représentation historique de Bruxelles. L’événement, perpétué par environ 1.400 figurants costumés, retrace le règne de Charles Quint au 16e siècle, qui avait d’ailleurs assisté à l’Ommegang en 1549.

L’acte de candidature, initié par la société civile, et relayé par la Direction des Monuments et Sites, jouit du plein soutien de la Région bruxelloise, désormais compétente en matière de patrimoine culturel immatériel, depuis la 6e réforme de l’Etat.

Rudi Vervoort vous fixe d’ores et déjà rendez-vous les mercredi 5 et vendredi 7 juillet 2017 pour découvrir ou redécouvrir l’Ommegang.

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Le Gouvernement bruxellois soutient le MIMA

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Le Gouvernement bruxellois soutient le MIMA

communiqué de presse

24 mars 2017

Le Gouvernement bruxellois a octroyé ce jeudi un subside de 40.000 euros à l’asbl Millenium Iconoclast Museum of Art pour la tenue de deux expositions en 2017 dans le musée éponyme, situé à Molenbeek.

 Installé dans les anciennes brasseries Belle-Vue depuis le 16 avril 2016, le musée MIMA, notamment dédié à la 2.0 et véritable témoin de notre époque, a connu un succès public et critique immédiats. L’affluence a même dépassé les estimations des dirigeants, avec plus de 1.000 visiteurs par semaine en moyenne, dont près de 40% d’élèves de l’enseignement primaire et secondaire.

« Le MIMA est l’un des acteurs de la nouvelle ambition culturelle en Région bruxelloise. L’éducation par la culture est fondamentale pour corriger le repli sur soi et retisser du vivre-ensemble. Il est donc impératif pour mon Gouvernement de soutenir ces initiatives favorisant la mixité », a commenté le Ministre-Président Rudi Vervoort.

La première exposition sera consacrée à l’artiste Boris Tellegen, qui a acquis dans les années 90 une renommée internationale dans le graffiti, sous le pseudo Delta. Il occupe dans l’histoire du graffiti la place d’un passeur de témoins intergénérationnel, et l’installation présentera les multiples facettes de son œuvre.

La deuxième exposition, intitulée « Art is comic », porte sur la bande dessinée. Le volume, le changement d’échelle et de média vont engendrer au MIMA une narration hybride, une installation à l’intersection de la bande dessinée et du parc d’attraction. L’ambition du musée est d’offrir une expérience esthétique humoristique qui soit participative.

« Outre la dimension sociétale de ces expositions, nous soutenons les projets qui permettent le rayonnement de l’image de la Région en Belgique mais aussi à l’étranger et contribuent au développement touristique à Bruxelles », a conclu Rudi Vervoort.

 

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Le Gouvernement bruxellois offre une cure de revitalisation urbaine à Bruxelles, Jette et Forest

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Le Gouvernement bruxellois offre une cure de revitalisation urbaine à Bruxelles, Jette et Forest

communiqué de presse

23 mars 2017

Le Gouvernement bruxellois a choisi ce jeudi les lauréats 2017 des nouveaux périmètres éligibles à l’élaboration d’un programme de contrat de quartier durable (CQD). Pour leur huitième série, le choix des Ministres s’est porté sur les quartiers des « Marolles » à Bruxelles-Ville, « Magritte » (quartier Esseghem) à Jette et « Wielemans » à Forest, qui bénéficieront de 42,375 millions financés par la Région et répartis proportionnellement entre les trois projets.

Lancé en novembre dernier, l’appel à candidature de la huitième série des CQD a connu un succès considérable. En effet, pas moins de 9 communes – Bruxelles, Jette, Forest, Anderlecht, Etterbeek, Koekelberg, Molenbeek, Schaerbeek et Uccle – ont introduit un dossier, soit un record de postulants.

« L’engouement suscité démontre une fois de plus l’intérêt manifeste, tant des communes que de la Région, quant à cet outil de revitalisation urbaine qu’est le contrat de quartier durable. Il illustre également son importance pour le développement urbain et l’amélioration des conditions de vie des habitants de la ZRU (zone de revitalisation urbaine) », a souligné le Ministre-Président Rudi Vervoort, en charge du développement territorial.

Les candidatures de la huitième série ont été analysées sur base des plusieurs critères énoncés dans l’appel à candidature ainsi qu’au regard d’indicateurs statistiques tels que la disponibilité en espaces verts, le taux d’occupation du bâti des îlots et l’adéquation entre le parc de logements sociaux et assimilés existants, mais également la demande de logements sociaux ou assimilés dans la commune.

A l’exception des candidatures de Koekelberg et Uccle, pour lesquelles le périmètre sélectionné entrait en opposition avec la réglementation des CQD en vigueur, tous les dossiers introduits étaient de qualité. L’avantage des trois communes épinglées réside dans le juste rapport entre les enjeux, les priorités et les opportunités avancés.

Concrètement, les trois périmètres des « Contrats de Quartiers Durables 2017-2022 » présentent chacun les avantages suivants :

Bruxelles « Marolles » : Situé de part et d’autre des rues Haute et Blaes et de la place du Jeu de Balle, la majeure partie du périmètre proposé n’a jamais fait l’objet d’un Contrat de Quartier. Le Gouvernement a notamment été séduit par la cohérence du dossier de candidature qui permet de renforcer la position de l’habitant du quartier précaire, de créer des espaces verts à l’échelle du quartier et de recoudre les points de rupture à l’intérieur du quartier, ainsi qu’aux portes d’entrée au sud du quartier. Il entend en outre contrebalancer la pression grandissante que le Sablon exerce sur le quartier. Le périmètre comprend de nombreuses opportunités foncières, y compris sur des biens publics (ce qui garantit l’opérationnalisation rapide des interventions proposées).

Jette « Magritte » : Le projet, qui couvre l’entièreté de la zone éligible de la ZRU sur la commune de Jette, à savoir le quartier Esseghem, propose une réelle cohérence entre le prédiagnostic et les opportunités présentées. Les enjeux prioritaires étant d’une part la restructuration profonde du périmètre, notamment en atténuant les coupures urbaines existantes et en désenclavant le site Esseghem bordé par la voie de chemin de fer et les chancres urbains, et d’autre part l’amélioration du bâti résidentiel dégradé ou inoccupé, en réhabilitant des terrains vides.

 

Forest « Wielemans » : La candidature de Forest affiche clairement les complémentarités potentielles des différents programmes et la volonté de la commune de travailler en profondeur et à différents niveaux : une échelle plus régionale avec le CRU (espaces publics en priorité) et une échelle locale avec le CQD (logements assimilés sociaux, infrastructures de proximité, accès à un logement décent pour tous, espaces récréatifs de proximité, etc.). Le périmètre proposé, situé entre une zone industrielle – jamais couverte – et une zone résidentielle – déjà couverte -, reprend en partie le périmètre du contrat de rénovation urbaine en cours d’élaboration.

« Dès le 1er avril prochain, les communes en question vont mettre en place les procédures de marché public et la participation citoyenne en vue de l’élaboration de leur programme opérationnel qu’elles devront soumettre au Gouvernement bruxellois pour le 31 mars 2018 au plus tard », a conclu Rudi Vervoort, précisant encore que Bruxelles, Jette et Forest disposeront de 50 mois pour accomplir leur programme et de 30 mois complémentaires pour terminer les chantiers.

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Le Gouvernement bruxellois préserve et valorise son patrimoine architectural

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Le Gouvernement bruxellois préserve et valorise son patrimoine architectural

communiqué de presse

15 mars 2017

Engagé dans un ambitieux redéveloppement territorial qui verra la création de nouveaux quartiers sur son territoire, le Gouvernement bruxellois est également soucieux de préserver et valoriser son patrimoine architectural. Ainsi, plusieurs parties formant l’ancienne abbaye Saint-Jacques sur Coudenberg et l’ancienne pharmacie Kusnick, situées respectivement rue de Namur et rue de Louvain à Bruxelles, font depuis jeudi l’objet d’une procédure de classement.

«Les différentes constructions qui constituent l’ancienne abbaye de Coudenberg appartiennent au patrimoine remarquable de l’Ancien Régime et forment un ensemble de qualité exceptionnelle en Région bruxelloise », a rappelé le Ministre-Président Rudi Vervoort, en charge des Monuments et Sites.

Les bâtiments primitifs, conçus au 12e siècle et situés le long de la rue de Namur, ont été remplacés en 1776 par l’actuelle maison abbatiale. Les plans de l’architecte français Barnabé Guimard avaient pour but d’harmoniser l’abbaye et de l’intégrer esthétiquement au nouveau Quartier royal (1775). Ce quartier néoclassique, construit à une époque où Bruxelles est encore fortement marquée par l’héritage médiéval, est d’une étonnante modernité, telle qu’on peut à l’époque la voir à Paris, Londres ou Vienne. Sa création constitue d’ailleurs un événement majeur dans l’histoire urbanistique et architecturale de Bruxelles.

La pharmacie Kusnick, quant à elle, a conservé au cours des années sa vitrine et l’exceptionnel ensemble de boiseries sculptées. Celui-ci consiste en un imposant comptoir, des étalages et de monumentales étagères ornées d’un important décor sculpté mêlant des éléments d’inspiration néo-Renaissance flamande et néogothique, un mélange des styles propre à l’éclectisme.

« Le caractère remarquable de cet ensemble raffiné l’est d’autant plus que la conservation de ce type d’aménagement intérieur est peu fréquente. Il n’en existe que deux autres exemples à Bruxelles – les anciennes pharmacies Delacre et Bon Secours – c’est un bijou qu’il faut protéger », a ajouté Rudi Vervoort.

La Direction des Monuments et Sites (DMS) va instruire les deux procédures. L’ancienne abbaye Saint-Jacques sur Coudenberg sera classée comme ensemble, étant un bâtiment unique, tandis que l’ancienne pharmacie Kusnick le sera comme monument.

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Lutte contre le dumping social : la passation de marchés publics désormais mieux encadrée

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Lutte contre le dumping social : la passation de marchés publics désormais mieux encadrée

communiqué de presse

10 mars 2018

A l’initiative du Ministre Président Rudi Vervoort et du Ministre de l’Economie et de l’Emploi Didier Gosuin, le gouvernement bruxellois a adopté un plan de 7 mesures concrètes visant à réduire les risques de fraude sociale dans la commande publique.

« Le dumping social dans les marchés publics continue de causer des pertes d’emploi considérables, en particulier dans le secteur de la construction, premier vivier d’emploi en Belgique. 17.000 emplois ont ainsi été perdus en 3 ans dans la construction. En Région Bruxelloise où, malgré des efforts importants depuis 2 ans, le chômage reste élevé, améliorer les moyens dévolus à la lutte contre la fraude sociale est une priorité », explique le Ministre Gosuin.

Il s’agit, plus largement, de diminuer les risques de précarisation de l’emploi local dans un contexte de globalisation des échanges économiques où les travailleurs d’une importante réserve de main-d’œuvre bruxelloise sont de plus en plus soumis à la concurrence.

Un groupe de travail réunissant les partenaires sociaux, le Gouvernement et des experts de tous les services publics impliqué a été constitué en 2016. Ce groupe de travail s’est employé à fournir une série de recommandations visant à réduire les risques de dumping social dans la commande publique. Au terme de ces travaux, le Gouvernement bruxellois a adopté 7 mesures concrètes afin d’encourager une dynamique de promotion active d’un emploi de qualité au sein de l’ensemble du tissu économique bruxellois.

Mesures :

  1. Adoption d’une nouvelle législation en matière de clauses sociales ;
  2. Mise en place d’une offre de formations spécifiques « Dumping Social » dans le cadre des formations aux marchés publics, notamment pour les contrôleurs de chantier ;
  3. Application élargie de l’ordonnance de 2014 relative au contrôle des prix qui sera ouverte à de nouveaux types de marché et ouverte aux pouvoirs locaux ;
  4. Promotion d’un guide de bonnes pratiques à l’attention des pouvoirs adjudicateurs bruxellois ;
  5. Réalisation d’un répertoire d’attestations de bonne exécution pour tous les types de marchés ;
  6. Mise à disposition d’un outil inédit d’analyse de la situation financière et économique des entreprises qui ont soumissionné à un marché public permettant d’identifier par leur bilan celles qui présentent des risques de dumping social ou de fraude de nature ;
  7. Création d’une plateforme de partage de données de marchés publics.

« Avec ce rapport, explique le Ministre-Président Rudi Vervoort,  nous disposons enfin d’un ensemble de mesures très concrètes et efficaces pour lutter contre le dumping social à Bruxelles. Il fallait rompre avec des plans incantatoires et identifier des outils pratiques. C’est chose faite. »

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Vif succès pour l’appel à projets visant à renforcer le vivre ensemble à Bruxelles

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Vif succès pour l’appel à projets visant à renforcer le vivre ensemble à Bruxelles

communiqué de presse

9 fevrier 2017

En septembre 2016, un appel à projets centrés sur le dialogue interculturel, renforçant la diversité et la cohésion sociale a été lancé par le Ministre-Président de la Région Bruxelles capitale, Rudi Vervoort, la Ministre-Présidente de la C0C0F, Fadila Laanan et le Président de la VGC, Guy Vanhengel. 

Pour répondre à l’appel à projet il fallait se présenter en tant que commune, CPAS, asbl ou fondation d’utilité publique. Quant au dossier, il comptait, un formulaire à remplir, une note d’intention ainsi que la description du projet et son budget. Le tout devait être envoyé par courrier postal recommandé en parallèle d’un envoi sous format électronique.

Cet appel à projets a été clôturé le 10 novembre 2016. Plus de 430 projets ont été introduits.

C’est un jury qui a été chargé de l’analyse des dossiers. Il était composé de représentants du Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale, de la Ministre-Présidente de la COCOF et du Président de la VGC ainsi que de trois experts désignés par les gouvernements respectifs.

Ce jury s’est réuni deux journées afin de proposer une sélection aux Gouvernements. Cette sélection s’est opérée sur une procédure stricte qui comprenait diverses étapes. Tous les projets ont été examinés à travers le prisme de la recevabilité formelle, de l’adéquation aux critères de fonds de l’appel à projet et sur une appréciation qualitative sur plusieurs paramètres.

Vu le nombre de projets reçus, le jury a analysé la demande budgétaire des projets retenus et a dû envisager une adaptation des montants en fonction de la faisabilité du projet et des moyens disponibles.

Au total 434 projets ont été déposés pour une demande globale de plus de 27 millions d’euros. Parmi eux, 78 projets étaient non-recevables car le dossier n’a pas été rentré dans les formes (être un opérateur éligible, asbl, fondation d’utilité publique, commune ou cpas) avant le 10 novembre, par courrier recommandé au Cabinet du Ministre-Président et par courrier, avec une note d’intention, le formulaire dument complété et un budget du projet).

168 projets n’ont pas été retenus car ils ne répondaient pas aux critères de fonds (être inédit, innovant, proposer un partenariat, une expertise, une démarche interculturelle).

Il restait donc 188 projets pour une demande totale de 12,6 millions d’euros. Le jury a donné une cote à chacun d’eux. Sur base de cette cote, le jury a décidé de ne retenir que les projets disposant d’une pondération suffisante.

Il restait à ce stade 62 projets pour une demande totale de 4,3 millions d’euros. Il a ensuite été proposé d’adapter les demandes budgétaires de chaque projet en fonction de leur classement.

Ensuite une analyse s’est faite sur base des dossiers, des projets et de leur viabilité budgétaire. Certaines demandes budgétaires étaient clairement surévaluées ou certains projets étaient viables malgré une diminution des budgets demandés. Cette réalité est variable en fonction des projets. C’est pour cette raison que le jury a procédé à une analyse au cas par cas. Les montants octroyés ne vont pas jusqu’au maximum envisagé (200 000 €) afin de permettre de soutenir un plus grand nombre de projets pour un total de 2 millions d’Euros.

La sélection arrêtée compte 62 projets pour un total de 2 millions d’euros. Elle a  été proposée aux Gouvernements et a été avalisée le 2 février dernier.

Rudi Vervoort, Fadila Laanan et Guy Vanhengel se réjouissent de voir 62 projets se développer pour renforcer le nécessaire dialogue interculturel dans notre Région. Ils félicitent les plus de 430 porteurs de projet pour la qualité des dossiers rentrés et leur investissement pour continuer à faire de notre Région un espace de discussion entre toutes les cultures qui vivent et travaillent ensemble au quotidien.

Cliquez ici pour télécharger la liste des projets retenus et non retenus

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Rudi Vervoort à la rencontre des Bruxellois pour échanger sur le PRDD

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Rudi Vervoort à la rencontre des Bruxellois pour échanger sur le PRDD

communiqué de presse

2 février 2017

Le Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale, Rudi Vervoort, participera au premier des cinq forums citoyens consacrés au Plan Régional de Développement durable (PRDD), programmé le mardi 7 février à 19h30 au musée MIMA, à Molenbeek-Saint-Jean.

« A l’issue de longs mois de travail, le Gouvernement bruxellois a rédigé un texte à la fois dense et moderne qui reprend différents projets destinés à améliorer le cadre de vie des Bruxellois. Nous voulons maintenant présenter cette réelle ambition pour notre Région, travailler avec les citoyens, pour, le moment venu, la porter ensemble et progressivement la concrétiser à travers des projets réalistes et réfléchis », a précisé Rudi Vervoort.

Articulé autour de quatre axes principaux, le PRDD entend répondre au défi démographique qui s’annonce via la production de nombreux logements adaptés, favoriser la proximité entre l’habitant et son environnement direct, développer des nouveaux secteurs porteurs d’emploi, et améliorer la mobilité en l’intégrant dans une dynamique de développement urbain durable.

Pour en débattre, la Région bruxelloise organise cinq forums citoyens du 7 février au 8 mars. Outre le premier, lancé par le Ministre-Président le 7 février à 19h30 au MIMA (Quai du Hainaut 41, à Molenbeek-Saint-Jean), des espaces d’échanges et de discussions sont programmés le 15 février dans la salle du conseil de l’ancienne maison communale sur la place Emile Bockstael à Laeken, le 20 février au Centre communautaire De Kriekelaar à Schaerbeek, le 22 février  dans le restaurant l’Architecte sur la place Flagey à Ixelles, et enfin le 8 mars à la Tricoterie à Saint-Gilles.

« Je me réjouis à l’idée d’entendre l’avis des Bruxelloises et des Bruxellois au sujet du développement territorial et des embellies urbanistiques à mener au sein de la Région. Ce sera une nouvelle occasion de mesurer l’intérêt que nos concitoyens portent à leur Région et à l’ambition que nous poursuivons ensemble », a conclu le Ministre-Président.

Toutes les informations sur le PRDD sont disponibles à l’adresse :http://www.prdd.brussels/

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Un premier plan de sécurité pour la Région bruxelloise

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Un premier plan de sécurité pour la Région bruxelloise

communiqué de presse

2 février 2017

Le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale a approuvé, ce jeudi, le Plan Global de Sécurité et de Prévention (PGSP). Dans un paysage institutionnel remodelé, qui investit la Région de nouvelles compétences en la matière, ce document stratégique traduit une vision actuelle, ambitieuse et novatrice de l’architecture de la prévention et de la sécurité à Bruxelles.

Ce plan ouvre la voie à une nouvelle orientation de l’avenir de la sécurité de notre Région, grâce d’une part à la complémentarité des mesures et des protagonistes engagés, et d’autre part à la transversalité de leur champ d’action.

Complémentarité

« La complémentarité est une condition de réussite essentielle dans la mise en œuvre de nos politiques en la matière mais aussi dans nos contacts avec les autres niveaux de pouvoir. L’articulation entre les différentes compétences des acteurs en charge de notre sécurité a été redessinée dans cette optique, de manière à diminuer le sentiment d’insécurité et d’offrir aux Bruxellois un cadre de vie agréable», a déclaré Rudi Vervoort.

Le PGSP définit un cadre de référence stratégique global sur la période 2017-2020, préalable à l’adoption des Plans zonaux de sécurité (PZS) et tenant compte du Plan national de sécurité (PNS) et de la Note-cadre de sécurité intégrale (NCSI). Il intègre en outre des mesures qui sont déjà d’application dans certains plans zonaux auxquelles il apporte une assise territoriale plus large. Les six zones de police sont donc impliquées dans le processus et doivent coordonner leurs PZS au cadre général proposé.

« Le document n’est pas strictement un plan policier ; il entend mettre en place une politique de sécurité urbaine intégrale et renforcée pour l’ensemble de la chaîne de sécurité, de la prévention à la réaction. La coordination de la mise en œuvre du PGSP est quant à elle assurée par Bruxelles Prévention & Sécurité, qui rend compte des mesures exécutées aux autorités compétentes », a précisé Rudi Vervoort.

Le nouveau dispositif a été soumis au Conseil régional de sécurité (CORES), réunissant le parquet de Bruxelles, le directeur coordonnateur administratif, le directeur judiciaire, les présidents de collèges de police, les chefs de corps des zones de police de l’arrondissement administratif de Bruxelles-Capitale, favorisant ainsi la coordination et l’adhésion de tous les acteurs concernés.

Transversalité

Le caractère intégré et transversal a fait l’objet d’une attention particulière tout au long de l’élaboration du projet de plan. Bruxelles Prévention & Sécurité a mis en place une philosophie de travail participative en vue de garantir l’implication des acteurs de la chaîne de prévention et de sécurité dans le respect de leurs prérogatives et objectifs respectifs.

Après consultation des principales institutions régionales, communales, policières et judiciaires concernées, des groupes de travail thématiques se sont réunis aux fins de proposer des mesures concrètes et opérationnelles. Celles-ci ont été rassemblées en dix chapitres qui illustrent les priorités du Plan Global de Sécurité et de Prévention.

Le plan consolide des initiatives préexistantes et en propose d’autres, inédites selon les différentes priorités. On citera particulièrement:

  • la prise en compte prioritaire des affaires liées aux violences conjugales ou intrafamiliales dans le cadre des atteintes à l’intégrité de la personne ;
  • l’harmonisation de la prise en charge des auteurs et victimes potentiels des phénomènes de polarisation et de radicalisation notamment par l’élaboration d’une grille d’analyse commune ;
  • l’amélioration de l’accueil 24/24h et dans des locaux adaptés tenant compte des spécificités liées aux auditions des victimes de traite et de trafic des êtres humains ;
  • l’optimisation de la couverture espace-temps des gardiens de la paix et de la police locale afin de mettre en place une présence visible et dissuasive contre les vols, cambriolages, le vandalisme et les extorsions diverses comme par exemple le racket touchant les jeunes aux abords des écoles, les pickpockets dans les transports en commun et les vols dans les voitures ;
  • Le déploiement du réseau de caméras ANPR, en concertation avec les polices locale et fédérale et la mise sur pied d’un Centre régional de traitement des infractions (CRT) dans le cadre de la mobilité et de la sécurité routière ;
  • La présence visible et appropriée, en termes d’environnement et d’incivilités, des différents services publics en charge de la sécurité : en soirée pour prévenir les conduites à risque et limiter les nuisances sonores ; l’été avec des équipes de gardiens de parcs et de surveillants forestiers spécialisés en prévention et/ou animation; dans les stations de métros ;
  • Le renforcement des capacités de recherche sur le darknet afin notamment de lutter de manière proactive contre le développement de divers phénomènes liés à la cybercriminalité (trafic de stupéfiants, trafic d’armes, prévention et lutte contre le terrorisme et le radicalisme) et le développement d’un centre de connaissances et de partenariats avec des universités pour certaines formations spécialisées en cybersécurité ;
  • La sensibilisation des armuriers à identifier les personnes achetant des chargeurs ou des munitions en grandes quantités et l’amélioration de l’image relative au trafic d’armes dans le cadre de la criminalité organisée et du trafic de biens frauduleux ;
  • La formation des citoyens bruxellois aux premiers secours plus particulièrement dans le cadre de l’obtention d’un permis de conduire mais aussi aux réactions adéquates et premiers gestes utiles en cas de situation d’urgence avec pour objectif l’augmentation de la capacité à surmonter l’adversité (résilience).

Centre de communication et de crise régional intégré

Le Plan Global de Sécurité et de Prévention confirme par ailleurs la mise en place d’un centre de communication et de crise régional intégré hébergeant la centrale de secours de l’aide médicale urgente et des services d’incendie (CS 100) et le centre d’information et de communication (CIC 101), ainsi que différents opérateurs régionaux liés à la sécurité et à la mobilité comprenant le SIAMU, MOBIRIS et la STIB.

Dans un objectif de professionnalisation des acteurs de la prévention et de la sécurité mais également de décloisonnement des différentes approches (partage de bonnes pratiques, échanges de processus, notamment), la Région bruxelloise prévoit également de se doter d’une école intégrée des métiers de la sécurité qui regroupera les formations des gardiens de la paix, gardiens de parc, pompiers, policiers et autres acteurs.

« Ces outils étaient indispensables pour la Région bruxelloise. Après de nombreuses réflexions et concertations, je suis satisfait de pouvoir présenter un dispositif cohérent et complet qui sera bénéfique à tous les Bruxellois », a conclu Rudi Vervoort.

Le site web du Plan Global de Sécurité et de Prévention: www.securite.brussels

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