Bruxelles candidate pour accueillir le futur Centre Européen de Cybersécurité

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Bruxelles candidate pour accueillir le futur Centre Européen de Cybersécurité

communiqué de presse

17 novembre 2020

La Belgique a officiellement déposé sa candidature auprès de l’Union européenne la semaine dernière pour accueillir le futur Centre de Compétences Européen en matière de Cybersécurité. C’est en Région bruxelloise, à Evere plus précisément, que ce centre pourrait s’établir.

L’Union européenne (UE), pôle majeur de recherche dans le secteur de la cybersécurité, présente du retard dans le lancement sur le marché de produits et de services en cybersécurité, et ce, en raison d’un univers très fragmenté. Elle a donc décidé d’unir les forces européennes en la matière pour créer un centre chargé de coordonner tous les acteurs européens. L’European Cybersecurity Competence Center (ECCC) sera doté de 2,8 milliards d’euros pour son installation et de 2 milliards d’euros pour son développement, pris sur les fonds de Horizon Europe et de Digital Europe pour 2021-2028.

« Ce centre présente une opportunité exceptionnelle pour la Région bruxelloise. En terme de timing tout d’abord, car il devra démarrer ses activités au plus vite, dès 2021 selon les vœux de la Commission. En terme d’emploi ensuite car il accueillera de 30 à 50 experts, avec des perspectives de croissance allant jusqu’à 80 temps plein d’ici 2023-2024. Sans compter le personnel externe de support habituel dans ce type d’organisation. La création de ce centre à Bruxelles pourrait avoir un effet très favorable pour l’écosystème d’entreprises liées à la cybersécurité dans notre Région, un secteur très prometteur en termes d’activités et de création d’emploi» déclare le Ministre-Président Rudi Vervoort.

L’intérêt de l’État belge pour accueillir cette nouvelle institution a été officialisé auprès des institutions européennes le 4 juin dernier. La candidature proprement dite a été portée, sous la coordination du SPF Affaires étrangères, par tous les acteurs de la cybersécurité (dont le Centre belge pour la cybersécurité et l’Institut belge des services postaux et des télécommunications) mais aussi les institutions bruxelloises, en particulier le Commissariat à l’Europe et aux Organisations internationales (CEOI), hub.brussels, Visit.brussels et Citydev. Les travaux, soutenus activement par les premiers ministres successifs et le Gouvernement bruxellois, ont débouché sur la publication d’un bid book en juillet dernier et sur le dépôt officiel de la candidature belge ce 6 novembre.

La processus de sélection du siège, conduit par la Présidence allemande de l’UE, suit actuellement son cours. Lescandidatures devaient être déposées pour le 6 novembre dernier. Outre celle de la Belgique, on retrouve l’Allemagne (Munich), la Lituanie (Vilnius), le Luxembourg, la Roumanie (Bucarest) et l’Espagne (Leon). Les États membres voteront pour élire le candidat le 9 décembre 2020 (1 vote/État). Ce vote se fera en deux tours si aucun candidat ne reçoit la majorité au premier tour.

Vu son caractère international et son expérience dans l’accueil d’institutions européennes et internationales, Bruxelles dispose de solides atouts. L’écosystème en matière de cybersécurité y est très dynamique.

“Il est clair que l’UE recherche un environnement sûr pour abriter le centre, notamment en termes de connectivité et de 5G. Notre candidature peut garantir ces éléments. Outre l’écosystème international et technologique, Bruxelles dispose donc de tous les atouts pour offrir à ce centre un avenir stratégique”, déclare Pascal Smet, secrétaire d’État chargé de Relations européennes et internationales et le Commerce extérieur.

«Nous disposons également de la capacité et de l’expérience dans l’accueil de ce type d’institutions mais aussi de son personnel et de ses nombreux visiteurs. Des points qui font de la Région bruxelloise un candidat très sérieux » ajoute Rudi Vervoort.

« Accueillir cette nouvelle institution contribuerait enfin à asseoir encore un peu plus le statut international de Bruxelles, capitale de l’Union européenne où sont aujourd’hui déjà présentes pas moins de 38 organisations de l’UE» concluent Rudi Vervoort et Pascal Smet.

L’Hippodrome de Boitsfort s’offre un nouvel avenir

© sau-msi.brussels (Simon Schmitt - www.globalview.be)

L’Hippodrome de Boitsfort s’offre un nouvel avenir

communiqué de presse

9 novembre 2020

Sur proposition du Ministre-Président Rudi Vervoort et du Ministre de l’Environnement Alain Maron, le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale a approuvé la révision du projet pour le site de l’ancien Hippodrome de Boitsfort. La répartition des rôles a également été revue : Bruxelles Environnement reprend la gestion des espaces verts et le développement de l’éducation à la nature. La Société d’Aménagement Urbain, qui coordonne le développement global, va quant à elle poursuivre la restauration des bâtiments historiques. 

Cette décision permettra le redéploiement du projet de rénovation, l’activation, la gestion et l’exploitation du site conformément aux objectifs du Plan Région de Développement Durable (PRDD), du Plan Régional d’Affectation du Sol (PRAS) et du Schéma de Structure de la Forêt de Soignes, dans le respect des réglementations urbanistiques.

Rudi Vervoort et Alain Maron soulignent que « cette décision permet au site de l’Hippodrome de jouer son rôle de porte d’entrée de la forêt de Soignes et de vivre, en tenant compte des remarques exprimées par les riverains, le milieu associatif et les communes. Nous nous réjouissons de l’équilibre global du projet revu, ainsi que du rôle accru des institutions publiques, garantes notamment de la préservation du milieu naturel du site. Nous saluons aussi le travail mené en concertation avec toutes les parties prenantes pour aboutir à ce résultat. L’intérêt général et l’utilité publique du développement de l’ancien Hippodrome de Boitsfort au bénéfice de l’ensemble des Bruxellois.es ont été définitivement confirmés ces derniers mois, pendant la phase de confinement liée à la pandémie de covid-19. De nombreux citoyens ne disposant pas d’un grand logement ou d’un jardin y ont en effet trouvé l’espace nécessaire pour s’aérer, se détendre, faire de l’exercice, se promener, etc. Un espace indispensable en cette période particulière mais également vital à leur bien-être en temps normal. Le site sera dès lors développé pour répondre à ce besoin d’ espace vert accessible à tous. »

Concrètement :

  • la Région maintient ses objectifs initiaux : revaloriser le patrimoine historique ; contribuer à préserver la biodiversité de la forêt en créant un ‘sas’ entre la ville et la forêt ; offrir aux familles un espace vert et une expérience de visite combinant les aspects récréatifs, éducatifs et culturels;  encourager la mobilité douce (à pied, en vélo, en transport en commun). Par ailleurs, 4,3 millions sont apportés par le Programme FEDER (Fonds Européen de Développement Régional) au titre du développement d’un espace vert de qualité pour les habitants ;
  • Bruxelles Environnement est chargé du développement, de la gestion et de l’exploitation de la plaine de jeux régionale, de la Maison de la forêt, de la piste aménagée en parc linéaire, de la lisière forestière, de la prairie de détente et des actions pédagogiques de sensibilisation à la nature et la forêt. Dans un second temps, un belvédère serait construit ;
  • la Société d’Aménagement Urbain (SAU), emphytéote chargée du développement de l’ensemble du site par la Région, poursuivra la restauration des bâtiments patrimoniaux, réalisera les travaux d’impétrants (eau, gaz, électricité) et réaménagera le parking. La Région ayant réaffirmé sa volonté de permettre au site de jouer pleinement son rôle de porte d’entrée de la forêt de Soignes, ce parking redimensionné revêt un caractère d’intérêt général et d’utilité publique ;
  • le concessionnaire privé Drohme, qui a déjà adapté plusieurs fois son projet depuis 2014 reste chargé du développement, de la gestion, de l’animation et de l’exploitation du parcours des cimes, du golf, du mini-golf et du Village des paris (en ce compris la brasserie du Pesage), ainsi que de la gestion et de l’exploitation du parking principal.

Avec cette nouvelle gouvernance, le rôle des pouvoirs publics dans le redéploiement de l’ancien hippodrome est renforcé. En effet, la SAU reste emphytéote des quelque 32 hectares du site et elle demeure responsable de la coordination globale de son développement, tandis que son exploitation sera désormais partagée à parts quasiment égales entre Bruxelles Environnement (15,9 hectares) et le concessionnaire privé Drohme (16,4 hectares).

Gilles DELFORGE, le directeur de la SAU, se réjouit que « les décisions du gouvernement régional, l’implication de Bruxelles Environnement et la renégociation de la convention avec le concessionnaire privé Drohme permettent de maintenir le cap général du projet qui avait été fixé par la Région et qui a été suivi depuis le début par la SAU. Ceci tout en prenant en compte tous les éléments qui l’ont fait évoluer au fil du temps ces dernières années. La SAU va à présent pouvoir poursuivre sereinement la phase suivante de la restauration du patrimoine bâti historique du site, dont elle avait achevé la première phase en 2016. » 

Michel Culot, Président du conseil d’administration de Drohme : « Ce redéploiement correspond à nos yeux à l’intérêt du citoyen et des usagers du parc, ainsi qu’au renforcement des infrastructures de loisirs des portes de la forêt de la Région Bruxelles Capitale et ce, à l’avantage du plus grand nombre. Nous nous félicitons que le projet initial puisse être pérennisé à travers un accord équilibré. Ces investissements cumulés et ces nouvelles synergies permettront d’offrir à toutes les familles bruxelloises le plaisir d’un espace de détente idéal. »

Un nouveau moratoire sur les expulsions domiciliaires jusqu’au 13 décembre

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Un nouveau moratoire sur les expulsions domiciliaires jusqu’au 13 décembre

communiqué de presse

3 novembre 2020

Sur proposition de la Secrétaire d’Etat au Logement Nawal Ben Hamou, le Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale prendra ce mardi un arrêté de police instaurant un nouveau moratoire sur les expulsions domiciliaires en Région bruxelloise.

Toutes les décisions judiciaires et administratives ordonnant une expulsion de domicile seront automatiquement suspendues jusqu’au 13 décembre 2020, à l’exception des expulsions justifiées par un péril grave et imminent pour la sécurité publique.

« La deuxième vague du Coronavirus a touché de plein fouet la Région qui se situe en niveau d’alerte 4, soit le niveau d’alerte maximum. La période hivernale augmente encore la propagation du virus et le risque de contamination, celle des personnes précarisées en particulier. Notre objectif est donc de diminuer au maximum les possibilités contamination et de protéger les locataires les plus précarisés en les maintenant dans leur logement » précise la Secrétaire d’Etat au Logement Nawal Ben Hamou.

Pour le Ministre-Président Rudi Vervoort, « la crise sanitaire se prolonge et avec elle, les situations précaires de logement aussi. Il est donc primordial de prendre des décisions justes et solidaires pour toutes et tous. Interdire les expulsions domiciliaires fait partie de ces mesures indispensables à mettre en place aujourd’hui. »

Pour rappel, le loyer reste dû pendant la période temporaire d’interdiction des expulsions. La secrétaire d’Etat au logement Nawal Ben Hamou tient à rappeler que le gouvernement bruxellois a octroyé une dotation extraordinaire de 30 millions d’euros aux CPAS pour répondre aux besoins sociaux engendrés par la crise du coronavirus : « les CPAS disposent donc de moyens d’action importants pour aider les locataires touchés par la crise sanitaire à payer des arriérés de charges ou des loyers et ainsi éviter le lancement d’une procédure d’expulsion. Les locataires en difficulté ne doivent donc pas hésiter à prendre contact avec le CPAS de leur commune dont les services restent disponibles, même en période de confinement. »

De son côté également, la Chambre Nationale des Huissiers de Justice a communiqué à ses membres une directive visant à exclure toute expulsion touchant un domicile dans le cadre d’un bail d’habitation, à l’exception des expulsions pour lesquelles l’occupant a déjà quitté les lieux.

La Silver Tower devient l’Iris Tower

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La Silver Tower devient l’Iris Tower

communiqué de presse

3 novembre 2020

La nouvelle Silver Tower, dans laquelle les employés du Service public régional de Bruxelles (SPRB) et de Bruxelles Fiscalité déménageront, sera rebaptisée : Iris Tower. La tour sera occupée par la Région de Bruxelles-Capitale à partir du mois de novembre.

La plupart des étages de la tour de la gare du Nord sont presque prêts à accueillir les employés de la Région de Bruxelles-Capitale. Le déménagement de quelque 2 000 fonctionnaires des services publics régionaux de la mobilité, de l’économie et de l’emploi, des finances et du budget, des pouvoirs locaux, des relations internationales et de la fiscalité est prévue de novembre à janvier 2021.

La construction de l’Iris Tower par Ghelamco dans la commune bruxelloise de Saint-Josse-ten-Noode a débuté fin 2018. Le gratte-ciel, d’une hauteur de 137 mètres, compte 40 000 m² de bureaux et 32 étages. Ghelamco a vendu ses parts l’année dernière au fonds allemand Deka Immobilien. La Région bruxelloise a conclu un contrat de bail avec les propriétaires pour une durée de 18 ans.

En tant que nouveau centre administratif de la Région de Bruxelles-Capitale, l’Iris Tower doit devenir un joyau numérique pour les employés et les visiteurs. Il s’agira d’un lieu de travail de pointe pour le personnel, conforme aux techniques et méthodes les plus récentes et au télétravail.  

Les visiteurs de l’Iris Tower seront accueillis dans des bureaux d’accueil des plus modernes et pourront également visiter des kiosques numériques. L’Iris Tower devrait également être un exemple de convivialité dans le secteur public. En outre, la tour est facilement accessible en transports publics. 

Le Ministre-Président Rudi Vervoort : « Je me félicite du déménagement imminent de l’administration régionale dans un bâtiment ultra moderne et aux performances énergétiques remarquables. Je voudrais donc remercier les fonctionnaires qui ont travaillé d’arrache-pied à la concrétisation de cette belle ambition. En emménageant dans l’Iris Tower, tous les fonctionnaires régionaux seront désormais rassemblés dans un seul bâtiment. Le nouveau siège de l’administration régionale s’implante au cœur d’un quartier actuellement en pleine mutation pour lequel la Région investit d’importants moyens via son Contrat de rénovation urbaine 2 « Brabant – Nord – St-Lazare ». Ce déménagement pharaonique est donc aussi l’occasion, pour la Région, d’être le moteur d’une véritable renaissance de ce quartier, ce dont je me réjouis. »
Sven Gatz, ministre bruxellois de la Fonction publique: « Nous sommes heureux que la livraison de la nouvelle Iris Tower n’ait pas pris beaucoup de retard malgré les problèmes liés au coronavirus. Dans les années à venir, ce gratte-ciel deviendra un lieu de rencontre pour de nombreux employés et citoyens et une nouvelle icône dans le ciel de Bruxelles. »

Un vent nouveau souffle sur le Quartier Nord de Bruxelles Lancement d’une consultation citoyenne et d’un groupe de pilotage

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Un vent nouveau souffle sur le Quartier Nord de Bruxelles - Lancement d’une consultation citoyenne et d’un groupe de pilotage

communiqué de presse

3 novembre 2020

Le gouvernement bruxellois concrétise son ambition de faire du Quartier Nord un nouveau quartier urbain tourné vers l’avenir. Il crée à cet effet un groupe de pilotage, dirigé par le Ministre-Président Rudi Vervoort et le Secrétaire d’Etat Pascal Smet, en charge coordonner le développement du Quartier Nord 2.0, ce morceau de ville limité par la petite ceinture au sud, le canal à l’ouest et l’avenue de la Reine et la rue Royale à l’est.

Dans une première phase, une consultation citoyenne sera organisée pour impliquer les habitants et les acteurs du quartier dans ce processus.

« La co-construction et la participation citoyenne sont, pour moi, des éléments essentiels dans la réalisation de grands projets urbains. Ils le sont d’autant plus dans l’émergence et l’aménagement de nouveaux quartiers bruxellois. Cette consultation permettra de travailler au cœur des quartiers, en étroite collaboration avec les habitants et le plus en amont possible des projets. Ceci permettra aux futurs aménageurs de répondre au mieux aux besoins du territoire et d’assurer un échange permanent avec la population », déclare Rudi Vervoort, Ministre-Président bruxellois.

Jusqu’à aujourd’hui, le Quartier Nord de Bruxelles est surtout une cicatrice laissée par les coupes à blanc des années 1960. Les abords de la gare du Nord sont cependant une des zones les plus accessibles de Belgique, voire d’Europe, et ne sont qu’à un jet de pierre du centre de Bruxelles. C’est l’endroit idéal pour y habiter, travailler, étudier, se détendre… mais le potentiel de la zone reste largement inexploité. C’est à cette situation que la Région bruxelloise compte remédier.

Le Gouvernement bruxellois a décidé jeudi dernier de charger le Ministre-président et le Secrétaire d’État à l’Urbanisme de travailler à une approche coordonnée de tous les développements dans l’ensemble de ce secteur. Et ce tant pour le développement de l’espace public que du bâti.

Perspective.brussels, le centre d’expertise en charge de la stratégie de développement territorial pour la Région, est chargé de mener la consultation publique. Au préalable, afin d’être le plus en phase avec la réalité du territoire, Perspective a organisé un atelier participatif avec les associations présentes dans les quartiers du Territoire Nord. Cet atelier a porté sur la méthode, les thématiques et les sujets qui doivent faire l’objet de la consultation.

« Le Quartier Nord illustre parfaitement le type de ville que Bruxelles est devenue pendant la seconde moitié du siècle dernier : une ville de navetteurs pensée exclusivement pour la voiture. 40 ans après la mise en œuvre du plan « Manhattan », la Région bruxelloise veut refaçonner les abords de la gare du Nord pour en faire un quartier exemplaire. La dynamique, les partenaires et la volonté politique sont désormais là pour faire du Quartier Nord un symbole de la nouvelle voie que Bruxelles veut emprunter : une métropole vivante et florissante à dimension humaine », déclare Pascal Smet, Secrétaire d’État à l’Urbanisme.

Le quartier compte aujourd’hui surtout des bureaux, un million de mètres carrés au total, pour une population d’environ 5000 personnes à comparer avec les 30.000 personnes qui viennent travailler dans les bureaux. Un déséquilibre qui en fait un quartier trop peu animé le soir venu. Il faut en outre compter avec les difficultés supplémentaires engendrées par la crise du Covid.

Cependant les choses bougent depuis quelques années. Plusieurs initiatives et formes de collaborations issues du terrain entre les secteurs privé et public illustrent le potentiel du quartier, comme LabNorth et up4North.  Différents projets sont d’ailleurs déjà en cours, comme la rénovation ou la transformation de plusieurs grands immeubles, différents contrats de quartier et de rénovation urbaine, le redéveloppement du site CCN, le réaménagement de l’axe Bolivar, avec une ligne de tram en site propre, la construction du pont Susan Daniel sur lequel il circulera, le prolongement du métro vers le Nord de la ville et, évidemment, tous les développements sur le site de Tour & Taxis et dans les environs.

En vue de coordonner les différents développements futurs dans le secteur, la Région a donc aussi créé un groupe de pilotage placé sous la direction du ministre-président et du Secrétaire d’État à l’Urbanisme. Les cabinets des ministres de la Mobilité et de l’Environnement y sont également représentés, de même que les différentes administrations régionales (SAU, Perspective, Urban.brussels, Bruxelles Mobilité, BMA, Bruxelles Environnement et la STIB) et les communes. Le groupe de projet travaillera en étroite collaboration avec Up4North, LabNorth et différentes associations de quartier.

Afin de partager la connaissance du quartier et l’ambition d’une rénovation urbaine avec les acteurs publics impliqués dans la définition d’une vision pour le Territoire Nord, pour développer ensemble l’avenir pour ce territoire, et pour que ce dernier puisse profiter pleinement de projets positifs et durables, la Région de Bruxelles-Capitale invite, du 9 novembre au 7 décembre, les habitant.e.s du quartier, les utilisateur/trice.s, les commerçant.e.s, et les passant.e.s à donner leur avis via une enquête en ligne.

Plus d’infos sur www.perspective.brussels.  

Le Gouvernement bruxellois octroie 4 millions € à Iriscare pour renforcer le secteur des maisons de repos, de la santé et de l’aide aux personnes

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Le Gouvernement bruxellois octroie 4 millions € à Iriscare pour renforcer le secteur des maisons de repos, de la santé et de l’aide aux personnes

communiqué de presse

29 octobre 2020

Conscient des difficultés dans lesquelles le secteur des maisons de repos et tous les secteurs de la santé et de l’aide aux personnes se trouvent, le Gouvernement bruxellois a entendu l’appel des partenaires sociaux à ce sujet. Sur base d’une proposition du Ministre de la Santé et de l’Action Sociale, le Gouvernement bruxellois a donc décidé aujourd’hui d’octroyerune norme de croissance de 4 millions d’euros à Iriscare. Ce montant structurel permettra notamment au secteur des Maisons de repos (MR) d’engager ou de poursuivre des réformes importantes, notamment la reconversion des lits MR en lits Maison de repos et de soins (MRS).

Par ailleurs, pour permettre la poursuite du dépistage préventif, deux premières commandes ont été effectuées pour 200.000 tests. L’arrivage de celles-ci est attendu la semaine prochaine. Il s’agit de tests antigéniques rapides qui doivent pallier la saturation des laboratoires dans la réalisation des analyses de tests PCR. Celle-ci est, pour rappel, liée à la décision du Comité interministériel de recentrer la politique de testing sur les seuls cas symptomatiques.

Rudi Vervoort, Ministre-Président bruxellois et Président du Collège réuni de la Commission Communautaire Commune: «Il était primordial d’apporter une réponse rapide et importante à la demande des secteurs des maisons de repos et de la santé. La crise sanitaire que nous subissons actuellement nous rappelle à quel point leur travail est essentiel pour notre société. Nous tenions à les soutenir dans la poursuite des projets déjà entamés mais aussi pour les projets encore à développer. Un soutien du Gouvernement bruxellois à la hauteur de leur engagement quotidien au service de la santé des citoyens et citoyennes bruxellois-es. »

Alain Maron, Ministre bruxellois de la Santé et de l’Action Sociale : « Nous mettons tout en œuvre pour protéger les Bruxellois les plus fragiles. C’est pour cela que nous avons commandé des tests rapides pour continuer le testing préventif. Par ailleurs un nouveau budget de quatre millions d’euros permettra de renforcer structurellement les secteurs de la santé et notamment renforcer l’encadrement autour des résidents des MR et MRS. » 

Capitale européenne de la Culture 2030 Bruxelles lance un appel pour désigner la personne qui portera sa candidature

Dès ce mercredi, les cours de l’enseignement secondaire se donnent entièrement à distance. Une situation qui remet sur l’avant-scène les besoins d’une école numérique mais également la nécessité d’un matériel scolaire 2.0 pour les élèves. En Région bruxelloise, le Plan de relance débloque près de 3,2 millions d’euros pour équiper les enfants et adolescents.

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Le Gouvernement bruxellois va acquérir les terrains du « Marais Wiels » et le bâtiment du « Métropole »

Dès ce mercredi, les cours de l’enseignement secondaire se donnent entièrement à distance. Une situation qui remet sur l’avant-scène les besoins d’une école numérique mais également la nécessité d’un matériel scolaire 2.0 pour les élèves. En Région bruxelloise, le Plan de relance débloque près de 3,2 millions d’euros pour équiper les enfants et adolescents.

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Appel pour désigner un.e chargé.e de mission pour Bruxelles, capitale européenne de la Culture en 2030

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La Cellule de Crise provinciale décide de mesures supplémentaires pour la Région bruxelloise

La Cellule de Crise provinciale décide de mesures supplémentaires pour la Région bruxelloise

communiqué de presse

24 octobre 2020

Suite à la l’augmentation constante de cas de personnes positives au Covid-19 en Région bruxelloise, la cellule de crise provinciale bruxelloise s’est réunie aujourd’hui pour analyser la situation épidémiologique et prendre des mesures supplémentaires. Cette réunion rassemblait le Ministre-Président bruxellois Rudi Vervoort, le ministre bruxellois en charge de la santé, Alain Maron, les 19 bourgmestres des communes bruxelloises, les chefs de zones de police et les services de la Commission Communautaire Commune, sous l’égide de la Haut Fonctionnaire, Madame Viviane Scholliers Ndaya.

La moyenne journalière des nouvelles infections au coronavirus COVID-19 en Belgique sur les 7 derniers jours est passée à 10.675 cas confirmés positifs à la date du 23 octobre 2020.

Ceci se traduit également dans l’augmentation des hospitalisations et les lits USI (unités de soins intensifs). Aujourd’hui, il y a 786 personnes hospitalisées, dont 127 aux soins intensifs. Des transferts vers d’autres hôpitaux sont nécessaires. Cela engendre une forte pression sur le personnel soignant et met en péril l’apport de soins pour les autres patients.

Il est important de préserver le fonctionnement normal des hôpitaux pour qu’ils puissent continuer à mener tous leurs missions à bien. L’objectif premier est de préserver la santé de tous les citoyens.

C’est pourquoi la Cellule de crise a décidé de prendre des mesures supplémentaires afin de contrer la progression très préoccupante des infections au Covid-19. Outre les efforts de sensibilisation et de prévention poursuivis au niveau bruxellois, la cellule de crise a convenu des mesures suivantes, à partir de ce lundi 26 octobre:

  • Obligation du port du masque (couvrant le nez et la bouche) sur l’ensemble du territoire régional bruxellois ;
  • Fermeture des lieux culturels (musées, salles d’exposition, etc.) ;
  • Fermeture des salles de sport (en ce compris piscines, patinoires, fitness, etc.) sauf pour les activités des enfants de moins de 12 ans ;
  • Sport:
    • interdiction de toutes les compétitions sportives amateurs ;
    • entrainements autorisés uniquement pour les moins de 12 ans. Les stages sont également autorisés pour les enfants de moins de 12 ans ;
  • Interdiction des excursions scolaires pour tous ;
  • Fermeture des lieux récréatifs en ce compris les parcs d’attraction, les agences de paris, les casinos, etc. ;
  • Cultes : interdiction des offices et cérémonies religieuses à l’exception:
      • Les lieux de culte restent ouverts. Ils sont accessibles à raison d’une personne par 10 m² et en présence de 100 personnes maximum avec le maintien d’une distance d’1,5 mètre entre chaque personne.

      • cérémonies funéraires, mais uniquement en présence de 15 personnes maximum, avec le maintien d’une distance d’1,5 mètre entre chaque personne et sans possibilité d’exposition du corps;
      • mariages religieux, mais uniquement en présence des conjoints, de leurs témoins et du ministre du culte;
      • cérémonies religieuses enregistrées dans le but d’une diffusion par tous les canaux disponibles et qui ont lieu uniquement en présence de 10 personnes maximum, en ce compris les personnes en charge dudit enregistrement, avec le maintien d’une distance d’1,5 mètre entre chaque personne, et pour autant que le lieu de culte reste fermé au public pendant l’enregistrement;
      • Mariages civils autorisés, mais uniquement en présence des conjoints, de leurs témoins et de l’officier de l’état civil ;
  • Comme décidé par le Comité de Concertation le 19 octobre, le télétravail est la règle pour les fonctions qui s’y prêtent et dans le respect de la continuité de la gestion des entreprises et organisations, services et activités. La Région bruxelloise demandera au Fédéral de renforcer les contrôles. Les services publics bruxellois devront maintenir un service minimum aux citoyens.
  • Commerces :
    • 1 seule personne pour faire les courses (+ 1 mineur). Seules les personnes handicapées pourront être accompagnées d’un adulte
    • Fermeture de tous les commerces à 20h (sauf Horeca pour le take-away jusque 22h)
  • Le couvre-feu est instauré de 22h à 6h du matin

En outre, les règles de fonctionnement des maisons de repos et de soins bruxelloises sont adaptées. Toutes les maisons de repos et de soins à Bruxelles sont tenues de passer au stade 2. Cela signifie que :

  • les visites seront limitées à deux visiteurs différents. Cette bulle de deux pourra, en accord avec les instructions récentes du Comité de concertation, changer toutes les deux semaines ;

En plus des mesures en stade 2, il faudra appliquer les règles suivantes :

  • le restaurant et la cafétéria seront fermés aux visiteurs et aux prestataires externes ;
  • il sera interdit d’organiser des activités spéciales impliquant des prestataires externes (par exemple, visite de Saint Nicolas ou marché de Noël).

Toute décision supplémentaire doit être prise en fonction des stades épidémiologiques au sein de l’institution. Les règles déjà en vigueur restent d’application.  C’est le cas, par exemple, pour le passage au stade 3 et par conséquent des règles de fonctionnement plus strictes si la situation s’aggrave ou si un cluster se crée.

Enfin, nous rappelons qu’il est indispensable que chacun d’entre nous respecte strictement les règles de base, c’est-à-dire respecter les gestes barrière, garder une distance d’un mètre et demi et porter un masque couvrant le nez et la bouche chaque fois qu’il n’est pas possible de garder une distance.

Plus de précisions :

Arrêté du Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale – 26 octobre 2020