De la théorie à la pratique : comment le quartier de la gare de l’ouest va-t-il se transformer ? Le Gouvernement approuve le PAD Gare de l’Ouest en 2ème lecture

gare de louest

De la théorie à la pratique : comment le quartier de la gare de l’ouest va-t-il se transformer ? Le Gouvernement approuve le PAD Gare de l’Ouest en 2ème lecture

communiqué de presse

11 juin 2021

Après concertation des citoyens via l’enquête publique et avis des instances concernées, le plan d’aménagement directeur portant sur la zone de la gare de l’Ouest à Molenbeek-Saint-Jean (PAD « Gare de l’Ouest ») a été approuvé en deuxième lecture ce jeudi 3 juin par le Gouvernement bruxellois, sur proposition du Ministre-Président Rudi Vervoort. Cette étape précise les intentions régionales et précède une troisième et dernière lecture par le Gouvernement, intégrant l’avis à venir du Conseil d’État sur le projet.

Le contexte

La friche de la Gare de l’Ouest, traversée par le chemin de fer qui partage en deux la commune de Molenbeek-Saint-Jean, est un vaste site de 13 hectares, s’étendant sur près d’un kilomètre de long. Cette zone d’Intérêt Régional (ZIR) constitue la charnière entre deux parties de Molenbeek-Saint-Jean : l’Est, fortement urbanisé et au bâti ancien, et l’Ouest, fruit d’un développement plus récent.

Exceptionnellement bien desservie par les transports en commun (métro, tram, bus et train), cette ancienne gare de marchandises, actuellement propriété d’Infrabel, de la SNCB et de la Région, offre un potentiel de développement unique. Le projet de PAD, piloté par perspective.brussels et élaboré par l’équipe Taktyk (paysage)/Alive Architecture (gestion transitoire)/51N4E (architecture), fait partie de la stratégie territoriale ambitieuse menée par la Région pour le redéveloppement de ce site.

Une réouverture rapide du site au public grâce à la coordination de nombreux acteurs publics

 

En parallèle au projet de PAD, la Région a mobilisé différents outils de rénovation urbaine qui permettent d’investir petit à petit le site, en collaboration avec les acteurs fédéraux et régionaux concernés et la Commune de Molenbeek-Saint-Jean (Contrat de Rénovation Urbaine n°3, deux contrats de quartier). Le projet MolenWest en lien avec les associations actives dans le quartier a ainsi pu voir le jour à côté de la station de métro Gare de l’Ouest et d’autres projets d’espaces publics et d’espaces verts sont dans les cartons.

Ces projets sont rendus possibles notamment grâce aux accords en cours entre la Région et les deux propriétaires du site, Infrabel et la SNCB. Si des accords existent depuis quelques années avec Infrabel, citydev.brussels, organisme régional qui joue le rôle d’ensemblier pour la Région concernant le projet urbain de la gare de l’Ouest, a signé fin mars 2021 un protocole d’accord ou Memorandum of Understanding (MOU) avec la SNCB. Cet accord trace la voie pour la négociation d’un montage immobilier qui devra permettre à un programme mixte (logements, activités économiques, équipements, commerces) de s’implanter sur une partie du site. Il offre également à la Région la maîtrise foncière nécessaire au développement du parc de la gare de l’Ouest, un projet important du Contrat de Rénovation Urbaine n°3.

Pour la SNCB, une collaboration constructive avec les instances locales et régionales est essentielle pour donner naissance à des environnements de gares avec des fonctions qui favorisent le transfert modal vers le train. En promouvant ses terrains proches de la Gare de l’Ouest, la SNCB veut à la fois favoriser l’utilisation du train mais aussi faciliter le développement, la modernisation et la valorisation de centres urbains.

Par ailleurs, comme préconisé dans la stratégie du PAD, des occupations transitoires temporaires verront rapidement le jour dans le cadre de la collaboration entre la SNCB et citydev.brussels, et avec les partenaires que sont la commune et Bruxelles Environnement. Cela permettra de redonner vie le plus vite possible à ce site en le rendant accessible aux habitants.

Le Ministre-Président Rudi Vervoort : « Ce grand projet de développement permet d’illustrer, de façon très concrète, l’impulsion donnée par le PAD et les programmes de rénovation urbaine à la mobilisation et la collaboration de nombreux acteurs publics impliqués dans la zone. Je me réjouis également de l’accord prometteur conclu avec la SNCB, entre autres, qui permettra de remplir un objectif important : celui de concilier le potentiel métropolitain de ce nœud exceptionnel de mobilité que constitue la zone de la gare de l’Ouest avec les besoins urgents du quartier et de la Région, notamment en termes d’équipements, d’emploi, de logement et d’espaces verts. Le PAD parvient ainsi à faire une synthèse remarquable des enjeux du site. »

« Voir avancer ce dossier est une excellente nouvelle pour la commune.  Cela va avoir un impact direct et concret dans la vie des Molenbeekois qui verront une amélioration de leur qualité de vie grâce aux nouvelles infrastructures mises en place.  De plus, le programme prévoit une très grande part de logement public et c’est extrêmement important pour moi vu le contexte de crise du logement que nous connaissons.  Enfin, je suis ravie que le centre récréatif aquatique que nous avions proposé ait été retenu ! Cela va permettre aux familles de venir se détendre et se délasser.  Je suis donc une Bourgmestre heureuse et remercie encore notre Ministre-Président, Rudi Vervoort, pour ce résultat » déclare Catherine Moureaux, Bourgmestre de Molenbeek Saint-Jean.

« Pour citydev.brussels, la priorité était de concrétiser le partenariat avec la SNCB afin de permettre un développement concret, rapide et effectif de cette zone qui constitue depuis trop longtemps une barrière urbaine. C’est en vertu de ce partenariat qu’une première collaboration a déjà été conclue avec Bruxelles Environnement pour le parc activé. » déclare Benjamin Cadranel, administrateur général de citdev.brussels.

Patrice Couchard, Directeur général Stations de la SNCB :« En valorisant ses terrains proches de la Gare de l’Ouest, la SNCB veut permettre le développement de fonctions qui favorisent l’utilisation du train et elle participe par la même occasion à la redynamisation d’une zone à haut potentiel de développement en Région bruxelloise notamment par son offre intermodale d’ores et déjà présente. Dans sa vision de gare vivante et ancrée dans le tissu local, la SNCB défend en effet l’idée de quartiers de gare densifiés, avec des fonctions mixtes, permettant d’assurer des activités tout au long de la journée et d’avoir ainsi des quartiers de gare vivants. La collaboration constructive avec citydev.brussels permettra à court terme de lancer les premiers projets d’occupations transitoires et temporaires. Un signal important pour le quartier »

La mise en service début 2021 par Infrabel de l’Infrabel Academy, centre national de formation aux métiers du chemin de fer, balise notamment ce grand chantier qui ouvrira progressivement le site aux Bruxelloises et Bruxellois.

Beliris participe également à cette convergence de collaborations en finançant notamment des projets de mobilité importants tels que la nouvelle passerelle Beekant prévue pour remplacer la passerelle existante, seule possibilité de traversée actuelle du site d’est en ouest, ou la « cyclostrade » le long de la ligne de chemin de fer L28, projet de piste cyclable rapide qui relie le quartier Nord à la station de métro Jacques Brel (Anderlecht) en traversant le site de la Gare de l’Ouest.

C’est dans ce cadre dynamique que s’inscrit le projet de PAD de la Gare de l’Ouest, dont les objectifs principaux sont d’ouvrir le site vers les quartiers environnants et la métropole, d’en prévoir des traversées pour la mobilité douce, de permettre de nouvelles constructions (90.000 m²) comprenant 50% de logements dont une majorité de logement public, d’inclure des activités productives, des commerces et des équipements dont un grand équipement métropolitain et d’offrir des espaces verts qualitatifs et accessibles aux habitants, dont un parc de minimum 3 hectares.

« Avec ce projet urbain, une ambition est portée pour une transformation qualitative de la friche de la Gare de l’Ouest. Elle s’ouvrira sur les quartiers environnants à travers un vaste réseau de parcs, de passerelles et de cheminements dédiés aux piétons et cyclistes. Une partie du site (au sud-est) accueillera de nouvelles constructions intégrant à la fois logements, équipements publics et activités économiques tandis qu’une autre (au nord-ouest) sera réservée au développement de la biodiversité », indique Antoine de Borman, directeur général de perspective.brussels.

À l’est de la friche de la Gare de l’Ouest, la revitalisation de l’îlot jouxtant les brasseries Vandenheuvel est en cours. La Région y participe avec le projet « GO West » développé par citydev.brussels, qui amènera au quartier une nouvelle crèche et une offre complémentaire de logements conventionnés.

Enfin, l’acquisition et la transformation de l’ancien siège de la société Delhaize (désormais dénommé LionCity) par citydev.brussels dans le même quartier renforcera les actions de rénovation urbaine entreprises par la Région dans cette zone de Bruxelles en offrant une programmation urbaine mixte constituée d’équipements, de logements publics, d’activités productives, de commerces dont un nouveau supermarché Delhaize et d’espaces verts. Pour ceux qui fréquentent le quartier, une occupation transitoire mise en place par citydev.brussels permet d’accueillir d’ores et déjà l’Espace Catastrophe, cité du cirque bruxelloise qui est installée depuis peu sur le site de l’ancienne imprimerie Delhaize.

Une nouvelle aide et exonération de la taxe d’exploitation pour le secteur des taxis et de location de voitures avec chauffeur (LVC)

taxi lvc

Une nouvelle aide et exonération de la taxe d’exploitation pour le secteur des taxis et de location de voitures avec chauffeur (LVC)

communiqué de presse

10 juin 2021

Sur proposition du Ministre-Président Rudi Vervoort et du Ministre Sven Gatz, le Gouvernement bruxellois a adopté aujourd’hui une nouvelle aide pour le secteur des taxis et de location de voitures avec chauffeur, fortement impactés par la crise sanitaire. En outre, sur proposition du Ministre Sven Gatz, un projet d’ordonnance sur la suppression de la taxe d’exploitation pour les deux secteurs a été approuvé.

Une nouvelle aide

Après une première prime de 3 000 euros en avril 2020 et une deuxième du même montant en décembre 2020, cette troisième prime de 3 000 euros constitue une nouvelle mesure de soutien au secteur du transport rémunéré de personnes, qui rencontre de grandes difficultés en raison des mesures prises pour lutter contre la propagation du coronavirus.

Malgré les assouplissements graduels décidés par les autorités fédérales et régionales depuis le mois de mai, ce secteur continue de souffrir des restrictions imposées aux événements culturels, sociaux et festifs et du fort recul du tourisme d’affaires et de loisirs. Le Gouvernement bruxellois a ainsi décidé d’accorder aux opérateurs concernés une aide d’urgence sous la forme d’une prime unique afin de limiter les dégâts économiques et sociaux et d’éviter la faillite systématique de ce secteur qui remplit des missions de service public.

Cette nouvelle prime forfaitaire de 3 000 euros obéit aux mêmes conditions que les deux primes précédentes.

 

Le paiement de la prime et l’examen des conditions seront gérés par Bruxelles Mobilité (BM) et Bruxelles Economie et Emploi (BEE). BM réceptionnera les demandes de prime, vérifiera l’éligibilité de chaque exploitant et se chargera du paiement de la prime forfaitaire de 3000€.   

Les bénéficiaires d’une prime au titre de l’arrêté « Tétra Ter » seront exclus de la présente prime.  

Le projet  d’arrêté avait déjà été adopté par le Gouvernement en première lecture le 12 mai. Avant que le texte puisse entrer en vigueur, il fallait consulter Brupartners et le Conseil d’État. Ces avis ont été rendus depuis lors et sont favorables.

Exonération de la taxe d’exploitation

L’année dernière, le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale avait déjà exonéré ce secteur professionnel de la taxe sur l’exploitation d’un service de taxis ou d’une voiture avec chauffeur pour l’année fiscale 2020.  

La reconduction de cette mesure est nécessaire pour maintenir le soutien à ce secteur impacté par la crise sanitaire. Ainsi, les exploitants de services de taxis et de location de véhicules avec chauffeur ne devront pas payer cette taxe pour l’année fiscale 2021. Les montants déjà payés au titre de l’exercice en cours seront remboursés.

Le Ministre du budget soumettra le projet d’ordonnance à l’avis de Brupartners et du Conseil d’État.

Le Ministre-Président Rudi Vervoort : “Malgré le déconfinement progressif initié au mois de mai, le secteur du transport rémunéré de personnes continue de souffrir de la forte baisse du tourisme d’affaires et de loisirs. Nous maintenons donc notre soutien aux chauffeurs et nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour que cette prime soit rapidement mise en place afin de donner un peu d’oxygène à ce secteur essentiel à la protection des intérêts de notre région et aux besoins de ses habitants.”

Le Ministre du Budget Sven Gatz déclare : “La crise du Covid a frappé très durement les exploitants de services de taxi et de limousines. Les nouvelles mesures de soutien sont les bienvenues pour eux. C’est pourquoi, comme l’année dernière, nous avons décidé de les exonérer de cette taxe également pour l’exercice d’imposition 2021.

Le projet urbain Défense : le Gouvernement bruxellois prend acte des grandes lignes du projet

projetdefense

Le projet urbain Défense : le Gouvernement bruxellois prend acte des grandes lignes du projet

communiqué de presse

25 mai 2021

Compte tenu de sa localisation et de sa taille, l’aménagement du site la Défense (ancien site de l’OTAN) représente un intérêt métropolitain et interrégional. Il s’étend sur 90 hectares le long du boulevard Léopold III, sur la Région bruxelloise (communes d’Evere et Ville de Bruxelles) et la Région flamande (commune de Zaventem). Un tiers du site s’est libéré en mai 2017 avec le déménagement des activités de l’OTAN. Les deux tiers restants abritent le programme de coopération bilatérale « Partenariat pour la paix » et l’actuel quartier général de la Défense nationale. Un projet urbain pour le redéveloppement de ce site stratégique est en cours d’élaboration.

Conformément à un accord entre la Région bruxelloise et la Région flamande, une collaboration innovante et exemplaire a été mise en place entre perspective.brussels et Departement Omgeving, pour élaborer un cadre commun pour le développement du site Défense et ses environs. Dans ce cadre, ce 22 avril, sur proposition de perspective.brussels, le Gouvernement a pris acte des grandes lignes du projet.

Une note d’intention pour le Gewestelijk Ruimtelijk Uitvoeringsplan (GRUP) a été approuvée par le Gouvernement flamand ce vendredi 21 mai. Il s’agit d’une étape importante dans le processus interrégional de création d’une vision pour ce territoire.

Les vastes espaces qui se dégagent sur le site de la Défense constituent une opportunité unique pour un projet exemplaire. perspective.brussels et Omgeving développent une vision qui combine un développement urbain le long du boulevard Léopold III avec un espace ouvert métropolitain diversifié sur le plan biologique sur la partie sud du site (entre les cimetières et le Woluweveld) et en tant que partie d’un couloir écologique entre les régions bruxelloise et flamande.

Les principales ambitions du projet urbain s’articulent autour de 4 axes :

  • Un quartier urbain le long du boulevard Léopold III : créer un contexte spécifique pour accueillir des nouveaux résidents, des entreprises, des commerces, et des équipements locaux et supra locaux, en s’appuyant sur un environnement vert de haute qualité, situé entre le boulevard paysager Léopold III (Park Lane) et un vaste parc paysager ;
  • Un parc-forêt dans la partie sud du site (où se situe l’actuel quartier général de la Défense) : création d’une expansion forestière de 20 ha minimum et d’un parc écologique avec un certain nombre d’activités liées à la nature et à l’agriculture urbaine, telles que, par exemple une ferme pour enfants, des sentiers forestiers, une école de la nature, un parc animalier, etc. ;
  • Une gestion écologique des cimetières de Bruxelles, Schaerbeek et Evere (± 70 ha). Les cimetières sont de plus en plus des espaces naturels riches de biodiversité et de sérénité. Le processus de planification actuel permet de mener une réflexion sur leur avenir ;
  • Un réseau de mobilité active. Une zone de ± 200 ha pratiquement sans voitures sera définie sur les cimetières, la partie sud du site de la Défense et le Woluweveld. Au sein de cette zone sans voitures, le plan ambitionne de créer un réseau métropolitain de mobilité active, avec de nouvelles liaisons entre la Promenade Verte et les itinéraires pour le RER vélo.

Processus de participation

En septembre 2019, une phase d’information et participation a été organisée par perspective.brussels. Durant la première moitié de 2020, des ateliers de travail ont été organisés sur les thématiques du développement forestier, des cimetières, de l’agriculture urbaine, de l’économie circulaire, du sport et des équipements scolaires.

Un processus participatif permettant d’associer un maximum d’acteurs sera organisé pour construire la globalité du projet avant qu’il soit soumis au Gouvernement (printemps 2022).

Le projet est élaboré en collaboration avec un consortium, désigné en fin 2020, composé du bureau d’architectes XDGA, des architectes paysagistes Michel Devigne Paysagistes, de Tractebel et d’E-biom.

Le Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale, Rudi Vervoort, se félicite « de l’ambition affichée pour l’aménagement de ce territoire stratégique, situé en bordure de la Région. Je me réjouis de l’excellente collaboration avec toutes les parties prenantes en vue de créer un nouveau quartier et surtout un espace métropolitain vert et ouvert dont de nombreux citoyens bénéficieront ».

perspective.brussels, en charge de la stratégie de développement territorial pour la Région de Bruxelles-Capitale, indique que « le projet interrégional Défense propose des solutions intégrées et prospectives afin de combiner sur ce territoire un nouveau quartier urbain écologique, mixte et animé, ainsi qu’un espace ouvert cohérent sur le plan paysager et diversifié sur le plan biologique ».

Le Gouvernement bruxellois dégage 8 millions d’euros à destination du secteur hôtelier

hotels

Le Gouvernement bruxellois dégage 8 millions d’euros à destination du secteur hôtelier

communiqué de presse

19 mai 2021

Sur proposition de Rudi Vervoort, Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale, de Sven Gatz, Ministre des Finances et du Budget et de Barbara Trachte, Secrétaire d’Etat à la Transition économique, le Gouvernement bruxellois a approuvé, en deuxième lecture, un arrêté relatif à une nouvelle prime à destination du secteur des hébergements touristiques. Celui-ci est sans doute l’un des secteurs les plus touchés depuis le début de la crise :  très dépendant du tourisme, professionnel ou non, ses pertes de chiffres d’affaires atteignent 70% en 2020. C’est pourquoi 8 millions d’euros supplémentaires ont été dégagés par le Gouvernement bruxellois à l’attention du secteur.

Cette prime était initialement prévue dans le cadre de la prime Tetra qui, pour rappel, vient en aide aux secteurs des discothèques, des restaurants et cafés et de certains de leurs fournisseurs, de l’événementiel, de la culture, du tourisme et du sport. Toutefois, suite aux nombreuses rencontres avec les partenaires sociaux et les représentants des secteurs des hébergements touristiques, le Gouvernement bruxellois a pris la décision de dissocier la prime à destination du secteur des hébergements touristiques, notamment dans le but de soumettre ce secteur au cadre temporaire européen sur les aides d’État, et non au règlement de minimis.

La logique de la prime Tetra a quant à elle été conservée puisque le montant de l’aide est calculé en fonction du nombre d’équivalents temps plein.

Pour avoir accès à la prime, l’entreprise devra également répondre à différentes conditions, parmi lesquelles un critère de santé financière. Ce critère doit permettre d’aider les entreprises qui étaient viables économiquement avant la crise du Coronavirus. Un seuil de 25.000 euros de chiffre d’affaire pour l’année 2019 sera également exigé.

Les montants de la prime seront les suivants :

Nombre d’équivalents
temps-plein

Montant de la prime

Moins de 5

12.500 euros

De 5 à moins de 10

37.500 euros

10 et plus

62.500 euros

La prime est octroyée par unité d’établissement, avec un maximum de 5 unités d’établissements par entreprise.

Cette prime sera disponible aux alentours du 10 juin prochain après validation par la Commission Européenne.

Rudi Vervoort, Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale : « Avec cette nouvelle prime spécifique au secteur de l’hébergement touristique dans son ensemble, le Gouvernement bruxellois continue de soutenir les secteurs les plus touchés par la crise dont le secteur hôtelier fait partie. L’absence quasi-totale de touristes à Bruxelles a eu un impact sans précédent sur l’occupation hôtelière. Or ce secteur représente un gros pilier de l’écosystème touristique et reste primordial pour l’économie bruxelloise et l’emploi mais aussi pour l’attractivité de la Région. Outre cette nouvelle aide économique, le Gouvernement continuera à tout mettre en œuvre pour relancer le tourisme avec les partenaires concernés. Cet été par exemple, visit.brussels a prévu, entre autres, dans son plan de relance, la distribution de 100.000 vouchers à destination des touristes des pays limitrophes et des deux autres Régions, vouchers qui pourront notamment être utilisés pour réserver une ou plusieurs nuitées dans un hôtel. »

Sven Gatz, Ministre des Finances et du Budget: « En octroyant une nouvelle prime à destination de l’hôtellerie bruxelloise, nous démontrons notre volonté de mettre tout en œuvre pour soutenir l’économie du tourisme qui a durement été impactée par les mesures liées au covid-19. Cette mesure de soutien est très importante car elle doit aider ce secteur essentiel au tissu économique et sociale de la capitale à se donner un peu d’air après la baisse considérable de ses activités. »

Barbara Trachte, Secrétaire d’État à la Transition économique : « En raison de la diminution drastique du nombre de touristes à Bruxelles, le secteur hôtelier est un de ceux qui a le plus souffert de la crise, avec un taux d’occupation particulièrement faible et une reprise qui s’annonce lente. C’est pourquoi, en bonne collaboration avec les représentants du secteur, le Gouvernement bruxellois a mis sur pied un mécanisme de prime adapté à leur réalité et qui doit les aider à tenir le coup en attendant le retour des réservations ».

Deux nouvelles aides pour le secteur des taxis et LVC

taxi lvc

Deux nouvelles aides pour le secteur des taxis et LVC

communiqué de presse

12 mai 2021

Le Gouvernement bruxellois a approuvé, ce jour, le projet d’arrêté relatif à l’octroi d’une nouvelle prime de soutien au secteur des taxis et de locations de voiture avec chauffeur (LVC), très impactés par la crise sanitaire. 

Après une première prime de 3000€ en avril 2020 et une seconde du même montant en décembre 2020, cette troisième prime de 3000 euros est une nouvelle aide pour le secteur du transport rémunéré de personnes dont les activités ont été largement impactées par les mesures visant à limiter la propagation du COVID-19. 

Malgré le déconfinement progressif décidé au niveau fédéral et régional depuis le mois de mai, ce secteur reste fortement touché par les mesures toujours en vigueur notamment la limitation des événements culturels, sociaux et festifs, la fermeture avancée des bars et des restaurants et la forte baisse du tourisme d’affaires et de loisir.

Le Gouvernement bruxellois a donc décidé de fournir une aide d’urgence sous forme d’une prime unique aux exploitants concernés afin de limiter les dommages économiques et sociaux et prévenir une faillite systématique d’un secteur qui réalise des missions d’intérêt public.

Basée sur les mêmes conditions que lors des deux éditions précédentes, cette nouvelle prime forfaitaire de 3000 € n’est pas la seule aide accordée au secteur par le gouvernement bruxellois. Ce dernier a également adopté un nouvel arrêté Tetra qui permettra à ce même secteur de prétendre à l’aide financière sous certaines conditions. À la différence de la prime forfaitaire de 3000 euros, la prime Tetra reste cependant conditionnée à une série d’exigences (chiffre d’affaire, nombre d’ETP, justificatifs comptables, etc.). Par ailleurs, les bénéficiaires de la prime Tetra ne pourront pas prétendre à la prime forfaitaire de 3000 euros.

EN BREF

  • Une prime Tetra Ter pour les exploitants du secteur du transport rémunéré de personnes dont l’activité économique est enregistrée sous le code NACE 49.320. Sa délivrance sera assurée par l’administration Bruxelles Économie Emploi. Les conditions d’éligibilité sont définies dans le cadre de la prime Tetra Ter coordonnée par le cabinet de la Secrétaire d’État Barbara Trachte.
  • Une prime forfaitaire de 3000 euros à condition de disposer d’une autorisation d’exploitation délivrée par Bruxelles Mobilité avant le 1er mars 2021. Bruxelles Mobilité sera chargée de réceptionner les demandes et délivrer l’aide financière. Est donc exclu de la présente prime, l’exploitant qui aura bénéficié de la prime Tetra Ter.

Les deux projets d’arrêtés concernant cette aide ont été approuvé en première lecture. Ils devront ensuite recueillir l’avis de Brupartners et du Conseil d’État avant d’entrer en vigueur.

Le PAD Midi approuvé en première lecture par le gouvernement bruxellois Le temps de la consultation des Bruxelloises et Bruxellois s’impose!

Midi4

Le PAD Midi approuvé en première lecture par le gouvernement bruxellois - Le temps de la consultation des Bruxelloises et Bruxellois s'impose!

communiqué de presse

11 mai 2021

Le gouvernement bruxellois a estimé qu’il était grand temps de soumettre à l’avis des Bruxelloises et Bruxellois l’état des lieux de ses travaux sur la gare du Midi et ses abords. Sur proposition du Ministre-Président Rudi Vervoort, le projet de Plan d’Aménagement Directeur Midi (PAD Midi) a donc été approuvé en première lecture par le gouvernement bruxellois en vue de le soumettre à une large enquête publique, dont les conclusions devront permettre d’y apporter des évolutions. L’incertitude qui pèse sur l’avenir du bureau dans la capitale ne doit pas empêcher un débat public entier et serein sur l’avenir d’un quartier central dont les enjeux sont multiples.

Le processus d’élaboration d’une vision de redéveloppement du quartier midi est dans les cartons depuis 2013, année au cours de laquelle les urbanistes parisiens de l’AUC ont été sélectionnés par marché public pour réaliser un Schéma Directeur. L’AUC, représenté par Djamel Klouche, avait travaillé sur d’autres quartiers de gare, comme la gare de Lyon Part-Dieu. Ce projet de PAD, pour lequel l’AUC est toujours l’auteur, est donc la suite logique du Schéma Directeur approuvé en janvier 2016 par le gouvernement bruxellois. Le processus du PAD a été officiellement lancé le 8 mai 2018, et la séquence d’information-participation prévue par le Code Bruxellois d’Aménagement du Territoire (COBAT) organisée dans la foulée à l’occasion de trois réunions.

Les lignes directrices du projet de PAD s’inscrivent dans la politique territoriale contenue dans le Plan régional de Développement Durable (PRDD) qui a défini 10 pôles de développement prioritaires, dont le quartier Midi. Le PRDD reprend à son sujet l’objectif de rééquilibrer les fonctions du quartier en développant le logement et les équipements, et en s’appuyant sur le concept du Schéma directeur de « gare habitante » qui établit les lignes de force stratégiques de l’évolution de ce quartier. Il prévoyait aussi de transformer ce pôle en tirant profit de son exceptionnelle accessibilité locale, nationale et internationale. Le présent gouvernement s’est, au moment de sa constitution, accordé sur le fait de finaliser les processus d’adoption des PAD initiés sous la précédente législature dont les principes essentiels sont repris dans le PRDD.

Le projet de PAD constitue une mise à jour du Schéma Directeur à la lumière des évolutions de contexte intervenues ces dernières années, et contient un volet stratégique, assorti, cette fois, d’un volet règlementaire sur lequel pourront s’appuyer les futures demandes de permis d’urbanisme des projets qui émergeront dans le quartier. Le projet de PAD s’est nourri d’un comité d’accompagnement incluant de nombreuses administrations bruxelloises, la SNCB acteur phare du quartier, le bouwmeester Maître architecte, ainsi que les communes concernées : Anderlecht et Saint-Gilles.
Les grandes lignes du projet de PAD sont les suivantes : 

  • un espace public métropolitain: le projet de PAD prévoit
  1. un réaménagement ambitieux des espaces publics autour de la gare. Une nouvelle continuité nord-sud est instaurée de l’esplanade de l’Europe et de la place de la Constitution à l’îlot des Deux Gares en passant par la place Horta et la rue de France. Le futur parc de l’îlot des deux gares constituera une figure majeure du redéveloppement du quartier, actuellement en carence d’espaces verts accessibles au public que le PAD entend combler. La rue de France deviendra place de France, nouvelle centralité constituée d’un espace apaisé en termes de circulation routière et de la taille de la place Jourdan d’Etterbeek.
  2. Sur tout le périmètre du PAD, la verdurisation des espaces publics (assortis de pièces d’eau) et des intérieurs d’îlot seront maximisés afin de lutter contre la problématique des îlots de chaleur et fournir aux habitants un cadre de vie qualitatif.
  3. Les espaces publics en bordure du PAD Midi ne seront pas oubliés. La Région, au travers de programmes de revitalisation urbaine, a déjà programmé la requalification et le réaménagement complet du Boulevard Poincaré entre la Gare du midi et la Porte de Ninove.  Et du côté saint-gillois et forestois, la création d’une promenade cyclo-piétonne dont le premier tronçon s’étendra du tunnel des Vétérinaires au Wiels. Le plan d’eau du Wiels et ses abords seront aussi réaménagés pour y accueillir notamment un espace public verdurisé ou encore un « speelpark ».

  • l’intermodalité au service des usages : le PAD entend valoriser les transports collectifs, réduire le poids de la pression automobile, éliminer autant que possible la circulation de transit dans les quartiers habités, tout en faisant la part belle aux espaces dédiés aux modes actifs. Le stationnement serait supprimé en voirie et les places hors-voiries mutualisées pour libérer le plus d’espace possible.
  • un quartier de gare habité : le logement et les équipements sont les fonctions que le PAD entend développer dans le quartier, avec 189.000 m² supplémentaires de logement et 44.000 m² de nouveaux équipements locaux et supra-locaux. La fonction bureau perdrait 12.500 m².  L’objectif majeur du PAD est en effet de garantir le développement d’un quartier de gare habité, où les habitant pourront vivre, travailler, ou encore scolariser leurs enfants. A noter qu’en matière d’équipement, le Contrat de rénovation urbaine 7, lancé en avril 2021, devra jouer un rôle important dans la mise en œuvre du PAD et à l’émergence d’équipements dont le quartier a et aura besoin.

Le PAD envisageait, pour la parcelle Victor de l’îlot Tintin, le développement d’une locomotive de 56.000 m² de bureaux pouvant prendre la forme d’une émergence. Au regard du contexte actuel, et notamment, de la pression sur les bureaux, le gouvernement bruxellois s’est déjà engagé à revoir la densité de cet îlot à la baisse avant la future approbation en deuxième lecture mais a souhaité soumettre le plan élaboré par les urbanistes désignés tel quel aux Bruxellois et Bruxelloises afin d’ouvrir un réel débat public sur ce quartier important de la capitale.

« Je souhaite un moment d’échanges, de discussions sur le quartier du Midi. Je suis conscient des incertitudes qui pèsent sur le marché du bureaux. Soyons clairs, je ne suis à priori pas favorable à une tour sur l’ilôt dit “Tintin” comme le projet de plan l’envisage et mon gouvernement a d’ores et déjà acté que ce point devrait évoluer. Mais nous avons souhaité ouvrir le débat et cesser le travail en chambre pour nous permettre de penser et discuter ensemble ce que les urbanistes ont imaginé pour ce quartier important pour Bruxelles. La prochaine étape sera l’enquête publique organisée par les communes. Celle-ci, lancée très prochainement, s’étalera sur une période de 60 jours. L’avis des instances régionales, comme la Commission régionale de Développement pour ne citer qu’elle, sera également demandé. » déclare le Ministre-Président Rudi Vervoort.

« Comme Bourgmestre d’Anderlecht, je suis heureux que ce dossier stratégique qu’est le PAD Midi puisse enfin avancer. Dès lors, nous restons attentifs à ce que ce plan règlementaire qui encadrera le futur développement du quartier encourage réellement les liens entre Anderlecht, Saint-Gilles et Forest afin que la gare du Midi ne représente plus une rupture urbaine entre nos communes mais bien un nouveau pôle rayonnant positivement sur les quartiers avoisinants. En outre, les autorités anderlechtoises défendent l’idée d’un développement urbain de qualité en particulier tout le long de ce futur axe entre l’îlot des deux gares et la place Horta où devrait se matérialiser le concept de “gare habitante” ancrée dans les standards urbains du 21ème siècle. » ajoute Fabrice Cumps, Bourgmestre d’Anderlecht.

« Un plan d’aménagement s’avère indispensable pour donner unité et cohérence au projet de développement de ce périmètre. En effet, il faut éviter la délivrance dispersée de permis nuisible à la transparence des décisions urbanistiques. » conclut Charles Picqué, Bourgmestre de Saint-Gilles.

Le Gouvernement bruxellois approuve l’arrêté d’exécution de l’ordonnance relative au Contrat École et lance deux appels à candidatures

contrats ecole copie

Le Gouvernement bruxellois approuve l’arrêté d’exécution de l’ordonnance relative au Contrat École et lance deux appels à candidatures

communiqué de presse

30 avril 2021

Le Gouvernement bruxellois, réuni hier en Conseil des Ministres, a approuvé en deuxième et dernière lecture, l’arrêté d’exécution de l’Ordonnance du 16 mai 2019 relative au Contrat École mais aussi, parallèlement, le lancement de l’appel à candidatures biannuel « Contrat École » 3ème série (2022-2026) et 4èmesérie (2023-2027).

La Communauté flamande avait introduit un recours en annulation contre l’Ordonnance Contrat École le 20 janvier 2020 estimant qu’il y avait violation des compétences et de la Constitution. La Cour Constitutionnelle a rejeté ce recours (arrêt du 4 mars 2021), confirmant ainsi que la Région bruxelloise peut mobiliser ses outils régionaux de la rénovation urbaine, du développement territorial, de la gestion de l’environnement, etc. dans le cadre de compétences communautaires, dès lors qu’elle ne menace pas l’exercice de ces compétences. Le Contrat École, programme régional de rénovation urbaine, peut donc pleinement se poursuivre.

« Cette décision confirme la légitimité du dispositif construit par la Région : l’ensemble de projets actuels de Contrats École sont maintenus et de nouveaux Contrats École pourront voir le jour » se réjouit le Ministre-Président bruxellois Rudi Vervoort.

Dans la foulée de cet arrêt de la Cour, le Gouvernement bruxellois a adopté en seconde et dernière lecture l’arrêté portant exécution de l’Ordonnance du 16 mai 2019 relative au Contrat École. Cet arrêté fixe entre autres: 

  • les modalités spécifiques liées à l’adoption d’un Contrat École concernant l’appel à candidatures, le contenu du dossier de candidatures, la sélection des candidatures, l’élaboration et l’adoption du programme ;
  • la nature et l’objet des actions et opérations susceptibles d’être subventionnées ;
  • les mécanismes de financement, de liquidations et de justification des subventions ;
  • les documents à transmettre au Service École de perspective.brussels par les bénéficiaires au fur et à mesure de l’avancement des opérations et des actions ;
  • etc.

Parallèlement, le Gouvernement régional bruxellois a approuvé le lancement de l’appel à candidatures biannuel « Contrat Ecole » 3ème série (2022-2026) et 4ème série (2023-2027). L’appel à candidatures s’adresse aux pouvoirs organisateurs des établissements scolaires ou qui répondent à l’obligation scolaire, situés dans la Zone de Revitalisation Urbaine (ZRU), et qui accueillent un public scolaire fragilisé

«Le Contrat École poursuit un triple objectif à savoir l’amélioration de l’intégration urbaine des établissements scolaires, l’accroissement de l’offre d’équipements collectifs aux habitants du quartier et l’ouverture de l’école vers le quartier via des actions socio-économiques notamment. Un contrat qui prône une réelle intégration de l’école dans son quartier donc, au bénéfice de tous les habitants et des jeunes, ce dont je me réjouis. » déclare Rudi Vervoort.

La sélection des candidatures sera réalisée par le Gouvernement bruxellois sur base de l’analyse des dossiers recevables, menée par le Service École de perspective.brussels dans le cadre d’un Comité composé d’experts. Le budget disponible pour l’appel à candidatures est de 5 millions d’euros pour la série 3 et du même montant pour la série 4.

Le Gouvernement régional soutiendra la réalisation de minimum quatre Contrats École et maximum sept Contrats École (pour les séries 3 et 4 réunies) et veillera, pour la sélection, à une répartition géographique équilibrée au sein de la ZRU et de la diversité des réseaux d’enseignement des établissements scolaires bruxellois.  

Contrats de quartiers durables : le Gouvernement bruxellois sélectionne trois nouveaux périmètres à la Ville de Bruxelles, Berchem-Sainte-Agathe et Forest

CQD12

Contrats de quartiers durables : le Gouvernement bruxellois sélectionne trois nouveaux périmètres à la Ville de Bruxelles, Berchem-Sainte-Agathe et Forest

communiqué de presse

23 avril 2021

Dans le cadre du lancement de la 12ème série des Contrats de quartiers durables (CQD), le Gouvernement bruxellois a sélectionné trois nouveaux périmètres: « Versailles » à la Ville de Bruxelles, « 100 ans plus tard : réenchantons la Cité Moderne ! » à Berchem-Sainte-Agathe et « Deux Cités » à Forest. Ces derniers bénéficieront d’un soutien comme le prévoit cet outil régional de revitalisation urbaine pour le développement urbain et l’amélioration des conditions de vie des habitants de la zone de revitalisation urbaine (ZRU).

Depuis la mise en place des CQD en 2010, l’élargissement en 2019 de la ZRU a permis à de nouvelles communes bruxelloises de déposer une candidature pour cette 12ème série. Comme pour les années précédentes, cet appel à candidature, coordonné par le Ministre-Président Rudi Vervoort, a été marqué par une participation forte et qualitative. Au total, sept candidatures lui ont été soumises.

« Avec la crise du Covid-19, les difficultés liées aux conditions d’habitabilité des logements, en particulier des populations précarisées (inadaptation, voire insalubrité des logements) dans un contexte de confinement généralisé et de télétravail, se sont exacerbées. » déclare le Ministre-Président Rudi Vervoort.  « Au regard de ces constats, de l’urgence des besoins en logements abordables et de qualité, et afin de renforcer les actions dans ce domaine, il était primordial d’orienter prioritairement l’appel à candidatures de la nouvelle série des CQD vers les territoires accueillant une large part de logements sociaux. »

Ont donc été sélectionnés :

  • soit des périmètres dits de « grands ensembles » (concentration de logements publics sociaux ou assimilés sur un territoire donné) ;
  • soit des périmètres comportant 50% (ou plus) de logements sociaux ou assimilés.

Les lauréats de cette 12ème série des « Contrats de Quartiers Durables 2022-2027/2029 » sont des territoires qui, tous, disposent d’opportunités foncières intéressantes et suffisamment nombreuses pour y projeter le déploiement d’espaces verts et d’équipements contribuant à larevitalisation des quartier, à la création d’espaces de respiration, de détente et de convivialité dans un environnement souvent dense. L’amélioration de la qualité de vie des habitants est l’objectif principal de chaque contrat de quartier durable dont les projets prioritaires sont identifiés et élaborés avec leur étroite participation.

Les trois communes bénéficieront donc chacune d’une subvention de 142.500 euros afin d’élaborer leur programme de base et d’une subvention de 12,5 millions d’euros pour développer les  projets concrets qui s’y retrouveront.

Cohésion sociale : une subvention exceptionnelle de près de 100.000 € pour soutenir l’organisation d’activités de soutien scolaire pendant les vacances d’été

cohésion sociale cocof

Cohésion sociale : une subvention exceptionnelle de près de 100.000 € pour soutenir l’organisation d’activités de soutien scolaire pendant les vacances d’été

communiqué de presse

23 avril 2021

Sur proposition de la ministre de la Cohésion sociale Nawal Ben Hamou et avec le soutien du ministre Rudi Vervoort, le collège de la Cocof a décidé d’accorder une subvention exceptionnelle de de 96.750 euros aux 129 ASBL de cohésion sociale spécialisées dans le soutien et l’accompagnement à la scolarité afin de renforcer l’offre d’activités pendant les vacances d’été 2021, ce qui correspond à un montant forfaitaire de 750 € par ASBL.

« Ma volonté est de lutter contre l’isolement social et de renforcer l’offre d’activités extra-muros cet été. Ce soutien exceptionnel permettra aux ASBL de proposer une série d’activités épanouissantes, culturelles et citoyennes afin de contribuer à un raccrochage progressif vers une scolarité normalisée et une citoyenneté participative » précise Nawal Ben Hamou.

Pour rappel, cette mesure s’inscrit dans le prolongement du budget de 1.866.501 euros déjà accordé à ces 129 associations pour l’organisation de l’année scolaire 2020-2021 dans les meilleures conditions possibles tant pour les enfants que pour leurs familles. Il s’agissait d’améliorer et de renforcer les apprentissages et l’appropriation du français et de la citoyenneté pour un public relevant de l’enseignement obligatoire et accompagné par le secteur associatif.

Cette mesure est complémentaire à l’organisation de la seconde édition des « ateliers d’été » pour les jeunes du secondaire par la Cocof, en qualité de pouvoir organisateur. Ces ateliers s’adresseront non seulement aux élèves scolarisés dans les écoles de la Cocof, mais également ailleurs.

« Avec ces moyens, qui viennent s’ajouter aux moyens dégagés via la Région en soutien à l’accrochage scolaire des jeunes que la crise Covid aura cruellement touché, nous entendons faire de la lutte contre le décrochage scolaire une priorité politique majeure » conclut Rudi Vervoort.