Sommet Social 2022 : les priorités pour 2024

sommet social extraordinaire 2022

Sommet Social 2022 : les priorités pour 2024

communiqué de presse

27 avril 2022

Le Gouvernement bruxellois et les partenaires sociaux (Brupartners) se sont réunis aujourd’hui pour un Sommet social extraordinaire. Après avoir organisé en février 2021 un Sommet social consacré aux initiatives de relance, le Gouvernement bruxellois et les partenaires sociaux ont fixé leurs priorités communes d’ici 2024.

La Stratégie Go4Brussels 2030 est une démarche partenariale avec une vision permettant d’intégrer les différentes initiatives gouvernementales. La Stratégie Go4Brussels a été signée par les membres du Comité bruxellois de concertation économique et sociale (CBCES) lors du Sommet Social du 16 janvier 2020.

En mars 2020, le Gouvernement bruxellois a dû faire face, comme tous les exécutifs du pays, à une pandémie mondiale d’ampleur inégalée depuis la Seconde Guerre mondiale. La gestion de cette crise a mobilisé ses efforts et ses ressources, impactant considérablement son travail. À cette crise sanitaire, aux conséquences sociales lourdes, s’ajoute aujourd’hui une crise géopolitique dont les répercussions n’épargneront pas les Bruxelloises et les Bruxellois et qui doit être intégrée à la réflexion. La complexité de ce contexte à la fois anxiogène et mobilisateur de changements, tant pour la population que pour les milieux socio-économiques des secteurs privés comme publics, a conduit le Gouvernement à organiser un séminaire gouvernemental qui doit mener, au cours de ce premier semestre, à la validation d’un programme de travail pour la deuxième moitié de la législature, programme prenant en compte les rapides évolutions dues aux crises qui se succèdent depuis mars 2020.

Parallèlement aux travaux menés au sein du séminaire gouvernemental, les partenaires sociaux ont été invités par le Gouvernement à communiquer les priorités qui leur semblent essentielles à la relance sociale, économique et environnementale de la Région.

Sur cette base, les chantiers prioritaires de la Stratégie Go4Brussels 2030 à l’horizon de la fin de la législature ont été identifiés :

  1. Créer les conditions d’une transition économique pour contribuer aux objectifs climatiques régionaux
  2. Développer les zones stratégiques et l’attractivité régionale pour soutenir la politique économique du Gouvernement bruxellois
  3. Apporter une réponse à la crise du logement
  4. Garantir l’accès à un emploi stable et durable pour tous et renforcer les initiatives politiques transversales sur le travail et la formation
  5. Une mobilité efficace dans le respect de la santé et de la qualité de vie
  6. Lutter contre les inégalités sociales et garantir l’accès aux soins de santé
  7. Finances et budget
  8. Approfondir la réforme fiscale
  9. Relations avec les communes
  10. Vivre ensemble et combattre le racisme

Aujourd’hui, le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale et les partenaires sociaux (également membres du Comité bruxellois de concertation économique et sociale) s’engagent à travailler de manière conjointe, selon la méthodologie de la Stratégie Go4Brussels 2030, à l’ensemble de ces chantiers à l’horizon 2024.

Le Ministre-Président Rudi Vervoort : « Ce Sommet social extraordinaire est l’occasion de réaffirmer ma volonté de travailler de manière conjointe avec les partenaires sociaux aux défis posés par les crises que notre Région traverse. Nous fixons maintenant nos priorités conjointes d’ici la fin de la législature ». 

Le Président Paul Palsterman et le Vice-Président Jan De Brabanter de Brupartners s’accordent pour dire : « Au cours de ce Sommet social, nous avons eu l’occasion d’exposer nos principales préoccupations pour les mois et les années à venir. Il s’agit notamment de l’avenir financier des institutions de Bruxelles et de la position de la Région dans le contexte d’éventuelles réformes de l’État. Il s’agit aussi des conséquences pour notre Région d’évolutions dans les pratiques de travail, notamment le télétravail et les téléconférences. Enfin, il y a les évolutions récentes, conséquences de la pandémie ou des troubles géopolitiques, dans l’évolution des prix de l’énergie, des loyers, etc. Nous devons encore affiner ensemble les procédures de consultation, dans l’esprit des priorités partagées ».

La Région a présenté le projet de « tour sportive », le futur équipement sportif Quai des Armateurs

tour sportive

La Région a présenté le projet de «tour sportive», le futur équipement sportif Quai des Armateurs

communiqué de presse

27 avril 2022

Le Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale Rudi Vervoort, le Bourgmestre de la Ville de Bruxelles Philippe Close et le directeur de la Société d’Aménagement Urbain Gilles Delforge ont présenté ce mercredi 27 avril le projet du groupement d’architecture BEL architecten – CRIT. architecten – Bureau d’études Weinand 1 pour le futur équipement sportif d’envergure régionale qui sera construit entre le quai des Armateurs et l’Allée Verte, en bordure du canal, sur un terrain mis à disposition par le Port de Bruxelles. Ce hub sportif, d’une surface d’environ 5.400 m² bruts à bâtir sur un terrain de quelque 2.600 m², prend place dans le cadre du Contrat de rénovation urbaine n°1 « Citroën- Vergote » (CRU1). Il comprendra une salle multisports, une salle de gymnastique, une salle d’escalade, des terrains de padel et une cafétéria.

Le Ministre-Président Rudi Vervoort rappelle que « ce projet emblématique de la première vague des Contrats de Rénovation Urbaine (CRU) vise, d’une part, à répondre à un déficit d’équipements sportifs pour les habitants de cette partie de Bruxelles et de manière plus large pour tous les Bruxellois ; et, d’autre part, à animer davantage cette zone située entre le canal et le quartier Nord en y attirant un public plus diversifié. Il viendra compléter d’autres projets en cours le long du canal, notamment la création du Parc Béco, la requalification et l’extension du Parc Maximilien, le réaménagement de l’esplanade du Monument au travail ou encore la création d’équipements culturels comme la future nouvelle salle de concert du Magasin 4 et le Musée Kanal Centre Pompidou. »

Le budget pour ce projet d’envergure régionale s’élève à quelque 17 millions d’euros, financés par la Région, notamment dans le cadre du CRU1. Le dépôt de la demande de permis est prévu au quatrième trimestre 2022. 

Le gouvernement régional a confié une maîtrise d’ouvrage déléguée à la Société d’Aménagement Urbain (SAU) pour concrétiser ce projet. Une fois construit, il sera géré par la Ville de Bruxelles.

Le Bourgmestre Philippe Close se félicite car : « pour nous, ce projet est essentiel car c’est un quartier qui est en vraie mutation depuis quelques années et nous nous réjouissons qu’en collaboration avec la Région nous continuons à développer notre projet de ville à 10 minutes le long du canal. L’idée est que les habitants puissent bénéficier d’équipements collectifs afin de pouvoir s’épanouir dans leur quartier. Du logement, une école, une crèche, du transport en commun et maintenant de l’équipement sportif feront de ce quartier une zone habitable et apaisée ».

Le groupement d’architecture BEL architecten – CRIT. architecten – Bureau d’études Weinand a remporté, parmi 58 candidatures, le marché public européen2 lancé en janvier 2021 par la SAU pour désigner l’équipe pluridisciplinaire chargée de concevoir et de suivre le chantier de construction de cet équipement sportif.

Gilles Delforge, le directeur de la SAU, souligne que « ce bâtiment sera emblématique de plusieurs évolutions de Bruxelles :    sa construction en bois concrétise les ambitions de la Région et de la SAU en termes de durabilité ; sa taille, avec 37 mètres de haut, et la répartition des espaces sur plusieurs étages en son sein en font une « tour sportive », qui représente bien la recherche de compacité pour  utiliser au mieux l’espace au sol disponible ; son aspect incarnera la dynamisation des quartiers riverains du canal. La quantité de candidatures de qualité que la SAU avait reçues dans le cadre de ce marché atteste de l’intérêt suscité par ce projet régional ambitieux pour revitaliser un site méconnu de la grande majorité des Bruxellois. C’est de très bon augure pour l’évolution du territoire du canal, dans lequel la SAU est impliquée sur d’autres projets d’équipements publics d’envergure : développement du site des abattoirs, casernes de pompiers, future salle de concert du Magasin 4, etc. ». 

Yassine Akki, le président du Port de Bruxelles, indique : « Je me réjouis de la concrétisation d’un projet emblématique le long de la voie d’eau et plus particulièrement sur le bassin Vergote, bien connu pour jouer un rôle déterminant pour l’approvisionnement de la ville de manière durable. Grâce à la réalisation de ce nouvel équipement sportif en lisière du domaine portuaire, rendu possible par la conclusion d’un bail emphytéotique entre le Port et la Région3, nous favorisons davantage la mixité des fonctions qui est l’un des objectifs phares du plan canal, dont le Port est l’un des acteurs importants. »

Les architectes expliquent que « ce projet d’architecture publique ambitionne de devenir un centre sportif idéal. Il a été conçu de manière cohérente sur la base d’un métrage précis et rationnel, avec une armature en bois et un enchaînement logique des disciplines sportives. La tour sportive est généreusement baignée par la lumière naturelle. Elle est compacte, reconnaissable et particulièrement orientée vers le public. Un catalyseur inclusif pour la Région, le territoire du canal et les quartiers urbains environnants.

Combiner efficacement le programme d’exigences demandé et opter délibérément pour une faible empreinte a permis d’aboutir à un volume courbe compact de 37 mètres de hauteur avec un développement minimal de la façade. Du côté du centre- ville et de la future place des Armateurs, le complexe sportif présente son pignon reconnaissable, qui est aussi l’entrée principale. Le grand œil-de-bœuf qui surplombe l’entrée montre clairement la structure et la circulation dynamique du complexe. À l’intérieur, un grand escalier public en bois relie le hall d’entrée au café public, à la salle d’escalade, à la salle de gymnastique et à la salle omnisports panoramique. Cette salle omnisports constitue un espace urbain unique, bénéficiant d’une lumière naturelle abondante, ce qui permet d’éviter autant que possible l’utilisation d’un éclairage artificiel gourmand en énergie.

Pour la structure portante en bois, des troncs d’arbres seront intégralement utilisés, sans aucune perte de matériau. Ainsi, la salle omnisports de 650 places assises sera dotée d’une charpente entièrement en bois, un espace sportif unique dans et pour Bruxelles.

La tour sportive est un projet urbain concentré. Le bâtiment entend être un « moment » urbain sain, alliant une architecture forte avec une excellence sociale, technique et écologique. Une architecture qui surprend de près comme de loin. Une architecture reconnaissable et emblématique dans un panorama bruxellois exigeant. »

1.300.000€ pour soutenir des initiatives d’occupation temporaire à finalité sociale en mobilisant des bâtiments vides

bruxelles en vacances

1.300.000€ pour soutenir des initiatives d’occupation temporaire à finalité sociale en mobilisant des bâtiments vides

communiqué de presse

5 avril 2022

Ce jeudi 31 mars, sur proposition du Ministre-Président de la Région Bruxelloise, Rudi Vervoort, du Ministre de la Santé et de l’Action sociale, Alain Maron, de Nawal Ben Hamou, Secrétaire d’Etat chargée du logement et Elke Van Den Brandt Présidente du Collège de la Commission communautaire flamande (VGC), le gouvernement bruxellois et le Collège Réuni de la COCOM ont décidé de dégager un budget de 1.300.000 € en 2022 pour soutenir des initiatives d’occupation temporaire à finalité sociale de bâtiments vides. C’est un budget en hausse de près de 35% par rapport à 2021 (965.000€). Ce sont 700 personnes qui bénéficieront de cette décision et qui pourront trouver un lieu de vie digne et sécurisé.

Les occupations temporaires de biens inoccupés se développent ces dernières années en Région bruxelloise, notamment en raison de la crise du logement abordable, de la crise migratoire et, ces derniers mois, de la crise sanitaire liée au COVID 19. Ces occupations s’inscrivent dans un contexte de pauvreté et de précarité, auquel viennent s’ajouter des problématiques sanitaires – voire sécuritaires – vu les conditions dans lesquelles ces occupations prennent place.  

Tout au long de la crise sanitaire, ces occupations ont connu une augmentation en raison des restrictions liées au confinement et à la perte de revenus rencontrés par de nombreuses personnes, en particulier les personnes sans titre de séjour.

Afin de limiter les risques socio-sanitaires et de garantir la sécurité des occupants, le gouvernement bruxellois a décidé de dégager un budget de 1.300.000 € en 2022 pour soutenir des initiatives d’occupation temporaire à finalité sociale de bâtiments vides. 

Cette décision commune fait écho à l’accord de majorité du gouvernement bruxellois qui prévoit de « favoriser les initiatives d’occupations temporaires à caractère social, tout en visant à assurer la pérennité du parc social de logements sur le long terme » et de « faciliter (réglementairement et pratiquement) les plans de gestion transitoire et les occupations temporaires, notamment par la création d’un guichet « occupation temporaire » visant à simplifier l’accès à l’information et à aiguiller tout porteur de projet d’occupation temporaire ».

L’objectif de cette décision est de soutenir des initiatives d’occupation temporaire. Celles-ci devront respecter certaines balises :

  1. Elles concernent des personnes vulnérables, au regard notamment de leur situation administrative, y compris les mineurs et familles avec enfants mineurs ;
  2. L’occupation doit faire l’objet d’un accord du propriétaire du bâtiment concerné et être couverte par une convention d’occupation temporaire (à titre gratuit) ;
  3. Les projets soutenus seront prioritairement des projets de taille raisonnable (de préférence jusqu’à 100 personnes) afin de faciliter la gestion interne de l’occupation par les associations qui les coordonnent et l’intégration harmonieuse des projets dans leur environnement.

L’intervention financière de la Région bruxelloise et de la COCOM couvre les frais d’énergie et d’assurance et, le cas échéant, les frais liés aux aménagements permettant de garantir la sécurité des occupants, conformément aux recommandations du SIAMU. De plus, il est également prévu de renforcer les CPAS des communes sur le territoire desquelles se déploient les projets afin de faciliter l’accès des personnes hébergées aux droits et aux aides.

La poursuite de cet objectif est complémentaire au renforcement de dispositifs d’accueil de personnes vulnérables (personnes sans-abri et personnes dites « migrantes en transit »). 

En parallèle de ce mécanisme, le gouvernement a décidé de mettre en place un guichet des occupations temporaires. Les projets soutenus ( 7 projets à ce jour) bénéficieront du soutien méthodologique et technique de Citydev, de la Fébul et des communes concernées.

Rudi Vervoort, Ministre-Président bruxellois: «La Région a pris sa part de responsabilités pour répondre à l’enjeu de l’hébergement d’urgence et s’inscrire dans la dynamique de mobilisation de bâtiments inoccupés à des fins sociales. Il s’agit de moyens ponctuels qui ne doivent bien évidemment pas faire oublier l’impérieuse nécessité de poursuivre la recherche de solutions structurelles et pérennes.»

Pour Alain Maron, Ministre de la santé et des Affaires sociales: «Cette décision vient renforcer l’ensemble des dispositifs mis en place en Région bruxelloise en vue de poursuivre l’accueil des publics fragilisés, en complément de l’objectif prioritaire de relogement durable d’un maximum de personnes sans abri. Avec Rudi Vervoort, Nawal Ben Hamou et Elke Van Den Brandt, nous avons un double objectif : offrir des possibilités d’hébergement dignes et lutter contre les bâtiments vides qui représentent plus de 6 millions de m² à Bruxelles[1]. Cette décision est la concrétisation du lien entre les politiques sociales et le logement.»

Pour la secrétaire d’État au Logement Nawal Ben Hamou «Il est essentiel, pour faire face à une demande grandissante, de faciliter les occupations temporaires de biens lorsque ceux-ci peuvent permettre aux plus démunis d’avoir un toit. Ces solutions à court ou moyen terme peuvent éviter aux personnes qui en bénéficient de se retrouver à la rue et c’est essentiel. Laisser des bâtiments vides n’est donc pas une option. Nous comptons sur toutes les volontés, privées et publiques, pour lutter contre cette précarité extrême et inacceptable dans la capitale de l’Europe. »

Accord sur un programme public pour le développement du site des Abattoirs d’Anderlecht

abattoir

Accord sur un programme public pour le développement du site des Abattoirs d’Anderlecht

communiqué de presse

29 mars 2022

Sur la proposition du Ministre-Président Rudi Vervoort et du Secrétaire d’État Pascal Smet, le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale a donné son accord de principe pour le développement d’un programme public sur une partie du site des Abattoirs d’Anderlecht.

Avec cet accord de principe, le Gouvernement fait clairement connaître ses ambitions pour le site des Abattoirs d’Anderlecht. Le site connaît une véritable métamorphose depuis plusieurs années, grâce notamment à des fonds FEDER et à l’action d’Abattoir s.a. Depuis, le Foodmet et la ferme urbaine qui y est liée ont ainsi pu intégrer ce paysage. Le projet Manufakture viendra bientôt s’y ajouter, avec l’objectif d’y aménager à terme une piscine à l’air libre sur le toit.

Du fait de son histoire, de sa localisation et de sa superficie, le site des Abattoirs revêt une grande importance pour la Région. Le site, d’une superficie de 8 ha, jouit par ailleurs d’une position stratégique, à proximité de deux stations de métro, du canal, et non loin de la Gare du Midi.

Abattoir s.a. reste propriétaire de la partie du site sur laquelle se situe notamment le Foodmet. La commune d’Anderlecht est encore propriétaire de l’autre partie du site, mais celle-ci sera bientôt transférée à l’échelon régional (Société d’Aménagement Urbain). Abattoir s.a. verra son bail emphytéotique prolongé jusque 2088 sur une partie de cette  propriété transférée. Par ailleurs, Abattoir s.a. cèdera l’ensemble de ses droits sur une parcelle longeant le canal, dont elle est propriétaire, qui deviendra la pleine propriété de la Région.

Il revient à la Société d’Aménagement Urbain (SAU) d’assurer le développement de l’ensemble des terrains qui passeront à l’échelon régional. L’objectif consiste à ouvrir le lieu et à le rendre plus accessible aux Bruxellois.es, à lui donner une utilisation plus urbaine en y construisant notamment des logements publics dans le cadre d’une programmation mixte intégrant les développements économiques passés et futurs d’Abattoir s.a.

Depuis l’approbation du contrat de rénovation urbaine n°3 pour la zone « des abords de la Gare de l’Ouest », les autorités travaillent à développer un guide pour la structuration du site et surtout des espaces publics qui s’y trouvent. Elles se sont basées pour cela sur le masterplan « Le ventre de Bruxelles », développé à l’initiative d’Abattoir s.a. Ces plans constituent la base des études que mène actuellement la SAU à la demande de la Région en vue de définir plus précisément le programme de développement du site.

La Région jouissant d’une meilleure maîtrise foncière sur ce lieu stratégique via la SAU, elle travaillera à concrétiser ses ambitions en matière de création de logements et d’équipements, de maintien des activités urbaines de production, de promotion de la rénovation urbaine, de garantie d’accessibilité pour les usagers faibles et d’objectifs environnementaux et climatiques. La Région bruxelloise va en outre apporter une contribution significative au projet de rénovation de la Halle centrale, élément exceptionnel du patrimoine industriel, dont Abattoir s.a. restera emphytéote.

« Je suis très heureux de cette décision du Gouvernement concernant ce site central. La Région se met ainsi en position de développer un programme public ambitieux qui aidera en outre à concrétiser les objectifs du Plan Canal et du Plan de qualité paysagère (Beeldkwaliteitsplan, ou BKP) tout en renforçant la dynamique socio-économique initiée par Abattoir s.a. », déclare le Ministre-Président Rudi Vervoort.

« Nous définissons aujourd’hui la ville de demain, et la qualité de vie de tous les Bruxellois est clairement au centre de cette démarche. Le site des Abattoirs devient un quartier urbain mixte et tourné vers l’avenir, où il fera bon habiter, travailler, apprendre et se détendre. C’est ce que nous voulons démontrer en misant sur des logements abordables et de qualité ainsi que sur des équipements ambitieux, comme cette piscine à l’air libre offrant une vue imprenable sur la ville », poursuit Pascal Smet, Secrétaire d’État bruxellois à l’Urbanisme.

Gilles Delforge, directeur de la Société d’Aménagement Urbain, se félicite que « la SAU, d’ailleurs à la tête des grands projets d’aménagement urbain, puisse une fois encore mettre sa polyvalence au service de la Région pour réaliser des équipements publics divers et ayant un rayonnement régional. En effet, la SAU travaille actuellement à des projets d’équipements couvrant des fonctions culturelles, médiatiques, sociales, sportives, universitaires et sanitaires. Plusieurs de ces projets prennent d’ailleurs place au bord du canal. »

« Avec la prolongation de l’emphytéose, les conditions fixées à Abattoir s.a. pour le lancement de la construction de Manufakture sont enfin remplies.  Les plans pour coupler les différentes activités économiques et les logements de la SA Abattoirs grâce un réseau de chaleur innovant sont d’ores et déjà prêts, ce qui permettra à terme d’évoluer vers un site sans émission de CO2 », Elke Tiebout, CEO d’Abattoir s.a.

Un nouveau parc se dessine dans le quartier Heyvaert

Sennette

Un nouveau parc se dessine dans le quartier Heyvaert

communiqué de presse

28 mars 2022

A deux pas de la porte de Ninove et du canal, le quartier Heyvaert, particulièrement dense, va bientôt s’aérer et accueillir un nouvel espace vert, à la place d’anciens bâtiments industriels. A l’initiative du Ministre-Président Rudi Vervoort et du Ministre de l’Environnement, de la Transition climatique et de la Démocratie participative, Alain Maron, Bruxelles Environnement a déposé un permis d’urbanisme pour aménager la première partie du parc de la Sennette, qui fera 1,8 ha à terme.

Conçu par le bureau d’architectes Okra dans le cadre du Contrat de rénovation urbaine n°05 « Heyvaert – Poincaré », le projet reliera par une promenade verte le parc de la Rosée, la porte de Ninove et les Abattoirs d’Anderlecht. A mi-parcours, un nouvel espace vert sera aménagé avec une vaste esplanade plantée du côté de la rue Heyvaert, comme lieu convivial de rencontre dans ce quartier qui compte très peu d’espaces publics. Des équipements ludiques et sportifs sont prévus, pour tous les âges : du mobilier de fitness pour les plus grands et une aire de jeu ondulée avec différents éléments favorisant l’imagination et les interactions sociales pour les plus jeunes. L’ensemble est aussi parsemé de lieux invitant à la détente et au repos : chaises longues, bancs, poufs, tables de pique-nique, etc.

Cette esplanade se prolonge par un jardin plus intimiste, le jardin de l’Alchimiste, une sorte de micro-forêt où le promeneur est invité à observer, avec tous ses sens, la faune et la flore urbaines. Pour assurer la fraicheur en été, des zones humides et un jardin d’ombre seront aménagés à divers endroits du parc. Enfin, plusieurs murs et façades aveugles seront végétalisés avec des plantes grimpantes, tant dans le parc que dans le quartier afin d’y amener plus de verdure et de fraicheur.

Le projet a été conçu en concertation avec les riverains. Divers ateliers et réunions de présentation ont été organisés à échéances régulières depuis le démarrage des études en 2021. L’acquisition des terrains nécessaire à la réalisation du parc a été conclue par Beliris et les communes d’Anderlecht et de Molenbeek-Saint-Jean, dans le cadre du Contrat de rénovation urbaine. Bruxelles Environnement finance la réalisation du projet et gèrera à terme ce nouvel espace vert. Les travaux débuteront en 2024. 

Alain Maron, Ministre bruxellois de l’Environnement et de la Transition climatique : « Je me réjouis de concrétiser ce parc de la Sennette. Ramener des espaces de nature, de fraicheur et de détente dans les quartiers centraux et denses est difficile vu la pression urbaine, mais c’est une priorité. Grâce au parc de la Sennette, le quartier Heyvaert devient plus vert, plus agréable à vivre et aussi plus résilient face au changement climatique. Rien que pour la première partie du projet, 3.000 m² de sol bétonné seront végétalisés, avec 28 arbres en plus et des ilots de fraicheur. Ce parc illustre notre volonté politique de réconcilier ville et nature, pour en faire des alliées au bénéfice de la qualité de vie des Bruxellois.es et de la biodiversité. »

Pour Rudi Vervoort, Ministre-Président, « le contrat de rénovation urbaine joue ici pleinement son rôle : en inscrivant dans son programme ce projet prioritaire de nouveau parc linéaire au sein du quartier dense Heyvaert, le CRU permet de mettre en oeuvre des projets opérationnels ambitieux et de répondre concrètement aux problématiques de création de nouveaux maillages urbains et verts. Il permet aussi la concrétisation d’un des objectifs du PAD Heyvaert. Je me réjouis de cette nouvelle étape franchie. »

« Ce beau projet de parc bénéficiera aux habitants de ce quartier très dense de ma commune et qui subit, malheureusement, des nuisances de tous types. Le parc s’ajoutera à plusieurs projets en cours comme notre hall Libelco qui verra l’installation de plusieurs projets socioculturels.  De plus, nous allons installer une antenne de proximité qui permettra d’établir une communication directe avec les citoyens et de leur proposer, entre autres mais pas seulement, des facilités administratives. L’ensemble de ces projets va permettre d’oxygéner ce quartier qui en a grandement besoin » déclare Catherine Moureaux, Bourgmestre de Molenbeek Saint-Jean.

Pour Nadia Kammachi, Echevine en charge de la Rénovation urbaine à Anderlecht : « Le parc de la Sennette est une réelle nécessité pour un quartier qui souffre d’un manque criant d’espaces verts. Ce sont les habitants qui nous le disent à chacune de nos rencontres. Ce manque a été mis en avant lors de la crise Covid et des différents confinements de ces deux dernières années. Les habitants de Cureghem méritent d’avoir accès à des espaces verts conviviaux, de qualité et sécurisés. C’est une exigence sociale et environnementale ! ».

 

Quelques chiffres pour la première partie du projet située entre les rues Heyvaert, Liverpool et Mégissiers

  • Un nouvel espace vert de 5.000 m²
  • 28 arbres à haute tige plantés
  • 3.281 m² de sols imperméables transformés en surfaces perméables et végétalisées
  • coût estimé des travaux : 3,2 millions €

 

Bilan de la mission #BruKin2022: entre Bruxellois et Kinois les liens se retissent

BruKin2022 bilan

Bilan de la mission #BruKin2022: entre Bruxellois et Kinois les liens se retissent

communiqué de presse

28 mars 2022

« La mission économique, politique, culturelle et académique que j’ai eu l’honneur de présider est un véritable succès » constate le Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale, Rudi Vervoort. « Nous faisons partie de la même famille. Les liens qui nous relient sont désormais renoués. Grâce aux multiples contacts établis notamment avec le Premier Ministre de la République Démocratique du Congo (RDC) et le Gouverneur de Kinshasa, cette mission incarne un nouveau départ fructueux. Elle pose les jalons d’une collaboration forte entre nos deux pays amis » indique le Ministre-Président bruxellois.

Au niveau économique, il est encore trop tôt pour tirer les conclusions et connaitre tous les résultats de cette mission. Mais d’excellentes perspectives de réussites s’annoncent. Le commerce international est un marathon et de nouvelles visites des entreprises belges seront nécessaires dans les mois qui viennent pour poursuivre les discussions. Toutefois, les premiers succès peuvent déjà être enregistrés puisque des entreprises de la délégation ont conclu d’importants accords avec leurs estimés partenaires congolais, notamment dans les domaines de la télé-médecine, du textile, de la construction et de l’environnement. Cette mission a aussi été l’occasion pour les entreprises de partager leurs expériences et besoins lors de plusieurs séminaires instructifs et inspirants sur l’état de l’économie congolaise et les opportunités existantes dans les secteurs de la construction, l’environnement et la digitalisation. 

La volonté affichée par Rudi Vervoort et Pascal Smet de profiter des missions économique organisées par hub.brussels pour rapprocher les peuples s’est incarnée lors de ces derniers jours.

Ainsi en plus du volet économique, cette mission avait également un volet académique, culturel et politique. La délégation a pu visiter différents projets financés par l’appel à projets Sud de Brussels International. Parmi ceux-ci, le projet CIPROC, qui met en avant l’excellent travail entrepreneurial des femmes congolaises a fait forte impression. L’émotion était également palpable lors des rencontres autour du projet Leaving no one behind sur l’empowerment socio-économique de la communauté LGBTQi+, ou lors de la rencontre des écoliers de l’école Kibunda de Nsele. Grâce au projet Wash de l’Unicef et au financement de la Région bruxelloise, cette école s’est dotée d’un point d’eau construit grâce à un forage dont la capacité de réservoir est de 2.000 litres et comprend 7 robinets. 6 nouvelles latrines séparées filles-garçons ont pu également être créées renforçant l’accès de tous à l’éducation.

Enfin, l’exposition Kinshasa-(N)tonga : entre futur et poussière a été inaugurée cette semaine dans le cadre du projet passerelle « Living Traces » de Kanal-Centre Pompidou. Cette exposition, initiée par l’artiste Sammy Baloji, sera ouverte jusqu’au 22 avril à l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa avant d’être présentée à Bruxelles en septembre.

«Cette première mission au Congo depuis 2016 est un nouveau départ et en appelle d’autres » conclu Rudi Vervoort.

La Région bruxelloise en visite officielle à Kinshasa pour renforcer les liens bilatéraux

brukin2022

La Région bruxelloise en visite officielle à Kinshasa pour renforcer les liens bilatéraux

communiqué de presse

18 mars 2022

Le Ministre-Président de la Région bruxelloise Rudi Vervoort se rendra à Kinshasa du 19 au 25 mars pour une mission officielle politique, économique et commerciale dans le cadre de l’Accord de Coopération qui lie la Région de Bruxelles-capitale à la Ville-Province de Kinshasa mais aussi à l’occasion de la Semaine économique belge. Prévu initialement, Pascal Smet, Secrétaire d’État au Commerce Extérieur et aux Relations Internationales n’accompagnera pas la mission suite à une très récente contamination au Covid.

En 2019, Rudi Vervoort et Pascal Smet ont rencontré Félix Tshisekedi Tshilombo, le Président de la République Démocratique du Congo (RDC), lors d’une visite officielle de ce dernier en Belgique. Durant de riches échanges, les deux parties ont affirmé leur volonté de renouer et de renforcer leurs relations bilatérales aussi bien sur les plans administratif qu’économique et culturel.

Par ailleurs, la Région bruxelloise a, depuis 2016, un accord de coopération avec la Ville-Province de Kinshasa au sein duquel les deux partenaires expriment la volonté de promouvoir et de renforcer leur coopération notamment dans les domaines suivants:  l’environnement, le renforcement des capacités administratives et institutionnelles, l’informatique, la culture et le genre.

C’est dans ce cadre mais aussi à l’occasion de la Semaine économique belge qui a lieu chaque année en RDC, qu’aura lieu la mission officielle menée par la Région bruxelloise à Kinshasa du 19 au 25 mars. Cette visite s’inscrit d’une part dans le cadre d’une mission commerciale tri-régionale menée par hub.brussels, l’Agence bruxelloise pour l’Accompagnement de l’Entreprise. Elle comportera d’autre part un volet politique et culturel dédié dans le cadre du partenariat bilatéral. Le Ministre-Président Rudi Vervoort y mènera une délégation composée d’élus et de hauts-fonctionnaires de la Région bruxelloise et de la Ville de Bruxelles, mais également d’une importante délégation d’entreprises bruxelloises, wallonnes et flamandes, d’universités, d’institutions culturelles et de la société civile.

Le programme dense met l’accent sur diverses thématiques dont le numérique, l’économie circulaire, l’entrepreneuriat féminin, la santé et la culture.

Au niveau politique, le Ministre-Président signera, avec le Gouverneur de la Ville-Province de Kinshasa, un avenant à l’accord de coopération reprenant les thématiques prioritaires pour les prochaines années. Il rencontrera également plusieurs éminences dont le Premier Ministre de la RDC et le Ministre de la Santé.

Plusieurs visites de terrain sont aussi prévues dont celles de projets de coopération au développement soutenus par la Région bruxelloise dans le cadre de l’Appel à Projets Sud coordonné par Brussels International.

Septante-sept entreprises se sont inscrites pour participer à la première mission économique tri-régionale organisée en RDC depuis 2016. Une centaine de représentants économiques feront donc le déplacement en vue de trouver des partenaires au Congo, dans des secteurs aussi variés que la construction et les infrastructures, le digital, la santé, l’énergie ou encore la consultance. Beaucoup disposent déjà d’une expérience à l’export ou de contacts en Afrique. Les relations privilégiées entre les deux pays et les deux capitales placent le Congo à la première place du classement des pays pour les exportations bruxelloises de biens sur le continent africain. En amont de cette mission, un travail de préparation intense a été réalisé par les équipes de hub.brussels. Il permettra l’organisation de séminaires, de nombreux rendez-vous « Business to Business », « Business to Government » et de visites de terrain. Autant d’occasions de retisser les liens et de mettre en avant la qualité des produits et services des entreprises belges et leur expérience sur le continent africain.

La culture, vecteur de lien fort entre nos deux villes, est également une thématique importante de cette mission. Seront présentés, à cette occasion, plusieurs activités et projets portés entre autres par l’asbl Connexion avec le KVS, Kanal-Centre Pompidou, la VUB et l’asbl Bruxelles 2030 qui a l’intention de donner une place centrale au lien entre Bruxelles et Kinshasa dans le cadre de la préparation de la candidature de Bruxelles, capitale européenne de la culture en 2030.

Enfin, au niveau académique, la mission sera aussi l’occasion de mettre en avant nos universités bruxelloises, l’ULB et la VUB, toutes les deux fort actives en République démocratique du Congo. Elles y présenteront leurs activités et étudieront de nouvelles pistes de collaborations aux cours d’un séminaire dédié.

Secteurs les plus touchés : des primes jusqu’à 15.000 euros

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Secteurs les plus touchés : des primes jusqu’à 15.000 euros

communiqué de presse

15 mars 2022

Sur proposition de Barbara Trachte, Secrétaire d’État à la Transition économique, de Rudi Vervoort, Ministre-Président et de Sven Gatz, Ministre des Finances et du Budget, le Gouvernement bruxellois a approuvé, en première lecture, deux projets d’arrêtés afin de soutenir les entreprises dans le cadre de la crise du Covid-19. 

Comme déjà annoncé, ces nouvelles aides sont destinées aux entreprises les plus touchées des secteurs qui ont été le plus en difficultés dans le cadre de la crise du Covid-19. A savoir, le monde de la nuit, les hébergements touristiques, l’événementiel, les restaurants et cafés et certains de leurs fournisseurs, le sport et les transports de personnes. C’est finalement un budget de 63 millions d’euros qui leur sera dédié.

Avec cette nouvelle aide, il s’agit de soutenir les entreprises qui ont dû fermer ou qui ont été entravées dans leur activité par les différentes mesures sanitaires fin 2021 et au 1er trimestre 2022 (fermeture totale des discothèques, limitation des personnes à table dans les restaurants et cafés, limitation du nombre de personnes lors d’événements…). Si le Codeco a décidé d’une réouverture totale aujourd’hui, la relance est encore entravée par des manques de trésorerie ou par l’impact du télétravail, notamment dans certains quartiers bruxellois.

Par conséquent, le Gouvernement bruxellois a approuvé une nouvelle aide économique sous forme de 2 primes :

  1. Une « Prime 2022 » pour les discothèques, l’événementiel, les ReCa ainsi que leurs fournisseurs, le tourisme, le sport et le transport de personnes. Budget : 45 millions d’euros.

Les montants sont fixés en fonction du pourcentage de la perte du chiffre d’affaires et du nombre d’ETP : la perte de CA est calculée sur une comparaison de 2019 et 2021 et devra être d’au moins 60%.

Nombre d’ETP

Montants

Moins de 10

5.000 euros

10 ou plus

7.500 euros

Si l’entreprise a perdu plus de 75% sur cette même période, les montants seront de :

Nombre d’ETP

Montants

Moins de 10

11.000 euros

10 ou plus

15.000 euros

Un forfait de 4.000 EUR est prévu pour les entreprises nées en 2019, 2020 et 2021.

  1. Une Prime « HT3 » pour les hébergements touristiques, d’un montant de 1.100 euros par unité de logement. Budget : 18 millions d’euros. Par ailleurs, les Auberges de Jeunesse bénéficieront à nouveau d’une aide régionale.

Ces deux primes seront disponibles pour les entrepreneurs après avis des partenaires sociaux (Brupartners), du Conseil d’État et de l’Autorité des Protections des données (APD). La notification à la Commission européenne pour le cadre temporaire des aides d’État sera également demandée.

La Région bruxelloise veut renforcer les connaissances linguistiques dans l’enseignement qualifiant grâce au numérique

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La Région bruxelloise veut renforcer les connaissances linguistiques dans l’enseignement qualifiant grâce au numérique

communiqué de presse

10 mars 2022

Le Ministre-Président bruxellois Rudi Vervoort lance un appel à projets pour à la fois promouvoir les connaissances linguistiques dans l’enseignement qualifiant, stimuler le numérique dans les écoles et lutter contre le décrochage scolaire dans le cadre du programme bruxellois pour l’enseignement et la petite enfance de la Stratégie Go4Brussels 2030.

La connaissance du français et du néerlandais, mais également de l’anglais, constitue un atout important pour accéder au marché du travail bruxellois. Apprendre une langue, cela commence souvent à l’école. Pourtant, de nombreuses écoles souffrent d’un manque d’enseignants pour les cours généraux et donc également pour les cours linguistiques particulièrement dans l’enseignement qualifiant. Ce manque d’enseignants (ou leur absentéisme) peut contribuer au décrochage scolaire des jeunes.

Les technologies numériques peuvent être un outil intéressant pour revigorer l’intérêt des élèves pour l’école et l’apprentissage des langues. C’est pourquoi la Région soutient les écoles bruxelloises dans leur transition numérique en investissant dans de l’équipement numérique mobile et la connectivité via le Centre Informatique de la Région bruxelloise (CIRB) et avec le soutien du Service École de perspective.brussels. La Région a déjà précédemment investi dans la plateforme « Brulingua » d’Actiris. Destinée à tous les Bruxellois de plus de 18 ans, Brulingua peut servir d’exemple pour améliorer les compétences linguistiques des élèves des écoles bruxelloises.

Le Ministre-Président Rudi Vervoort a chargé le Service École de lancer un appel à projets dans l’enseignement qualifiant. Les projets doivent répondre à trois conditions : ils doivent stimuler l’enseignement du néerlandais, du français et/ou de l’anglais ; ils doivent promouvoir l’usage du numérique dans les écoles de l’enseignement qualifiant ; et ils doivent renforcer la lutte contre le décrochage scolaire, en proposant des solutions pour les absences temporaires ou de longue durée des professeurs de langues ou en offrant un cadre pertinent pendant les heures creuses suite à ces absences.

Le gouvernement bruxellois met à disposition un budget de 150.000 euros à cet effet pour cet appel à projets ouvert à toutes les institutions francophones et néerlandophones ayant le statut d’asbl (dont les centres de recherches) actives dans l’apprentissage des langues, axés sur les métiers et l’enseignement via des outils numériques, et qui disposent d’une expertise dans le domaine des Stem (sciences, technologie, ingénierie et mathématiques) et du soutien scolaire. 

Le Ministre-Président bruxellois Rudi Vervoort: « Cet appel à projets vise à soutenir des initiatives alliant l’apprentissage des langues, le renforcement de l’usage du numérique dans les écoles et la lutte contre le décrochage scolaire. Dans ce sens, il concoure à une plus grande égalité des chances pour les jeunes de l’enseignement qualifiant, souvent issus des quartiers moins favorisés et plus exposés au risque de décrochage, dans leur parcours actuel ou futur ».

Le Ministre bruxellois Sven Gatz, chargé de la Promotion du Multilinguisme et membre du Collège VGC en charge de l’Enseignement : « Je soutiens cette initiative car elle promeut le multilinguisme. Une bonne connaissance des langues est également cruciale pour les élèves des établissements de l’enseignement qualifiant de la Région bruxelloise. D’autant que l’enseignement qualifiant souffre d’une grave pénurie d’enseignants, notamment pour les cours généraux et les cours linguistiques. »

Le Ministre Bernard Clerfayt, chargé de l’Emploi et de la Formation professionnelle : « A Bruxelles, connaître une seconde langue, principalement le néerlandais et l’anglais, augmente de 50% ses chances de décrocher un emploi. Si nous investissons dans les formations et les outils, tels que Brulingua, pour former les chercheurs d’emploi, l’apprentissage des langues, cela commence dès l’école.  Et si en plus, les projets mettent l’accent sur un apprentissage numérisé, nous atteignons un double objectif. Car à côté des compétences métiers, les compétences linguistiques et numériques sont très recherchées par les employeurs. »

Le « Convoi de la Liberté » interdit à Bruxelles

manif

Le « Convoi de la Liberté » interdit à Bruxelles

communiqué de presse

10 février 2022

Afin de faire face au Convoi de la Liberté, qui n’a à ce jour pas fait l’objet d’une autorisation de manifester car aucune demande n’a été envoyée, la ministre de l’intérieur Annelies Verlinden, le ministre-président Rudi Vervoort et le bourgmestre de Bruxelles Philippe Close mettent les moyens fédéraux, régionaux et locaux en place pour empêcher le blocage de la Région de Bruxelles-Capitale. 

En effet, la Police Fédérale va contrôler les véhicules motorisés aux grands axes vers Bruxelles qui viennent pour manifester en Belgique. La Région et la Ville de Bruxelles vont prendre des arrêtés d’interdiction de manifester avec des camions sur leur territoire. En pratique, les zones de police de la capitale avec l’aide de la Police Fédérale dévieront les camions qui viendraient vers la capitale malgré l’interdiction vers le Parking C. 

Cette collaboration entre les trois niveaux de pouvoir vise à impacter le moins possible l’ordre public dans la capitale.

Sous la coordination de la ministre de l’Intérieur, Annelies Verlinden, les services concernés se réunissent pour aborder l’approche à adopter.