Déclaration de politique générale prononcée par le Ministre-Président – vendredi 23 octobre 2020

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Déclaration de politique générale prononcée par le Ministre-Président - vendredi 23 octobre 2020

communiqué de presse

23 octobre 2020

Monsieur le Président,

Cher(e)s collègues,

Mesdames et Messieurs les Députés,

Jamais sans doute dans l’histoire de la Région, la Déclaration de Politique Générale n’a été prononcée en des temps si incertains. 

La pandémie de Covid-19 soumet nos sociétés, notre système démocratique et le lien social à une épreuve violente autant qu’inédite.  

L’épreuve est sanitaire, économique, sociale; elle affecte l’apprentissage des enfants et des étudiants, elle affecte la culture, le sport, elle restreint nos possibilités de déplacements, en Belgique comme dans le monde.  Elle menace notre capacité à créer du lien, nos relations sociales, la solidarité entre individus et entre générations.   Des vies sont perdues.  La santé, physique, mais aussi mentale des Bruxellois est affectée. Nombre d’entre eux perdent leur emploi, des centaines d’entreprises sont menacées de faillites.

Mais au-delà de ces maux, la pandémie soumet notre société à un stress supplémentaire : l’incertitude.  Personne ne peut dire avec assurance aujourd’hui quand et comment ces épreuves pourraient prendre fin.  

Et cette incertitude est un défi en soi.  Si l’acceptation de l’aléa de son destin individuel est une épreuve philosophique pour l’hommeet la femme, elle est un défi violent pour nos sociétés postmodernes.  Elle est une épreuve pour notre système politique, qui a vocation à organiser, et à prévoir.

L’exercice que nous menons rituellement en cette troisième semaine d’octobre est censé tracer les lignes de l’action du gouvernement pour l’année à venir.  Action soutenue par un budget, c’est-à-dire une prévision de recettes et de dépenses pour l’année à venir.

Nous mesurons la fragilité, pour ne pas dire la vanité de cette démarche dans la situation actuelle.  Pourtant, elle est nécessaire.  Parce que plus que jamais, il faut se fixer des objectifs et se donner les moyens de les réaliser. 

La majorité s’est donné ces objectifs. Et malgré les inconnues majeures qui pèsent sur la situation sanitaire, économique et sociale, nous avons été plus loin, en convenant d’une trajectoire budgétaire pluriannuelle à échéance de la législature, et des grandes lignes la déterminant.

Je vous avais annoncé, il y a un an, que ce travail serait mené pour aboutir au printemps 2020, sur base d’une analyse complète du budget de la Région.  Ce travail a été interrompu par la crise, et par le bouleversement du travail au sein des administrations.  Nous l’avons ensuite remis sur le métier, tant bien que mal, pour nous donner cette épure pluriannuelle.  Et nous poursuivrons encore ce travail pour rationaliser l’organisation administrative de la Région, et fournir le meilleur service au citoyen, en utilisant au mieux les ressources régionales.

L’ambition de la majorité, déclinée sur les quatre années à venir, s’inscrit bien entendu dans les priorités portées par la Déclaration de Politique Générale de la législature.  En effet, la crise à laquelle nous faisons face n’a pas remis en cause ces objectifs. 

Le rapport de diagnostic établis par Perspective comme base du Plan de Relance et de Redéploiement l’a démontré : les défis de la crise croisent les enjeux de la Déclaration de Politique Générale.  Les défis identifiés à savoir, soutenir les publics fragilisés, contrer les conséquences sociales et économiques de la crise  et assurer la capacité de résilience face aux crises futures, ces défis, doivent trouver réponse dans une action déterminée dans les quatre priorités régionales majeures : logement, climat, mobilité, économie-emploi.

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Déclaration de politique générale prononcée par le Ministre-Président – vendredi 18 octobre 2019

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Déclaration de politique générale prononcée par le Ministre-Président - vendredi 18 octobre 2019

communiqué de presse

18 octobre 2019

Monsieur le Président,

Cher(e)s collègues,

Mesdames et Messieurs les Députés,

Nous vivons la 30ème année de la Région bruxelloise.

30 ans qu’ensemble, élus, membres du gouvernement, personnel de nos services publics, forces socio-économiques et associatives de notre Région, nous construisons Bruxelles, un meilleur Bruxelles.

Il y a 30 ans, lors des premières élections des conseillers bruxellois, un quotidien – Le Soir – écrivait :

« Demain, les Bruxellois seront maîtres chez eux (…). Ils seront seuls à gérer. Et ils n’auront plus d’excuse. (…). Demain, les Bruxellois seront responsables.

Ils seront d’abord responsables devant leur ville. Ils devront la gérer efficacement. Et veiller particulièrement à la bonne harmonisation qui devra exister entre toutes ses fonctions. Il faudra des entreprises, des bureaux, des institutions internationales, mais il faudra aussi des habitants. D’autant plus que le budget de la région dépendra de l’impôt sur les personnes physiques, donc sur les habitants. C’est toute une politique de maintien et d’accueil de la population qu’il faudra mener, avec tout ce que cela signifie dans les domaines de la qualité de la vie, de l’emploi, de la circulation… ».

Cette annonce des défis à venir, cet avertissement quant aux responsabilités à prendre, font toujours, pour l’essentiel, actualité.

Nombre d’entre ces défis subsistent, bien sûr, et d’autres ont pris une ampleur nouvelle.

Les défis de l’harmonisation des fonctions de la ville, de la lutte contre la dualisation socio-spatiale, du chômage, de l’engorgement automobile sont toujours d’actualité, comme dans la plupart des grandes zones urbaines.

Mais le défi environnemental, la lutte contre le changement climatique, la préservation de la biodiversité et les questions de santé publique liées à la pollution sont venus s’y ajouter.

C’est pour répondre à ces derniers enjeux que nous nous engageons résolument sur la voie d’une gouvernance climatique. Nous assurerons la contribution de chaque Ministre, chaque compétence aux objectifs communs. La question environnementale est devenue trop importante pour être portée par un seul Ministre. Au sein de notre Gouvernement, c’est désormais un enjeu collégial.

La pauvreté aussi est de ces défis auquel nous ne pouvons faire face que collectivement. Phénomène multifactoriel, la pauvreté ne reculera que sous l’effet de mesures volontaristes convergentes, dans de nombreux domaines. La très récente étude publiée par la Fondation Roi Baudoin nous rappelle l’urgence d’agir en rappelant combien à Bruxelles, aujourd’hui, la pauvreté touche durement les enfants.

A l’ensemble de ces défis, Mesdames, Messieurs, le Gouvernement entend apporter des réponses cohérentes à travers des politiques intégrées, qui portent des ambitions fortes pour les 30 prochaines années.

Ces politiques nous devons les développer dans un cadre contraint à plusieurs égards.

Le cadre institutionnel et spatial d’abord : le cadre d’une Région aux limites administratives plus étroites que le bassin socio-économique de la ville.

Le cadre juridico-institutionnel ensuite, incontestablement plus compliqué à Bruxelles que dans les autres régions, et qui demande un travail de coordination intense pour que toutes les énergies puissent être dirigées vers des objectifs communs.

Le cadre budgétaire ensuite, cadre contraint à la fois par la limitation de la perception de l’impôt, et par les transferts insuffisants.

Le budget de la Région bruxelloise s’élevait, il y a 30 ans, à 30 milliards de francs belges. Il est donc aujourd’hui près de sept fois plus important. Les réformes de l’Etat successives ont vu les Régions recevoir de nouvelles compétences, et une part des budgets y afférents. Bruxelles a aussi reçu une part, mais une part seulement, des coûts qu’elle supporte au profit de toute la Belgique.

Ces coûts sont ceux d’une capitale politique et administrative nationale et européenne, d’une métropole économique qui accueille sur son territoire des centaines de milliers de travailleurs venus des autres régions, et assume donc les infrastructures nécessaires à leur venue, en termes de mobilité, bien sûr, mais aussi en termes de sécurité, notamment.

Ces coûts, le Gouvernement y a fait face pendant la législature précédente de manière ambitieuse, en investissant dans la mobilité comme jamais précédemment. Et ces investissements se poursuivront intensivement les prochaines années, dans le métro, les lignes de tram et le plan bus. 

Se sont ajoutés à ces investissements planifiés les investissements urgents nécessités par l’état de certaines infrastructures, les tunnels particulièrement.

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Déclaration de politique générale prononcée par le Ministre-Président – jeudi 18 juillet 2019

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Déclaration de politique générale prononcée par le Ministre-Président - jeudi 18 juillet 2019

communiqué de presse

19 juillet 2019

Monsieur le Président,
Cher(e)s collègues,
Mesdames et Messieurs les Députés,

Ceux qui me connaissent le savent, je suis l’homme d’une méthode.

Cette méthode qui associe, qui cherche le compromis, qui veut la synthèse. Une méthode qui alimente les convergences sans jamais diluer l’essentiel et qui convoque le sens de l’intérêt commun.

Cette méthode, éprouvée et partagée par mes partenaires, je suis heureux de pouvoir vous en présenter, aujourd’hui, les fruits. Ceux d’un travail important, sérieux, rigoureux et emprunt d’optimisme pour notre Région, qui fête cette année ses 30 ans d’existence.

Aujourd’hui, la Région bruxelloise, malgré la complexité de nos institutions, est citée comme exemple en termes de stabilité et de continuité de nos institutions publiques.

Il y a trente ans, la loi spéciale du 12 janvier 1989 portait l’avènement de Bruxelles comme Région à part entière. Au fil des années, la stabilité des institutions bruxelloises a permis de penser les politiques menées de façon transversale et cohérente, dans l’intérêt des Bruxellois.

Ces constats ne suffisent malheureusement plus. Bruxelles fait face à un triple enjeu : une urgence sociale, une urgence climatique et l’autonomie budgétaire à l’horizon 2025. Il nous appartient désormais de mobiliser notre intelligence collective pour identifier les leviers d’action qui nous permettront de répondre, dans le concret du quotidien, aux aspirations d’une majorité des citoyens bruxellois.

Gouvernance climatique

Les défis imposés par l’urgence climatique, les enjeux environnementaux et de santé publique exigent des autorités politiques des réponses concrètes et collectives s’inscrivant dans une réflexion transversale et à long terme.

De ce point de vue, les politiques environnementales, si elles sont nécessaires, ne sont plus, à elles seules, suffisantes.

Le Gouvernement entend répondre de façon ambitieuse aux objectifs européens et aux engagements pris lors de l’Accord de Paris, en portant une politique climatique juste et proactive.

La Région se dotera, quant aux enjeux climatiques et de biodiversité, d’une stratégie à long terme basée sur des objectifs contraignants afin que Bruxelles s’engage comme une Région « bas carbone » et respectant l’objectif européen de neutralité carbone à l’horizon 2050.

Un tel enjeu ne peut trouver de solution que s’il repose sur une vision partagée par les Bruxellois. A cet effet, le Gouvernement initiera un débat public, associant les citoyens bruxellois, les acteurs économiques, sociaux et institutionnels, les initiatives de transition et les pouvoirs locaux autour d’une vision « bas carbone » pour Bruxelles à l’horizon 2050. Le Gouvernement appuiera également son action sur l’expertise scientifique. Un comité d’évaluation interdisciplinaire et indépendant sera institué au sein du Conseil de l’environnement et sera chargé de remettre annuellement un rapport au Parlement sur l’état des politiques publiques en matière de stratégie climatique et de biodiversité régionale.

Enfin, en poursuivant les politiques visant à l’apaisement et à l’amélioration du cadre de vie des quartiers, la Région se dotera d’une stratégie d’adaptation urbaine anticipant les conséquences des dérèglements climatiques et des risques environnementaux, économiques et sociaux qui en découlent.

Gouvernance socio-économique et budgétaire

Cette législature sera également une période cruciale pour l’ensemble des régions du pays, appelées à réaliser leur autonomie budgétaire avec la fin du mécanisme de solidarité nationale prévue en 2025.

Il est donc primordial que le Gouvernement renforce l’économie régionale, augmente le taux d’emploi, poursuive ses investissements stratégiques et renforce la gouvernance publique.

Il nous faut une économie régionale créative, innovante et forte qui soutient la création d’emplois au bénéfice des Bruxellois, renforce l’attractivité de la ville et constitue un atout pour maintenir les forces vives sur son territoire et attirer les talents de demain.

Par un soutien renforcé aux entrepreneurs, de petites et moyennes activités, et par le développement d’une économie plus circulaire, orientée vers les technologies nouvelles, nous contribuerons à augmenter l’emploi des Bruxellois tout en ciblant les dispositifs de formation professionnelle et d’enseignement en général. Premiers vecteurs de cohésion et d’émancipation sociales.

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Bruxelles Prévention & Sécurité lance son enquête « Votre regard sur la sécurité »

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Bruxelles Prévention & Sécurité lance son enquête « Votre regard sur la sécurité »

communiqué de presse

28 mars 2018

Bruxelles Prévention & Sécurité (BPS), organisme d’intérêt public en charge de la coordination des politiques de prévention et de sécurité en Région de Bruxelles-Capitale, lance la première enquête destinée à évaluer le sentiment d’insécurité et les atteintes à la sécurité (incivilités, délits et crimes) sur le territoire bruxellois.

Entre mars et juin 2018, la Région et BPS inviteront les Bruxellois, les navetteurs et les touristes à partager leur expérience, leur ressenti et à indiquer s’ils se sentent en sécurité à Bruxelles.

L’enquête « Votre regard sur la sécurité » a pour objectif d’identifier les facteurs du sentiment d’insécurité en Région de Bruxelles-Capitale, de compléter les données enregistrées (statistiques policières, pénales et administratives) pour la compréhension des phénomènes d’insécurité et constituera un outil permettant d’esquisser les contours du « chiffre noir », autrement dit du nombre de faits (incivilités, délits, crimes) non-enregistrés

Les données permettront à l’Observatoire bruxellois pour la Prévention et la Sécurité de poser un diagnostic et de définir des actions concrètes devant améliorer la sécurité en Région de Bruxelles-Capitale.

Rudi Vervoort, Ministre-Président déclare : « En participant activement à cette enquête, chaque personne devient acteur de sa propre sécurité. Cette initiative est une opportunité unique de guider la Région dans sa mission au service de la sécurité de tous les Bruxellois. J’invite donc tout un chacun à répondre positivement aux sollicitations des enquêteurs qui sillonneront la Région ».

Concrètement, l’enquête s’effectuera en deux temps.

A partir du 26 mars 2018, 1.800 résidents seront sondés parmi les Bruxellois de plus 15 ans habitant dans les 118 quartiers résidentiels de la Région de Bruxelles-Capitale. Les enquêteurs du bureau d’études SONECOM iront à la rencontre des habitants en effectuant du porte-à-porte de mars à juin 2018.

L’enquête se poursuivra, dans une seconde phase, dès le 16 avril 2018, avec les navetteurs et les touristes.

Les navetteurs se rendant dans la Région pour leur travail seront invités à s’exprimer dans des lieux tels que les gares, les jonctions multimodales ou encore les parkings de dissuasion. Les touristes auront la possibilité de répondre à l’enquête via des formulaires papiers disposés dans les services de tourisme, hôtels, auberges ou via des tablettes, accessibles dans ces mêmes lieux. Le questionnaire sera également disponible en ligne.

Les résultats de l’enquête seront communiqués à l’automne 2018.

Pour plus d’informations www.votreregardsurlasecurite.brussels.

Contact : Valérie Andoulsi : 02/507.99.74 – 0485/91.00.29 et valerie.andoulsi@bps.brussels

Conseil Régional de Sécurité

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Conseil Régional de Sécurité

communiqué de presse

28 novembre 2017

Le Conseil Régional de Sécurité s’est tenu ce mardi 28 novembre, pour rappel celui-ci réunit le Ministre-Président Rudi Vervoort, les 19 bourgmestres, les 6 Chefs de Corps et les autorités judiciaires.

Le CORES a abordé :

  • Coordination des dispositifs relatifs au maintien de l’ordre
  • Présentation du « Regional Computer Crime Unit » et de l’outil de veille informatique (Open Source Intelligence – OSINT) en appui aux partenaires
  • Radicalisme – nouvelle circulaire FTF
  • Sécurité routière et sécurité dans les transports en commun
  • École Régionale des Métiers de la Sécurité – état des lieux et perspectives

Voici les points principaux qui résultent de cette rencontre :

1. Actions suite aux récents événements au centre de Bruxelles

Le CORES a fait le point sur les événements qui ont eu lieu le samedi 11 novembre dans le centre de Bruxelles (après la qualification de l’équipe nationale marocaine de football), le mercredi 15 novembre (place de la Monnaie) et le samedi 25 novembre (avenue Louise) à l’issue de la manifestation contre l’esclavage de migrants en Libye qui se tenait sur la place Poelaert toute proche.

Afin d’apporter une réponse à cette situation, il a été décidé de centraliser l’ensemble des dispositifs de veille sur internet au sein du « Regional Computer Crime Unit » (RCCU).

Cette centralisation de la collecte d’information des activités, notamment sur les réseaux sociaux, doit permettre de développer une capacité d’alerte préventive concernant de potentiels troubles à l’ordre public.

L’espace web doit en effet être considéré comme la continuité de l’espace public réel. Il apparait donc logique de dupliquer les mesures prises au niveau de l’espace réel dans cet espace virtuel tout en veillant au respect de la vie privée de tout un chacun.

Cette veille préventive numérique constitue une illustration du rôle qu’entend jouer la Région dans la coordination des services de sécurité suite à la 6e Réforme de l’Etat. Elle viendra compléter et appuyer le Centre de Crise et de Communication intégré, que la Région de Bruxelles-Capitale a décidé de mettre en place en 2018, dans une logique de transversalité et d’amélioration de la coordination des différents opérateurs de la chaîne de la sécurité.

2. Création d’une plateforme stratégique transports en commun et sécurité routière

  • Cette plateforme doit renforcer progressivement la coordination entre les différents opérateurs régionaux (BPS, Stib, Bruxelles mobilité,…), fédéraux (police fédérale et des chemins de fer) ainsi que les 6 zones de police locales.
  • Cette plateforme, au travers d’une définition commune des orientations stratégiques, permettra de consolider la coordination opérationnelle existante afin de donner plus d’ampleur et de résonance au déploiement et à l’affectation des capacités policières notamment en matière de transports en commun.
  • Un plan de sécurité transports en commun sera établi et suivi par le Conseil Régional de Sécurité (CORES).

3. Ecole des métiers de la sécurité et centre d’orientation

La Région a repris l’Ecole Régionale de Police et entend en faire une école intégrée des métiers de la sécurité avec un double objectif :

  • en termes d’emploi, la Région entend rapprocher les opérateurs de la formation et de l’emploi pour près de 9.000 emplois dans les métiers de la sécurité, du secours et de la prévention.
  • le renforcement des collaborations entre les différents acteurs de la chaîne de prévention et de sécurité.

A côté de l’école des métiers de la sécurité (ERMS), le Gouvernement régional s’est également engagé à mettre en place un centre de recrutement visant à orienter, préparer, sélectionner et former des Bruxellois aux différents métiers de la sécurité, en partenariat avec Actiris, le VDAB et Bruxelles Formation.

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122 personnes supplémentaires pour améliorer la sécurité dans les stations de métro et prémétro

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122 personnes supplémentaires pour améliorer la sécurité dans les stations de métro et prémétro

communiqué de presse

1 juillet 2016

Le Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale, Rudi Vervoort, et le ministre des Transports, Pascal Smet, ont décidé ce jeudi d’octroyer à la STIB les moyens nécessaires pour assurer le recrutement, le fonctionnement et l’encadrement de 107 ‘agents de sécurité stations’ et 15 encadrants, qui amélioreront la sécurité dans les stations les plus sensibles.

Plus de trois millions d’euros seront déboursés en 2016 par le Gouvernement bruxellois pour renforcer la prévention et la sécurité dans les stations métro et prémetro qui présentent un risque élevé ainsi qu’un nombre d’agressions physiques plus important.

« Il est essentiel de renforcer la présence humaine dans les transports en commun bruxellois, notamment en raison de l’effet positif qu’elle entraîne sur le sentiment de sécurité des usagers », a commenté Rudi Vervoort.

Le dispositif engagé constitue un pilier spécifique d’un plan plus global consacré à la sécurité dans les transports en commun, actuellement développé conjointement par la police fédérale et Bruxelles-Prévention & Sécurité. Une convention relative à la coordination de ces dispositifs sera conclue entre les différents partenaires afin de garantir à la Région un pilotage stratégique et opérationnel des capacités engagées.

Pascal Smet : « Comme dans d’autres grandes villes, nous investissons dans la prévention et la sécurité en disposant des agents dans les stations de métro. Ces mesures auront un effet positif d’autant qu’elles seront appliquées dans sur l’ensemble du réseau dans les années à venir. »

Un protocole de collaboration entre la STIB, Actiris, Bruxelles Formation et VDAB Brussels sur le recrutement et la formation des personnes concernées est proposé et servira à la sélection des profils très spécifiques recherchés.

Pour mettre en place cette nouvelle mesure en faveur de la sécurisation des transports publics, le Gouvernement régional dégagera, en plus des trois millions en 2016, plus de huit millions d’euros en année pleine, soit dès 2017.

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Déclaration du Ministre-Président Rudi Vervoort – réaction aux évènements du 22 mars 2016

Déclaration du Ministre-Président Rudi Vervoort - réaction aux évènements du 22 mars 2016

communiqué de presse

22 mars 2016

Je tiens d’abord à exprimer tout mon soutien aux victimes des attentats perpétrés ce matin à l’aéroport de Zaventem et dans la station de métro Maelbeek. Mes pensées vont également à leurs familles et à leurs proches.

Cette attaque d’une ampleur sans précédent sur le territoire national a frappé des symboles forts de la capitale, son aéroport et son réseau de transport en commun. C’est d’abord dans ma chair de Bruxellois que j’éprouve une horreur sans nom

J’exprime ma profonde reconnaissance à tous les membres des services de secours mobilisés en ce moment pour leur porter assistance.

Je veux vous dire notre détermination. Nous ne laisserons personne attaquer lâchement les valeurs qui portent notre démocratie. La barbarie sera combattue sans relâche. Bruxelles triomphera de l’obscurantisme.

Aujourd’hui, Bruxelles montre son vrai visage : une solidarité exemplaire s’exprime à travers des dons de sang massifs, la gratuité des taxis et des propositions d’hébergement qui affluent sur les réseaux sociaux.

Suite aux attaques survenues ce matin, le réseau des transports en commun est actuellement fermé et nous mettons tout en œuvre pour procéder à sa réouverture en surface aujourd’hui. En ce qui concerne les écoles, des mesures ont été prises pour éviter que les écoliers sortent non accompagnés. Il est instamment demandé aux parents de ne pas se présenter avant la fin des cours afin que les enfants restent dans l’enceinte de leur école où ils sont actuellement en sécurité.

A 15h, je réunirai le Conseil Régional de Sécurité, à l’issue duquel une communication sera effectuée. Le Conseil Régional de Sécurité sera suivi d’une réunion extraordinaire du Gouvernement bruxellois.

Conscient de la gravité de la situation et de la violence des événements, j’appelle la population bruxelloise au calme et je l’enjoins à éviter tout déplacement non indispensable.

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Déclaration du Ministre-Président Rudi Vervoort – Réunion du Conseil Régional de Sécurité du 22 mars 2016

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Déclaration du Ministre-Président Rudi Vervoort - Réunion du Conseil Régional de Sécurité du 22 mars 2016

communiqué de presse

22 mars 2016

Les mots sont pauvres pour exprimer l’émotion qui est la nôtre. Ce que nous endurons aujourd’hui, une nouvelle fois, mais cette fois de manière plus âpre encore, c’est la violence abjecte du terrorisme.

La violence barbare ne nous affaiblira jamais. Nous sommes toujours plus déterminés à la combattre, pour les Bruxelloises, les Bruxellois, les milliers de Belges et d’Européens qui chaque jour gagnent notre Capitale.

Nous avions pris l’initiative de réunir le Conseil Régional de Sécurité, ce matin, autour du Plan Régional de Sécurité et de Prévention, et notamment de la lutte contre le radicalisme.

Compte tenu des circonstances, cette invitation a été reportée à cet après-midi et étendue à l’ensemble des Bourgmestres, au Ministre en charge de la Mobilité et à la Secrétaire d’Etat en charge de l’Aide médicale Urgente.

Comme vous le savez, l’attentat perpétré à l’aéroport a été suivi d’une seconde attaque, dans la station de métro de Maelbeek. L’ensemble des stations a été immédiatement fermé et la circulation sur le réseau interrompue.

Depuis le mois de novembre, un dispositif sans précédent a été mis en œuvre. Toutes les ressources dont les différentes autorités disposent pour circonscrire au maximum le risque terroriste sur le territoire ont été mobilisés.

Ainsi, la Région est associée de manière étroite aux réunions du Centre de Crise Fédéral. Nous veillons nous-mêmes à assurer les meilleurs relais d’information et de décisions avec les autorités locales bruxelloises.

Le niveau de la menace est maintenant au niveau 4 sur l’ensemble du territoire national. Néanmoins, je le dis solennellement, il n’y aura pas, cette fois, de lockdown de Bruxelles.

C’est ainsi que :

  • En ce qui concerne le métro, nous travaillons – en concertation avec le pouvoir fédéral (mise à disposition des capacités) – à une réouverture partielle du réseau, à savoir les lignes 2 et/ou 6, dès que possible
  • En ce qui concerne le réseau de surface, les lignes de bus du réseau « Noctis » ainsi que le réseau de tram seront rouverts dès que possible et en tout état de cause encore ce mardi
  • En ce qui concerne les écoles, la Fédération Wallonie Bruxelles et la Communauté flamande ont été informées dès les premières minutes de la situation. Il faut souligner qu’aucune menace spécifique sur les écoles ne fait actuellement l’objet des conclusions de l’évaluation du risque. Néanmoins, les sorties ont été interdites durant la journée et la sortie de l’école sera encadrée. L’objectif est bien évidemment de maintenir une vie normale dès ce mercredi 23 mars
  • En ce qui concerne les lieux de fortes concentrations autour d’évènements culturels ou sportifs, ainsi que des sites touristiques pour les activités de cette fin de journée, l’annulation des événements aura lieu uniquement pour ce mardi soir
  • En ce qui concerne les Centres commerciaux et les Marchés publics sur le territoire régional, des mesures de sécurité sont prises tant par l’autorité que par les exploitants pour que la vie normale soit possible dès ce mercredi matin
  • En ce qui concerne les administrations publiques régionales et communales, elles seront toutes ouvertes dès ce mercredi matin

Naturellement, en dehors de ces décisions, les Bourgmestres appliqueront sur le territoire de leurs communes les décisions administratives complémentaires utiles.

Un prochain Conseil régional de Sécurité se tiendra encore … et nous veillons à procéder à des états de la situation d’heure en heure avec l’ensemble des autorités concernées.

L’heure est d’abord au deuil. Elle est d’abord toute entière dédiée aux victimes et à leur familles. Nous leur adressons nos pensées et voulons dire notre fierté de voir l’élan de solidarité à l’œuvre parmi les Bruxellois. Tel est le vrai visage de Bruxelles !

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Réaction de Rudi Vervoort suite à l’arrestation de Salah Abdeslam

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Réaction de Rudi Vervoort suite à l'arrestation de Salah Abdeslam

communiqué de presse

18 mars 2016

Au nom du Gouvernement bruxellois, je tiens à adresser mes félicitations à toutes les forces de police et les autorités judiciaires belges et françaises mobilisées depuis l’ouverture de l’enquête liée aux attentats perpétrés à Paris le 13 novembre 2015.

Le travail minutieux des enquêteurs de tous les services impliqués aura permis l’arrestation d’individus suspectés d’avoir participé aux événements dramatiques qui ont frappé au cœur de la capitale française.

Seuls le courage et la détermination de ces femmes et ces hommes dévoués ont pu aboutir à ces arrestations, dans un climat que l’on peut considérer comme serein, compte tenu des circonstances.

Nous tenons naturellement également à saluer les Bruxelloises et les Bruxellois qui, depuis quelques jours, ont fait montre d’un calme et d’une dignité exemplaires.

Le combat contre l’obscurantisme et la violence devra continuer.

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L’ASBL TRANSIT fête ses 20 ans !

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L’ASBL TRANSIT fête ses 20 ans !

communiqué de presse

15 decembre 2015

Le centre TRANSIT, reconnu dans le réseau comme expert dans le domaine de la toxicomanie,  est devenu un acteur incontournable en Région bruxelloise mais également sur l’ensemble du territoire belge.

Ce mardi 15 décembre 2015, l’ASBL TRANSIT, fête ses 20 ans d’activité.

A cette occasion, Monsieur Rudi Vervoort, Ministre-Président la Région Bruxelloise, a invité différents acteurs à participer à cet événement qui s’est déroulé au siège de l’ASBL (rue Stephenson N° 96 à 1000 Bruxelles) à 15h30.

Au fil des années, TRANSIT est devenu un centre d’expertise unique en Région bruxelloise dans l’accueil et l’hébergement pour usagers de drogues couplé à un projet de réinsertion.

Le futur plan global de sécurité et de prévention comprendra un volet spécifique de prévention et de lutte contre les assuétudes dans lequel TRANSIT s’inscrira comme le partenaire incontournable, le référent régional.

Avec ce statut d’expert qui lui est ainsi conféré par la Région bruxelloise, TRANSIT entend bien sensibiliser les communes, les CPAS, les services de police, les hôpitaux, les SISP (Société Immobilière de Service Public)… au travers de nouveaux projets de collaboration. La volonté de l’institution est de renforcer ou de construire de nouveaux partenariats pour gérer aux mieux la problématique des assuétudes qui touche les communes bruxelloises.

Cette occasion permet de mettre en lumière le travail accompli par l’équipe de TRANSIT au travers d’une présentation des activités et d’une visite de l’institution.

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