Le Gouvernement bruxellois présente la nouvelle plate-forme bruxelloise audiovisuelle de soutien et d'impulsion « screen.brussels » devant l’ensemble de la profession
communiqué de presse
2 mai 2016
Le Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale, Rudi Vervoort et le Ministre de l’Economie et de l’Emploi, Didier Gosuin, ont présenté ce lundi la nouvelle plate-forme bruxelloise audiovisuelle de soutien et d’impulsion « screen.brussels » et ses composantes, devant un parterre de près 200 professionnels des métiers du cinéma.
Afin de répondre aux demandes des professionnels bruxellois, la Région a décidé de voler de ses propres ailes, sans pour autant fermer la porte à des collaborations futures, aussi bien avec la Wallonie et la Flandre qu’avec d’autres régions du monde, et s’est dotée d’un fonds de coproductions cent pour cent bruxellois, baptisé « screen.brussels fund ».
Celui-ci, financé chaque année à hauteur de 3 millions d’euros, permettra de localiser en Région de Bruxelles-Capitale une partie des dépenses audiovisuelles induites par le dispositif fédéral du tax shelter. En augmentant la compétitivité du secteur audiovisuel bruxellois, le fonds maintiendra et développera l’emploi en Région de Bruxelles-Capitale.
« Il s’agit d’une aide économique en faveur de l’industrie du cinéma et de l’audiovisuel à Bruxelles, qui représente pas moins de 8.000 emplois directs ainsi que 7.000 emplois dans le secteur connexe de la communication, soit 15.000 emplois au total », a déclaré Rudi Vervoort devant ses invités.
Cette nouvelle organisation structurelle s’inscrit dans un double objectif de simplification de la lisibilité de l’offre audiovisuelle bruxelloise aux yeux de toutes les parties prenantes, ainsi que du développement d’un marketing territorial. L’ambition du « screen.brussels fund » est l’investissement, pour un euro attribué, de 4 euros dans l’économie bruxelloise.
Des critères d’éligibilité précis, parmi lesquels la localisation du siège social et du siège d’exploitation en Région de Bruxelles-Capitale, ont été élaborés à cette fin. Il faudra également que les projets de longs-métrages ou de séries télévisées dépensent au minimum 250.000 euros en prestations techniques ou artistiques à Bruxelles. Notons enfin que les projets qui pourraient mettre Bruxelles en valeur seront analysés avec intérêt.
“Nous avons voulu renforcer le soutien au secteur audiovisuel par un financement conséquent d’une part, pour les entreprises qui y sont actives, et, d’autre part, pour les œuvres et les productions qui génèrent un retour économique important. Ainsi, screen.brussels s’appuie sur plusieurs intervenants coordonnés qui agissent en fonction de leurs missions spécifiques. Bien entendu screen.brussels business agira en cohérence avec les autres acteurs du concept screen.brussels mais également en partenariat avec d’autres intervenants tels qu’Innoviris pour la Recherche et Développement“, a déclaré Didier Gosuin.
Outre « screen.brussels fund », la nouvelle marque rassemble trois autres structures distinctes : « screen.brussels film commission » aide les productions à trouver des lieux de tournage, « screen.brussels cluster » est un cluster d’entreprises, tandis que « screen.brussels business » concerne des interventions sous forme de prêt ou en capital en faveur des PME bruxelloises actives dans le secteur de l’audiovisuel (à savoir les entreprises qui sont actives dans des domaines tels que l’audio, le visuel, les jeux vidéos et tous les sous-traitants y afférents, ainsi qu’aux fournisseurs de biens et services dédiés au secteur).
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