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La Place communale de Molenbeek remporte le Prix ]pyblik[ Prijs 2016

communiqué de presse

24 mai 2016

Mesdames, Messieurs,

La volonté d’inscrire la Région dans un développement durable est une préoccupation constante de mon Gouvernement et inscrite dans notre Déclaration de Politique Régionale.

Nous avons réaffirmé notre engagement environnemental lors de la tenue de la COP21, fin 2015 à Paris, qui a vu émerger un accord international ambitieux.

Je ne résiste d’ailleurs pas à l’envie de vous rappeler que c’est sous la présidence bruxelloise de la Commission nationale Climat qu’un accord a été trouvé sur la répartition intra-belge des objectifs énergétiques et de réduction des émissions de gaz à effet de serre fixés au niveau européen.

Le Plan Air-Climat-Energie, approuvé aujourd’hui par mon Gouvernement, fruit d’un long travail, est la réponse que nous proposons, au-delà des mesures que nous avons déjà prises en la matière, pour rencontrer nos objectifs et répondre à nos engagements tant envers nos concitoyens qu’internationaux.

Il s’agit d’une vision intégrée, articulée sur 10 axes primordiaux et comprenant 64 mesures se déclinant en 144 actions. La Gouvernement s’est donc doté d’un outil structurant pour les politiques à venir liées au développement territorial de la Région.

Cette vision repose évidemment sur les 3 piliers du développement durable – économique, environnement et social – et à ce titre, outre les aspects « bâtiments » ou « sources d’énergie renouvelable », le plan propose des axes centrés sur l’économie circulaire ou la dimension sociale de notre Région.

Avant de céder la parole à mes Collègues du Gouvernement, je ne peux m’empêcher d’évoquer la problématique spécifique de la qualité de l’air, notamment à Bruxelles, dont on a beaucoup discuté récemment.

La question de la création d’une zone de basses émissions constitue évidemment la mesure phare pour améliorer la situation, et répondre aux reproches formulés récemment à la Région par l’Union européenne.

Cette décision constitue un geste fort, et nous permet de suivre la voie tracée par des villes comme Londres, Berlin ou, plus récemment, Paris.

Mon Gouvernement a donc adopté ce matin une zone de basse émission sur le territoire régional qui vise à supprimer les véhicules les plus polluants. Nous avons donc prévu une interdiction graduelle sur base des normes Euro, différente selon le carburant et, partant, plus stricte pour le diesel.

Cette décision s’inscrit dans la politique volontariste que le Gouvernement mène sous cette législature en matière de mobilité en vue d’améliorer la mobilité intra-bruxelloise :

D’une part, les 10.000 places de parking que nous avons décidé de créer pour réduire le trafic lié aux navetteurs, dont 8.500 pour les parkings de transit d’intérêt métropolitains, avec la création d’un grand parking sur le site du Parking C (3.000 places), soit au croisement du réseau routier et du réseau de métro .

D’autre part la promotion d’autres modalités de mobilité que la voiture, à savoir

  • L’enveloppe de 5,2 milliards d’euros pour nos projets en matière de transports en commun jusqu’à l’année 2025 ;
  • le réseau de pistes cyclables de 80 km à définir (pour un coût de 60 millions d’euros), venant s’ajouter à l’existant, déjà bien développé ;
  • la poursuite de la politique de renouvellement du parc de véhicules de la STIB, via l’achat de bus propres (hybrides ou full électriques).

Définitivement, aucun Gouvernement précédent ne s’est montré aussi engagé, aussi résolu dans la promotion des alternatives à la voiture, au bénéfice de l’ensemble des Bruxellois et des Bruxelloises. Il ne faut cependant pas réduire le Plan à ces diverses mesures, essentielles et particulièrement parlantes, bien entendu, mais qui s’inscrivent avant tout dans une logique globale pour le développement futur et durable de notre Région.

Je cède à présent la parole à ma collègue Céline Frémault

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