Aujourd’hui l’Union europ\u00e9enne perd un membre de sa famille.<\/p>
C’est un triste jour, mais nous devons respecter le choix des Britanniques, et nous poser les bonnes questions.<\/p>
Non, le projet europ\u00e9en n’enchante plus. Il doit se r\u00e9inventer, se renforcer, et oui, il faut se poser des questions, se reconstruire.<\/p>
L’UE a permis la plus longue p\u00e9riode sans guerre que l’Europe ait connue. N’oublions jamais cela pour continuer \u00e0 b\u00e2tir notre projet commun.<\/p>
Face aux nationalismes, aux replis \u00e9go\u00efstes, il faut un projet porteur: une Union politique, solidaire, qui sort de son r\u00f4le technocratique, qui cesse d’appara\u00eetre comme un gendarme de l’aust\u00e9rit\u00e9.<\/p>
La Belgique a une grande responsabilit\u00e9 dans les jours \u00e0 venir. Notre pays a toujours \u0153uvr\u00e9 en faveur de l’int\u00e9gration europ\u00e9enne, il est temps de faire des propositions concr\u00e8tes pour relancer le projet europ\u00e9en, qui ne pourra survivre que si on arr\u00eate de se faire concurrence: une harmonisation sociale forte, un salaire minimum europ\u00e9en, une fiscalit\u00e9 unique pour les entreprises, ou encore une politique climatique forte.<\/p><\/div>\n\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t